AUDIT ENERGETIQUE
Résidence square Michelet
Argenteuil
2015
Siège et agence de Nantes Agence de Paris 26 bd Vincent Gâche 3, rue rondelet 44 275 Nantes 75 012 Paris T 02.40.74.24.81 T 01.46.28.31.89 F 02.51.84.16.33 [email protected] – www.alterea.fr F 01.43.07.53.37
Rédaction
Guillaume Aubry
Pierre Champenois
Ind. Date Modification
1 03/03/2015 Version intermédiaire avant réunion de travail avec le CS.
2 10/03/2015
Modification du rapport suite à la réunion d’échange avec le conseil syndical :
- Modification de l’intervention sur la ventilation - Intégration du remplacement des menuiseries des parties communes à
l’intervention d’isolation par l’extérieur - Modification des scénarios - Modification de l’analyse sur la variabilité de la température d’ECS suite au
traitement du problème depuis la visite sur site
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SOMMAIRE
1 PRESENTATION DE L’ETUDE 5
GENERALITES 5 1.1
MOYENS UTILISES 5 1.2
METHODE ET HYPOTHESES 6 1.3
2 PRESENTATION DU SITE 7
LOCALISATION 7 2.1
SURFACES ET TYPOLOGIES 8 2.2
TRAVAUX SUR LE PATRIMOINE 8 2.3
3 BILAN DES CONSOMMATIONS CONSTATEES ET SIMULEES 9
ANALYSE DES CONSOMMATIONS REELLES DU SITE 9 3.1
BILAN DU CALCUL REGLEMENTAIRE 11 3.2
BILAN DES CONSOMMATIONS REELLES (SIMULEES SOUS WINPTZ) 12 3.3
4 ANALYSE DU QUESTIONNAIRE 13
SYNTHESE DU QUESTIONNAIRE 13 4.1
ANALYSE DU CONFORT D’HIVER 13 4.2
ANALYSE DE LA PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE 16 4.3
PROBLEMES LIES A L’HUMIDITE 16 4.4
5 ANALYSE THERMIQUE 17
BATI 17 5.1
5.1.1 MURS EXTERIEURS 17 5.1.2 OUVRANTS 21 5.1.3 MURS INTERIEURS 23 5.1.4 PLANCHERS HAUTS 24 5.1.5 PLANCHERS BAS 25 5.1.6 BILAN DES DEPERDITIONS THERMIQUES 26
SYSTEMES DE VENTILATION 27 5.2
INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE 29 5.3
5.3.1 REGULATION 33 PRODUCTION D’ECS 34 5.4
6 TABLEAU RECAPITULATIF DES INTERVENTIONS 37
7 PROPOSITION DE PLAN DE TRAVAUX D’ECONOMIES D’ENERGIES 38
SYNTHESE DES SCENARIOS 39 7.1
SCENARIO 1 40 7.2
7.2.1 INVESTISSEMENTS 40 7.2.2 ECONOMIE 41 7.2.3 PERFORMANCE ENERGETIQUE ATTEINTE 41
SCENARIO 2 42 7.3
7.3.1 INVESTISSEMENTS 42 7.3.2 ECONOMIE 43 7.3.1 PERFORMANCE ENERGETIQUE ATTEINTE 43
SCENARIO 3 44 7.4
7.4.1 INVESTISSEMENTS 44 7.4.2 ECONOMIE 45 7.4.3 PERFORMANCE ENERGETIQUE ATTEINTE 45
4/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
8 GLOSSAIRE 46
9 ANNEXES 48
PLANS 48 9.1
9.1.1 BATIMENT A - RDC 48 9.1.2 BATIMENT C – R+7 49
SCHEMA DE LA CHAUFFERIE 50 9.2
QUESTIONNAIRES – GRAPHIQUES COMPLEMENTAIRES 51 9.3
9.3.1 PROBLEMES D’HUMIDITE 51 THERMOGRAPHIES 52 9.4
9.4.1 THERMOGRAPHIES DEPUIS L’EXTERIEUR 52 9.4.2 THERMOGRAPHIES DEPUIS L’INTERIEUR 58 9.4.3 AUTRES THERMOGRAPHIES 62
THERMOGRAPHIES DEPUIS LES TOITURES 64 9.5
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 5/67
1 PRESENTATION DE L’ETUDE
Généralités 1.1
Conformément au cadre définit par l’Ademe pour la réalisation d’audits énergétiques, le présent
document a pour objectif, à partir d’une analyse détaillée des données du site, de dresser des
propositions chiffrées et argumentée de programmes d’économie d’énergie (appelés scénario) et
d’amener le maître d'ouvrage à décider des investissements les plus pertinents.
Pour des projets importants, l’audit sera suivi par des études de maitrise d’œuvre. Il aide le maître
d'ouvrage à décider, en connaissance de cause, chiffres en main, le programme des interventions que
nécessite son bâtiment. A lui ensuite de choisir des intervenants compétents, de faire réaliser les
travaux et les réceptionner, et enfin, de gérer ses consommations énergétiques.
Exemple de déroulement d’un projet d’amélioration thermique (source Ademe)
Ce rapport répond à l’exigence du décret no 2012-111 du 27 janvier 2012 relatif à l’obligation de réalisation d’un
audit énergétique pour les copropriétés.
Moyens utilisés 1.2
Synthèse de la visite
Logements visités : - BAT C/esc 3 : n°101, 4P - BAT C/esc 4 : n°82, 4P - BAT C/ esc 5 : n°79 5P - BAT A esc 7 : n°15 6P
- Accès en chaufferie, accès aux sous-sols, accès aux toitures (inclus sondage sur terrasse)
- Les conditions climatiques ont permis la réalisation de thermographie infrarouge (température extérieure : 4°C).
Documentation utilisées pour l’étude
- Consommations de gaz (kWh, €) de mars 2011 à mars 2014
- Carnet de chaufferie,
- Carnet d’entretien,
- Inventaire des logements,
- Contrat de chauffage,
- Plans de la résidence
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Méthode et hypothèses 1.3
Le diagnostic est réalisé avec l’aide de deux outils de modélisation thermique :
1. La méthode réglementaire ThCE-ex pour l’application de la réglementation thermique dans les bâtiments existants (calculs réalisés avec le logiciel de Perrenoud U48). Les résultats obtenus sont le niveau de consommation réglementaire du bâtiment (ou Cep) et les autres indicateurs réglementaires. Cette méthode ne prend pas en compte les spécificités comportementales (température, consommations d’eau chaude sanitaire …) et se base à la place sur un comportement dit conventionnel. Les consommations simulées peuvent différer des consommations réelles.
2. Le logiciel WinPTZ de Perrenoud qui permet de prendre en compte les spécificités comportementales afin d’effectuer un rapprochement du modèle réglementaire avec la réalité. La prévision des économies d’énergies des interventions et scénarios est par conséquent améliorée. Les résultats d’économies présentés sont issus de ce modèle.
Pour évaluer le coût des consommations d’énergies, les prix de l’énergie sont issus des factures de la
copropriété lorsque les données sont disponibles. A défaut, ou pour les consommations individuelles,
l’audit est basé sur les données de l’observatoire des prix de l’énergie du Ministère de l’Écolog ie, du
Développement Durable (Base de données Pégase).
Pour déterminer les temps de retour, des taux annuels d’actualisation ont été utilisés pour les coûts :
soit +4% par an pour l’énergie, +2% pour les prestations d’entretien.
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2 PRESENTATION DU SITE
Localisation 2.1
11 boulevard Léon Feix
ARGENTEUIL
La résidence est délimitée par le boulevard Léon Feix, les rues Michelet de Dunant. Les bâtiments
sont principalement exposées sud-est (bâtiment C) et sud-ouest (bâtiments B et C). Ceci permet de
bénéficier d’apports solaires de manière satisfaisante sur ces façades. Les façades opposées sont par
conséquent peu exposées au soleil.
Le boulevard Léon Feix expose la façade ‘nord-ouest’ du bâtiment C au bruit.
Pavillon
Bâtiment A
esc 6-7
Bâtiment B
esc. 8-9
Bâtiment C
esc 1 à 5
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Surfaces et typologies 2.2
Bât. Année de
construction Niveau Logements
Répartition par type Surface habitable
mSHAB²
SHON m²
T1 T2 T3 T4 T5 T6
A
1950
R+7 32 - - - 16 9 7 2 898 3 478
B R+7 32 - - - 16 9 7 2 898 3 478
C R+7 80 - - 48 24 8 - 5 800 6 960
Pav R+1 1 - - - 1 - - 89 107
145 0 0 48 57 26 14 11 683 14 020
Commentaires :
Les typologies et surface ont été obtenues par un document de synthèse transmis par le conseil syndical.
La surface du pavillon a été estimée sur la base de la vue aérienne
Enfin la surface SHON a été estimée en multipliant la SHAB par le coefficient 1,2 en l’absence d’information précise sur la SHON réelle.
Travaux sur le patrimoine 2.3
La liste des travaux, en lien avec la thermique, déjà réalisés ou prévus sur le site est la suivante :
Travaux Année
Travaux d’étanchéité des acrotères (toiture bâtiment A,B,C) (16k€) 2003
Travaux d’étanchéité de la toiture bâtiment B, (16k€) 2003
Rénovation de la chaufferie (gaz condensation) (230k€) 2004
Pose de vanne de chauffage (vanne d’équilibrage de pied de colonnes) (8k€) 2010
Pose de vanne de chauffage (vanne d’équilibrage terminale des planchers chauffant) (123k€)
2012
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3 BILAN DES CONSOMMATIONS CONSTATEES ET SIMULEES
Analyse des consommations réelles du site 3.1
L’analyse des consommations d’énergie est réalisée ci-après à partir des relevés de gaz (avril 2011 à
avril 2014).
