AMOR B E L A ID
QOS MONÉTIQUE
DESS Gestion et Planification des Réseaux
Sup'Com Février 2000
Amor BELAID
1
SOMMAIRE
CHAPITRE1 : INTRODUCTION GÉNÉRALE ................................................................... 2
CHAPITRE 2 : LES RÉSEAUX MONÉTIQUES ................................................................. 4
SERVICES MONÉTIQUE ................................................................................................................... 9
SERVEUR MONÉTIQUE ................................................................................................................ 10
CHAPITRE 3 : QUELQUES PARAMÈTRES DE LA QOS DANS LE RÉSEAU DE
PAIEMENT ÉLECTRONIQUE .......................................................................................... 18
QUELQUES PARAMÈTRES ............................................................................................................. 18
MÉTRIQUES D’ÉVALUATION ......................................................................................................... 24
CHAPITRE 4 : DÉVELOPPEMENT D’UNE APPLICATION ....................................... 29
ARCHITECTURE DE L’APPLICATION ................................................................................................ 29
CONCLUSION ........................................................................................................................ 31
LISTE DES FIGURES .......................................................................................................... 32
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................. 33
LEXIQUE ................................................................................................................................ 34
ANNEXES ................................................................................................................................ 35
2
Chapitre1 : Introduction générale
Les réseaux constituent des systèmes complexes permettant de relier des
ordinateurs du monde entier. Cette simple fonction originelle s’est
progressivement enrichie et déclinée en une série de services basés sur le
transport de l’information.
Le concept de réseau a pris une telle importance de nos jours qu’il est devenu
pratiquement indissociable de l’ordinateur vu la croissance des services de
communications disponibles pour accéder et échanger les informations dans les
réseaux. D’où l’intervention des technologies informatiques qui servent
actuellement à mettre en œuvre ces services, et des mécanismes de négociation
devront en conséquence être mis en place entre les différents intervenants du
réseau.
La qualité de service (QoS) d’un réseau n’est plus un phénomène de mode, la
gestion de la qualité de service réseau est une dimension du gestionnaire de
réseau qui s'impose depuis l'explosion des performances des équipements et des
services offerts par les réseaux.
Une application en ligne implique une liaison des matériels, logiciels et réseaux.
Mais le suivi de la qualité de service par les outils de l'administration reste
encore morcelé.
Pour une application monétique, la qualité de service consiste à assurer la
disponibilité et à garantir le temps de réponse aux clients. C'est plus complexe
3
qu'avec une application classique, car la chaîne de liaison s'allonge entre les
logiciels et les matériels.
Les choses se compliquent si l'application est ouverte sur l'extérieur. Car
entrent en jeu, dans ce cas, des paramètres aléatoires : monté en charge du
service, nombre de connexions simultanées, encombrement du réseau. La réelle
difficulté consiste donc à assurer une qualité de service de bout en bout.
Les dégradations de qualité de service peuvent avoir des conséquences diverses :
temps de réponse inacceptable pour des applications névralgiques, perte de
données, baisse de productivité, abandon d'outils par les exploitants.
4
Chapitre 2 : Les réseaux monétiques
Il faut entendre par système de paiement électronique de paiement un ensemble
complexe constitué par des technologies et des infrastructures diverses :
terminaux, concentrateurs, micro-ordinateurs, réseaux, logiciel qui permettent
de capturer et d’acheminer les flux monétaires et financiers dans les conditions
optimales de sécurité et de fiabilité.
Le système de paiement électronique est une combinaison d’éléments de nature
variée participant à la performance de l’ensemble. La cohérence de l’assemblage
est une condition nécessaire à l’efficacité du tout. La chaîne sera mise en défaut
par le maillon le plus faible, le plus sécurisé.
Quels sont ces maillons ? Ils sont au nombre de quatre sur les quels repose la
super-structure du système (figure 2.1).
Serveur
Monétique
Réseaux et protocoles
Terminaux de payements
Supports d’entrée de l’information
Figure 2.1 : Système de payement électronique d’une Banque.
5
Serveur Monétique : C’est la partie la plus intelligente dans un réseau de
paiement électronique. Il traite, achemine et sauvegarde les données monétaires
ainsi que les informations nécessaires pour l’exploitation et la surveillance du
système.
