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Page 1: Syndrome métabolique et homocysteine

Diabète – Montpellier 2013

A107Diabetes Metab 2013, 39, A106-A121

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femmes sont âgées de moins de 35 ans et 58,66 % ont un âge maternel inférieurà 25 ans. Conclusion : Le diabète gestationnel est bien fréquent au cours deconsultation prénatale. Intégrer son dépistage systématique et sa prise en chargedans le suivi des femmes gestantes est nécessaire.

Qui sont et que deviennent les patients chez lesquels une hyperglycemie est fortuitement decouverte ?

J. P. Ory1, Jean Marc Didier1, S. Barbat2, O. Messica2, C. Faure2

1CHI Haute Saône, Vesoul ;2CHI Haute Saône Médecine Interne, Vesoul.

Introduction : la question est essentielle, devant la progression du diabète àniveau mondial telle une épidémie : la politique de santé publique est-elle suffi-samment opérante ?Patients et méthodes : l’étude est une observation courte, pendant 24 heures,réalisée dans un hôpital général de 400 lits actifs, situé dans le quart Nord-estfrançais. Le jour retenu, désigné par tirage au sort, a été le 02 novembre 2011.Le laboratoire de l’hôpital a retenu toutes les glycémies supérieures à 7 mmol/l.Résultats : – 54 patients non connus diabétique ont présenté une glycémie supé-rieure à 7 mmol/l (M : 10,8, Extrêmes : 7,1 – 21,9 mmol/l). – ils sont âgés de67,8 ans (40 – 91 ans), 29 hommes et 25 femmes. – 9 patients étaient en méde-cine interne (pathologie hématologique, rhumatologique ou infectieuse), 13 ennéphrologie, 9 en gastro-entérologie, 5 en cardiologie, 3 en neurologie et 2 enunité de soins intensifs. 10 étaient en unité de chirurgie. – l’observation « unjour » souligne l’universalité du diabète. – 36 patients ont pu bénéficier d’uneconsultation de diabétologie, c’est-à-dire que 18 ont dû être vus ultérieurementen consultation externe.Conclusion : – l’insuffisance en diabétologues reste une évidence. – améliorer lacommunication ville/hôpital est une nécessité et un essai d’information systé-matique automatique du médecin traitant, trop souvent ignoré, est en coursd’évaluation sur notre hôpital.

Pyélonéphrite emphysémateuse dans un contexte de cétose diabétique : Une observation

L. Lakehal, Z. BouradjaCHU Sidi-Bel-Abbès, Sidi-Bel-Abbès, Algérie.

Introduction : La pyélonéphrite emphysémateuse (PE) est une complicationrare mais grave, souvent mortelle en absence de traitement. Elle est caractériséepar une infection nécrotique du rein, et se rencontre essentiellement chez lespatients diabétiques.Patients et méthodes : Patiente de 65 ans, diabétique de type 2 connue depuis8 ans hospitalisée en urgence pour cétose diabétique.Cas clinique : L’examen clinique retrouve une patiente pâle, agitée et fébrileavec une TA à 110/50 mmhg, un π à 100 b/min, un abdomen sensible et uncontact lombaire positif à droite. Un abdomen sans préparation retrouve unimportant emphysème diffus du rein droit confirmé à l’échographie rénale.Le scanner abdominale confirme la présence d’un rein droit augmenté detaille de densité hétérogène avec présence de plages aériques et liquidiennessans visualisation d’obstacle. Sur le plan biologique, il existe une hyperglycé-mie supérieure à 5 g/l avec hématurie et cétonurie à la bandelette urinaire. Enoutre on retrouve une insuffisance rénale, une anémie microcytaire, unehyperleucocytose ainsi qu’une thrombopénie. Une double antibiothérapie àbase de céphalosporines et de fluoroquinolones a été débutée ainsi qu’unéquilibre glycémique au moyen d’une insulinothérapie intensive. Un drai-nage des cavités rénales droites a été préconisé avec une mise en place d’unesonde JJ mais devant l’aggravation de l’état général une néphrectomie droitea été préconisée. Les suites opératoires ont été favorables avec amélioration del’état clinique.Conclusion : La PE reste une complication méconnue à ce jour dont la prise encharge doit être rapide et soutenue en raison d’une mortalité très élevée.

Prévalence du diabète sucré chez le sujet âgé dans la commune de Sidi Bel-Abbes (Algérie)

M. Amine Chami1, M. Belhadj2 1C.H.U.Sidi Bel-Abbes, Oran, Algérie ;2E.H.U.Oran, Oran, Algérie.

Introduction : La prévalence du diabète sucré augmente avec l’âge, comme lemontrent plusieurs études, cette prévalence n’est pas connue en Algérie.Objectif : Estimer la prévalence du diabète sucré chez la personne âgée.Patients et méthodes : Il s’agit d’une enquête prospective, transversale, descrip-tive de type ménage. Elle s’est déroulée dans la commune de Sidi Bel-Abbesentre le 15/01/2012 et le 15/06/2012. Les sujets âgé de 65 ans et plus recrutés auniveau des ménages tirés au sort, ont bénéficié d’une glycémie capillaire à jeun.Lorsque celle-ci était supérieure ou égale à 1,20 g/l chez les sujets non diabé-tiques connus, des glycémies veineuses ont été réalisées. Le diagnostic du dia-bète était établi sur la présence de deux glycémies veineuses supérieures ouégales à 1,26 g/l.

