ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 1 ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 2
Quelques constats sur l'évolution de l'Informatique et des entreprises
Dans les années 70, INFORMATIQUE rimait avec ORDINATEUR : on parlait plus de MIPS que d'applications. Ces dernières s'appuyaient sur la technique du traitement par lot. De par son coût élevé, un ordinateur était souvent partagé par plusieursentreprises.
Dans les années 75, la technique du temps réelest apparue et a révolutionné les processus de travail en entreprise. De plus, avec la décroissance des coûts d'un ordinateur, les entreprises se sont équipées massivement avec leur propre machine.
Les années 80 ont vu apparaître les premiers PC's. L'utilisateurdisposait alors de SON ordinateur et de SON application (logiciel générique personnalisé, tableurs, traitement de texte...).
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 3
Les années 90 ont consacré Unix et l'architecture de type client-serveur.
Quelques constats sur l'évolution de l'Informatique et des entreprises (2)
En particulier, l'architecture de type client-serveur permet une approche dite horizontalede l’entreprise.
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 4
Quelques constats sur l'évolution de l'Informatique et des entreprises (3)
Entreprise
Département
Individu
Mainframe
Mini-ordinateur
Micro-ordinateur
Individu /Micro-ordinateur
Entreprise /Mainframe
Département /Mini-ordinateur
Groupe / Client-serveur
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 5
Quelques constats sur l'évolution de l'Informatique et des entreprises (4)
Un collecticiel est un outil qui permet de supporter le travail coopératif ou travail engroupe.
Le travail de groupe implique la présence de personnes interagissant de façon asynchrone, unies autour de la réalisation d’un objectif commun.
Le travail en groupe implique la présence d’outils permettant aux personnes d’un groupe géographiquement distantes, d’interagir de façon plus ou moins synchrone, dans un plan commun virtuel de travail et de se partager des objets et des informations.
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Quelques constats sur l'évolution de l'Informatique et des entreprises (5)
- les outils de communication synchrone ou asynchrone. La communication synchrone est réalisée par des outils de vidéoconférence retransmise par un réseau hertzien, un réseau numérique ou l’Internet (TCP/IP) à l’aide de Webcams
Il existe trois catégories de collecticiels caractérisées chacune par des médiasspécifiques :
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- les outils de partage d’un même espace de travail, de fichiers ou d’applications informatiques
- les outils de coordination qui gèrent et coordonnent les activités de plusieurs utilisateurs.
Quelques constats sur l'évolution de l'Informatique et des entreprises (6)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 8
Quelques constats sur l'évolution de l'Informatique et des entreprises (7)
Les années 95 ont vu l'avènement des ERP's (EnterpriseResourcePlanning) dans les grandes entreprises
Les années 2000 s'ouvrent sur l'Internet et offrent aux entreprises la possibilité de faire du commerce efficacement à l'échelle planétaire.
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Dans les années 70, les premiers progiciels apparaissent dans le domaine comptable.
Parallèlement, des efforts sont faits (depuis les années 50) pour maîtriser le fonctionnement d'un système de production à l'aide des flux informationnels induits par les flux physiques.
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Dans les années 80, les progiciels poursuivent leur développement en s'orientant vers les domaines de la paie, de la GPAO et des ventes.
Parallèlement, les progiciels MRP deviennent plus robustes et capables de générer des informations vraiment réalistes concernant l'état de l'entreprise.
Finalement, les années 95 voient émerger les ERP's, une suite complète d'applications capables d'interconnecter toutes les fonctions de l'entreprise.
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 11
Qu'est-ce qu'un ERP ?
Question à laquelle il est très difficile de répondre...
Dans un article publié en 2000 dans la revue Information Systems Frontiers– Ed. Kluwer, les chercheurs H. Helmut, M. Rosemann et G. Gable constatent :
- L'intégration large et forte des ERP's a seulement été réalisée depuis peu.
- Les ERP's et plus généralement les progiciels, ont été, jusqu'à récemment, très peu étudiés
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 12
■ Des désaccords parmi les chercheurs et les enseignants, sur la nature et la définition d'un ERP
■ Certains auteurs déconseillentd'utiliser le terme ERP■ D'autres pensent que ERP n'est pas un terme qui fait
référence à un objet distinct, mais plutôt à une catégorie signifiant un ensemble de produits similaires (concept de MEGAPACKAGE)
■ D'autres encore considèrent un ERP comme le résultat des développements en Technologie de l'Information pour les entreprises manufacturières
■ D'autres, enfin, pensent que, ce que ERP signifie, est déterminé par les offres de produits des développeurs
■ Thomas Davenport (Boston University) suggère de remplacer ERP par...
Qu'est-ce qu'un ERP ? (suite)
BUSINESS SYSTEMS
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 13
■ progiciel
■ progiciel intégré
■ progiciel applicatif
■ progiciel applicatif intégré
■ progiciel de gestion
■ progiciel de gestion intégré
■ ERP
Qu'est-ce qu'un ERP ? (suite)
De toute évidence, l'appellation ERP est une " appellation pas très bien contrôlée" !
On dénombre pas moins 7 dénominations utilisées par la presse ou les éditeurs eux-mêmes, à savoir :
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 14
Qu'est-ce qu'un ERP ? (suite)
On peut néanmoins identifier deux dimensions capitales dans le concept d'ERP :
- le degré d'intégration (DI)
- la couverture opérationnelle (CO)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 15
■ la gestion comptable et financière
■ le contrôle de gestion
■ la gestion de production (type MRP II)
■ la gestion des achats et des stocks
■ l'administration des ventes
■ la logistique (type DRP, Distribution RequirementsPlanning)
■ Éventuellement, la paie
Selon Jacques Antoine (01 Informatique, 30 juin 1995), un ERP est un ensemble de modules applicatifs — généralement signés par un même éditeur — et travaillant en mode natif sur une base de données unique, au sens logique du terme (même si celle-ci est géographiquement distribuée sur un réseau).Fonctionnellement, ces modules couvrent :
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 16
ERP & Gestion de Production : MRP et MRP II
MRP a été développé pour calculer avec plus d'efficacité les besoins en matières premières d'un ou plusieurs systèmes industriel de production
Les entreprises ont vite compris que la notion de profit maximum et la satisfaction des clients sont des objectifs qu'il faut imposer à toute l'entreprise.
Dans ce sens, MRP II comprend de nouvelles fonctionnalités.
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 17
Les modules d'Oracle Applications / eBusiness Suite
■ Les modules d'Oracle Applications
eBusinesssuite
Clients
Fournisseurs
Produits
Business intelligence
Achats
Production
Logistique
Maintenance
Relation clients
Ressources humaines
Projets
Intelligence
Développement
Ventes
Commandes
Planification
Finances
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 18
■ Principe 1 : prendre en compte le fait qu'un produit fini résultent de l'assemblage de composants qui sont soit fabriqués par l'entreprise elle-même, soit achetés à l'extérieur. Le descriptif de ces liens entre composants et composés est dénommé "nomenclature de production".
■ Principe 2 : un atelier se décompose en postes de charge (une ou plusieurs machines) ; chaque composant à fabriquer se voyant associer une "gamme de fabrication", c'est-à-dire une suite d'opérations à réaliser sur les postes de charge
Les principes de la méthode MRP sont simples :
ERP & Gestion de Production : MRP et MRP II
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 19
Gamme No 31O2
O51
O11
Cycle 31.2
Cycle 31.1
O4
O21
O8Cycle 51.3
Cycle 51.28
O5
O12
O44
O6
Produit Fini P
Composant C
Composant B
Composant A
Cycle 51.15
Gamme No 51
Composant E
NIVEAU 0
NIVEAU 1
NIVEAU 2
Exemple de lien entre la nomenclature d’un produit et ses gammesERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 20
Niveau machine
Niveau îlot
Niveau atelier
Niveau ligne de produit
Niveau usine
Plus de détail
Meilleure compréhension
globale
Décomposition par strates d’un système de production
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 21
■ La méthode MRP propose de partir de prévisions de production sur les produits finis pour calculer les besoins en composants et commander ceux qui sont achetés à des fournisseurs extérieurs
■ La méthode MRP II déduit, à partir du plan de production, les demandes de capacité de production et les compare aux ressources effectivement disponibles. Un module de planification tente de déterminer la charge du système afin de satisfaire au mieux la réalisation du plan de production
■ Enfin, un module d'ordonnancement détermine une affectation détaillée des tâches de travail aux machines
ERP & Gestion de Production : MRP et MRP II
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 22
■ Fonctionnement par "flux poussés" (les ordres de fabrication, générateurs de la production, vont se succéder dans le système)
■ Le système réalise constamment des produits (tant qu'il y a de la matière en entrée) et les stocke en fin de processus dans des unités de stockage
■ L'application de la méthode MRP permet des gains de productivité importants si :
• l'ensemble des demandes se fait sur un petit nombre de références
• la demande est très variable
ERP & Gestion de Production : MRP et MRP II
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 23
temps
Dem
ande
temps
Qua
ntité
Demande
Production
Profil type de la demande à gérer en MRP
ERP & Gestion de Production : MRP et MRP II
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 24
■ Répondre le plus rapidement possible à la multitude des demandes des clients sans avoir recours à des stocks importants, d'où un niveau de qualité élevé (matières premières, produits semi-ouvrés, produits fabriqués et processus de fabrication)
■ Délègue un certain nombre de responsabilités. Se voulant rapidement adaptative à toute modification de la demande, elle oblige à disposer de centres de décision locaux qui responsabilisent les acteurs de la production
ERP & Gestion de Production : Juste-à-Temps : Kanban
Kanban (étiquette) est un cas particulier du Juste-à-Temps (JIT) inventé par TOYOTACette approche de production est diamétralement opposée à l'approche MRP :
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 25
■ Nécessite le découpage de la chaîne de production en un enchaînement de différents stades de fabrication. Chaque stade est un client pour le stade qui précède et un fournisseur pour le stade suivant. Entre deux stades, il existe un stock intermédiaire.
