Services - Proximité - Compétences...
… au service des éleveurs savoyards
Identification
Sanitaire
Contrôle de Performances
Génétique et Insémination Animale
Approvisionnement
Conseils techniques
Standard : 04 79 33 44 18
Identification : 04 79 70 79 94
Sanitaire : 04 79 70 79 84
Génétique : 04 79 70 79 81
Contrôle de performances : 04 79 70 79 79
Comptabilité : 04 79 70 79 76
Fax : 04 79 33 30 06
Pour tout
renseignement
Mémento
sanitaire
Juin 2007
TOUTE L’ACTUALITE SANITAIRE
LA COMMISSION SANITAIRE ET IDENTIFICATION
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Responsable : GACHET Pierre, Beaufort sur Doron
Vice Responsable : EYNARD Roland, St Germain la Chambotte
Président COPELSA : DURUPTHY Marcel, St Pierre de Curtille
Représentants des éleveurs :
AGUETTAZ Philippe, Coise BAVUZ Denis, St Genix sur Guiers BELOT Eric, Valloire BOCHET DRIVET Alain, Villard sur Doron BURNIER Jacques, Chamoux sur Gelon LABORET Cédric, La Motte en Bauges
COURTET Emmanuelle, Bessans FOURNIER Patrice, Coise MICHAUD Mathieu, Yenne
GARIOUD Hervé, Avressieux GRATALOUP Bruno, Aigueblanche JUGLARET Chantal, Bourg St Maurice OUVRIER BONNAZ Régis, Ugine PAQUET Nathalie, St Franc PRUNIER Christian, Drumettaz Clarafond ROMANET Maryse, Notre Dame du Pré
SCHERTENLEIB Pierre-Daniel, St André
Représentant des négociants : CARRET André
Représentants du Conseil Général :
CRUVIEUX Pierre PEILLEX François
Représentants des vétérinaires :
Dr GIBERT Philippe Dr LE DALL Jean Hugues Dr PICHE François
Dr PETIOT Jean Marc Dr LESOBRE Bernard Dr DEMANDIERE Jean Marie
Représentants de la Direction départementale des Services Vétérinaires :
Dr MAMIS Didier, Directeur Dr DA SILVA Eric, Adjoint Santé animale
Directeur de la FRGDS : Dr SIMON Jean Luc
Directrice du Laboratoire dép. d’analyses vétérinaires : GAME Yvette
Représentante du personnel : VILLARS Sylvie
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ADRESSES ET NUMEROS UTILES
* Direction Départementale des Services Vétérinaires
321 Chemin des moulins - BP 1113 - 73 011 CHAMBERY Cedex
℡ : 04 79 33 15 18 - Fax : 04 79 33 06 19
* Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt
83 Avenue de Lyon - 73 000 CHAMBERY
℡ : 04 79 69 93 00 - Fax : 04 79 69 93 79
* Laboratoire Départemental d’Analyses Vétérinaires
321 Chemin des Moulins - 73 024 CHAMBERY Cedex
℡ : 04 79 33 19 27 - Fax : 04 79 60 58 20
* Equarrissage Allonzier La Caille
℡ : 04 50 46 80 89
* Agro-direct
℡ : 04 76 05 97 81 (8h –12h / 13h30—17h30) - Fax : 04 76 05 28 63
www.agrodirect.fr
* Votre vétérinaire : ________________________
NOTES PERSONNELLES
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AGRO-DIRECT : POUR VOTRE MATERIEL D’ELEVAGE
Le service de vente aux éleveurs des GDS de Rhône-Alpes vous propose du matériel d’élevage (clôtures, raticides et insecticides, soin aux animaux, identification, abreuvoirs et bacs, bâtiments d’élevage, nutrition, protec-
tion, vêlage et gestation, veaux, traite et de fromagerie…).
www.agrodirect.fr
Pour toute commande ou renseignement :
Tel : 04 76 05 97 81 (8h –12h / 13h30—17h30)
Fax : 04 76 05 28 63
Le service de vente
aux éleveurs des GDS
de Rhône-Alpes
SERVICE IDENTIFICATION
Sarah MUFFAT ℡ 04 79 70 79 87
Encadrement du service, Communication, Caisse de solidarité, Fièvre catarrhale ovine, Paratuberculose, Formation Examen Bovin Malade
Nathalie CROZET Secrétaire
℡ 04 79 70 78 24
Cotisations / remboursement prophylaxie contrôles d'achats, acquisition et suivi appellations IBR, Agalaxie
Ghyslaine ENGEL Secrétaire
℡ 04 79 70 79 84
IBR : analyses de lait, suivi des vaccinations Mouvements alpages—hivernes, Epididymite du Bé-lier
Liliane PRUNIER Technicienne
℡ 04 79 70 78 22
BVD, formation examen d’un bovin malade, arrêté préfectoral IBR, Varron, tremblante.
Marc BURDIN ℡ 04 79 70 79 95
ou 06 15 48 11 66
Désinfection / blanchiment, suivi qualité IPG permanence le vendredi
Sylvie VILLARS ℡ 06 83 88 72 21
Suivi qualité IPG, Bovitel, Contrôles varron et IBR
Alain LANCON, directeur de COPELSA
Nicolas CHARLE ASDA, IPG ovine et caprine, commandes de boucles, notifications
Gaëlle COULLOMB BDNI, IPG ovine et caprine, transhumance, com-mandes boucles, notifications
Marie Paule GARESIO* Etat Civil Bovin, gestion des exploitations, , transhu-mance, relations avec l’Administration
Aurélie GUIGUET BDNI, négociants, notifications
Marie Aimée QUENARD Notifications, duplicatas, suivi qualité
Marc TROILLARD Notifications
Isabelle VIFFRAY BDNI, engraisseurs, notifications, transhumance
Michel DUPUY Encadrement du service, relation avec l’Administra-tion, communication, gestion cas particuliers
Chef de service : Sarah MUFFAT
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LE PERSONNEL
SERVICE SANITAIRE
Chef de service : Michel DUPUY*
Sur le terrain :
℡ 04 79 33 44 18
* : personnel salarié Chambre d’Agriculture - EDE
8 BONNES RAISONS DE COTISER AU SERVICE
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En qualité d’Organisme à Vocation Sanitaire agréé, il vous représente pour tout ce qui concerne la santé animale au niveau départe-mental (notamment dans les relations avec la Direction Départementale des
Services Vétérinaires et les vétérinaires) et aux niveaux régional et national par le biais des Fédérations Régionale et Nationale des GDS auxquelles nous adhé-rons.
