THÉMATIQUE ALZHEIMER
SYNTHÈSE DES QUESTIONNAIRES D’ÉVALUATION ÉVALUATION INTERNE 2013
Une évaluation interne visant à apprécier l’utilisation des contenus des mallettes mises à disposition des
professionnels de santé a été conduite en début d’année 2013.
371 questionnaires d’évaluation relatifs à la thématique de la maladie d’Alzheimer et des maladies
apparentées ont été adressés à l’équipe de coordination du programme MobiQual.
Les réponses ont été apportées par les professionnels référents des structures engagées dans la démarche.
Ce document présente la synthèse des réponses aux questions portant sur :
‐ la prise en soins et l’accompagnement des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou
apparentée :
o repérage des troubles cognitifs et démarche diagnostique
o projet personnalisé de soins et de vie
o troubles psychologiques et comportementaux
‐ le volet spécifique sur la prise en soins et l’accompagnement des personnes atteintes d’une maladie
d’Alzheimer ou apparentée
o inscription du volet spécifique dans le projet d’établissement
o formation et soutien des personnels
o organisation de la vie quotidienne
o environnement architectural et cadre de vie
o organisation de la réflexion éthique
o continuité des soins
‐ l’utilisation des contenus de l’outil (supports vidéo, outils d’évaluation, fiches pratiques, fiches « ils le
font », diaporamas) pour chacun des items précédents
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PRINCIPAUX RÉSULTATS 371 QUESTIONNAIRES D’ÉVALUATION ANALYSÉS, REPRÉSENTANT PRÈS DE 400 STRUCTURES
PROFIL DES STRUCTURES DE L’ÉCHANTILLON : o EHPAD : 7 RÉPONDANTS SUR 10, SOIT 260 ÉTABLISSEMENTS o STRUCTURES SANITAIRES : PRÈS D’UN RÉPONDANT SUR CINQ, SOIT 67 STRUCTURES
PROFIL DES PROFESSIONNELS RÉFÉRENTS : o PRÈS DE QUATRE RÉFÉRENTS SUR DIX SONT MÉDECINS – LA PLUPART MÉDECINS COORDONNATEURS o CADRES DE SANTÉ ET INFIRMIÈRES COORDINATRICES : 25 %
PRISE EN SOINS ET ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES ATTEINTES DE LA MALADIE D’ALZHEIMER OU
APPARENTÉE
o PROJET PERSONNALISÉ DE SOINS ET DE VIE UN PROJET PERSONNALISÉ DE SOINS ET DE VIE ÉLABORÉ POUR CHAQUE RÉSIDENT
DANS PRÈS DE NEUF STRUCTURES SUR DIX UN PROJET ÉLABORÉ EN ÉQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE DANS PLUS DE NEUF STRUCTURES SUR DIX PLUS DE LA MOITIÉ DES ÉQUIPES PLURIDISCIPLINAIRES COMPOSÉES D’INFIRMIÈRES (74,9 %),
D’AIDES‐SOIGNANTES (67,5 %) ET DE PSYCHOLOGUES (57,3 %).
o TROUBLES PSYCHOLOGIQUES ET COMPORTEMENTAUX DES TROUBLES PSYCHOLOGIQUES ET COMPORTEMENTAUX RECHERCHÉS ET ÉVALUÉS DANS PRÈS
DE NEUF STRUCTURES SUR DIX POUR LES ÉVALUER : LE NPI‐ES UTILISÉ DANS LES DEUX TIERS DES CAS EN CAS DE TROUBLES DU COMPORTEMENT, UNE PRISE EN CHARGE NON MÉDICAMENTEUSE
ENVISAGÉE EN PREMIER LIEU (DANS PLUS DE 4 STRUCTURES SUR 5), ET UNE PRISE EN CHARGE MÉDICAMENTEUSE ENVISAGÉE DANS UN ÉTABLISSEMENT SUR DEUX
VOLET SPÉCIFIQUE SUR LA PRISE EN SOINS ET L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES ATTEINTES D’UNE
MALADIE D’ALZHEIMER OU APPARENTÉE
o FORMATION ET SOUTIEN DES PERSONNELS DE NOMBREUSES FORMATIONS PROPOSÉES AUX PERSONNELS, AVEC UNE PRÉDOMINANCE DE
FORMATIONS ORGANISÉES EN INTERNE, PAR UNE PERSONNE DE L’ÉTABLISSEMENT DES FORMATIONS QUI PROFITENT EN MAJORITÉ AUX AIDES‐SOIGNANTES, PERSONNELS
INFIRMIERS, PSYCHOLOGUES ET ANIMATEURS
o ORGANISATION DE LA RÉFLEXION ÉTHIQUE DES PERSONNELS SENSIBILISÉS AUX QUESTIONNEMENTS ÉTHIQUES DANS PLUS DE QUATRE
STRUCTURES SUR CINQ UN PROJET D’ÉTABLISSEMENT PROPOSANT UNE DÉMARCHE PARTICULIÈRE FACE À DES
SITUATIONS COMPLEXES POSANT DES QUESTIONS ÉTHIQUES DANS UN ÉTABLISSEMENTS SUR
DEUX
UTILISATION DES CONTENUS DE L’OUTIL ALZHEIMER
o UN OUTIL UTILISÉ EN PRIORITÉ POUR : 1/FORMER ET SENSIBILISER LES PERSONNELS 2/ABORDER LES
TROUBLES PSYCHOLOGIQUES ET COMPORTEMENTAUX 3/TRAVAILLER SUR LE REPÉRAGE DES TROUBLES
COGNITIFS ET LA DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE o CONTENUS UTILISÉS EN PRIORITÉ (QUELS QUE SOIENT LES THÈMES ABORDÉS) : FICHES PRATIQUES,
