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1 La conception marxiste de L’Etat - L’état est une forme d’organisation politique et ne doit pas être confondu avec le gouvernement - Le pape du marxiste est Karl Marx (1813-1883) - Il critique le capitalisme comme un système injuste - Marx distingue entre l’infrastructure et la superstructure ; l’infrastructure économique est caractérisé par un mode de production composé de force productive (machines ; hommes ; techniques) et de rapport de production (esclavage ; salariat ; artisanat) et la superstructure est conditionnée par le cadre économique lorsque on arrive à un certain degré de développement les forces productives entrent en conflit avec les rapports de production ce qui débouche sur la lutte des classes. accompagnes d’un changement radical dans les conditions économiques. - La dynamique d’une société se joue autour d’un conflit central ; la lutte des classes entre bourgeoise et prolétariat - La conception marxiste présente l’Etat comme le produit de la classe dominante et donc comme un instrument d’exploitation et de la gestion des affaires de la classe bourgeoise. - L’état n’est que l’émanation de la classe dominante - L’état n’est qu’un comité qui gère les affaires communes de la classe bourgeoise. - Les marxistes contemporains tel que Nicos ou Suzanne que l’état fonctionne objectivement dans le sens des intérêts des grandes groupes économiques - L’état dans une économie capitaliste sert les intérêts du capital l’Etat Gendarme - L’État gendarme est la conception minimale de l’intervention de l’État, dans cette conception, celui-ci doit se contenter d’assumer ses fonctions régaliennes, c'est-à-dire la défense extérieure et intérieure de son territoire (armée, justice, police) L’Etat libéral - Laisser faire les hommes et laisser passer les marchandises - Le libéralisme apparaît au 18e siècle et prône la liberté pour les individus du point de vue politique mais aussi économique - ’État doit intervenir le moins possible et laisser faire le marché pour réguler les échanges entre les agents économiques (grâce au mécanisme de la loi de l’offre et de la demande) - L’État ne peut qu’apporter des dysfonctionnements à ce principe et créer des déséquilibres (chômage, sous- production…). l’État doit intervenir le moins possible. Il intervient pour : déréglementer : il faut supprimer les entraves au bon fonctionnement du marché comme l’encadrement des prix ou d u crédit, les droits de douane… ; favoriser la concurrence : il faut protéger les relations commerciales (droit commercial), éviter les positions de monopole, protéger les innovations (brevets)… ; • veiller à la stabilité monétaire et à l’équilibre du budget de l’État ; déréguler : moins d’intervention dans les domaines économiques et sociaux, privatisations, baisse des impôts… - Ces conceptions sont majoritaires aujourd’hui dans les pays développés en réaction au fort interventionnisme des Trente glorieuses. L’Etat providence - L’État- providence s’est considérablement renforcé tout au long des 30 glorieuses, les systèmes de sécurité sociale se sont étendus et l’interventio n économique de l’État a été très importante - L’État-providence est une conception qui considère que l’État doit intervenir dans le domaine social mais aussi dans le domaine économique. Cette conception est surtout liée à l’idée que l’État doit accompagner et favoriser le progrès économique et social par une politique volontariste - le système de sécurité sociale. Des assurances sociales existent dès la fin du 19e siècle (notamment dans l’Allemagne de Bismarck) mais c’est après la Seconde Guerre mondiale que vont se mettre en place des systèmes à la fois d’assurance mais auss i d’assistance dans les pays les plus développés. Le rapport du député anglais Beveridge(non contributive) organise le système d’assistance sociale et lui attribue le nom de Welfare State (l’État du bien - être). - L’État-providence est remis en cause depuis la crise des années 1980 car il est : coûteux : la sécurité sociale est en déficit chronique du fait de l’augmentation des dépenses (en raison notamment du vieillissement démographique) et la baisse des recettes (les entreprises cotisent de moins en moins pour leurs salariés) ; Le budget de l’État lui -même est en déficit alors que les normes européennes sont de plus en plus restrictives (le déficit ne doit pas dépasser 3 % du PIB). peu efficace : malgré les sommes dépensées, la précarité des individus augmente moins légitime : nombre d’individus contestent de plus en plus les dépenses collectives.