Des informations et conseils en matière sanitaire (réunions d’infor-mation (assemblées de sections, réunion à thème), informations par courrier, articles
mensuels dans Terre des Savoie...), et des formations pour les éleveurs (Examen d’un bovin malade).
Répond à vos questions particulières, assistance technique et suivi de votre dossier individuel en cas d’incident sanitaire.
Maîtrise d’œuvre de plans de lutte contre des maladies non réglementées (en collaboration avec les vétérinaires, le laboratoire départe-
mental d’analyses vétérinaires et la DDSV) : ∗ Plan d’éradication du varron
∗ Arrêté Ministériel IBR
∗ Plans de maîtrise de la BVD et de la paratuberculose
∗ Lutte contre l’agalaxie contagieuse caprine
∗ Dépistage épididymite du bélier…
Est habilité à délivrer des appellations officielles en relation avec le Groupement Technique Vétérinaire et le Laboratoire Départemental
d’Analyses Vétérinaires : appellations IBR et varron.
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« L’ACTION SANITAIRE ENSEMBLE »
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� A prévoir LE JOUR du chaulage de la cave à fromages :
⇒ Protéger les systèmes frigorifiques avec des journaux humides, un plastique… ⇒ Enlevez les fromages et les étagères.
� APRES le chaulage de la cave à fromages :
⇒ Laisser la cave fermée pendant au moins 24 heures. Une réaction chimique va se produire : l’oxygène sera consommée et la température va augmenter. Ainsi, l’atmosphère sera assainie.
⇒ Attendez 3 jours avant de remettre des fromages.
Une première série d’interventions ont eu lieu ce printemps entre le 15 et le 31 mai der-nier.
Cependant, si vous êtes intéressé et choisissez de faire appel à la COPELSA pour le chaulage de votre cave à fromages,
nous sommes prêts à reconduire ce nouveau service l’automne prochain.
N’hésitez pas à vous inscrire dès maintenant
auprès du service sanitaire de la COPELSA
au 04 79 70 79 84
Les tarifs
Déplacement isolé 75.00 € HT
Déplacement groupé 42.50 € HT
Prix au litre 2.20 € HT
Quand auront lieu ces
interventions ?
C’est une opération qui permet d’assainir et
de blanchir les
caves à fromages
en appliquant sur le sol et les murs un lait de chaux.
Cette technique, mise en œuvre depuis l’antiquité, est réalisée régulièrement par les affineurs de reblochon et de tommes.
Le chaulage est une opération qui n’emploie que des produits naturels (à base de
« chaux »).
Réalisé régulièrement, il contribue à garantir au producteur et au consommateur la
qualité et le bon déroulement de l’affinage.
A la différence des autres revêtements, le calcaire déposé sur les murs grâce au chau-
lage les laisse respirer : l’humidité s’évacue, l’ambiance est plus saine.
Enfin, en blanchissant les murs, le chaulage améliore la luminosité de la cave et
crée une ambiance plus agréable pour le personnel et les visiteurs.
Voici quelques conseils pour préparer la venue de notre technicien et vous donner entière satisfaction.
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LE CHAULAGE DES CAVES À FROMAGES : UN NOUVEAU SERVICE
� AVANT le chaulage de la cave à fromages :
Réalisez un décapage à l’aide de :
⇒ Un nettoyeur à haute pression (1 semaine avant, pour un bon ressuyage).
⇒ À sec, avec une brosse.
Attention :
pour éviter tout jaunissement suite au chaulage, les murs et plafonds doivent être secs.
C’est quoi ?
Quels en sont les avantages ?
Quelle préparation pour un
chaulage réussi ?
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Organise la mutualisation des risques sanitaires entre éleveurs :
∗ La Caisse de solidarité apporte une aide financière aux élevages con-frontés à d’importantes pertes d’origine sanitaires (voir ci-dessous) ;
∗ La Caisse Nationale Fièvre Aphteuse : destinée à aider les éle-veurs situés dans les périmètres de blocage autour des foyers de fièvre aphteuse.
Sur des crédits du Conseil Général, prise en charge d’une partie des frais liés aux actions sanitaires (voir page 6) :
∗ Participation aux frais d’analyses ; ∗ Participation aux frais de la prophylaxie.
Vous propose des services : désinfection / blanchiment, chaulage des caves à fromages, parage, fourniture de petit matériel par Agro-direct (v pages 24-30).
La Caisse de solidarité peut apporter une aide financière à
tout élevage confronté à d’importantes pertes d’origine sani-
taire.
L’examen des dossiers est assuré par la commission “ caisse de
solidarité ” qui décide, au vu du dossier, d’attribuer ou non une aide.
Le respect des conditions suivantes est impératif : 1. Avoir réglé la cotisation au service sanitaire et la cotisation “ caisse de
solidarité ” depuis au moins 3 ans, sauf pour les agriculteurs installés depuis moins de 3 ans qui doivent avoir réglé leurs cotisations depuis leur installation.
2. Respecter la législation en matière d’identification, de prophylaxie, de con-trôles à l’introduction et de police sanitaire.
3. Lors d’abattage total, l’éleveur doit reconstituer son cheptel après abattage. 4. En plus du respect de la réglementation, les “ bonnes pratiques habituelles ”
devront avoir été respectées par l’éleveur.
