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Partie A , Commun SV et SG DΓ©finition :

L’auto induction est l’apparition d’une force Γ©lΓ©ctromotrice 𝑒(𝑣) dans un circuit

parcourue par un courant d’intensitΓ© variable .

Flux magnΓ©tique :

πœ‘ = 𝑁 𝐡 𝑆 π‘π‘œπ‘ πœƒ = 𝑁 𝐡 𝑆 π‘π‘œπ‘ 0 = 𝑁 𝐡 𝑆

Une bobine est constituΓ©e d’un enroulement d’un fil conducteur vernissΓ© autour d’un

cylindre . Le champ magnΓ©tique crΓ©e par une bobine est directement propportionnel

Γ  l’intensitΓ© i du courant qui la parcourt , alors B s’écrit sous forme : 𝐡 = 𝐾 𝑖 , K

Γ©tant le coefficient de propportionnalitΓ© .

πœ‘ = 𝑁 𝐾 𝑖 𝑆 = 𝑁 𝐾 𝑆 𝑖 β‡’ πœ‘ = 𝐿 𝑖

Page 3: Partie A , Commun SV et SG

𝐿 = 𝑁 𝐾 𝑆 est appelΓ©e inductance du bobine , d’unitΓ© Henrys et de symbole (H) .

i variable , 𝐡 = 𝐾 𝑖 , Si 𝑖 ↑ , π‘Žπ‘™π‘œπ‘Ÿπ‘  𝐡 ↑ , 𝑒𝑑 𝑆𝑖 𝑖 ↓ , π‘Žπ‘™π‘œπ‘Ÿπ‘  𝐡 ↓ .

Loi de Faraday : 𝑒 = βˆ’π‘‘πœ‘

𝑑𝑑= βˆ’

𝑑 𝐿 𝑖

𝑑𝑑= βˆ’πΏ

𝑑𝑖

𝑑𝑑

Loi d’Ohm pour un ciruit fermΓ© :

π‘ˆ = π‘–π‘Ÿ βˆ’ 𝑒

Alors : la tension aux bornes du bobine d’inductance L et de rΓ©sistance r est :

π‘ˆ = π‘–π‘Ÿ + 𝐿 𝑑𝑖

𝑑𝑑

CaractΓ©ristiques d’une bobine :

Inductance L en Henrys

RΓ©sistance r en Ohm qui reprΓ©sente la quantitΓ© de perte sous forme d’un

conducteur ohmique montΓ©e en serie avec la bobine .

Nom du phénomène : Auto induction éléctromagnétique .

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Loi de Lenz pour l’auto induction :

L’effet de la force electromotrice ( f . e . m ) d’auto induction est de s’opposer Γ  la

variation de l’intensitΓ© du courant qu’il produit .

𝑒 = βˆ’πΏπ‘‘π‘–

𝑑𝑑 (π‘‘π‘Žπ‘›π‘  π‘™π‘Ž π‘™π‘œπ‘– 𝑑𝑒 πΉπ‘Žπ‘Ÿπ‘Žπ‘‘π‘Žπ‘¦)

L’inductance L d’un circuit est donnΓ©e par la relation πœ‘ = 𝐿 𝑖 , tel que :

i est l’intensitΓ© du courant qui parcourt le circuit , et πœ‘ est le flux propre .

Rπ‘œ le de la bobine :

𝑒 . 𝑖 > 0 β‡’ π‘”Γ©π‘›Γ©π‘Ÿπ‘Žπ‘‘π‘’π‘’π‘Ÿπ‘’ . 𝑖 < 0 β‡’ π‘…Γ©π‘Γ©π‘π‘‘π‘’π‘’π‘Ÿ

𝑒 . 𝑖 = 0 𝑒𝑑 π‘Ÿ β‰  0 β‡’ π‘…Γ©π‘ π‘–π‘ π‘‘π‘Žπ‘›π‘π‘’π‘’ . 𝑖 = 0 𝑒𝑑 π‘Ÿ = 0 β‡’ 𝑓𝑖𝑙 𝑑𝑒 π‘π‘œπ‘›π‘›π‘’π‘₯π‘–π‘œπ‘›

Page 5: Partie A , Commun SV et SG

Remarque : En courant continue , l’auto induction est un phΓ©nomΓ¨ne transitoire

qui apparait uniquement lors de la fermeture et de l’ouverture d’un interrupteur .

Fermeture :

Page 6: Partie A , Commun SV et SG

RΓ©gime transitoire :

𝑖 π‘Žπ‘’π‘”π‘šπ‘’π‘›π‘‘π‘’ ,𝑑𝑖

𝑑𝑑> 0 β‡’ 𝑒 = βˆ’πΏ

𝑑𝑖

𝑑𝑑< 0 𝑒𝑑 𝑖 > 0

π΄π‘™π‘œπ‘Ÿπ‘  ∢ 𝑒 . 𝑖 < 0 β‡’ π΅π‘œπ‘π‘–π‘›π‘’ π‘—π‘œπ‘’π‘’ 𝑙𝑒 π‘Ÿπ‘œ 𝑙𝑒 𝑑′𝑒𝑛 π‘ŸΓ©π‘Γ©π‘π‘‘π‘’π‘’π‘Ÿ

Energie du bobine :

𝐸𝐿 =1

2 𝐿 𝑖2

RΓ©gime permanent :

𝑖 = π‘π‘œπ‘›π‘ π‘‘π‘Žπ‘›π‘‘π‘’ ,𝑑𝑖

𝑑𝑑= 0 β‡’ 𝑒 = βˆ’πΏ

𝑑𝑖

𝑑𝑑= 0 β‡’ 𝑒 . 𝑖 = 0

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Ouverture :

RΓ©gime transitoire :

Page 8: Partie A , Commun SV et SG

Exercice fondamentale :

Entre deux points A et B d’un circuit , on

place une bobine d’inductance L et de

rΓ©sistance interne nΓ©gligeable , en sΓ©rie

avec un conducteur ohmique de

rΓ©sistance R , un courant d’intensitΓ©

variable i dans le sens de A vers B passe

dans le circuit .

