11
Un système de chauffage encore plusperformant en rénovation
Chauffage
22
Chauffage
• Evaluer : diagnostic énergétique d’une installation existante (où part lecombustible, notion de pertes et de rendement)
¬ Le surdimensionnement
¬ Méthode pour estimer les besoins
¬ Production, distribution, émission et régulation
• Améliorer une installation existante : que proposer et comment évaluer larentabilité d’un investissement
• Concevoir une nouvelle installation¬ Quelle chaudière choisir ? Quel combustible ?
¬ Quel type brûleur privilégier ?
¬ Hydraulique associée aux nouvelles chaudières : les pièges à éviter
¬ Quel type de régulateur et pourquoi
33
Eau chaude sanitaire
• Evaluer la performance d’un système existant
• Concevoir la production d’ECS¬ Le dimensionnement et le confort ?
¬ Quel type de générateur choisir ?
44
Les pertes : installation de chauffage à eau chaude
ηη global = global = η η production x production x η η distri. x distri. x η η émission x émission x ηη régul. régul.
55
Les pertes : production
66
Les pertes : distribution
77
Les pertes : émission
88
Les pertes : régulation
99
Les pertes : ordre de grandeur
Type d'installation :Rendements en %
Production Distribution Emission Régulation Global
Ancienne chaudière surdimensionnée, longueboucle de distribution
75 .. 80 % 80 .. 85 % 90 .. 95 % 85 .. 90 % 46 .. 58 %
Ancienne chaudière bien dimensionnée,courte boucle de distribution
80 .. 85 % 90 .. 95 % 95 % 90 % 62 .. 69 %
Chaudière haut rendement, courte boucle dedistribution, radiateurs isolés au dos,régulation par sonde extérieure, vannesthermostatiques, ...
90 .. 93 % 95 % 95 .. 98 % 95 % 77 .. 82 %
1010
Les pertes des générateurs de chaleur
Chaudière en coupe, lorsque le brûleur est en fonctionnement et lorsqu'il est à l'arrêt : une partie de l'énergiecontenue dans le combustible consommé est directement perdue par la chaudière.
1111
Les pertes des générateurs de chaleur : ordre degrandeur
1212
Les pertes des générateurs de chaleur : ordre degrandeur
Avec une chaudière haut rendement actuelle : de 92 à 94 %
Limite acceptable : 88 %
1% de moins = 1% de surconsommation
1313
Origines possibles d’un mauvais rendement decombustion
Un mauvais rendement de combustion d'une chaudière peut avoir pour origine :
•un brûleur inadapté à la chaudière
•un mauvais réglage du brûleur
•un encrassement de la chaudière
•un tirage trop important de la cheminée
•des entrées d'air parasites
•ou tout simplement une chaudière de conception trop ancienne
1414
Évaluer le rendement de combustion
On peut cependant émettre certainesréserves quant à l'interprétation que l'onpeut faire de ce chiffre:
Premièrement parce qu'il s'agit de la mesureeffectuée juste après l'entretien. Lerendement obtenu est donc souvent meilleurque le rendement moyen durant la saison dechauffe (déréglage, encrassement progressif,...).
Ensuite, la pratique montre que l'exactitudedes chiffres repris sur la fiche peut parfoisêtre discutée. Pour l'illustrer, voici deuxexemples :
La température ambiante reprise sur la ficheest presque toujours de 20°C. Il n'est pas rarede rencontrer une température de 35°C dansles anciennes chaufferies mal ventiléesabritant des chaudières et des conduites malisolées.
La température des fumées est indiquée surla fiche, alors que la buse d'évacuation necomporte pas de trou pour permettre la prisede mesure.
