Actu Défense Synthèse du point presse du ministère de la Défense 17 mars 2016

Defnet 2016

Créé en 2014, l’exercice DEFNET s’est inscrit comme l’exercice annuel interarmées accom-pagnant la montée en puissance de la chaîne opération-nelle de cyberdé-fense, conformé-ment au Livre blanc de 2013 qui fait de la cyberdéfense une des priorités nationales. la 3e édition de cet exer-cice se déroule du 14 au 25 mars sur 11 sites en France. Pendant 10 jours, 120 militaires de 2 unités de l’armée de terre, de 5 bâtiments de la marine nationale et de 2 bases aériennes de l’armée de l’air ainsi que 200 étudiants, issus de 11 établissements de l’enseignement supérieur, vont participer à cet exercice de cyberdéfense à partir de 8 plate-formes de simulation. Cette ouverture aux écoles d’enseigne-ment supérieur permet de développer un vivier de réservistes citoyens, qui pourront être rappelés en cas d’attaque cyber.

Rapport sur les conditions d’emploi des forces armées sur le territoire national

Le ministre de la Défense s’est concentré mardi 15 et mercredi 16 aux débats, au Sénat puis à l’Assemblée nationale, sur le rapport au Parlement relatif aux conditions d’emploi des forces armées lorsqu’elles interviennent sur le territoire national pour protéger la population. Face au niveau inédit de la menace, à sa militarisation, à sa continuité aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières, le ministère de la Défense a su réagir rapidement avec la mobilisation de 10 000 militaires pour l’opération Sentinelle comme dans le renforcement des pos-tures permanentes maritime et aérienne. Le rapport présente une caractérisation de la plus-value des forces armées, mais surtout, il valide le maintien du cadre d’intervention pré-existant, c’est-à-dire l’intervention par réquisition préfectorale et sous l’autorité du ministre de l’Intérieur, en soutien des forces de sécurité intérieure, à l’ex-clusion du rétablissement de l’ordre (manifestations…) et d’actions de police judiciaire. Le ministre a par ailleurs indiqué la nécessité de rénover la posture des armées. Au-delà des milieux maritime et aérien, dont la surveillance est renforcée, la posture permanente des armées compte désormais de nouveaux volets, bien sûr la nouvelle posture le milieu terrestre, mais aussi la cyberdéfense, la santé et les essences. Cliquez ici →

Décès d’un chasseur alpin

Le mercredi 16 mars en milieu d’après-midi, un déta-chement de six chasseurs alpins appartenant au 7e BCA a été bloqué dans le massif de la Vanoise. Ces militaires expérimentés participaient à un stage de chef d’équipe de haute montagne. Ils ont été freinés dans leur progression par une dégradation brutale des conditions météorologiques. Après avoir alerté les secours en milieu d'après-midi pour un de ses soldats en état d’hypothermie, le déta-chement a été contraint de stationner sur place en s’enterrant pour se protéger des intempéries, les con-ditions ne permettant pas l’évacuation. Le caporal Benjamin PHILIPPE, a pu être évacué par hélicoptère le jeudi 17 mars au matin. en état d’hypo-thermie sévère. Il a été évacué directement sur le CHU de Grenoble, où il n’a pu être réanimé. Communiqué de presse

Posture d’actualité, qui fait partie des priorités fixées dans le Livre Blanc. Le ministre a, en effet, annoncé la semaine dernière le renforcement significatif du nombre de réser-vistes employés à la cyberdéfense (400 réservistes opéra-tionnels et 4 000 réservistes citoyens). Plusieurs journées sont ouvertes à la presse. Voir dossier de presse

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Actualités de la défense

Ministre de la Défense Vendredi 18, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian participera à la clôture de la 95e session du Conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM) et interviendra devant les élèves officiers du Séminaire interarmées des grandes écoles

Agendas ministériels

Déplacement du sedacm dans le nord Le secrétaire d’Etat, M. Todeschini, s’est rendu, mercredi 16, dans le Nord pour un déplacement mémo-riel où il a rencontré des jeunes collégiens d’Orchies qui ont travaillé sur un projet pé-dagogique lié à la bataille de Verdun et ont présenté une exposition au sein de leur éta-blissement. Il a par ailleurs dévoilé une plaque en hommage aux habitants d’Orchies morts à Verdun. Dans l’après-midi, il s’est rendu à Armen-tières pour une cérémonie de dévoilement d’un nouveau monument à la mémoire des fils d’Armentières morts pour la France en Algérie, au Maroc et en Tunisie.

