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La salle La salle d’Issy, pour la première foisd’Issy, pour la première fois
La toute première représentation de l’Opéra en France fut en 1659.
Sous la protection de Mazarin, on donne un spectacle d’un genre nouveau, apporté d’Italie
Il s’agit là de la présentation de la Pastorale, sous la direction de Perrin et Cambert
Pour l’organiser on choisit une maison à l’extérieur de Paris, à Issy sur Seine entre les 46 et 48 de la grande rue.Dans les locaux de Monsieur de la Haye, qui mit à disposition une maison de campagne.
La salle de la BouteilleLa salle de la Bouteille
Séduit par le genre, le roi, Louis XIV, donna en 1669, le privilège de l’Opéra, soit son autorisation à Perrin. On organisa alors la troupe :
•Le marquis de Sourdéac, machiniste•Cambert, compositeur, •La Grille, recruteur des chanteurs, qui se rendit dans les maîtrises des cathédrales•Beauchamp pour la chorégraphie
On choisi comme salle, celle du jeu de paume de la Bouteille, rive gauche entre les rues Mazarine et de Seine (le passage du Pont Neuf coupe en deux l’emplacement du théâtre)Le premier spectacle commença en 1671.
En 1672, le roi retira à Perrin son privilège pour le donner à Lulli.
La salle du Bel AirLa salle du Bel Air
Lulli, reprend la troupe de Perrin… et cherche une nouvelle salle car celle de la Bouteille n’était pas assez luxueuse pour pouvoir recevoir le roi.
Dés 1672, il souhaite déménager !
On choisit alors une autre salle de jeu de paume : celui du Bel Air, rue de Vaugirard en face du Jardin du Luxembourg.
Vigarani fut chargé d’aménager la salle.
La salle du Palais RoyalLa salle du Palais Royal
Jusqu’alors occupée par Molière et sa troupe, la salle du Palais Royal était la plus grande de Paris. Située sur la partie droite du palais (emplacement de la rue de Valois dans la rue Saint Honoré), elle avait été construite par Richelieu, sous la direction de Mercier, pour y faire représenter des tragédies.
Lulli obtint la salle à la mort de Molière en 1673 et la troupe survécu à sa mort en 1683.
Louis XIV accorda en 1713 l’autorisation des bals masqués mais dont le premier ne fut organisé qu’en 1716 : le succès fut immédiat et on en donna 3 par semaine pendant la durée du Carnaval.
Rameau règnera sur la salle ensuite à partir des années 1720 et les Italiens furent définitivement exclus de l’Opéra à partir de 1750.
La salle prend feu en avril 1763, obligeant l’Opéra à trouver une nouvelle salle.
La salle des TuileriesLa salle des Tuileries
Le palais des Tuileries n’était alors pas occupé, le roi étant à Versailles. Aussi, on y logea l’Opéra en 1764, pendant qu’on reconstruisait la salle du Palais Royal.
La salle, dite salle des machines, avait été aménagée en 1659 pour recevoir une troupe italienne invitée par Mazarin. En 1738 et 1757, elle avait été utilisée pour des spectacles autour de jeux d’optique, de mécanique.
Pour recevoir l’Opéra, la salle fut remaniée par Soufflot et Gabriel.
L’Opéra quitta les Tuileries en 1770, et fut remplacé par la Comédie Française. Cette salle servit pendant la Révolution par la Convention qui y jugea Louis XVI.
La seconde salle du Palais RoyalLa seconde salle du Palais RoyalLa salle du Palais Royal fut reconstruite en 1770 par Moreau, maître général des bâtiments de la ville de Paris.
Plus grande que la précédente, elle allait jusqu’à la rue des Bons Enfants. C’est la première salle circulaire. En effet, les précédentes étaient toutes rectangulaire. Moreau innova en y plaçant des loges d’avant scène et des réservoirs d’eau pour prévenir les incendies. Les spectateurs du parterre restaient alors debout.
A cette époque, les bals étaient donnés en deux séries : de la Saint Martin (11 novembre) à l’Avent et entre les rois et Mardi gras.Ils avaient lieu la nuit de dimanche (de minuit à 6 heures du matin). Pourtant vers la fin du Carnaval, on en donnait plusieurs fois par semaine.
La salle fut entre 1774 et 1779 le royaume du compositeur allemand Christoph Gluck
La salle fut détruite en 1781 par un incendie.