■ La production se réalise en "flux tirés" (principe de rétroaction) : le fournisseur produit parce que le consommateur est actif et lui envoie des informations sur son activité. Le producteur suit le rythme du consommateur ; il peut même ne plus rien avoir à faire si ce dernier stoppe toute activité
ERP & Gestion de Production : Kanban
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 26
■ d'effectuer de la maintenance préventive pour les ressources
■ de disposer d'opérateurs qualifiés sur la chaîne, capables non seulement d'assurer les tâches quotidiennes de la production, mais aussi de prendre des décisions quant à des opérations de petite maintenance et de réparation en cas d'aléas
■ de garantir la qualité des produits entrant au niveau de chaque stade
Pour ce type de production, toute perturbation du système peut se révéler catastrophique. D'où les besoins :
ERP & Gestion de Production : Kanban
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 27
L'ensemble des demandes se fait sur un grandnombre de références et la demande varie faiblement
temps
Dem
ande
temps
Qua
ntité
Demande
Production
Profil type de la demande à gérer en Kanban
ERP & Gestion de Production : Kanban
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 28
■ Le principe du RCR (Reconstitué du Consommé Réel) est de structurer les stocks. L'état du stock d'un produit donné est divisé en lots et est visualisé sur un tableau Kanban
■ Entre deux ZAP’s (Zone Autonome de Production), il existe une boucle RCR
■ Les étiquettes présentes sur le tableau, correspondent au nombre de lots de conditionnement que le consommateur a utilisés mais qui n'ont pas été renouvelés :• Une étiquette est égale à un lot de conditionnement• Chaque colonne du tableau correspond à une référence• Le nombre total d'étiquettes pour une colonne correspond à la taille du stock• Le stock du jour est égal au nombre total d'étiquettes moins le nombre d'étiquettes présentessur le tableau
Exemple chez VALEO : le RCR
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 29
ZONE VERTE
ZONE ROUGE
ZONE BLANCHE
stock maxi
stock de fonctionnement
stock mini
stock nul
stock du jour
interdiction de fabriquer (zone de découvert autorisée)
quantité minimum de lancement
autorisation de fabriquer(zone de réflexion)
mise en fabrication immédiate
quantité en stockUne étiquette représente un lot de conditionnement
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 30
A B C
Etat initial : le magasin est vide et toutes les étiquettes sont présentes sur le tableauLa taille des zones peut varier selon les produits. Le dimensionnement du tableau est effectué pour chaque produit par la logistique
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 31
Un ERP a des défauts qui paradoxalementproviennent de ses qualités :
Selon Christian Nivoix, Président du Directoire CGI : « Les entreprises industrielles travaillent dans un environnement incertain et sur des marchés de plus en plus internationaux, ce qui demande une gestion non plus par fonctions et coûts, mais par processus et activités. Une gestion également plus rapide etplus flexible. Or, si un système d'ERP intégré structure l'entreprise, en contrepartie, il la rigidifie… »
Qu'est-ce qu'un ERP ? (suite)
- un ERP a une couverture opérationnelle (CO) élevée,
-un ERP a un degré d’intégration (DI) important.
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 32
En 1994, le CXP propose la définition d’un ERP suivante :
« Pour être intégré, un progiciel de gestion doit :
Qu'est-ce qu'un ERP ? (suite)
- couvrir soit une fonction (ou filière) de gestion, soit la totalité du système d’information de l’entreprise »
- émaner d’un concepteur unique- garantir à l’utilisateur l’unicité de l’information, assurée par la disponibilité de l’intégralité de la structure de la base de données à partir de chacun des modules, même pris individuellement- reposer sur une mise à jour en temps réel des informations modifiées dans tous les modules affectés- fournir des pistes d’audit basées sur la garantie d’une totale traçabilité des opérations de gestion
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 33
La définition d’un ERP proposée par le CXP est quelque peu critiquable :
Qu'est-ce qu'un ERP ? (suite)
- l’uniformisation des interfaces homme-machine n’est pas mentionnée.
- l’émanation d’un seul concepteur est de moins en moins vraie
- l’adaptation rapide aux règles de fonctionnement n’est pas requise
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 34
On peut alors constater que :
Qu'est-ce qu'un ERP ? (suite)
- avec une telle description, un ERP relève de l’horizontalité làoù l’application traditionnelle relève de la verticalité
- un ERP rejoint parfaitement l’architecture client-serveur
- dans ce sens, le concept d’ERP et celui de client-serveur sont en parfaite adéquation
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 35
Qu'est-ce qu'un ERP ? (suite)
Les 13 fonctions classiques de l’entreprise industrielle: - Systèmes d'information- Finance & comptabilité- Ressources humaines- Qualité- Production et Méthodes- Équipements industriels- Distribution- Achats- Planification de la production
- Recherche et développement- Service après vente- Ventes- Marketing
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 36
Qu'est-ce qu'un ERP ? (suite)
GPAO
GF
GesCom
CAO CFAO
EIS
Logistique
ordo
ABC
RH
Informatisation des fonctions
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 37
GPAO
GF
GesCom
CAO CFAO
EIS
Logistique
ordo
ABC
RH
Mais les fonctions ne sont pas isolées !
Qu'est-ce qu'un ERP ? (suite)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 38
ERP
GPAO
GFGesCom
CAO CFAO
EIS
SCM
E-bus
Logistique
PDMordo
ABC
RH
CRM
pour maîtriser l’intégration…l’ERP !
Qu'est-ce qu'un ERP ? (suite)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 39
Qu'est-ce qu'un ERP ? (suite)
pour maîtriser l’ERP…
ERP
GPAO
GFGesCom
CAO CFAO
EIS
SCM
E-bus
Logistique
PDMordo
ABC
RH
CRM
les processus !ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 40
E-collaboration
ERP
GPAO
GF
GesCom
CAO CFAO
EIS
SCM
E-bus
Logistique
PDMordo
ABC
RH
CRM
Du fournisseur du fournisseur au client du client...
ERP
GPAO
GF
GesCom
CAO CFAO
EIS
SCM
E-bus
Logistique
PDMordo
ABC
RH
CRM
ERP
GPAO
GF
GesCom
CAO CFAO
EIS
SCM
E-bus
Logistique
PDMordo
ABC
RH
CRM
Qu'est-ce qu'un ERP ? (suite)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 41
■ Tout d'abord, et de manière très évidente, un ERP est un programme informatique
■ Ensuite et fondamentalement, un ERP a pour objectif d'intégrerdans une structure intelligible, les données et les processus d'une entreprise
■ Enfin, un ERP peut être vu comme l'élément clé d'une infrastructure qui offre une solution pour faire du commerce
Le concept d'ERP peut être considéré sous différents points de vue:
Qu'est-ce qu'un ERP ? (suite)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 42
Caractéristiques d'un ERP
Un ERP est un logiciel hautement configurable pour répondre aux différents besoins d'utilisateurs appartenant à différents secteurs de l'économie. En conséquence, un ERP existe sous 3 formes différentes :
(c) Dans une forme dédiée à une entreprise particulièrepour répondre aux besoins spécifiques de cette entreprise.
