6 Vosges
jeudi 21 mars 2013 La Liberté de l’Est L’Est Républicain
L’info
Débat autourde l’agriculture de montagneL’agriculture de montagne est fragile dans le massif vos
gien. Pour compenser les handicaps liés à la montagne,certains secteurs ont bénéficié de mesures agrienvironnementales faisant suite soit à un zonage Natura 2000, soit à desplans de paysages. Qui bénéficie actuellement de ces mesures ? Quels en sont les effets sur les tissus agricoles et lespaysages ? L’association du massif vosgien organise demainune réunion sur le thème « PAC 20142021, mesures agrienvironnementales : une opportunité pour les agriculteurs demontagne et pour les paysages ? »
Vendredi 22 mars à 14 h en mairie de Gérardmer.
Mariage pour tous : trois busaffrétés pour dire « non »
Impliquée depuis sa création contre l’ouverture du mariage auxcouples homosexuels, l’association Manif pour tous 88 organise unconvoi destiné à rallier la manifestation parisienne de ce dimanche24 mars. « Le mariage est une institution, justifie Béatrix Flach, membredu bureau de l’association. Changer ses statuts revient à porter atteinteà une grande partie de la société. Le projet de loi occupe l’espace publicet divise les Français. Nous sommes favorables à une alliance civilepour les couples de même sexe, sans pour autant modifier le conceptde mariage tel qu’il existe. » Trois bus seront ainsi mis à la dispositiondes Vosgiens qui souhaitent rejoindre la capitale.Départs : Saulxures, place de Lattre à 5 h ; Remiremont, gare routière à 5 h 30 ; Épinal, parkingDécathlon à 6 h ; Gérardmer, place du 4Mai à 5 h ; SaintDiédesVosges, parking Leclerc à 5 h 30 ;Raonl’Étape, parking Leader Price à 6 h ; Vittel, gare à 5 h 30 ; Dompaire, rondpoint à 6 h ;Mirecourt, restaurant Le Luth à 6 h 15 ; péage A31 à 6 h 30 ; Charmes, parking Le Sphinx à 6 h 30.Réservation obligatoire au 03 55 19 54 61.
LIFFOLLEGRAND
Les ingénieurs de l’entrepr i se suédoise ABBs’affairent aux derniers
réglages aujourd’hui. Un toutnouveau robot sera ainsi opérationnel à l’occasion des portes ouvertes de l’AFPIA (association pour la formationprofessionnelle dans les
industries de l’ameublemenent) qui auront lieu samedi.« L’apport d’un tel matérieldans le métier du meuble estindéniable. Il va en premierlieu permettre d’éviter lestâches répétitives comme lamise en place des pièces debois sur les machines », explique Jérôme Causin, partenaire de l’AFPIA et directeur de
l’entreprise Néosièges, qui adéjà mis en place un robot dumême type dans son usine.
« La robotisation avec l’aidede logiciels adaptés constitueune réponse à l’industriemoderne. Ce robot tire ses origines de l’automobile avec demultiples avantages possiblespour la fabrication. Avec celuiinstallé à Néosièges, ce sontles deux premiers robots deLorraine pour le meuble telque nous le fabriquons dans larégion. L’expérience nous permettra d’envisager son utilisation vers d’autres applicationsdans l’ameublement », confieJeanLuc Arnault, le directeurde l’AFPIA.
Un robot contre la pénibilitédu travail
Toutefois, les deux spécialistes veulent immédiatementdésamorcer une possiblei n q u i é t u d e c o n c e r n a n tl’emploi.
« Ce robot représente unplus dans l’activité de l’entreprise. Il permet de soulagerl’ouvrier qui effectue souventdes tâches répétitives préjudiciables pour sa santé : desmouvements de rotations, duportage… Le robot assumeraainsi des fonctions qui pren
nent du temps. Le salariépourra ainsi se focaliser sur untravail plus technique », argumente Jérôme Causin.
Vers les salariés
Selon les cadences d’utilisation, le robot pourra êtreamorti entre un an et trois ans.« Un jour, on pourra envisagerdes pièces de bois avec lerobot qui les déposera sur unemachine en ligne », ajoutel’expert électronicien.
La robotisation s’installedonc parmi les programmesphare de formation à l’AFPIA.« C’est un investissement de
d é p a r t q u i s e c h i f f r e à50 000 euros. Plus tard, nouspourrons développer sa fonctionnalité avec l’acquisitiond’autres logiciels », révèle ledirecteur de l’établissement.L’AFPIA accentue donc sonouverture vers la formationdes salariés avec une partieimportante consacrée à la formation continue en entreprise. Les portes ouvertes desamedi devraient permettred’ouvrir les yeux à certainsvers un métier du bois riche entechnicité.