LA CAISSE DE SOLIDARITÉ : UNE AIDE EN CAS DE COUP DUR
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LES AIDES AUX ELEVEURS ADHERENTS Page 6
Brucellose : analyses de lait de mélange (ring-tests) 100%
Leucose : analyses de lait de mélange et de sang 100%
IBR : sérologies de mélange et individuelles 50% analyses de lait de mélange 100% contre- expertises (si accord) 100% aide aux vaccinations 2,60 €
Varron : analyses de lait de mélange et de sang 100%
BVD : sérologies / virologies 50% aide à l’élimination des IPI 200 €
Paratuberculose : sérologies / coprocultures 50% NB : pour BVD et paratuberculose, prise en charge sous réserve accord préalable.
Agalaxie contagieuse : sérologies / bactériologies (suspicions) 100%
Epididymite contagieuse du bélier : sérologie 100%
Avortement des petits ruminants (salmonellose, chlamydiose, Fièvre Q, toxoplasmose) : 50%
Aides sur le coût des analyses réalisées au Laboratoire Départe-
mental d’Analyses Vétérinaires :
Aides versées sur crédits du Conseil Général de la Savoie
(attention : évolutions possibles en 2007-2008, nous consul-ter)
Montant de la participation aux coût des actes vétérinaires pour la prophylaxie (déduction sur appel de cotisation sanitaire 2007) : ∗ Visite vétérinaire : 23.28 € ∗ Bovins : Prise de sang brucellose + IBR (lors de la prophylaxie) : 2.00 € ∗ Ovins / caprins : Prise de sang brucellose : 1.00 €
Frais de prophylaxie
Analyses
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Le vide sanitaire ne commence qu’après la désinfection. Il permet de prolonger l’action du désinfectant et d’assé-
cher le sol du bâtiment (tant qu’il y a de l’humidité, le nombre de microbes n’est pas réduit au minimum). Ce vide sanitaire doit durer le temps d’assécher le bâtiment c’est à dire au moins 15 jours. N’attendez pas septembre pour nettoyer et désinfecter votre bâtiment !
Vide sanitaire
Source : La désinfection des bâtiments d’élevage - FNGDS / Réseau FARAGO - 2006
LE SERVICE DÉSINFECTION - BLANCHIMENT
TARIFS 2006-07 Nb : Tarifs 2007-08 non fixés à ce jour.
La désinfection proprement dite clôture les opéra-tions de nettoyage. La désinfection doit être réalisée après avoir remis en place tout le matériel d’élevage avec des produits homologués. Il est nécessaire de
prévoir une protection de l’opérateur (bottes, gants, masques).
Désinfection
Blanchiment avec produit assainissant 1.22 € HT/l
Désinfection 1.10 € HT/l
Blanchiment / Désinsectisation 1.22 € HT/l
Désinsectisation 1.22 € HT/l
Blanchiment caves à fromages 2.20 € HT/l
Désinfection cryptosporidiose 30.00 € HT/h d’intervention
Déplacement (forfait par élevage) :
* Déplacement isolé : 75.00 € HT * Déplacement groupé (2-4 éleveurs dans le même secteur) 42.50 € HT/ élevage
Le service désinfection est à votre disposition pour les interven-tions de : 1. désinfection, 2. désinfection contre la cryptosporidiose, 3. blanchiment (en association avec un produit assainissant aux huiles essentielles ), 1. chaulage des caves à fromage, 2. désinsectisation
Pour plus de
renseignements :
Marc Burdin
04 79 70 79 95 - permanence le vendredi
06 15 48 11 66
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La désinfection des bâtiments d’élevage per-met de réduire la concentration en bactéries,
virus, moisissures, parasites… pré-sents. En effet, de nombreux germes sont capables de résister longtemps
dans l’environnement.
LA DÉSINFECTION DES BÂTIMENTS D’ELEVAGE : INDISPENSABLE ...
Durée de vie dans le milieu : Rotavirus - coronavirus : plusieurs mois
Salmonelles : plusieurs mois Cryptosporidies : 1 à 2 ans
Les souillures sont des « niches » pour les agents pathogènes : il faut donc procéder à un nettoyage soigneux : sortir tous les éléments mobiles, enlever à la fourche et au balai toutes
les déjections et les restes d’alimentation (foin, paille…), dépoussiérer au maximum, racler les sols bétonnés ou balayer les sols en terre battue…
C’est une opération simple qui facilite le décapage : à l’eau claire et avec un jet basse pression (< 30 bars), il faut hu-
midifier les parois et le sol bétonné en plusieurs pas-
sages successifs. 1 à 1,5 litres d’eau par m2 sont suffisants si le nettoyage a bien été réalisé précédemment. Le temps de trempage est de 3 à 5
heures. Le décapage est une opération longue qui nécessite un net-
toyeur haute pression (100 à 200 bars).
1 g de poussière peut contenir 200 000
colibacilles ! (données élevage avicole)
Nettoyage à sec
Trempage
Décapage Après un bon décapage, plus de 75% des germes
sont éliminés !
5 étapes
… MAIS A REALISER CORRECTEMENT
A quoi ça sert ?
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LES TARIFS DE PROPHYLAXIE 2007/2008
Les tarifs applicables par les vétérinaires pour les actes de prophylaxie de la campagne à venir (2007/2008) sont les suivants : • Visite vétérinaire : 27.83 € HT • Prise de sang bovin : 2.53 € HT • Prise de sang ovin/caprin : 1.265 € HT • Tuberculination : 2.53 € HT • Frais d’envoi des prises de sang : 0.30 € HT
∗ Toute intervention de prophylaxie et d’assainissement, effectuée à la demande
ou à la convenance de l’éleveur, en dehors du cadre collectif des tournées organisées, donnera lieu à la facturation de frais de déplacement du vétérinaire selon les principes suivants :
� Majoration visite 25.30 € HT � Déplacement « aller-retour » 0.63 € HT par Km parcouru
Une majoration d’honoraire pourra être demandée par le vétérinaire sanitaire lorsque, manifestement, l’éleveur n’aura pas assuré une contention, ou une
identification convenable.