Economie politique final sajid

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La conception marxiste de L’Etat

- L’état est une forme d’organisation politique et

ne doit pas être confondu avec le gouvernement - Le pape du marxiste est Karl Marx (1813-1883)

- Il critique le capitalisme comme un système injuste

- Marx distingue entre l’infrastructure et la

superstructure ; l’infrastructure économique est caractérisé par un mode de production composé de

force productive (machines ; hommes ; techniques) et de rapport de production (esclavage ; salariat ; artisanat) et la superstructure est conditionnée par le

cadre économique lorsque on arrive à un certain degré de développement les forces productives entrent en

conflit avec les rapports de production ce qui débouche sur la lutte des classes. accompagnes d’un changement radical dans les conditions économiques.

- La dynamique d’une société se joue autour d’un conflit central ; la lutte des classes entre bourgeoise et

prolétariat - La conception marxiste présente l’Etat comme

le produit de la classe dominante et donc comme un

instrument d’exploitation et de la gestion des affaires de la classe bourgeoise.

- L’état n’est que l’émanation de la classe dominante

- L’état n’est qu’un comité qui gère les affaires

communes de la classe bourgeoise. - Les marxistes contemporains tel que Nicos ou

Suzanne que l’état fonctionne objectivement dans le sens des intérêts des grandes groupes économiques

- L’état dans une économie capitaliste sert les

intérêts du capital l’Etat Gendarme

- L’État gendarme est la conception minimale de l’intervention de l’État, dans cette conception, celui-ci doit se contenter d’assumer ses fonctions régaliennes,

c'est-à-dire la défense extérieure et intérieure de son territoire (armée, justice, police)

L’Etat libéral

- Laisser faire les hommes et laisser passer les

marchandises - Le libéralisme apparaît au 18e siècle et prône la

liberté pour les individus du point de vue politique mais aussi économique

- ’État doit intervenir le moins possible et laisser

faire le marché pour réguler les échanges entre les agents économiques (grâce au mécanisme de la loi de

l’offre et de la demande) - L’État ne peut qu’apporter des

dysfonctionnements à ce principe et créer des

déséquilibres (chômage, sous-production…).

l’État doit intervenir le moins possible. I l intervient pour :

déréglementer : il faut supprimer les entraves au

bon fonctionnement du marché comme l’encadrement des prix ou du crédit, les droits de douane… ;

• favoriser la concurrence : il faut protéger les relations commerciales (droit commercial), éviter les positions de monopole, protéger les innovations

(brevets)… ; • veiller à la stabilité monétaire et à l’équilibre du

budget de l’État ; • déréguler : moins d’intervention dans les domaines économiques et sociaux, privatisations, baisse des

impôts… - Ces conceptions sont majoritaires aujourd’hui dans

les pays développés en réaction au fort interventionnisme des Trente glorieuses.

L’Etat providence

- L’État-providence s’est considérablement renforcé tout au long des 30 glorieuses, les systèmes

de sécurité sociale se sont étendus et l’intervention économique de l’État a été très importante

- L’État-providence est une conception qui

considère que l’État doit intervenir dans le domaine social mais aussi dans le domaine économique. Cette

conception est surtout liée à l’idée que l’État doit accompagner et favoriser le progrès économique et social par une politique volontariste

- le système de sécurité sociale. Des assurances sociales existent dès la fin du 19e siècle (notamment

dans l’Allemagne de Bismarck) mais c’est après la Seconde Guerre mondiale que vont se mettre en place des systèmes à la fois d’assurance mais auss i

d’assistance dans les pays les plus développés. Le rapport du député anglais Beveridge(non

contributive) organise le système d’assistance sociale et lui attribue le nom de Welfare State (l’État du bien-être).