1515
Évaluer le rendement de combustion
• = calcul des pertes par les fumées selon laformule de Siegert
ηηcombustioncombustion= 100 = 100 –– k x ( k x (ΔΔt / COt / CO22))
K = constante selon le combustible
Δt = t° fumées – t°ambiante
1616
Cas des chaudières gaz atmosphériques
Plaque signalétique d'une chaudière gaz atmosphérique : le rendement utile nominal de la chaudière vaut116 [kW] / 128,2 [kW] x 100 = 90 %
1717
Puissance et rendement
•Puissance absorbée =puissance fournie oudébit calorifique
•Puissance nominale =plage de puissance miniet maxi inscrite sur lachaudière, transmise àl’eau en marche continue
•Puissance utile =puissance adaptée auxbesoins de l’installation
•Rendement chaudière =Pn maxi / Qn maxi
1818
Les pertes: une chaudièreconsomme plus d’énergie
qu’elle n’en restitue
1. qA + qL = pertes par les fumées
2. ql = imbrûlés (CO, suies)
3. Qph = parois humides
4. Qps = parois sèches (porteschaudière, trappe de ramonage,boîte à fumées qui montent ent° au contact des gaz brûlés)
1919
Améliorer le rendement de combustion:
• Nettoyage de la chaudière 1mm de suie = 50°C de température de fumées en plus etperte de rendement de 4 à 8 %
•Améliorer le réglage du brûleur (excès d’air, CO2, …)
•Modification de la régulation du brûleur (1 allure, 2 allures, modulant) : La modulation dela puissance n’est pas une phase transitoire systématique avant la pleine allure ( = pasde passage automatique de la petite flamme vers la grande flamme au démarrage)
•Diminuer la puissance du brûleur
•Étanchéifier la chaudière
•Pose d’un régulateur de tirage
2020
Améliorer le rendement de combustion:
Une « petite flamme sous un grand échangeur » !
– Le rendement de l’échangeur est meilleur.
– La température d’eau est plus faible, ce qui diminueles pertes par les parois.
◊ Un brûleur de faible puissance fonctionnant sans
intermittence est préférable à celui d’un brûleurde plus grande puissance fonctionnant parintermittence.
2121
Réglages de combustion ordre de grandeur:
2222
Pertes des chaudières à l’arrêt
2323
Pertes des chaudières à l’arrêt : ordre de grandeur
Sur les anciennes chaudières (1975 à 1985) avec un brûleur àouverture permanente sur le foyer (ou chaudières gazatmosphériques) :
• Pertes vers la chaufferie = 0,5% de Pn• Pertes vers la cheminée = 1 à 1,5 % de Pn
Comparativement avec chaudière équipée d’un brûleur à airpulsé moderne :
• Pertes vers la chaufferie = 0,3% de Pn• Pertes vers la cheminée = 0 % de Pn
2424
Paramètres qui influencent les pertes à l’arrêt
• Degré d’isolation du corps de chauffe
• Température du fluide caloporteur
• Balayage thermique du foyer
• Chaudière en fonctionnement toute l’année
2525
Importance du surdimensionnement
• Augmentation des temps d’arrêt et donc des pertes (diminution du facteur decharge de la chaudière : temps de fonctionnement du brûleur par rapport auxtemps d’utilisation de la chaudière) Taux de charge idéal = 30%
•
2626
Importance du surdimensionnement
• Diminution des temps de fonctionnement du brûleur et augmentation desséquences de démarrage
Comment repérer le surdimensionnement :
•Temps de fonctionnement du brûleur < 4 minutes•Temps de fonctionnement annuel < 1000 à 1500 heures/an
40 kW 19 kW
2727
Importance du dimensionnement : comment faire
• Oublier les 50 à 80 W/m³ - en moyenne les calculs tournent autour de 30W/m³•Détermination de la puissance basée sur le calcul de déperditions du bâtiment(calcul de l’enveloppe – détermination du U moyen)
2828
Importance du dimensionnement : comment faire
•
2929
Importance du dimensionnement : comment faire
•
3030
Importance du dimensionnement : comment faire
• calcul basé sur la consommation actuelle et le taux de charge
3131
Diminution des pertes à l’arrêt
• Réisoler le corps de chauffe