La salle des Menus PlaisirsLa salle des Menus Plaisirs
Pendant qu’on construisait une nouvelle salle en 1781, l’Opéra fut logée dans la salle des Menus Plaisirs.
L’Opéra s’y installa en août 1781.
L’entrée se faisait rue Bergère et on y sortait rue du Faubourg Poissonnière.
L’Opéra y resta deux mois et demi.
La salle, elle fut détruite par un incendie en 1788
La salle de la Porte Saint MartinLa salle de la Porte Saint MartinConstruite en trois mois par l’architecte Lenoir sous la commande de Marie Antoinette
La présence de l’Opéra dans cette salle fut marquée par de nombreuses difficultés financières.
Pendant la Révolution, on continua à y jouer malgré la liberté des théâtres décrétée en 1791C’est à cette époque que Méhul entra en scène.
A partir de 1792, l’Opéra se met à la musique républicaine et quitta en 1794 la salle de la Porte Saint Martin
Salle de la rue de RichelieuSalle de la rue de Richelieu
La jeune République confisque une nouvelle salle située rue de Richelieu et pour ce faire met sa propriétaire, mademoiselle de Montansier… en prison.
Dans cette salle, l’Opéra fut tour à tour républicaine, napoléonienne puis royaliste. Qui a dit que c’était un genre en dehors de son temps ?
L’Opéra de la rue de Richelieu fut également un lieu dangereux pour le pouvoir et au cœur de trois attentats :
•Contre Napoléon en octobre 1800•Contre Napoléon en décembre 1800•Contre le duc de Berry, neveu de Louis XVIII en 1820
Tandis que les deux premières échouèrent, le dernier tua le duc de Berry ! Ce fut la perte de cette salle qui fut alors aussitôt détruite.
Salle FavartSalle Favart
Après la destruction de l’Opéra de la rue de Richelieu, la salle Favart accueillit brièvement l’Opéra.
Favart, la salle mythique de l’Opéra Comique n’était plus occupée depuis 1818 depuis que la troupe Italienne de madame Catalani était partie.
Toutefois, la dimension de la scène était beaucoup plus restreinte et on dut se contenter de mise en scène réduite.
Salle de la rue le PeletierSalle de la rue le Peletier
Aussitôt la salle de la rue de Richelieu détruite, on lança les travaux pour construite une nouvelle salle : l’Opéra le Peletier.
Ouverte un an après le début des travaux, elle reçoit l’Opéra en 1821.
C’est elle qui mit à l’honneur les grands compositeurs du XIXe siècle.
La salle fut détruite lors d’un incendie en 1873… alors que les travaux de construction du nouvel opéra voulu par Napoléon III n’étaient pas encore terminé, bien que commandé dés 1858.
Salle Salle VentadourVentadour
La salle Ventadour avait été construite en 1823 pour loger l’Opéra Comique.
Toutefois ses dimensions étaient trop importante pour cette troupe qui dut la quitter à partir de 1832. Depuis lors, de nombreuses troupes s’y succèdent et le Théâtre Italien s’y installe en 1838 jusqu’à 1870.
Aussi au moment de l’incendie de l’Opéra le Peletier de 1873, la salle n’était pas occupée tout le temps. En effet, le Théâtre Italien ne jouait que 3 soirs par semaine.
Pendant cette période de transition, de nouveau, on dut réduire la taille des représentations.
Opéra GarnierOpéra Garnier
L’Opéra Garnier, la salle célèbre parisienne, accueillit l’Opéra en 1875, soit plus de 12 ans après sa commande par Napoléon III.
L’empereur souhaitait une grande et majestueuse salle. Tout semblait fonctionner comme il voulait. Haussmann lui proposa un nouvel endroit. On voulait confier à Eugène Violet le Duc les travaux.
Pour la forme, on organisa un concours…. et c’est un jeune architecte, Charles Garnier qui obtint la précieuse commande.
Les travaux furent interrompus suite à la défaite de Sedan
Opéra BastilleOpéra Bastille
L’Opéra Bastille fait suite à la volonté présidentielle de François Mitterand en 1982 de doter Paris d’une deuxième salle pour l’Opéra.
Pour cela, on choisit l’emplacement de la gare de Paris Bastille, fermée depuis 1969, détruite pour l’occasion.
Réalisée par Carlos Ott, architecte uruguayen et canadien, l’Opéra ouvre pour les festivités du bicentenaire de la prise de la Bastille en 1989.