Mémoire : mode d’emploi
J. SCHRAM
Table des matièresIntroduction...........................................................................................................................................2
I. Le mémoire : késako ?....................................................................................................................2
I.1. Objectif.........................................................................................................................................3
I.2. Quantité vs qualité.......................................................................................................................3
I.3. Le rôle du promoteur...................................................................................................................3
II. Le choix du sujet.............................................................................................................................4
II.1. Le choix d’un thème....................................................................................................................4
1) Le brainstorming.....................................................................................................................5
2) La méthode des questions ou des QQCCOQP........................................................................5
3) La méthode des 5 sens...........................................................................................................6
4) La méthode des aspects.........................................................................................................7
II.2. La validation du sujet...................................................................................................................7
III. La recherche documentaire........................................................................................................8
1. Les documents « papiers ».........................................................................................................9
2) Internet........................................................................................................................................10
3) Les personnes ressources.............................................................................................................10
IV. Le plan......................................................................................................................................11
IV.I. L’introduction............................................................................................................................11
IV.II. La partie principale...................................................................................................................11
Remarque importante : le plagiat.....................................................................................................12
IV.III. La conclusion...........................................................................................................................14
V. La bibliographie............................................................................................................................15
a) Pour La référence bibliographique d’un ouvrage :...................................................................15
b. Pour la référence bibliographique d’un article de journal ou de revue........................................18
c. Pour la référence bibliographique d’un site internet....................................................................18
Remarque : la note de bas de page..................................................................................................19
VI. Dernières recommandations....................................................................................................19
1
Introduction
Le mémoire, dernière étape avant la fin des études. Le moment souvent bien redouté par
l’étudiant, car celui-ci se retrouve « seul » face à une tâche qui peut lui sembler immense,
voire insurmontable.
Quel sujet vais-je choisir ? Où vais-je trouver de la documentation ? Par quoi vais-je
commencer ? Qu’est-ce- que les professeurs attendent de mon travail ? Autant de questions
qui peuvent paralyser le mémorant débutant.
Première chose, l’étudiant n’est pas seul. D’une part, il est chapeauté par le promoteur. Un
professeur qui aura accepté de suivre l’étudiant dans cette épopée, car il est concerné par le
sujet traité. Il pourra l’aider à cerner le thème de son mémoire de manière pertinente et
l’accompagner tout au long de l’élaboration du mémoire. D’autre part, les professeurs de
l’Institut, de manière générale, peuvent également apporter une aide précieuse à l’étudiant
en prodiguant des conseils de démarche ou de recherche.
Le but de ce mode d’emploi est de répondre aux questions principales qui se présentent au
mémorant. De plus, il va lui permettre d’esquisser la structure de son futur travail et
l’aiguiller dans sa méthode de recherche.
Le mémoire est un travail de longue haleine, qui se construit, qui mûrit sur plusieurs mois.
C’est pourquoi, mon premier conseil sera : « commencez sans attendre ! »
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I. Le mémoire : késako ?
I.1. Objectif
L’objectif du mémoire est d’apporter une valeur ajoutée sur un sujet. C’est-à-dire, par
exemple, de montrer un sujet connu sous un angle inédit et intéressant, ou d’explorer
un sujet peu traité en y amenant une réflexion pertinente. Il ne s’agit donc pas de
reprendre un sujet exposé de nombreuses fois, en compilant toute la documentation
que vous pourrez trouver dessus.
Quand on parle de valeur ajoutée, on pense également à votre valeur. Le mémoire,
c’est votre bébé, votre travail de recherche, avec vos idées et votre réflexion ! Grâce
aux cours et au stage, vous avez développé des compétences et une expérience
dans votre future branche professionnelle. Le mémoire va être l’endroit où vous allez
pouvoir synthétiser ces acquis en développant un sujet de votre choix.
Un excellent mémoire ne sert pas uniquement à vous aider à obtenir la mention
« distinction » sur votre diplôme, il permet aussi de vous faire remarquer par des
professionnels et vous assure une carte de visite de qualité.
I.2. Quantité vs qualité
« Combien de pages ? » Cette question revient souvent. L’Institut recommande la
production d’une centaine de pages. Cependant, n’oubliez pas que le jury ne
souhaite pas lire 100 pages « vides » de contenu, de sens ou de pertinence.