Réseaux et protocoles : Les réseaux sont les liaisons et les équipements
permettant le transport des transactions monétique ; Les protocoles permettent
aussi l’accès aux équipements réseaux et le contrôle de transmission des
données.
X25 : C’est le réseau de transmission de données utilisé par la
Banque pour assurer la communication entre le serveur et les guichets
automatiques bancaires d’un côté et le centre interbancaire (SXXX :
Partenaire) de l’autre coté.
Figure 2.2 : Réseau X25
RTC : Réseau téléphonique commuté : Les agences de la Banque et
les commerçants utilisent l’utilise pour connecter leurs terminaux de
paiements électroniques au Serveur Monétique. Pour ceux utilisant des
« fers à repasser » , ils utilisent la ligne téléphonique pour demander le
6
Serveur de la BH Serveur de la SMT
X25
centre d’autorisation afin d’effectuer une transaction de paiement
« manuel ».
Les protocoles permettent le règlement de l’accès aux équipements réseaux ainsi
que le contrôle de transmission des données. Les protocoles utilisés par le
système de payement électronique de la Banque XXX sont les suivants :
GAB/D : C’est un protocole propriétaire du fournisseur des guichets
automatiques bancaires. Il permet aux terminaux de retraits de
dialoguer avec le Serveur Monétique de la Banque.
Figure 2.3 : Protocole GAB/D
Le protocole GAB/D permet l’acheminement des demandes et réponses
d’autorisations entre les GABs et le Serveur, le transfert du fichier liste
noire du serveur vers les GABs et remonte les messages d’états des GABs
vers le Serveur.
Les échanges entre le GAB et le Central s’effectuent en Question-
Réponse ; les questions sont toujours à l’initiative du GAB. A toute
question doit parvenir une réponse.
7
GAB ServeurGAB/D
En cas de non-réponse du Central, le GAB passe hors service clientèle et
émet périodiquement avec une temporisation courte le message d’état
jusqu’au rétablissement de la liaison.
Définition des échanges : Les messages décrits dans ce paragraphe sont
ceux que traitent les programmes d’application. Seule la partie texte du
message est décrite.
Un texte se subdivise en :
o Un nom de transaction,
o Un préfixe,
o Un entête,
o Un corps.
nom de transaction Préfixe Entête Corps du message
0<=X<=12 14 18 Variable
ISO 8583 : C’est le protocole normalisé utilisé par l’interface
banque pour inter changer les autorisations (en tant qu’émetteur et
qu’acquéreur) avec le centre d’autorisations (SXXX)
Terminaux : Un terminal de paiement est destiné à la lecture des cartes.
Terminaux de paiement électroniques : On distingue deux grandes
familles : les TPEs et les terminaux points de vente, TPV (POS en
anglais). Ces derniers sont en fait les classiques caisses enregistreurs
auxquelles on a adjoint la fonction terminale lecteur de cartes pour
éviter une saisie en double.
8
Il existe aussi des automates de paiement : les distributeurs automatiques
de carburant (DAC) ou les distributeurs points de vente tels que les
distributeurs des télécartes ou des tickets de parking ; <supprimé pour
des raisons de sécurité>.
Distributeur automatique des billets ou DAB permet à un porteur
le retrait de l’argent.
Guichet automatique bancaire ou GAB permet en outre
l’établissement d’un dialogue avec la Banque émettrice : consultation de
compte, demande de relevés, demande de chéquier etc.
Supports d’entrée de l’information : Il existe deux catégories de supports :
Les cartes à pistes magnétiques : Les caractéristiques physiques
des ces cartes (dimensions, encodage, etc..) sont définies par les
normes de l’ISO. Les pistes magnétiques sont au nombre de trois :
Piste 1 Utilisé par les transporteurs aériens.
Piste 2 Contient
a) L’identifiant ou le numéro de carte qui peut comporter jusqu’à 19
caractères,
b) La date de fin de validité,
c) Des codes de service,
d) Les éléments de contrôle du code secret.
Piste 3 Utilisable en lecture et en écriture.
Les cartes à puce ou cartes à mémoire équipées de micro-circuits
constitués d’une mémoire ;<supprimé pour des raisons de sécurité>.
