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jeudi 11 juin 2015 3SUISSE PAGE

SUISSE

IAM IMMO SECURITIES FUNDDans la course avec des valeurs réelles.

IAMFUNDS.CH

FONDS DE PLACEMENT POUR CLIENTS PRIVÉS

MARJORIE THÉRY

Stylo Caran d’Ache aux couleursde la banque, partenariats avec leThéâtre du Léman, la Vaudoiseassurance et des fournisseurs duValais jusqu’en Suisse Aléma-nique... La stratégie et l’image dela jeune Banque du Léman tran-chent décidément avec ses pré-décesseurs. Ses dirigeants citentd’ailleurs souvent le fait d’arriver«après les autres» comme unavantage, permettant peut êtred’éviter certaines erreurs dupassé.Lancée il y a tout juste un an, laBanque du Léman fait partie destrès rares nouvelles banques dedétail lancées en Suisse. Et mêmeplus largement des banquesétrangères établies en Suisse, quiauraient plutôt tendance à quitterle territoire, depuis 2008 aumoins. Malgré son nom et sonvernis très suisses, la banque estune filiale à 100% de la Caissed’Epargne Rhône Alpes (groupeBPCE), dont le centre de décisionest à Lyon et non à Paris, à l’in-verse de la plupart des banquesfrançaises présentes en Suisse. La banque du Léman se livraithier à l’exercice d’un premier bi-lan après un an de présence à Ge-nève. Le développement est glo-balement en ligne avec lesobjectifs annoncés l’an dernier(L’Agefi du 13 mai 2014). Entermes d’acquisition de clientèle

par exemple, 600 clients ont re-joint la banque au second semes-tre 2014 et 500 sur le premier tri-mestre 2015. Au total la banquecompte aujourd’hui 1300 clientset vise un objectif de 2000 à la finde l’année. Le seuil annoncé de10.000 clients en 2018 estconfirmé. En tant que banque dedétail, Chistian Lefaix et Stepha-nie Paix, respectivement direc-teur général et président duconseil d’administration, disentbénéficier d’un emplacementidéal à Genève. Situé à l’angle dela rue des Alpes et de la place Dor-cière, soit à proximité immédiatede la gare routière et de la gareferroviaire, la banque profite d’unpassage moyen de 100.000 per-sonnes par jour. Revendiquant son côté « banquede proximité », la Banque du Lé-man n’entend toutefois pas ou-vrir de très nombreuses agences.Ce qui ne serait d’ailleurs pas trèspertinent vu les nombreuses

études qui relève la fréquentationen forte baisse des agences. La re-lation « de proximité » sera donc,comme annoncée, plutôt multi-canal, tout en gardant unconseillé dédié. Pour cela labanque lancera fin juin son ap-plication mobile qui a été déve-loppée avec une entreprise suisselà encore. Cette stratégie permetaussi de s’adapter au mode de vietrès mobile des clients, en parti-culier s’agissant de leur clientèle,qui est frontalière pour les troisquart. Il a d’ailleurs été rappeléque le nombre de frontaliers àGenève a été multiplié par 3 enune quinzaine d’années, une ten-dance boostée par la croissancedes emplois à Genève, mais pasdu logement. Sur le volet financier, le total desactifs s’établit à 32 millions fin2014. Les prêts immobilier, lancérécemment, ont permis de consti-tuer un portefeuille de crédit de13 millions à ce jour et la collected’épargne s’établi à 6 millions.L’ouverture d’une agence à Lau-sanne et le développement d’uneoffre destinée aux entreprises se-ront étudiés dans les prochainsmois, pour un lancement éven-tuel en 2017/2018. Du côté deseffectifs, banque a ouvert avec dixemployés, ils seront 15 à fin d’an-née. Une quarantaine d’employéspourrait être atteint à terme avecles développement sur Lausanneet la clientèle entreprise.n

Premier bilan positifaprès une annéeBANQUE DU LÉMAN. L’acquisition de clientèle et les indicateurs financiers sont en ligne.

CHRISTIAN LEFAIX. Les services

aux entreprises sont en réflexion.