On donne : 𝐿 = 0.2 𝐻 𝑒𝑑 𝑅 = 10Ξ©

1. Nommer et justifier l’éxistence d’un phΓ©nomΓ¨ne Γ©lΓ©ctrique .

Sol: 𝑖 π‘£π‘Žπ‘Ÿπ‘–π‘Žπ‘π‘™π‘’ π‘‘π‘Ÿπ‘Žπ‘£π‘’π‘Ÿπ‘ π‘’ 𝑙𝑒 π‘π‘–π‘Ÿπ‘π‘’π‘–π‘‘ β‡’ 𝑒 = βˆ’πΏπ‘‘π‘–

𝑑𝑑≠ 0 β‡’ π΄π‘’π‘‘π‘œ π‘–π‘›π‘‘π‘’π‘π‘‘π‘–π‘œπ‘›

Page 9: Partie A , Commun SV et SG

2. Etablir une relation entre π‘ˆπ΄π· , π‘ˆπ·π΅ , 𝐿 𝑒𝑑 𝑅 .

Sol:

π‘ˆπ΄π· = π‘ˆπ‘ = π‘–π‘Ÿ + 𝐿𝑑𝑖

𝑑𝑑= 𝐿

𝑑𝑖

𝑑𝑑 (π‘Ÿ = 0)

π‘ˆπ·π΅ = π‘ˆπ‘… = 𝑅 𝑖 ⇒𝑑𝑖

𝑑𝑑=

1

𝑅

𝑑 π‘ˆπ·π΅

𝑑𝑑

Les deux Γ©quations donnent :

π‘ˆπ΄π· = 𝐿𝑑𝑖

𝑑𝑑⇒ π‘ˆπ΄π· =

𝐿

𝑅

π‘‘π‘ˆπ·π΅

𝑑𝑑

Page 10: Partie A , Commun SV et SG

3. Un oscilloscope est utilisΓ© pour mesurer π‘ˆπ‘… , π‘™π‘Ž variation de π‘ˆπ‘… en fonction du

temps est donnΓ©e par le graphe ci – dessous :

Tracer le graphe de π‘ˆπ΄π·

Page 11: Partie A , Commun SV et SG

Sol:

π‘ˆπ΄π· = π‘ˆπ‘ =𝐿

𝑅

π‘‘π‘ˆπ‘…

𝑑𝑑

Phase : 1 𝑑 ∈ 0 ; 2 𝑠

π‘ˆπ‘… = π‘Ž 𝑑

π‘Ž =π‘ˆπ‘€ βˆ’ π‘ˆπ‘†

𝑑𝑀 βˆ’ 𝑑𝑆=

8 βˆ’ 0

2 βˆ’ 0= 4 𝑉/𝑠

Alors : π‘ˆπ‘… = 4 𝑑 β‡’ π‘ˆπ‘ =0.2

10

𝑑(4 𝑑)

𝑑𝑑= 0.02(4) = 0.08 (𝑣)

Phase : 2 𝑑 ∈ [2 𝑠 ; 6 𝑠 ] π‘ˆπ‘… = 𝑏𝑑 + 𝑐

𝑏 =π‘ˆπΎ βˆ’ π‘ˆπ‘€

𝑑𝐾 βˆ’ 𝑑𝑀=

0 βˆ’ 8

6 βˆ’ 2= βˆ’2 𝑉/𝑠

π‘ˆπ‘…(𝐾) = βˆ’2𝑑𝐾 + 𝑏 β‡’ 0 = βˆ’2 6 + 𝑏 β‡’ 𝑏 = 12 (𝑣)

Alors : π‘ˆπ‘… = βˆ’2𝑑 + 12 β‡’ π‘ˆπ‘ =0.2

10 𝑑 βˆ’2𝑑+12

𝑑𝑑= 0.02 βˆ’2 = βˆ’0.04 (𝑣)

Page 12: Partie A , Commun SV et SG

Graphe :

Page 13: Partie A , Commun SV et SG

Exercice fondamentale :

Le circuit est formΓ© d’un gΓ©nΓ©rateur

qui dΓ©livre une signal triangulaire .

Une bobine d’inductance L et de

rΓ©sistance interne nΓ©gligeable est

placΓ©e en sΓ©rie avec un conducteur

ohmique de rΓ©sistance 𝑅 = 1 𝐾Ω aux

bornes d’un gΓ©nΓ©rateur . Un

oscilloscope est utilisΓ© comme il

indique la figure , le voie π‘Œ1 pour

mesurer π‘ˆπ΄π΅ et la voie π‘Œ2 pour

mesurer π‘ˆπΆπ΅ . L’observation est

reprΓ©senter par la figure ci –contre :

On donne : π‘†π‘£π‘Ž = 𝑆𝑣 𝑏 = 3 𝑣/𝑑𝑖𝑣

π‘†β„Ž = 2 π‘šπ‘ /𝑑𝑖𝑣

Page 14: Partie A , Commun SV et SG

1. Associer Γ  chaque oscillogramme (courbe) la tension correspondante .

Sol: La courbe (a) reprΓ©sente π‘ˆπΆπ΅ = βˆ’π‘ˆπ‘… car il ne reprΓ©sente aucune

discontinuitΓ© , c’est un courbe continue , il reste la courbe (b) : discontinue

reprΓ©sente π‘ˆπ΄π΅ = π‘ˆπ‘ .

2. DΓ©tΓ©rminer la valeur de l’inductance L de la bobine .

Sol: ( IdΓ©e : chercher la relation entre π‘ˆπ΄π΅ 𝑒𝑑 π‘ˆπΆπ΅ )

π‘ˆπ‘ = π‘–π‘Ÿ + 𝐿𝑑𝑖

𝑑𝑑= 0 + 𝐿

𝑑𝑖

𝑑𝑑= 𝐿

𝑑𝑖

𝑑𝑑

π‘ˆπ‘… = 𝑖𝑅 ⇒𝑑𝑖

𝑑𝑑=

1

𝑅

π‘‘π‘ˆπ‘…

𝑑𝑑= βˆ’

1

𝑅

π‘‘π‘ˆπΆπ΅

𝑑𝑑

Les deux Γ©quations donnent :

π‘ˆπ‘ = βˆ’πΏ

𝑅

π‘‘π‘ˆπΆπ΅

𝑑𝑑

Page 15: Partie A , Commun SV et SG

Phase : 1

π‘ˆπΆπ΅ = π‘Žπ‘‘ + 𝑏

π‘‘π‘ˆπΆπ΅

𝑑𝑑= π‘Ž =

π‘ˆπΎ βˆ’ π‘ˆπ‘†

𝑑𝐾 βˆ’ 𝑑𝑆

π‘ˆπΎ = 3𝑑𝑖𝑣(3𝑣/𝑑𝑖𝑣 ) = 9 𝑉 , et 𝑑𝐾 = 0

π‘ˆπ‘† = 0 , et 𝑑𝑆 = 2𝑑𝑖𝑣 2 Γ— 10βˆ’3 π‘šπ‘ /𝑑𝑖𝑣 = 0.004 𝑠 .