Prophylaxie hors tournée
Prophylaxie en alpage
� Visite + majoration visite 53.13 € HT
Plus 2.53 € HT x nombre de tuberculinations intradermiques simples Plus 2.53 € HT x nombre de prélèvements destinés au diagnostic sérologi que (prises de sang) avec au total un minimum de 75.90 € HT de l’heure passée sur place (temps de lecture de l’intradermotuberculination compris).
� Déplacement « aller-retour » 0.84 € HT par Km parcouru
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Brucellose :
Depuis l’an dernier des allègements sont en place : ∗ Dépistage des cheptels laitiers : 1 analyse de lait (ring test) par an ; ∗ Autres cheptels (troupeaux allaitants et élevage de génisses spécialisés, exploita-
tions dont le lait n’est utilisé que pour la production fermière et n’adhérant pas au contrôle laitier ou ne livrant jamais de lait) : dépistage sur sang de 20% des bo-
vins de plus de 24 mois (sélectionnés par informatique).
Leucose :
Les règles de dépistage ont changé lors de la campagne dernière : 1/5ème des cheptels de Savoie doivent être dépistés chaque année (selon les mêmes règles que la brucellose). Pour cela, le département a été découpé en 5 zones qui seront dépistées successivement sur 5 ans.
Tuberculose : Compte tenu de la bonne situation savoyarde (0 cas en 2003 - 2004 et 2005 (au 23 mai)), le dépistage de la tuberculose est réalisé 1 an sur 2. En pratique, cela signifie que tous les bovins de plus de 6 semaines doivent être tuberculinés dans la moitié des cheptels. Les cheptels présentant un risque sanitaire particulier à l’égard de la tuberculose restent en dépistage annuel (2005-06 : 8 cheptels).
LES RÈGLES DE PROPHYLAXIE 2006-2007
IBR :
Des changements sont intervenus. Voir p 16 :
un arrêté ministériel sur l’IBR
Bovins Règles
Prophylaxie
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Coûteux, le parage préventi f ?
Le temps qui s’écoule entre les premières douleurs ressenties par l’animal et le moment où l’éleveur s’aperçoit de la boiterie génère un manque à gagner en termes de produc-
tion laitière (+/- 5%) et de fertilité (chaleurs non exprimées). Le parage préventif évite ces pertes en rectifiant l’excès de corne sur le pied : il réé-quilibre le poids du corps sur tous les onglons. Ainsi, il prévient les déformations des
membres dues à un excès de corne, qui peuvent être irréversibles. De plus, le parage préventif évite la déclaration des boiteries et donc, épargnes à l’éle-veur les conséquences économiques de celles-çi : baisse de production, soins, antibio-tiques si une infection se déclare, etc.
C’est pourquoi ne pas attendre la déclaration des boiteries et opter
pour le parage préventif sur tous les bovins une fois par an est un
choix économique intéressant.
Tar ifs 2007
◊ Forfait de déplacement : 77.00 € HT
◊ Forfait de déplacement groupé : 63.00 € HT
(s’applique pour au moins 2 éleveurs de la même commune, s’ inscrivant en même temps et pour lesquels l’intervention a lieu le même jour)
◊ Parage 2 pieds : 8.60€ HT
◊ Parage 4 pieds : 16.00 € HT
◊ Pose de talonnette: 11.22 € HT
Le service « parage préventif des pieds des bovins » est proposé aux éleveurs bovins
par COPELSA.
Le parage préventif assure un équilibre naturel au pied par une meilleure répartition des charges entre les onglons et entre l’avant et l’arrière. Il élimine les corps étrangers du pied susceptibles de provoquer des abcès.
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LE SERVICE PARAGE : PENSEZ-Y !
La santé des bovins
passe par leur s pieds
Les problèmes de pied constituent la 3ième pathologie des bovins laitiers, après les mammites et les troubles de la reproduction. Les répercussions peuvent être nombreuses : baisse de l’appétit, chute de la production, chute de la croissance, mauvaise fertilité…
L’humidité des sols et des litières, des concentrations élevées d’animaux, les facteurs de stress tels que : des rations mal équilibrées, un béton trop lisse ou rugueux, de fortes dénivellations dans les bâtiments, un vêlage difficile,etc., sont de nature à provoquer l’apparition de deux maladies problématiques :
� Le fourchet (inflammation bactérienne), qui engendre des crevasses
� Et la fourbure (modification des aplombs), qui provoque l’ulcération de la sole...qu’il faut alors soigner.
Le parage est un élément de prévention
des boiteries et contribue
à la bonne santé du cheptel.
Pour vous inscrire
04 50 88 18 58
(sauf le mercredi)
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Brucellose :
UGINE
BEAUFORT
BOURG ST MAURICE
AIME
BOZEL
MOUTIERS
AIGUEBELLE
LA CHAMBRE
ST JEAN DE MAURIENNE
ST MICHEL DE
MAURIENNE
MODANE
LANSLEBOURG MT CENIS En blanc : le dépistage est triennal,
(= il est réalisé 1 année sur 3). Le
dernier dépistage a été réalisé lors
de la campagne dernière.
Attention : cet allègement ne vous
concerne pas si vous avez été (ou
avez le projet d’aller) en alpage en
zone de montagne.
NB : règles de dépistage identiques aux années précédentes : tous les mâles non cas-trés > 6 mois, tous les animaux nouvellement introduits et 25 % des brebis de > 6 mois avec un minimum de 50.
En couleur : cantons dans
lesquels le dépistage de la
brucellose ovine reste
annuel.
Brucellose : Dépistage annuel sur sang de tous les caprins de
plus de 6 mois.
