Fau t-il faire baisser
le choles t&o/
chez /es sujets gg6s ? Ennc
->py$? ; i
P lus personne ne conteste I’effet nocif ‘1:
dune hypercholesterofemie char k sujet ,; ~~,,” $2
de moins de 65 ans ; mais au vu dea <,
nombreuses enquetes qui ont permis de /‘a&r- &q
:: 1, ,$,+
mer, il n’est guere possible de se prononcer sw “’ .’ la pertinence de cette affirmation chez les per-
.‘FwF
sonnes Sgees de plus de 70 ans. Les &&a q&*’
donf nous disposons permettent de penser qul 1) &t&
existerait toutefois une relation inverse ou pas de giqut% ier$
relation entre la concentration du cholesterol tot&
et la mortalite chez les personnes &g&es. m&t,eto#
L &#j y) 2.. : Une etude effect&e A Hawai’et portant sw una
importante cohorte de 3 572 hommes de 71 d .$
93 ans, americano_iaponais, apporte sa contribu-
tion au probleme en Btudiant sur une p&ode de
20 ans I’evolution des lipides et du cholesterol : 1,~~~~~~
et leur relation avec la mortalite. avua de i
La concentration moyenne du cholest&ol bake S0nt-l
de facon significative avec Sage : fmK%q - 5 mmollL Cl,93 g/l) entre 71 et 74 ans ; r&so&@i~
- 4,93 mmol/L (I,90 g/t) entre 75 et 79 ans ; d’b+ - 435 mmol/L (1,88 g/1) entre 80 et 84 ans ;
- 4,61 mmol/L (7,78 g/l) apres 85 ans.
Les resultats de cette etude confirment qu’il
existe un taux de mortalite augment6 chez /es
Virus de la rougeole et IL-1 2
de rougeole (age moyen : 5,4 ans) et 27 sujets controles,
a montre une inhibition de la pro-
duction d’lL-12 par les mono-
cytes des patients atteints de
rougeole. Le suivi dans le temps
de plusieurs de ces patients a
montre que cette inhibition etait
prolongee : au moins 6 semaines
pour la sous-unite de 40 kDa et
plus de 32 semaines pour la
sous-unite de 70 kDa.
II a par ailleurs ete observe que
les leucocytes de ces patients
conservent leur capacite de
reponse a cette cytokine. GIL-1 2
pourrait done presenter un inter&
therapeutique pour corriger I’im-
munosuppression induite par le
virus de la rougeole et prevenir les
complications infectieuses. Les
auteurs insistent cependant sur le
fait que cette immunosuppression
pourrait presenter certains avan-
tages en limitant la roponse a
mediation cellulaire. La reponse
des lymphocytes cytotoxiques
contre les cellules infectees par le
virus de la rougeole pourrait en
effet avoir un effet deletere sur
I’organisme, notamment au niveau
du poumon, du tube digestif ou
de I’encephale.
‘%f L. a rougeole reste une maladie
meurtriere chez les enfants,
essentiellement en Afrique sub-
saharienne et on estime a 1 mil-
lion/an le nombre de de&s dus a
cette maladie. Les complications
de la rougeole resultent essen-
tiellement de surinfections liees
au pouvoir immunosuppresseur
du virus de la rougeole. Cinfection
par ce virus perturbe en effet de
maniere prolongee les reponses
immunitaires a mediation cellu-
laire. Des don&es obtenues in
vitro suggerent que le virus de la
rougeole inhibe la production
d’lL-12, une cytokine formee de
2 sous-unites (40 et 70 kDa)
jouant un r8le-cle dans le deve-
loppement de I’immunite a media-
tion cellulaire. II Btait done into-
ressant d’analyser la production
d’lL-12 chez des patients infect&
par le virus de la rougeole.
Une etude realisee en Gambie
portant sur 25 patients atteints
M. Shibata et al., J. Infect. Dis. 184 (07/01/01)
l-9
logues le considerent comme un
(( innocent intrus 11. Outre une co-
infection avec le VHC, on peut
mettre en evidence des anticorps
specifiques chez de nombreux
sujets sains, mais aussi chez des
sujets seropositifs VIH. C’est jus-
tement cette co-infection qui appa-
rait a la lueur de ces deux publi-
cations comme benefique du fait
du ralentissement significatif de
I’infection a VIH qui Iui est asso-
ciee. Dans une premiere publica-
tion, Jinhua Xiang et al. ont suivi
pendant une periode de 4,l ans
(duree moyenne) une cohorte de
362 patients seropositifs VIH.
Parmi eux, 144 etaient aussi
infect& par le virus GBV-C.
Au tours de cette periode,
41 de&s ont Bte observes parmi
les sujets infect& par le virus
GBV-C - contre 123 des 218
patients qui n’etaient pas co-
infectes par ce virus.