Année Moyenne
décennale 2011/2012 2012/2013 2013/2014
Consommation gaz totale (MWhPCI)
2 200 2 618 2 305 -
Consommation d’eau chaude sanitaire (m
3)
3 678 nc 3 890 3 784
Coût achat combustible 123 012 € 139 750 € 146 561 € -
Décomposition estimée de la consommation de gaz (MWhPCI)
Part chauffage 1 678
(soit 76%) 2 084 1 1 765
(soit 77%) -
Part eau chaude sanitaire 521
(soit 24%) 533 1 540
(soit 23%) 531
Correction climatique
Rigueur du climat (DJU18) Station: Le Bourget
1792 2187 1866 2 097
Part chauffage corrigé climat
2
1 964 1 998 1 983 1 983
Ratio surfacique (kWhep/m²shab)
Chauffage 145 180 1 152 171
Eau chaude sanitaire 45 46 1 47 46
Total 190 226 199 217
Etiquette DPE
Analyse :
La consommation surfacique est élevée : elle approche les 220 kWhEP/m²SHAB ce qui correspond, à
une faible performance globale (étiquette ‘D’, limite ‘E’). Cette consommation est faite pour plus de
75% du chauffage, le reste étant pour la production d’eau chaude sanitaire.
Le coût total pour l’achat du combustible a augmenté sur les 3 ans de 9% par an. Cette
augmentation est liée à l’augmentation du prix du gaz et à la variabilité climatique.
En effet, la performance et l’usage du chauffage ont été rigoureusement constant sur la
période tel que le montre la ligne ci-dessus ‘chauffage corrigé climat’ qui indique une consommation
de gaz stable année après année une fois corrigé des variations climatiques. La mise en place des
vannes d’équilibrage n’a pas eu d’effet sur la performance du chauffage.
Enfin, dernier point remarquable, les consommations d’eau chaude sanitaire (environ 3800 m3/an)
sont très inférieures aux consommations attendues au regard du nombre de logement (6600 m3/an).
Cette sous-consommation peut s’expliquer par un faible taux moyen d’occupation des logements.
1 En l’absence du comptage ECS cette année, la décomposition chauffage / eau chaude sanitaire est estimative
2 Ramené à un climat décennal
D151 à 230 D151 à 230 D151 à 230 D151 à 230
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Consommation d’Eau Chaude Sanitaire :
L’indicateur utilisé pour l’analyse des consommations d’Eau Chaude Sanitaire est appelé "q".
Le ratio "q" caractérise l’énergie consommée pour produire 1 m3 d’Eau Chaude Sanitaire (exprimé en
kWh/m3). Ce ratio est habituellement compris entre 100 et 140 kWh/m
3 pour les installations
comprenant un bouclage.
De l’analyse détaillée des historiques de consommations, le ratio ‘q’ est estimé à 155 kWh/m3 pour
la période estivale c’est-à-dire une très faible performance énergétique (équivalente ici à un
rendement global de l’ordre de 30%).
La faible consommation d’Eau Chaude Sanitaire en volume explique la forte valeur "q" : plus le
volume de consommation est faible plus la part de perte sur le réseau devient élevée en proportion.
Mais ce résultat est également lié aux importantes déperditions de distribution et de génération.
Etiquette énergie équivalente (type DPE), période avril 2011 – avril 2014 :
note : la valeur présentée ici est la moyenne sur les 3 ans d’historique analysés. Elle diffère de la moyenne
présentée plus haut de 217 kWh/m²shab.an qui est la moyenne décennale, c’est-à-dire rapportée à un hiver moyen
des 10 dernières années.
Bâtiment économe Faible émission de GES
Bâtiment énergivore Forte émission de GES
36 à 55 E
56 à 80 F
> 80 G
11 à 20 C
21 à 35 D
6 à 10 B
Bâtiment Bâtiment
< 6 A
Consommations énergétiques(en énergie primaire)
pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire
Émissions de gaz à effet de serre (GES)pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire
Consommation réelle : 205 kWhEP/m².an Estimation des émissions : 48 kgéqCO2/m².an
kWhEP/m².an
205
kgéqCO2/m².an
48
> 750
< 51
51 à 110
111 à 210
211 à 350
351 à 540
541 à 750
A
B
C
D
E
F
G> 450
< 51
51 à 90
91 à 150
151 à 230
231 à 330
331 à 450
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Bilan du calcul réglementaire 3.2
La simulation, par méthode réglementaire Th-C E ex, de l’état initial du bâtiment permet de déduire :
La consommation conventionnelle CEP qui correspond aux consommations en énergie primaire de 5 usages (chauffage, ECS, refroidissement, éclairage des logements, auxiliaires de chauffage et de ventilation) par m² de SHON.
L’étiquette équivalente DPE qui correspond aux consommations en énergie primaire et aux émissions de CO2 de 3 usages (chauffage, ECS, refroidissement) par m² de SHAB simulées par la méthode Th-C E ex.
Bâtiment CEP
(kWhEP/m²SHON.an)
DPE énergie
(kWhEP/m²SHAB.an)
DPE climat
(kgeq-CO2/m²SHAB.an)
Bâtiment A 204 229 54
Bâtiment B 204 229 54
Bâtiment C 220 247 58
Pavillon 297 236 81
Global 213 239 56
Commentaires :
La consommation "DPE énergie" (239 kWhEP/mSHAB²) issue du calcul réglementaire peut être comparée à la consommation réelle (217 kWh/m²SHAB.an) puisque les usages et la surface de référence sont les mêmes. L’écart de 10% entre les deux valeurs s’explique par une différence entre la consommation réglementaire et réelle d’ECS ainsi qu’une utilisation différente du bâtiment entre la réalité et les données réglementaires.
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Bilan des consommations réelles (simulées sous WinPTZ) 3.3
Le tableau ci-dessous présente le bilan de consommation en énergie et en coût. Il est issu de la deuxième simulation réalisée sur la copropriété, permettant de prendre en compte le comportement constaté de la copropriété (et qui diffère de ceux considérés dans le modèle réglementaire). Les paramètres adaptés sont : les consommations d’eau chaude sanitaire, les températures de confort, le paramétrage du réduit nocturne.
Ces résultats sont ainsi la décomposition la plus proche possible de la répartition des consommations et des coûts.
Commentaires :
Les charges énergétiques rapportées au m² de logement se situent dans la moyenne francilienne (14€/m²). La faible efficacité énergétique des murs de façade est compensée par une solution de chauffage performante (chaudière à condensation et plancher chauffant).
Répartition des consommations
Conso. d’Energie Finale
(kWhEF)
Conso. d’Energie Primaire (kWhEP)
Emissions de CO2 (TéqCO2)
Bilan financier
(€TTC
)
Gaz Chauffage 1 903 128 1 903 128 74% 445,3 105 949 €
Production d’ECS 470 265 470 265 18% 110,0 26 180 €
Electricité Eclairage 66 827 172 413 7% 5,6 9 169 €
Auxiliaires de chauffage
3 784 9 763 0% 0,3 454 €
Sous-total énergie 2 444 004 2 555 569 100% 561,3 141 752 €
Sous-total énergie par logement 16 972 17 747 3,9 984 €
Abonnement
Gaz naturel - - - - 1 360 €
Electricité de logements
- - - - 7 410 €
Electricité des communs
- - - - 607 €
Entretien Chaufferie - - - - 5 388 €
Sous-total entretien / abonnement
14 765 €
Sous-total entretien /abonnement par logement
103 €
Total 2 444 004 2 555 569 100% 561,3 156 517 €
Total par logement 16 972 17 747 3,9 1 087 €
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4 ANALYSE DU QUESTIONNAIRE
Un questionnaire a été diffusé aux copropriétaires pour analyser leur perception du confort thermique dans leur
logement. 102 réponses ont été retournées 71%). La représentativité des données est satisfaisante.
Synthèse du questionnaire 4.1
La répartition par bâtiment des réponses se présente comme suit :
Bâtiment A B C Global
Part des réponses 84% 66% 68% 71%
Chaque étage dispose d’une bonne représentativité, le nombre de réponse par étage varie entre 8 et 14.
L’étude statistique montre que :
Environ 62% des logements ont remplacé l’intégralité des ouvrants pour mettre en place du double vitrage et 22% sont exclusivement équipés de simple-vitrage. 16% des logements ont donnés lieu à un remplacement partiel des menuiseries.
Analyse du confort d’hiver 4.2
L’analyse du confort thermique dans les pièces de vie donne lieu à une moyenne correcte puisque la note globale est de 3,1 ce qui correspond à un "bon" confort. Le nombre de note "bon confort" est néanmoins relativement faible : 50% pour les séjours et 39% pour les chambres. Certains ont donc trop chaud et d’autres trop froid : l’étude de cette disparité est détaillée page suivante.
On notera un confort plus difficile à atteindre au niveau des chambres (2,9 contre 3,3 au niveau des séjours). Le niveau de température dépend du système de chauffage et des apports solaires et internes. Ceux-ci sont généralement plus importants au niveau des séjours en raison d’une orientation solaire favorable et d’une occupation plus importante. Ceci explique la différence constatée ; il est également possible que le système de chauffage soit plus faiblement dimensionné au niveau des chambres (hypothèse à valider).
On remarque que la rénovation des menuiseries n’a pas d’impact sur le confort thermique, ceci peut s’expliquer par deux paramètres :
- Les copropriétaires ont remplacés les menuiseries justement pour des problèmes d’inconfort, le niveau étant ainsi stabilisé par rapport aux autres logements plus chauffés.
- Les copropriétaires ayant réalisés des travaux ont abaissés le niveau de température au niveau des vannes de réglage pour palier à la surchauffe.
Note moyenne de confort par zone
(1=froid / 2=frais / 3=bon / 4=chaud / 5=trop chaud)
Note globale 3,1
Note séjour 3,3
Note chambres 2,9
Note globale 3,1
Note menuiseries rénovées
3,1
Note menuiseries non rénovées
3,1
froid5%
Frais9%
Bon50%
Chaud22%
Trop Chaud14%
Répartition du confort - séjours
froid13%
Frais20%
Bon39%
Chaud20%
Trop Chaud
8%
Répartition du confort - chambres
14/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
Des disparités importantes sont à signaler entre logement mais également au sein même des logements :
Disparités au sein des logements :
Au cours de la période de chauffe, le confort thermique n’est pas homogène. De nombreux copropriétaires ont notés un niveau de température plus important en intersaison que lors des périodes les plus froides de l’hiver. Ceci coïncide avec les relevés effectués en chaufferie : la loi d’eau prévoit un départ chauffage à 30°C pour une température extérieure de 20°C soit à une période ou le chauffage pourrait être coupé. Il en résulte une surchauffe en intersaison.