AGALAXIE : Les dépistages sont réalisés : * sur un sondage de 20 chèvres par troupeau ; * chaque cheptel est dépisté une année sur 2. En cas de résultat positif, un protocole est mis en place : analyse de toutes les chèvres, analyses bactériologiques de lait, nouvelles analyses l’année suivante...
Ovins
Caprins
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L’arrêté ministériel du 24 janvier 2005 a instauré une visite annuelle obligatoire dans tous les élevages de bovins.
LA VISITE ANNUELLE OBLIGATOIRE
Cette visite a pour but d’identifier des élevages pouvant pré-
senter des faiblesses dans la maîtrise des risques sani-
taires, notamment en ce qui concerne la tuberculose et la bru-cellose bovines. En effet, alors que les prophylaxies s’allégent de plus en plus, il est important de connaître les cheptels présentant des risques
Au xxxxx, le bilan de ces visites était le suivant :
Niveau de maîtrise des risques Savoie France
SATISFAISANT 65% 79%
A AMELIORER 34% 20%
INSUFFISANT 1% 1%
DECLARER LES AVORTEMENTS : C’EST OBLIGATOIRE ET GRATUIT !
Si vous avez une vache, une brebis ou une chèvre qui
avorte, vous devez contacter votre vétérinaire afin
qu’il réalise un prélèvement pour recherche de bru-
cellose.
Cette visite est obligatoire et gratuite (il ne reste à votre charge que les éventuelles analyses (autres que brucellose) que vous auriez demandées).
Il est impératif que tous les éleveurs respectent cette règle :
les prophylaxies sont de plus en plus espacées et seule la
vigilance de tous permettrait de repérer rapidement un
foyer de brucellose.
IMPORTANT
Avortement = mise bas avant
terme, animal mort né mais aussi
nouveau né mort dans les 48
heures suivant la naissance
Page 23 FORMATIONS « EXAMEN D’UN BOVIN MALADE » En collaboration avec les vétérinaires de Savoie, COPELSA a mis en place deux journées de formation pour les éleveurs bovins sur le thème « Examen d’un bovin malade ».
Apprendre les 6 gestes de base pour l’examen d’un bovin malade
(partie pratique en élevage approfondie en salle) et savoir distinguer ce qui e s t normal ou anormal lors de l’examen : 1/ La prise de température 2/ L'examen des bouses 3/ L’examen du vagin et de l’urine 4/ L’examen de la mamelle 5/ L’examen des flancs et des estomacs 6/ L’examen de la tête
J’ai examiné mon bovin, je fais
quoi ? En salle, avec le support d’un DVD, des cas concrets sont étudiés avec pour objectif de savoir
distinguer : ∗ Les cas que vous pouvez soigner sans risque ;
∗ Les cas graves pour l’animal ou le troupeau ;
∗ Les cas possibles d’une maladie contagieuse à déclarer.
P
R
O
G
R
M
M
E
Les éleveurs présents se sont tous déclarés satisfaits de ces journées de formation.
De nouvelles journées seront proposée à l’automne ; nous vous informerons des dates en début d’automne.
Apprendre les 6 gestes de base
Savoir quoi faire après l’examen
Date et lieu de la journée de formation Nombre de
participants
Vétérinaire
formateur
Gilly sur Isère
27/02/2007 14 Dr RENTLER
La Biolle
16/03/2007 8 Dr PAPIN
Si vous êtes intéressé, prenez rendez-vous avec votre vétéri-naire (et n’oubliez pas de préparer votre bilan avant sa ve-nue).
Cette visite vous sera facturée par votre vétérinaire au tarif de 37.17 € par ½ heure (NB : les éleveurs à jour de leur cotisation sanitaire seront partiellement remboursés par COPELSA, sur des crédits du Conseil général (15 € minimum – tarif non définitif à ce jour)).
1 Aide à la mise en place du registre d’élevage (dont le carnet sani-taire est un des points clé). La bonne tenue du registre est un des critères de la conditionnalité des aides ; vérifiez avec votre vétérinaire que vous respectez bien les règles !
A ttention : Pour plus d’efficacité, il est indispensable que vous ayez préparé à l’avance un pré
bilan sur la situation sanitaire de votre cheptel sur les 12 derniers mois : nombre de morts et
âges, données contrôle laitier ou coopérative avec taux de leucocytes, nombre de mammites, nombre moyen
d’IA par vache, nombre de métrites, intervalle vêlage-vêlage, nombre de non délivrances, nombre de
veaux malades et nombre de veaux morts, problèmes de parasitisme, problèmes respiratoires, boiteries.
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VISITE VOLONTAIRE : UN OUTIL POUR AMELIORER LE SUIVI SANITAIRE DE VOTRE CHEPTEL
Afin d’améliorer la prévention des maladies en élevage, la CO-PELSA et les vétérinaires ont conclu un accord sur la mise en place d’un bilan sanitaire dans tous les élevages bovins volon-taires.
Ce bilan sanitaire vous permettra d’aborder 3 volets avec votre vétérinaire :
2 Les règles pour une bonne utilisation du médicament vétéri-naire. Le stockage des médicaments vétérinaires devient un critère de la conditionnalité des aides à partir du 1er janvier 2007 ; là aussi votre vétérinaire peut vous conseiller.
� Le bilan des pathologies rencontrées dans l’élevage et la stratégie à mettre en place pour les éviter.
Quelques précisions
Quel est l’intérêt ?
Page 11
1. Je vérifie qu’il est valablement identifié ;
2. Je demande au vendeur le « document de circula-
tion » dûment complété (voir doc réforme de l’identification
petits ruminants)
3. Si le cheptel vendeur a la même qualification bru-
cellose que moi (= tous les 2 « officiellement indemnes »), je ne suis pas obligé de faire réaliser des analyses.
J’ACHETE UN OVIN OU UN CAPRIN, JE FAIS QUOI ?