π‘Ž =9 βˆ’ 0

0 βˆ’ 0.004= βˆ’2250 𝑉/𝑆

On a : π‘ˆπ‘ = βˆ’πΏ

𝑅

π‘‘π‘ˆπΆπ΅

𝑑𝑑⇒ 𝐿 = βˆ’

π‘ˆπ‘ Γ—π‘…π‘‘π‘ˆπΆπ΅

𝑑𝑑

= βˆ’(2𝑑𝑖𝑣×

3𝑣

𝑑𝑖𝑣)Γ—1000

βˆ’2250

𝐿 = 2.66 (𝐻)

Page 16: Partie A , Commun SV et SG

Exercice fondamentale :

On considΓ¨re un bobine d’inductance

𝐿 = 5 π‘šπ» et de rΓ©sistance interne π‘Ÿ = 2Ξ©

traversΓ© par un courant d’intensitΓ© 𝑖 = 0.2 𝐴

1. Calculer le flux magnΓ©tique propre traversant la bobine .

Sol: πœ‘ = 𝐿 𝑖 = 5 Γ— 10βˆ’3 Γ— 0.2 = 10βˆ’3 (π‘Šπ‘)

2. La variation du courant est donnΓ©e en fonction du temps par le graphe ci –

dessous :

Page 17: Partie A , Commun SV et SG

a) DΓ©tΓ©rminer l’exprΓ©ssion de i dans chaque phase , en dΓ©duire celle du flux

magnΓ©tique πœ‘ .

Sol:

Phase : 1 𝑑 ∈ 0 ; 0.01 𝑠 β‡’ 𝑖 = 0.2 𝐴 = 𝑐𝑑𝑒 β‡’ πœ‘ = 10βˆ’3(π‘Šπ‘) dΓ©jΓ  dΓ©montrΓ©

Le phΓ©nomΓ¨ne auto induction n’existe pas .

Phase : 2 𝑑 ∈ 0.01 𝑠 ; 0.02 𝑠

𝑖 = π‘Žπ‘‘ + 𝑏

π‘Ž =0.2 βˆ’ (βˆ’0.2)

0.01 βˆ’ 0.02= βˆ’40 𝐴/𝑆

𝑖 = βˆ’40𝑑 + 𝑏 β‡’ 0.2 = βˆ’40 0.01 + 𝑏 β‡’ 𝑏 = 0.6(𝐴)

Donc : 𝑖 = βˆ’40 𝑑 + 0.6 ( le phΓ©nomΓ¨ne auto induction existe ) .

πœ‘ = 𝐿 𝑖 = 0.005 βˆ’40𝑑 + 0.6 β‡’ πœ‘ = βˆ’0.2 𝑑 + 0.003

Page 18: Partie A , Commun SV et SG

Phase : 3 𝑑 ∈ [0.02 𝑠 ; 0.03 𝑠 ]

𝑖 = βˆ’0.2 𝐴 β‡’ πœ‘ = 0.005 βˆ’0.2 = βˆ’10βˆ’3 (π‘Šπ‘)

Le phΓ©nomΓ¨ne auto induction n’exite pas .

Phase : 4 𝑑 ∈ [0.03 𝑠 ; 0.04 𝑠 ]

𝑖 = 𝑐 𝑑 + 𝑑

𝑐 =0.2 βˆ’ βˆ’0.2

0.04 βˆ’ 0.03= 40 𝐴/𝑆

𝑖 = 40 𝑑 + 𝑑 β‡’ 0.2 = 40 0.04 + 𝑑 β‡’ 𝑑 = βˆ’1.4 (𝐴)

Alors : 𝑖 = 40 𝑑 βˆ’ 1.4 , Le phΓ©nomΓ¨ne auto induction existe .

πœ‘ = 0.005 40 𝑑 βˆ’ 1.4 β‡’ πœ‘ = 0.2 𝑑 βˆ’ 0.007

Page 19: Partie A , Commun SV et SG

b) Calculer la force Γ©lΓ©ctromotrice d’auto induction dans chaque phase , en

dΓ©duire le rπ‘œ le de la bobine .

Sol:

Phase : 1 𝑑 ∈ 0 ; 0.01 𝑠

πœ‘ = 10βˆ’3 π‘Šπ‘ = π‘π‘œπ‘›π‘ π‘‘π‘Žπ‘›π‘‘π‘’

Alors : 𝑒 = βˆ’π‘‘πœ‘

𝑑𝑑= 0 , et puisque la bobine admet un rΓ©sistance interne , alors : il

joue le rπ‘œ le d’un rΓ©sistance .

Phase : 2 𝑑 ∈ 0.01 𝑠 ; 0.02 𝑠

πœ‘ = βˆ’0.2 𝑑 + 0.003

𝑒 = βˆ’π‘‘πœ‘

𝑑𝑑= βˆ’ βˆ’0.2 = 0.2 (𝑣)

Page 20: Partie A , Commun SV et SG

Entre : 0.01 𝑠 ; 0.015 𝑠 , on a 𝑒 > 0 𝑒𝑑 𝑖 > 0 π‘Žπ‘™π‘œπ‘Ÿπ‘  𝑒. 𝑖 > 0 , alors la bobine

joue le rπ‘œ 𝑙𝑒 𝑑′𝑒𝑛 π‘”Γ©π‘›Γ©π‘Ÿπ‘Žπ‘‘π‘’π‘’π‘Ÿ .