Dites-vous bien que vos professeurs ne seront pas dupes, si vous leur soumettez un
texte inutile ou redondant. De plus, vous vous en rendrez vite compte lorsque vous
préparerez votre défense orale. Un travail qui contient peu de réflexion ou d’éléments
pertinents est très difficile à défendre, puisqu’il sera quasiment impossible de
construire un argumentaire valable.
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I.3. Le rôle du promoteur
Littéralement, « promoteur » signifie « personne qui donne la première impulsion à
quelque chose »1. Vous devrez trouver le promoteur qui convient au thème que vous
souhaitez développer. Il sera là pour vous « pousser » dans la bonne direction.
Cependant, le promoteur n’est pas là pour vous mâcher le travail. À vous d’utiliser
ses conseils à bon escient !
Le promoteur n’est pas là non plus pour vous materner. Si, bien entendu, il pourra
vous rassurer en cas de doute ou vous recadrer si vous vous égarez dans votre
réflexion ; ce n’est pas à lui de courir après vous, pour vérifier si votre travail avance.
Vous pouvez lui proposer un échéancier, en tenant compte de ses disponibilités et
de la date de remise de votre mémoire. Il est important de l’informer régulièrement
de l’avancée de votre travail, car votre promoteur ne pourra pas vous aider
efficacement si vous lui remettez 70 ou 80 pages, deux semaines avant la date du
dépôt !
Si votre point de vue sur la manière de traiter votre sujet diverge avec celui de votre
promoteur, n’hésitez pas à en parler avec lui. De même, si vous ne comprenez pas
sur quelle voie il veut vous emmener, demandez des éclaircissements. Sinon, dans
un cas comme dans l’autre, vous risquez de perdre un temps précieux à ruminer au
lieu de travailler.
II. Le choix du sujet
II.1. Le choix d’un thème
L’idéal est de choisir un thème qui vous « parle ». Soit en rapport avec votre stage ou avec une passion, une idée, un intérêt, etc. Une fois que vous avez une idée
de thème, vous devez tester l’exploitation de ce sujet, par exemple en procédant à
un brainstorming ou à ce qu’on appelle la technique des 3 QOCP.
1 Définition issue du dictionnaire Le Robert 2011
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Questionner votre sujet potentiel vous permettra de voir s’il y a différents sous-thèmes ou questions intéressantes à développer. Vous pourrez montrer ces
premières réflexions à votre promoteur.
La recherche des idées peut se révéler fastidieuse, surtout si le sujet que l’on aborde
nous est peu familier. Plusieurs techniques sont à votre disposition pour vous aider à
cerner toutes les facettes du sujet à traiter :
1) Le brainstorming
Le brainstorming, littéralement la « tempête de cerveau », consiste à énumérer
toutes les idées et les mots qui viennent spontanément à l’esprit lorsque l’on
évoque le sujet à traiter. On dessine une sorte de soleil/cercle, avec plusieurs
rayons/branches au bout desquels on écrit les mots ou les idées trouvés.
idée
mot
idée
mot idée idée
mot
idée idée
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sujet
Cette méthode présente l’avantage de laisser l’esprit aborder librement le concept
que l’on doit analyser. Après le brainstorming, les idées devront être triées et
certaines, abandonnées, si trop éloignées du travail demandé.
2) La méthode des questions ou des QQCCOQP
Cette méthode permet d’analyser un sujet en répondant à différentes questions.
Pour se souvenir de la liste de questions, il faut mémoriser la suite de lettres
suivante : QQCCOQP
Q Question P pour analyser :
Q Quoi? D de quoi parle le sujet ? Quel message essentiel dois-je
faire passer ?
Q Qui? Q qui est concerné?
C Comment? D dans quelles circonstances?
C Combien? explications chiffrées et quantité, toutes les données
quantifiables ?
O Où? D dans quel(s) lieu(x) ?
Quand? D délais, date, heure, période concernée ?
P Pourquoi? O objectifs du message?
3) La méthode des 5 sens
De manière spontanée, relevez les informations qui vous viennent à l’esprit
quand vous pensez à votre sujet, en vous servant de vos 5 sens.
À A quelles images?
À quelles odeurs?
quels gouts?
À quels sons?
À quelles expériences sensitives?
mon sujet me fait-il P penser ?
