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"Vingt-septième Année, Paraissant le a&fferoredl. 1T 35 A.vril 19OO

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CAISSE D'ÉPARGNELa Caisse d'Epargne d1 Issoire a

reçu samedi dernier de 28 déposants,dont 9 nouveaux, la somme de11,185 fr. 00

Le lendemain dimanche elle a rem-boursé 52.364 fr. 10. ; ; ;

ISSOIRE, LE 2,5 AVRIL 1900.

TERREUR ET ÉT01EM1TC'est avec terreur et étonnement

que l'Europe, selon un ministreanglais, contemple les intrépideset incomparables soldats " de LordRoberts.

Ce ministre qui s'appelle Long,voit certainement l'armée de sonpays, à travers les verres d'unelongue-vue grossissante.

L'Europe n'est nullement saisiede terreur, au récit même hyper-bolique des combats livrés par lessoldats de la Reine.

Elle en a bien vu d'autres, etqui ne se mettaient pas 40.000 pourvaincre, après huit jours de péni-bles efforts, 3.000 hommes, femmeset enfants, ni 15.000 avec 20 canonspour réduire un commando de 70combattants. ;

Si l'Europe est étonnée, ce n'estpas de la tactique et de la bra-voure anglaises, mais bien de l'ad-mirable exemple de courage et depatriotisme que donnent les Boërs.

Ce que tyL Long ne dit pas etqui gène et étonne fort le généralen chef, c'est la nouvelle tactiqueadoptée par les Boërs.

Au lieu de donner en masse etde risquer une grande bataille, lesBoërs se contentent de faire laguerre de guérillas.

Divisés en commandos d'effectifsdivers et d'une excessive mobilité,ils ne cessent de harceler les trou-pes anglaises et de leur infliger demultiples et incessants revers.

Ils ont adopté un moyen excel-lent qui a donné jusqu'ici les plusheureux résultats ; car ils ont réussinon seulement à empêcher LordRoberts de continuer sa marchesur Pretoria, mais encore ils l'onten quelque sorte acculé à Bloem-fontein. .

Blœmfonfëih,fontaine des fleurs,est aujourd'hui surtout une fon-taine ; la pluie y tombe du matinau soir, et',pôùf changer, <iu soirau matin.

Que d'eau ! que d'eau ! pourraitdire également le vieux maréchalRoberts, à l'exemple d'un maré-chal français qui a prouvé qu'il necraignait ni l'eau, ni le feu.

Les fameuses cataractes du ciel,qui font à celles du. Nil une terri-ble concurrence se sont ouvertes,et les soldats anglais qui campentdans là Nathalie sont dans unpiteux état.

John Bull qui préfère le roastbeéfaux grenouilles est réduit, commeces dernières, à un régime aqua-tique.

S'il avait encore du gin, du wis-key pour se chauffer l'intérieur,peut-être qu'il se ferait à la situa-tion ; mais pas le moindre petitou grand verre, pas le plusléger canon à se coller dans lefusil, pour employer des termes detroupier ; rien que de l'eau, tou-jours de l'eau et encore de l'eau!

ture où pourrait sombrer son hon-neur.

C'est- lui que l'Europe, %qui n'ensait cependant pas sur ce tristechapitre d'histoire contemporaine,aussi long que le ministre de mêmenom, contemple avec étonnement,c'est lui qui est une terreur pourl'humanité éprise de justice et debonté.

HENRI NICOLE.

•'* • ;Chamberlain ne prévoyait pas

tous ces inconvénients quand illançait son pays dans une'aven-

L'ExpositionL'Exposition reçoit chaque jour de nom-

breux visiteurs,Tous ceux qui se promènent soit au

Champ-de-Mars, soit à l'Esplanade desInvalides, soit au Trocadéro, paraissentravis non seulement de visiter une Expo-sition, mais encore de la voir construire.

Car, à peu d'exception près, la plupartdes pavillons ne seront pas terminésavant les premiers jours de mai.