Entre : [0.015 𝑠 ; 0.02 𝑠 ] , on a 𝑒 > 0 et 𝑖 < 0 , alors : 𝑒. 𝑖 < 0 , alors la bobine

joue le rπ‘œ le d’un rΓ©cΓ©pteur .

Phase : 3 𝑑 ∈ [0.02 𝑠 ; 0.03 𝑠 ]

πœ‘ = βˆ’10βˆ’3 π‘Šπ‘ = π‘π‘œπ‘›π‘ π‘‘π‘Žπ‘›π‘‘π‘’

Alors : 𝑒 = βˆ’π‘‘πœ‘

𝑑𝑑= 0 , et puisque la bobine admet un rΓ©sistance interne , alors : il

joue le rπ‘œ le d’un rΓ©sistance .

Phase : 4 𝑑 ∈ [0.03 𝑠 ; 0.04 𝑠 ]

πœ‘ = 0.2 𝑑 βˆ’ 0.007

𝑒 = βˆ’π‘‘πœ‘

𝑑𝑑= βˆ’0.2 𝑣 < 0

Page 21: Partie A , Commun SV et SG

Entre [0.03 𝑠 ; 0.035 𝑠 ] , on 𝑖 < 0 et 𝑒 < 0 , alors 𝑒. 𝑖 > 0 , alors : la bobine joue

le rπ‘œ le d’un gΓ©nΓ©rateur .

Entre [0.035 𝑠 ; 0.04 𝑠 ] , on a 𝑖 > 0 et 𝑒 < 0 , alors 𝑒. 𝑖 < 0 , alors la bobine joue

le rπ‘œ le d’un rΓ©cΓ©pteur .

c) DΓ©tΓ©rminer l’exprΓ©ssion de π‘ˆπ΄π΅ dans chaque phase .

Sol: Pour une circuit fermΓ© : π‘ˆ = π‘–π‘Ÿ βˆ’ 𝑒

Phase : 1 , π‘ˆπ΄π΅ = 0.2 2 βˆ’ 0 = 0.4 𝑣

Phase : 2 , π‘ˆπ΄π΅ = 2 βˆ’40𝑑 + 0.6 βˆ’ 0.2 = βˆ’80 𝑑 + 1

Phase : 3 , π‘ˆπ΄π΅ = βˆ’0.2 2 βˆ’ 0 = βˆ’0.4 (𝑣)

Phase : 4 , π‘ˆπ΄π΅ = 40𝑑 βˆ’ 1.4 2 + 0.2 = 80𝑑 βˆ’ 2.6

Page 22: Partie A , Commun SV et SG

Partie B , Pour SG ( ** )

L’étude dans cette partie va 𝑒 tre similaire Γ  celle dans l’étude de la charge et

dΓ©charge d’un condensateur en tension continue .

L’objectif de cette partie est d’étudier l’établissement et la rupture du courant

juste Γ  l’ouverture et juste Γ  la fermeture de l’interrupteur .

Circuit :

Le ciruit est formΓ© d’un gΓ©nΓ©rateur dΓ©livrant une

tension continue de force Γ©lΓ©ctromotrice E et de

rΓ©sistance nΓ©gligeable , une bobine d’inductance

L et de rΓ©sistance interne r , un conducteur

ohmique de rΓ©sistance R , un interrupteur K (2

positions 1 et 2 ) et des fils de connexions .

Page 23: Partie A , Commun SV et SG

Etablissement du courant :

L’interrupteur K est dans la position 1 , un courant d’intensitΓ© i traverse le circuit

qui est Γ©quivalent Γ  :

Conditions initale : Γ  𝑑0 = 0 , π‘œπ‘› π‘Ž ∢ 𝑖 = 0

L’énΓ©rgie du bobine : 𝐸𝐿 = 0

𝑖 ↑ ⇒𝑑𝑖

𝑑𝑑> 0 β‡’ 𝑒 = βˆ’πΏ

𝑑𝑖

𝑑𝑑< 0

Mais 𝑖 > 0 , π‘Žπ‘™π‘œπ‘Ÿπ‘  ∢ 𝑒. 𝑖 < 0 , π‘‘π‘œπ‘›π‘ la bobine

joue le rπ‘œ le d’un rΓ©cΓ©pteur .

Enérgie du bobine : 𝐸𝐿 =1

2 𝐿 𝑖2

Page 24: Partie A , Commun SV et SG

Loi d’additivitΓ© et Γ©quation diffΓ©rentielle :

π‘ˆπ‘” = π‘ˆπ‘ + π‘ˆπ‘… = π‘–π‘Ÿ + 𝐿𝑑𝑖

𝑑𝑑+ 𝑖𝑅 β‡’ 𝐸 = π‘Ÿ + 𝑅 𝑖 + 𝐿

𝑑𝑖

𝑑𝑑

On pose : 𝑅𝑇 = π‘Ÿ + 𝑅 , on obtient l’équation diffΓ©rentielle :

𝑑𝑖

𝑑𝑑+

𝑅𝑇

𝐿𝑖 =

𝐸

𝐿

Solution :

VΓ©rifier que 𝑖 =𝐸

𝑅𝑇 1 βˆ’ π‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿

𝑑 est une solution de cette Γ©quation diffΓ©rentielle.

Page 25: Partie A , Commun SV et SG

𝑖 =𝐸

𝑅𝑇 1 βˆ’ π‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿

𝑑 =𝐸

π‘…π‘‡βˆ’

𝐸

π‘…π‘‡π‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿

𝑑

𝑑𝑖

𝑑𝑑= 0 βˆ’

𝐸

π‘…π‘‡βˆ’

𝑅𝑇

πΏπ‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑 =

𝐸

πΏπ‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑

𝑑𝑖

𝑑𝑑+

𝑅𝑇

𝐿𝑖 =

𝐸

πΏπ‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑 +

𝑅𝑇

𝐿

𝐸

π‘…π‘‡βˆ’

𝐸

π‘…π‘‡π‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑

=𝐸

πΏπ‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑 +

𝐸

πΏβˆ’

𝐸

πΏπ‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑 =

𝐸

𝐿

𝐢. π‘ž. 𝑓. 𝑑.

