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Page 1: Soins de suite et de réadaptation gériatrique : parcours et caractéristiques des patients dans un CHU parisien

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26 XXVIe Congrès national Émois, Nancy, 21 et 22 mars 2013 /

a phase « Diagnostic » conduit à l’évaluation de la qualité des procédurest de la comptabilité au regard des exigences d’un certificateur. Le CHU’Angers, aidé d’un cabinet d’audit, s’est engagé dès 2012 dans cette phase.e département d’information médicale s’y est impliqué, puisque la qualitée l’information médicale recueillie et transmise est étroitement dépendantees processus entre l’admission du patient et sa sortie de l’établissement deanté. Nous décrivons l’analyse des étapes concernées par le parcours patient,ource d’erreurs tant en matière d’information médicale que de facturation, ainsiue les procédures correctives engagées de facon collégiale avec les servicesoncernés.ésultats.– L’analyse des processus est en cours et sera finalisée – conformémentu cahier des charges – début 2013.iscussion/conclusion.– Si l’entrée en vigueur de la certification des comptes estrévue au plus tard sur les comptes de l’exercice 2014, la phase « Diagnostic »ngagée au CHU d’Angers permet déjà de tracer, comme dans le cadre d’unrocessus de qualification ISO, tous les éléments susceptibles de nuire à laualité de l’exhaustivité de la validité des séjours transmis, et à la qualité duecueil de l’information médicale. Un processus est en cours de rédaction pourhaque étape, et tout dysfonctionnement déjà noté fait l’objet d’informationsux équipes concernées.

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lace du suivi de la durée moyenne de séjour (DMS) sur laalorisation des séjours : retour d’expérience sur le PMSIn gériatrie aiguë à Rothschild. Cadalbert , A. Serfaty

Département de l’information médicale, hôpitaux universitaires Est-Parisien,P–HP, Armand Trousseau-La Roche Guyon, Rothschild, Paris, France

ntroduction.– L’hôpital Rothschild spécialisé en gériatrie, médecine physique etéadaptation occupe une place importante dans la prise en charge des personnesgées, avec une capacité de 262 lits. L’enjeu majeur est d’assurer une continuitéans le parcours de soin. Certaines durées de séjour trop longues sont observéesn gériatrie aiguë en 2011 et pose la question de la filière de soins, et de l’atteintee la cible fixée dans le cadre des thématiques prioritaires AP–HP. Notre objectifst de décrire le suivi de la durée moyenne de séjours (DMS) en gériatrie aiguëntre 2010 et 2012, et son impact sur la valorisation des séjours à Rothschild.éthodes.– Matériel : séjours du service de gériatrie aiguë, en hospitalisa-

ion complète enregistrés en 2010, 2011 et 2012. Analyse des variables : DMSensuelle et cumulée ; séjours extrême haut (EXH) ; chiffre d’affaire moyen

ournalier (CA-jour). Extraction de la liste des patients ayant une DMS supé-ieure ou égale à 30 jours en 2011 et envoi au service concerné.ésultats.– Les séjours sur la période janvier à septembre s’élèvent à 1184 en010, 1308 en 2011 et 1343 en 2012. La DMS cumulée sur cette période est de4,8 en 2010, 17,7 en 2011 et 15,1 en 2012. Le nombre de séjours EXH est passée 14 (1,2 %) en 2010, à 38 (2,9 %) en 2011 et 14 (1,0 %) en 2012. Les séjoursvec DMS supérieure ou égale à 30 jours est passé de 24 en 2010, à 53 en 2011,oit une augmentation de 121 % et à 21 en 2012, soit une diminution de 60 %.e CA-jour est passé de 352,3 euros par jour en 2010 à 316,8 en 2011. Il est à45,6 euros en 2012, soit une augmentation de 9 % comparativement à 2011,vec une valorisation de 237 840 euros à activité constante.iscussion/conclusion.– L’analyse de la DMS permet de questionner le parcoursu patient et les filières d’aval. L’ajustement de la DMS permet d’optimiser’efficience de la recette du séjour. Ce suivi a été accompagné d’une démarche’évaluation des pratiques professionnelles pour les séjours longs.