Disparités entre bâtiment :
On retrouve tout d’abord la différence thermique entre les séjours et les chambres détaillée précédemment. Les bâtiments donnent lieu à un certain déséquilibre thermique. On note que la perception de confort est meilleure au niveau du bâtiment B : le nombre de note "frais" et "froid" est faible mais le nombre de note "chaud" et "trop chaud" l’est également. Le bâtiment B n’est donc pas plus chauffé, il est mieux équilibré.
Le bâtiment A donne lieu au déséquilibre thermique le plus important, c’est le bâtiment ou la perception de confort est la plus faible. Le bâtiment C est déséquilibré également, la tendance est en revanche plus à la surchauffe.
oui44%
non54%
Ne se prononcent
pas2%
Le niveau de température est-il homogène au cour de la période de
chauffe?
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
bâtiment A bâtiment B bâtiment C
Répartition du confort thermique au niveau des séjours
Trop Chaud Chaud Bon Frais froid
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
bâtiment A bâtiment B bâtiment C
Répartition du confort thermique au niveau des chambres
Trop Chaud Chaud Bon Frais froid
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 15/67
Disparités entre cage d’escalier :
Les numéros de l’axe des abscisses (horizontal) indiquent la cage d’escalier. Ceux de l’axe des ordonnés
(vertical) indique le niveau de confort moyen avec pour rappel : 1=froid / 2=frais / 3=bon / 4=chaud / 5=trop chaud
L’analyse du ressenti de confort par cage d’escalier permet de conclure à des différences relativement
importantes de confort avec un niveau globalement plus faible pour les cages 1, 4, 5, 6 et 9 et un niveau
globalement élevé pour les cages 2, 3, 7 et 8.
Les vannes d’équilibrage en pied de colonne sont à régler pour assurer l’équilibre entre cage.
0
1
2
3
4
1 2 3 4 5 6 7 8 9
niveau moyen de confort par cage d'escalier
Température séjour Température chambres
bâtiment C bâtiment A bâtiment B
16/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
Analyse de la production d’eau chaude sanitaire 4.3
Des problèmes relativement importants de température d’eau chaude sanitaire sont à signaler. Le niveau de
température est localement faible et variable selon les heures de la journée.
Le niveau de température de l’ECS est globalement qualifié de variable : 40% à 60% des logements selon les bâtiments. On note également une augmentation de cette variabilité lorsque l’on monte dans les étages. Le niveau de température est globalement correct voir trop chaud au niveau des premiers niveaux, il est plus faible pour les trois derniers niveaux. Cette évolution s’explique par une situation prioritaire des logements des permiers niveau sur le bouclage ECS. En clair l’eau est chaude au premier niveau est refroidie au grès des puisages de chacun des logements lorsque l’on monte dans les étages. Lorsqu’il n’y a pas de puisage au niveau des autres logements, l’ECS est chaude, lorque les autres logements puisent de l’ECS, l’eau est tiède. Il en résulte une variabilité pour les utilisateurs. Ce phénomène est accentué par les pertes thermiques des canalisations qui s’accroissent avec la distance par rapport à la chaufferie. Les problèmes de variabilité ont été résolus depuis la difusion du questionnaire par le nettoyage de l’échangeur à plaque de production d’ECS en chaufferie (Cf. chapitre "production d’ECS").
Problèmes liés à l’humidité 4.4
Environ un quart des copropriétaires signalent des problèmes liés à l’humidité au sein des logements ce pourcentage relativement élevé s’explique par l’absence de ventilation maitrisé et par la faible performance des parois générant la condensation de l’eau contenue dans l’air. La répartition des problèmes par étage et par bâtiment ne permet pas d’aboutir à une règle définissant les problèmes par rapport à la situation du logement. on notera néanmoins une accentuation des pathologies au niveau des cages correspondant aux pignons du bâtiment C (Cf. graphiques supplémentaires en annexe). On notera une tendance relativement sensible à l’augmentation des problèmes en fonction de la présence de bouche de ventilation au niveau du logement (Cf. graphique ci-contre).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
A B C
Ressenti de la température de l'ECS par bâtiment
Variable Trop chaude ChaudeBonne Tiède Fraiche
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
RDC R+1 R+2 R+3 R+4 R+5 R+6 R+7
Ressenti de la température de l'ECS par étage
Variable Trop chaude ChaudeBonne Tiède Fraiche
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Bouche Pas de bouche
Répartition des problèmes d'humidité en focntion de la présence d'une bouche de ventilation
Pas de problème Problème
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 17/67
5 ANALYSE THERMIQUE
Bâti 5.1
5.1.1 Murs extérieurs
On distingue deux configurations principales pour l’enveloppe verticale des bâtiments :
Façade Loggia
Chaque configuration est décrite ci-après.
Descriptif des façades
Fa
ça
de
s
Les façades sont composées de blocs de béton creux : les thermographies intérieures et certaines thermographies extérieures les mettent en évidence. Des finitions plâtre (intérieur) et béton gravilloné ou carellé (extérieur) sont en place. La structure est du bâtiment est de type poteaux / poutre en béton (comme le montre le plan du bâtiment C en annexe). Les murs ne sont pas isolés ce qui provoque des déperditions importantes.
Lo
gg
ia
Les murs donnant sur les loggia possèdent une performance plus faible que les murs des façades (la thermographie met en évidence une température de surface plus élevée). Les plans mentionne une épaisseur plus faible (total de 18 cm contre 30 cm pour les façade) Le remplissage sont également effectué par des bloc béton comme le montre la thermographie ci-contre.
18/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
Analyse :
Les façades sont entièrement non isolées. Ceci donne lieu à des déperditions thermiques très
importantes.
Outre les déperditions thermiques que cela engendre, l’absence d’isolation génère un inconfort pour
les occupants et provoque des pathologies liées à l’humidité car la vapeur d’eau contenue dans l’air
condense sur ces zones froides (Cf. analyse du questionnaire).
Une intervention d’isolation permettra d’améliorer le confort et de réduire les risques de condensation
sur les murs.
L’isolation par l’extérieur est la seule solution pour traiter efficacement la surconsommation et
les pathologies.
En comparaison du coût d’isolation, le prix d’un futur ravalement est présenté ci-dessous.
Intervention Ravalement des façades
Commentaire Décapage du revêtement existant. Reprise des parties dégradées (épaufrures, lézardes, etc).
Surface à traiter Façades : 11 000 m² (surface comprenant les murs des circulations donnant sur l’extérieur) Loggias : 2 700 m²
Coût 100 €/m² 1 360 000 €HT
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 19/67
Intervention Isolation de la façade l’extérieur
Commentaire
Mise en œuvre – façades :
Traitement des façades par doublage extérieur de 18 cm, R = 4,0 m².K/W, polystyrène, finition de type enduit.
Mise en œuvre – loggias :
Isolation des fonds de loggia par doublage extérieur de 10 cm, R = 2,50 m².K/W. La hauteur libre disponible ne permet pas d’isoler en surface la loggia.
Mise en œuvre – balcons :
Les bâtiments A et B disposent de balcons. La hauteur libre disponible ne permet pas d’isoler en surface le balcon.
Problématique de sécurité incendie :
La distance entre les baies est suffisante et permet de s’affranchir de la mise en place de bandes de recoupement en laine minérale.
Jonction avec les menuiseries :
Afin de réduire le pont thermique de jonction entre le mur et la menuiserie, la menuiserie doit être placée dans la continuité de l’isolation extérieure. L’optimum correspond à un remplacement conjoint de ces deux éléments et une pose de la menuiserie en applique extérieur.
Compte tenu de la difficulté importante de remplacement conjoint des menuiseries et de l’isolation, la jonction pourra être traitée par un retour d’isolant sur le dormant des menuiseries (solution prise en compte pour la simulation et le chiffrage).
Jonction avec les toitures : Le recouvrement complet de l’acrotère semble lourd à réaliser. La réduction du pont thermique pourra être recherché par les remontés d’isolant en façade (jusqu’à la corniche) et côté terrasse par un retour verticale sur l’acrotère. Parties communes : Remplacement des menuiseries et pavés de verre des parties communes. Performance des pavés de verre : Uw = 1,5 W/m².K. Performance des menuiseries classiques : Uw = 1,2 W/m².K.
Situation si isolation par
l’extérieur sans traitement des menuiseries : ponts thermiques
importants
Mise en place de retours d’isolation au niveau des
dormants : solution thermique correcte
Déplacement des menuiseries en applique
extérieur : solution thermique idéale.
Surface à traiter
Façades : 11 000 m² (surface comprenant les murs des circulations donnant sur l’extérieur) Loggias : 2 700 m² Surface de pavés de verre : 110 m² Surface de menuiseries classiques : 40 m²
Coût Murs : 200 €/m² Pavés de verre : 280 €/m² Menuiseries : 500 €/m²
3 000 000 €HT (soit un surcoût de 8 000 €/log par rapport à l’intervention de ravalement – aides comprises)
20/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
Intervention Isolation de la façade l’extérieur - option
Commentaire
Création de jardins d’hiver au niveau des loggias. Le jardin d’hiver est réalisé en effectuant une allège maçonnée isolée par l’extérieur (performance identique à celles des murs) et en posant une menuiserie double vitrage performante (Uw = 1,2 W/m²). Note : le manchonnage de la loggia n’est alors pas effectué.
Surface à traiter Surface de parois à créer (mur + vitrage) : 2 200 m²
Cout base + option Jardins d’hiver : 440 €/m² 3 300 000 €HT (soit un surcoût de 1 900 €/log par rapport à l’intervention d’isolation par l’extérieur)
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 21/67
5.1.2 Ouvrants
A l’origine, les ouvrants des bâtiments sont de type simple et simple vitrage sur menuiserie bois.
Une partie des occupants ont réalisés des travaux d’optimisation : le questionnaire met en évidence
que environ 70% des fenêtres sont de type double-vitrage. La performance des menuiseries
remplacées est variable, elle a été considérée à une menuiserie de type 4/10/4 en moyenne.
Descriptif des ouvrants
Me
nu
ise
rie
s
Photographie Thermographie
Les menuiseries d’origine sont très déperditives, tant au niveau du vitrage que des montants. La thermographie ci-dessus met en évidence les variations de performance en fonction des remplacements effectués. Outre les déperditions ces menuiseries sont source d’infiltrations d’air. Des volets roulants en bois sont présent à l’origine, les coffres de volet d’origine ne sont pas isolés (Cf. thermographies intérieures en annexe).