Page 26: Partie A , Commun SV et SG

Graphe :

Valeur de 𝐼0 et valeur de 𝜏 :

La solution de l’équation diffΓ©rentielle est sous forme 𝑖 = 𝐼0(1 βˆ’ π‘’βˆ’π‘‘

𝜏) DΓ©tΓ©rminer 𝐼0 𝑒𝑑 𝜏 .

Page 27: Partie A , Commun SV et SG

On a : 𝑑𝑖

𝑑𝑑+

𝑅𝑇

𝐿𝑖 =

𝐸

𝐿

Et d’autre part ,𝑖 = 𝐼0 1 βˆ’ π‘’βˆ’π‘‘

𝜏 = 𝐼0 βˆ’ 𝐼0π‘’βˆ’

𝑑

𝜏 , donc :

𝑑𝑖

𝑑𝑑= 0 βˆ’ 𝐼0 βˆ’

1

πœπ‘’βˆ’

π‘‘πœ =

𝐼0πœπ‘’βˆ’

π‘‘πœ , π‘Žπ‘™π‘œπ‘Ÿπ‘  ∢

𝐼0πœπ‘’βˆ’

π‘‘πœ +

𝑅𝑇

𝐿𝐼0 βˆ’ 𝐼0𝑒

βˆ’π‘‘πœ =

𝐸

𝐿

𝐼0πœπ‘’βˆ’

π‘‘πœ +

𝑅𝑇

𝐿𝐼0 βˆ’

𝑅𝑇

𝐿𝐼0𝑒

βˆ’π‘‘πœ =

𝐸

𝐿

𝐼0πœπ‘’βˆ’

π‘‘πœ +

𝑅𝑇

𝐿𝐼0 =

𝑅𝑇

𝐿𝐼0𝑒

βˆ’π‘‘πœ +

𝐸

𝐿

Par identification : 𝐼0

𝜏=

𝑅𝑇

𝐿𝐼0 β‡’ 𝜏 =

𝐿

𝑅𝑇

Et , 𝑅𝑇

𝐿𝐼0 =

𝐸

𝐿⇒ 𝐼0 =

𝐸

𝑅𝑇

Page 28: Partie A , Commun SV et SG

On obtient :

𝑖 =𝐸

𝑅𝑇1 βˆ’ π‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿

𝑑

Γ  𝑑0 = 0 β‡’ 𝑖 = 𝐼0 1 βˆ’ 𝑒0 = 𝐼0 1 βˆ’ 1 = 0

Γ  𝑑 = 𝜏 β‡’ 𝑖 = 𝐼0 1 βˆ’ π‘’βˆ’πœ

𝜏 = 𝐼0 1 βˆ’ π‘’βˆ’1 = 0.63 𝐼0

Γ  𝑑 = 5 𝜏 β‡’ 𝑖 = 𝐼0 1 βˆ’ π‘’βˆ’5 𝜏

𝜏 = 𝐼0 1 βˆ’ 0 = 𝐼0

Page 29: Partie A , Commun SV et SG

La solution de l’équation diffΓ©rentielle est 𝑖 = π‘Ž + 𝑏 𝑒𝛼 𝑑 , dΓ©tΓ©rminer a , b et 𝛼 .

On a : 𝑑𝑖

𝑑𝑑+

𝑅𝑇

𝐿𝑖 =

𝐸

𝐿

𝑖 = π‘Ž + 𝑏 𝑒𝛼 𝑑 ⇒𝑑𝑖

𝑑𝑑= 0 + 𝛼𝑏 𝑒𝛼 𝑑 = 𝛼𝑏 𝑒𝛼 𝑑 , π‘‘π‘œπ‘›π‘ ∢

𝛼𝑏 𝑒𝛼 𝑑 +𝑅𝑇

πΏπ‘Ž + 𝑏 𝑒𝛼 𝑑 =

𝐸

𝐿

𝛼𝑏 𝑒𝛼 𝑑 +𝑅𝑇

πΏπ‘Ž +

𝑅𝑇

𝐿𝑏 𝑒𝛼 𝑑 =

𝐸

𝐿

𝛼𝑏 𝑒𝛼 𝑑 +𝑅𝑇

πΏπ‘Ž =

𝐸

πΏβˆ’

𝑅𝑇

𝐿𝑏 𝑒𝛼 𝑑

Par identification : 𝛼𝑏 = βˆ’π‘…π‘‡

𝐿𝑏 β‡’ 𝛼 = βˆ’

𝑅𝑇

𝐿

Et , 𝑅𝑇

πΏπ‘Ž =

𝐸

𝐿⇒ π‘Ž =

𝐸

𝑅𝑇

Page 30: Partie A , Commun SV et SG

𝑖 = π‘Ž + 𝑏 𝑒𝛼 𝑑

Γ  𝑑0 = 0 β‡’ 𝑖 = 0 β‡’ 0 = π‘Ž + 𝑏𝑒0 = π‘Ž + 𝑏 β‡’ 𝑏 = βˆ’π‘Ž = βˆ’πΈ

𝑅𝑇

Alors :

𝑖 =𝐸

π‘…π‘‡βˆ’

𝐸

π‘…π‘‡π‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑

𝑖 =𝐸

𝑅𝑇1 βˆ’ π‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑

Page 31: Partie A , Commun SV et SG

𝜏 est le temps nécéssaire pour que i devient 63 % de sa valueur maximal 𝐼0 , càd

𝑖 = 0.63 𝐼0

5 𝜏 est le temps nΓ©cΓ©ssaire pour que i devient maximal (𝑖 = 𝐼0) , cΓ d apparition

du rΓ©gime permanent .

π‘€π‘œπ‘›π‘‘π‘Ÿπ‘’π‘Ÿ que la tangente Γ  la courbe 𝑖 = 𝑓(𝑑) coupe l’asymptote 𝑖 = 𝐼0 en

point M d’abscisse 𝜏 .

On a : 𝑖 = 𝐼0(1 βˆ’ π‘’βˆ’π‘‘

𝜏) , et soit 𝑀(𝑑𝑀 ; 𝐼0) le point d’intersection de la courbe

avec 𝑖 = 𝐼0 .