9
Services monétique
Les opérations liées à l’utilisation des cartes mettent en relation plusieurs
partenaires :
L’émetteur qui peut être une institution financière, une banque ou un
commerçant,
Le porteur titulaire des droits attachés à la carte,
Le commerçant qui accepte le paiement,
L’acquéreur : la banque du commerçant.
Figure 2.4 : Partenaires d’un système électronique de paiement
Un système de paiement électronique peut offrir les services suivants :
Retrait de l’argent à partir d’un Distributeur Automatique Bancaire,
Paiement chez un commerçant connecté au réseau de sa banque ou d’un
centre d’autorisation,
Cash advance : retrait de l’argent chez une agence bancaire via la
présentation d’une carte de paiement,
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Porteur Emetteur
AcquéreurCommerçant
Consultation solde et extrait de compte à partir d’un Guichet Automatique
Bancaire,
Autres opérations bancaires.
Le présent chapitre décrit le fonctionnement du Serveur Monétique (Front
Office).
Serveur Monétique
Dans le cadre de l’enrichissement de ses produis et de l’extension de son activité
monétique, la Banque XXX a installé une nouvelle solution monétique, elle permet
d’offrir à ses clients ainsi qu’aux porteurs des cartes internationales et des
banques confrères de nouveaux services, en plus de ceux déjà existants. Avec la
mise en exploitation de la nouvelle solution monétique, les clients vont avoir la
possibilité :
d’effectuer des virements,
éditer un extrait de compte des cinq dernières opérations,
consulter le solde du compte,
effectuer une demande de chéquier.
La nouvelle Solution Monétique de la Banque, comme la montre la figure 2.5, est
composée de quatre parties :
o Logiciel : Applications,
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o Matériel : Unités assurant le traitement des informations,
o Réseau et protocoles : Equipements et protocoles assurant le transport et
l’acheminement des données,
o Terminaux de paiement : C’est l’interface avec les consommateurs des
services monétique.
Serveur
(Front Office et Back Office,
Monétique Matériel
(serveurs, HSM ...)
Réseau et protocoles
(X25, RTC, TCP/IP ...)
Terminaux de paiement
(GAB/DAB, TPE ...)
Figure 2.5 : Architecture générale d’un système de paiement électronique
Les deux premières parties, logiciel et matériel, forment le Serveur Monétique
qu’on va essayer de décrire ses fonctions et sa configuration.
12
Logiciel
<supprimé pour des raisons de sécurité>
Les fonctions garanties par le logiciel serveur sont de deux types, à savoir les
services temps réel et les fonctions batch. Les services temps réel, fournis par
la partie Front Office alors que les travaux batch sont assurés par la partie
Back Office.
Types de cartes acceptées par notre Serveur
Le Serveur GAB accepte 3 types de cartes à savoir :
Cartes Banque XXX,
Cartes confrères,
Cartes On-Line confrères et cartes étrangères.
Cartes Banque XXX
Le traitement des cartes de la BXXX dépend du type de la carte; elles seront
traitées de la manière suivante :
Cartes de retrait : Les opérations générées par ce type de carte sont :
Retrait d’espèces ,
Consultation du solde,
Historique de compte,
Demande du chéquier.
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Carte nationale de paiement et du retrait: Les opérations générées par ce
type de carte sont :
Paiement sur le territoire national,
Retrait d’espèces ,
Consultation du solde,
Historique de compte,
Demande du chéquier.
<supprimé pour des raisons de sécurité>
La vérification du code confidentiel se fera au niveau SERVEUR GAB si la ligne
est disponible, sinon elle se fera en local sur le guichet automatique. Ceci
dépendra du paramétrage au niveau du guichet lui même.
Cartes confrères
On entend par cartes confrères, toutes les cartes des autres banques natinales
du groupe CASH INTERBANCAIRE. Ces cartes sont traitées de la manière
suivante :
Vérification du code confidentiel au niveau du guichet;
Le contrôle des oppositions se fera au niveau du SERVEUR si la ligne est
disponible, sinon au guichet;
Les retraits sont autorisés en se basant sur le plafond ISO3 de la carte
(Mode OFF-LINE).