E. NURDIN
Un robot s’invite dans l’ameublementÀ l’occasion des portes ouvertes à l’AFPIA de LiffolleGrand, les visiteurs pourront découvrir un robot tout
neuf capable d’apporter une contribution efficace dans l’industrie du meuble.
L’industrie du meuble dans l’ouest vosgien pénètre dans l’èrede la robotisation avec l’arrivée de deux engins tout neufs.
Des portes ouvertes sont organisées à l’AFPIA estnord deLiffolleGrand samedi de 10 h à 17 h. L’établissement proposeune formation aux divers métiers du meuble, par apprentissage ou par professionnalisation, du CAP à la licence professionnelle.
Programme : démonstrations des savoirfaire dans les ateliers, exposition photographique de P. Bodez « L’art du geste »en partenariat avec la CCBN, exposition de mobilier réalisé parles apprentis, remise des prix du concours interateliers, ateliermobidécouverte, réflexion autour du processus de fabricationavec le designer Jonathan Caye : pilotage d’un robot usineursix axes, laboratoire d’essais mécanique et physique du bois…
AFPIA estnord, 2 rue du 8Mai1945 à LiffolleGrand ;tél. 03 29 06 60 60.
Site : www.afpiaestnord.fr
Portes ouvertes samedi
Formation
La campagne de Carême se poursuitEPINAL
Dans le cadre de sa campagne de Carême, le comitécatholique contre la faim etp o u r l e d é v e l o p p e m e n t(CCFD) poursuit son action desolidarité envers les pays dusud. Comme chaque année àpareille période, l’organisation initie une collecte de donsdestinée à financer 450 projetsdisséminés dans 65 pays. « En2013, nous travaillons sur lathématique de l’égalité dessexes, précise Bernard Vuidel,président de l’antenne vosgienne. Parmi nos projets, certains font la promotion de laplace des femmes dans cessociétés. L’un des leviers quipermettra le développementde ces pays consiste à donnerdavantage de responsabilitéset d’égalité aux femmes,notamment dans l’appareiléconomique. »
À l’instar des autres années,le CCFD a invité l’un de sespartenaires à venir témoignerde la réalité de son pays. Cettesemaine, en accord avec lathématique « l’autonomieéconomique des femmes, »Cynthia Dahdah, de l’associa
tion Fair trade lebanon, animedes conférences à travers lesVosges. « Par le biais du commerce équitable, cette ONGparticipe au développementlocal des régions rurales isolées du Liban, poursuit Bernard Vuidel. Il est possible detrouver quelquesuns de leursproduits dans les magasinsArtisans du monde par exemple. » Déjà présente dans lesVosges depuis le début de lasemaine, Cynthia Dahdah sera
à SaintDié ce soir dès 19 h 30à la tour de la liberté, pourtémoigner de l’action des femmes en faveur d’une économie sociale et solidaire. Ellepoursuivra demain à ThaonlesVosges à 20 h au centresocial et samedi à Épinal, place Pinau à partir de 15 h 30.Pour soutenir les projets du CCFD, vous
p o u v e z j o i n d r e l e p r é s i d e n t a u
06 32 16 76 13.
G.H.
Présente mardi soir au Thillot, Cynthia Dahdah est égalementintervenueenmilieuscolairecommeàMirecourtetRamonchamp.
Religion
Les quatrevingtdixprintemps de Linvosges
GERARDMER
Quatrevingtdix ans, ça sefête ! Linvosges Gérardmer aévidement tenu à marquer lecoup. Sans en rajouter. Uneexposition, à travers différentes photos, graphiques, cartespostales qui relatent le parcours de cette entreprise crééeen 1923 par Charles Prudent,restera néanmoins le fait marquant de cet anniversaire.
En tout cas, le travail derecherche, de compilation dedocuments et de mise en place, réalisé par Evelyne Haxaire, assistante de direction,mérite toute l’attention desvisiteurs qui se rendront aumagasin, place des Déportés.Des clients aussi qui, durantdeux mois ( le temps del’expo), pourront se faire uneidée plus précise sur ce qu’aété Linvosges durant ces neufdernières décennies.