Par mesure de précaution, il est recommandé de faire réaliser des
analyses à l’introduction comme par exemple l’épididymite sur les béliers (analyse prise en charge par COPELSA).
… Discutez-en avec votre vétérinaire ...
Je m’assure que le troupeau d’origine est bien indemne d’agalaxie contagieuse caprine :
� Savoie/ Haute Savoie : se renseigner auprès de COPELSA ou du GDS 74 ; � autres départements : faire contrôler 20 animaux du cheptel d’origine (autres
que ceux achetés).
Les consei l s
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L’EQUARRISSAGE : QUELQUES REPONSES
A partir de quel poids l’équarrisseur est-il tenu de ramasser un cadavre ?
A partir de 40 kg. En dessous, il n’est pas tenu de se déplacer dans le cadre du service public d’équarrissage. NB : il peut éventuellement se déplacer à votre demande à vos frais (comme
pour les particuliers pour les cadavres de chevaux par exemple).
Quel est le délai de ramassage ?
Vous devez contacter l’équarrisseur dans les 48 heures suivant la mort de l’animal. Ensuite l’équarrisseur a 2 jours francs pour venir collecter le cadavre. En cas de diffi-cultés persistantes, informez la DDSV qui interviendra auprès de l’équarrisseur (pour
contacter la DDSV : v page 31)
Vous êtes nombreux à nous interroger sur le service que doit apporter l’équar-risseur. Voici les réponses aux questions les plus fréquentes :
Le registre d’élevage est obligatoire. Son absence
entraîne des pénalités sur les primes. Il comprend un certain
nombre de documents à conserver pendant 5 ans.
Le point principal du registre concerne la conduite sanitaire du troupeau. :
Vous devez avoir un carnet sanitaire qui recense TOUS les traitements sur tous les animaux et toutes les interventions du vétérinaire (prophylaxie, césarienne…) mais
aussi, conserver les ordonnances, les résultats d’analyses, les déclarations d’avortements, les bons de livraison et/ou étiquettes des aliments,
les comptes rendus de visite de votre vétérinaire (visite obligatoire par ex).
1/ Des fiches de « description de l’exploitation » et des « carnets sanitaires » vierges. Ils peuvent vous être en-voyés gratuitement sur simple demande.
2/ Le logiciel Bovitel—bonnes pratiques est prévu pour enregistrer les données du carnet sanitaire. Renseignez-vous.
Contactez-nous
04 79 33 44 18
04 79 70 79 84
Sylvie Villars - 06 83 88 72 21
François Courbois - 06 10 44 42 61
Pour vous aider
TENEZ VOUS À JOUR VOTRE REGISTRE D’ELEVAGE ?
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L’AGALAXIE CONTAGIEUSE CAPRINE
Cette maladie entraîne des mortalités d’ani-maux (rare) et une
forte diminution de la
production laitière de l’ensemble du troupeau ainsi que des arrêts de lactation sur certains animaux. D’autres symptômes peuvent être associés : mammites / pis durs, arthrites (gros genoux), inflammations de l’œil. A la suite d’une première épidémie, la maladie peut persister sous forme
chronique avec des signes discrets, ou même sans aucun signe. Même des animaux apparemment sains peuvent présenter un risque !
Pour maintenir la bonne situation actuelle, il est important que tous les éleveurs soient vigilants. Ces mesures sont d’autant plus
importantes que les dépistages de prophylaxie sont allégés (voir page 10) .
En cas de suspicion, contactez votre vétérinaire afin qu’il vienne examiner vos animaux. Si cette suspicion est confirmée une
analyse de lait permettra de vérifier qu’il s’agit bien d’aga-laxie contagieuse.
Pour ne pas introduire la maladie
dans le troupeau
Pour la repérer le plus rapidement
possible afin de ne pas contaminer
d’autres cheptels (acheteurs d’ani-
maux, voisins d’alpage…)
Qu’est-ce que c’est ?
Soyez vigilants !!!
1- N’acheter que des animaux sains (voir page 12) 2- Ne pas mélanger vos caprins avec des animaux non indemnes (vérifiez le statut
des autres troupeaux avec lesquels vos animaux se mé-langent à l’alpage) 3- Evitez les prêts d’ani-maux.
Pour plus de
renseignements :
Nathalie Crozet
(04 79 70 78 24)
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LA PARATUBERCULOSE
La paratuberculose est une maladie incurable due à une mycobactérie : mycobacterium
paratuberculosis.
Elle touche les bovins, ovins et caprins ainsi que d’autres ruminants domestiques et sauvages et provoque une inflammation de l’intestin chronique contagieuse.
Bovins : diarrhées chroniques très liquides, amaigrissement malgré un appétit normal, chute
de production puis mort.
Ovins caprins : amaigrissement malgré un appétit normal, chute de production puis mort.
COPELSA propose aux éleveurs volontaires un plan de lutte qui porte sur les points suivants : � Isolement et abattage des bovins malades � Détection et élimination des bovins excréteurs � Mesures complémentaires afin d’éviter les contacts entre les déjections
des animaux potentiellement excréteurs et les jeunes (pendant la première an-née de vie et plus particulièrement pendant les 6 premières semaines). Ces mesures portent sur l’élevage des jeunes, les ventes et achats des animaux, les mélanges d’animaux, l’hy-
giène du bâtiment, la maîtrise des déjections, l’alimentation et le parasitisme.
Pour plus de
renseignements :
Sarah Muffat
(04 79 70 79 87)
En cas de problème et si vous souhaitez mettre en place un plan contre la paratuberculose,
nous pouvons participer au coût des ana-
lyses (sur des crédits du conseil général) et
vous aider dans la mise en place de ce plan, en collabo-
ration avec votre vétérinaire.
Si vous êtes
concernés :
Qu’est-ce que c’est ?