SUPPORTS VIDÉO ET OUTILS D’ÉVALUATION
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PROFIL DES STRUCTURES ET PROFESSIONNELS RÉFÉRENTS Les structures ayant renvoyé les questionnaires d’évaluation sont :
‐ en majorité des EHPAD (71 %) ;
‐ des centres hospitaliers et cliniques (18 %, dont des ex‐hôpitaux locaux, services de soins de suite et
réadaptation (SSR), et unités de soins de longue durée (USLD)) ;
‐ des services intervenant aux domiciles (5 %) ;
‐ d’autres structures et organismes : centres de soins, accueils de jour, organismes de formation,…
Graphique 1 – Profil des structures ayant renvoyé le questionnaire d’évaluation Alzheimer
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
Les professionnels référents déclarés au sein de ces structures sont :
‐ des médecins (36 %), dont :
o des médecins coordonnateurs (29 % du total des professionnels référents)
o des médecins et/ou gériatres (7 %)
‐ des personnels infirmiers (15 %), dont :
o des infirmières coordonnatrices (12 %) ;
o des infirmières (3 %) ;
‐ des cadres de santé (13 %) ;
‐ des personnels de direction (8 %) ;
‐ des psychologues (8 %) ;
‐ d’autres professionnels (19 %), dont des responsables qualité, assistants de soins en gérontologie,
responsables formation ainsi que des professionnels n’ayant pas communiqué leur fonction (16 %).
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Graphique 2 – Profil des professionnels référents pour le programme MobiQual – mallette Alzheimer
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
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I – LA PRISE EN SOINS ET L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES ATTEINTES
DE LA MALADIE D’ALZHEIMER OU APPARENTÉE
A – REPÉRAGE DES TROUBLES COGNITIFS ET DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE : D’ABORD SUR DOSSIER
Recherche de signes de déclin cognitif
Les répondants déclarent que des signes de déclin cognitif sont recherchés :
‐ avant l’admission dans un peu plus de 80 % des cas (81,2 %) ;
‐ sur dossier près de neuf fois sur dix (89,6 %) ;
‐ à une autre occasion dans trois cas sur quatre (75,6 %). Les occasions mentionnées en majorité (58 %)
sont 1/le bilan ou l’évaluation gériatrique 2l’évolution de la maladie ou le changement de
comportement signalé par l’équipe soignante ou la famille 3/la recherche de signes de déclin cognitif en
cours de séjour/lors d’une prise en charge hospitalière ou en accueil de jour 4/la recherche de signes de
déclin cognitif en cas de troubles du comportement.
Graphique 3 – Recherche de signes de déclin cognitif
Recherche de signes de déclin cognitif – item « à une autre occasion » %
Bilan/évaluation gériatrique, à l'occasion parfois d'une hospitalisation 19%
Évolution de la maladie / changement de comportement signalé par l'équipe soignante ou la famille 15%
En cours de séjour / lors de la prise en charge, en particulier en hôpital ou accueil de jour 13%
Troubles du comportement 11%
Rencontres / entretiens avec la famille 9%
Consultation mémoire 9%
Visite médicale / contact médecin traitant 8%
Relèves / Synthèses / Transmission 6%
Visites à domicile 3%
Questionnement pour une prise en charge en PASA ou unité Alzheimer 2%
CLIC 2%
projet personnalisé 2%
séjour SSR 1%
syndrome dépressif 1%
entretien avec le médecin coordonnateur 1%
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
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Graphique 3 – Recherche de signes de déclin cognitif
Nombre de réponses exprimées : 98,1 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
Démarche diagnostique et annonce du diagnostic Une démarche diagnostique est initiée à l’entrée en établissement dans plus de six structures sur dix, et est poursuivie après l’admission près de neuf fois sur dix (88,5 %). Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer ou apparentée est systématiquement annoncé à la personne dans moins d’un tiers des cas, et à ses proches près de trois fois sur quatre.