- L’État-providence est remis en cause depuis la crise des années 1980 car il est :

coûteux : la sécurité sociale est en déficit chronique du fait de l’augmentation des dépenses (en raison notamment du vieillissement

démographique) et la baisse des recettes (les entreprises cotisent de moins en moins pour leurs

salariés) ; Le budget de l’État lui-même est en déficit alors que les normes européennes sont de plus en plus restrictives (le déficit ne doit pas

dépasser 3 % du PIB).

peu efficace : malgré les sommes

dépensées, la précarité des individus augmente

moins légitime : nombre d’individus

contestent de plus en plus les dépenses collectives.

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L’Etat selon Keynes

- La conception économique de L’État-providence est en partie liée aux théories

keynésiennes. J. M. Keynes considère que l’État a un rôle actif à jouer dans la relance de l’activité

économique - En période de crise, c’est à l’État d’impulser

une nouvelle croissance par une politique

monétaire (baisse des taux d’intérêt) mais surtout budgétaire (augmentation des dépenses de l’État en vue

de créer de l’activité économique et des revenus supplémentaires) appropriée.

- pour Keynes, le marché peut connaître des

dysfonctionnements graves s’il n’est pas régulé. Contre la thèse libérale

- les travaux publics financés par des déficits budgétaires et la baisse des salaires nominaux pour lutter contre le chômage.

les doubles défis de Keynes:

- le premier défi (théorique) : qu’il n »existe pas de mécanisme dans une économie concurrentielle qui garantisse le plein emploi dont on parle de l’équilibre

sous emploi - le deuxième défi (pratique) : la politique

économiques budgétaire et monétaire peut remédier la dépression et le chômage.

Les fonctions de l’Etat

- l’Etat prend en charge un certain nombre de fonctions pour réguler l’économie. Et que Richard

Musgrave, économiste américain (né en 1910) qui a définit les trois grandes fonctions de l’Etat :

la fonction d’allocation des ressources : l’Etat

participe à l’allocation des ressources. En dehors des services publics tels que la justice, la sécurité intérieure

et la Défense nationale, les administrations locales ont mis en place un certain nombre de services publics proposés et offerts aux citoyens.

- la mise en place et la maintenance de l’infrastructure du pays (les routes, les ports et les

aéroports) ; le ramassage des déchets, les écoles, les hôpitaux et la santé publique, les services d’Etat civil.

- ’Etat a également crée des entreprises de

production de biens et services marchands. L’Etat est encore très présent dans la production de services de

transport (ONCF, Barid al Maghreb), la télécommunication (Maroc Télécom).

La fonction de redistribution : La fonction de

redistribution peut être définie comme l’ensemble des mesures prises pour modifier la répartition des revenus.

L’idée principale est d’agir sur les inégalités et d’établir une justice sociale. Cela se réalise en prélevant des impôts et des cotisations aux acteurs

économiques et en les reversant comme revenus de transfert aux ménages qui en ont besoin. Et protéger

les individus contres les risques sociaux tel que perte d’emploi ; la maladie ; ’exclusion de social et la

vieillesse

La fonction de régulation :

- L’Etat met en place des réglementations juridiques qui régissent la vie économique. Comme

exemple on peut citer la réglementation du salaire minimum (SMIC)

- la régulation concerne les actions de politique

économique dont l’objectif est d’assurer une croissance aussi forte que possible de la production et

ainsi un bon niveau de vie de la population. Dans ce contexte, l’Etat intervient par des stratégies de politiques monétaires et budgétaires.

Les caractéristiques du modèle soviétique

planifié

- Le modèle soviétique est caractérisé par une planification impérative et autoritaire

- La concentration de toutes les décisions

économiques - Le caractère hiérarchise des plans et

l’agencement vertical de l’appareil économique - La prédominance du calcule économique et de

la planification en grandeurs naturelles

- Le rôle passif de la monnaie au sein du secteur d’état.