Une analyse de regression de Cox
a confirm6 que le taux de mortalite
chez les 218 patients seropositifs
VIH sans co-infection associoe
etait significativement plus Bleve
que celui des 144 patients co-
infect& par le VIH et le GBV-C.
Par ailleurs, la replication virale
mesuree par detection de I’anti-
gene p24 dans les surnageants de
culture des cellules mononucleees
se montrait systematiquement
inhibee chez les sujets co-infect&
par le virus GBV-C - sans modi-
fication de I’expression des recep
teurs cellulaires du VIH.
q Le numero du 6 septembre
2001 du New England Journal of
Medicine publie deux articles qui
concluent a un effet positif sur
I’evolution d’une infection VIH de
la co-infection avec le virus G de
I’hepatite.
Le virus GBV-C ou VHG - dont la
structure genomique semble ana-
logue au VHC avec une large,
sinon complete, amputation du
gene C - n’a aucun lien causal
avec une quelconque affection
hepatique. II est tres frequemment
associe a I’infection VHC sans
aggraver pour autant le deroule-
ment de I’hepatite C. Les hepato-
Dans la publication de Hans
L. Tillman et al., il est rendu compte : - d’une part, d’une etude de I’in-
fluence sur I’evolution, en terme de
survie, de I’infection VIH quand elle
est associee a une infection par le
virus GBV-C ; - d’autre part, des modifications
que pourrait apporter, s’il etait
confirm& I’effet favorable induit par
la mise en ceuvre d’un traitement
anti-retroviral actif.
Cette deuxieme etude confirme les
resultats observes dans l’etude
precedente avec une reduction
significative de la mortalite chez les
patients co-infect&s par le virus
GBV-C. Cet effet benefique per-
sistait apres la mise en ceuvre d’un
traitement anti-retroviral actif. La
charge virale VIH Btait plus basse
chez les patients seropositifs
GBV-C que chez les patients
seronegatifs GBV-C. La charge
16 Revue Fran&e des Laboratoires, novembre 2001, No 337
virale GBV-C Btait inversement cor&e avec la charge virale VIH,
sans corrklation associ6e au taux de CD4+.
Les ri?sultats de ces deux etudes
confirment les Etudes pr&k-
dentes publikes en 1998, qui
suggkraient que I’infection par le
GBV-C pouvait ralentir kolution
de I’infection & VIH. Elles deman-
dent cependant B ittre clarif&es
pour ce qui concerne les moda- lit6s de cet effet bkrkfique. De
nombreuses questions restent en
suspens, et il reste encore beau-
coup de chases k~ comprendre sur les relations entre le virus
GBV-C et le VIH.
Les rksultats de ces travaux per-
mettraient de mieux connaltre I’in- fection g VIH et d’ouvrir la voie au
d&eloppement de nouveaux
traitements.
1. Xiang et al., N. Engl. J. Med. 345 (06lO9lOi)
707-714 H.L. Tillman et al,
N. Engl. J. Med. 345 (06lO9lOl) 715-724
La viande hachbe true (ou prkuite) d&onseWe.. .
W II y avait d&j& (1 la vache folle aa
et les Bleveurs de bovins vont
penser s’ils lisent la Presse
MBdicale que qa commence &
bien faire.. La mise en garde que
publie cette revue est pourtant
s&ieuse. Elle ne prohibe pas la
consommation de viande de bceuf hachke, mais conseille de la
faire bien cuire - en particulier
pour nos enfants. C’est mainte-
nant le syndrome hkmolytique et urkmique (SHU) qui attire notre
attention sur le fait que les bovins
constituent le principal r&etvoir
de colibacilles producteurs de
v6rotoxine et qu’en cons&quence il faut Bviter de donner de donner
B manger & nos enfants du bceuf peu cuit.
Ces colibacilles, qui appartien- nent pour la plupart au serotype
0157:H7 d’Escherichia co/i,
sont d(?sign& par le sigle VTEC
et sont responsables du syn-
drome hkmolytique et urhmique,
principalement chez les enfants
.du bib-terrorisme n n’a pas fini de parier du * charbon y
[en an&is anthrax), zoonose bact&
r&nne ancestrale transmissible &
~~mrn~. Cetfe m&die fait aujourd’hui la une I & tous /es m&iss et inqui&e les pays occi-
dwfaux, qui cmignent que ies Cv&ements des
&a&-Unis &p&z le d&but octobre 200 1 soit
.&s @rnices &me nouvelle forme de guerre :
,%I &eve bact&iof~ique. Chest en 1880 que
Pasteur a d8montsc! fa prtssence de Bacillus
antht&s dans le sol des * champs maudits *
if@ la Beau- dans iesquels les moutons
~&&a&?nt r&guli&ement le charbon.
Leg cara&ristiques de cette bactbrie
sent r&m&es dans l’encadr& ci-dessous.