Les symptômes :
Page 13 DU NOUVEAU AU NIVEAU DES ANALYSES IBR À L’INTRODUCTION
Suite à la parution de l’arrêté ministériel du 27 novembre 2006, un certain nombre de règles relatives aux analyses IBR à l’introduction ont changé. Vous trouverez ci-dessous les nouvelles règles.
Avant tout, en regardant l’ASDA du bovin, je calcule :
∗ Le délai de transit du bovin = délai entre le départ du bovin du cheptel vendeur et son arrivée chez moi ;
∗ L’âge du bovin.
En fonction de ces éléments, je détermine la conduite à tenir :
Durée
de transit
Age
du bovin
Durée de transit =
6 jours
ou moins
de 6 jours
Durée de transit
supérieure à 6 jours
Moins de 6 semaines IBR IBR
Entre 6 semaines et 1 an IBR IBR - tuberculination
Plus d’1 an IBR IBR - tuberculination - brucellose
Quand faire réaliser les analyses ?
CAS GENERAL : ces contrôles doivent être réalisés chez l’acheteur dans les 10 jours suivant l’arrivée du bovin dans le cheptel.
Si vous n’avez qu’une analyse IBR à faire : l’analyse IBR peut aussi être réalisée chez le vendeur. Pour être valable, cette analyse doit être une ANALYSE INDIVIDUELLE et doit avoir été REALISEE
DANS LES 15 JOURS maximum avant l’arrivée du bovin dans le cheptel acheteur.
J’achète un bovin, quels contrôles dois-je réaliser ?
Par contre, dans le cas où l’analyse est réalisée avant la vente, le vétérinaire ne vient pas récupérer l’ASDA. Dans ce cas, vous devez envoyer ensemble à COPELSA :
� Votre document de notification (comme d’habitude),
� L’ASDA du bovin introduit (que nous transmettrons à la DDSV),
� La copie du résultat de l’analyse IBR réalisée chez le vendeur (afin que nous
puissions la prendre en compte).
Si tout est conforme, vous recevrez alors votre nouvelle ASDA.
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Je choisis de faire réaliser l’analyse chez le vendeur ;
Quelques précisions :
Un bovin contrôlé négatif en IBR chez le vendeur mais qui est passé par plusieurs intermédiaires peut avoir été contaminé lors du transit. Dans le doute, nous vous conseillons de refaire l’analyse IBR au minimum 15 jours après l’arrivée du bovin.
1/ Mesurez bien le risque sanitaire Mesurez bien le risque sanitaire Mesurez bien le risque sanitaire
Rappel : dans le cas où vous faites réaliser un contrôle à l’introduction, c’est le vétérinaire qui
envoie l’ASDA au laboratoire avec le prélèvement (cette ASDA est ensuite transmise à la
DDSV avec les résultats qui, si tout est conforme, donne à COPELSA l’ordre d’éditer la
nouvelle ASDA).
2/ Le trajet des documents Le trajet des documents Le trajet des documents
Et si je préfère vacciner les bovins introduits ?
Certains engraisseurs préfèrent vacciner tous les bovins introduits plutôt que de faire réaliser des analyses IBR à l’introduction. C’est possible et dans ce cas, vous devez
envoyer ensemble à COPELSA :
� Votre document de notification (comme d’habitude),
� L’ASDA du bovin introduit (que nous transmettrons à la DDSV),
� Le certificat de vaccination rédigé par votre vétérinaire.
En cas de suspicion clinique de BVD
(confirmée par votre vétérinaire), des analyses sont nécessaires pour repérer les bovins IPI (nés contaminés et p o r - teurs du virus à vie).
Une aide financière (50% du coût des analyses - aide à l’élimi-nation des IPI) peut vous être apportée (sur des crédits du Con-seil Général) sous conditions.
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LA BVD
La BVD est une maladie provoquée par un virus qui peut se traduire par : ∗ La Maladie des muqueuses : diarrhées hémorra-
giques rebelles à tout traitement qui touchent en géné-ral des bovins de moins de 3 ans et conduit à la mort en environ 8 jours.
∗ Séries d’avortements ou de mortalités embryon-
naires : Le virus BVD peut causer des séries d’avorte-ments ou de retours en chaleurs.
∗ Retards de croissance : De jeunes animaux peuvent présenter des retards de croissance marqués associés à des diarrhées intermittentes.
Pour les cheptels atteints de BVD clinique : un plan d’aide au dépistage et à l’abattage des bovins IPI existe depuis de nombreuses an-
nées (sur Crédits du Conseil Général).
Pour les cheptels souhaitant connaître leur situation et savoir comment se proté-ger : nous travaillons sur un protocole de suivi des cheptels volontaires (par analyses régulières de lait ou de sang). En fonction du résultat des analyses mais aussi des pra-
tiques de l’éleveur (mélange de troupeaux par exemple), des conseils adaptés à la situa-tion individuelle pourront être apportés.
Nous vous informerons prochainement des modalités
de mise en place de cette action.
Pour plus de
renseignements :
Liliane Prunier
(04 79 70 78 22)
IPI
Que faire en cas de suspicion ?
Les aides de COPELSA
Quelques bovins contaminés peuvent entraîner des dizaines de bovins varonnés l’année
suivante, sans compter le risque important d’extension de foyers par le biais des mouve-
ments des bovins (pension, transhumance, vente…). Afin de limiter les coûts d’un foyer, il
est impératif qu’il soit repéré et traité précocement.
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AUCUN FOYER DE VARRON DEPUIS 2005 : MAIS RESTONS TOUT DE MÊME VIGILANTS
Les derniers foyers de varron remontent en 2004 (Bramans et Val d’Isère). Mais restons tout de
même vigilants car il est toujours possible de voir ressurgir des foyers de varron : une
surveillance continue s’impose.
L’évaluation de l’infestation des cheptels en varron se fait selon deux méthodes :
Comment évalue-t-on
l’infestation des cheptels ?