(a) Dans sa forme la plus complète, le progiciel est générique,
(b) Dans une forme dédiée (pré-configurée) à un secteur spécifique de l'industrie ou à des entreprises d'une certaine taille,
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 43
ERP générique
Fabrication automobile
Machine-outil
Electronique
Aérospatiale
Fournisseur automobile
Segment de l’industrie
ERP dédié
ERP configuré pour une entreprisePetit
fournisseur automobile
Fournisseur automobile
moyen
Grand fournisseur automobile
Segment de l’industrie
ERP dédié en fonction de la
taille de l’entreprise
Grand fournisseur automobile mécanique
Grand fournisseur automobile électrique
Segment de l’industrie
ERP dédié en fonction de la
taille de l’entreprise et du type de
produit
NIVEAU GENERIQUE NIVEAU DEDIE NIVEAU PARTICULIER
Pré-configuration
Pré-configuration
Pré-configuration
CONFIGURATION
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 44
■ La mise en œuvre est rapide■ Les coûts (paramétrage et
installation) sont réduits■ Les fonctions métier
améliorent la vitesse des processus
■ Toutes les fonctions classiques d'un ERP sont présentes
■ L'accès au CRM et au e-business est préservé
■ Ce choix impose des processus standard à l'entreprise
■ Certains paramétrages peuvent être restrictifs
■ L'adaptation à une structure internationale est difficile
■ Plusieurs bases de données existent dans l'entreprise
Concernant les ERP'sorientés métier
Arguments POUR Arguments CONTRE
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 45
■ L'adaptation d'un ERP pré-configuré à une entreprise donnée est appelée phase de paramétrage(customizing) ou encore phase de configuration
■ Ce qui caractérise un ERP par rapport à d'autres logiciels paramétrables (qui ne sont pas des ERP’s) ou à des ERP’s plus légers dédiés aux PME, c'est le nombre très élevé de possibilités de paramétragequ'il offre
■ Un ERP n'est pas un SGBD, ni un middleware et encore moins un système d'exploitation
■ Par contre, un ERP s'appuie sur une base de données sous-jacente et intégréequi contient les données jugées fondamentales et les données transactionnelles, et ce de manière cohérente et avec une redondance contrôlée
Caractéristiques d'un ERP
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 46
Caractéristiques d’un ERP (suite)
- Un ERP prétend supporter, avec un niveau de complétude équivalent, toutes les fonctions opérationnelles (business functions) d’une entreprise,
- En plus de ces fonctions opérationnelles générales, un ERP supporte souvent des fonctions spécifiques à certains domaines
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 47
Caractéristiques d’un ERP (suite)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 48
Exemple d’architectures fonctionnelles
❚ Applications SAP R/3 ❙ Financial Accounting❙ Treasury❙ Controlling❙ Enterprise Controlling❙ Investment Management ❙ Production Planning ❙ Materials Management ❙ Plant Maint. & Service Manag. ❙ Quality Management ❙ Project System❙ Sales & Distribution ❙ Human Resources Management
❚ Applications BaaN ERP(ERP LN)❙ Finance
❙ Distribution ❙ Manufacturing
❙ Process
❙ Project ❙ Maintenance
❙ Service
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 49
Quelques applications Oracle
■ Quelques applications eBs11i
– Oracle Financials
– Customer Relationship Management suite
– Project Management Product suite
– Supply chain Planning and Management suite
– Manufacturing – Discrete and Process and OrderManagement
– HRMS product family
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 50
■ Bien qu’un ERP soit composé de modules fonctionnelstels que la comptabilité financière ou les ventes, il offre une vue orientée processusde l’entreprise
■ Très souvent, un utilisateur n’aura pas conscience du module fonctionnel qu’il utilise
■ Les processus supportés et les structures organisationnelles ainsi que les structures des données et des objets sont décrits par des modèles de référence
■ Ces modèles permettent des accès rapides aux fonctionnalités et autorisent une navigation à travers différents niveaux d’abstraction et entre différentes vues
Caractéristiques d’un ERP (suite)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 51
■ Orientation processusCaractéristiques d’un ERP (suite)
Planification VenteMarketingFabricationOrigines
concept > lancement
Prévision > planification
Appros> paiement
demande > fabrication
Campagne > commande
Contrat > renouvellement
Clic > commande
Commande > paiement
Demande > résolution
personnes > paie
projet > profit
comptabilité >états financiers
Back-office
stocks > exécution
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 52
■ Processus / modules ?
Infos Ressources Humaines
Comptabilité
Caractéristiques d’un ERP (suite)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 53
Caractéristiques d’un ERP (suite)
Chicago
EU
Canada
Japan
IlesTokara
Ouest
StockMontreal
StockCalgary
ProdQuébec
ProdStock
Société mère
E-U Japon
Canada
Est
Exemple d'organisationERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 54
■ En d’autres termes, les dépendances qui existent entre les traitements des fonctions ou processus de ces différents domaines, sont automatiquementprises en compte (condition essentielle de la réalité de l'intégration) via, généralement, une base de données commune
■ Un ERP offre une approche multisociété, multisite, multilangue et multidevise qui lui permet d'être utilisé et reconnu au niveau d'un groupe international
Caractéristiques d’un ERP (suite)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 55
Produits Projets Services
Création de l’offre
Commerce
Logistique
Production
Achats
Finance
Ressources Humaines
CAO, DAO, GDT
Gestion d’entrepôt
Ge
stion de projets
Sup
ply
Ch
ain
Besoins couverts par les ERP’s en termes de système d’information
Caractéristiques d’un ERP (fin)
CRM
SRM
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 56
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Amélioration des processus
pour un meilleur contrôle des coûts
Remplacement de vieux logiciels
Accroître l ’accessibilité
à l ’information pour la prise de décision
Gain de compétitivité
Amélioration de la
satisfaction client
Source : infoworld ERP
Pourquoi investir dans un logiciel de gestion intégré ?
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 57
Progiciels spécialisés v.s.ERP
Les progiciels spécialisés sont des outils dédiés, d'une part, à un domaine fonctionnel spécifique et, d'autre part, à un type d'entreprise.
Choisir d'équiper une entreprise avec des progiciels spécialisésconduit, de fait, à un cloisonnementdes différentes fonctions de l'entreprise.
Une conséquence immédiate est l'existence dans l'entreprise, d’une collection de systèmes d'information hétérogènes
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 58
■ de gestion des entrepôts (datawarehousemanagement)
■ de la chaîne logistique (Supply Chain – SC)
■ des applications statistiques
■ de gestion de projets
■ de la connaissance et de l’influence des marchés
Les progiciels spécialisés ont actuellement l’avantage sur des niches comme les fonctions :
Progiciels spécialisés v.s.ERP (2)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 59
Progiciels spécialisés v.s.ERP (3)
L'approche proposée par les ERP's ou Progiciels de Gestion Intégrés, est radicalement différente de celle des progiciels spécialisés.
Un ERP évite la création d'îlots applicatifs ayant chacun leurs propres règles de fonctionnement et leur référentiel.
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 60
■ Standardiser ses références
■ Supprimer celles qui sont dormantes ou identiques
■ Maîtriser les volumes et les chiffres d’affaires par fournisseur
■ Optimiser le nombre de fournisseurs et de produits
Un ERP constitue véritablement l’épine dorsale du système d’information.
Par exemple, une entreprise a mis en place le module « achat» d’un ERP. Ceci l’oblige à :
Cela, bien sûr, peut nécessiter plusieurs mois de travail, mais ce travail est fait…UNE FOIS POUR TOUTES
Progiciels spécialisés v.s.ERP (4)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 61
La véritable valeur ajoutée d'un ERP par rapport aux progiciels spécialisés réside dans le terme " intégration« .
Progiciels spécialisés v.s.ERP (5)
En résumé :
Un progiciel spécialisé contribue à optimiser le bon fonctionnement de la fonction à laquelle il est dédié.
Chaque module d'un ERP est moins " efficace " qu'un progiciel spécialisé.
Remarque: progiciel spécialisé ⇒⇒⇒⇒ niche
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 62
Ressource
• Culture identique àl’ensemble des utilisateurs
Minimiser la dépendance vis-à-vis d’un éditeur
• Recherche d’une couverture complète et des bénéfices de l’intégration
Recherche de l’optimum de chaque domaine et de la progressivité de mise en œuvre
Système d’information
ERP Progiciels spécialisés
• Compétence et savoir-faire unique
• Ossature pérenne
Avantages/inconvénients ERP unique v.s. progiciels spécialisés
Progiciels spécialisés v.s.ERP (6)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 63
■ des développements internes à l’ERP
■ le rachat de progiciels concurrents et leur intégration progressive dans l’ERP
Les éditeurs d’ERP réagissent soit par :
Peut nécessiter plusieurs années
Progiciels spécialisés v.s.ERP (7)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 64
Cette concurrence entre progiciels spécialisés et ERP’s a conduit au développement de nouvelles technologies regroupées sous l’acronyme EAI (Enterprise Application Integration).
La finalité d’un produit EAI est l’intégration entre des progiciels ou ERP’s différents ayant éventuellement des architectures techniques différentes.
Exemples : Mercator, CrossWorld, Active Software, Viewlocity, …
Progiciels spécialisés v.s.ERP (8)
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Progiciels spécialisés v.s.ERP (9)
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Les frameworks métier : une alternative ?
- les ERP’s proposent des processus déjàparamétrés
- cependant, ils n’offrent aucune souplesse d’adaptationà l’organisation de l’entreprise
- or les décideurs comptent bien tirer de leurs SI de la valeur ajoutée…
- les frameworks métier sont peu nombreux et sont liés à des outils de développement
- les Enterprise Java Beans (EJB) vont certainement contribuer à ouvrir très largement cette offre et dynamiser le marché
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Les frameworks métier : une alternative ?
- ces solutions offrent le compromis tant attendu entre souplesse et coût
- la gestion des processus est prise en charge par des systèmes externes de workflow applicatif
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SanFranscico : un framework généraliste
Objectif : permettre aux éditeurs et aux grandes entreprises de développer leurs processus d’entreprise et de les déployer rapidement.