Graphique 4 – Conduite de la démarche diagnostique et annonce du diagnostic
Nombre de réponses exprimées : 98,1 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
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B – PROJET PERSONNALISÉ DE SOINS ET DE VIE : DANS PRÈS DE NEUF STRUCTURES SUR DIX
Élaboration du projet personnalisé de soins et de vie
Près de neuf répondants sur dix (86,6 %à) déclarent qu’un projet personnalisé de soins et de vie est
systématiquement élaboré pour chaque résident après l’admission.
Ce projet personnalisé de soins et de vie est élaboré :
‐ avec la personne et ses proches dans près de trois structures sur quatre (72,6 %) ;
‐ en équipe pluridisciplinaire dans plus de neuf institutions sur dix (92,9 %).
Le projet personnalisé est élaboré près de deux fois sur trois moins de trois mois après l’admission.
Graphique 5 – Élaboration du projet de soins et de vie
Nombre de réponses exprimées : 96,7 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
Composition des équipes pluridisciplinaires élaborant le projet personnalisé de soins et de vie
Quatre répondants sur cinq précisent la composition des équipes pluridisciplinaires élaborant le projet
personnalisé de soins et de vie :
‐ plus de la moitié de ces équipes comportent des infirmières (74,9 %), des aides‐soignantes (67,5 %) ainsi
que des psychologues (57,3 %) ;
‐ près d’une équipe sur trois accueille un médecin coordonnateur (29,5 %) et une animatrice (27,5 %) ;
‐ un peu moins d’une équipe pluridisciplinaire sur quatre comporte une infirmière coordinatrice ou cadre
infirmier (24,1 %) ;
‐ les médecins (gériatres, praticiens hospitaliers, médecins traitants) et cadres de santé sont impliqués
dans une équipe sur cinq (20,7 % chacun).
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Un peu moins d’un tiers (31,3 %) des équipes pluridisciplinaires sont composées de trois professionnels ou
moins, 40,5 % de 4 ou 5 professionnels, et 28,2 % de 6 professionnels ou plus.
Par ailleurs, un soignant référent est désigné pour chaque résident dans deux tiers des structures (67 %).
Tableau 2 – Professionnels impliqués dans l’élaboration du projet personnalisé de soins et de vie
présence dans les équipes pluridisciplinaires
nb professionnels de la catégorie / nb total de professionnels cités
IDE/IDE référente 74,9% 17,2%
aide‐soignantes 67,5% 15,5%
psychologues/neuropsychologues 57,3% 13,2%
médecins coordonnateurs 29,5% 6,8%
animatrices 27,5% 6,3%
IDEC ou cadre infirmier 24,1% 5,5%
médecins 20,7% 4,8%
cadres de santé 20,7% 4,8%
ASH 18,6% 4,3%
AMP 16,6% 3,8%
ergothérapeutes 14,9% 3,4%
kinésithérapeute 8,5% 1,9%
directeur 6,8% 1,6%
psychomotriciennes 5,1% 1,2%
ASG 4,7% 1,1%
AVS 4,1% 0,9%
diététicienne 2,7% 0,6%
assistante sociale 1,0% 0,5%
Agent de service hôtelier 2,7% 0,5%
famille 1,7% 0,4%
résident 1,4% 0,3%
Autres
Référents de résidents pour l'essentiel (mentionnés comme tel dans les questionnaires et de ce fait non classable dans une catégorie professionnelle), et également éducateurs spécialisés, personnels de cuisine, assistants sociaux, psychiatre, gouvernante, maîtresse de maison, orthophoniste, services d'aide à domicile, intervenants extérieurs, ...
23,7% 5,5%
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
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Tableau 3 – Nombre de professionnels au sein des équipes pluridisciplinaires
Nb professionnels %
inférieur à 3 professionnels 13,4%
3 professionnels 17,9%
4 professionnels 18,8%
5 professionnels 21,7%
6 professionnels 10,8%
7 professionnels 11,8%
8 professionnels et plus 5,6%
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
7 répondants sur 10 indiquent que le projet personnalisé de soins et de vie est réévalué régulièrement.
