MICRO CREDITWadnerson BOILEAU
L'activité de microcrédit
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Une finalité orientée vers le développement local
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Des bénéficiaires souvent féminins
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ts Des taux
d'intérêts plus élevés que le secteur bancaire traditionnel
Coming together is a beginning Keeping together is progress Working together is success
Henry Ford
L'activité de microcrédit ?
L'activité de microcrédit consiste généralement en l'attribution de prêts de faible montant à des entrepreneurs ou des artisans qui ne peuvent accéder aux prêts bancaires classiques.
Le microcrédit se développe surtout dans les pays en développement, où il permet de concrétiser des microprojets favorisant ainsi l'activité et la création de richesse mais se pratique aussi bien dans les pays développés.
Le principe du microcrédit
L’idée est simple : elle consiste à proposer à quelqu’un n’ayant pas accès au système bancaire et financier traditionnel une somme modeste, en rapport avec ses besoins pour son activité et remboursable par petites traites sur une période relativement courte.
Formes de microcrédit
On distingue deux formes de microcrédit : Le microcrédit professionnel destiné
à la création d’entreprise ou d’activités par des personnes en difficulté.
Le microcrédit social ou personnel, qui aide les ménages en difficulté à faire face à leurs besoins de consommation dans une optique d’accès à l’emploi (exemple : achat d’une voiture pour se rendre à son travail…) et au logement, et d’insertion sociale.
Le micro crédit personnel, comment ça marche ?A qui s’adresse-t-il ?
À des personnes à faibles revenus, chômeurs, allocataires de minima sociaux, ou plus largement,
À des personnes en difficulté d’accès au crédit pour des projets permettant l’accès à l’éducation, la mobilité, la formation, l’équipement ménager,
l’installation des jeunes, la cohésion sociale, le déménagement, des petits travaux, la santé…
Les acteurs
Bénéficiaires
Les plus pauvresLes femmesL’esprit entreprenariat
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Les Acteurs
Bénéficiaires• Les plus pauvres• Les femmes• L ‘ésprit
entreprenariat
Les organismes de financement• Banques privées,• institutions
publiques,• Caisse d’épargne
et de crédit
Les organismes d’appui• fournissent
formation• conseils &
suivi du crédit
Quels sont les acteurs ?
Des acteurs associatifs ou sociaux (associations, CCAS, Maisons de l’emploi…) qui identifient les bénéficiaires et les accompagnent pendant toute la durée du prêt, une charte d’accompagnement précisant les règles de collaboration entre l’établissement de crédit et le réseau accompagnant pour chaque expérience.
Quels sont les acteurs ?
Les banques SOGEBANK->SOGESOL, BUH->KREDI POPILÈ, UNIBANK-> Micro Crédit National et établissements financiers agréés qui
octroient les prêts après étude personnalisée(
ACME, La « Fondation Kole Zepòl » FONKOZE).
Quels sont les acteurs ?
Les caisses populaires(Caisse Populaire St Anne,KOTELAM), des institutions religieuses comme:
. Coordination de l'Eglise catholique d'Haïti (COD-EMH)
Catholic Relief Services(CRS) de l'église catholique
MICROCREDIT EN HAITI
En Haïti, le microcrédit est un secteur dynamique qui s’est grandement développé au regard de l’importance du secteur informel qu’elle dessert en grande majorité.
Il permet ainsi à des dizaines de milliers de personnes d’avoir accès au crédit que les institutions financières traditionnelles leur refusent. Mal nécessaire pour certains, manne pour d’autres
Histoire de la MICRO CREDIT en HAITI
Etroitement liée au mouvement coopératif, la microfinance existe en Haïti depuis la fin des années 40 avec l’établissement de la première coopérative d’épargne et de crédit en Haïti*. Mais, c’est au début des années 80 que les premières institutions de microfinance non-coopératives font leur apparition dans le pays.