•Modifier le raccordement électrique du brûleur
•Isoler la buse de cheminée
•Arrêter l’irrigation des chaudières en absence de demande
•Remplacer le brûleur
•Remplacer le chaudière
3232
Intérêt de remplacer une chaudière gaz existante parune chaudière gaz à condensation
• Etape 1 évaluer la performance de la chaudière actuelle par le calcul de sonrendement saisonnier
η sais = η utile / (1 + qE x (nT/nB - 1))
Où
η utile = rendement utile (quand le brûleur fonctionne) soit rendement decombustion – pertes vers l’ambiance
nT = nombre total d'heures de la saison de chauffe [h] (environ 5 800 heureschauffage seul ou 8760h avec production d’ECS)
nB = nombre d'heure de fonctionnement du brûleur durant l'année [h] =consommation en kWh/an divisée par la puissance brûleur
nB/nT = temps de fonctionnement du brûleur / temps d'utilisation de la chaudière,est aussi appelé facteur de charge de la chaudière
3333
Coefficient de pertes à l’arrêt
• ancienne chaudière gaz atmosphérique maintenue à t° : 2%
• ancienne chaudière gaz atmosphérique à t° glissante : 0,7%
• ancienne chaudière fuel maintenue à t° (clapet brûleur ouvert à l’arrêt) : 1,8 %
• ancienne chaudière fuel maintenue à t° (clapet brûleur fermé à l’arrêt) : 0,8 %
• ancienne chaudière fuel à t° glissante (clapet brûleur ouvert à l’arrêt) : 0,7 %
•ancienne chaudière fuel à t° glissante (clapet brûleur fermé à l’arrêt) : 0,3 %
3434
Intérêt de remplacer une chaudière gaz existante parune chaudière gaz à condensation
• Etape 2 comparer au rendement saisonnier futur
avec une chaudière à condensation on obtient 101 à 102 % sur PCI
avec une chaudière traditionnelle : 92%
Gain énergétique :
Consommation actuelle * (1 – rendement actuel / nouveau rendement)
Voir feuille de calcul
3535
Intérêt de remplacer une chaudière gaz existante parune chaudière gaz à condensation
• Etape 3 estimer l’investissement et les temps de retour
sur base de votre offre
dépend du tubage
de la modernisation de la régulation et de l’hydraulique
coût de raccordement au gaz si changement de combustible
dépend de la chaudière choisie
3636
Intérêt de remplacer une chaudière gaz existante parune chaudière gaz à condensation
• Exemple
chaudière de 1978 de 35 kW qui consomme 3000 litres de mazout par an
Chaudière maintenue toute l’année à t° et production ECS, clapet d’air ouvert àl’arrêt
rendement de combustion : 85%
pertes à l’arrêt : 1,8 % (1% vers la cheminée et 0,8% vers la chaufferie)
3737
Intérêt de remplacer une chaudière gaz existante parune chaudière gaz à condensation
• Exemple
chaudière de 1978 de 35 kW qui consomme 3000 litres de mazout par an
Chaudière maintenue toute l’année à t° et production ECS, clapet d’air ouvert àl’arrêt
rendement de combustion : 85%
pertes à l’arrêt : 1,8 % (1% vers la cheminée et 0,8% vers la chaufferie)
3838
Intérêt de remplacer une chaudière gaz existante parune chaudière gaz à condensation
• Exemple
Rendement utile = 84 %
Temps d’utilisation = 8760 h
Temps de fonctionnement de la chaudière : 3000 l * 10 kWh/l / 35 kW = 860 h
Rendement saisonnier : 84% / [(1 + 0,018 * ((8760/860-1))] = 72 %
Economie en combustible : 3000 l * ( 1-(72%/101%) = 860 litres de mazout ou degaz soit 516 € par an (0.60 € litre de mazout ou m³ de gaz)
Investissement compris entre 6500 € et 10000 €
Temps de retour entre 5 et 10 ans (en fonction des primes)
3939
Les pertes : performance de la régulationTrop d'installations anciennes ne possèdent encore aucune régulation : la température de l'eau dans lachaudière ou la position des vannes mélangeuses est modifiée manuellement en fonction de la saison. Il n'y aaucun réglage de la température ambiante, si ce n'est par l'ouverture des fenêtres.Cette situation est évidemment inacceptable.