Cartes On-Line confrères et cartes étrangères
Cartes On-Line Confrères : On entend par cartes ON-LINE Confrères toutes
les cartes des banques suivantes :
14
<supprimé pour des raisons de sécurité>
Les retraits sont autorisés par l’émetteur de la carte en empruntant la
passerelle de la SXXX.
Cartes Etrangères : Les retraits sont autorisés par l’émetteur de la carte en
empruntant la passerelle de la SXXX qui les route vers VISA INTERNATIONAL
ou MASTERCARD INTERNATIONAL.
La prise en charge en temps réel de l’identification des cartes, des transactions,
des autorisations, de la vérification du solde et de routage s’effectuent par la
partie Front Office du Serveur Monétique de notre Banque.
La partie Front Office comprend les modules suivants :
Serveur GAB/DAB : Ce module gère le parc des GABs et DABs de la
Banque. Elle prend en charge leurs requêtes,
Module de routage : Ce module achemine les demandes de retrait et les
demandes d’autorisation à l’interface ou module concerné. Le choix de
routage se fait selon le type de la carte (nationale, internationale, ...),
Interface SXXX : Elle gère les transactions générées par les porteurs
des cartes étrangères et les cartes des Banques confrères.
Serveur GAB/DAB
Le serveur GAB/DAB permet le traitement On-Line des différents services
susceptibles d’être fournis aux porteurs, tels que :
Retrait d’espèces,
Consultation du solde.
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Aspects fonctionnels généraux :
Contrôle des GAB/DAB pour optimiser les services automatiques offerts par la
notre Banque,
Gestion des services automatiques, notamment les retraits DAB/GAB et d’autres
services bancaires,
Sécurité : contrôle d’accès au système, suivi de l’activité du GAB/DAB,
protection des données et leur intégrité.
Fonctionnalités du serveur
Les fonctions de gestion de données pour la sécurité et le contrôle du réseau lié
aux services bancaires automatiques offerts par le système sont :
Autorisation Satand-In,
Gestion des listes noires,
Transfert de mouvement,
Contrôle à distance des GAB/DAB,
Administration du réseau,
Fonctions de sécurité.
Saisie des données de transaction
Les transactions GAB/DAB peuvent être saisies suivant deux procédures :
On-Line : A la fin de chaque transaction, le GAB/DAB envoie au serveur un
conseil de transaction qui contient les données nécessaires au traitement de la
transaction. Ce message est stocké en toute sécurité sur le serveur,
Off-Line : Les transactions sont stockées au niveau GAB/DAB, ensuite sont
envoyées au serveur dès la rétablissement de la ligne de transmission.
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Contrôle de GAB/DAB à distance
Pour optimiser la disponibilité des services GAB/DAB, le serveur fournit une
fonction de contrôle à distance qui informe l’administrateur du réseau GAB/DAB
en temps réel sur l’état de chaque terminal. De cette façon, la banque peut
immédiatement lancer les actions nécessaires. De plus le serveur permet
également à l’administrateur de mettre le GAB/DAB hors service.
Le GAB/DAB envoie périodiquement un message sur son état de façon
paramétrée :
GAB/DAB en panne,
disponibilité des billets,
état de l’imprimante des tickets,
état de l’imprimante journal.
En plus, le module Visio GAB/DAB permet la télésurveillance des GAB/DAB en
temps réel. Ce module développé en Delphi qui offre une interface ergonomique
et conviviale.
Les GABs sont représentés sur des graphiquement sur des cartes ; deux couches
sont illustrées, national et régional. Les informations sont récoltées par le
Serveur Monétique, ensuite ces données sont acheminées vers la station de la
surveillance. Cette application représente des insuffisances importantes :
1. Elle ne s’exécute que sur un seul micro-ordinateur. Les informations sont
transmises par le Serveur Monétique vers une unique destination en
utilisant le protocole TCP/IP.
2. Elle ne génère pas des états ; nécessaires pour suivre le comportement du
parc, et bien prendre les décisions,
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3. Elle ne gère pas les autres composants du système tel que le serveur, les
TPEs.