N'importe. Le public vient en fouleparce,que c'est déjà superbe et parce quec'est gai.

Cérémonie patriotiqueLa ville de Lyon vient d'élever une

statue à un de ses enfants, le sergentBlandan, mort pour la patrie, le 12 avril1842.

Avec 20 hommes, le sergent Blandanfut attaqué en Afrique par 300 Arabes.Frappé de trois balles, il tomba en criantà ses soldats : « Courage mes amis, défen-dez-vous jusqu'à la mort. »

Grâce à sa ténacité, les Arabes sonttenus en respect et des troupes peuventarriver à son secours.

Quand la victoire fut gagnée, il nerestait plus debout que quatre des soldatsde l'héroïque sergent. ' .

La neige noireOn connaît la neige -rouge qui se trouve

parfois dans les Haute-Alpes.On vient de découvrir la neige noire.

Dans la vallée de. la Muette en Suisse, onvit tomber dimanche une neige obscurequi formait sur le sol une couche noire.

En l'étudiant, on reconnut que sa cou-leur était due à une énorme quantité depetits insectes. C'étaient des façons depuces, emportées sans doute et réuniespar un formidable coup de vent.

Cette explication ne s'entend .pas sansqu'elle s'accompagne d'une certaine rêve-rie. D'où venaient tontes ces bestioles: quela nature fit noires, dit Bernardin de Saint-Pierre, parce que l'épiderme humaine estblanc ?

Emigraient-elles à. la façon des hiron-delles, vers les printemps du Nord ? Pas-saient-elles comme un fléau à la façon dessauterelles ? Est-ce une plaie d'Egypte?L'événement reste mystérieux et un mys-tère est toujours inquiétant.

Les drapeauxLes drapeaux de toutes les nations

flottent à l'Exposition.Certains d'entre eux ont une histoire

intéressante. Tel est par exemple, l'éten-dard danois, le plus ancien de tous, ildate de sept siècles. La légende veut quela croix blanche qu'il porte sur fond rougeait été inspirée au roi Waldemar par unecroix qu'en un moment critique il aperçutdans les cieux.

Tel est encore le drapeau espagnol dontl'origine remonte à la bataille où fut tuéGeoffroy comte de Barcelone. Le roiCharles le;Hardi trempa ses doigts dansle sang du comte et teignit de rouge sabannière dorée.

Ce drapeau transformé — deux bandesrouges horizontales séparées par une ban-de jaune — devint lécu de Barcelone,puis; celui d'Aragon, et finalement passaau rang d'emblème national.

Explication nouvelle du motrégicide

— Elève Pierre, qu'est-ce qu'un parri-cide?

— C'est celui qui tue son père.— Fort bien, et vous élève Paul, qu'est-

iCe qu'un régicide ?— Un régicide? c'est celui qui tue un

employé de la régie. . .

(De notre correspondant de Paris)

L'ouverture de l'Exposition nous a ca-:mené le beau temps et le soleil, c'est tou-jours ça et ce «n'est pas malheureux après'quatre mois exactement d'hiver.

Cette ouverture fut une silencieuse etofficielle formalité. L'écrin existe, presqueachevé, mais, il est vide et il n'y a abso-lument rien à voir à l'intérieur.

La différence entre cette exhibitionuniverselle et la précédente est que lesc/ousquiresterontsontsuperbeseldéfinilifs.Le pont Alexandre et l'avenue Nicolasavec ses deux palais embellissent Paris ;la tour Eiffel ce gigantesque clou de 89 esthélas ! * toujours fiché en terre pour leplus grand dommage de l'ensemble sibeau de Paris.

Parmi les clous provisoires deux serontdignes de retenir l'attention ! le palais del'électricité et le chemin roulant; toutcela est déjà connu et les billets d'aller etretour de Pâques ont conduit durant cettequinzaine une foule de visiteurs pressés.

Il ne sera pas utile j'imagine d'exciterpar des descriptions le zèle des lecteurs ;il y a, paraît-il, en province un grandemballement pour l'Exposition.