Si on part de rien, l'idéal serait de concevoir une régulation complète telle qu'on pourrait l'imaginer pour unenouvelle installation. Il faudra cependant être attentif au type de la ou des chaudières installées. Par exemple,peuvent-elles travailler à basse température ou encore fonctionner à débit nul ?
4040
Régulation : deux ojectifs
• Intermittence gérée grâce à 2 outilsautomatiques : horloge ou optimiseur
Un optimiseur permet de redémarrer « à la dernière minute » !
θθ Rappel : couper et optimiser la relanceRappel : couper et optimiser la relance
4141
Régulation : impact énergétique
• Impact énergétique de la régulation– 1 °C de trop = 8% de surconsommation
(par rapport à une consigne de 20°C)
4242
Régulation : impact énergétique
"Cela ne sert à rien de couper le chauffagedurant la nuit, la chaleur économisée est
repayée en début de journée suivantepour recharger les murs !"
FAUX !
4343
Régulation : impact énergétique
• consommation proportionnelle à la différence detempérature entre l’intérieur et l’extérieur
• minimiser cette différence de température
4444
Régulation : impact énergétique
• Couper le chauffage fait chuter la température intérieured’autant plus vite que le bâtiment est peu inerte(a peu emmagasiné de chaleur).
• minimiser la température intérieure durant la coupure.
ECONOMIED’ENERGIE
4545
Régulation : impact énergétique
• Abaisser la consigne durant la nuit et en cas d’absence= 5 à 25 % d’économie
• Cela dépend de l’inertie du bâtiment et du système dechauffage, et du temps de coupure
4646
Régulation : impact énergétique
• Intérêt de l’intermittence
4747
θθ Rappel : La vanne thermostatiqueRappel : La vanne thermostatique
1
2 3
4848
θθ Rappel : La vanne thermostatiqueRappel : La vanne thermostatique
vanne thermostatique = régulation locale
4 5
4949
La courbe de chauffe, via un régulateur dit "climatique", établit unecorrespondance entre les besoins de chaleur et la température de l'eau dechauffage.
Le plus souvent, la grandeur la plus représentative des besoins est latempérature extérieure.
⇐
θθ Rappel : La régulation climatiqueRappel : La régulation climatique
5050
θθ Rappel : la régulation climatiqueRappel : la régulation climatique
Mais plus le bâtiment est isolé, plus la température intérieure est le vraitémoin du besoin de chauffe (importance croissante des apportsgratuits).
5151
Déséquilibre hydraulique : importance de l’équilibrage
La cause de cette mauvaise répartition des débits (appelée déséquilibre) est l'inégalité des pertes de chargeentre les différents chemins que peut prendre l'eau dans l'installation : les circuits les plus éloignés de lachaufferie présentent généralement des pertes de charge plus importantes que les circuits proches de celle-ci.Or l'eau étant "fainéante", elle préférera prendre le chemin le plus facile, c'est-à-dire où la résistancehydraulique (ou les pertes de charge) est la plus faible.