Les composants métier sont écrits en Java
Les règles propres à chaque entreprise sont ajoutées manuellement
Ce rajout est commun aux ERP mais un ERP implante un modèle propriétaire
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IBM San Franscico
SanFranscico : un framework généralisteSanFranscico se compose de trois couches logicielles qui s’appuient sur une machine virtuelle Java
Comptabilité générale
Comptabilité des tiers
Achats/Ventes
Stocks/Inventaire
Autres…
Processus métier
Comptabilité générale
Comptabilité des tiers
Achats/Ventes
Stocks/Inventaire
Autres…
Objets métier (notions de volume, quantité, devises)
WebSphere (serveur d’applications et serveur d’EJB)
Applications partenaires
Plates-formes supportées
Serveurs : NT AIX OS/400 SUN Solaris HP/UX
Clients : HTML/XML Java Beans Lotus Active X
Machine virtuelle Java
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■ IBM's e components ;-)
■ Microsoft Business Framework (10/2005)– Green Project
– Navision
■ Oracle ADF & JDeveloper 10g
■ SAP Business Framework
D'autres frameworks
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Back-office : sous-ensemble du SI prenant en charge la gestion des ressources de l’entreprise (humaines, stocks, produits…)
Front-office : sous-ensemble du SI participant à la fonction d’avant-vente, de vente et d’après vente
Application-to-application (A-to-A ou A2A) : est tourné vers l’intégration interne en entreprise. C’est le domaine historiquede l’EAIBusiness-to-business (B-to-B ou B2B): est tourné vers l’intégration globale, sur Internet, des processus commerciaux de plusieurs entreprises.
Business-to-consumer (B-to-C ou B2C): est tourné vers le service Web en ligne et la construction de portails accédant à des sources d’information disséminées
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EAI et e-business sont intimement liés car le développement de l’e-business entraîne celui des produits d’EAI.
Tout l’intérêt de l’EAI est de permettre un échange performant d’informations entre applications ou progiciels, sur plates-formes hétérogènes, dans des systèmes d’information en constante évolution
La composante B2B prend le pas sur les problématiques d’intégration internes à l’entrepriseTous les outils EAI leaders supportent désormais ce type de communication (généralement sous l’appellation integration e-business), par définition compatible avec les normes Internet HTTP et XML
EAI = transport+routage+transformations+connecteurs+workflow
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Une commande…
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Exemple d’architecture à EAI multiples dans une entreprise de distribution
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Workflow et Système Workflow
De manière générale, le workflow est l'ensemble des moyens mis en œuvre pour automatiser et gérer entièrement les processus d'une organisationAprès avoir modéliséces processus, le Workflow a pour but de transcrire les modèles obtenus en une forme exécutable qui permet de suivre et de contrôler leur exécutionLa gestion de processus inclut également la coordination et la synchronisation des différents acteursdes processusLa gestion de processus permet donc d'attribuer à chaque acteur et au bon moment, les tâches dont il a la responsabilité avec les ressourceset les informations qui lui sont nécessaires
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■ Acheminer une note de frais pour approbation en fonction des limites d’approbation prédéfinies et une hiérarchie d’acheminement
■ Notifier un acheteur qu’une commande doit être approuvée
■ Générer la comptabilité des achats, de l’amortissement et des cessions d’immobilisations
■ Créer un avoir pour une facture client■ Adapter le traitement des commandes client en
fonction du type de commande
Exemples de workflows sous OA
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Workflow et Système Workflow
La Gestion de Processus donne la possibilité de tracer et de suivre pas à pas le déroulement des workflows de l'entreprise, en particulier de répondre aux questions suivantes :
Définition d'un Workflow proposée par la "WorkflowManagement Coalition" (WfMC : www.wfmc.org) :
Un Workflow est un processus d'une organisation, gérable par un outil Workflow. Il est établi dans le but principal d'automatiser l'exécution du processus, mais il peut aussi servir à le simuler et à l'analyser. On parle également de "flux de travaux" ou de "procédure workflow"
qui fait quoi, quand, comment, avec quoiet dans quel but?qui fait quoi, quand, comment, avec quoiet dans quel but?
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Le workflow : élément central
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 79
Selon la WfMC :un système Workflow ("Workflow management system") définit, gère et exécute des procédures en exécutant des programmes dont l'ordre d'exécution est prédéfini dans une représentation informatique de la logique de ces procédures — les workflows.
Workflow et Système Workflow
Un système Workflow est parfois appelé plus simplement Workflow (donc un risque de confusion avec la technologie), "logiciel de gestion des procédures" ou "fluxgiciel".
Un système Workflow est parfois appelé plus simplement Workflow (donc un risque de confusion avec la technologie), "logiciel de gestion des procédures" ou "fluxgiciel".
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Workflow et Système Workflow
Métamodèle UML d'un Workflow pour la définition de processus
source : WfMC
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 81
Workflow et Système Workflow
Concepts supplémentaires :
1. Cas d'un workflow("workflow case" ou "workflow instance") : c'est une instance d'un modèle de workflow ("workflow model" ou "workflowschema"), c'est-à-dire la mise en œuvre d'un workflow par rapport à une situation spécifique
2. Règle: deux sens assez proches :
2.1. principe de comportement à suivre par un acteur (ou un rôle) vis-à-vis d'une activité
2.2. principe de comportement à suivre par un acteur ou le système dans la détermination de choix
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 82
3. Contrôle de flux("control flow") : correspond au contrôle de l’ordre de réalisation des activités: séquentiel, parallèle, disjonction, synchronisation, etc…
Workflow et Système Workflow
4. Bon de travail ("work item") : est la représentation informatique du travail à effectuer par un acteur du workflow dans le cadre d’une activité d’instance.
5. Liste des tâches("worklist") : ou encore "liste des travaux", "corbeille" ou "liste des bons de travail", contient la liste des bons de travail attribués à un rôle
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Un système Workflowest composé de :
Workflow et Système Workflow
1. d’un "build time" : outil généralement graphique permettant la modélisation des workflows
2. d’un "run time" ou "environnement d’exécution" : outil de transcription des modèles obtenus précédemment, en entités compréhensibles par la partie chargée de l’exécution.
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Workflow et Système Workflow
2.1. d’un moteur("workflow engine")
2.2. d’un gestionnaire de liste de tâches
2.3. deslistes de tâches ("Worklists")
2.4. d’outils d’administration et de contrôle
3. d’outils et de fonctions d’API: qui permettent au système workflowd’interagir avec l’environnement, en particulier avec d’autres systèmes workflow.
Ce "run time" est lui-même composé :
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Processus Opérationnel
Workflow et Système Workflow
Définition de Processus
est défini par
Système Workflow
est géré par
Activités
est composéeSous-Processus
Instances de Processus
viautilisée pour créer et
gérer
Instances d’Activité
chacune incluant une ou plusieurs
Activités Manuelles
pouvant être
Activités Automatisées
ousont mises en
œuvre par
Bons de Travail
chacune incluant
Applications Externes
et/ou
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Workflow Builder
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Déroulement de Workflow
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Workflow et Système Workflow : Classification
Dans la littérature, on dénombre trois catégories de Systèmes Workflow, à savoir les Systèmes Workflowadministratifs, les Systèmes Workflow de Productionet les Systèmes WorkflowAd hoc.
1. Les Systèmes Workflowadministratifs (encore appelés "General Purpose Workflow Management Systems") : ils sont orientés vers la gestion de processus administratifs en vue d'alléger des tâches de bureau, où les erreurs sont souvent humaines. Ces systèmes gèrent des workflows répétitifs, à forte prédictibilité, à structure simple et sans grande complexité. N'étant que rarement soumis à des modifications, ils ont une durée de vie longue.
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 89
2. Les Systèmes Workflow de production ou transactionnelencore appelés "case based" : ils sont considérés comme une variante évoluée des systèmes workflow administratifs. La principale différence réside dans la complexitéde la structure des processus et des tâches, ainsi que dans l'enjeu que représente leur réussite. Les tâches exécutées nécessitent souvent l'interrogation de plusieurs systèmes d'information, hétérogènes et distribués. Les processus traités sont susceptibles d'être modifiés plus souvent que les processus de type administratifs, de par leur orientation métier.
Workflow et Système Workflow : Classification
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 90
3. Les Systèmes WorkflowAd hoc : ils sont utilisés pour l'exécution de processus non structurésou peu structurés, c'est-à-dire que les tâches elles-mêmes peuvent ne pas être connues au départ.
Workflow et Système Workflow : Classification
Un processus non structuré propose un objectif immuable, mais pouvant être atteint de différentes façons. Ils sont donc très difficiles à automatiser.
Le système intervient essentiellement pour gérer les échanges entre rôles, gérer l'accès aux sources d'informations et fournir l'historique du workflow.
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 91
Valeur ajoutée
Volume des transactions
Ad hoc
Administratif
Production
Complexité des tâches
Structuration
Ad hoc Administratif
Production
Automatisation
Durée de vie
Ad hoc
Production
Administratif
Puissance
Souplesse d'utilisation
Administratif
Production
Ad hoc
Workflow et Système Workflow : Classification
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 92
Modélisation des Workflows (1)
La modélisation est un élément de basede la technologie workflow
Quoi modéliser ? :
L'exécution d'un workflow doit permettre de répondre aux questions suivantes :
- quoi?