LEVI-SERGIO MUTEMBA

Une étude de Bank of AmericaMerill Lynch sur les habitudes de«consommation bancaire» de lagénération comprise entre 18 et34 ans a récemment fait parlerd’elle. L’étude, parue le premierjuin, montre en effet que cettedernière fait de moins en moinsconfiance aux institutions finan-cières et bancaires. Et qu’un tiersde ces jeunes personnes considè-rent ne pas avoir besoin de ser-vices bancaires traditionnels.L’intérêt de l’étude est qu’elle ren-voie indirectement à ce qui a faitle succès des banques de négoceen ligne, qui ont attiré une clien-tèle en quête d’indépendance vis-à-vis de leurs anciens prestatairesde services bancaires. Un succèsqui a été particulièrement média-tisé au lendemain de la crise fi-nancière de 2008, celle-ci ayantmis les établissements systé-miques en première ligne. Le fac-teur résidant dans la perte deconfiance des investisseurs vis-à-vis des établissements systé-miques est du reste souvent in-voqué par les banques en lignes.Toutefois, il est intéressant d’en-tendre Fouad Bajjali, CEO d’IGBank, à l’occasion d’une rencontredans ses bureaux à Genève il y aplusieurs jours, minimiser cet im-pact. Selon lui, les clients se tour-nent vers les services de ce typed’institutions avant tout parce cesont des spécialistes. «La perfor-mance est l’actif central de toutebanque en ligne», insiste le CEOde la filiale suisse d’IG Group,connu pour son offre de produitsà levier «Contracts For Diffe-rence» ou CFD, qui précise que sides clients se désistent des servicesde trading des banques tradition-nelles, généralement offerts viades filiales de grandes institutionsbancaires, c’est avant surtout parceque ce ne sont pas des spécialistesdes plateformes de négoce.Or la performance se mesure, enl’occurrence, par la vitesse d’exé-cution et l’attractivité des coûts.Deux conditions essentielles quine se remplissent que grâce à unetechnologie de pointe. Environ500 personnes, soit plus d’un tiers

des effectifs totaux d’IG Group,sont employées directement à laR&D en vue de satisfaire cetteexigence. En termes de coûts, lesbanques en ligne développent destechnologies (Price Improve-ment Technology) conçues pourrendre accessible à leurs clientsdes prix que peuvent difficile-ment suivre les services en lignesdes banques traditionnelles.En plus de la fiabilité purementtechnique, il faut en outre per-mettre aux utilisateurs de béné-ficier du meilleur confort, qu’ils’agisse de consulter le porte-feuille, analyser des données oupasser des ordres. Des tâches quis’exécutent de plus en plus à par-tir de terminaux mobiles. «Unphénomène encore impensableil y a encore cinq ans», témoigneFouad Bajjali. Et qui rend parti-culièrement critiques les évolu-tions liées aux applications desterminaux mobiles, telles que leslogiciels iOS et les applicationsAndroïd ainsi que celles-ci deWindows Mobile.Enfin, en Suisse, la banque enligne semble avoir toute sa place.«Dans pratiquement tous les paysoù nous sommes présents, lesmarchés sont caractérisés par desinvestisseurs individuels. EnSuisse, même si ces derniers res-tent notre groupe cible principal,nous avons remarqué qu’il y avaitégalement une demande signifi-cative en matière de services detrading en ligne de la part de laclientèle institutionnelle», com-mente Fouad Bajjali.«En cherchant à offrir les meil-leurs services à leurs propresclients, les investisseurs institu-tionnels tels que les conseillers in-dépendants tendent de plus enplus à intégrer notre plateformedans leur offre», poursuit le CEO.M. Bajjali anticipe que 30% à40% des revenus suisses d’IGBank proviendront de la clientèleinstitutionnelle. Pour mémoire,d’une capitalisation boursière deCHF 3,3 milliards (juillet 2014)avec plus de 126.100 clients (juil-let 2014) à travers le monde, IGGroup a obtenu l’année dernièrela licence bancaire de la Finmapour sa filiale suisse IG Bank.n

Un secteur qui est taillépour les spécialistesNÉGOCE EN LIGNE. IG Bank minimise l’impact de ladésaffection des clients pour leurs banques traditionnelles.