La pente de la tangente est dΓ©finie par la dΓ©rivΓ©e : 𝑑𝑖

𝑑𝑑 (π‘π‘œπ‘’π‘Ÿ 𝑑 = 0) ,

𝑑𝑖

𝑑𝑑=

𝐼0πœπ‘’βˆ’

π‘‘πœ , π‘π‘œπ‘’π‘Ÿ 𝑑 = 0 β‡’

𝑑𝑖

𝑑𝑑=

𝐼0𝜏

D’autre part , 𝑝𝑒𝑛𝑑𝑒 = πΌπ‘€βˆ’πΌ(𝑑=0)

π‘‘π‘€βˆ’0=

𝐼0βˆ’0

π‘‘π‘€βˆ’0=

𝐼0

𝑑𝑀

𝑃𝑒𝑛𝑑𝑒 = 𝑝𝑒𝑛𝑑𝑒 ⇒𝐼0𝑑𝑀

=𝐼0𝜏

β‡’ 𝑑𝑀 = 𝜏

(𝐢. π‘ž. 𝑓. 𝑑. )

Page 32: Partie A , Commun SV et SG

Montrer que 𝑑𝑀 = 𝜏 , en utilisant l’équation diffΓ©rentielle .

Sol: 𝑑𝑖

𝑑𝑑+

𝑅𝑇

𝐿𝑖 =

𝐸

𝐿

Pour 𝑑 = 0 β‡’ 𝑖 = 0 ⇒𝑑𝑖

π‘‘π‘‘π‘π‘œπ‘’π‘Ÿ 𝑑 = 0 + 0 =

𝐸

𝐿⇒

𝑑𝑖

𝑑𝑑=

𝐸

𝐿 (π‘π‘œπ‘’π‘Ÿ 𝑑 = 0)

D’autre part , 𝐸

𝐿=

𝐸

𝐿×

𝑅𝑇

𝑅𝑇

Mais , 𝐼0 =𝐸

𝑅𝑇 , 𝑒𝑑 𝜏 =

𝐿

𝑅𝑇

Donc : 𝑑𝑖

𝑑𝑑= 𝐼0 Γ—

1

𝜏=

𝐼0

𝜏

Et , 𝑝𝑒𝑛𝑑𝑒 = πΌπ‘€βˆ’πΌ(𝑑=0)

π‘‘π‘€βˆ’0=

𝐼0βˆ’0

π‘‘π‘€βˆ’0=

𝐼0

𝑑𝑀

𝑃𝑒𝑛𝑑𝑒 = 𝑝𝑒𝑛𝑑𝑒 ⇒𝐼0𝑑𝑀

=𝐼0𝜏

β‡’ 𝑑𝑀 = 𝜏

Page 33: Partie A , Commun SV et SG

Dans le rΓ©gime transitoire :

𝑖 π‘Žπ‘’π‘”π‘šπ‘’π‘›π‘‘π‘’ ⇒𝑑𝑖

𝑑𝑑> 0 β‡’ 𝑒 = βˆ’πΏ

𝑑𝑖

𝑑𝑑< 0 𝑒𝑑 𝑖 > 0

π΄π‘™π‘œπ‘Ÿπ‘  ∢ 𝑒. 𝑖 < 0

Donc la bobine joue le rπ‘œ le d’un rΓ©cΓ©pteur .

Dans le rΓ©gime permanent :

𝑖 = π‘π‘œπ‘›π‘ π‘‘π‘Žπ‘›π‘‘π‘’ ⇒𝑑𝑖

𝑑𝑑= 0 β‡’ 𝑒 = 0 β‡’ 𝑒. 𝑖 = 0

π‘Ÿ β‰  0 , alors la bobine joue le rπ‘œ le d’un rΓ©sistance .

Page 34: Partie A , Commun SV et SG

Variations de 𝜏 :

𝜏 =𝐿

𝑅𝑇

𝜏 ↑ 𝑠𝑖 𝐿 ↑ π‘œπ‘’ 𝑅𝑇 ↓

𝜏 ↓ 𝑠𝑖 𝐿 ↓ π‘œπ‘’ 𝑅𝑇 ↑

Cas : 1 𝑅𝑇 = π‘π‘œπ‘›π‘ π‘‘π‘Žπ‘›π‘‘π‘’ , 𝜏 ↑ 𝑠𝑖 𝐿 ↑ 𝑒𝑑 𝜏 ↓ 𝑠𝑖 𝐿 ↓

5 𝜏2 > 5 𝜏1

𝜏2 > 𝜏1

𝐿2

𝑅𝑇>

𝐿1

𝑅𝑇

𝐿2 > 𝐿1

Page 35: Partie A , Commun SV et SG

Cas : 2 𝐿 = π‘π‘œπ‘›π‘ π‘‘π‘Žπ‘›π‘‘π‘’ , 𝜏 ↑ 𝑠𝑖 𝑅𝑇 ↓ 𝑒𝑑 𝜏 ↓ 𝑠𝑖 𝑅𝑇 ↑

5 𝜏2 > 5 𝜏1 β‡’ 𝜏2 > 𝜏1 ⇒𝐿

𝑅𝑇(2)>

𝐿

𝑅𝑇(1)β‡’

1

𝑅𝑇(2)>

1

𝑅𝑇(1)

𝑅𝑇(2) < 𝑅𝑇(1)

𝐼0 =𝐸

𝑅𝑇⇒ 𝐼0(2) > 𝐼0(1)

Page 36: Partie A , Commun SV et SG

Equation diffΓ©rentielle de π‘ˆπ‘… :

π‘ˆπ‘” = π‘ˆπ‘ + π‘ˆπ‘… β‡’ 𝐸 = π‘–π‘Ÿ + 𝐿𝑑𝑖

𝑑𝑑+ 𝑖𝑅

On pose 𝑅𝑇 = π‘Ÿ + 𝑅 , on obtient :

𝑑𝑖

𝑑𝑑+

𝑅𝑇

𝐿𝑖 =

𝐸

𝐿

Mais : π‘ˆπ‘… = 𝑅 𝑖 β‡’ 𝑖 =π‘ˆπ‘…

𝑅 𝑐𝑒 π‘žπ‘’π‘– π‘‘π‘œπ‘›π‘›π‘’