- qui ?
- quand?
- comment?
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 93
D'où quatre aspectsà prendre en compte lors de la modélisation de workflows que sont les aspects (1) Fonctionnel, (2) Comportemental, (3) Informationnel et (4) Organisationnel.
Modélisation des Workflows (2)
1. L'aspect Fonctionnel
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 94
2. L'aspect Comportemental
Modélisation des Workflows (3)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 95
3. L'aspect Informationnel
Modélisation des Workflows (4)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 96
4. L'aspect Organisationnel
Modélisation des Workflows (5)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 97
Modélisation des Workflows avec la méthode ARIS
ARIS (Ar chitektur integrierter InformationsSysteme) est une méthode de modélisation en entreprise utilisée, entre autres, pour modéliser les processus opérationnelset les workflows qui, respectivement, décrivent et implantent le fonctionnement d'une entreprise intégrée.ARIS propose quatre vues d'une entreprise à savoir la vue :
- des données
- des fonctions
- de l'organisation
- des ressourcesERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 98
Modélisation des Workflows avec la méthode ARIS
Exemple de modèle de processus d’entreprise
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 99
Vue organisationnelleVue des fonctions
Vue desressources
Modèle de processus d’entreprise exprimant les vues de ARIS
Modélisation des Workflows avec la méthode ARIS
Vue desdonnées
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 100
Une vue supplémentaire est ajoutée pour décrire toutes les relations entre les vues tout en évitant les redondances : la vue de Gestion
Modélisation des Workflows avec la méthode ARIS
ARIS établit une distinction entre différents niveaux descriptifs. Les diverses méthodes descriptives appliquées aux systèmes d'information sont classées en fonction de leur degré de proximité avec les techniques de traitement de l'information
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 101
Modélisation des Workflows avec la méthode ARIS
Vues de décomposition ARIS pour le modèle de processusERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 102
Le modèle Life-Cycle défini par l’observation des niveaux remplace la vue des ressources ; c’est donc un champ descriptif à part entière
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 103
Modélisation des Workflows avec la méthode ARIS
Un workflow est décrit dans la vue de contrôle par des modèles associant ces éléments de modélisation
Toutes les vues relatives à un processus d'entreprise ainsi que leurs relations apparaissent sous une forme structurée
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 104
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 105
Un PCD peut être représenté de deux façons :
1. A l'aide d'un tableauréunissant les entités provenant des différents modèles de vue :
Modélisation des Workflows avec la méthode ARIS
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 106
2. A l'aide d'un diagramme en forme de graphe qui reprend la plupart des formalismes du tableau PCD :
Modélisation des Workflows avec la méthode ARIS
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 107
Modélisation d'un workflow avec les PCD de la méthode ARIS
Modélisation des Workflows avec la méthode ARIS
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 108
Modélisation des Workflows avec UML
Exemple de modélisation d'un workflow avec UML
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 109
Modélisation des Workflows avec UML
Intégration des vues et des modèles avec UML
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 110
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 111
Un système d’information est une configuration unique de ressources de Technologie de l’Information (TI) (ordinateurs, logiciels, réseaux, bases de données) etet de processus organisationnels où les ressources TI sont utilisées pour supporter des processus organisationnels spécifiques
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 112
Processus organisationnels ou business processes
Systèmes d’information
Ressources TI
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 113
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 114
■ Une organisationest un groupe d’individus engagés dans une quelconque activité considérée comme utile et qui s’étend dans le temps
■ Une organisation est composée (i) d’individus, (ii ) de processus et (iii ) de structures. Ces dernières constituent les bases de coordination et de contrôle de l’organisation
■ Une organisation baigne dans un environnementcomposés d’éléments tels que les fournisseurs, les clients, les partenaires, les actionnaires… avec lesquels elle est en interrelation
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 115
Organisation et environnement
individus
processus
structures
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 116
Vous avez dit intégration???
Ici, on s’intéresse à l’intégration de systèmes d’information
L’intégration de systèmes d’information d’une entreprise, conduit à l’obtention d’UN système d’information étendu à toute l’entreprise.
Intégrer signifie faire un tout à partir de parties
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 117
Vous avez dit intégration???
L’intégration des systèmes d’information d’une entreprise (ou d’une organisation) est souvent réalisée en utilisant un ERP ou business systemCependant, un ERP est souvent insuffisant en lui-même pour réaliser pleinement cette intégration. Cette dernière est souvent mieux atteinte via une combinaison d’innovations techniques et d’innovations relatives aux processus organisationnels.
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 118
Systèmes d’information dans un contexte organisationnel
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 119
■ L’ajustement mutuel
■ La supervision directe
■ La standardisation des tâches
■ La standardisation des résultats
■ La standardisation des compétences
Selon Henry Mintzberg (théoricien en Sciences de Gestion), la plupart des organisations utilisent un ensemble de mécanismes decoordination selon différentes combinaisons qui dépendent de l’âge de l’organisation, de sa taille, de ses objectifs, de son environnement…
Ces mécanismes sont :
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 120
Quand la taille d’une organisation croît, les employés sont regroupés dans des départementseux-mêmes définis par le type de travail que les employés doivent réaliser
C’est pourquoi les organisations modernes comportent des départements.
Vous avez dit intégration???
Les domaines (secteurs) fonctionnels ou les positions individuels sont caractérisés soit en branche, soit en groupe ou service ou équipe(ou staff)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 121
Une fonction d’une branche ou une position dans une branche est directement concernée par les objectifs essentiels de l’entreprise
Une fonction d’un service ou une position dans un service est concernée par des objectifs jugés secondaires, ou joue un rôle de support dans l’organisation
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 122
Pour les grandes organisations qui œuvrent dans de nombreuses régions du globe et qui offrent de nombreux produits et/ou services très différents, l’organisation en fonctions est supplantée par l’organisation en divisions
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 123
Croissance de l’organisation en termes de diversification des produits et/ou services et implantations géographiques
Organisation en fonctions Organisation en divisions
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 124
Le modèle d’Anthony (1965) décrit les composants d’une organisation en les regroupant selon le type de prise de décision qui les concernent
Anthony a défini trois niveaux temporels de prise de décision à savoir le niveau stratégique, le niveau tactiqueet le niveau opérationnel
Vous avez dit intégration???
Mintzberg a étendu le modèle d’Anthony (en 1983) en rajoutant deux composants nommés technostructureet support staff (fonctions de services)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 125
Vous avez dit intégration???
Modèle d’Anthony
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 126
Modèle de Mintzberg
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 127
Les organisations en silos s’avèrent très inefficaces lorsqu’il s’agit de coordonner les flots de processus entre leurs différentes fonctions
Lorsqu’un incident survient, des problèmes qui nuisent à la performance globale de l’organisation, surgissent.
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 128
Dimension Fonctions ProcessusObjectif premier « quoi » ; statique « Comment » ; dynamique
Orientation verticale ; chaîne d’autorité horizontale ; workfloworganisationnelle
Objectif centré sur les tâches orienté client
Personnel individus spécialisés équipes de généralistes
Perspective vue locale (paroissiale) vue globale (holistique)
Vous avez dit intégration???
Fonctions versusprocessus
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 129
■ d’un manque d’intégration — d’informations, de solutions et d’outils
■ d’un déficit en informations décisionnelles
■ d’une hypo-réactivité au changement
■ d’une carence en nouvelles technologies
■ d’un retard de croissance important
■ d’une inadaptation chronique au changement
Vous avez dit intégration???
Les entreprises souffrent en général :
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 130
Adaptation continue des systèmes aux changements de l’entreprise
Accessibilité des données pour l’aide à la décision
Intégration des domaines fonctionnels
Gestion de l’entreprise étendue
Réduction du cycle de développement
Linéarité des performances
Contrôle des coûts du système d’information
Autres
26%
22%
17%
9%
8%
5%
4%
9%
Vous avez dit intégration???
Attentes des apports technologiques les plus importantes
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 131
Migrer d’une organisation fonctionnelle vers une organisation orientée processus
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 132
FONCTIONS
PROCESSUS
SERVICE CLIENT
MARKET ING
INGENIERIE
PRODUCTION
LOGISTIQUE
FINANCE
CLIENT
VENTES
De la fonction au processus
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 133
La solution informatique doit fournir la bonne information, à la bonne personne, au bon momentafin qu’elle puisse prendre la bonne décisionpour accroître de manière significative la productivité de l’entreprise
Contrainte forte qui n’est satisfaite que dans un SI intégré : l’information ne doit être saisie dans « la machine » qu’une fois et une fois seulement
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 134
■ Un commercial entre une commande■ Le système d’information assure la propagation de
cette information au sein de l’entreprise■ Quand la production démarre la fabrication et
l’assemblage, les expéditions peuvent vérifier l’évolution de la commande et prévoir la date du transport
■ Le magasin peut vérifier son stock de pièces et réapprovisionner celles consommées par la production
■ Une fois que la commande est expédiée, l’information va directement dans les rapports de ventes
Un scénario idéal :
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 135
Pour réaliser une organisation orientée processus, il faut décrire les processus opérationnels de l’entreprise, voire, dans le cas d’une entreprise étendue, les processus opérationnels inter-entreprises
Un processus opérationnel (ou business process) permet en fait de définir un objectif communà toutes les fonctions d’entreprise concernées
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 136
En d’autres termes, au lieu de décrire les fonctions des services de l’entreprise en termes d’activités non nécessairement liées, on identifie des ensembles d’activités, issues de fonctions diverses, mais réunies autour de la réalisation d’un objectif commun
Vous avez dit intégration???