60 % des répondants ont précisé la fréquence de la réévaluation : un an pour 45 % d’entre eux (avec souvent la
mention « plus tôt si nécessaire »), six mois pour 26 %, trois mois ou moins pour 17 % des cas, et selon
l’évolution de l’état de santé pour 12 %.
Un soignant référent est par ailleurs désigné pour chaque résident dans deux tiers des structures (67 %).
Graphique 6 – Réévaluation du projet personnalisé et soignant référent
Nombre de réponses exprimées : 97 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
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C – TROUBLES PSYCHOLOGIQUES ET COMPORTEMENTAUX : UNE RECHERCHE ET UNE ÉVALUATION
DANS PRÈS DE NEUF STRUCTURES SUR DIX ; UNE PRISE EN CHARGE AVANT TOUT NON
MÉDICAMENTEUSE
Recherche et évaluation des troubles psychologiques et comportementaux
87,5 % des répondants indiquent que les troubles psychologiques et comportementaux sont recherchés et
évalués dans leur structure.
Pour ce faire, le principal outil utilisé est l’inventaire neuropsychiatrique version équipe soignante (NPI‐ES).
L’échelle d’agitation de Cohen‐Mansfield, l’échelle de Dépression de Cornell, l’échelle des troubles du
comportement alimentaire de Blandford sont utilisés dans une moindre mesure (moins de 20 %). Les
répondants mentionnent également d’autres échelles ou tests : surtout le test d’évaluation des fonctions
cognitives et de la capacité mnésique MMSE (Mini Mental State Examination), l’échelle d’évaluation de la
dépression GDS (Geriatric Depression Scale) et, mentionnés une ou deux fois : le test de l’horloge, le test de
Dubois, la grille AGGIR, l’échelle de comportement alimentaire EBS (Eating Behavior Scale), une échelle
d’évaluation de l’anxiété, l’échelle EDDI (Echelle de Dépistage de la Dépression en Institution), le test
d’évaluation des déficits cognitifs SIB abrégé (Severe Impairment Battery), des échelles d’évaluation interne
aux structures, l’inventaire Apathie, l’évaluation thymique, les profils comportementaux selon Naomi FEIL,
l’échelle ERFC (Echelle Rapide des Fonctions Cognitives), un questionnaire de dyscontrôle comportemental,
l’échelle d’évaluation de l’état dépressif MADRS (Montgomery Åsberg Depression Rating Scale), l’échelle de
dysfonctionnement frontal, ainsi que des entretiens cliniques.
Les répondants déclarent également que les observations relatives aux troubles du comportement sont
consignées dans le dossier de soins de manière quasi‐systématique (97,7 % de réponses positives).
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Graphique 7 – Utilisation d’outils pour évaluer les TPC
Nombre de réponses exprimées : 97 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
Types de prise en charge envisagés
En cas de troubles du comportement, c’est en premier lieu une prise en charge non médicamenteuse qui est
envisagé (84,4 %), avant une prise en charge médicamenteuse près d’une fois sur deux (48,6 %).
La prise en charge non médicamenteuse se traduit en majorité par 1/un accompagnement personnalisé, avec
une écoute attente et une attitude bienveillante (20,9 %) 2/une rencontre avec une psychologue voire un
psychiatre (15,6 %) 3/des activités et ateliers divers et variés : réminiscence, art‐thérapie, stimulation sensorielle
et cognitive, musicothérapie, chants, aromathérapie, somatérapie… (10,3 %).
D’autres items sont mentionnés par les répondants dans une moindre mesure (5 % et moins) : espace
Snoezelen, animations Flash, relaxation et toucher massage, adaptation et sécurisation de l’espace de vie, prise
en charge par l’équipe pluridisciplinaire, humanitude, étude des facteurs déclenchant les troubles, zoothérapie,
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activités occupationnelles, kinésithérapie, ergothérapie, sophrologie, balnéothérapie, projet de vie, validation,
intervention d’une psychomotricienne, sorties, marches, intervention du SSIAD spécialisé Alzheimer.
Une prise en charge médicamenteuse est envisagée :
‐ selon avis du médecin traitant, psychiatre ou neurologue (21,6 % des réponses) ;
‐ en cas d’échec de la prise en charge non médicamenteuse (17,6 %) ;
Les médicaments prescrits et cités sont : les neuroleptiques (21,6 %), anxiolytiques (19,6 %), psychotropes
(7,8 %), médicaments contre la démence (5,9 %), antidépresseurs (3.9 %), thymorégulateurs (1 %) et
antalgiques (1 %).
Par ailleurs, des protocoles de soins existent pour les troubles du comportement dans près de deux structures
sur cinq (38,4 %).