5252
Evaluer la distribution
5353
Evaluer la distribution : isolation des conduites
Epaisseur minimale(en mm) du calorifuge ayant un lambda (W/mK) à 40°C indiqué en colonne
Diamètre DN kmax en W/mK 0,02 0,025 0,030 0,035 0,040 0,045 0,050 0,055 0,060 0,065 0,070
10 0,135 10,8 15,9 22,5 31,1 42,0 55,9 73,7 96,2 124,8 161,0 206,9
15 0,144 12,5 18,1 25,2 34,2 45,6 59,9 77,9 100,3 128,4 163,4 207,1
20 0,155 14,2 20,4 28,1 37,6 49,5 64,2 82,3 104,6 132,1 165,9 207,4
25 0,168 16,2 22,9 31,1 41,1 53,3 68,1 86,1 108,0 134,5 166,5 205,3
32 0,183 18,4 25,6 34,4 44,8 57,4 72,5 90,5 111,9 137,6 168,1 204,5
40 0,19 20,1 27,9 37,2 48,2 61,4 77,1 95,7 117,8 143,9 174,9 211,5
50 0,21 22,2 30,4 40,0 51,3 64,6 80,0 98,1 119,2 143,8 172,5 205,9
65 0,23 24,9 33,8 44,2 56,1 69,9 85,8 104,2 125,3 149,6 177,6 209,9
80 0,245 27,0 36,5 47,4 59,8 74,0 90,3 108,9 130,1 154,4 182,0 213,5
100 0,275 30,4 40,6 52,1 65,2 79,9 96,4 115,1 136,1 159,7 186,3 216,1
125 0,3 33,6 44,6 57,0 70,7 86,1 103,2 122,3 143,6 167,3 193,7 223,1
150 0,33 36,2 47,7 60,5 74,7 90,4 107,6 126,7 147,8 171,0 196,6 224,9
200 0,375 40,8 53,4 67,3 82,4 98,9 116,9 136,5 157,9 181,3 206,7 234,4
250 0,425 44,1 57,5 71,9 87,5 104,4 122,6 142,2 163,5 186,4 211,1 237,7
300 0,465 47,2 61,3 76,4 92,7 110,1 128,7 148,8 170,3 193,3 218,0 244,5
350 0,493 48,6 63,0 78,3 94,7 112,2 130,9 150,9 172,3 195,1 219,5 245,5
400 0,535 50,8 65,6 81,3 98,1 115,9 134,8 154,9 176,2 198,9 223,0 248,6
5454
Evaluer la distribution : isolation des conduites
Exigences minimales sur l’isolation des conduits:
• Lieux d’isolation :– Locaux techniques, chaufferies, …– Faux-plafonds, banquettes des ventilo-convecteurs, gaines techniques,
…– Tuyauteries dans les locaux chauffés mais
• soit desservant d'autres locaux que celui où elles passent• soit desservant ce local et d'autres locaux que celui où elles
passent Mais dans ces deux derniers cas, ce n’est que
– si la longueur des conduits est importante par rapport au local (> 4m pour du DN40 et calcul d’une longueur équivalente pour les
autres diamètres)– et si la circulation d’eau n’est pas interrompue lorsque le ou les
émetteurs du local ne sont pas irrigués. Philosophie (surchauffe ) : ne pas chauffer inutilement par les tuyaux nus !!
5555
Evaluer la distribution : surdimensionnement despompes
5656
Les pertes : émission
Placer un isolant de 0,5 cm au dos des radiateurs sur un mur non isolé permet de gagner 10 à 15 litres ou m³ de combustible par an
5757
Les pertes : émission
5858
Concevoir une nouvelle installation dechauffage
5959
Choix du combustible
6060
Choix du combustible
Synthèse des avantages
Pour le gaz:
•Meilleur rendement grâce aux chaudières à condensation•Émissions de CO2, NOX et SO2 moindres•Pas besoin de stockage•Suivi facile des consommations
Pour le mazout:
•PCI plus élevé et prix négociable•Disponible partout
6161
Types de chaudières domestiques
•Chaudières gaz non condensantes atmosphériques
•Chaudière gaz à brûleur pulsé
•Chaudières gaz à condensation avec brûleur premix
•Chadières mazout basse t° et à condensation
6262
Types de chaudières domestiques : les chaudièresatmosphériques
Les chaudières gaz atmosphériques sont deschaudières dont le brûleur ne possède pas deventilateur.Ces chaudières sont composées de rampes debrûleurs placées en dessous du foyer. L'aspirationd'air par le brûleur se fait naturellement par le gazet les flammes. On parle de brûleur atmosphériquetraditionnel quand une grande partie de l'air estaspirée au niveau de la flamme et on parle debrûleur à pré - mélange quand l'air est mélangé augaz avant la flamme.Un coupe tirage (ouverture de la buse d'évacuationvers la chaufferie), placé à l'arrière de la chaudièreannule l'influence du tirage de la cheminée sur lacombustion en maintenant une pression constanteà la sortie de la chaudière.