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oins de suite et de réadaptation gériatrique : parcours etaractéristiques des patients dans un CHU parisien. Camara a, A. Teixeira b, S. Guéant a, A. Dozol a, C. Segouin a, P. Troude a

Service de santé publique et économie de la santé, hôpital Lariboisière,P–HP, Paris, FranceService gériatrique, hôpital Lariboisière, AP–HP, Paris, France

det

d’Épidémiologie et de Santé Publique 61S (2013) S25–S32

ntroduction.– Le recours aux soins hospitaliers des personnes âgées souventolypathologiques est en constante augmentation. En parallèle, les parcourse soins gériatriques se développent. À Lariboisière, le service de Soins deuite et de réadaptation (SSR) comporte 60 lits. Les objectifs de ce travaileront de décrire le parcours des patients hospitalisés en SSR gériatrique danse groupe hospitalier ainsi que leurs caractéristiques sociodémographiques et

édicales.éthodes.– Les sources des données seront les données PMSI MCO et

SR du groupe hospitalier. La première étape sera d’évaluer la qualité duodage SSR : le codage des séjours sera confronté aux données du dossieratient pour 50 dossiers tirés au sort parmi les patients hospitalisés en jan-ier et février 2012. Ensuite, les parcours des patients seront décrits seloneur mode d’entrée, mode de sortie, parcours en MCO avant le SSR surotre site (admission par les urgences, existence d’un passage à l’unité médi-ale gériatrique aiguë [Umga]). Les caractéristiques sociodémographiques etédicales des patients seront décrites, et comparées selon l’existence ou non

’un passage en Umga. L’étude finale portera sur les quatre premiers mois de’année.ésultats.– Dans l’étude préliminaire sur les mois janvier et février 2012 enSR gériatrique, 138 séjours concernaient 130 patients : 59 séjours ont été pré-édés d’un passage en MCO, parmi lesquels 32 ont comporté un passage enmga. L’âge médian des patients était de 86 ans et 71 % étaient des femmes.’évaluation de la qualité du codage est en cours. Elle porte sur les trois compo-antes de la morbidité principale et les diagnostics associés. La concordancentre le codage fait en routine et le recodage par un médecin DIM sera présentéeous la forme de coefficients kappa.iscussion/conclusion.– Une meilleure connaissance des caractéristiques et desifférents parcours intrahospitaliers pourra constituer une base de réflexion poura mise en place d’un parcours de soins SSR gériatrique plus formalisé au seinu groupe hospitalier.

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ide à la gestion de la transition pour le passage au dossierlectronique médical (Dem) à l’établissement hospitalierniversitaire d’Oran (EHUO). Choucrani a, S. Ouhadj b, F. Agag b, N. Midoun b

Laboratoire de recherche système d’information en santé, université d’Oran,ran, AlgérieUnité information Semep EHUO, Oran, Algérie

ntroduction.– L’EHUO est éligible à l’expérimentation de la mise en place duossier électronique médical à partir de janvier 2014. Pour cela il nous a parussentiel de préparer cette phase.éthodes.– L’objectif est de décrire le type de management au niveau de quatre

ervices pilotes et d’identifier les obstacles majeurs au passage au DEM. Pourela nous avons procédé à des visites des quatre services et à des brain-stormingsomplétés par des questionnaires autorenseignés.ésultats.– La gestion de la transition a permis de faire percevoir aux profes-ionnels qu’il s’agit d’une situation nouvelle, que la dématérialisation du dossierst perturbante et que pour cela il est nécessaire de maîtriser l’environnement,es outils techniques et les concepts : les standards, la sécurité des données et lesutorisations d’accès. . . En matière de leadership, nous avons constaté l’absencee vision à moyen/long termes, le peu d’inspiration et d’implication des cadrest aucune maîtrise des enjeux et opportunités. Le rapport au chef est fréquent ;es concertations devant aider à la prise de la décision sont peu observées. Lesâches et les actions menées dans les services relèvent plus de la routine que dea planification ; ce sont les gestes techniques, réfléchis de manière mécanique.nfin, en matière d’implication, aucune position d’opposition franche n’a étébservée.iscussion/conclusion.– Au-delà des insuffisances d’ordre matériel, il est impor-

ant de focaliser les mesures d’accompagnement sur le développement d’uneulture commune au sein de l’organisation hospitalière, d’avoir une vision claire

es rôles et responsabilités des parties prenantes (services, unités, personnels. . .)t de se doter d’une structure d’appui et de conseil pour accompagner, appor-er un soutien et assurer une bonne gouvernance (information-communication,

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