Toutes les étapes de la vie decette entreprise, qui a vécuquelques turbulences sociétales, qui a connu des hauts etdes bas avant de repartir dubon pied depuis 2007, sontparfaitement matérialisées surune foule de documents. « J’aipu rassembler un grand nombre de choses, soulignait
Evelyne Haxaire, en sachantqu’en 1944, un incendie aentièrement détruit le siègesocial. Mais depuis, tout a étéconservé. Et puis nous avonségalement pu utiliser des photos que des clients nous ontgentiment prêtées. »
De quoi rappeler de bonssouvenirs aux plus anciens etmontrer aux jeunes commentLinvosges a passé les années.En s’appuyant toujours sur lesavoirfaire de ses brodeuses,même si, aujourd’hui, l’atelierconfection n’a plus la mêmeactivité que par le passé. Iln’empêche que la renomméede la société géromoise, présidée par MarieFrançoiseKerhuel et dirigée localementpar JeanLouis Chotard, n’estplus à faire. La vente par correspondance et la vente endirect se portent parfaitementbien. Parce que MadameKerhuel a su combiner qualitéet prix. Et développer une activité qui était restée trop longtemps en sommeil. Ce n’estplus le cas désormais.
Cl.G.Un défilé de mode avec des
produits de Linvosges auralieu le 12 avril (19 h 45) àl’espace Lac à Gérardmer.
L’expo a été inaugurée par MarieFrançoise Kerhuel,présidente du groupe. (Photos Philippe BRIQUELEUR)
Entreprise
L’histoire de Linvosges sera exposée pendant deux mois aumagasin de la place des Déportés.
Le mode d’indemnisation ne satisfait pasEPINAL
L ’ e s p a c e p r é v u p o u rl’assemblée générale étaitbien occupé. De nombreuxélus avaient tenu à faire ledéplacement jusqu’à l’espaceCours d’Épinal pour assister àaux travaux statutaires del’association des fils de mortspour la France, émanationlocale de la fédération nationale. Et pour féliciter son président. Pierre Charton, en marge de la réunion, a en effet étédécoré de l’Ordre national dumérite, au cours d’une brèvecérémonie place Foch, devantle monument aux morts.
L’année 2012 s’est biendéroulée : « Nous gardons,précise le président, une situation à peu près stable pour leseffectifs. » Sur le plan financier, l’exercice s’est soldé parun débit de 1 032 € sans pourautant inquiéter outre mesurePierre Charton, qui rappelle laphilosophie altruiste de l’association : « Ce n’est pas la peined’avoir beaucoup d’argent surle compte. Cette année, nousavons augmenté les colis ver
sés aux veuves de guerre. » Denombreuses actions sont eneffet entreprises au bénéficedes veuves ou orphelins deguerre, ainsi qu’aux pupillesde la Nation : les colis donc,l’aide apportée, sur dossier, àtous ceux qui sont en difficultéfinancière et les diversesmanifestations conviviales.Sans oublier la transmissionde la mémoire à l’égard desplus jeunes notamment. Ettrès appréciée des élus.
Mais ces actions caritativesn’occultent pas la controversepolitique. Une partie des adhérents, excédée, n’a pas hésitéà interpeller les élus, le président du conseil général Christian Poncelet, et le députém a i r e d ’ É p i n a l M i c h e lHeinrich en tête. La questionqui fâche est l’indemnisationdes orphelins de guerre. Deuxdécrets de 2000 et 2004 ontfixé une réparation pour lessouffrances nées de la perted’un mari ou d’un père durantla Seconde Guerre mondiale,mais selon des critères précis.Tout le monde, loin s’en faut,n’en a pas bénéficié. Et cette
disparité de traitement a,depuis, nourri tensions et ressentiments.
« En mai 2012 , indiqueMichel Heinrich, plusieursdéputés ont posé cette question au gouvernement. Laréponse est tou jours lamême : maintien de la spécificité. » Donc des deux décretset des critères exclusifs qui lesaccompagnent. Le présidentdu Conseil général et sénateurse veut, pour sa part, philoso
phe : « Vous avez des revendications mais tout ne peut pasêtre obtenu en un jour. La vieest un combat de tous lesjours. Ceux qui luttent sontceux qui vivent. » D’aucuns,dans l’assistance, n’ont justement pas manqué de sedemander à voix haute si l’Étatn’attend pas délibérémentqu’il n’y en ait plus beaucoup,des vivants. Histoire que lesindemnisations, mécaniquement, ne pèsent pas trop surles finances publiques…
Veuves ou orphelins de guerre avaient fait le déplacementjusqu’à l’espace Cours d’Épinal pour les assises annuelles.
Fils des morts pour la France
INDICE DE QUALITÉ DE L’AIRINDICE DE QUALITÉ DE L’AIR
L’indice est un indicateur général, basé sur la moyenne de 5 points d’observation en centre ville et en périphérie, pour 4 polluants. Son mode de calcul ne permet pas de traduire des situations locales contrastées.
Surveillance de la qualité de l’air en Lorraine
Tél : 03.83.44.38.89
www.air-lorraine.org
1-2 très bon, 3-4 bon, 5 moyen, 6-7 médiocre, 8-9 mauvais,
10 très mauvais
AUJOURD’HUI
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