Le capitalisme Anglo- saxon et Américain

- Un rôle réduit de l’Etat sur le plan économique - La consommation suppose une solvabilité des

agents - Le capitalisme américain est dominé par les

exigences de rentabilité et l’importance du contrat et

le pouvoir du juge et le poids des financiers Le modèle social démocrate (pays

scandinaves)

- Implique une politique active en faveur du plein emploi

- Une négociation collective centralisée favorable à l’égalité relative des salaires et des

services publics. - Les prélèvements sont obligatoires - Le ratio socio fiscale est très élevé

Le système allemand

- Solide engagement de l’état

- Système bismarckienne - Préservation d’un niveau de protection social - L’importance des conventions collectives par

la cogestion Le modèle français

- Une planification souple et la mise en place d’une économie basée sur la concentration

- Une politique de choix stratégique en matière

de production et d’innovation - Les prélèvements obligatoires sont importants

Page 3: Economie politique final sajid

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Peut-on parler de la fin de l’Etat

Partout dans le monde l’Etat économique est de plus en plus un agent déclinant du fait des effets pervers

pouvant découler de ses multiples interventions économiques et sociales dans un monde de plus en plus

globalisé et cela entraine l’affaiblissement du rôle de l’Etat mais pas sa fin donc l’état est sollicité en tant que partenaire du secteur privé pour encourager un climat

propice aux investissements par différents avantages et par la prise en charge de certaines missions liées à la

réglementation ou à la fourniture de certains biens et services.

L’originalité de Sismondi

L’économiste suisse a été influencé par Adam Smith et Ses positions furent en partie critiquées par Karl

Marx qui le considéra comme le chef du « socialisme petit-bourgeois » son adhésion au libéralisme économique de Ricardo et

Smith prend fin en 1819 avec la publication des Nouveaux principes d'économie politique. Pour la

première fois, un économiste évoque une nécessaire redistribution des richesses. Selon lui, loin d'assurer le bien-être de tous, le libéralisme économique accroît la

misère des travailleurs parce que : la concurrence exerce une pression à la baisse sur

les coûts de production et donc sur les salaires ; le rythme élevé du progrès technique fait que les

anciens résistent en bradant les prix et donc les

salaires. Il y a donc une contradiction : la mécanisation entraîne

du chômage et permet une production de masse que les travailleurs ne peuvent acheter, ce qui entraîne une surproduction.

Face à cette situation, Sismondi formula un programme d’intervention de l'État ayant pour buts la protection de

la classe ouvrière, la lutte contre les excès de la concurrence et la régulation du progrès afin d'éviter le chômage :

garantie professionnelle où le patron se charge de l'ouvrier malade ou au chômage ;

fin de la dissociation travail/propriété, soit le retour à l'artisanat et à la petite exploitation agricole.

Loi de Wagner

- La loi de Wagner prédit que la part des dépenses

publiques dans le produit intérieur brut augmente avec

le niveau de vie.

- plus la société se civilise, plus l’État est dispendieux ». l’augmentation des dépenses publiques

s’explique : Par l’apparition de deux catégories de

nouveaux besoins : plus l’économie se développe, plus

l’État doit investir en infrastructures publiques ;

Par l'élévation du niveau de vie : plus

le niveau de vie de la population augmente, plus celle-

ci accroît sa consommation de biens dits supérieurs, comme les loisirs, la culture, l’éducation, la santé…

qui sont des biens dont l'élasticité-revenu est supérieure à 1. En d’autres termes, la consommation de ces biens augmente plus vite que le revenu de la

population. Composition organique du capital

La composition organique du capital est le rapport entre le capital constant et le capital variable investi dans le circuit du capital de Karl Marx ou selon les

notations de Marx : composition organique du capital = C / V avec:

C : le capital constant (les moyens de production et les matières premières)

V : Le capital variable (les salaires)

Ce rapport a une place majeure dans la dynamique de crise du système capitaliste selon Marx.