18
Chapitre 3 : Quelques paramètres de la
QoS dans le réseau de paiement
électronique
Quelques paramètres
Les paramètres de la QoS dans un réseau de paiement électronique sont celles
des équipements, des logiciels, des protocoles d’accès et des mesures de
sécurité. Voilà quelques paramètres de la QoS d’un système de paiement :
Serveur Monétique (Processeur, RAM, Disponibilité, système
d’exploitation, Serveur de Backup, Capacité de sauvegarde ...)
Routeur (Processeur, système d’exploitation, protocole de routage)
Réseau de transmission (X25, LS ou RTC, RNIS, ATM : disponibilité,
fiabilité, débit, coût)
TPE : (Processeur, RAM, système d’exploitation, Heure de télécollecte,
GAB ou DAB : l'ordinateur le gérant et le système d'exploitation utilisé,
Message d'état, liste noire, lecteur de la carte, modem et routeur coté
GAB,
Comme on a indiqué dans le chapitre précédent, on va étudier les paramètres de
la QoS du Serveur Monétique, l’élément essentiel dans un réseau de paiement
électronique.
“Le point essentiel est le suivant : une transaction requiert un millionième de
MIPS et 350 caractères de fichiers, tous traitements confondus. Ces chiffres
n’ont par eux-mêmes aucune signification. Il s’agit simplement d’un ratio qui
19
indique que le traitement de deux millions de transactions exige une unité
centrale de 0,6 MIPS de puissance. La charge machine requise pour le
traitement de la monnaie électronique peut donc en théorie être facilement
absorbée par des structures pré-existantes.
Cette charge relativement faible a parfois conduit les concepteurs de système à
organiser l’exploitation autour de micro-ordinateurs. Des organisations de ce
type se rencontrent dans des pays en voie de développement. De telles solutions
présentent des risques. Les micro-ordinateurs sont un domaine d’élection de la
criminalité informatique :
o Destruction des fichiers et des applications par des virus,
o Facilités d’accès pour des duplications pirates ou des introductions illicites
de données.
Il est recommandé de concevoir l’exploitation d’un système cartes ou d’un
système de transfert électronique de fonds sur une mainframe centrale avec
toutes les garanties de sécurité, de disponibilité et de protection d’accès que
seule l’informatique lourde peut présenter.
Le système d’exploitation du Serveur Monétique de la BXXX est Unix. Il offre
un certain nombre de commandes permettant la consultation et la modification
des informations générales sur l’état de la machine et l’activité réseau. Dans ce
que suit on va citer quelques commandes permettant à l’administrateur de
surveiller les paramètres du système.
1. La commande uname : Elle permet d’obtenir des informations sur le
système local.
Exemple :
<supprimé pour des raisons de sécurité>
20
2. La commande netstat permet d’obtenir des informations sur l’activité
réseau du système local. Elle permet de visualiser le contenu de
différentes tables du système liées à cette activité correspondant à des
sockets (c’est-à-dire des points de communication) actives du système.
Exemple : la commande suivante affiche les connections telnet
<supprimé pour des raisons de sécurité>
3. La commande ping : Cette commande permet de tester si une machine
donnée est actuellement active ou non en lui envoyant un datagramme et
en attendant une réponse. La commande utilise le protocole ICMP.
Exemple :
<supprimé pour des raisons de sécurité>
4. La commande df : Elle affiche les caractéristiques de l’ensemble des
partitions montées sur l’arborescence principale.
Exemple :
<supprimé pour des raisons de sécurité>
Le réseau de transmission utilisé est le réseau national de transmission de
données X25. Il est géré par l’opérateur de télécommunication. Ce réseau
permet l’interconnexion des distributeurs automatiques des billets (ou guichets
automatiques bancaires) et le Serveur Monétique d’une part et ce dernier avec le
centre national d’autorisation bancaire (SXXX :Partenaire).
Le serveur est alors équipé d’une carte X25 dont la marque est EICON. Cette
carte est livrée avec un logiciel permettant son installation, sa configuration et
la surveillance de son activité. Ce logiciel est présenté sous forme des
commandes et des interfaces de programmation.
21
Le script T suivant permet l’affichage de nombre des processus gérant les GABs,
le nombre des CVs actifs et interrompues de la carte X25. En plus il affiche le
nombre retraits effectués jusqu’à l’instant de l’exécution de ce programme shell.