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4) La méthode des aspects
Vous analysez votre sujet sous différents aspects. Vous devez établir la liste des
aspects en fonction de votre sujet, car tous les aspects ne sont pas pertinents :
- économique - scientifique
- technique - écologique
- culturel - esthétique
- politique - juridique
- sociologique - social
- commercial - organisationnel
- institutionnel - etc.
- psychologique
- historique
II.2. La validation du sujet
Une fois que vous aurez questionné suffisamment votre sujet et que vous aurez reçu
l’approbation de votre promoteur, vous tiendrez enfin le sujet de votre mémoire.
Plusieurs possibilités s’offrent à vous : soit vous traitez d’un thème particulier que
vous allez analyser en profondeur, soit d’une hypothèse de travail ou une question originale, à laquelle vous allez répondre.
De manière générale, lorsqu’on travaille sur un sujet, on commence toujours par une
définition des concepts importants liés au sujet. Une vision synchronique (un état
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des lieux actuel) et diachronique des choses (historique du sujet traité). Cela
permet de replacer le sujet dans un contexte précis et de s’assurer que le lecteur
dispose des outils nécessaires pour vous accompagner dans la suite de votre
raisonnement.
III. La recherche documentaire
Je commencerai ce point par deux remarques importantes. Vous devez :
- Veiller à varier les sources documentaires livres, revues, presse,
internet, interview.
- Garder trace de ces sources prenez l’habitude de noter les références des
sources consultées.
Dès le début de votre recherche, prenez des feuilles ou un cahier de brouillon, où
vous pourrez centraliser vos notes. Par exemple, vous lisez un article, notez quelques phrases clés pour vous rappeler ce qui était pertinent, les idées ou la
réflexion qui en ont découlé. Dressez une sorte de fiche documentaire.
Pourquoi est-ce important ? La rédaction du mémoire s’étale sur plusieurs mois,
vous ne pouvez donc pas vous souvenir de tout. De plus, vous ne trouverez pas
forcément des idées et des éléments intéressants que vous utiliserez
immédiatement dans le mémoire. Lorsque vous aborderez le chapitre concerné, il
vous suffira de consulter vos fiches documentaires.
En collectant et en « archivant » ce que vous découvrirez, vous vous construisez une
base de données sur votre sujet. Vous pourrez l’étoffer, la recadrer au fil de vos
recherches.
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Pour disposer de sources variées, il est conseillé de rechercher la documentation
dans différents types de documents :
1. Les documents « papiers »
Ce type de source documentaire concerne :
Types de documents Exemples
Les ouvrages de collection Collection sur un thème précis
Les ouvrages généraux Thème présenté par un auteur
Les ouvrages spécialisés Dictionnaires, encyclopédies
Les journaux Journaux généraux ou spécialisés
Les revues Revues générales ou spécialisées
Les supports illustratifs Photographies, graphiques
Remarque :
- Vous ne pouvez pas accorder le même crédit à un ouvrage ou à un journal
général, qu’à un ouvrage ou à un journal spécialisé. En effet, le sujet ne sera
pas analysé de manière aussi approfondie ou les informations ne seront pas
aussi pertinentes.
- Pour trouver plus de titres concernant un thème, observez la bibliographie
d’un ouvrage, vous pourrez relever les sources utilisées par l’auteur.
- Pour chaque document dans lequel vous aurez retenu des informations que
vous comptez intégrer à votre travail, notez immédiatement la référence
bibliographique, afin de ne pas oublier de l’ajouter à la bibliographie de votre
travail.
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2) Internet
Plusieurs critères définissent si un site internet est valable ou non :
- Un auteur est clairement établi.
- La date de mise à jour est récente.
- Les sources sont citées.
Attention : Vous devez rester très critique par rapport à tout ce que vous trouverez sur Internet !
3) Les personnes ressources
Ne négligez pas l’aide que peuvent vous apporter certaines personnes. Une
personne ressource est un professionnel ou une personne possédant suffisamment de compétences dans un domaine pour être capable de vous
transmettre des informations intéressantes et fiables sur votre sujet.
Vous pouvez dès lors prévoir l’interview d’un expert dont vous pourrez reproduire
des extraits dans votre mémoire.