Taux d’exploitation

Marx considère que les capitaux engagés A se décomposent en deux parts : le capital constant c (les

machines, les matières premières et les matières auxiliaires) et le capital variable v (les salaires). La

valeur de A est donc A = c + v. L'exploitation des capitalistes s'exprime alors dans le fait que la force de travail utilisée n'est pas payée par

le capitaliste au prorata de sa valeur. Le travailleur est payé, dans la logique de l'économie classique, au

minimum vital qui permet sa subsistance. Sous la pression d'un chômage permanent, les salaires seront toujours ramenés à long terme vers le salaire

minimum. Le capitaliste récupère donc une différence : la plus-value, notée pl. On a donc : A' = c

+ v + pl. On peut dès lors définir : le taux de plus value : pl. /v qui exprime le niveau

d'exploitation du travailleur.

le taux de profit ou d’exploitation : pl /(c+v), qui mesure le gain du capitaliste sur le capital engagé.

Les politiques conjoncturelle et structurelle

Les politiques conjoncturelles visent à agir à court terme et à guider l’activité

économique du pays ; elles se composent essentiellement des politiques budgétaire et

monétaire. Elles ont souvent deux orientations possibles (mais antagonistes) : la priorité à l’emploi (on parlera de politique de relance ou

« politique de Go »), la priorité à la lutte contre l’inflation (on parlera alors de politique de rigueur ou

« politique de Stop »). Le gouvernement fera alors le choix entre l’une ou l’autre de ces deux priorités.

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• Les politiques structurelles visent au contraire à agir sur le long terme en modifiant durablement les structures de l’économie. Il s’agit de préparer et

d’accompagner l’économie aux changements économiques majeurs (industrialisation, mondialisation,

délocalisations…). Elles comprennent des politiques telles que la politique de la concurrence, la politique industrielle, la politique de la recherche et du

développement… Les objectifs de la politique économique

Selon l’économiste Nicholas Kaldor, 4 objectifs paraissent particulièrement importants :

• la croissance économique mesurée à partir du taux de croissance du PIB (Produit Intérieur Brut) ;

• le plein emploi évalué par le taux de chômage ; • la stabilité des prix mesurée par le taux d’inflation (hausse des prix) ;

• l’équilibre extérieur évalué par le solde de la balance des paiements courants (exportations/importations).

La représentation graphique de ces quatre objectifs est appelée « carré magique ».

Les instruments de la politique économique

Une politique budgétaire : • Les orientations en matière de politique fiscale

Exemples de politique de relance : une baisse de

l’impôt sur les sociétés entraîne une relance des investissements des entreprises et de la production, qui

engendre une hausse du PIB, donc une croissance économique, ce qui permet la création d’emplois donc une diminution du chômage. Une baisse de l’impôt sur

le revenu ou de la TVA entraîne une hausse du revenu disponible et donc de la consommation des ménages.

La production des entreprises augmente alors, ce qui a pour conséquence une hausse du PIB, donc une croissance économique.

- Exemple de politique restrictive : une augmentation de l’impôt sur les revenus entraîne une baisse du revenu

disponible et donc de la consommation des ménages. La production des entreprises diminue alors, ce qui a pour conséquence une baisse du PIB, donc récession et

chômage.

Les orientations en matière de dépenses

publiques - La politique de relance (ou politique expansive) L’objectif est de favoriser le développement de

l’activité économique ; une hausse des dépenses publiques pourra entraîner une hausse de la demande

des ménages (consommation) et des entreprises (investissements) donc de la production ce qui permettra de réduire le chômage (accroissement

d’activité pour les entreprises engendrant un besoin de main-d’œuvre supplémentaire). Cette même hausse

peut avoir des effets négatifs tels que l’accroissement des tensions inflationnistes (demande supérieure à un

offre) et surtout le creusement du déficit budgétaire (plus de dépenses publiques que de recettes) donc

l’alourdissement de la dette de l’État. La politique restrictive : La réduction des dépenses

publiques permet de réduire le déficit budgétaire, donc l’endettement étatique, mais elle restreint

également le niveau de la consommation et les investissements des entreprises, donc le niveau

d’activité de l’économie. La politique des revenus

La politique des revenus consiste à agir sur le revenu

disponible des agents économiques. Elle peut avoir deux objectifs :

• un objectif de relance de l’activité économique Une action positive sur les revenus distribués (hausse du SMIC, incitations à l’embauche…)peut permettre

un accroissement de la demande globale, donc une relance de l’activité économique.