Graphique 8 –Troubles du comportement : observations et prise en charge
Nombre de réponses exprimées : 97 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
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II – LE VOLET SPÉCIFIQUE SUR LA PRISE EN SOINS ET L’ACCOMPAGNEMENT
DES PERSONNES ATTEINTES D’UNE MALADIE D’ALZHEIMER OU APPARENTÉE
A – VOLET SPÉCIFIQUE « PRISE EN SOINS ET ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES ATTEINTES DE LA
MALADIE D’ALZHEIMER OU APPARENTÉE » INSCRIT DANS LE PROJET D’ÉTABLISSEMENT DANS PLUS
DE HUIT STRUCTURES SUR DIX
Un volet spécifique « prise en soins et accompagnement des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou
apparentée » est inscrit dans le projet d’établissement de plus de huit structures sur dix (82,6 %).
Certaines de ces structures disposent d’un accueil séquentiel : accueil de jour dans plus du tiers d’entre elles
(34,5 %), pôle d’activités et de soins adaptés plus d’une fois sur quatre (27 %) et, dans une moindre mesure,
unité d’hébergement renforcé dans une moindre mesure (17,1 %).
Graphique 9 – Structures d’accueil séquentiel
Nombre de réponses exprimées : 80,7 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
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B – FORMATION ET SOUTIEN DES PERSONNELS
Les formations proposées sont organisées tout d’abord en interne, par une personne de l’établissement
(73,3 %), ensuite en externe (64,1 %) et enfin en interne, par une personne extérieure à l’établissement (61,2 %).
Graphique 10 – Types de formations organisées
Nombre de réponses exprimées : 95 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
Les professionnels ayant bénéficié de ces formations sont les aides‐soignantes (23,4 %), personnels infirmiers
(21,6 %), psychologues (12,6 %), animateurs (12,6 %), médecins coordonnateurs (10,5 %), personnels hôteliers
(9,6 %), kinésithérapeutes (2,5 %), diététiciens (1,4 %) ainsi que d’autres personnels (4 %) : cadres de santé,
ergothérapeutes, psychomotriciennes, aides médico‐psychologiques, auxiliaires de vie sociale, agents de
service hospitaliers ou hôteliers, équipe administrative, assistants de soins en gérontologie, agents sociaux,
aides à domicile, art thérapeutes, …
Graphique 11– Types de professionnels ayant bénéficié des formations
Nombre de réponses exprimées : 93,9 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
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Près de 6 900 professionnels de 261 structures ont bénéficié de ces formations, soit en moyenne plus de 26
personnes par structure.
C – ORGANISATION DE LA VIE QUOTIDIENNE
L’organisation de la vie quotidienne permet la souplesse nécessaire à une adaptation aux besoins et attentes
des résidents en termes :
‐ d’horaires (lever, coucher, repas, toilette, soins, etc.) dans quatre structures sur cinq (80,1 %) ;
‐ de choix des activités dans plus de quatre établissements sur cinq (85,2 %).
Par ailleurs, la participation des proches à la vie de la personne ou de la collectivité est possible dans plus de
neuf structures sur dix (92,9 %).
Près de deux tiers des établissements (63,1 %) ont prévu des mesures d’accompagnement en cas de réveil.
Graphique 12 – Souplesse permise par l’organisatoin de la vie quotidienne
Nombre de réponses exprimées : 96,7 % Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
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D – ENVIRONNEMENT ARCHITECTURAL ET CADRE DE VIE :
ADAPTÉS POUR PLUS DE LA MOITIÉ DES STRUCTURES
Plus de la moitié des structures (53,4 %) disposent d’aménagements architecturaux particuliers permettant une
meilleure adaptation des locaux en cas de troubles cognitifs.
165 structures ont précisé les types d’aménagements architecturaux :
‐ près de la moitié d’entre elles (49,1 %) ont réalisé des aménagements des lieux de vie, intérieurs et
extérieurs : choix des couleurs, signalétique, ergonomie des espaces pour l’essentiel ;
‐ près de quatre établissements sur dix (38,8 %) disposent d’un secteur protégé : unités d’hébergement
renforcés (UHR), unités de vie protégées (UVP), unités protégées pour résidents Alzheimer
déambulants (UPAD), … ;
‐ des espaces de déambulation, intérieurs voire extérieurs, sont présents dans un tiers des structures ;
‐ 15,8 % d’entre elles ont des unités de vie Alzheimer ; 8,5 % des pôles d’activités et de soins adaptés
(PASA), 3 % des accueils de jour ;
‐ certaines disposent de CANTOU, salles Snoezelen, salle de relaxation et unité de géronto‐psychiatrie
(4,8 %).