Le code source de ce programme est le suivant :
<supprimé pour des raisons de sécurité>
Le résultat de l’exécution de ce programme est le suivant :
<supprimé pour des raisons de sécurité>
En analysant ces chiffres on doit avoir un nombre de processus égal au nombre
des GABs connectés au Serveur Monétique. Ainsi que le nombre de CVs actifs.
Si le nombre des CVs interrompues est important on doit initialiser la carte X25
par les deux commandes suivantes :
<supprimé pour des raisons de sécurité>
22
Métriques d’évaluation
La mesure efficace des performances globales d'un réseau passe par la collecte
exhaustive des indicateurs de performances des équipements. Le traitement de
la masse d'informations récoltée devra mettre en avant les problèmes des
performances "temps réel" des équipements et des chaînes de liaisons, mais
également les tendances d'évolution à moyen et long terme du réseau, qui
permettront de planifier les évolutions prévisibles (capacity planning) et
d'identifier les "points chauds" du réseau (points de concentration "de fait" du
réseau dont l'activité augmente plus vite que celle du réseau).
Ces données pourront être agrégées à différents niveaux pour s'abstraire des
équipements, et être assemblées en des métriques composites et synthétiques
qui permettront au Network Manager de présenter des bilans à des décideurs
non spécialistes.
Toute la plus value d'un outil de QoS vient de ses techniques d'analyse des
données brutes qui sont toujours sélectionnées parmi les familles suivantes pour
un système donné :
o Performances de traitement des données
o Taux d'erreurs
o Problèmes de gestion des ressources internes
o Temps de latence
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La puissance de l'outil ne réside pas dans la nature de l'information collectée,
mais dans l'intelligence du traitement qu'il effectue.
Variation de nombre de retraits :
Variation de nombre des retraits durant la journée : Ces mesures montrent
que le nombre maximum de retraits est atteint entre 9 heure et 11 heure et à 18
heure. Mais on constate que le trafic est faible entre 02 heure et 05 heure ;
Cela nous amène à planifier les travaux batch (nécessitant la disponibilité des
ressources) tel que la sauvegarde, le transfert de la liste noire et la maintenance
préventive du système pendant cette période de la journée.
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
00 02 04 06 08 10 12 14 16 18 20 22 24
Heure
Nombre de retraits
V a r i a t i o n d e n o m b r e d e s r e t r a it s d u r a n t l a jo u r n é e
24
Heure Nombre Heure Nombre Heure Nombre
00 24 08 102 16 85
01 8 09 105 17 139
02 2 10 171 18 165
03 3 11 172 19 156
04 2 12 115 20 111
05 4 13 144 21 65
06 23 14 100 22 49
07 72 15 93 23 30
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Variation de nombre des retraits durant la semaine : La montée en charge le
samedi s’explique par la fermeture des agences et les activités des porteurs
pendant le week-end. Ce graphe nous a permis d’exiger une haute disponibilité
des guichets (argent et consommable des imprimantes parce que le guichet est
hors service dès que le papier de l’imprimante journal sera consommé) pendant le
week-end.
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
2599
2033 1791 1818
2141
3681
1429
Journée de la semaine
Nombre de retarit
Variation de nombre des retaraits durant la semaine
Lundi 2 599
Mardi 2 033
Mercredi 1 791
Jeudi 1 818
Vendredi 2 141
Samedi 3 681
Dimanche 1 429
Variation de nombre des retraits durant un mois : Ce graphe permet
l’approvisionnement des fonds à utiliser pour alimenter les caisses des guichet
automatiques de la banque durant un mois.
26
0
2000
4000 6000
8000
10000 12000
14000 16000 18000
Semaine 1 Semaine 2 Semaine 3 Semaine 4
12957
15492 16764
15044
Nom bre des retraits
Variation des retraits durant un mois
27
Chapitre 4 : Développement d ’une
appl ication
Une nouvelle approche de surveillance et suivi de la qualité de service d’un tel
système de paiement s’impose. Une nouvelle application a été conçu afin de
mettre en œuvre un tableau de bord et offrir aux utilisateurs des outils de
surveillance et de suivi de la qualité de service attendue par les moyens de
paiement électronique. Cette application doit s’exécuter sur n’importe quelle
micro-ordinateur connecté au réseau de la Banque. De plus elle doit offrir des
services de différents niveaux.