L’arbitrageversion suisseTURQUIE. Aujourd’hui se tient àIstanbul une conférence sur l’ap-proche suisse de l’arbitrage dansles secteurs du négoce des ma-tières premières et du shipping,dans le cadre de l’ACT (Alterna-tive dispute resolution for Com-modity Trading, shipping andtrade finance). Lancé en février2013 (L’Agefi du 28 février 2013),l’ACT est une plateforme d’assis-tance aux membres de ces sec-teurs, en prolongation de la com-pétence de Genève et de la CCIGen matière d’arbitrage et de mé-diation. Elle vise à permettre unerésolution aussi rapide que pos-sible des conflits, à assurer l’exé-cutabilité des sentences tout enréduisant les coûts de procédureet à mettre à disposition une listed’arbitres et de médiateurs spé-cialisés. La délégation genevoisecomprend Stéphane Graber, se-crétaire général du STSA, Vin-cent Subilia, vice-directeur de laChambre de Commerce de Ge-nève, Zafer Ozcan, directeur gé-néral de City Trade & Invest-ment, ainsi que des représentantsde cabinets d’avocats spécialisésde la place qui retrouveront surplace leurs confrères turcs. (NJN)

CS – UBS: S&P relève la perspective des affaires suissesStandard & Poor’s a relevé la perspective pour les notes des affairessuisses des deux banques Credit Suisse et UBS à «stable» de «négative».La protection implicite que la Suisse offre aux deux banques systémiquesperd de son importance avec les dispositions «Too big to fail» et les in-certitudes augmentent, selon l’agence. L’agence relève aussi le fait queles banques ont fondé des sociétés locales pour l’assainissement ou undémantèlement ordonné n’affaiblit pas la crédibilité de crédit des deuxgroupes. Les notes «suisses» des deux banques sont maintenues à «A»pour le long terme et «A-1» pour le court terme.

UBS AG: exemptions de devoirs d’annoncesUBS AG, en qualité de filiale de la nouvelle structure holding UBSGroup, reste exemptée par SIX Swiss Exchange de certaines obligationsd’annonces jusqu’au 30 septembre. La demande de prolongation avaitété déposée dans le cadre de la procédure sous l’article 33 du SwissStock Exchange Act (SESTA), par laquelle UBS Group s’efforce derapatrier l’ensemble des parts d’UBS AG, précise un communiqué.

J.SAFRA SARASIN: accordavec Carsten MaschmeyerLa banque privée bâloise J. SafraSarasin et le financier-entrepre-neur allemand Carsten Mas-chmeyer ont conclu un accordamiable et réglé hors justice uneplainte en dommages-intérêtsque ce dernier avait déposéecontre la banque, rapporte au-jourd’hui le journal Handelszei-tung. L’accord porterait sur10 millions d’euros.

CEMBRA: General Electricse désengage du CACembra Money Bank va enregis-trer au 1er septembre la démissionde Richard Laxer, l’un des repré-sentants de General Electric auconseil d’administration. La dé-mission de cet administrateur in-tervient après la vente de l’entierdes quelque 9,5 millions d’actionsdétenues par General Electricdans la société zurichoise. La ces-sion s’est déroulée lors d’un pro-cessus de «book building» accé-léré, le 7 mai, indique CembraMoney Bank.

PARTNERS GROUP: 700millions pour multi assetsLe gestionnaire de fortune Part-ners Group a pu se procurer 700millions de dollars pour son pro-gramme de crédits «multi assets».Il s’agit du premier programmed’investissements de ce type, a in-diqué mercredi le spécialiste desplacements sur le marché privé.Ce programme offre la possibilitéaux investisseurs de s’exposeraux marchés privés de la dette,composés de crédits immobiliers,d’infrastructure et aux entre-prises. Les clients obtiennent ainsiune combinaison de capitalétranger de premier rang et dedettes chirographaires.

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