𝑑𝑖

𝑑𝑑=

1

𝑅

π‘‘π‘ˆπ‘…

𝑑𝑑

L’équation diffΓ©rentielle sera :

1

𝑅

π‘‘π‘ˆπ‘…

𝑑𝑑+

𝑅𝑇

𝐿

π‘ˆπ‘…

𝑅=

𝐸

𝐿

π‘‘π‘ˆπ‘…

𝑑𝑑+

𝑅𝑇

πΏπ‘ˆπ‘… =

𝐸 𝑅

𝐿

Page 37: Partie A , Commun SV et SG

Solution de l’équation diffΓ©rentielle en π‘ˆπ‘… :

On a , 𝑖 =𝐸

𝑅𝑇1 βˆ’ π‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿

𝑑 , et π‘ˆπ‘… = 𝑅 𝑖 , alors :

π‘ˆπ‘… 𝑑 =𝐸 𝑅

𝑅𝑇 (1 βˆ’ π‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑)

VΓ©rification :

π‘ˆπ‘… 𝑑 =𝐸 𝑅

𝑅𝑇 1 βˆ’ π‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑 =

𝐸 𝑅

π‘…π‘‡βˆ’

𝐸 𝑅

π‘…π‘‡π‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑

π‘‘π‘ˆπ‘…

𝑑𝑑= 0 βˆ’

𝐸 𝑅

π‘…π‘‡βˆ’

𝑅𝑇

πΏπ‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑 =

𝐸 𝑅

πΏπ‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑

Page 38: Partie A , Commun SV et SG

π‘‘π‘ˆπ‘…

𝑑𝑑+

𝑅𝑇

πΏπ‘ˆπ‘… =

𝐸 𝑅

πΏπ‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿

𝑑 +𝑅𝑇

𝐿

𝐸 𝑅

π‘…π‘‡βˆ’

𝐸 𝑅

π‘…π‘‡π‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿

𝑑

=𝐸 𝑅

πΏπ‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑 +

𝐸 𝑅

πΏβˆ’

𝐸 𝑅

πΏπ‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑

=𝐸 𝑅

𝐿

𝐢. π‘ž. 𝑓. 𝑑

Graphe de π‘ˆπ‘…(𝑑)

Page 39: Partie A , Commun SV et SG

Rupture du courant :

L’interrupteur K est dans la position 2 , un courant d’intensitΓ© i traverse le circuit

qui est Γ©quivalent Γ  :

Conditions initiale Γ  𝑑0 = 0

𝑖 =𝐸

𝑅𝑇 , 𝐸𝐿 =

1

2 𝐿 𝑖2 =

1

2 𝐿 𝐼0

2

Page 40: Partie A , Commun SV et SG

Loi d’additivitΓ© et Γ©quation diffΓ©rentielle :

π‘ˆπ‘ + π‘ˆπ‘… = 0 β‡’ π‘–π‘Ÿ + 𝐿𝑑𝑖

𝑑𝑑+ 𝑖𝑅 = 0

On pose : 𝑅𝑇 = π‘Ÿ + 𝑅 , on obtient :

𝑑𝑖

𝑑𝑑+

𝑅𝑇

𝐿𝑖 = 0

Solution :

1. VΓ©rifier que 𝑖 =𝐸

π‘…π‘‡π‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿

𝑑 est une solution de cette Γ©quation diffΓ©rentielle .

𝑖 =𝐸

π‘…π‘‡π‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑 β‡’

𝑑𝑖

𝑑𝑑=

𝐸

π‘…π‘‡βˆ’

𝑅𝑇

πΏπ‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑 = βˆ’

𝐸

πΏπ‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑

𝑑𝑖

𝑑𝑑+

𝑅𝑇

𝐿𝑖 = βˆ’

𝐸

πΏπ‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑 +

𝑅𝑇

𝐿

𝐸

π‘…π‘‡π‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑 = βˆ’

𝐸

πΏπ‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑 +

𝐸

πΏπ‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿 𝑑 = 0

𝐢. π‘ž. 𝑓. 𝑑

Page 41: Partie A , Commun SV et SG

2. La solution de cette Γ©quation diffΓ©rentielle est 𝑖 = 𝐼0π‘’βˆ’

𝑑

𝜏 . DΓ©tΓ©rminer 𝐼0 𝑒𝑑 𝜏 .

𝑑𝑖

𝑑𝑑+

𝑅𝑇

𝐿𝑖 = 0

𝑖 = 𝐼0π‘’βˆ’π‘‘πœ β‡’

𝑑𝑖

𝑑𝑑= βˆ’

𝐼0πœπ‘’βˆ’

π‘‘πœ , π΄π‘™π‘œπ‘Ÿπ‘  ∢

βˆ’πΌ0πœπ‘’βˆ’

π‘‘πœ +

𝑅𝑇

𝐿𝐼0𝑒

βˆ’π‘‘πœ = 0

𝐼0πœπ‘’βˆ’

π‘‘πœ =

𝑅𝑇

𝐿𝐼0𝑒

βˆ’π‘‘πœ

1

𝜏=

𝑅𝑇

𝐿⇒ 𝜏 =

𝐿

𝑅𝑇

Condition initial : Γ  𝑑0 = 0 β‡’ 𝑖 =𝐸

𝑅𝑇 (π‘‘β€²π‘Žπ‘π‘ŸΓ¨π‘  π‘™π‘Ž π‘π‘Žπ‘Ÿπ‘‘π‘–π‘’ Γ©tablissement du

courant) , donc : 𝐸

𝑅𝑇= 𝐼0𝑒

0 = 𝐼0 β‡’ 𝐼0 =𝐸

𝑅𝑇 , parsuite : 𝑖 =

𝐸

π‘…π‘‡π‘’βˆ’

𝑅𝑇𝐿

𝑑

Page 42: Partie A , Commun SV et SG

Graphe :

𝑖 = 𝐼0π‘’βˆ’π‘‘πœ , π‘Žπ‘£π‘’π‘ 𝐼0 =

𝐸

𝑅𝑇 𝑒𝑑 𝜏 =

𝐿

𝑅𝑇

Γ  𝑑0 = 0 β‡’ 𝑖 = 𝐼0𝑒0 = 𝐼0

Γ  𝑑 = 𝜏 β‡’ 𝑖 = 𝐼0π‘’βˆ’

𝜏

𝜏 = 𝐼0π‘’βˆ’1 = 0.37 𝐼0

Γ  𝑑 = 5 𝜏 β‡’ 𝑖 = 𝐼0π‘’βˆ’

5 𝜏

𝜏 = 0

Page 43: Partie A , Commun SV et SG

𝜏 est le temps nécéssaire pour que i devient 37 % de sa valeur initial et maximal

cΓ d 𝑖 = 0.37 𝐼0 .