Analyse :
Les fenêtres d’origine sont de faibles performances thermiques et engendrent des infiltrations d’air.
Cette faible performance induit également un effet de paroi froide, créant un inconfort thermique. Cet
inconfort est compensé en augmentant les températures d’ambiance des logements, ce qui entraine
également des déperditions de chaleur plus importantes.
Interventions Remplacement des fenêtres en simple vitrage
Commentaire
Pose de fenêtres type double vitrage bois 4/16/4 Uw < 1.2 W/m².K, Sw> 0.3. Le chiffrage a été effectué en prenant en compte des menuiseries de type battante (ouverture à la française). Le chiffrage et la simulation prennent en compte le remplacement des menuiseries simple-vitrage uniquement. Jonction avec les murs : , Des retours d’isolation au niveau des dormants devront être prévus. Plus de détail au chapitre "murs extérieurs".
Surface à traiter Surface de menuiserie simple vitrage correspondant à 38% de la surface totale soit 700 m²
Coût 350 000 € soit 6 600 € en moyenne par logement à traiter en intégralité.
22/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
Interventions Remplacement de l’ensemble des fenêtres
Commentaire
Idem intervention précédente. Le chiffrage et la simulation prennent en compte le remplacement de l’ensemble des menuiseries des logements.
Surface à traiter 1 900 m²
Coût 950 000 € soit 6 600 € en moyenne par logement à traiter en intégralité.
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 23/67
5.1.3 Murs intérieurs
Descriptif des murs intérieurs
Part
ies c
om
mu
ne
s
Photographie Thermographie
Le réseau de chauffage des logements passe au niveau des circulations. La température y est donc élevée. Cette configuration rend impossible l’arrêt du chauffage des parties communes.
Analyse :
Les murs sur circulations ne sont pas isolés : les canalisations de chauffage des logements
maintiennent cette zone en température. Il est impossible de stopper le chauffage de cette zone.
L’isolation des murs des logements donnant sur les circulations ne génèrerait en conséquence aucun
gain.
Le traitement des parties communes est à envisager de manière conjointe avec les murs :
l’intervention d’isolation par l’extérieur comprend l’isolation complète des murs des parties communes
donnant sur l’extérieur, l’option 2 du traitment des façades propose le remplacement des menuiseries
et des pavés de verre de cette zone.
24/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
5.1.4 Planchers hauts
Descriptif des planchers hauts
To
itu
res
te
rra
ss
es
Les toitures-terrasses sont isolées par 3 cm de polyuréthane (sondage effectué lors de la visite). L’isolation en place est gorgée d’eau, la performance thermique s’en trouve par conséquent fortement altérée.
Analyse :
La performance des toitures est très faible et l’isolation est dégradée ce qui génère des déperditions
importantes.
Intervention Isolation des toitures-terrasses (R > 6 m².K/W)
Commentaire
toitures-terrasses : mise en place d’un isolant de type polyuréthane de 18 cm (R > 6 m².K/W). loggias : mise en place d’un isolant de type polyuréthane de 10 cm (R > 3 m².K/W) – épaisseur à valider en fonction de l’espace disponible.
Surface à traiter toiture-terrasse : 1 600 m² plancher des loggias du R+1 : 70 m²
Coût 334 000 €HT
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 25/67
5.1.5 Planchers bas
Descriptif des planchers bas
Su
r c
av
es
Photographie
Les bâtiments donnent sur des caves. Les planchers sont composés de hourdis béton et d’une dalle béton, aucune isolation n’est présente en sous face de dalle.
Analyse :
Les déperditions par les planchers bas sont importantes compte tenu des conséquences conjointes
de l’absence d’isolation et de la présence des canalisations de chauffage dans la dalle. Une
intervention d’isolation est à entreprendre dans un futur proche.
Intervention Isolation des plancher bas
Commentaire
Mise en place d’une isolation au niveau des sous-sols : Isolant de type laine minérale haute densité de 12 cm, R > 3 m².K/W ou panneaux type fibrastyrène de performance équivalente. L’intervention prend en compte l’isolation des retombées de poutre (notamment poutres périphériques).
Surface à traiter 1 800 m²
Coût 144 000 €HT
26/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
5.1.6 Bilan des déperditions thermiques
Analyse du coefficient moyen de déperdition à travers les parois
Le calcul du Ubât permet de caractériser l’enveloppe générale du bâtiment. Il représente le coefficient moyen de déperdition par transmission à travers la surface de parois déperditives.
La valeur du Ubât est 2,4 en moyenne.
Ces coefficients de déperdition surfacique sont élevés. A titre indicatif, on distingue 4 seuils de performance pour le coefficient Ubât :
• Enveloppe performante : Ubât < 0,5 (bâtiment très isolé), • Enveloppe modérément déperditive : 0,5 < Ubât <1,0 (isolation standard RT2005), • Enveloppe déperditive : 1,0 < Ubât < 2,0 (bâtiment peu isolé), • Enveloppe très déperditive : Ubât > 2,0 (bâtiment non isolé).
Analyse des déperditions thermiques
A partir des relevés effectués sur le bâti et sur les installations techniques, une étude des déperditions a été réalisée, aboutissant aux résultats suivants :
Commentaires :
La part la plus importante des déperditions est engendrée par les murs extérieurs. Couplés aux ponts
thermiques ils représentent la moitié des déperditions.
Les ouvrants arrivent en seconde position des pertes par les parois avec 19% des déperditions. Les
déperditions sont réduites par la présence de plus de 2/3 de menuiserie double-vitrage.
La part de déperdition par les planchers hauts et bas est réduite malgré une faible performance dans chacun
des cas. Ceci est lié aux fortes déperditions par les autres postes réduisant la part de ces parois. L’isolation
de ces surfaces n’est néanmoins pas à négliger car elles génèrent malgré tout des déperditions importantes
et accentuent les difficultés à équilibrer le réseau de chauffage.
Le renouvellement d’air occupe une part non négligeable de déperdition (19%) cette part est néanmoins
réduite car les reste de l’enveloppe occupe une part importante. Les déperditions par le renouvellement d’air
occuperont une place beaucoup plus importante une fois l’enveloppe isolée. Ce poste n’est donc pas à
négliger.
Murs extérieurs43%
Ouvrants19%
Planchers hauts4%
Planchers bas3% Ponts
thermiques12%
Renouvellement d'air19%
Répartition des déperditions par nature
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 27/67
Systèmes de ventilation 5.2
L’extraction d’air est assurée par des grilles fixes raccordées à des conduits d’extraction naturels individuels.
Conduits d’extraction Grille d’extraction d’air
Configuration des conduits et pièces humides actuelles (bâtiment C – R+7)
Conduits individuels se trouvant au niveau des pièces de vie – non utilisables pour réaliser la
ventilation du logement.
Conduits individuels se trouvant au niveau des pièces humides – utilisés et/ou utilisables pour
réaliser la ventilation du logement.
Position des pièces humides – zones ou doivent se trouver les bouches d’extraction.
A l’heure actuelle la ventilation est réalisée par le biais de l’ouverture des fenêtres pour les WC et la
salle de bain, la cuisine dispose d’un conduit individuel (au niveau de certains logements, les travaux
privatifs effectués ont conduits à obstruer les grilles d’extraction d’air). Certains logement sont équipés
de grille de ventilation sur les conduits des pièces de vie (configuration non optimale car ne
permettant pas le principe du "balayage" : entrée d’air dans les pièces de vie et extraction au niveau
des pièces humides).
Note : tous les conduits individuels sont ici visibles car le plan correspond au niveau R+7, dans le cas
d’étage intermédiaire un nombre plus faible de conduit serait visible.
28/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
Analyse :
Des problèmes d’humidité ont été signalés : 25% des logements sont concernés. Ceci peut être causé
par un défaut de ventilation. Néanmoins, l’absence d’isolation au niveau des parois favorise la
condensation.
La thermographie page précédente confirme ce constat : on remarque le fonctionnement variable de
la ventilation selon les conduits (la température plus élevée de 3 des conduits est le signe d’un débit
d’extraction d’air).
La ventilation naturelle ne permet pas de contrôler les débits de ventilation. Ils peuvent ainsi être
excédentaires en raison des conditions climatiques ou alors que le logement est inoccupé. Ils
peuvent, à l’inverse et pour les mêmes raisons, être insuffisants.
L’intervention proposée vise à limiter les surventilations et assurer les débits suffisants en toute
circonstance (pour maintenir la qualité de l’air intérieur).
Interventions Mise en place d’une ventilation mécanique
Commentaire
Mise en place d’une ventilation mécanique individuelle au niveau de chaque appartement.
Création d’un faux-plafond sur une partie des sanitaires permettant la mise en place d’un caisson de ventilation et des gaines de ventilation. Validation de la position du faux-plafond en fonction du passage des gaines techniques existantes. Mise en place d’un caisson de ventilation de type micro-watt au niveau du faux plafond de chacun des appartements. Raccordement électrique du caisson. Carottage du mur extérieur au niveau de chacun des appartements afin de permettre l’extraction de l’air vicié.
Mise en place, dans les logements, de bouches de ventilation adaptées. Les bouches seront de type hygroréglables si des travaux d’isolation ont été effectués au niveau des façades extérieures. Elles seront dans le cas contraire autoréglables. Une condamnation soignée des anciens conduits de fumé et de ventilation individuels permettra de stopper les circulations d’air parasites. Il est conseillé de réaliser une condamnation au niveau des logements ainsi qu’en toiture. Cette intervention est à phaser avant l’intervention d’isolation par l’extérieur des façades afin de ne pas dégrader l’isolation extérieur. Attention : Si un système de ventilation hygroréglable est mis en place dans l’état actuel d’isolation du bâtiment, une accentuation importante des pathologies liées à l’humidité est à prévoir. En effet le système hygroréglable ne prend en compte que l’humidité détectée au sein de l’air ambiant, pas celles présente au niveau des murs (lors de la condensation sur les portions froides). Les débits peuvent donc être faibles malgré la présence d’humidité au niveau des parois.