Salon du tourisme Le secrétaire d’Etat s’est rendu jeudi 17 au 41e Salon mondial du tourisme qui se tient du 17 au 20 mars 2016, au parc des expositions de la porte de Versailles à Paris. Il y a inauguré l’espace consacré au tourisme de mémoire et notamment le stand du ministère de la Défense. Via sa Direction de la mé-moire, du patrimoine et des archives (DMPA), le ministère est partenaire pour la quatrième année consécutive de ce salon. Le ministère veut, en effet, promouvoir le tourisme de mémoire en mettant en valeur le patrimoine mémoriel de la Défense et en développant des partenariats avec des acteurs locaux.

Le rugby au cœur de la Grande guerre M. Todeschini a accueilli, jeudi 17 mars, David Evennett, se-crétaire d’Etat britannique pour le Sport, le Tourisme et le Patrimoine. Ils ont ravivé la Flamme en présence notamment de Bill Beaumont, président de la Rugby Football Union et de Pierre Camou, président de la Fédération française de rugby (FFR). Le 19 mars ils se rendront ensemble au stade de France pour assister au match France – Angleterre. Ces actions font suite à la signature, le 6 novembre 2015, d’un partenariat signé par le secrétaire d’Etat, la Mission du centenaire de la Première guerre mondiale et la FFR, au Centre mondial de la Paix de Verdun. Le rugby a en effet été profondément affecté par la Grande guerre. Si le conflit a favorisé la démocratisation de ce sport, en particulier avec la présence sur le sol français de rugbymen originaires de l’Em-pire britannique, de nombreux pratiquants figurent égale-ment parmi les victimes. Sur les 424 sportifs de haut niveau Morts pour la France entre 1914 et 1918, 121 sont ainsi des joueurs de rugby.

Centre des hautes études militaires

Le général de brigade Benoît Durieux a présenté les missions du Centre des hautes études militaires. Souvent qualifié « d’école des généraux », le CHEM est le centre qui prépare les grands responsables militaires à leurs fonc-tions éminentes. Pendant dix mois, il rassemble une trentaine d’audi-teurs, tous anciens commandants de bases aériennes, de régiments ou de bâtiments de premier rang de la marine. L’année est organisée

autour de débats ou encore de séminaires thématiques qui permettent aux futurs dirigeants des armées de réfléchir et d’échanger sur les nombreuses problématiques intéressant la défense. Dans ce cadre, sous la direction du général de brigade Du-rieux, certains auditeurs se sont réunis pour éditer un livre qui propose des réflexions stratégiques : « La Guerre par ceux qui la font – Stratégie et incertitudes au 21e siècle ». Il rassemble les réflexions stratégiques, fondées sur leur expé-rience du terrain, d’officiers français, allemands, britan-niques ou italiens, engagés sur divers théâtres d’opérations, au sein des forces spéciales, aux commandes d’un avion de chasse ou d’un sous-marin nucléaire.

Journée nationale du souvenir Le 19 mars, le ministre de la Défense et le secrétaire d’Etat aux anciens combattants et à la mémoire participeront à la cérémonie au quai Branly en présence du Président de la République pour la journée nationale du souvenir et de re-cueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

Armée de l’air—Serpentex

SERPENTEX est un des plus importants exercices interalliés et interarmées d’appui aérien européen, organisé par l’armée de l’air sur la base aérienne de Solenzara en Corse du 7 au 25 mars. Il rassemble notamment 36 avions de chasse et 1200 militaires de 12 nationalités différentes. Il vise à entraîner les contrôleurs aériens avancés (Joint Terminal Attack Control-ler) à leur mission de guidage au sol des frappes. Il permet de maintenir l’efficacité opérationnelle tout en prenant en compte les enseignements des opérations récentes. Il doit permettre enfin d’entretenir la bonne coordination air/sol, en testant de nouveaux matériels, comme le système Alliance de transmission de données tactiques. Ce dernier limite au maximum les échanges radio entre le contrôleur et les chasseurs ou bombardiers. Voir plus

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Prix Anne-Lorraine Schmitt Jeudi 17 au soir, l’association des journalistes de dé-fense remet le prix « AJD - Anne-Lorraine Schmitt », créé en hommage à Anne-Lorraine, jeune étudiante en journalisme au CELSA, passionnée par les questions de Défense et assassinée en novembre 2007. Il récom-pense le meilleur reportage en langue française tou-chant aux questions de Défense et de sécurité globale, réalisé en France ou à l’étranger.