Souhaitons seulement à nos hôtes dequelques jours la continuation du beautemps de cette semaine, le prompt achè-vement des travaux, une bonne endurancephysique pour les fatigues qui les atten-dent et surtout unôasdetomesuffisammentgarni. Ce sera une bonne précaution.

Au moment où tous les esprits généreuxse préoccupent de la solution possible desproblèmes sociaux par l'éducation du peu-ple, il convient de signaler l'apparitiond'un ouvrage dû à la plume autorisée deM. Louis Albanel, juge d'instruction auTribunal de la Seine. Ce volume, dont letitre expressif : Le Crime dans la Famille,explique à la fois la nature et la portée,est une étude approfondie et documentéede l'enfance criminelle. Sans âpreté inop-portune, mais avec le sentiment du dangerde jour en jour plus menaçant, l'auteurgroupe tout d'abord dans d'éloquentesstatistiques, et par nature de délit les sixcents affaires sur lesquelles a portée sonenquête et qui ont été longuement étudiéespar le magistrat dans son cabinet d'ins-truction : puis un nouveau classement faitintervenir l'âge et le sexe des enfants cou-pables, la situation sociale des parents,leur moralité, et les multiples inlluencesdissolvantes qui s'attaquent à cette chosefragile et compliquée qu'est la consciencede l'enfant.

*Samedi ont eu lieu, à Ste-Clotilde, les

obsèques de la comtesse d'Hunolstein,propriétaire du château de Sl-Cirgues, oùelle faisait au gré des pauvres de tropcourts séjours.

Cette femme de grandes vertus était lala mère du comte Félix d'Hunolstein, offi-cier démissionnaire de la marine, décorépour fait d'armes au début des hostilitésau Tonkin.

*On annonce le mariage du baron Bonna-

fon avec Mlle de Chérizey, fille de l'anciejisous-préfet d'Issoire.

Et celui de M. André Le Mallier, atta-ché aux affaires étrangères, fils de l'ancienpréfet du Puy-de-Dôme, avec Mlle Duval.

Un terrible accident d'automobile donta été victime en forêt de Saint-GermainMm°C. Bas, femme du député de La Villetlea péniblement impressionné la colonieauvergnate ces jours ci.

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

PREFECTURE DU PUY-DE-DOME

Portant modification de la loi du S novem-bre 1892, sur le travail des enfants, desfilles mineures et des femmes dans lesétablissements industriels •

Le Sénat la chambre des députés ontadopté,

Le Président de la République promul-gue la loi dont la teneur suit :

Article lor . — Les articles 3, 4 et 11 dela loi du 2 novembre 1892 sur le travaildes enfants, des filles mineures et desfemmes dans les établissements indus-triels sont modifiés ainsi qu'il suit :

Articles.— Les jeunes ouvriers etouvrières jusq'ùà l'âge de dix-huit ans etles femmes ne peuvent être employés à untravail effectif de plus de onze neures par

; jour, coupées par; un ou plusieurs repos: dont la durée totale ne pourra être infé-rieure à une heure et pendant lesquels letravail sera interdit.

Au bout de deux ans a partir de la pro-; mulgation de la présente loi, la durée dutravail sera réduite à dix heures et demie

;et, au bout d'une nouvelle période de deuxans, à dix heures., Dans chaque établissement, sauf les

; usines à feu continu et les mines, miniè-res ou carrières, les repos auront lieu aux

mêmes heures pour toutes les personnesprotégées par la présente loi.

Article 4, paragraphe additionnel. — Al'expiration d'un délai de deux ans à par-tir de la promulgation de la présente loi,les dispositions exceptionnelles concernantle travail de nuit prévues aux paragra-phes 2 et 3 du présent article cesserontd'être en vigueur, sauf pour les travauxsouterrains des mines, minières et car-rières.