Note : les travaux de remplacement d’ouvrants réalisés par les copropriétaires doivent être exécutés avec la mise en place d’entrées d’air intégrées aux menuiseries au niveau des pièces de vie (séjour et chambres). Les entreprises réalisant l’intervention ne posent les entrées d’air généralement qu’à la demande.
Coût 216 000 €HT
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 29/67
Installations de chauffage 5.3
Le chauffage est assuré par une chaufferie centrale au gaz équipée de trois chaudières.
Le réseau alimente ensuite les bâtiments par le biais d’un réseau situé en cave et en gaine technique.
Pro
du
cti
on
Chaudière 1, 2 et 3 :
- 3 chaudières condensation gaz.
- Modèle : Remeha – Gas 3002. - Puissance nominale : 3 x 489 kW soit 1 467 kW. - Année de mise en service : 2003. - Type de brûleur : atmosphérique (hypothèse).
- Rendement de combustion : 98% / 109% (doc. technique à charge pleine et partielle)
Le schéma de la chaufferie est disponible en annexe.
Analyse :
La production de chaleur est assurée par trois chaudières condensation ces équipements sont
particulièrement adaptés à l’émission plancher chauffant car elle permet de fonctionner à basse
température et ainsi améliorer le rendement de génération.
L’exploitant est tenu de réaliser des tests de combustion, ceux-ci n’étaient pas présents au niveau du
cahier de chaufferie.
Dimensionnement :
L’étude des déperditions permet d’estimer la puissance nécessaire en chaufferie soit : 1 410 kW. La
puissance installée est de 1 467 kW. L’installation est donc correctement dimensionnée.
30/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
Dis
trib
uti
on
En chaufferie :
- Les réseaux sont globalement calorifugés.
En sous-sol :
- Les réseaux sont globalement calorifugés, néanmoins, certaines zones sont dépourvues d’isolation.
- Des vannes d’équilibrage sont présentes en pied de colonne (installées en 2010).
En gaine technique :
- Les réseaux ne sont pas calorifugés
- Des vannes d’équilibrage sont présentes au niveau de chaque départ (installées en 2012).
Analyse :
Equilibrage : Des vannes d’équilibrage ont été installées récemment en pied de colonne et en gaine technique,
la chaufferie dispose également de vannes d’équilibrage pour le départ de chaque bâtiment.
La consommation corrigée des conditions climatiques ne met pas en évidence un gain notable depuis la mise en
place des nouvelles vannes en gaine technique. Le questionnaire met en évidence un déséquilibre thermique à
plusieurs niveaux (au sein de logements, entre cage d’escalier et entre bâtiment).
Les organes nécessaires sont donc présents pour assurer un équilibrage satisfaisant, leur réglage reste à
optimiser.
Rappel : Le réglage de ces organe permet d’assurer une émission égale entre logement mais pas de gérer
l’émission en fonction du souhait de chacun.
Calorifugeage : Le réseau est globalement calorifugé en chaufferie et au niveau des sous-sols mais des reprises
sont à prévoir. En gaine technique, l’isolation des canalisations est à prévoir.
Interventions Equilibrage du réseau d'émission de chaleur
Commentaire
Réglage des vannes situées en pied de colonne et en gaine technique : adaptation du débit en fonction de la position du logement (favorisation du premier et dernier étage) et par réalisation de mesures itératives de pression et de température. Réglage par ordre de priorité : des vannes générales en chaufferie, des vannes en pied de colonne, des vannes en gaine technique. Conservation des valeurs du réglage dans un registre de manière à réinitialiser l’équilibrage en cas de modification par certains copropriétaires. Le renouvellement d’un questionnaire permettra de valider l’efficacité de l’intervention.
Coût 11 500 €HT
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 31/67
Interventions Isolation des réseaux de distribution de chauffage et ECS
Commentaire
Calorifugeage des portions de canalisation à nu ou dégradées en sous-sol, en chaufferie et en gaine technique : mise en place d’un isolant de type laine minérale préformé + protection plâtre. Pour les portions complexes à traiter (comme les départs multiples de plancher chauffant) la mise en place d’un isolant souple polyester est préconisée. Cette intervention comprend également les portions à nu du réseau d’ECS et le calorifugeage de l’échangeur à plaque de production d’ECS. Longueur de réseau traité : Gaine technique – canalisations principales : 500 ml Gaine technique – départs/retours multiples : 120 ml Sous-sol (chauffage et ECS) : 100 ml
Coût 27 600 €HT
Interventions Production individuelle de chauffage et d’ECS
Commentaire
Dans le cadre des problèmes actuels de gestion de la température interne des logements et de la variabilité de température d’eau chaude sanitaire, le conseil syndical a demandé à ce qu’une intervention de décentralisation de chaleur soit étudiée. L’avantage d’une telle intervention est de permettre à chaque copropriétaire de gérer comme il l’entend la température interne du logement et donc sa consommation d’énergie. Il sera également plus facile d’envisager un remplacement du système d’émission au sein du logement (passage à un réseau radiateur en cas d’embouage du plancher chauffant ou de fuites). La production d’eau chaude sanitaire sera également rénovée et ainsi la variabilité constatée sera supprimée. Les inconvénients, outre le cout important de mise en œuvre sont :
- Une difficulté de mise en œuvre des systèmes et des réseaux (notamment ECS).
- Une augmentation de la charge d’entretien - La réduction des espaces privés sur les paliers.
La solution la plus adaptée pour limiter l’investissement, faciliter la maintenance et éviter la mise en place des chaudières au sein des cuisines est la création de mini-chaufferies desservant chacune 4 logements au niveau des celliers présents sur les paliers. Mise en œuvre : Mise en place de 36 chaudières gaz condensation desservant chacune 4 logements. Raccordement des fumées type "ventouse" (en façade). Mise en place des panoplies nécessaire : système de régulation, comptage calorifique, raccordement électrique et gaz. Création d’un réseau hydraulique raccordant la nouvelle chaudière à chaque départ de plancher chauffant. Création d’un réseau hydraulique raccordant la nouvelle chaudière aux points de puisage en cuisine et salle de bain. La création de ce réseau d’ECS est problématique : la chaudière sera éloignée à minima de 10 mètres du point de puisage en salle de bain ce qui pose un problème de surconsommation d’ECS (temps d’attente long avant l’arrivée de l’eau chaude) et de mise en œuvre puisque le réseau devra passer au sein des cuisines et des sanitaires. Pour cette dernière raison il n’est pas conseillé de réaliser une décentralisation de la production de chaleur.
Coût 731 000 €HT
32/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
Em
iss
ion
- L’émission de chaleur est assurée par un plancher chauffant
- La température au sol est correcte puisque le maximum relevé est inférieur aux 28°C réglementaires.
Analyse :
L’émission est performante car elle permet à l’installation de chauffage de fonctionner à basse
température et ainsi de récupérer un maximum d’énergie sur les fumées en chaufferie.
L’inconvénient de ce type de système est de complexifier la gestion individuelle de la température
interne.
Des fuites ont par ailleurs été signalées sur le réseau.
Remarque :
Ce type d’émetteurs nécessite un désembouage fréquent. Un pot à boues est présent en chaufferie.
Possibilité d’optimisation :
L’émetteur étant un plancher chauffant, il a une inertie importante. Ainsi la mise en place d’un système
classique de régulation terminale (thermostat d’ambiance couplé à une vanne) permettant de piloter la
température du plancher chauffant de manière terminale n’est pas adaptée au cas des planchers
chauffants. En effet il y aurait un décalage important entre la mesure et l’action. Il est donc proposé de
mettre en place un système de type Thermozykplus. Ce dernier est muni des éléments classiques de
régulation terminale ainsi qu’une intelligence embarquée qui permet d’apprendre l’inertie du plancher
chauffant et ainsi anticiper le démarrage du plancher chauffant par rapport à la température intérieure.
Interventions Régulation terminale Thermozykplus
Commentaire
Mise en œuvre :
- Mise en place d’une unité centrale ZE par cage d’escalier
- Mise en place d’un récepteur radio
- Mise en place de sondes de températures radio dans chaque logement
- Mise en place d’une vanne 2 voies radio au niveau de l’arrivée du plancher chauffant dans chaque logement,
- Formation des occupants à l’utilisation du dispositif de régulation.
Coût 79 000 €HT
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 33/67
5.3.1 Régulation
Analyse :
Le régulateur hebdomadaire en place est un matériel performant pour réaliser la régulation du chauffage selon la
température extérieure.
Consigne et planning : La régulation est paramétrée en mode confort permanent. Le système de plancher
chauffant rend difficile un abaissement de la température nocturne, néanmoins un faible réduit peut-être
envisagé.
Loi d’eau : la loi d’eau permet de définir la température de départ en fonction de la température extérieure. De
nombreux occupants ont signalé obtenir une température trop élevée en intersaison (Cf. questionnaire). La
température de départ pour 20°C extérieur est actuellement de 30°C, elle peut être abaissée à environ 20°C
(valeur à ajuster en fonction du ressenti des occupants).
Intervention Réglage des paramètres de la régulation
Mise en œuvre
Modification de la loi d’eau en chaufferie dans le cadre du contrat : réduction de la
consigne par 20°C extérieur.
Mise en place d’un réduit nocturne de 1°C à 2°C.
La température de non chauffe (température extérieure au-dessus de laquelle le chauffage
est stoppé) est fixée à 22°C en journée et à 19°C la nuit. Cette température peut être
abaissée de 3°C à 4°C en journée et d’environ 1°C la nuit.
Coût -
Caractéristiques des installations de régulation
- 2 Régulation hebdomadaire électronique du chauffage par vanne 3 voies pilotée par une sonde extérieure.
- La régulation 1 assure le chauffage des trois bâtiments principaux, la régulation 2 assure le chauffage du pavillon.
- Modèle : SIEMENS RVL 471et RVL 469.
- Régulation de la cascade.
- Modèle : SIEMENS. RVK 22.4.
- Température du réseau primaire régulée en fonction de la température extérieure.
Paramétrage
0 °C
20 °C
40 °C
60 °C
80 °C
100 °C
-5 °C 0 °C 5 °C 10 °C 15 °C 20 °C
Tem
pé
ratu
re d
e c
on
sign
e
[°C
]
Température extérieure [°C]
24
Consignes : Confort : Réduit :21,0 °C 21,0 °C
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
Horaires 0 1 2 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
Lundi
Mardi
20 21 22 233 4
34/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
Production d’ECS 5.4
La production d’eau chaude sanitaire est réalisée en chaufferie par une chaudière indépendante de l’installation
de chauffage.