� Analyses sérologiques
Pour plus de
renseignements :
Liliane Prunier
(04 79 70 78 22)
La situation en Savoie
Elles sont réalisées de décembre à fin mars soit sur le sang soit sur le lait.
Cette année 269 cheptels ont été analysés : 3 cheptels positifs sur sang (1 seul bovin positif dans chaque cheptel).
� Contrôles visuels 2007
Cette année 289 cheptels seront contrôlés visuellement (sont en contrôle
cette année uniquement des cheptels à risque).
Tous les cheptels dans un rayon de 5 km sur une carte) autour des cheptels positifs en sérologie sont
en contrôle afin de s’assurer qu’aucune contamination n’a eu lieu. Au 20 juin, aucun
bovin n’a été vu varroné.
Qui est concerné ?
♦ Dérogation au contrôle à l’introduction :
♦ Les seconds contrôles à l’introduction :
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Cheptels engagés dans la certification IBR :
des précisions concernant les introductions
Comme vous le savez, si vous achetez un bovin issu d’un cheptel sans appellation IBR, vous devez réaliser un second contrôle IBR selon les règles suivantes :
Vous devez ensuite envoyer ensemble à COPELSA :
� Votre document de notification (comme d’habitude),
� L’ASDA du bovin introduit (que nous transmettrons à la DDSV),
� La demande de dérogation dûment complétée.
Nous examinerons cette demande et vous confirmerons si la dérogation peut être ac-cordée ou non.
Premier contrôle d’introduction réalisé dans le cheptel acheteur
Second contrôle à réaliser entre 30 et 60 jours après la date du 1er contrôle
Premier contrôle d’introduction réalisé chez le vendeur dans les 15 jours avant l’arri-vée dans le cheptel introducteur
Second contrôle à réaliser entre 30 et 60 jours après la date d’arrivée du bovin dans le cheptel introducteur
Dans certains cas, vous pouvez demander à déroger à l’analyse IBR à l’introduction.
Les conditions sont les suivantes :
Le bovin acheté provient d’un cheptel sous appellation A « cheptel indemne en IBR »
Le transport entre les cheptels vendeur et acheteur a été direct et sans contact avec d’autres bovins
Si ces conditions sont réalisées, vous pouvez faire une demande de dérogation sur un formulaire
(document disponible sur demande au service sanitaire au 04 79 70 79 84 ou 04 79 70 78 24). Ce
formulaire doit être signé par le vendeur et l’acheteur.
Attention !!! En qualité d’éleveur, vous êtes responsable !!!
Prenez le maximum de précautions afin de ne pas introduire l’IBR dans votre élevage. Soyez sé-rieux et n’utilisez cette dérogation que si vous êtes absolument sûr de l’absence de risque. En cas de doute, faites réaliser une analyse IBR.
IBR : DES CHANGEMENTS DANS LA REGLEMENTATION
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Depuis le 27 novembre 2006, un arrêté ministériel règlemente la prophylaxie de l’IBR en France. C’est le signe que la lutte contre l’IBR se renforce. En pratique,
cela va entraîner très peu de changements en Savoie dans la mesure où l’IBR était déjà règlementé par arrêté préfectoral depuis plusieurs années.
Par ailleurs, cet arrêté ministériel a été complété d’un arrêté préfectoral spécifique à la Savoie afin de prendre en compte nos spécificités.
En pratique, la réglementation est la suivante :
Tous les bovins positifs en IBR devront être vaccinés par un vétérinaire, selon le protocole prévu par le fabricant du vaccin :
Dépistages : Pas de changement
Troupeau laitier : 2 cas peuvent se présenter :
1er cas : Si les résultats des analyses de lait réali-sées en octobre et avril de la campagne précédente sont négatives � vous
n’avez aucune prise de sang à
réaliser. Le suivi de la situation IBR de votre cheptel sera réalisé à partir des analyses de lait suivantes (octobre et
2ième cas : Si vous avez 1 ou des résultats positifs sur le lait ou si certains résultats manquent (livraison de lait partielle sur l’année) : des
analyses de sang de mélange doivent
être réalisées lors de la prophylaxie sur tous les bovins de plus de 12 mois (sauf ceux déjà connus positifs).
Troupeau non laitier :
Dans ce cas, des analyses de sang de mélange doivent être réalisées lors de la
prophylaxie sur tous les bovins de plus de 12 mois à l’exception de ceux déjà con-nus positifs (comme en brucellose).
Vaccinations des positifs :
Changement !!!
Iffavax Bovilis
1ère vaccination 1 injection + rappel environ 1 mois plus tard 1 seule injection
rappels 1 fois par an Tous les 6 mois
IBR : QUELQUES CHIFFRES SUR LA SITUATION DEPARTEMENTALE
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Voir pages 13 - 14 - 15 Introductions : Changement !!!
Date % de bovins positifs
Printemps 2004 2.2 %
Printemps 2005 1.9 %
Printemps 2006 1.5 %
Nb bovins positifs
1712
1412
1134
Printemps 2007 1 090 1.5 %
Malgré cette amélioration globale de la situation départemen-tale, plusieurs cheptels ont dû faire face à des contaminations
ou recontaminations au cours de l’hiver. Pour éviter les mauvaises surprises :
1. Évitez de mélanger vos bovins avec ceux de cheptels infectés ;
2. Si vous avez des positifs, éliminez-les ! La vaccination limite très fortement les risques de re-contamination mais ce n’est pas une garantie totale.
3. Si vous ne pouvez pas éliminer vos bovins positifs, faites les bien vacciner : c’est obligatoire !
DANGER, TROP DE
RECONTAMINATION
C’est le
pourcen-
tage de chep-
tels de Savoie
en appellation
A ou B
56 % Toujours plus de cheptels engagés dans la certification IBR :
Au 23/05/07, 879 cheptels sont engagés dont :
� 795 sous appellation A � 16 sous appellation B � 68 en cours d’acquisition d’ap-
pellation ou en appellation suspendue