E – ORGANISATION DE LA RÉFLEXION ÉTHIQUE :
UNE SENSIBILISATION DES PERSONNNELS DANS PLUS DE QUATRE STRUCTURES SUR CINQ
Dans plus de quatre structures sur cinq (82,6 %), le personnel est sensibilisé aux
questionnements/problématiques éthiques en lien avec la prise en charge des personnes atteintes de la
maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées.
La sensibilisation prend la forme de formations (74,9 %), d’organisation en interne de réunions thématiques de
sensibilisation (66,4 %), mais également de diffusion de fiches, brochures ou autres documents en interne
(55 %), et d’incitations à participer à des conférences ou à des séminaires (51 %).
D’autres moyens de sensibilisation sont également mentionnés : réunions pluridisciplinaires (staffs, analyse de
pratiques, réunions d’encadrement mensuelle, réunions d’équipes, groupes de parole, réunions de synthèse…),
mise en place d’un comité d’éthique, suivi de la formation d’ASG par plusieurs aides‐soignantes, collaboration
avec France Alzheimer, échanges de pratiques inter EHPAD, abonnement à des revues, conférence avec les
familles sur la prise en soin des résidents, tournage d’un film sur la fonction d’ASG.
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Par ailleurs, le projet d’établissement d’une structure sur deux (50,1 %) propose une démarche ou réflexion
particulière face à des situations complexes posant des questions éthiques.
Graphique 13 – Organisation de la réflexion éthique
Nombre de réponses exprimées : 96,7 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
F – CONTINUITÉ DES SOINS
Afin d’assurer une continuité dans les soins prodigués, les établissements ont établi des liens avec des
structures ressources de proximité :
‐ plus de 70 % d’entre eux sont en relation avec :
o des structures de soins palliatifs (82,2 % de réponses positives) ;
o des consultations mémoire (75,4 %) ;
o des services de court séjour gériatrique (70,2 %) ;
‐ 65 % ont des liens avec des services de psychiatrie et 60 % avec des services de soins de suite et de
réadaptation (SSR) ;
‐ près de la moitié (47,9 %) sont liés à des associations de bénévoles ;
‐ plus du tiers des structures sont en relation avec des centres de lutte contre la douleur (38,4 %), des
hôpitaux de jour (35,5 %) et des équipes mobiles psycho‐gériatriques inter‐EHPAD (35,5 %) ;
‐ un peu moins d’un établissement sur trois (29,8 %) est en rapport avec une unité cognitivo‐
comportementale.
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Graphique 14 – Liens établis avec des structures ressources de proximité
Nombre de réponses exprimées : 96,7 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
Certains liens sont plus ou moins prononcés suivant le type d’établissement (EHPAD, établissement hospitalier
(y compris SSR, USLD, ex‐hôpitaux locaux), services aux domiciles). En général, les établissements hospitaliers
sont davantage en lien avec l’ensemble des structures ressources de proximité que les EHPAD, qui le sont eux‐
mêmes davantage que les services aux domiciles. Toutefois, même si ces données sont à considérer avec une
grande précaution (nb EHPAD=262, nb établissements hospitaliers=67, nb services aux domiciles=17), il n’existe
pas de différence entre EHPAD et établissements hospitaliers pour ce qui concerne les liens avec les structures
de soins palliatifs, les services de court séjour gériatrique et les services de psychiatrie. Par ailleurs, les services
aux domiciles déclarent être davantage en relation avec des hôpitaux de jours que les EHPAD et établissements
hospitaliers.
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Graphique 15 – Liens établis avec des structures ressources de proximité par type d’établissement
Nombre de réponses exprimées : 96,7 %
A noter : nb EHPAD : 262, structures hospitalières : 67, services aux domiciles : 17 Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
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III – UTILISATION DES CONTENUS DE L’OUTIL MOBIQUAL ALZHEIMER
Les thématiques traitées à l’aide des contenus de l’outil Alzheimer sont, par ordre décroissant :
‐ la formation et le soutien des personnels (20 %) ;
‐ les troubles psychologiques et comportementaux (19 %) ;
‐ le repérage des troubles cognitifs et la démarche diagnostique (18 %) ;
‐ l’organisation de la vie quotidienne (14 %) ;
‐ l’organisation de la réflexion éthique (11 %) ;
‐ la continuité des soins (11 %) ;
‐ les aspects architecturaux et le cadre de vie (8 %).
