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COMMUNIQUE DE PRESSE La Finance islamique, sujet tant débattu, ayant fait l’objet de multiples colloques, séminaires et conférences est pourtant encore mal appréhendée en France et ce, malgré l’impulsion des pouvoirs publics en 2008 et 2009. Ce faisant, pourquoi en 2014, la Finance islamique n’a toujours pas éclos en France ? Pourquoi n’y a-t-il toujours pas de dispositif juridique idoine dans notre Etat de droit permettant d’appréhender cette Finance méconnue du grand public ? Pourquoi la Place de Paris risque t-elle de souffrir à terme de cette carence ? La Finance islamique, mêlant religion, finance et droit, ayant vocation à être une finance dite « éthique » est en pleine croissance exponentielle et ne mérite pas d’être méconnue dans notre pays qu’est la France. Paris, le 27 janvier 2014 – La finance islamique est née en Egypte dans les années 1970 et s’est considérablement accrue au début des années 2000, de sorte qu’elle génère actuellement pas moins de mille milliards de dollars d’investissements. Par ailleurs, les Etats dont les banques sont Sharia compliant ont mieux résistés à la crise de 2008 que les Etats ayant principalement une finance conventionnelle. Ainsi, si cette finance est à forte croissance, pourquoi nos pouvoirs publics ne lui offrent-ils pas le cadre juridique adéquat ? Quand nous constatons que nos voisins londoniens ont fait de leur place financière la première en Europe s’agissant de la Finance islamique ; que la précédente majorité a mis en place des dispositifs fiscaux pour accueillir convenablement les investisseurs ; que l’AMF a émis des instructions favorables aux structures Sharia compliant, nous nous demandons si le droit français n’est pas au fond réfractaire à la Finance islamique dans la mesure où il n’y a toujours pas de dispositions d’ordre général à l’appréhension de cette finance. Nous pouvons également penser qu’à défaut d’obstacles juridiques, lesdits obstacles ne sont peut être alors que fantasmés. Notre conférence intitulée « La Finance islamique du Proche et Moyen-Orient à la France : obstacles avérés ou fantasmés ? » aura vocation, avec nos éminents intervenants tels que le Professeur Thierry Bonneau, professeur à l’Université Paris II ou M. Tarik Bengarai, porte-parole du Chari’a Board CIFIE, à nourrir notre réflexion sur ces problématiques actuelles et non pas à donner des réponses tranchées. De surcroit, étant dans un Etat de Droit, il revient au législateur d’adopter les dispositions nécessaires. Nous espérons vous voir très nombreux le Jeudi 27 février 2014 à partir de 17h30 à l’amphithéâtre IV de l’Université Panthéon-Assas, 12 place du Panthéon, 75005 PARIS. Mlle SALEH Gillan Mlle TAGRI Lina
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COMMUNIQUE DE PRESSE
La Finance islamique, sujet tant débattu, ayant fait l’objet de multiples colloques, séminaires et
conférences est pourtant encore mal appréhendée en France et ce, malgré l’impulsion des pouvoirs
publics en 2008 et 2009. Ce faisant, pourquoi en 2014, la Finance islamique n’a toujours pas éclos
en France ? Pourquoi n’y a-t-il toujours pas de dispositif juridique idoine dans notre Etat de droit
permettant d’appréhender cette Finance méconnue du grand public ? Pourquoi la Place de Paris
risque t-elle de souffrir à terme de cette carence ?
La Finance islamique, mêlant religion, finance et droit, ayant vocation à être une finance dite
« éthique » est en pleine croissance exponentielle et ne mérite pas d’être méconnue dans notre pays
qu’est la France.
Paris, le 27 janvier 2014 – La finance islamique est née en Egypte dans les années 1970 et s’est
considérablement accrue au début des années 2000, de sorte qu’elle génère actuellement pas moins
de mille milliards de dollars d’investissements. Par ailleurs, les Etats dont les banques sont Sharia
compliant ont mieux résistés à la crise de 2008 que les Etats ayant principalement une finance
conventionnelle.
Ainsi, si cette finance est à forte croissance, pourquoi nos pouvoirs publics ne lui offrent-ils pas le
cadre juridique adéquat ? Quand nous constatons que nos voisins londoniens ont fait de leur place
financière la première en Europe s’agissant de la Finance islamique ; que la précédente majorité a
mis en place des dispositifs fiscaux pour accueillir convenablement les investisseurs ; que l’AMF a
émis des instructions favorables aux structures Sharia compliant, nous nous demandons si le droit
français n’est pas au fond réfractaire à la Finance islamique dans la mesure où il n’y a toujours pas
de dispositions d’ordre général à l’appréhension de cette finance. Nous pouvons également penser
qu’à défaut d’obstacles juridiques, lesdits obstacles ne sont peut être alors que fantasmés.
Notre conférence intitulée « La Finance islamique du Proche et Moyen-Orient à la France :
obstacles avérés ou fantasmés ? » aura vocation, avec nos éminents intervenants tels que le
Professeur Thierry Bonneau, professeur à l’Université Paris II ou M. Tarik Bengarai, porte-parole du
Chari’a Board CIFIE, à nourrir notre réflexion sur ces problématiques actuelles et non pas à donner
des réponses tranchées. De surcroit, étant dans un Etat de Droit, il revient au législateur d’adopter les dispositions
nécessaires.
Nous espérons vous voir très nombreux le Jeudi 27 février 2014 à partir de 17h30 à l’amphithéâtre
IV de l’Université Panthéon-Assas, 12 place du Panthéon, 75005 PARIS.
Mlle SALEH Gillan
Mlle TAGRI Lina
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