6363
Types de chaudières domestiques : les chaudièresatmosphériques
Avantages
- Le prix moindre. Une chaudière atmosphérique de conception "bas degamme" coûte moins cher qu'une chaudière équipée d'un brûleur gazpulsé.
- L'absence de bruit. Une chaudière atmosphérique ne comportant pas deventilateur est nettement moins bruyante qu'un brûleur pulsé.
- La facilité de montage et de réglage.
6464
Types de chaudières domestiques : les chaudièresatmosphériques
- Un rendement utile moindre. La gestion moins précise de l'excès d'air diminuele rendement utile des chaudières qui est voisin de 91 .. 92 % pour les nouvelleschaudières à prémélange et inférieur à 90 % pour les chaudières de conceptionplus ancienne, alors que l'on peut espérer un rendement de 93 .. 94 % avec unechaudière moderne à brûleur pulsé bien réglée.
Inconvénients
Exemple:
En 2001, on trouve encore dans le catalogue de fabricants deschaudières atmosphériques de 70 .. 90 kW d'une ancienne générationdont le rendement utile est de 86,5 % !
Si on estime leurs pertes à l'arrêt à 2 %, le rendement saisonnier d'unechaudière de ce type correctement dimensionnée est voisin de 60%
Soit une surconsommation de 35 % par rapport à une chaudièremoderne à brûleur pulsé et une surconsommation de 33 % par rapport àune chaudière atmosphérique moderne!
6565
Inconvénients
- Une production importante d’oxydes d’azote
- Des pertes à l'arrêt plus importantes. Les chaudières purementatmosphériques (c'est-à-dire sans ventilateur) sont généralementparcourues à l'arrêt par un flux d'air continu provoquant des pertes parbalayage. À titre de comparaison, les pertes à l'arrêt des chaudières àbrûleur pulsé modernes sont de l'ordre de 0,1 .. 0,4 %.
6666
Les chaudières à foyer pressurisé présentent un rendement supérieur aux chaudièresatmosphériques car:
- La pression au sein du foyer est supérieure à la pression atmosphérique et permetd’y garder davantage les fumées, ce qui favorise l’échange thermique- Les surfaces d’échange sont supérieures- Elles sont équipées de brûleur à air pulsé
Les chaudières à foyer pressurisé
Foyer borgne Triple parcours
6767
Les chaudières à foyer pressurisé
Élément d'une chaudière triple parcours en fonte.Les chaudières performantes de ce type possèdentun premier et un dernier élément (refermant le foyer)entièrement parcourus par l'eau, ce qui augmente lessurfaces d'échange et diminue les pertes par parois
sèches.
6868
Les chaudières à foyer pressurisé
6969
Avantages
• Pertes à l'arrêt diminuéesLes pertes à l'arrêt des chaudières à brûleur pulsé modernes sont extrêmement
faibles (de l'ordre 0,1 ... 0,4 % de la puissance nominale de la chaudière).
Cela est la conséquence :
- d'un degré d'isolation de la jaquette important, équivalent à une épaisseur delaine minérale de 10 cm enveloppant l'ensemble de la chaudière,
- de la présence d'un clapet (motorisé, pneumatique, ...) refermant l'aspirationd'air du brûleur lorsque celui-ci est à l'arrêt.
7070
Avantages• Rendement de combustion plus élevé
Le rendement de combustion de ces chaudières est dépendant du choix dubrûleur et de son réglage. Avec un brûleur finement réglé, un rendement de
combustion de 93 .. 94 % est tout-à-fait possible dans les chaudièresactuelles les plus performantes.