Globalement, il s’agit donc de passer d’un découpage fonctionnel et hiérarchique de l’entreprise, à une organisation par processus impliquant un engagement collectif des acteurs et des ressources matérielles et logicielles, ainsi qu’une forteintégration des données et des informations
Globalement, il s’agit donc de passer d’un découpage fonctionnel et hiérarchique de l’entreprise, à une organisation par processus impliquant un engagement collectif des acteurs et des ressources matérielles et logicielles, ainsi qu’une forteintégration des données et des informations
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 137
■ Le développement des produits■ La gestion de la relation client (CRM)■ La production■ Le traitement des ordres de fabrication■ La gestion des ressources humaines■ La gestion des investissements■ La maintenance des locaux et des équipements■ La gestion des projets■ La planification et l’allocation des ressources
Comme exemples de processus opérationnels typiques, on peut citer :
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 138
D’emblée, avec une approche par processus, on se focalise sur le client, c’est-à-dire sur l’entité pour laquelle le résultat du processus est destiné
L’intérêt de cette approche est qu’à terme, on arrive naturellement au client finalde l’entreprise via la fourniture d’un produit et/ou d’un service
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 139
Il existe deux types fondamentaux de processus opérationnels, à savoir les processus intra-fonction et les processus inter-fonctions
La grande majorité des processus opérationnels d’une entreprise est composée de processus inter-fonctions
Dans certains cas, cette interpellation est purement séquentielle
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 140
Cependant, dans la grande majorité des cas, les processus inter-fonctions nécessitent des interactions réciproqueset simultanées(notion de processus synchrones) entre deux ou plusieurs domaines fonctionnels
Vous avez dit intégration???
Par exemple, le développement d’un nouveau produit nécessite des entrées (informationnelles) issues au minimum des domaines fonctionnels que sont le marketing, la recherche et le développement et la production puisque le travail progresse de l’analyse du marché au développement d’un prototype
Par exemple, le développement d’un nouveau produit nécessite des entrées (informationnelles) issues au minimum des domaines fonctionnels que sont le marketing, la recherche et le développement et la production puisque le travail progresse de l’analyse du marché au développement d’un prototype
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 141
Les activités de marketing incluent l’évaluation des besoins, la recherche de marchés et le test de marchés
Les activités de la recherche et développement incluent la conception des composants, les tests du produit et la version du produit
Les activités de production incluent la conception des gammes de fabrication, la conception des équipements et le lancement de la production
La conception du produit, par exemple, est une activité qui nécessite des entrées et du marketing et de la recherche et développement
Vous avez dit intégration???
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Processus inter-fonctions : conception d’un produit
Vous avez dit intégration???
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 143
■ Faciliter la compréhension du fonctionnement de l’entreprise au travers de ces processus
■ Faciliter la communication entre les participants au processus, d’une part, et les concepteurs et décideurs, d’autre part
■ Permettre et supporter l’amélioration des processus (CPI) et leur reconception (BPR)
■ Définir une base pour permettre l’automatisation de l’exécution des processus
■ Supporter la gestion des processus (grâce à leur automatisation)
Pour maîtriser la complexité de spécification des processus opérationnels, il est quasiment nécessaire de modéliser ces processus opérationnels et les flux de contrôle qui les régissent
On dénombre cinq fonctionnalités et intérêts principaux de la modélisation de processus :
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 144
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 145
La chaîne logistiqued’une entreprise est un réseaumondial de fournisseurs, de systèmes industriels de production, d’entrepôts, de centres de distribution et de détaillants à travers lequel les matières premières et les produits semi-ouvrés sont acquis, transforméset/ou assemblés et livrés aux clients de l’entreprise
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 146
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 147
Le grand intérêt du concept de chaîne logistique est de faire prendre conscience à chaque entité qu’elle s’inscrit dans un flux qui la dépasse…
Magasin Atelier 1 Atelier 2 Expédition
Entreprise α
Dans chaque entreprise qui adhère à ce concept, il y a des chaînes logistiques internes ou localesLes entreprises sont ensuite « enchaînées » entre elles
L’environnement de chaque entité est constitué de ses clients, des conditions de ses opérations internes, de ses fournisseurs
Entreprise λ Entreprise β
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 148
■ La chaîne logistique interne inclut la production (de biens et/ou services) et les processus de gestion des matières
■ La chaîne logistique externe inclut l’approvisionnement et les processus de réalisation des commandes
Ainsi, quand applique le concept de chaînes logistiques internes et externes, on peut dire que :
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Entreprise étendueou virtuelle
ClientClientClient
FournisseurFournisseurFournisseur
EntrepriseVirtuelle
EntrepriseEntrepriseVirtuelleVirtuelle
Commande
Produit
Commande
MatièreMatièreMatière
Le challenge est de trouver des solutions qui satisfont tous les partenaires et qui globalementsont les meilleuresLe problème est de gérer « au mieux » cette chaîne logistique pour relever ce challenge, d’où l’expression Supply Chain Management…
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 150
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Mais la chaîne logistique est plus que les flux de matières, de fournitures et de services car elle exige aussi les flux d’informations de types logistiqueset financiers
C’est une coordination efficacede ces deux types de flux (physiques et informationnels) qui donne un avantage en terme de compétitivité à l’entreprise
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 153
Considérons, par exemple, un distributeur (Auchan, Carrefour…) et le processus par lequel il réapprovisionne les rayons de son magasin (par exemple, des produits laitiers)Quand un article est vendu à la caisse enregistreuse, cette information est retransmise au fournisseur de cet article afin de lui fournir en temps réel des informations sur les ventes de ses produits chez ce distributeur
Le fournisseur utilise les informations transmises pour déterminer quels articles et quels volumes il faut transporter chez le distributeurLe fournisseur utilise aussi ces informations pour déterminer combien, quand et où se procurer des matières premières pour fabriquer les produits qu’il fournit au distributeur
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 154
Ainsi, le flux des informations se répercute sur le flux des produits et la coordination de ces deux flux vise à réaliser des économies sur toute la chaîne logistique
Ce processus est appelé Gestion de la Chaîne Logistique - GCL (ou Supply Chain Management - SCM)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 155
Le SCM est l’application de méthodologies et de techniques pour intégrer les processus d’approvisionnement, de production, de distribution et de ventesEn appliquant ces méthodologies et ces techniques, le bon produit(ou service), de qualité reconnue, est livré (ou fournit) au bon moment, en bonne quantitéet au bon endroitL'objectif et le défi du SCM est de réaliser cette intégration avec un coût globalle plus bas possible
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 156
Demande Client
Détaillant
Grossiste
Distributeur
FabricantCommandesLivraisons
Livraisons
Livraisons
Commandes
Commandes
La chaîne logistique
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 157
■ Chaque entité de la chaîne logistique fonctionne avec son propre environnement interne très souvent radicalement différent de ceux de ses partenaires
■ Par exemple, les clients recherchent des produits dans les entrepôts des distributeurs ou des fabricants que quand ils ont besoin de ces produits
■ Mais les distributeurs et fabricants cherchent à maintenir des niveaux bas de leurs stocks pour réduire les coûts
■ Ce dilemme crée des conflits internes et externes entre les différentes entités qui essaient d’optimiser leurs buts et objectifs individuels
Bien qu’attrayant, le SCM n’est pas exempt d’inconvénients :
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 158
■ De plus, pour compliquer, les fabricants ne veulent produire des articles qu’au-delà d’une certaine quantité économique appelée lot
■ Cependant, cela nécessite des informations de demandes en temps réel fiables de la part des distributeurs, des entrepôts et des clients finals
■ De plus, les fabricants sont eux-mêmes dépendantsde leurs fournisseurs qui ont eux-mêmes leurs propres contraintes…
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 159
■ D’autres complications concernant la chaîne logistique globale sont dues au fait que les entités individuelles de cettechaîne logistique travaillent dans des environnements très versatiles
■ Les relations changent entre les fournisseurs et les fabricants, entre les fabricants et les distributeurs, et entre les distributeurs et les clients
■ Le nombre même d’entités d’une chaîne logistique globale, change…
■ La chaîne elle-même est sans cesse soumise à des changements
■ Tous ces facteurs font que la gestion de la chaîne logistique est très difficile et est sans arrêt remise en cause…
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 160
Distributeurs Entrepôts
Fabricants Fabricants
Clients Clients
Fournisseurs Fournisseurs
Contexte de la gestion de la chaîne logistique
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 161
L’un des problèmes majeurs auxquels est confrontée la SCM est appelé «bullwhipeffect »
Ce nom a été donné par Procter & Gamble (P&G)
L'effet coup de fouet est une déformation de l'information lorsque celle-ci remonte la chaîne logistique.