Résultats : 393 sujets de 65 ans et plus ont été enquêtés, 92 sujets étaient connusdiabétiques, 48 sujets avaient une glycémie capillaire supérieure ou égale à1,20 g/l parmi lesquels nous avons établi le diagnostic de diabète sucré chez13 sujets. Au total nous avons retrouvé 105 diabétiques soit une prévalence de26,7 % ± 0,01 dont 13 diabétiques nouvellement diagnostiqués soit 3,3 %. Lamoyenne d’âge était de 75 ans ± 6,2. la prévalence du diabète était plus impor-tante chez les femmes que chez les hommes (29,9 % vs 22 %), 24,7 % avaiententre 65 et 69 ans, 30,6 % entre 70 et 74 ans, 31,6 % entre 75 et 79 ans et 17,3 %plus de 85 ans. La durée d’évolution moyenne était de 13,58 ans±9,38, l’âgemoyen au diagnostic du diabète était de 61,4 ans ±10,9.Conclusion : Notre étude a montré que la prévalence du diabète sucré du sujetâgé est importante avec 26,7 % ± 0,01, le dépistage doit être renforcé chez lesujet âgé

Syndrome metabolique et homocysteine

Y. Lakhoua, K. Khiari, N. Mchirgui, I. H. Ali, I. Oueslatie, N. Ben Abdallah, Service de Médecine Interne A -Endocrinologie.Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.

Introduction : Le syndrome métabolique (SM) s’associe à plusieurs facteurs derisque cardiovasculaire dont L’homocystéine. But : Étudier en fonction du tauxd’homocystéinémie (Hcy) la sévérité du SM.Patients et méthodes : L’étude a enrôlé 77 patients atteints de SM (39 hommes et38 femmes). Les patients ont bénéficié d’un examen clinique et d’un bilan biolo-gique. Ils ont été répartis en deux groupes : groupe 1 (Hcy 15 μmol/L) Nousavons définie le SM selon les critères de l’IDF 2005.Résultats : L’âge moyen de nos patients était 53,11±8,8 ans (30-70 ans). Nospatients étaient de poids normal dans 3,9 % des cas, en surpoids dans 39,5 % descas et obèses dans 56,6 % des cas. La sédentarité a été notée chez 53,4 % despatients et 20,8 % étaient des fumeurs. L’HTA était présente chez 73,7 % descas. L’obésité androïde et les troubles de la glycorégulation (96,1 %) étaient leséléments les plus fréquents du SM dans notre population. La dyslipidémie atouché 59,2 % de nos patients : 36,7 % avaient une hypertriglycéridémie, 68,8 %avaient une hypoHDLémie et 42,8 % avaient une hypercholestérolémie. Dansnotre population, l’Hcy moyenne était de 12,55 ± 3,47 μmol/L, (6 ± 3,47 μmol/L– 21 ± 3,47 μmol/L) et une hyperhomocystéinémie a été notée chez 23,3 % : soit19,4 % des femmes et 28,6 % des hommes. Une corrélation positive a été notéeentre l’Hcy et l’âge (p = 0,02,) et entre l’Hcy et la créatinine (p = 0,0014). Lesvaleurs moyennes de l’Hcy augmentent de façon significative en fonction dunombre de critères du SM (p = 0,009).Conclusion : D’après nos résultats l’Hcy peut être considérer comme un facteurde sévérité du SM

Neuropathie atypique du membre superieur au cours d’un desequilibre glycemique aigu

H. El Aassri, K. Diyane, K. DiyaneService d’endocrinologie diabétologie et maladies métaboliques. CHU Mohamed VI-Marrakech. Laboratoire de pneumologie cardio-immunologie et métabolisme(PSIM).Faculté de médecine et de pharmacie de Marrakech. Université Qadi Ayyad, Mar-rakech, Maroc.

Introduction : Les neuropathies diabétiques représentent actuellement la causede neuropathie la plus fréquente. C’est une complication invalidante et poten-tiellement grave du diabète sucré. Le mauvais contrôle et la durée du diabète enreprésentent les principaux facteurs de risque. La plus fréquente des neuropa-thies est la polynévrite périphérique sensitive et sensitivo-motrice des membresinférieurs. En dehors de ces formes typiques, il existe d’autres expressionsatypiques plus rares, c’est le cas des neuropathies symétriques des membressupérieursPatients et méthodes : Nous rapportons l’observation d’une patiente diabétiquede type 1 suivie au service d’endocrinologie diabétologie du CHU MOHA-MED VI DE MARRAKECH, ayant eu une neuropathie des membres supé-rieurs.Observations : Il s’agit d’une patiente âgée de 24 diabètique de type 1 depuis14 ans, mise sous insulinothérapie intensifiée prémixée humaine avec irrégula-rité des prises. La patiente avait été hospitalisée pour déséquilibre glycémiquesévère (HbA1c à 11,6 %). L’interrogatoire avait retrouvé la notion de fourmille-ment des pulpes des doigts de façon bilatérale et symétrique, avec sensationd’engourdissement, de décharges électriques et de picotement. L’examenn’avait pas noté de déficit sensitif ou moteur. Le DN4 était à 4/10. L’électromyo-graphie des membres supérieurs avait retrouvé une neuropathie axonale. Lereste du bilan dégénératif était négatif. La prise en charge avait consisté en unevitaminothérapie B avec optimisation du schéma insulinique. L’évolution étaitfavorable, marquée par la disparition des signes fonctionnels.Discussion : Les neuropathies constituent une menace fonctionnelle et tro-phique importante pour les diabétiques. Les neuropathies atypiques, moins fré-quentes dans le membre supérieur, feront plus souvent l’objet d’investigationsspécialisées. Un diagnostic rapide et une prise en charge adaptée peuvent per-mettre de soulager le patient et de limiter l’extension des troubles.

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