Toutefois, l’augmentation des revenus peut entraîner une hausse du coût du facteur travail ayant plusieurs conséquences négatives : une élévation

possible du chômage, un risque d’inflation (les entreprises reportant la hausse du

coût du travail sur les prix de vente) • un objectif de restriction de l’activité économique Un gel ou un ralentissement dans la progression des

revenus peut permettre de maîtriser des tensions inflationnistes. Toutefois, vont naître des tensions

sociales (grèves) en raison de la stagnation du pouvoir d’achat (quantité de biens et de services qu’un revenu permet de se procurer).

La politique monétaire

La politique monétaire a pour principal objectif de contrôler la masse monétaire en circulation, c’est-à-dire de mettre à la disposition des agents

économiques une masse monétaire suffisante, mais pas trop abondante, pour assurer une croissance

économique équilibrée (ni inflationniste, ni récessionniste) ;En augmentant ou en diminuant les taux d’intérêt directeurs, les autorités monétaires

(Banque centrale européenne principalement) influent sur la distribution de crédit, donc sur la demande des

ménages et des entreprises. un objectif de relance de l’activité économique

Dans le cas d'une politique monétaire de relance, la banque centrale augmente l'offre de monnaie (par

exemple par une baisse de son taux directeur). Une telle baisse encourage la demande de crédits par les ménages et les entreprises, et donc augmente l'activité

économique d'ensemble.

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objectif de restriction de l’activité économique Les banques centrales sont généralement détachées des

objectifs court-termistes des hommes politiques ; elles peuvent ainsi privilégier la croissance économique de

long terme, et dans ce cadre s’assurer d’un niveau d’inflation compatible avec une croissance équilibrée.

La politique de change :

Son objet est de limiter le risque de change auquel sont

soumis les agents économiques L’état peut sur la baisse ou la hausse du taux de change pour favoriser les compétitivités ou augmenter le

volume des exportations.

Politique de relance et de rigueur

- Une politique de relance ou plan de relance est

un ensemble de mesures de politique économique, qui s'effectue par des dépenses publiques supplémentaires

et de réduction de certains impôts, et donc dégradant le solde public, décidées par le gouvernement d'un pays ou d'une zone économique, dans le but de provoquer

une « relance économique », c’est-à-dire une augmentation de l'activité économique et une réduction

du chômage lors des périodes de faible croissance ou de récession.

- une politique de rigueur est une politique

économique qui prône la hausse de la fiscalité et la

baisse des dépenses publiques dans le but de réduire le

déficit. La mise en pratique d'une politique de rigueur

peut passer par plusieurs canaux : politique

budgétaire, politique fiscale, politique monétaire.

Pacte de croissance et de stabilité

Le Pacte de stabilité et de croissance, ou PSC, désigne un ensemble de critères que les États de la zone euro se

sont engagés à respecter vis-à-vis de leurs partenaires. C'est l’instrument dont les pays de la zone euro se sont dotés afin de coordonner leurs politiques

budgétaires nationales et d’éviter l’apparition de déficits publics excessifs. Il impose aux États de

la zone euro d’avoir à terme des budgets proches de l’équilibre ou excédentaires. disposition dissuasive. Elle est enclenchée dès

qu’un État membre dépasse le critère de déficit public fixé à 3 % du PIB, sauf circonstances exceptionnelles

ou force majeur. Si tel n’est pas le cas, le Conseil peut prendre des sanctions : dépôt auprès de la BCE qui peut devenir une amende (de 0,2 à 0,5 % PIB de l’État en

question) si le déficit excessif n’est pas comblé.