Le noyau de tel logiciel a été développé afin de fournir un tableau de bord riche,
accessible et modulaire. La partie achevée permet la surveillance et le suivi de
fonctionnement du parc des Guichets Automatiques Bancaires. Il sera facile de
rajouter des modules relatifs à d’autres équipements car cette application est
développée de façon ouverte. L’architecture évolutive et la convivialité de ce
logiciel sont dues au langage de programmation utilisée, Microsoft Visual Basic.
Architecture de l’application
L’application est composée par cinq modules à savoir :
Transfert du fichier de surveillance et des traces du Serveur Monétique vers
les stations de surveillance. L’outil utilisant est Reflexion ; outil offrant un
environnement de programmation (script FTP et éditeur des macros Visual Basic)
Conversion des données et alimentation de la table surveillance. Cette module
permet la sauvegarde des données collectées afin de suivre et d’analyser le
fonctionnement des GABs.
28
Formatage et affichage : Le style de l’affichage choisi est l’explorateur. Ce
modèle est utilisé par la plus part des systèmes (explorateur Windows).
Suivi : permet le suivi des différents types des incidents et alertes émis par
les guichets.
Edition des états : Ce module édite les différents états exigées par les
utilisateurs et les décideurs. Grâce au générateur des états utilisé « Crystal
Report » on peut illustrer les informations à éditer de différents styles (liste
normale, tables croisées, graphiques).
Figure 4.1 : Architecture de l’application
En plus les mesures d’évaluation effectués (voir chapitre précédent) peuvent
être automatisés, planifiés et intégrés dans cette application.
29
Transfert
Conversion et
Sauvegarde
Formatage et
Affichage
Suivi Edition
Conclusion
Ce travail m’a permet de comprendre le système de paiement électronique de la
banque, de participer au démarrage de l’exploitation du Serveur Monétique et
d’exploiter les connaissances acquises pendant le cycle de formation Etudes
Supérieurs Spécialisés (DESS).
L’application développée a beaucoup aider les décideurs et les utilisateurs à
surveiller les guichets automatiques de la banque et télé assister les agences. En
plus les mesures effectués ont orienté le choix de nature des équipements pour
renforcer le système de paiement électronique de la banque et élargir le réseau.
Pour conclure, je peux dire que la Qualité de Service d’un système de paiement
électronique doit être garantie par les équipements et les logiciels, suivie par la
banque offrant ces services de paiement et exigés par les consommateurs de ces
services. Alors je peux affirmer qu’il reste, dans ce domaine, beaucoup à
apprendre et à développer en appliquant le proverbe suivant :
30
LISTE DES FIGURES
FIGURE 2.1 : SYSTÈME DE PAYEMENT ÉLECTRONIQUE D’UNE BANQUE.........4
FIGURE 2.2 : RÉSEAU X25....................................................................................................5
FIGURE 2.3 : PROTOCOLE GAB/D.....................................................................................6
FIGURE 2.4 : PARTENAIRES D’UN SYSTÈME ÉLECTRONIQUE DE PAIEMENT. 9
TERMINAUX DE PAIEMENT............................................................................................11
FIGURE 2.5 : ARCHITECTURE GÉNÉRALE D’UN SYSTÈME DE PAIEMENT
ÉLECTRONIQUE..................................................................................................................11
FIGURE 4.1 : ARCHITECTURE DE L’APPLICATION.................................................30
31
Bibl iographie
o Les systèmes électroniques de paiement (Jean-Pierre Toernig, EYROLLES)
o La communication sous UNIX, Applications réparties (Jean-Marie Rifflet,
EDISCIENCE)
o 01 Réseaux
o 01 Informatique
o Documentation MASTERCARD
o Documentation VISA
o Documentation des Guichets automatiques bancaires
32
Lexique
BIN Bank Identify Number : les 6 premiers chiffres du numéro de
la carte.
DAB Distributeur Automatique des Billets
GAB Guichet Automatique Bancaire
HSM Hardware Security Module
SXXX Partenaire
TPE Terminal de Paiement Electronique
FXXX Fournisseur
33
Annexes
Quelques écrans du module « Surveillance des GABs ».
34
35
Amor BELAID
Création 2000
36