5 𝜏 est le temps nΓ©cΓ©ssaire pour que 𝑖 devient Γ©gale Γ  zΓ©ro ( le courant s’annule )

et rupture du courant .

Montrer que la tangente Γ  l’origine du temps Γ  la courbe 𝑖 = 𝑓(𝑑) coupe la

droite asymptote (qui est l’axe du temps : 𝑖 = 0) au point M d’abscisse 𝜏 .

La pente de la tangente Γ  la courbe 𝑖 = 𝑓(𝑑) Γ  l’origine du temps est dΓ©finie par

la dΓ©rivΓ©e : 𝑑𝑖

𝑑𝑑 (π‘ƒπ‘œπ‘’π‘‘ 𝑑 = 0) , et soit le point 𝑀(𝑑𝑀 ; 0)

On a 𝑖 = 𝐼0π‘’βˆ’

𝑑

𝜏 ⇒𝑑𝑖

𝑑𝑑= βˆ’

𝐼0

πœπ‘’βˆ’

𝑑

𝜏

Pour 𝑑 = 0 , on a : 𝑑𝑖

𝑑𝑑= βˆ’

𝐼0

πœπ‘’0 = βˆ’

𝐼0

𝜏

D’autre part : 𝑝𝑒𝑛𝑑𝑒 =πΌπ‘€βˆ’πΌπ‘‘=0

π‘‘π‘€βˆ’0=

0βˆ’πΌ0

π‘‘π‘€βˆ’0= βˆ’

𝐼0

𝑑𝑀

𝑃𝑒𝑛𝑑𝑒 = 𝑃𝑒𝑛𝑑𝑒 β‡’ βˆ’πΌ0𝜏

= βˆ’πΌ0𝑑𝑀

β‡’ 𝑑𝑀 = 𝜏 (𝐢. π‘ž. 𝑓. 𝑑)

Page 44: Partie A , Commun SV et SG

Autre mΓ©thode :

L’équation de la tangente Γ  la courbe 𝑖 = 𝑓(𝑑) Γ  l’origine du temps qui coupe

l’axe du temps en un point 𝑀(𝑑𝑀 ; 0) est :

𝑖 = π‘Žπ‘‘ + 𝑏

MathΓ©matiquement : π‘Ž =𝑑𝑖

𝑑𝑑 π‘π‘œπ‘’π‘Ÿ 𝑑 = 0

On a 𝑖 = 𝐼0π‘’βˆ’

𝑑

𝜏 ⇒𝑑𝑖

𝑑𝑑= βˆ’

𝐼0

πœπ‘’βˆ’

𝑑

𝜏

Pour 𝑑 = 0 , on a : 𝑑𝑖

𝑑𝑑= βˆ’

𝐼0

πœπ‘’0 = βˆ’

𝐼0

𝜏

La tangente est Γ  l’origine du temps , alors cette tangente passe par le point

(0; 𝐼0) car cette point est le point de tangence .

Alors : 𝑖 = βˆ’πΌ0

𝜏 𝑑 + 𝐼0 , cette droite coupe l’axe du temps au point 𝑀(𝑑𝑀 ; 0)

Donc : 0 = βˆ’πΌ0

πœπ‘‘π‘€ + 𝐼0 β‡’

𝑑𝑀

𝜏𝐼0 = 𝐼0 β‡’

𝑑𝑀

𝜏= 1 β‡’ 𝑑𝑀 = 𝜏 (𝐢. π‘ž. 𝑓. 𝑑)

Page 45: Partie A , Commun SV et SG

MΓ©thode de l’équation diffΓ©rentielle :

Pente de la tangente Γ  l’origine du temps Γ  la courbe 𝑖 = 𝑓(𝑇) est dΓ©finie par la

dΓ©rivΓ©e 𝑑𝑖

𝑑𝑑 pour 𝑑 = 0 .

𝑑𝑖

𝑑𝑑+

𝑅𝑇

𝐿𝑖 = 0

Pour 𝑑 = 0 , π‘œπ‘› π‘Ž ∢ 𝑖 = 𝐼0 ⇒𝑑𝑖

π‘‘π‘‘π‘π‘œπ‘’π‘Ÿ 𝑑 = 0 = βˆ’

𝑅𝑇

𝐿𝐼0 = βˆ’

1

𝜏𝐼0 = βˆ’

𝐼0

𝜏

D’autre part : 𝑝𝑒𝑛𝑑𝑒 =πΌπ‘€βˆ’πΌπ‘‘=0

π‘‘π‘€βˆ’0=

0βˆ’πΌ0

π‘‘π‘€βˆ’0= βˆ’

𝐼0

𝑑𝑀

𝑃𝑒𝑛𝑑𝑒 = 𝑃𝑒𝑛𝑑𝑒 β‡’ βˆ’πΌ0𝜏

= βˆ’πΌ0𝑑𝑀

β‡’ 𝑑𝑀 = 𝜏 (𝐢. π‘ž. 𝑓. 𝑑)

Page 46: Partie A , Commun SV et SG

Rupture du courant , alors : 𝑖 π‘‘π‘–π‘šπ‘–π‘›π‘’π‘’ ⇒𝑑𝑖

𝑑𝑑< 0 β‡’ 𝑒 = βˆ’πΏ

𝑑𝑖

𝑑𝑑> 0

Et 𝑖 > 0 , π‘Žπ‘™π‘œπ‘Ÿπ‘  ∢ 𝑒. 𝑖 > 0 , π‘Žπ‘™π‘œπ‘Ÿπ‘  la bobine joue le rπ‘œ le d’un gΓ©nΓ©rateur .