Déficits jumeaux

es déficits jumeaux ou double déficit désignent la

situation d'un pays enregistrant en même temps un déficit public et un déficit de sa balance courante,

c'est-à-dire une situation dans laquelle les dépenses des administrations publiques excèdent leurs revenus, et où les importations de biens et services sont

supérieures aux exportations. - Prélèvements obligatoires et l’augmentation

des dépenses publiques progressant de façon plus proportionnelle que les prélèvements obligatoires lors d’une politique de relance pour le soutien à la

demande - Donc la hausse des importations et un taux

d’intérêt bas entraine la fuite des capitaux - Le résultat déficits des balances extérieurs.

Le dumping

Rendre les produits plus compétitifs à travers des subventions commerciales de l’Etat en basant de

diminution du prix des exportations par rapport au prix national L’état est il un serviteur de firmes multinationales

Face à la globalisation et la mondialisation dont les économies nationales sont en plus en plus inter

dépendants ; les Etat révisent leur politiques économiques en vue d’attirer ou de garder les capitaux en adoptant des systèmes économiques

sociaux ; fiscaux dans un sens conforme aux attentes des firmes multinationales

La banque centrale européenne

Fondée par l’application du traité de Maastricht, la Banque centrale européenne ou BCE, dont le siège est

à Francfort, est chargée de définir la politique monétaire dans les pays adhérents à la zone euro. Elle

est chargée ainsi de la gestion de la monnaie unique européenne. La BCE met en œuvre la politique monétaire de la zone euro. Son rôle est donc de

contrôler la quantité de monnaie en circulation dans l'ensemble de la zone euro. La quantité de

monnaie mise à disposition des agents économiques ne doit être ni trop importante pour éviter les phénomènes inflationnistes, ni insuffisante : elle

freinerait alors la croissance économique. L'objectif principal de la BCE est la stabilité des prix.

Les critères de convergence selon le traité de

Maastricht

- Stabilité des prix : le taux d’inflation ne doit

pas dépasser de plus de 1 point et demi ; la moyenne de deux des trois Etats membres les moins

inflationnistes

- Finance publique : le déficit public ne doit pas dépasser 3% du PIB et la dette publique ne doit

pas dépassé de 60% de son PIB

Page 6: Economie politique final sajid

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- Taux de change : la monnaie doit être restée depuis au moins 2 ans dans la marge de fluctuation

normale de la SME. - Taux d’intérêt : le taux d’intérêt moyen à long

terme ne doit pas dépasser de plus de 2 points la moyenne des deux des 3 états membres les moins inflationnistes.

L’ordre monétaire de Bretton woods

- les deux protagonistes principaux de cette

conférence ont été John Maynard Keynes, qui dirigeait la délégation britannique, et Harry Dexter White

- La fixité de taux de change

- La convertibilité du dollar en or - La création de la banque mondiale (BIRD ;

IDA) FMI financé par les quotes parts des pays. La banque mondiale

La Banque mondiale a été créée principalement pour

aider l'Europe et le Japon dans leur reconstruction, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, mais avec le

mouvement de décolonisation des années 1960, elle se fixa un objectif supplémentaire, celui d'encourager la croissance économique des pays en voie de

développement africains, asiatiques et latino-américains.

Le FMI

Le FMI est né en juillet 1944 lors de la conférence de Bretton Woods afin d'essayer de garantir la stabilité du

système monétaire international de l’après Seconde Guerre mondiale. L'objectif était d'empêcher les

grandes économies mondiales de retomber dans la situation des années 1930, où les dévaluations de monnaie et les décisions de politique économique

unilatérales avaient aggravé les tensions internationales.