Pro
du
cti
on
La production de chaleur pour l’Eau Chaude Sanitaire est assurée par une chaudière gaz :
- 1 chaudière basse température.
- Modèle : VIESSMANN – Paromat Simplex. - Puissance nominale : 450 kW. - Année de mise en service : 1998. - Type de brûleur : ELCO – Ego 400. - Rendement de combustion : 94% (doc. technique).
La production de chaleur pour l’Eau Chaude Sanitaire comprend un échangeur à plaques raccordé à la chaudière gaz.
Un ballon de stockage de 750 litres est présent.
L’échangeur à plaques n’est pas calorifugé.
Analyse :
La production d’eau chaude sanitaire est relativement performante, le calorifugeage de l’échangeur à plaque de production est à envisager.
Dis
trib
uti
on
En sous-sol :
La distribution de l’eau chaude sanitaire est réalisée par une boucle d’eau chaude.
Le calorifugeage de ce réseau est ponctuellement absent en sous-sol.
En gaine technique :
Le réseau passe dans les logements, au niveau des gaines technique.
Ce réseau n’est pas calorifugé et l’accès à la gaine technique est difficile.
Analyse :
Les canalisations non calorifugées en sous-sol peuvent être traitées relativement simplement.
Celles situées en gaine technique (dans les logements) seront plus difficile à isoler en raison des
difficultés d’accès. Lors d’éventuels travaux individuels ou collectif sur ces réseaux, le calorifugeage
du bouclage pourra néanmoins être entrepris.
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 35/67
Risque sanitaire
La température en sortie du ballon de stockage d’eau chaude sanitaire était inférieure à 55°C lors de
la visite. Ces conditions de température ne permettent pas de limiter correctement le risque de
développement des légionnelles. Ce mode de fonctionnement n’est pas conforme à l’arrêté du 30
novembre 2005, qui prévoit une température supérieure à 55°C.
Les paramètres d’exploitation doivent être corrigés.
Variabilité :
Les problèmes de variabilité évoqués au niveau du questionnaire ont été résolus grâce au nettoyage
de l’échangeur à plaque assurant le transfert de chaleur en chaufferie. Son encrassement induisait
une puissance de transfert limitée provoquant une variabilité lors des périodes de puisage
importantes.
36/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
Intervention ECS solaire
Mise en œuvre
L’espace disponible en toiture permet l’installation de 120 m² de capteur solaire (par le biais de panneaux solaires de 2 m² en position "portrait") au niveau de la toiture du bâtiment C (Cf. vue aérienne ci-dessous).
Création d’une arrête primaire entre les capteurs en toiture et la chaufferie.
Mise en place de ballons de stockage solaire de 2 x 2 750 litres.
Raccordement de la production solaire à la production existante.
Le taux de couverture de l’installation est de 72%. (soit 44 500 kWh/an)
emplacement des capteurs solaires
Coût 168 000 €HT
Note : le calorifugeage du réseau d’eau chaude sanitaire est proposé conjointement au réseau de chauffage
(chapitre "installations de chauffage").
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 37/67
6 TABLEAU RECAPITULATIF DES INTERVENTIONS
Ec
on
om
ie a
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lle d
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fon
cti
on
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me
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Ec
on
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em
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Ré
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s
co
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ma
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s
Co
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au
x
Co
ût
pa
r lo
ge
me
nt
Mo
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nt
réc
up
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CE
E
Mo
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nt
réc
up
éra
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TC
)
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TC
/lg
t)
(%)
(€H
T)
(€H
T/lg
t)
(€T
TC
)
(€T
TC
)
(an
s)
Travaux d’isolation
Isolation des toitures-terrasses 3 600 25 3 330 000 2 303 12 320 100 200 >30
Isolation des planchers bas 2 400 17 2 140 000 993 28 980 43 200 20
Ravalement des façades 0 0 0 1 400 000 9 379 0 0 -
Isolation des façades par l’extérieur 55 000 379 40 3 000 000 20 770 146 300 495 000 26
Option 1 : Création de jardins d’hiver au niveau des loggias
50 000 345 37 3 300 000 22 674 146 300 495 000 29
Remplacement des fenêtres en simple vitrage
5 700 39 4 350 000 2 414 11 270 105 000 25
Remplacement de l'ensemble des fenêtres
12 000 83 9 950 000 6 552 30 590 285 000 29
Amélioration des systèmes thermiques
Mise en place de VMC 1 300 5 4 170 000 1 172 10 861 0 >30
Equilibrage du réseau d'émission de chaleur
13 000 90 10 12 000 80 0 0 1
Isolation des réseaux de distribution de chauffage et ECS
410 3 <1 28 000 191 1 750 8 281 26
Régulation terminale Thermozykplus 18 000 124 13 79 000 546 6 552 23 760 3
ECS solaire 2 500 17 2 170 000 1 159 2 201 50 400 27
Réglage des paramètres de la régulation 4 000 28 3 0 0 0 0 0
Note : Dans le cas des interventions d’amélioration de l’enveloppe, les paramètres de la régulation
devront être modifiés (abaissement de la loi d’eau) afin d’adapter le chauffage à la nouvelle
performance de l’enveloppe.
38/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
7 PROPOSITION DE PLAN DE TRAVAUX D’ECONOMIES D’ENERGIES
Les propositions de travaux sont organisées par ordre de priorité énergétique et prennent en compte
les nécessités d’entretien de l’enveloppe et des systèmes.
Ainsi, le 1er
scénario comprend uniquement le ravalement des façades, l’isolation des planchers hauts,
l’équilibrage et le remplacement des menuiseries simple-vitrage, ceci en raison des nécessités à court
terme.
Dans le second scénario le ravalement des façades est remplacé par l’isolation extérieure, la mise en
place d’une VMC est également prise en compte.
Le troisième scénario propose, en complément du second, l’isolation des planchers bas.
Note : les scénarios comprennent les honoraires et aléas estimés sur la base de 20% du coût de
travaux. Le coût de travaux est estimé TVA comprise avec le taux réduit : 5,5%.
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 39/67
Synthèse des scénarios 7.1
Scénarios Consommation Conventionnelle EP
(kWhEP/m².an)
Etiquette DPE théorique3
Classe énergie
(kWhEP/m².an)
Classe climat
(kgeqCO2/m².an)
Etat initial
213
Charges énergies : 1 115 €TTC
/lgt
239 56
Scé
nar
io 1
190 212 50
Coût des travaux :
2 205 400 €TTC
15 300 €TTC
/lgt
Economie de charges :
125 €TTC/
lgt
- Bâti
- Ravalement des façades
- Isolation des toitures-terrasses
- Remplacement des fenêtres en simple vitrage (travaux individuel)
- Chauffage - Equilibrage du réseau d'émission de chaleur
- Ventilation -
- Autre -
Scé
nar
io 2
95
89 21
Coût des travaux :
4 446 200 €TTC
30 900 €TTC
/lgt
Economie de charges :
441 €TTC/
lgt
- Bâti
- isolation des façades par l’extérieur
- Isolation des toitures-terrasses
- Remplacement des fenêtres en simple vitrage(travaux individuel)
- Chauffage - Equilibrage du réseau d'émission de chaleur
- Ventilation - Mise en place de VMC
- Autre -
Scé
nar
io 3
90
83 19
Coût des travaux :
4 623 400 €TTC
32 100 €TTC
/lgt
Economie de charges :
462 €TTC/
lgt
Scénario 2 +
- Bâti - Isolation des planchers bas
- Chauffage -
- Ventilation -
- Autre -
Note : les couts ci-dessus ne prennent pas en compte le remplacement des menuiseries simple-vitrage. Un détail
des couts par typologie en fonction de la nécessité de remplacement des menuiseries est disponible au chapitre
investissement de chacun des scénarios.
3Données conventionnelles, issues du calcul réglementaire ThCEx
E231 à 330 56 à 80 F
D151 à 230 36 à 55 E
B51 à 90 21 à 35 D
B51 à 90 11 à 20 C
40/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
Scénario 1 7.2
Le 1er
scénario comprend uniquement le ravalement des façades, l’isolation des planchers hauts,
l’équilibrage et le remplacement des menuiseries simple-vitrage, ceci en raison des nécessités à court
terme.
7.2.1 Investissements
Actions Coût (€)
(hors aides) Coût / logement (€ hors aides)
Isolation des toitures-terrasses 330 000 €HT
2 303 €HT
/lgt
Ravalement des façades 1 400 000 €HT
9 379 €HT
/lgt
Equilibrage du réseau d'émission de chaleur 12 000 €HT
80 €HT
/lgt
TOTAL 1 742 000 €HT
11 763 €HT/lgt
TOTAL TTC + honoraires et aléas (sans aides) 2 205 372 €TTC 15 315 €TTC/lgt
Aides financières Aide totale Aide par logement
Crédit d’impôt Transition Energétique 124 000 €HT
860 €HT
/lgt
Certificat d’économies d’énergies 18 900 €HT
130 €HT
/lgt
TOTAL 142 900 €HT
990 €HT/lgt
Note :
Les aides disponibles pour le remplacement des menuiseries n’ont pas été intégrées aux montants ci-dessus
(travaux individuels). Le crédit d’impôt disponible s’élève à 30% du cout de travaux si au moins la moitié des
menuiseries sont remplacées.
Concernant les Certificats d’économies d’énergies, le montant récupérable s’élève à 16 €/m² de menuiserie
remplacé (variable selon le tarif de rachat des CEE).
Détail du cout des travaux :
T3 T4 T5 T6
Surcout pour les logements nécessitant le remplacement des
menuiseries 5 025 6 114 7 454 9 129 €
HT/lgt
Cout global pour les logements nécessitant le remplacement
des menuiseries 16 130 19 624 23 926 29 302 €
HT/lgt
Cout global pour les logements ne nécessitant pas le
remplacement des menuiseries 11 105 13 511 16 472 20 173 €
HT/lgt
Note : la répartition par typologie a été effectuée sur la base de surfaces couramment rencontrée
(T3 : 64m², T4 : 78 m², T5 : 96 m², T6 : 117 m²), elle sera à ajuster en fonction des tantièmes réels.