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IV. Le plan
Le plan consiste à classer les idées, les informations que vous allez développer
dans le mémoire. Vous pouvez le construire grâce aux notes prises lors de vos
recherches et à la manière dont vous envisagez de présenter le sujet étudié.
Montrez-le rapidement à votre promoteur, car le plan va lui permettre de comprendre
la manière dont vous allez développer votre réflexion.
Le plan représente le squelette de votre travail. Il vous donne une vue d’ensemble
et vous aide à structurer votre réflexion. Vous pourrez élaborer votre table des
matières à partir de votre plan. Le plan se construit généralement sur le schéma
« introduction – partie principale – conclusion. »
IV.I. L’introduction
L’introduction est l’endroit où vous parlerez de votre objectif. Vous expliquez de
manière brève ce que vous allez proposer au lecteur. Vous essayez de l’accrocher et de susciter son intérêt.
Vous cernez votre sujet, vous expliquez votre choix. Vous posez les grandes questions, les hypothèses de travail abordées dans le mémoire. Vous pouvez
également expliquer votre démarche, votre manière d’approcher le sujet.
L’introduction, c’est l’endroit où vous donnez la main à votre lecteur pour lui donner
l’envie de poursuivre un bout de chemin avec vous.
IV.II. La partie principale
Il est important de développer le sujet de manière cohérente et logique. Le lecteur
doit pouvoir suivre votre raisonnement sans difficulté.
Pour structurer votre contenu, servez-vous du pan que vous aurez établi grâce à
vos lectures, aux conseils de votre promoteur et éventuellement d’autres
enseignants.
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Bien entendu, vous n’êtes pas obligés de rédiger dans l’ordre de votre plan. Vous
pouvez choisir de traiter d’abord certaines parties pour lesquelles vous avez déjà
réuni plus de documentation ou pour lesquelles vous vous sentez plus « inspiré ».
De toute façon, toutes vos parties viendront s’imbriquer dans le « squelette », la
structure, de votre mémoire.
Remarque importante : le plagiat
Il est strictement interdit de reproduire le texte de quelqu’un d’autre sans mentionner l’origine du texte, sinon cela s’appelle du plagiat ! Aujourd’hui, il est
très facile de faire un petit (ou un grand !) copier-coller sur internet.
La tentation est grande mais sachez c’est illégal et que les lecteurs du mémoire seront très attentifs à vérifier toute partie de votre texte qui paraîtrait suspecte .
Il est très facile pour un enseignant de retrouver du copier-coller, alors ne prenez pas
le risque.
Quand on demande à un étudiant pourquoi il a inséré du texte copié dans son travail,
la réponse est souvent la même : « je ne voyais pas comment dire mieux avec mes
mots ». Ce sera pourtant là toute la qualité de votre mémoire : avoir réussi à vous
approprier des concepts et les avoir mis « à votre sauce » !
Voici un extrait du site de l’UCL à propos du plagiat 2 :
« Qu'est-ce que le plagiat ?
C’est le fait de s’approprier un travail (texte ou partie de texte, image, photo,
données…) réalisé par quelqu’un d’autre. Autrement dit, d’utiliser ce travail sans
préciser qu’il provient de quelqu’un d’autre. Très concrètement : on plagie quand on
ne cite pas l’auteur des sources que l’on utilise. Le plagiat, c’est du vol intellectuel!
Le service des bibliothèques de l’UQAM en donne les exemples suivants :
2 http://www.uclouvain.be/99514.html, consulté le 03/01/2013
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« Copier textuellement un passage d’un livre, d’une revue ou d’une page Web
sans le mettre entre guillemets et/ou sans en mentionner la source
Insérer dans un travail des images, des graphiques, des données, etc.
provenant de sources externes sans indiquer la provenance
Résumer l’idée originale d’un auteur en l’exprimant dans ses propres mots,
mais en omettant d’en indiquer la source
Traduire partiellement ou totalement un texte sans en mentionner la
provenance
Réutiliser un travail produit dans un autre cours sans avoir obtenu au
préalable l’accord du professeur
Utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme le sien (et ce,
même si cette personne a donné son accord)
Acheter un travail sur le Web »
Source : https://www.uclouvain.be/99514.html
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Testez vos connaissances sur le plagiat :
http://icampus.uclouvain.be/courses/PLA/document/QuizPlagiatAout2012-Web/index.html
Si vous tenez vraiment à reprendre les propos de quelqu’un, il existe cependant un moyen légal : la citation.