La Direction générale de l’armement livre une 3e FREMM à la marine nationale Le programme FREMM est conduit au sein de l’Organisation conjointe de coopération en matière de programmes d’ar-mement (OCCAR), en coopération avec l’Italie. Il participe à renouveler la composante frégate de la marine avec 8 bâti-ments qui constitueront l’ossature de la flotte de surface. Les FREMM, conçues, développées et entretenues par DCNS, sont les premières frégates européennes à pouvoir mettre en oeuvre des missiles de croisière navals. Les deux pre-mières frégates livrées, l’Aquitaine et la Provence, ont parti-cipé à l’escorte du porte-avions Charles de Gaulle dans le cadre de l’opération Chammal. La FREMM est un navire furtif de nouvelle génération, polyvalent, endurant et souple d’emploi, doté d’automatismes poussés et d’un équipage à effectif optimisé. Sa mission principale est la maîtrise d’une zone d’opération maritime, la frappe de précision dans la profondeur avec le missile de croisière naval, la lutte anti-navire et anti-sous-marine, la prévention des crises, le sou-tien et l’appui des opérations de projection. Son système d’armes comprend le Caïman Marine, hélicoptère de combat embarqué multi-rôles, doté d’une capacité de lutte anti-sous-marine particulièrement développée. Le couple FREMM–Caïman représente un saut capacitaire dans le domaine de la lutte sous la mer. La FREMM est également équipée de l’ECUME, la nouvelle embarcation tactique des commandos.

Communiqué de presse

Salon du livre Le Salon du livre se tiendra du jeudi 17 au dimanche 20 mars inclus. Le ministère de la Défense y tient un stand qui rassemble de nombreux auteurs militaires, anciens militaires ou qui écrivent sur des thèmes intéressant la Dé-fense. Le stand Défense compte six pôles avec ECPAD, SGA, marine nationale, armée de terre, armée de l’air et SSA. Au total, ce sont 200 ouvrages qui sont mis à l’honneur. Voir Dossier de presse

Proche et Moyen-Orient : Chammal

Au Levant, la situation est marquée par un recul de Daech - en Irak comme en Syrie. Les offensives tentées depuis plusieurs semaines par l’organisation terroriste se sont soldées par des échecs. Daech est contraint d’adopter une posture défensive et tente d’ouvrir de nouveaux fronts par des actions de harcèlement contre les forces locales et des attaques terroristes à fort re-tentissement médiatique contre les civils.

Situation de Daech en Irak

Dans le Nord, Daech concentre ses efforts autour de Mossoul avec une bascule vraisemblable des forces dans ce secteur. Daech porte ses efforts sur la région de Tal Afar pour tenter de conserver un lien avec la Sy-rie – notamment depuis la perte de la route transfron-talière entre Ash Shadadi et Sinjar. Cet axe sous le con-trôle des forces locales lui était essentiel pour conser-ver une liberté d’action entre ses deux fiefs de Mossoul et Raqqah.

Les terroristes contrôlent toujours la zone Mossoul / Qayyarah / Hawija.

Au centre, l’axe Baiji / Tikrit / Samarra reste sous le contrôle les forces irakiennes malgré le harcèlement pratiqué par Daech. La suprématie de Daech sur l’axe Baiji / Haditha est aujourd’hui contestée.

Dans la vallée de l’Euphrate, depuis la prise de Ramadi par les forces irakiennes, Daech est contenu sur les rives nord du fleuve. Les troupes irakiennes progres-sent désormais vers Falloujah. Daech est donc sur une position défensive avec un effort pour conserver un axe logistique entre Hit et Falloujah.

Situation de Daech en Syrie

Le constat est quasiment identique, avec un net mou-vement de recul de Daech.

Au Nord Est, les forces locales progressent rapidement vers le Sud. Elles se sont emparées d’Ash Shadadi et l’axe Sinjar est quasiment fermé pour Daech.

Actualité des opérations

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Actions de la coalition: 700 frappes en appui des forces irakiennes lors des opérations de reprise de Ramadi

En Irak, l’effort de la coalition est porté sur la vallée de l’Euphrate et dans le secteur de Mossoul - principales zones des frappes en appui des troupes locales com-battant au sol. Les bombardements planifiés visent à affaiblir Daech en ciblant les centres de commandement et les capacités logistiques. En six mois, la coalition a réalisé près de 700 frappes en appui des forces ira-kiennes lors des opérations de reprise de Ramadi.

Actions de l’opération Chammal

Actuellement, l’opération compte 1 000 militaires dé-ployés sur les bases aériennes en Jordanie, dans le Golfe arabo-persique (GAP), mais aussi à Bagdad, en Méditer-ranée Orientale (MEDOR) et dans les états-majors de la coalition.