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 41/67
7.2.2 Economie
Economie d’énergie 13 %
Economie sur la maintenance - €TTC
Economie de fonctionnement la première année 18 197 €TTC
Economie moyenne de charge par logement 125 €TTC
/lgt
Temps de retour sur investissement actualisé >30 ans
7.2.3 Performance énergétique atteinte
Indicateurs réglementaires issus du modèle ThCEx (consommations conventionnelles)
Bâtiment SHON (m²) CEP
(kWhEP/m²SHON.an)
Ubat
(m².K/W)
A 3 478 178 1,973
B 3 478 178 1,973
C 6 960 200 2,113
Pav. 104 265 1,027
Etiquette DPE future estimée (modèle WinPTZ, rapproché du comportement réel).
Bâtiment économe Faible émission de GES
Bâtiment énergivore Forte émission de GES
36 à 55 E
56 à 80 F
> 80 G
11 à 20 C
21 à 35 D
6 à 10 B
Bâtiment Bâtiment
< 6 A
Consommations énergétiques(en énergie primaire)
pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire
Émissions de gaz à effet de serre (GES)pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire
Consommation réelle : 212 kWhEP/m².an Estimation des émissions : 50 kgéqCO2/m².an
kWhEP/m².an
212
kgéqCO2/m².an
50
> 750
< 51
51 à 110
111 à 210
211 à 350
351 à 540
541 à 750
A
B
C
D
E
F
G> 450
< 51
51 à 90
91 à 150
151 à 230
231 à 330
331 à 450
42/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
Scénario 2 7.3
Dans le second scénario le ravalement des façades est remplacé par l’isolation extérieure, la mise en
place d’une VMC est également prise en compte.
7.3.1 Investissements
Actions Coût (€)
(hors aides) Coût / logement (€ hors aides)
Isolation des toitures-terrasses 330 000 €HT
2 303 €HT
/lgt
Isolation des façades par l'extérieur 3 000 000 €HT
20 770 €HT
/lgt
Mise en place de ventilation mécanique 170 000 €HT
1 172 €HT
/lgt
Equilibrage du réseau d'émission de chaleur 12 000 €HT
80 €HT
/lgt
TOTAL 3 512 000 €HT
24 326 €HT/lgt
TOTAL TTC + honoraires et aléas (sans aides) 4 446 192 €TTC
30 876 €TTC/lgt
Aides financières Aide totale Aide par logement
Crédit d’impôt Transition Energétique 619 000 €HT
4 300 €HT
/lgt
Certificat d’économies d’énergies 176 000 €HT
1 200 €HT
/lgt
TOTAL 795 000 €HT
5 500 €HT/lgt
Note :
Les aides disponibles pour le remplacement des menuiseries n’ont pas été intégrées aux montants ci-dessus
(travaux individuels). Le crédit d’impôt disponible s’élève à 30% du cout de travaux si au moins la moitié des
menuiseries sont remplacées.
Concernant les Certificats d’économies d’énergies, le montant récupérable s’élève à 16 €/m² de menuiserie
remplacé (variable selon le tarif de rachat des CEE).
Détail du cout des travaux :
T3 T4 T5 T6
Surcout pour les logements nécessitant le remplacement des
menuiseries 5 025 6 114 7 454 9 129 €
HT/lgt
Cout global pour les logements nécessitant le remplacement
des menuiseries 33 492 40 749 49 680 60 844 €
HT/lgt
Cout global pour les logements ne nécessitant pas le
remplacement des menuiseries 22 387 27 238 33 208 40 671 €
HT/lgt
Note : la répartition par typologie a été effectuée sur la base de surfaces couramment rencontrée
(T3 : 64m², T4 : 78 m², T5 : 96 m², T6 : 117 m²), elle sera à ajuster en fonction des tantièmes réels.
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 43/67
7.3.2 Economie
Economie d’énergie 50 %
Economie sur la maintenance - 525 €TTC
Economie de fonctionnement la première année 64 450 €TTC
Economie moyenne de charge par logement 441 €TTC
/lgt
Temps de retour sur investissement actualisé >30 ans
7.3.1 Performance énergétique atteinte
Indicateurs réglementaires issus du modèle ThCEx (consommations conventionnelles)
Bâtiment SHON (m²) CEP
(kWhEP/m²SHON.an)
Ubat
(m².K/W)
A 3 478 89 0,792
B 3 478 89 0,792
C 6 960 99 0,786
Pav. 104 169 0,598
Etiquette DPE future estimée (modèle WinPTZ, rapproché du comportement réel).
Bâtiment économe Faible émission de GES
Bâtiment énergivore Forte émission de GES
36 à 55 E
56 à 80 F
> 80 G
11 à 20 C
21 à 35 D
6 à 10 B
Bâtiment Bâtiment
< 6 A
Consommations énergétiques(en énergie primaire)
pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire
Émissions de gaz à effet de serre (GES)pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire
Consommation réelle : 89 kWhEP/m².an Estimation des émissions : 21 kgéqCO2/m².an
kWhEP/m².an
89
kgéqCO2/m².an
21
> 750
< 51
51 à 110
111 à 210
211 à 350
351 à 540
541 à 750
A
B
C
D
E
F
G> 450
< 51
51 à 90
91 à 150
151 à 230
231 à 330
331 à 450
44/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
Scénario 3 7.4
Le troisième scénario propose, en complément du second, l’isolation des planchers bas.
7.4.1 Investissements
Actions Coût (€)
(hors aides) Coût / logement (€ hors aides)
Isolation des toitures-terrasses 330 000 €HT
2 303 €HT
/lgt
Isolation des planchers bas 140 000 €HT
993 €HT
/lgt
Isolation des façades par l'extérieur 3 000 000 €HT
20 770 €HT
/lgt
Mise en place de ventilation mécanique 170 000 €HT
1 172 €HT
/lgt
Equilibrage du réseau d'émission de chaleur 12 000 €HT
80 €HT
/lgt
TOTAL 3 652 000 €HT
25 319 €HT/lgt
TOTAL TTC + honoraires et aléas (sans aides) 4 623 432 €TTC
32 107 €TTC/lgt
Aides financières Aide totale Aide par logement
Crédit d’impôt Transition Energétique 662 200 €HT
4 600 €HT
/lgt
Certificat d’économies d’énergies 205 000 €HT
1 400 €HT
/lgt
TOTAL 867 200 €HT
6 000 €HT/lgt
Note :
Les aides disponibles pour le remplacement des menuiseries n’ont pas été intégrées aux montants ci-dessus
(travaux individuels). Le crédit d’impôt disponible s’élève à 30% du cout de travaux si au moins la moitié des
menuiseries sont remplacées.
Concernant les Certificats d’économies d’énergies, le montant récupérable s’élève à 16 €/m² de menuiserie
remplacé (variable selon le tarif de rachat des CEE).
Détail du cout des travaux :
T3 T4 T5 T6
Surcout pour les logements nécessitant le remplacement des
menuiseries 5 025 6 114 7 454 9 129 €
HT/lgt
Cout global pour les logements nécessitant le remplacement
des menuiseries 45 667 55 562 67 740 82 963 €
HT/lgt
Cout global pour les logements ne nécessitant pas le
remplacement des menuiseries 23 280 28 324 34 532 42 292 €
HT/lgt
Note : la répartition par typologie a été effectuée sur la base de surfaces couramment rencontrée
(T3 : 64m², T4 : 78 m², T5 : 96 m², T6 : 117 m²), elle sera à ajuster en fonction des tantièmes réels.
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 45/67
7.4.2 Economie
Economie d’énergie 52 %
Economie sur la maintenance - 525 €TTC
Economie de fonctionnement la première année 67 586 €TTC
Economie moyenne de charge par logement 462 €TTC
/lgt
Temps de retour sur investissement actualisé 30 ans
7.4.3 Performance énergétique atteinte
Indicateurs réglementaires issus du modèle ThCEx (consommations conventionnelles)
Bâtiment SHON (m²) CEP
(kWhEP/m²SHON.an)
Ubat
(m².K/W)
A 3 478 84 0,724
B 3 478 84 0,724
C 6 960 94 0,724
Pav. 104 169 0,598
Etiquette DPE future estimée (modèle WinPTZ, rapproché du comportement réel).
Bâtiment économe Faible émission de GES
Bâtiment énergivore Forte émission de GES
36 à 55 E
56 à 80 F
> 80 G
11 à 20 C
21 à 35 D
6 à 10 B
Bâtiment Bâtiment
< 6 A
Consommations énergétiques(en énergie primaire)
pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire
Émissions de gaz à effet de serre (GES)pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire
Consommation réelle : 83 kWhEP/m².an Estimation des émissions : 19 kgéqCO2/m².an
kWhEP/m².an
83
kgéqCO2/m².an
19
> 750
< 51
51 à 110
111 à 210
211 à 350
351 à 540
541 à 750
A
B
C
D
E
F
G> 450
< 51
51 à 90
91 à 150
151 à 230
231 à 330
331 à 450
46/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
8 GLOSSAIRE
Acrotère : muret situé en bordure de toitures terrasses.
CEE : Certificat d’économie d’énergie. Mécanisme réglementaire permettant de valoriser financièrement des
travaux d’économies d’énergie réalisés grâce à la revente des certificats.
Energie Primaire (EP) : On utilise le terme d'énergie primaire pour parler de l'ensemble des énergies disponibles
dans la nature avant toute transformation. Si elle n’est pas utilisable directement, elle doit être transformée en
une source d’énergie secondaire pour être mise en œuvre. Dans l'industrie de l'énergie, on distingue la
production d'énergie primaire, de son stockage et son transport sous la forme d'énergie secondaire, et de la
consommation d'énergie finale. La quantité d’énergie primaire est toujours supérieure à l’énergie finale disponible.
Energie Finale (EF) : On utilise le terme d'énergie finale pour parler de l'ensemble des énergies se situant en fin
de chaîne de transformation de l'énergie. Il s’agit de l'énergie utilisée concrètement par l'utilisateur final, telle que
mesurée par les compteurs du fournisseur d’énergie.