L’idBe d’u&ser les armes biologiques, deve-
~nues de nes jaws /as * armas du pauvre y, ne d&a w d”frier, Les Remains, ies Tatars y waianf d&-j& pen& et Charles Nicoile darts ce
l&t@ v&l&&e qu’est Destin des maladies
ir&ctirrrrses n’tirivait-il pas il y a 70 ans (” : * It. await $tB surprenant que I’homme dont le
” Q&&J s’emptuie tout autant au mal qu’au bien
n%it patp ctieictrts une anne de destruction
r”ntre ses sembiables dans les acquisitions
da let sciance des maladies infectieuses.. . *
Le Contours M6dical s’est entretenu avec le
Pr Mich.Gle Mock, Unit& toxines et pathogenic
bacthriennes de I’lnstitut Pasteur (Paris) afin
de savoir quels sont et seront les moyens dont
nous disposons pour lutter contre le charbon
qui, heureusement, ne peut se transmetire
d’homme 4 homme.
Les antibiotiques constituent aujourd’hui I’arme
la plus efficace dont nous disposons pour /utter
contre le charbon : ciprofloxacine, ofloxacine,
levofloxacine ou doxycline.
On peut frouver des fiches de prise en charge
thhrapeutique sur /e site de l’Agence francaise
de srScuritt+ sanitaire des produits de santb
(www.afssaps.fr ).
Le vaccin humain dont nous disposons est
r&se& aux militaires en raison de ses effets
secondaires possibles et ses stocks sont limi-
t&. Une vaccination ba&e sur I’utilisation
d’une forme mut&e de la toxine ainsi qu’une
am&lioration du vaccin humain actuel sont 6
I’ktude. Tout cela va prendre du temps et on
peut espkrer des rkwltats plus rapides de
I’immunoth&apie avec des anticorps bloquant
kction des toxines.
C. Maillard et M. Mock,
Concours M6d. 123 (27/l O/01)
2196-2198
&ITS bacille d Gram + de 5 d 6 pm de long sur 1 pm de large, immobile et se prkentant dans
lw pro&its pathoiogiques sous formes de courtes chainettes. Les souches virulentes sont
~pw&+s in vivo et en culture dans certaines conditions. En prksence d’oxygkne et entre 18 “C
et 42 “6, 8. anthracis a la facultt! de produire une spore ovoi;de non deformante. Bactkie a&o-
W&r&ie qui pousse bien SIN les milieux usueis de pr&f&ence en a&obiose, entre 30 T et
35 92. et B pH 7-24. ,‘I pousse sur g&lose d pH 6.
Du point de vue biochimique, son pouvoir prott+olytique est peu marqu8, son pouvoir glucidoly-
tique faible et il produit de I’ac&yl-mGthyl-carbinol (AMC+).
6. anthracis secr&te une toxine composke de trois facteurs, individuellement atoxiques : - facteur I ou facteur ozddmatogene qui provoque, quand on I’injecte associ6 au facteur II,
des oed&mes chez le lapin ; - facteur II ou facteur immunog&ne ; - facteur 01 ou facteur co-Mthal qui, inject6 avec le facteur II, tue la souris.
(‘) La Wition de ce livre est disponible B I’Association des anciens BIZves de Unstitot Pasteur. T&l. : 01 45 68 8 I 65.
I
de moins de 3 ans. Cette affec-
tion aigue se caractbrise par
I’association d’une insuff isance t-kale aigu6 avec oligo-anurie et
urbmie, d’une anernie h&moly- tique avec fragmentation des
hematies dans les artkrioles et de thrombop&nie. Principale
cause d’insuffisance &ale
aigu@ chez I’enfant en Europe et
en Amdrique du nord, ce syn-
drome peut se compliquer d’at-
teintes neurologiques graves et
parfois mortelles.
Revue Franqaise des Laboratoires, novembre 2001, N” 337
C’est aujourd’hui en France un
veritable probkme de Sante
publique et la Direction g&&ale
de la Sante [BEH 37 (2001)
177-l 801 a mis en place un sys-
t&me de surveillance pour suivre cette affection dans la population
des jeunes de moins de 15 ans.
II apparait que I’on observe t&s
frkquemment des cas de diar-
rh&es dans I’entourage des patients dans les trente jours qui
prk&dent ou suivent I’apparition
de ce syndrome. La consomma-
tion de viande de bceuf hach6 est
t&s souvent retrouvbe dans les
jours prk%dents, et il est bon de
rappeler cc que la consommation
de viande hachke de bceuf insuf-
fisamment cuite est le principal
facteur de risque de salmonel-
loses sporadiques 6 Salmonella
typhimurium chez I’enfant et que
les bovins sont le principal r&er-
voir animal d’infections.. . “.
Presse Med. 30 (13/10/2001) 7429
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