Article 11, paragraphe 3, — Dans lesétablissements visés par la •'/.présente loiautres que les usines à feu continu et lesétablissements qui seront déterminés parun règlement d'administration publique,l'organisation du travail par relais, saufce qui est prévu aux paragraphes 2 et 3de l'article 4, sera interdit pour les per-sonnes protégées par les articles précé-dents, dans un délai de trois mois à partirde la promulgation de la présente loi.

En cas d'organisation du travail parpostes ou équipes successives, le travailde chaque équipe sera continu, saufl'interruption pour le repos.-

Article 2. — 11 est ajouté à l'article 1er

du décret-loi des 9-14 septembre 1848, ladisposition suivante :

Toutefois, dans les établissements énu-mérés dans l'article lor de la loi du 2novembre 1892 qui emploient dans lesmêmes locaux des hommes adultes et despersonnes visées par la présente loi, lajournée de ces ouvriers ne pourra excéderonze heures de travail effectif.

Dans le cas du paragraphe précédent,au bout de deux ans à partir de la promul-gation de la présente loi la journée seraréduite à dix heures et demie et. au boutd'une nouvelle période de deux ans, à dixheures. .

La présente loi, délibérée et adoptée parle Sénat et par la Chambre des députés,sera exécutée comme loi de l'Etat.

Fait à Paris, le 30 mars 1900.Emile LOUBET.

Par le Président de la République :Le Minisire du Goanmeros, de l'Induilriî, dasPosies et te Télégraphes,

A . M 1 L L E R A N D .

SERVICEDES POSTES, DES TÉLÉGRAPHES

ET DES TÉLÉPHONESD;:ns Venceinte de VExposition

Universelle de 1900

Huit bureaux de plein exercice sontmis à la disposition du Public dans l'en-ceinte de l'exposition.

Le public n'y peut accéder que par l'unedes portes payantes de l'enceinte de l'Ex-position.

Les bureaux sont ouverts de 7 heuresdu matin à 11 heures du soir, sauf celuide l'annexe de Vincennes qui clôture sesopérations à G heures du soir, à la ferme-ture de cette annexe.

Ils eiïectuent toutes les opérations pos-tales, télégraphiques, téléphoniques et decaisse d'épargne.

Les exposants et personnes établies dansl'enceinte de l'Exposition peuvent se faireadresser leurs correspondances soit aulieu do leur installation, soit poste restante.

Les correspondance sadressées poste res-tante sans indication de bureau sont con-servées au bureau central.

Pour faciliter la remise des correspon-dances, il est recommandé d'indiquer, àla suite des noms et prénoms : 1° pour lesexposants le nurnéro de la classe ; 2° pourles personnes établies dans l'enceinte lelieu ou l'emplacement.

Les emplacements ont été partagés enhuit grandes divisions qui sont : Champde Mars-Suffren ; Champ de Mars-LaBourdonnais ; Trocadéro ; Quai d'Orsay ;Quai Rive droite ; Champs Elysées ; Inva-lides ; Annexe de Vincennes.

Voici des exemples d'adresses : .,M. Agoslini, cl. 32, Exposition univer-

selle Paris (pour un exposant).M. Bertrand, restaurateur, Trocadéro,

Exposition universelle Paris (pour unepersonne établie dans l'enceinte. -., , .

Les services télégraphique et télépho-nique sont également installés dans l'en-ceinte de l'Exposition.

Un service télégraphique est ouvert aupublic à la troisième plate-forme de laTour Eiffel, jusqu'à la clôture de l'Exposi-tion.

Les télégrammes adressés télégrammerestant, sans indication de bureau, sontconservés au bureau central.

Le service télégraphique fonctionne lesdimanches et jours fériés, comme ensemaine.

Des cartes d'abonnement aux cabinestéléphoniques établies dans r.enceinte va-lables pour toute la durée du l'Exposition,

sont mises en vente au prix do 20 francs.

Les réclamations peuvent être soitadressées au chef de service, soit déposéesdans l'un des huit bureaux de l'Exposition.