Énergie Unité d’origine Facteur de conversion
en kWhEP
Electricité 1 kWh 2,58
Gaz naturel / fioul 1 kWhPCS 1
Bois 1 kWh 0,6
Emissions de CO2 : Unité permettant de représenter l'impact du bâtiment sur le réchauffement climatique.
Energie Conversion
(kgCO2/kWhEF)
Fioul 0,300
Gaz naturel 0,234
Electricité 0,084
Bois 0,013
CEP : Le CEP, ou consommation conventionnelle, est issue d’un calcul réglementaire Th-C-E ex et correspond à la
consommation en énergie primaire d’un bâtiment pour les 5 usages suivants : chauffage, production d’Eau Chaude Sanitaire, éclairage (forfaitairement) et auxiliaires de chauffage/ventilation.
CEF : Le CEF correspond aux consommations en énergie finale de 5 usages (chauffage, ECS, refroidissement,
éclairage des logements, auxiliaires de chauffage et de ventilation) par m² de SHON.
Coefficient de déperdition : Le coefficient de déperdition ou Ubât permet de caractériser l’enveloppe générale du
bâtiment. Il représente le coefficient moyen de déperdition par transmission à travers la surface de parois déperditives.
Coefficient de transmission thermique (en W/m².K) : caractérise la quantité de chaleur traversant une paroi en
régime permanent, en fonction du temps et de la différence de température des ambiances de part et d’autre de la paroi. Plus sa valeur est faible et plus la paroi est performante.
kWhcumac : unité de compte du dispositif de certificat d’économie d’énergie. Cumac signifie que les économies
d’énergie sont cumulées (sur une durée de vie normée de l’opération) et actualisées.
DJU : Degrés Jour unifié. Le DJU est un indicateur de besoin de chauffage. Il est calculé jour par jour par écart
entre une température intérieure conventionnelle de 18°C et la température extérieure moyenne de la journée (données Météo France, moyenne trentenaire).
GES : Gaz à Effet de Serre.
Résistance thermique (R) : Capacité d’un matériau à s’opposer au passage de la chaleur.
SHON : la surface hors œuvre nette est une mesure de la surface de plancher d’un bâtiment.
Th-C-E ex : la méthode de calcul Th-C-E ex est prévue à l’arrêté du 13 juin 2008 relatif à la performance
énergétique des bâtiments existants de surface supérieure à 1000 m² lorsqu’ils font l’objet de travaux importants.
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 47/67
Lexique des abréviations
ECS Eau Chaude Sanitaire
EF, EP Energie Finale, Energie Primaire (kWh)
K Degrés Kelvin
kWh Kilowattheure
PCI, PCS Pouvoir Calorifique Inférieur, Pouvoir Calorifique Supérieur
R Résistance thermique des matériaux (m².K/W)
U Coefficient de transmission surfacique global de la paroi (W/m².K)
Ubat Coefficient moyen de déperditions d’un bâtiment
Uw Coefficient de transmission thermique de la fenêtre
GES Gaz à Effet de Serre
RT Réglementation thermique
48/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
9 ANNEXES
Plans 9.1
9.1.1 Bâtiment A - RDC
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 49/67
9.1.2 Bâtiment C – R+7
50/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
Schéma de la chaufferie 9.2
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 51/67
Questionnaires – graphiques complémentaires 9.3
9.3.1 Problèmes d’humidité
Les graphiques ci-dessous caractérisent les problème d’humidité en fonction des bâtiments, de l’étage du
logement et de la cage d’escalier.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
A B C
Y a-t-il des problèmes liés à l'humidité?
Oui
Non
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
RDC R+1 R+2 R+3 R+4 R+5 R+6 R+7
Y a-t-il des problèmes liés à l'humidité?
oui
non
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Y a-t-il des problèmes liés à l'humidité?
oui
non
52/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
Thermographies 9.4
9.4.1 Thermographies depuis l’extérieur
Sur les thermographies prises depuis l’extérieur, les zones de faiblesses thermiques donnent lieu à des
températures élevées : les zones de faiblesses apparaissent donc en rouge.
IR000218.IS2 02/12/2014 09:20:30
Image en lumière visible
Commentaire : Mise en évidence de la composition des façades (remplissage bloc béton) et des ponts thermiques structurels : refends et planchers intermédiaires.
IR000219.IS2 02/12/2014 09:20:38
Image en lumière visible
Commentaire : idem thermographie précédente, mise en évidence de la faible performance des parois en fond de loggia et des menuiseries (à priori simple vitrage ici).
IR000223.IS2 02/12/2014 09:22:06
Image en lumière visible
Commentaire : idem thermographie précédente,
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 53/67
IR000225.IS2 02/12/2014 09:22:27
Image en lumière visible
Commentaire : visualisation de la faible performance des murs et des menuiseries des circulations donnant sur l’extérieur.
IR000228.IS2 02/12/2014 09:23:21
Image en lumière visible
Commentaire : idem thermographies de la page précédente.
IR000230.IS2 02/12/2014 09:26:15
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Commentaire : idem thermographies de la page précédente.
54/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
IR000232.IS2 02/12/2014 09:26:52
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Commentaire : mise en évidence des ponts thermiques des planchers intermédiaires. La différence de niveau de température entre les façades carrelées et gravillonnées peut être liée à une différence d’émissivité des matériaux (revêtement gravillonné plus sombre) et ne correspond donc pas à une variation de performance.
IR000236.IS2 02/12/2014 09:31:17
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Commentaire : idem thermographies de la page précédente.
IR000237.IS2 02/12/2014 09:31:29
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Commentaire : idem thermographies de la page précédente.
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 55/67
IR000242.IS2 02/12/2014 09:33:1
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Commentaire : visualisation de la structure poteaux/poutre source de ponts thermiques.
IR000243.IS2 02/12/2014 09:33:40
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Commentaire : faible performance de la liaison mur/plancher bas au niveau du pavillon.
IR000244.IS2 02/12/2014 09:33:47
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Commentaire : visualisation de la configuration thermique de l’étage : combles-perdus + pieds droits.
56/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
IR000246.IS2 02/12/2014 09:34:05
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Commentaire : faible performance de la liaison mur/plancher bas.
IR000252.IS2 02/12/2014 09:35:36
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Commentaire : pont thermique au niveau du renfort structurel du conduit de ventilation.
IR000265.IS2 02/12/2014 09:48:18
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Commentaire : performance moyenne des pavés de verre des circulations.
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 57/67
IR000268.IS2 02/12/2014 09:49:03
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Commentaire : pont thermique au niveau de la jonction mur/menuiserie.
58/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
9.4.2 Thermographies depuis l’intérieur
Sur les thermographies prises depuis l’intérieur, les zones de faiblesses thermiques donnent lieu à des
températures faibles : les zones de faiblesses apparaissent donc en bleu.
IR000275.IS2 02/12/2014 09:59:54
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Commentaire : mise en évidence de la faible température de surface des murs pouvant générer des problèmes de condensation et générer une sensation d’inconfort.
IR000276.IS2 02/12/2014 10:01:46
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Commentaire : idem thermographie précédente.
IR000277.IS2 02/12/2014 10:02:08
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Commentaire : mise en évidence du remplissage en bloc béton.
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 59/67
IR000279.IS2 02/12/2014 10:03:34
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Commentaire : canalisations du plancher chauffant.
IR000280.IS2 02/12/2014 10:03:40
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Commentaire : canalisations du plancher chauffant.
IR000286.IS2 02/12/2014 10:25:35
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Commentaire : faible performance des coffres de volet roulant d’origine.
60/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
IR000288.IS2 02/12/2014 10:27:21
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Commentaire : pertes liées aux murs donnant sur les retraits au niveau des circulations.
IR000291.IS2 02/12/2014 10:33:01
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Commentaire : cheminement des canalisations depuis les celliers jusqu’au logement.
IR000298.IS2 02/12/2014 10:36:16
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Commentaire : cheminement des canalisations depuis les celliers jusqu’au logement.
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 61/67
IR000344.IS2 02/12/2014 13:11:36
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Commentaire : pont thermique lié à une poutre structurelle.
62/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
9.4.3 Autres thermographies
IR000293.IS2 02/12/2014 10:33:28
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Commentaire : pertes liées aux canalisations de chauffage en gaine technique.
IR000294.IS2 02/12/2014 10:35:15
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Commentaire : idem thermographie précédente. On remarque la faible température de retour de l’une des boucles (28°C contre 31°C en moyenne).
IR000295.IS2 02/12/2014 10:35:25
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Commentaire : température de retour = 30,8°C pour 4°C extérieur.
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 63/67
IR000296.IS2 02/12/2014 10:35:29
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Commentaire : température de départ = 41,1°C pour 4°C extérieur.
IR000302.IS2 02/12/2014 10:37:13
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Commentaire : variation du niveau de température en fonction des boucles de plancher chauffant.
IR000303.IS2 02/12/2014 10:39:54
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Commentaire : idem thermographie précédente.
64/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
IR000343.IS2 02/12/2014 12:49:40
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Commentaire : pertes liées aux canalisations en sous-sol.
Thermographies depuis les toitures 9.5
Les thermographies suivantes mettent en évidence l’utilisation variable des conduits individuels comme système
de ventilation. Les températures élevées de certains d’entre eux témoignent de leur utilisation.
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Commentaire : conduits des pièces de vie.
IR000319.IS2 02/12/2014 11:46:10
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Commentaire : conduits des cuisines
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 65/67
IR000320.IS2 02/12/2014 11:46:24
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Commentaire : conduits des cuisines
IR000324.IS2 02/12/2014 11:49:51
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Commentaire : conduits des pièces de vie.
IR000325.IS2 02/12/2014 11:51:34
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Commentaire : conduits des cuisines
66/67 Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil
IR000326.IS2 02/12/2014 11:52:01
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Commentaire : conduits des cuisines
IR000327.IS2 02/12/2014 11:53:55
Image en lumière visible
Commentaire : conduits des pièces de vie.
IR000328.IS2 02/12/2014 11:54:01
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Commentaire : conduits des pièces de vie.
Audit énergétique – Résidence "Square Michelet" Argenteuil 67/67
IR000329.IS2 02/12/2014 11:54:10
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Commentaire : conduits des cuisines
IR000330.IS2 02/12/2014 11:54:20
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Commentaire : conduits des cuisines