- N’incorporez pas d’extraits trop longs ou trop nombreux dans votre texte
et surtout, n’oubliez pas de les mentionner en bas de page ET dans la
bibliographie.
- Les citations se placent entre guillemets « » ou en italique et reprennent les termes EXACTS de la citation.
- Si la citation est longue et que seulement quelques phrases vous intéressent,
vous pouvez toujours éluder une partie en insérant (…) pour remplacer la
partie de citation que vous avez supprimée.
- Pour varier, vous pouvez également reprendre ce que l’auteur a dit en
paraphrasant avec vos propres mots. Ceci ne vous dispense bien sûr pas
de citer le nom de l’auteur et de reprendre la référence du texte que vous avez
lu dans la bibliographie.
IV.III. La conclusion
La réponse à la question posée dans le sujet se trouvera ici. De même, la ou les
hypothèse(s) y seront confirmées ou non, de manière résumée bien entendu. En
effet, la conclusion est l’étape ou vous exposez le résultat de vos recherches mais vous ne présentez plus de nouveaux éléments.
Vous pouvez donner votre opinion, émettre d’autres questions qu’il serait intéressant
de creuser et laisser ainsi une fin « ouverte ».
Vous pouvez aussi faire le point sur la construction du mémoire, vos difficultés, ce
qui vous a passionné, etc. C’est le dernier endroit où vous avez l’occasion de vous « défendre » avant la présentation orale. Si vous pressentez quelques
faiblesses dans votre travail, expliquez ce qui vous a manqué pour parfaire votre
recherche.
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La conclusion est la dernière partie que vos lecteurs liront, essayez de leur laisser
une bonne impression qui pourra se prolonger lors de la défense orale.
V. La bibliographie
La bibliographie acte l’inventaire complet et précis de toutes les sources que
vous avez consultées pour élaborer votre travail.
- Elle est généralement située en fin de travail.
- Elle peut regrouper les sources par catégories de
documents (ex. : ouvrages, articles de presse, sites Internet, documentaires, …..)
ou par thèmes (ex. : ouvrages généraux, puis ouvrages spécialisés dans
différentes matières).
- À l’intérieur de chaque catégorie, elle doit présenter un
classement. Le cas le plus fréquent est le classement alphabétique par noms
d’auteurs.
- Contrairement aux notes de bas de page, les références des
sources utilisées ne peuvent être abrégées. De même, le prénom de l’auteur se
place toujours derrière le nom pour faciliter le classement alphabétique
a. Pour La référence bibliographique d’un ouvrage :
Certaines informations sont obligatoires :
- Nom de l’auteur
- Prénom de l’auteur
- Titre et sous-titre éventuel
- l’édition : 2e éd., 3e éd., etc. (si l’ouvrage le précise)
- Adresse bibliographique = lieu d’édition, éditeur commercial / institution, date
d’édition
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- Nombre de volumes
- Le titre de la collection et le numéro de l’ouvrage dans la collection (si l’ouvrage
fait partie d’une collection)
- Nom du traducteur éventuel
Ex. : DUPONT Jean, Les lieux touristiques d’Egypte, Paris, Les Belles Lettres,
1995, coll. "Classiques de Voyages", n°45.
Dans le cas de plusieurs auteurs :
- L’ordre des noms suit celui présenté en page de titre.
- Les noms sont séparés par une virgule et le dernier nom est joint aux autres par
“et” (ou son équivalent dans une autre langue).
Ex. : PONTI Angela et ROUVE Agnès
POUCET Jacques et HAN Jean-Marie
SOLI Bernard, MORON Christiane et BROCKAT Jean-Paul
- Au-delà de trois auteurs, on n’écrit plus que le nom du premier auteur, suivi de
la mention “e.a.”.
Ex. : COSTAN Michel e.a.
Cas particuliers :
- Nom avec particule : si la particule commence par une minuscule, on place
celle-ci après le prénom.
Ex. : BALZAC Honoré de.
La particule est par contre placée devant le nom si elle commence par une
majuscule.
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- En l’absence de nom d’auteur, on commence la référence bibliographique par le
titre de l’ouvrage.