Le Souvenir Français

SOUSCRIPTION PATRIOTIQUEp o u r l e M o n u m e n t

(suite) . . . . ' . •M M . '•• . "• ' '

Dalbine Octave - 2 0 »»Canaguier-Bussy, trésorier du

Comité 2"} »» -Bouchet , avocat , ' ; 20 »»Laurent, avocat ,, . 10 »»Guimbal E., architecte •• 20 »»Petit-Plaut, commis-voyageur 2 »»Kullman, manufacturier 10 »»B.-R. • 1 »» 'Mme Vve Hospilal-Vialatte 1 »»Mlle Meynier Jeanne 2 »»

(à suivre)

NÉCROLOGIE

Mardi dernier, à 10 heures du matin, ontou lieu, dans l'église paroissiale de Perrier,les obsèques de M. Giraudon, entrepreneurde travaux publics, maire de Perrier,décédé à l'âge de 63 ans, après quelquesjours seulement de maladie.

L'afiluence qui se pressait derrière lechar funèbre, était considérable: le Conseilmunicipal, de nombreuses notabilités ve-nues d'Issoire et de la région, et tout lepersonnel employé par M. Giraudon.

• De nombreuses couronnes et bouquetsétaient portés à bras par des conseillersmunicipaux ot des ouvriers.

Les cordons du poêle étaient tenus parMM. Minjard, négociant et président duTribunal de Commerce ; Guimbal, archi- •Iode ; Amouroux, propriétaire au Broc ;Renard, vétérinaire à Issoire.

Au cimetière, M. Gay, conseiller muni- •pal de Perrier, a prononcé une allocutionqui a vivement impressionné l'assistance.

M. Giraudon, comme entrepreneur, em-ployait de nombreux ouvriers et a exécutédes travaux remarquables. C'est à lui quel'on doit notamment la création do Saint]Neclairo-le-Has, la construction du funijculaire du Mont-Dore au Capucin, dumagnifique établissement du Mont-Dore.

Il fut un dévoué et intelligent collaboraleur de MM. Brugére et Pelilgrand dansla restauration des monuments historiques: •Eglise de Sl-Neclaire, de Chauriat, du.Puy, etc. En outre, il construisit de nom-breux châteaux aux environs d'Issoire etétendit sos travaux jusque dans les dépar-tements limitrophes.

Maire do. Poirier depuis 1.870, il -n'ad-ressé d'administrer sa commune- avecbeaucoup d'habilolé; il l'embellit et en fitun (les plus coquets villages do l'Auvergne.

11 était d'une activité étonnante, douéde solides qualités, et cachait sous desdehors modestes, un grand fond de bontéuni à une sincère serviabilité.

Aussi les regrets qu'il laisse sont-ilsgrands et dépassent-ils la région où il avécu et travaillé.

Nous adressons à son fils et à sa famillesi cruellement frappés en peu de temps— car Mme Giraudon n'a précédé que dedeux mois son mari dans la tombe, — tousnos compliments de condoléances.

Sur une Grand'Route

Lundi soir, M. Concordet Antoine, âgéde 4.") ans, ancien métayer à Lavaur, prèsIssoire, actuellement marchand de bes-tiaux, domicilié à la Maison Blanche,entre le Saut-du-Loup et le Breuil sur-Couze, sur le territoire de la commune delîea'ulieu, a été victime d'une tentatived'assassinat.

Dans la journée, M.> Concordet s'étaitrendu à la foire de no.tre ville accompagnéde son domestique ; il y menait un trou-peau de vaches.

Après avoir fait de nombreuses affaire?,; il quitta Issoire, avec son cheval et sa voi-ture, vers 7 heures. Son domestique avait

; pris les devants, à 6 heures, avec les bêtesnon vendues.

. 11 arriva au Breuil à 7 heures et demiejet s'arrêta environ^trois quarts d'heure(Chez M. Lafarge, aubergiste, en compa-, gnie de personnes qu'il connaissait.

A huit heures, il repartit pour la Mai-!.son Blanche. En route, entre Le Breuil ot; St-Quenlin, il-rencontra un de ses paronls

qui monta avec lui. U déposa ce dernier à

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