L'histoire sans titre

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Nos noms sont Mlissandre et Lonor. Nous sommes trs diffrentes mais pourtant nous nous compltons et formons une belle quipe. Nous vivions dans une contre paisible et lointaine au sommet d'une colline o les nuages traversaient les plus grandes tours. Cet endroit tait si calme que nous entendions les oiseaux chanter et le bruit des ruisseaux qui coulaient le long de notre colline. Notre chteau tait entour de sapins. Le chteau fait de pierres blanches avait la particularit de ne possder qu'une seule porte qui tait scurise par plusieurs gardes. Les habitantes de ce chteau firent construire des pices ornes d'or et de diamants. Les fentres taient si imposantes que l'on avait l'impression qu'il n'y avait pas de mur. Les domestiques se faisaient rares car le chteau tait peu peupl. Une cour tait installe en haut du chteau pour les ftes en t. Une serre s'talait en bas de la colline. Le village tait accueillant.

Les chevalires passaient souvent au village pour voir si tous les villageois taient contents ou s'ils travaillaient. Mais elles savaient que le travail tait rude pour eux. Elles essayaient quand mme de rsoudre cette affaire. Mais si elles limitaient beaucoup leur travaux, les paysans n'en faisaient qu' leur tte. Les jours de fte elles leur donnaient des jours de cong. Mais au fil du temps les habitants shabituaient cet emploi du temps peu charg.Les villageois taient heureux d'avoir des chevalires si gnreuses. Les nobles admiraient leur sympathie envers leur peuple. Les paysans organisaient toutes les semaines une fte en l'honneur de Lonor et Mlissandre qu'ils aimaient tant pour leur gentillesse. Lors de ces ftes, des magiciens et des jongleurs venaient du monde entier. Des tournois chevaleresques taient prvus en bas du chteau. En haut de la plus grande tour, des dames les contemplaient en tricotant des braies qu'elles allaient offrir leur chevalier. Au tournoi, un chevalier se dmarquait des autres, il se nommait Tristan de Beauvegarde. Quand il eut gagn tous les tournois, il influena le peuple le choisir comme seigneur. Il promit encore plus de jours de repos et d'tre d'avantage clment que nous l'tions. Tristan leur laissait trois jours de rflexion pour prendre une dcision. Quand le temps fut coul ils choisirent l'unanimit de le prendre comme seigneur. Il bannit immdiatement les chevalires tant aimes. Aussitt elles prirent leurs bagages, sautrent sur leur cheval et partirent au galop loin du chteau. Quand la nuit tombait elles ne trouvrent aucun foyer pour dormir. Un miracle se produisit, elles trouvrent une grotte pour y dormir. Ds qu'elles s'installrent, elles s'endormirent. Pendant leur sommeil elles entendirent des bruits suspects, Lonor se leva et rveilla Mlissandre. Elles virent un magicien terrifiant et trange. Elles savancrent prs de lui et entamrent la discussion : -Qui tes vous ? s'interrogrent les jeunes filles.- Je me nomme le magicien Fraudelon ! dit-il.-D'o venez vous ? se demandrent les chevalires.-Je viens de la contre d'Arcogant. rponditil sereinement.-Pourquoi tes vous venu de si loin ? le questionnrent les demoiselles.-Vous tes un peu trop bavardes mon got gloussa le magicien. -En ralit je viens pour vous prdire votre avenir si mritant, annona le monsieur.Alors il leur expliqua sa venue. Il dit que le roi d'Arcogant l'a envoy pour leur dvoiler la venue de Tristan de Beauvegarde. Mais les jeunes chevalires l'informa qu'il tait venu gouverner leur place. -Je suis venu un peu trop tard mais je vais vous raconter la suite ! assura le magicien.-Pour cela vous devez vous rendre au chteau d'Arcogant o le roi vous attendra. Formula t-il.-Le voyage va t-il tre long ? se renseignaient Mlissandre et Lonor.-Plus long que vous ne l'auriez imagin ! sexclama t-il.