Objectif de notre démarche
Renforcer le système de crédit et mettre en place un système d’épargne
Diversifier les activités économiques
Reconnaître les responsabilités accrues des femmes
Promouvoir l’entente inter-zone
Déroulement-Les cycles
Deux cycles: Cycle I:4 phases
1ère phase : observation 2e phase : formation 3e phase: Remise de l’argent et du carnet 5e phase : remboursements
Cycle II: Renouvellement-Augmentation-Annulation · Les bénéficiaires de la 1ère vague viennent témoigner devant toutes
les autres pour les inciter à participer. · Les volontaires auront eu du temps pour scruter de nouvelles femmes
à aider et recommencer la formation etc…
Evaluation
Taux de remboursement Montant de l’épargne Visites à domicile pour constater
l’amélioration ou non du niveau de vie. Variété et quantité des produits vendus
Matériel
1 carnet pour chaque personne 1 fiche individuelle pour l’association 1 contrat, simple, de prêt
QUELQUES QUESTIONS CONCERNANT LE MICROCREDIT
a. Le micro-crédit est-il un outil de développement économique ?
Est-il possible de créer des entreprises et donc de résoudre en partie les problèmes de l'emploi et de développer la croissance économique par le micro-crédit ?
Réponse :CONCERNANT LE MICROCREDIT
La réponse n'est pas simple. Deux études, réalisées en Asie nous donnent une première réponse intéressante :
- Les crédits inférieurs à 100 $US, accordés principalement aux femmes, ne créent que très rarement (moins de 3%) de petites entreprises ou des emplois nouveaux.
Ces crédits améliorent la situation sociale des bénéficiaires qui peuvent ainsi trouver
les fonds nécessaires pour satisfaire des besoins de première nécessité (santé,
nourriture, logement, écolage, etc.). Il y a donc amélioration, mais rares sont les
bénéficiaires qui dépassent le seuil de pauvreté.
- Ces micro-crédits ont toutefois un rôle essentiel qui est avant tout un "plus social" et en cela, il doit être développé.
- Les crédits entre 100 et 1.000 $US sont du même ordre. Ils améliorent cependant nettement le pourcentage (7 à 12 % selon les pays et les cas) de création d'emplois et de petites entreprises nouvelles.
- Ce sont des crédits de 5.000 $US et plus qui déclenchent un processus de croissance par l'investissement dans de nouvelles unités de production, l'amélioration de la productivité et l'ouverture sur de nouveaux marchés.
Synthèse
Ainsi, il apparaît nécessaire de bien choisir les bénéficiaires-cibles du crédit quand on lance un programme. Si on désire atteindre les plus pauvres, on le fera avec des crédits de 20 à 300 $US et un objectif social pas forcément rentable financièrement.
Si on veut créer des emplois et augmenter de façon significative les revenus, il faut alors avoir recours à des clients différents et des crédits d'un montant plus important.
A quel taux d'intérêt faut-il prêter ?
a. Les uns, en particulier les donateurs ONG chrétiennes et leurs partenaires, défendent le principe que les pauvres ne peuvent payer des intérêts au prix du marché et qu'en conséquence, il faut prêter sans intérêt ou à des taux d'intérêt très bas (1 à 3% quelle que soit l'inflation. Ce modèle a donc de grandes limites et peu d'avenir.
b. Les caisses d'épargne et de crédit, adoptent des taux d'intérêt en dessous de ceux du marché. Ils le peuvent, car ils ne rétribuent pas ou peu l'épargne récoltée.
c. De plus en plus nombreuses sont les organisations qui gèrent autrement le micro-crédit. Les taux de prêts du crédit incluent non seulement le coût de l'intérêt bancaire (y compris l'inflation), mais aussi une participation à un fonds de couverture de risque, le paiement proportionnel des appuis reçus en formation et conseils et même des contributions à des caisses de solidarité qui interviennent en cas de décès ou d'événements spéciaux.
d. Ainsi, à l'exemple de nombreuses fondations et ONG du Sud, citées ci-avant, les taux d'intérêt des prêts varient de 2 à 5% par mois pour de petits crédits à court terme. Nombreuses sont les organisations qui prêtent donc entre 30 et 60%, voir plus.