Actions de formation et de conseil

Déployée à Bagdad, la composante formation et conseil (près de 100 instructeurs français) a achevé ses opéra-tions de relève au début du mois de mars 2016. Les mis-sions de la 3e brigade légère blindée et de la 13e demi-brigade de Légion étrangère ont été reprises par la 11e brigade parachutiste. Depuis le mois de mars 2015, les forces françaises ont formé 3 700 des 18 600 militaires irakiens formés par la coalition.

Actuellement, elles conduisent 5 actions de formation au sein de l’Iraqi Counter Terrorism Service (ICTS). Au programme pour les 500 stagiaires irakiens : sauvetage au combat, lutte contre les engins explosifs, combat en zone urbaine et ouverte, instruction au tir de combat, formation des futurs instructeurs. Ces compétences sont indispensables aux forces irakiennes pour poursuivre le combat.

Opérations aériennes : 78 objectifs terroristes frappés en 1 mois

Depuis le 9 mars 2016, les équipages ont réalisé 46 sor-ties et conduit 8 frappes ayant entrainé la destruction de 13 objectifs terroristes.

Les armées françaises assurent simultanément la dé-fense du territoire national et la défense de l’avant, à l’extérieur de nos frontières. Ce dispositif mobilise près 13 000 militaires sur le territoire national et environ 7 500 en opérations extérieures (principalement dans la lutte contre le terrorisme au Sahel et au Levant), ainsi que 11 000 au sein des forces prépositionnées.

Ils ont particulièrement été engagés dans les raids frap-pant les terroristes à Ramadi et Mossoul. Avec près de 100 frappes réalisées au cours de sa mission, le GAN a ainsi contribué, aux côtés des chasseurs de l’armée de l’air, à toucher Daech dans la profondeur de son dispo-sitif, endommageant sa logistique et donc sa capacité à soutenir un combat de haute intensité. Plus d’une tren-taine de missions ISR ont par ailleurs été réalisées, dont les dossiers de renseignement sont actuellement ex-ploités par la coalition.

Derniers catapultages des SEM en opération

Le mercredi 16 mars 2016, les Super Etendard Moder-nisés (SEM) ont été catapultés une dernière fois depuis le porte-avions en Méditerranée — marquant ainsi la fin d’un engagement opérationnel de plus de 40 ans. Dans le cadre de l’opération Chammal, les équipages auront effectué 800 heures de vol et frappé 32 objec-tifs terroristes en Irak et en Syrie.

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Sur ces 46 sorties, 6 ont été dédiées aux vols de rensei-gnement et 40 aux bombardements.

Concernant ces dernières, 2 ont fait l’objet d’attaques planifiées, l’une en Irak et l’autre en Syrie :

Le 11 mars une patrouille de 2 Mirage a réalisé une frappe dans la région de Der Eiz Zor où une installation pétrolière utilisée par Daech a été détruite.

Le 14 mars une patrouille de 2 Mirage a réalisé une frappe dans la région de Mossoul détruisant un camp d’entrainement de combattants terroristes.

Au bilan depuis le 17 février et jusqu’au 15 mars 2016, la force Chammal a réalisé 36 frappes et détruit 78 ob-jectifs terroristes, notamment dans les régions de Mos-soul et de Ramadi.

GAN : fin du déploiement opérationnel

Du 18 novembre 2015 au 16 mars 2016, le GAN a opéré à la fois depuis la Méditerranée orien-tale (MEDOR) et le golfe Arabo-Persique (GAP) avec une acti-vité opérationnelle marquée par sa par-ticipation aux cam-pagnes aériennes contre Daech et la prise de commande-ment par le contre-amiral Crignola de la « composante porte-

avions » de la coalition.

100 frappes contre Daech

Les équipages ont effectué près de 530 sorties aé-riennes - parfois jusqu’à 18 par jour.

BANDE SAHELO-SAHARIENNE (BSS) : BARKHANE

La situation sécuritaire dans la BSS est sous-contrôle des forces partenaires et des forces internationales.

Les opérations conduites par Barkhane et les forces armées du G5 Sahel ont privé les GAT de leurs zones refuges et de leur liberté d’action.

Les terroristes ne disposent plus que de capacités mili-taires réduites. Ils sont dans un rapport de force défa-vorable et évitent le combat direct —se limitant à des actions asymétriques (tirs sur les emprises, utilisations d’engins explosifs) contre les forces maliennes et les forces internationales. Pour contrebalancer leur perte d’initiative sur le terrain, ils conduisent par ailleurs des actions terroristes dans le but de marquer les esprits. Dans ce contexte, les GAT restent une menace pesant sur la situation sécuritaire au moment ou un processus politique important est en cours au Mali (accords de paix et de réconciliation).