- Variations dans le nom d’un même auteur : quand le nom d’un auteur varie d’un
ouvrage à l’autre, on propose de toujours respecter le nom tel qu’il apparaît sur la
page de titre.
Lieu d’édition
- On n’utilisera aucune abréviation.
- Si deux lieux d’édition sont mentionnés, on indique les deux villes séparées par
une barre oblique ; on veillera à introduire des espaces avant et après la barre
oblique.
Ex. : Paris / Louvain-la-Neuve
Remarques :
1) Certains mots ont des significations différentes selon qu’ils portent ou non la
majuscule : renaissance/Renaissance, révolution/Révolution, etc.
2) Si plus de deux lieux d’édition sont mentionnés, on se limite à la mention du
premier, suivie de l’abréviation “e.a”.
3) Lorsque le lieu n’est pas mentionné et qu’une recherche n’a pas permis de
l’identifier, on utilisera la mention “s.l.” (abréviation de sine loco).
Date
- On mentionne la date de l’édition utilisée; celle-ci figure, ordinairement, sur la
page de titre, au verso de celle-ci ou à côté du copyright.
- On ne mentionne pas la date de l’édition originale de l’ouvrage quand il s’agit
d’une édition ultérieure.
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- Si la date n’est pas mentionnée sur la page de titre, au verso de celle-ci ou à
côté du copyright, on se réfère à la date de dépôt légal.
- Si la date d’édition et la date de dépôt légal ne sont pas mentionnées, ni
retrouvées grâce à des recherches complémentaires, on utilise l’abréviation
“s.d.”.
b. Pour la référence bibliographique d’un article de journal ou de revue
Informations obligatoires:
- Nom de l’auteur
- Prénom de l’auteur
- Titre et sous-titre de l’article
- Titre de la revue / du périodique / du collectif / du journal (quotidien,
hebdomadaire, etc.)
- Mention du tome et/ou du volume
- Mention du numéro
- Mention de la date
- Mention des pages
Ex. : DUPONT Jean., Une croisière sur le Delta du Nil, in La Revue du Voyageur,
n° 373, du 13 mai 1996.
c. Pour la référence bibliographique d’un site internet
Il convient de respecter les règles de base décrites dans ce syllabus et d’ajouter
l’adresse précise du site internet et la date de consultation :
18
Ex. : CARON Rosaire, « Comment citer un document électronique? »,
http://www.bibl.ulaval.ca/doelec/citedoce.html (Page consultée le 20 mai 2008)
Remarque : la note de bas de page
Lorsque vous citez un auteur dans votre texte, vous devez faire une note de bas de page afin de référencer votre source. Pour ce faire, cliquez sur l’onglet
« Références » dans Word. Cela ne vous dispense pas de reprendre la référence
dans votre bibliographie.
Vous pouvez également utiliser la note de bas de page pour ajouter un
commentaire sur lequel vous voulez attirez l’attention par exemple, ou renvoyer
vers une autre partie du mémoire ou vers un autre ouvrage, etc.
VI. Dernières recommandations
1) Soignez la forme de votre mémoire, c’est-à-dire tout ce qui concerne la mise
en page, le choix de la police, les interlignes, etc.
2) Attention à la qualité des images que vous insérez dans votre travail. Des
images pixélisées ou floues n’apporteront rien à votre texte et mettront vos
lecteurs de mauvaise humeur !
3) N’oubliez pas de légender vos illustrations (photos, graphiques, ….)
4) Si vous utilisez des images, des cartes ou des graphiques réalisés par
d’autres, vous devez aussi mentionner vos sources.
19
Attention certaines illustrations sont protégées par un copyright ! Cela signifie qu’elles ne sont pas libres de droit et que vous ne pouvez pas les utiliser sans autorisation.
5) Veillez à numéroter les pages de votre mémoire correctement. La
pagination doit correspondre aux titres donnés dans la table des matières.
6) Vérifier l’orthographe ! (un conseil : faites relire votre texte par une personne
de confiance, car à force de relire vos phrases, vous ne verrez plus les fautes
ou les problèmes de construction). Attention : l’Institut se réserve le droit de refuser un mémoire qui présenterait un nombre de fautes d’orthographe trop important ! Pour rappel, votre promoteur n’est pas un correcteur orthographique ! N’hésitez pas à faire appel à une personne
extérieure pour corriger votre mémoire.
Bon travail !
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