Le nouvel ordre économique proposé par le représentant américain Harry Dexter White reposait sur trois règles :

Chaque État devait définir sa monnaie par rapport à l’or, ou au dollar américain lui-même convertible

en or. Il en découlait pour chaque monnaie une parité officielle en or ou en dollar (système dit d’« étalon de change-or » ou « gold exchange

standard »). la valeur des monnaies sur le marché des

changes ne devait fluctuer que dans une marge de 1 % par rapport à leur parité officielle.

chaque État était chargé de défendre cette parité en

veillant à équilibrer sa balance des paiements.

GATT

Le General Agreement on Tariffs and Trade est un

accord général sur les tarifs douaniers et le commerce ;

L'objectif principal de l'accord était la liberté des échanges par l'abaissement des droits de douane et la réduction des restrictions quantitatives ou qualitatives

aux échanges. - La non discrimination entre les nations qui

stipule que avantage accordé à un Etat doit être généralisé aux autres participants aux échanges.

- Elimination des restrictives quantitatives

- Interdiction du dumping OMC

C’est une organisation internationale qui s'occupe des règles régissant le commerce international entre les pays.

- L'OMC a pour but principal de favoriser l'ouverture commerciale. Pour cela, elle tâche de

réduire les obstacles au libre-échange, d'aider les gouvernements à régler leurs différends commerciaux et d'assister les exportateurs,

les importateurs, et les producteurs de marchandises et de services dans

leurs activités. - L’OMC a institué une instance de contrôle

chargé d’arbitrer les litiges commerciaux par la

création de l’organe de règlement des différends les contraintes de l’union européenne en

matière de politique économique

les contraintes internes :

L’arbitrage entre inflation et chômage : en

luttant contre le chômage par une politique de relance par le soutien de la demande et en luttant

contre l’inflation par la hausse du taux d’intérêt (courbe de Philips)

Financement de la protection social : c’est

un ensemble de mesure déployé par l’Etat par des systèmes de sécurité social pour limiter les

problèmes sociaux. Les contraintes externes :

Equilibre entre croissance et équilibre

extérieur : la capacité de production et la relance de

l’activité économique pour favoriser la croissance entraine la hausse des importations pour supporter la demande ce qui va entrainer un déséquilibre du

commerce extérieur

Taux d’intérêt et taux de change : une baisse

de taux d’intérêt va entrainer la baisse de taux de change qui peut engendrer la fuite des capitaux et

une dépréciation de la monnaie.

Page 7: Economie politique final sajid

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Les facteurs explicatifs de la crise d’endettement

- Choc pétrolier de 1973 ; 1979 - Question de prix du baril (effet piston ; usage

captif) - Question du change du dollar

- Le protectionnisme des pays développés vue les pays en voie de développement en raison de la stagnation

- L’exportation dépend du phosphate ce qu’on appelle la maladie hollandaise

Le plan développement au Maroc

- Le premier plan qu’a connu le Maroc ; le plan quinquennal de 1960-1964 inspiré par un

gouvernement gauche mettait l’accent de l’intervention de l’Etat en vue de la création d’une

industrie de base. - Le plan triennal de 1956-1967 mis

l’encouragement su secteur privé par les pouvoirs

publiques et on note aussi l’inspiration libérale au plan triennal par l’adhésion à la société international

financière. La crise budgétaire et financière de 1964 a permis l’entré en scène de la banque mondiale pour gérer les

politiques économiques marocains - la Maroc à partir des années 70 va mettre la

mise en œuvre d’un programme d’ajustement structurel.

- Dés la fin des années 70 et avec tous les facteurs

explicatif d’endettement et on ajoutant les années de sécheresse connu au Maroc par l’importation des

céréales qui ont un effet sur la balance commerciale. - Le déficit de balance de paiement a conduit le

pouvoir public d’abandonner le plan quinquennal 81-

85 et appliquer un programme d’ajustement en contre partie le rééchelonnement de la dette. Ce PAS permet :

- Réduire le déficit budgétaire - Reformer la fiscalité - Dévaluer le dirham marocain

- Libéraliser les échanges extérieurs