-Et le voyage sera plein dembches et d'aventures ! confia le vieil homme. Elles accrochrent leur charrette sur leur chevaux et se mirent en route avec le magicien. Arrives un pont, elles aperurent un cyclope terrifiant avec un il si noir qu'on pourrait mourir en le fixant trop longtemps. Le cyclope les fusilla de son regard en les voyant traverser sa terre prcieuse. Ds que les filles le virent, elles sautrent se cacher derrire un buisson en pensant qu'il ne les avait pas vues. Le monstre leur demanda de sortir de cette cachette. Aussitt, elles sortirent de leur abris, effrayes. Les trois personnages se fixrent pendant un long moment, puis le cyclope interrompit ce silence. Il les menaa que si elles ne partaient pas sur le champs, il les mangeraient. Les demoiselles dtermines de vaincre Tristan de Beauvegarde forcrent le chemin. La bte capitula face leur dtermination mais une seul condition : rpondre son nigme. Sur le moment les chevalires encaissrent la proposition. Le mchant donna lnigme ainsi je suis un instrument de musique mais on ne me voit pas et on ne touche pas, qui suis-je? Lonor et Mlissandre rflchir puis Mlissandre souffla dans l'oreille de Lonor une liste d'instruments dont la voix. Tout coup Lonor cria la voix qui par enchantement tait la bonne rponse. Le cyclope tonn de leur intelligence les laissa passer haut la main. Les filles heureuses de leur victoires coururent sur les champs aux herbes leves et tranchantes. Mais arrive au milieu du champs, Mlissandre sentit une main frler son paule. Les demoiselles se placrent dos dos avec leurs armes. Soudain, trois bandits sortirent de nulle part. Ils avaient des cheveux crasseux, le visage rpugnant, des dents aussi noires que leur regard, Leurs habits taient tous dchirs et leurs ongles longs et jaunis. Les mchants regardrent les jeunes filles pendant un moment avant de leur demander leurs armes fermement. Les chevalires refusrent, Alors les bandits se jetrent sur elles, les filles se dbtirent comme elles le pouvaient quand soudain une jeune chevalire au cheveux chtains vint leur secours. La chevalire, Adle, connue de tous, brandit son pe et dlivra les demoiselles qui taient sous l'emprise des bandits et le combat commena. Adle avait un adversaire froce. Avec son pe elle le blessa au bras d'un coup sec, le brigand fixa sa blessure avec dgot et Adle profita de cet instant pour lui trancher la tte mais le voleur eut le rflexe de se baisser et de retourner au combat. L'homme attrapa sa lame mais pas assez rapidement car Adle planta son arme dans la main. Le bandit, terrifi par sa plaie lcha son couteau, Adle saisit cette dernire et l'gorgea. Lonor avait un adversaire robuste. Le brigand sortit sa lance vole un chevalier et essaya de la tuer mais la demoiselle ne se laissa pas faire. Elle prit son arc puis ses cinq dernires flches et tenta plusieurs reprises de viser son il...sans succs. A la dernire flche, s'installa un silence de plomb, une atmosphre lourde planait dans l'air mais le brigand brisa cet instant en tirant sur le pied de la chevalire avec sa lance. Lonor hurla de douleur mais eut encore la force de tirer sa dernire flche. Elle prit en grimaant son arc et par chance envoya la pointe dans son cur. Mlissandre avait le dernier adversaire battre, un grand mou un peu timide. Il n'osait mme pas tendre son couteau que la chevalire le taquina au point qu'il fut en rage. Alors dcid la tuer il prit son bistouri et essaya de le planter en plein cur en vain, ce qui faisait rire la demoiselle. Alors pour en finir la jeune fille ayant piti de lui, coupa une partie de son paule. Le grand timide effray, senfuit en courant. Les chevalires panouies et fires de leur bravoure passrent la nuit ensemble et apprirent se connatre. Le lendemain, les nouvelles amies se levrent et continurent leur route vers Arcogant. Arrives au chteau, elles se sparrent d'Adle. Lonor et Mlissandre coururent la cour du roi, se prsentrent et firent par de leur malheur. Aussitt, le roi envoya son arme combattre Tristan de Beauvegarde. Trois mois aprs cet incident, les habitants sexcusrent de leurs choix auprs des dames qui leur avaient tant manqu. Les chevalires russirent a gagner le droit de grve et leurs vies furent de nouveau synonyme de bonheur.