Graphique 16 – Utilisation des contenus par thèmes
Nombre de réponses exprimées : 64 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
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Quels que soient les thèmes traités, les contenus utilisés en priorité sont les fiches pratiques (27 %), les supports
vidéo (23 %), les outils d’évaluation (21 %), puis les diaporamas (15 %) et les fiches « ils le font » (14 %).
Graphique 17 – Utilisation des différents contenus de l’outil (tous thèmes confondus)
Nombre de réponses exprimées : 64 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
Le graphique présenté page suivante détaille l’utilisation des contenus pour chaque thématique.
Graphique 18 – Utilisation des contenus de l’outil par thèmes et supports
Nombre de réponses exprimées : 64 %
Source : SFGG – Programme MobiQual – Août 2013
QUESTIONNAIRE OUTIL ALZHEIMER ET MALADIES APPARENTEES NOM DE LA STRUCTURE ADRESSE
TEL FAX NOM DU DIRECTEUR NOM DU PROFESSIONNEL REFERENT POUR L’OUTIL : _____________________________
Fonction :
E‐mail de liaison :
I. LA PRISE EN SOINS ET L'ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES ATTEINTES DE MALADIE D'ALZHEIMER OU APPARENTÉE
A‐ REPÉRAGE DES TROUBLES COGNITIFS ET DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE
Des signes de déclin cognitif sont‐ils recherchés :
‐ avant l’admission ? Oui Non
‐ sur dossier ? Oui Non
‐ à une autre occasion ? Oui Non
‐ Précisez .…............................................................................................
La démarche diagnostique est‐elle :
‐ initiée à l’entrée en établissement ? Oui Non
‐ poursuivie après l’admission ? Oui Non
Le diagnostic de maladie d'Alzheimer ou apparentée est‐il systématiquement annoncé :
‐ à la personne ? Oui Non
‐ à ses proches ? Oui Non
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B‐ PROJET PERSONNALISÉ DE SOINS ET DE VIE
Un projet personnalisé de soins et de vie est‐il systématiquement élaboré
pour chaque résident après l'admission ? Oui Non
Le projet personnalisé de soins et de vie est‐il élaboré
‐ avec la personne et ses proches ? Oui Non
‐ en équipe pluridisciplinaire ? Oui Non
Si oui, par quels professionnels ?
……………………………………………………..
Dans quel délai après l'admission le projet personnalisé est‐il élaboré ?
‐ moins de trois mois
‐ plus de trois mois
Le projet personnalisé est‐il régulièrement réévalué ? Oui Non
Si oui, à quelle fréquence ? …………………………………………………
Un soignant référent est‐il désigné pour chaque résident ? Oui Non
C‐ TROUBLES PSYCHOLOGIQUES ET COMPORTEMENTAUX
Les troubles psychologiques et du comportement sont‐ils recherchés et évalués ? Oui Non
Utilisez‐vous les outils suivants pour évaluer les troubles psychologiques et comportementaux :
‐ NPI‐ES ? Oui Non
‐ Échelle d'agitation de Cohen‐Mansfield ? Oui Non
‐ Échelle de dépression de Cornell ? Oui Non
‐ Échelle éval. des troubles du comportt alimentaire de Blandford ? Oui Non
‐ Autre(s) ? Oui Non
Précisez : ……………………………………..
Les observations relatives aux troubles du comportement
sont‐elles consignées dans le dossier de soin ? Oui Non
En cas de troubles du comportement, quel type de prise en charge est envisagé en premier lieu ? :
‐ prise en charge médicamenteuse ? Oui Non
Précisez : …………………………………………
‐ prise en charge non médicamenteuse ? Oui Non
Précisez : …………………………………………
Existe‐t‐il des protocoles de soins pour les troubles du comportement ? Oui Non
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II. LE VOLET SPÉCIFIQUE SUR LA PRISE EN SOINS ET L'ACCOMPAGNEMENT
DES PERSONNES ATTEINTES D'UNE MALADIE D'ALZHEIMER OU APPARENTÉE
A‐ UN VOLET SPÉCIFIQUE « PRISE EN SOINS ET ACCOMPAGNEMENT
DES PERSONNES ATTEINTES DE LA MALADIE D’ALZHEIMER OU APPARENTÉE »
EST‐IL INSCRIT DANS LE PROJET D’ÉTABLISSEMENT ? Oui Non
Disposez‐vous de structures d’accueil séquentiel ?
‐ Pôle d’Activités et de Soins Adaptés Oui Non
‐ Accueil de jour Oui Non
‐ Unité d’Hébergement Renforcé Oui Non
B‐ FORMATION ET SOUTIEN DES PERSONNELS
Les formations proposées sont‐elles organisées :
‐ en interne, par une personne de l’établissement Oui Non
‐ en interne, par une personne extérieure à l’établissement Oui Non
‐ en externe Oui Non
Quelles catégories de personnels ont bénéficié de ces formations ?