• Rendement saisonnier plus élevé
Les faibles pertes à l'arrêt et la possibilité d'obtenir des rendements decombustion les plus élevés (sans condenser), font des chaudières à brûleurpulsé les chaudières les plus performantes dans le catégorie des chaudières
dites « traditionnelles » - environ 92%
7171
⇐Formation Conseiller en Performance Energétique des Bâtiments
θ Rappel : chaudière à condensation
υPrincipe : chaudière classique la chaleur récupérée = PCI
7272
⇐Formation Conseiller en Performance Energétique des Bâtiments
θ Rappel : chaudière à condensation
υPrincipe : chaudière à condensation : la chaleur récupérée =PCS
7373
θ Rappel : chaudière à condensation
υRendement :
Rem : courbe valable pour un taux d’excès d’air de 30%.
7474
◊ Adaptation des circuits hydrauliques :
Pas ok… Ok !
Mais pas d’imposition réglementaire à ce niveau…
θ Rappel : chaudière à condensation
7575
Les chaudières à condensation:point de rosée
7676
Que rapporte une chaudière à condensation par rapport à une chaudière traditionnelle ?Le gain énergétique réalisé grâce à une chaudière à condensation se situe à deuxniveaux :
1.Condensation de la vapeur d'eau des fumées (pour une chaudière gaz, gainmaximum de 11 % du PCI). On parle de gain en chaleur latente.
2.Diminution de la température des fumées grâce à l'augmentation de la surfaced'échange (de .. 150.. °C à .. 45°C ..). on parle de gain en chaleur sensible.
Pour comparer le rendement des chaudières à condensation et celui des chaudières classiques, il faut comparer leurrendement global annuel ou rendement saisonnier, qui prend en compte toutes les pertes de la chaudière (par lesfumées, par rayonnement et d'entretien), en fonction de la charge réelle de la chaudière durant toute la saison dechauffe.
Ce gain réel obtenu par une chaudière à condensation est difficile à estimer d'une manière générale car il dépend de latempérature d'eau qui irrigue la chaudière et qui est évidemment variable (elle dépend de la courbe de chauffe choisie etdonc du surdimensionnement des émetteurs).
Intérêt énergétique d’une chaudière àcondensation
7777
Intérêt énergétique d’une chaudière àcondensation
Représentation du rendementutile (sur PCI) d'une chaudièregaz traditionnelle et d'unechaudière à condensation.Par exemple, avec unetempérature d'eau de 40°C, onobtient des produits decombustion d'environ 45°C, cequi représente des pertes de2 % en chaleur sensible et despertes de 5 % en chaleur latente(on gagne sur les 2 tableaux).Le rendement sur PCI est doncde :((100 - 2) + (11 - 5)) / 100 =104 %
7878
Les bases de la condensation
7979
La condensation dans les bâtiments existants
• Le surdimensionnement des anciennes installations permet un abaissementdes t°
8080
υZoom sur le bruleur
Régulation : impact énergétique
8181
Les types de brûleur
1. Bruleur atmosphériquechauffe-bain au gaz,
chauffe-eau,
les chaudières au gaz naturel pour lesparticuliers (souvent),..
2. Bruleur à air pulséPar exemple, toutes les chaudières mazout
sont équipées de bruleur à air pulsé.
8282
PRINCIPE D'UN BRÛLEURATMOSPHÉRIQUE
PRINCIPE D'UN BRÛLEURÀ AIR PULSÉ
¬ L'air comburant est amenépar un ventilateur.
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PRINCIPE D'UN BRÛLEURÀ AIR PULSE
PRINCIPE D'UN BRÛLEURPREMIX
¬ Le gaz est prémélangé avec l'air
¬ Le mélange est soufflé au traversd’une surface d'accrochage (acierinoxydable, matière céramique, …)
8484
Quelques liens utiles
• www.informazout.be
• www.gazinfo.be
• www.ibge.be (primes)
• www.tecsol.fr
• www.ines-solaire.com
• www.e-delta-t.com (articles et ouvrages sur le chauffage)