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Produit par le bureau porte-parole de la Délégation à l’information et à la communication de la défense (DICoD) Directeur de la publication : Pierre Bayle

Rédacteur en chef : CF Lionel Delort Rédacteurs: CC Alexis Edme, Chloé Ruard, Marie-Astrid Lefeuvre et Pauline Royer-Briand

CONTACTS PRESSE : 09 88 67 33 33 ou presse@dicod.defense.gouv.fr

rafale, un avion au combat dans le JDef

« Dans ce numéro du Journal de la Défense (#JDef), ceux qui me connais-sent le mieux vont vous parler de moi, le Rafale. De mes capacités au combat et des premiers chapitres de mon his-toire opérationnelle, une puissante aventure humaine et technologique »

websérie en compétition

La websérie réalisée par le lieutenant de vaisseau Sandra Lewinski « Furtivité, au plus près de la menace » et produite par la DICoD, a été sélectionnée pour parti-ciper à la compétition du WebProgram-Festival Inter-national, du 21 et 22 mars 2016. Cette production concourt dans la catégorie « Institutionnelle »

Votez avant le 22 mars en cliquant ici

Contacts presse opérations et CEMA :

09 88 68 28 65 / 09 88 68 28 66 - emapresse@gmail.com

Une logique permanente d’adaptation

La force Barkhane s’adapte en permanence pour faire face à l’évolution de la menace, mais aussi pour ré-pondre aux besoins de nos partenaires du G5 Sahel et de la MINUSMA. Il s’agit de permettre aux pays parte-naires de développer leur appareil sécuritaire ainsi que leur défense collective et de lutter contre les GAT.

Dans ce cadre, la force Barkhane agit en coordination et de façon complémentaire avec la MINUSMA.

Forte de 10 700 militaires, la composante militaire de la mission de l’ONU est déployée dans toutes les villes importantes, notamment à hauteur de la boucle du fleuve Niger. 20 militaires français y sont insérés dont le général Gomart, chef d’état-major de la MINUSMA . Des officiers sont également présents dans les 3 états-majors de secteurs (au Nord à Kidal, à l’Est à Gao, et à l’Ouest à Tombouctou) où ils occupent des fonctions opérationnelles (renseignement, planification et con-duite des opérations, logistique).

Ces dernières semaines, les activités de la force Barkhane ont été marquées par des opérations de con-trôle de zone aux côtés de nos partenaires du G5 Sa-hel : l’opération GABI, entre le Burkina Faso et le Mali et l’opération OSSAU, dans le Gourma et dans la région d’Ansongo-Ménaka au Mali.

Ossau : appuyer les FAMa dans une opération de con-trôle de zone

Depuis le 28 février 2016, 600 soldats français et plus

de 200 soldats maliens sont engagés entre le Gourma et Ménaka dans une opération de contrôle de zone et de sécurisation.

La zone d’action s’étend sur près de 1 200 km². C’est la première fois que les forces armées maliennes plani-fient et conduisent une opération de cette importance, tant par les moyens engagés que par l’étendue géogra-phique concernée.

Opération en cours : effort sur Menaka et Gossi

Afin d’appuyer les FAMa et de s’adapter au mieux à leurs besoins opérationnels, Barkhane a basculé des capacités depuis l’Est de son dispositif, mis sur pied un groupement tactique interarmes temporaire à domi-nante aéromobile, intégré des renforts spécialisés de-puis la France (laboratoire contre IED, équipes de fouille opérationnelle…) ainsi qu’une compagnie d’infanterie de la base opérationnelle avancée des forces françaises de Côte d’Ivoire. Cliquez ici

Toujours en cours, l’opération porte ses efforts sur Menaka et Gossi. Elle vise à interdire toute liberté de mouvement aux GAT. Les unités mènent des missions de reconnaissance et de contrôle de zone, que ce soit à pied et en véhicule, ou encore par moyens héliportés.

L’objectif consiste à mailler la zone, en étant imprévi-sible, tout en faisant effort sur les contacts avec la po-pulation et notamment les autorités locales.

Bilan hebdomadaire de l’engagement de la compo-sante aérienne

Depuis le 17 février 2016, les équipages ont mené 219 sorties aériennes, dont 31 de chasse, 56 de ravitaille-ment et ISR, 132 de transport de troupes et de maté-riels.