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 162
Si l'on suppose que la demande des consommateurs est quasi-constante, cette déformation se manifeste par l'amplification des mini-fluctuations originelles. Par exemple, avec seulement trois entreprises n'ayant aucun autre fournisseur ou client, on a :
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 163
Soit une chaîne logistique composée d’un consommateur, d’un détaillant, d’un grossiste, d’une centrale de distribution régionale, d’un importateur et d’un fabricantLe produit consommé est livré en fûtLe consommateur commande habituellement un fût par unité de temps
FabricantConsommateurDétaillant
Taux de variation local (%)
GrossisteCentrale régionale
Importateur
Taux cumuléDemande client habituelle
+
++ + + +
+100 +50 +33 +25 +20 +16
+100 +300 +400 +500 +600 +700
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Variabilité des commandes consommateurs
Variabilité représentée chez le fournisseur de M.P.
Flux physique
La variabilité des commandes augmente à mesure que l’on s’éloigne du consommateur…
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 165
Panos KouvelisPanos Kouvelis
Manufacturing ManagementManufacturing Management
Olin School of BusinessOlin School of Business
Washington UniversityWashington University4 4
Increasing Variability of Orders up the Supply Chain
Wholesaler’s Orders to Manufacture
Time0
5
10
15
20
Consumer Sales
Ord
er Q
uant
ity
0
5
10
15
20
Time
Retailer’s Order to Manufacture
Ord
er Q
uant
ity0
5
10
15
20
Time
Ord
er Q
uant
ity
0
5
10
15
20
Time
Manufacturer’s Orders to Supplier
Ord
er Q
uant
ity
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Planification et contrôle du réseau logistique
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 167
© 2002, HEC Lausanne SV 28
Université de Lausanne
SYLLABUS | AGENDA | FIN
SCM - «Bullwhip effect»[Johnson, 1999]
ENTREPOT CENTRAL
CENTRE DE DISTRIBUTION
MAGASIN DE DETAIL
Cf Beer game
4 facteurs:
• la demande augmente,le marchand commande pluspar anticipation
• en cas de rupture,le marchand commande pluspour assurer
• pour économiser des coûts fixes,le marchand commande par lot
• pour profiter de rabais,le marchand commande par lot
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 168
L’effet bullwhip semble dû à un manque de coordination de l’information et de planification tout au long de la chaîne logistique
Selon le type d’industrie, le sur-stockpeut être de 100 jours à plus d’un an
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 169
Causes de l’effet Bullwhip :
1. Demand Forecast Uptdating
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 170
2. Order Batching- Généralement, une entreprise ne reconstitue pas au fur et à mesure ses stocks- Elle préfère accumuler les commandes des clients avant d’émettre un ordre à son fournisseur- Pour des raisons de coûts, les fournisseurs ne répondent pas tout de suite à leurs clients- De plus, de nombreuses entreprises placent leurs commandes en synchronisation avec le cycle de leur gestion de production, c’est-à-dire tous les mois
- Enfin, il faut intégrer les coût de livraison : il vaut mieux faire rouler un camion plein qu’un camion vide…
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 171
3. Price Fluctuation
- Dans l’industrie de l’alimentation, 80% des commandes sont des achats anticipés !- Que se passera-t-il si les achats anticipés deviennent la norme ?- Le schéma d’achat des distributeurs ne reflète pas le schéma d’achat des consommateurs- Les variations des grandes quantités achetées sont beaucoup plus grandes que les variations des quantités consommées
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 172
4. Rationing and Shortage Gaming
- Quand la demande d’un produit est trop élevée, très souvent le fabricant rationne ses clients- Ayant conscience de cela, les clients exagèrent leurs besoins réels quand ils commandent- Dans leurs protocoles de ventes, les fabricants admettent (sans inclure de frais) l’annulation de commandes- Quand la consommation diminue, les commandes cessent et celles passées (non livrées) sont annulées…- De plus, chaque client s’adresse généralement à plusieurs fabricants et ne retient que celui qui répond à ses besoins, annulant les autres commandes…
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 173
Comment contrer l’effet bullwhip :
1. Information Sharing
2. Channel Alignment
3. Operational Efficiency
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 174
1. Avoid Multiple Demand Forecast Uptdates- Faire en sorte que les données concernant les demandes d ’un site soient aussi visibles pour le site en amont de ce site
- Dans une approche plus radicale, c’est le site fournisseur qui décide quand il approvisionne le site aval et en quelle(s) quantité(s)
- Une approche encore plus radicale est pour un site de se passer directement du site aval et d’atteindre les clients du site aval !
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 175
2. Break Order Batches
Il s’agit de tendre vers des lots de plus petite taille avec des réapprovisionnements plus fréquents afin de réduire l’effet Bullwhip
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 176
3. Stabilize Price
En établissant une politique de prix de vente en gros…
…et en s’appuyant sur un programme de réapprovisionnement en continu afin d’éviter aux clients des variations exagérées de quantités commandées
De manière similaire, des sites avals multi-échelonspeuvent s’entendre pour faire pression sur un fournisseur
Enfin une méthode telle que la méthode ABC (Activity-based costing) permet à un site de détecter quand des sites d’autres régions achètent chez lui suite à des promotions
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 177
4. Eliminate Gaming in Shortage Situations
un client peut être rationné à partir de son historique et non à partir de ce qu’il commande
Un fournisseur peut aussi rassurer ses clients en lui transmettant l’état de ses stocks et sa capacité à produire
Enfin une politique de pénalités peut être mise en œuvre
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 178
Le SCM est une dorsale complémentaire à l’ERPet se charge de l’aspect logistique de production et de distribution
Le SCM recouvre une douzaines de fonctions de gestion qui relèvent de trois horizons temporels différents, à savoir les niveaux stratégique, tactique et opérationnel
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 179
■ Le niveau stratégiqueconcerne l’organisation des usines, des stocks, le choix des fournisseurs et autres circuits d’approvisionnement
■ Le niveau tactiqueconcerne la planification et l’affectation des ressources
■ Le niveau opérationnel concerne l’ordonnancement des opérations de production et de distribution
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 180
Secondes/Minutes
Heures/Jours
Semaines/Mois
Trimestres Années
Niv
eau
x d
e dé
tails
Exécution de la fabrication
Ordonnancement des expéditions
Ordonnancement de la production
Planning des transports
Planning de la fabrication
Planning de la distribution
Planning des stocks
Promesse de disponibilité
Planning des approvisionnements
Planning des ventes et opérations
Planning de la demande
Conception du réseau logistique
Planning stratégique
Source : Advanced Manufacturing Research
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 181
Les apports du SCM sont :
- Réduction des délais
- Réduction des temps de cycle - Augmentation des profits
- Réduction du cycle de planification
- Réduction des immobilisations industrielles
- Réduction des stocks de produits finis
- Réduction des stocks de matières premières - Réduction du stock mort - Réduction des coûts de distribution
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 182
La mise en œuvre du SCM exige une vision transversaledes flux de l’entreprise
Le SCM exige une réflexion à long terme
Le SCM génère des bouleversements organisationnelstrès mal vécus par les cadres
Le problème resurgit quand une entreprise veut imposerà ses fournisseurs le SCM
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 183
Auparavant, on optimisait chaque maillon de la chaîne
Qui dit SCM dit…
Optimisation globale
Synchronisationde toutes les fonctions logistiques de façon dynamique, grâce à la puissance des calculateurs actuels (quelques minutes de calcul).