Combien de professionnels ont été touchés par ces formations ?
C‐ ORGANISATION DE LA VIE QUOTIDIENNE
L'organisation de la vie quotidienne permet‐elle la souplesse nécessaire à une adaptation aux besoins et attentes des résidents en termes
‐ d'horaires (lever, coucher, repas, toilette, soins, etc.) ? Oui Non
‐ de choix des activités ? Oui Non
Médecins traitants Médecin coordonnateur Personnels infirmiers Psychologue Aides‐soignant(e)s Kinésithérapeute Animateur Diététicien Personnels hôteliers Autre Précisez____________________
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La participation des proches à la vie de la personne ou de la collectivité est‐elle possible ? Oui Non La nuit, des mesures d'accompagnement sont‐elles prévues en cas de réveil de la personne ? Oui Non
D‐ ENVIRONNEMENT ARCHITECTURAL ET CADRE DE VIE
Disposez‐vous d’aménagements architecturaux particuliers permettant une meilleure adaptation des locaux en cas de troubles cognitifs (choix des couleurs, signalétique, espaces de déambulation, ergonomie des espaces, taille des unités de vie, etc.) ? Oui Non
Si oui, lesquels ? ………………………………………………………………………
E‐ ORGANISATION DE LA RÉFLEXION ÉTHIQUE
Le personnel est‐il sensibilisé aux questionnements/problématiques éthiques en lien avec la prise en charge des personnes atteintes de maladie d'Alzheimer ou apparentées Oui Non
‐ Si oui, par quels moyens :
‐ des formations ? Oui Non
‐ l'organisation en interne de réunions thématiques de sensibilisation ? Oui Non
‐ l'incitation à participer à des conférences, séminaires ? Oui Non
‐ la diffusion de fiches, brochures ou documents en interne ? Oui Non
‐ autres ? ……………………………………………………………………………
Face à des situations complexes posant des questions éthiques, le projet d'établissement propose‐t‐il une démarche/réflexion particulière ? Oui Non
F‐ CONTINUITÉ DES SOINS
L'établissement a‐t‐il établi des liens et sous quelle forme (convention, lien privilégié informel, autre) avec des structures ressources de proximité de type :
‐ consultation mémoire ? Oui Non ‐ Unité cognitivo‐comportementale (UCC) ? Oui Non ‐ Service de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) ? Oui Non ‐ Service de court séjour gériatrique ? Oui Non ‐ Service de psychiatrie ? Oui Non ‐ Équipe mobile psycho‐gériatrique inter EHPAD ? Oui Non ‐ Hôpital de jour ? Oui Non ‐ Structures de soins palliatifs (équipe mobile, réseau, etc.) ? Oui Non ‐ Centre de lutte contre la douleur ? Oui Non ‐ Associations de bénévoles ? Oui Non ‐ Autre(s) …………………………………………………
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III. L’UTILISATION DES CONTENUS DE L’OUTIL MOBIQUAL ALZHEIMER I – UTILISATION DES CONTENUS DE L’OUTIL MOBIQUAL ALZHEIMER Les contenus de l’outil MobiQual Alzheimer sont‐ils mobilisés pour : Supports
vidéo Outils
d’évaluation Fiches
pratiques Fiches « Ils le font »
Diaporamas
Le repérage des troubles cognitifs et la démarche diagnostique ?
Les troubles psychologiques et comportementaux ?
La formation et le soutien des personnels ?
L’organisation de la vie quotidienne ?
L’environnement architectural et le cadre de vie ?
L’organisation de la réflexion éthique ?
La continuité des soins ?
II – UTILISATION D’AUTRES OUTILS MOBIQUAL Utilisez‐vous d’autres outils du programme MobiQual ?
‐ Douleur Oui Non ‐ Douleur Bientraitance Domicile Oui Non ‐ Soins palliatifs Oui Non ‐ Bientraitance Oui Non ‐ Dépression Oui Non ‐ Nutrition Oui Non
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Nous vous remercions chaleureusement pour le temps consacré à la complétion de ce questionnaire. Questionnaire à renvoyer de préférence par mail, sinon par courrier ou fax.
Mail : Cliquez ici pour l’envoi par mail
Adresse postale : Délégation générale de la SFGG Suivi du programme MobiQual – Outil Alzheimer 60, rue des Cherchevets 92150 SURESNES
Fax : 01 41 12 87 17