Planification sous contrainteset avec objectifs et règles de gestion
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 184
■ Des capacités réelles de fabrication■ De la main d’œuvre réellement disponible (dans les
cadres légaux)■ Des matières en stock■ Des dates limites imposées par le client■ Des délais ou retards des fournisseurs■ De la qualité ou de la variété des produits à livrer■ Des possibilités de stockage et de transport■ Des actions promotionnelles■ …
Un système de SCM intégré et évolué permet de tenir compte simultanément :
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 185
De tels systèmes sont appelés APS
Avec ce type de système, il est possible de tester par simulation des scénarios alternatifs
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 186
Les finalités principales d’un logiciel APS sont :
- l’aide à la décision
- la simulation
- l’optimisation de l’ensemble des composants de la chaîne logistique
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 187
Dans ce contexte hautement versatile et nécessitant une forte réactivité, MRPII pose des inconvénients majeurs, à savoir :
2. les clients, les produits et les matériaux ont la même priorité
1. MRPII ne considère que les clients, les produits et les matériaux
3. Les délais d’exécution sont supposés connus a priori
4. Le plus petit horizon de planification est la journée
5. La capacité des ressources de production est mal prise en compte, voire supposée infinie
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 188
7. MRPII procède à partir de lots ; cela a pour effet de solliciter fortement la ou les bases de données de l’entreprise
8. MRPII traite les données séquentiellement avec une approche centralisée descendante (top-down) ; malgré la puissance des moyens informatiques, c’est une méthode très lente pour produire un plan de production
6. De même, la limitation des matières est mal prise en compte, voire supposée infinie
9. De par sa lourdeur de mise en œuvre, MRPII ne peut être utilisée de manière interactive
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 189
Or, la logique des ERP’s repose sur celle de MRPIIUn APS permet à un gestionnaire de « manipuler » la chaîne logistique EN TEMPS REEL
Un APS prend en compte toutes les contraintes jugées pertinentes
Un APS propose des scenarii de planification optima pour équilibrer ces contraintes
Un APS propose une véritable solution intégréeaux problèmes posés par la gestion de la chaîne logistique
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 190
Améliorations constatées dans les entreprises ayant acquis un logiciel APS :
- réduction des stocks et des coûts
- augmentation des ventes
- amélioration de leur débit de production
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0
2
4
6
8
10
12
14
1997 1999 2001
Tendance dumarché duSCM (en %)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 192
Le marché mondial associé est estimé à plus de 20 milliards de dollarspour le milieu des années 2000Néanmoins, ce marché est soumis à un certain nombre de contraintes imposées par les clients :
1. Mise à la disposition d’informations pour les clients
2. Traitement rapide d’une commande avec un niveau élevé de fiabilité et de flexibilité
3. Traçabilité des commandes
4. Avantages financiers
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 193
Devant un marché si juteux, les éditeurs d’ERP font un effort considérable pour intégrer le SCM à leur produit
Néanmoins, ils butent sur deux obstacles majeurs, à savoir :
1. Leur manque d’expérience et d’expertise dans le domaine du SCM
2. La difficulté technique pour intégrer les dimensions (i)de temps du niveau opérationnel et (ii) de séquences de tâches dans un ERP conçu pour résoudre des problèmes du niveau tactique
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 194
Pour surmonter ces deux obstacles, un éditeur d’ERPsuit l’une ou l’autre de ces deux démarches :
1. Développer lui-même l’intégration du SCM en établissant des partenariats avec des éditeurs d’APS
2. Acheter des technologies et des équipes
-> SAP propose le module APO (AdvancedPlanner andOptimizer) basé sur le moteur de contraintes d’ILOG-> ORACLE propose des solutions en partenariat avec I2 Technologies
-> BAAN a racheté, en 1998, Caps Logistics-> People Soft a racheté, pour 260 millions de $, RedPeppers
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 195
Mais se posent alors deux problèmes majeurs :
1. Le premier est que ces deux solutions peuvent nécessiter plusieurs années avant qu’elles soient réellement effectives
2. Le deuxième (plus fondamental) est dû aux échelles de temps différentes considérées par un ERP et un APS
On peut dire, sans exagérer, qu’aujourd’hui un ERP n’intègre pasun logiciel APS, mais qu’un ERP est interfacéavec un logiciel APS…
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 196
Il en va de la crédibilité industrielle d’une réelle mise en œuvre du concept de chaîne logistique où le système d’information de chaque maillon tend de plus en plus à être implanté dans un ERP
Il faut donc espérer que, quelle que soit la solution retenue, l’intégration effective – et non l’interfaçage - de la chaîne logistique dans un ERP, aboutisse
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 197
Business Intelligence & ERP
Objectif : permettre aux responsables opérationnels d’apporter une valeur ajoutée à leur décision en exploitant le système d’information de l’entreprise.
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 198
Business Intelligence & ERP
Problématique technique :
Dans une entreprise, la disponibilité d’un serveur transactionnel doit être garantie.
Or, une requête telle que :
nécessite généralement des temps de calcul perçus comme prohibitifs…
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 199
Business Intelligence & ERP
Pourtant, les responsables opérationnels ont besoin d’accéder (rapidement) à de telles informations pour exercer efficacement leur métier.
De plus, la complexité de ce type de requête nécessite l’intervention de programmeurs et d’administrateurs de la base (des bases) de données pour créer une procédure ad-hoc.
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 200
Business Intelligence & ERP
En d’autres termes, l’informatique de production ne peut pas répondre directement aux besoins des responsables opérationnels.
D’où la nécessité de concevoir un nouveau type d’informatique :
l’Informatique Décisionnelle
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 201
Business Intelligence & ERP
L’Informatique Décisionnelle a pour objectif de construire et d’exploiter un système d’information dit décisionnel dont le modèle conceptuel doit être plus simple que dans le cas des SGBD et implanté dans un entrepôt de données (ou data warehouse) dont le contenu est facilement compréhensible.
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 202
Business Intelligence & ERP
Un entrepôt de données :
- ne s’achète pas mais se bâtit à partir d’un ensemble d’applications dédiées à l’aide à la décision.
- est alimenté à partir de données qui sont puisées dans les bases de données de production, nettoyées, normalisées puis intégrées, ou à partir de données issues de sources externes (qui peuvent être vendues par des sociétés).
- n’est pas modifiable ; seuls les rajouts d’informations sont autorisés.
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 203
Business Intelligence & ERP
- est destiné à des utilisateurs non informaticiens qui doivent pouvoir formuler leurs questions selon leur métier, c’est-à-dire leur secteur d’activité (marketing, achats, gestion des ressources humaines…).
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 204
Business Intelligence & ERP
- doit permettre des études analytiques (ce qui s’est passé) et des études prédictives (analyse prédictive ou data mining).
- doit être performant en temps de réponse.
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 205
Business Intelligence & ERP
- voit son utilisation qui se résume à un chargement périodique de données ou d’informations, à des interrogations non régulières, non prévisibles parfois longues à exécuter.
- contient des informations historisées, globalement cohérentes, organisées selon les métiers de l’entreprise pour le processus de décision.
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 206
Business Intelligence & ERP
Taille de la base : 100Go à 10 ToTaille de la base : 100Mo à 10 Go
Données, informations redondantesDonnées, informations non redondantes
Requêtes complexesRequêtes simples
Ajout seulement : accumulationPeut être mis à jour
Accès ensemblisteAccès unitaire
Temps de réponse : 1 s à plusieurs mnTemps de réponse : 0.1 à 2 s
Pour les responsables opérationnelsPour les agents opérationnels
Données historiquesDonnées actuelles
Données dérivées, agrégéesDonnées primitives, agrégées
Orientée sujetOrientée application
Informatique DécisionnelleInformatique de Production
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 207
Business Intelligence & ERP
Même si les ERP’s proposent un module de Business Intelligence, l’exploitation d’outils tiers demeure très souvent nécessaire pour obtenir des rapports consolidés
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 208
Conclusion (début)
Aujourd'hui, le nombre d'éditeurs d'ERP diminue.
Mais il faut aussi considérer les ERP's issus du monde du logiciel libre tels Compiere.
Avec de tels produits, les économies de licences sont réels.
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 209
Conclusion (suite 1)
En fait, une nouvelle génération d'ERP's est en préparation.
Les ERP's actuels sont fournis sous la forme de modules très intégrés.
Les futurs outils seront sans doute plus des applicatifs métier que de grands progiciels intégrés
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 210
Conclusion (suite 2)
Le concept d'Architecture Orientée Services(SOA) est retenu pour assouplir de manière significative le déploiement et la maintenance d'un ERP.
L'architecture SOA sera de plus un socle d'intégrationentre des composants d'origines diverses.
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 211
Conclusion (suite 3)
Dans ce contexte d'architecture SOA :
L'objectif clairement visé par les grands éditeurs d'ERPest le marché (très juteux) des PME et PMI
SAP développe, à partir de la plate-forme d'intégration d'applications Netweawer (2003), la plate-forme SOA appelée Business Process Platform(prévue pour 2007)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 212
Conclusion (suite 4)
Oracle, suite, entre autres, aux acquisitions des ERP'sPeoplesoft/JD Edwards et de Collaxa, spécialiste du Business Process Execution Language (BPEL), a démarré son projet Fusion Middleware(disponibilité prévue entre 2008 et 2010)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 213
Tous ces projets visent à proposer une interface utilisateur plus intuitive et facile à utiliser.
Ces interfaces tendent à ressembler de plus en plus à Microsoft Office – en particulier à Outlook.
La tendance qui se dégage aujourd'hui, est de parler non plus de progiciels intégrés mais de progiciels intégrateurs
Conclusion (suite 5)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 214
Aide à la Décision
Système d'Information (ERP)
Business Intelligence
Recherche Opérationnelle et
Simulation
Entrepôts de données
Gestion des Relations Clients
Gestion de la Chaîne Logistique
Web Services
Progiciel Intégrateur
Conclusion (suite et fin)
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 215
ERPIntégration
Vision transversale
Vision verticale
Gestion de la chaîne logistique
Gestion de la relation client
E-business
APS
Workflow
Business process
XML
Middleware
Backbone
Back-officeB-to-B
B-to-C
Progiciels spécialisésBusiness integration
A-to-A
ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 216
■ Piloter un ERP, J-L DEIXONNE, Dunod, 2èmeéd, 2006
■ ERP et PGI, J-L, TOMAS, 4èmeéd, Dunod, 2005
■ Wikipedia
■ Réalités industrielles, Mai 2006
■ Les sites des organismes/éditeurs
Quelques références bibliographiques