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AMICALE UBAYENNE DES CHASSEURS ALPINS
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La tragédie de la bataille de Ménil-sur-Belvitte
du 28 août 1914et la vallée de l’Ubaye
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4Le 157e régiment d’infanterie
De 1888 à 1913, les bataillons du 157e RI passaient six mois à Lyon et six mois en Ubaye
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Installé dans les casernes Haxo en septembre 1913
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A Jausiers
8Une compagnie du 157e RI rentrant au fort moyen de Tournoux
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Extrait du JMO du 15/7
concernant son départ de l’Ubaye
vers le front
10 Un embarquement du 157e RI à Prunières
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Le 157e RI et le 159e RI attaquant vers Walheim et Witterdorf.
12 Participation du 15/7 et du 15/9 à l’offensive en Alsace,où les dix premiers Ubayens sont « tués à l’ennemi »
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Le 23 août le régiment quitte l’Alsace à partir de Belfort pour les Vosges.
Débarquant à Saint-Dié le 24 août, il rejoint à marche forcée (70 km en une seule étape) Rambervillers, le 25 août.
La bataille de la Mortagne entre le 22 août et le 12 septembre 1914
Entre le 22 août et le 12 septembre 1914, 225 000 Français (14e, 15e, 21e, 44e DI des Alpes et la brigade coloniale de Lyon vont faire face à 300 000 Allemands.Ceux-ci, après la défaite de Morhange et de Sarrebourg veulent poursuivre vers le sud en voulant s’emparer de la position clé de la Chipotte, ouvrant ainsi la route vers Epinal.Le 12 septembre au soir, on déplore la perte de 4 000 Français et autant d’Allemands.Après la guerre, les combats à Ménil et au col de la Chipotte seront appelés : la « Bataille de la Mortagne ».
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15Le col de la Chipotte convoité par les Allemands.
La région de la Chipotte est montagneuse et boisée.Aussi, les Allemands tentent de passer plus à l’ouest
vers Ménil-sur-Belvitte, zone de champs et de cultures.
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17Forces allemandes
Forces françaises
Une « reconstitution » d’une attaque à l’intérieur de Ménil18
19L’artillerie allemande
en lisière et au nord-est de Ménil vers Sainte-Barbe.
20 Le compte-rendu « laconique »
de la journée du 28 et les pertes
L’itinéraire de replivers le bois de Hertemeuche
Ménil
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Route de Rambervillers
à Ménil
Nord
22 Le village détruit de Ménil, carte postale de la « Collection du musée commémoratif de Ménil-sur-Belvitte ».
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L’Abbé Collé, curé de Ménil de 1908 à 1943
et Maurice Barrès, député des Vosges.
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Le bulletin mensuel du patronage des jeunes filles de Barcelonnette paru dés 1907 jusqu’en 1919 :
« Le petit Mois de Sainte-Cécile ».
L’abbé Pelissier de 1914 à 1919 y relatera 53 séries d’extraits de lettres et des témoignages émouvants de poilus ou de prisonniers…
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Le récit du Dr. Rebattu passant dans la zone de Ménil, le 12 septembre 1914.
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Le caporal Albert Gilly alors qu’il faisait son service militaire au 140e RI en 1910 à Valence.
Mobilisé le 2 août 1914, il rejoint le 157e RI à Tournoux.Le 28 août 1914, lui aussi « est tué » à l’ennemi à Ménil.
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La lettre de Joseph Barneaud
du 28 décembre 1914 adressée aux parents
d’Albert Gilly
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Zone atteinte par le 157e RI au sud du village où de nombreux Alpins sont tués dont Albert Gilly.
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Autre carte de 1917 écrite par Paul Gilly à ses parents où il indique où est enterré son frère Albert
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Date Lieu Tués Blessés Disparus Totaux
26 août Hertemeuche 6 83 49 138
27 août Ménil 2 8 7 17
27 août Sainte-Barbe 10 70 7 87
28 août Ménil 21 85 598 704
1er sept Saint-Benoît 33 110 22 165
Du 3 au 5 Même zone 14 27 8 49
Du 6 au 9 Même zone 6 14 20
Totaux 92 377 711 1180
Durant ces 19 jours de combat, le 157e RI perd 1 180 combattants soit l’équivalent d’un bataillon et d’ ¼ de son effectif : c’est la bataille la plus meurtrière pour le régiment de toute la Grande Guerre.
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36 « Incroyable sens de la communication » de l’abbé Alphonse Collé
37 Les cimetières créés par l’abbé Collé autour du village,
38Tombes des officiers et des soldats du 157e RI
39Un des cimetières au nord du village
40Le cimetière du Nord-Est
41Le cimetière du Sud-Ouest
42 Durant trois années, l’abbé Collé va tenter de récupérer, puis d’identifier les corps avant de leur donner une sépulture décente.
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Un de ses nombreux croquis lui permettant de faciliter son travail.
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L’abbé Collé, mécontent de l’aide du personnel militaire, se permet quelques remarques…
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Mademoiselle Aglaë Esmieu du Martinet écrit à l‘abbé Collé en avril 1915 et lui demande s’il a des informations car elle est sans nouvelles de son frère Jean-Auguste depuis le 27 août.
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Elle est devenue par la suite Madame Fabre, tante de notre compatriote Roger Fabre de Rioclar.Jean-Auguste Esmieu est lui aussi tombé à Ménil. Il y repose toujours en paix. Disparu, sa famille a dû attendre un jugement du tribunal du 12 août 1916 pour qu’il soit considéré comme étant tué à Ménil.
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En même temps, l’abbé Collé dès septembre 1914, crée le musée de la bataille, le premier musée de France consacré à la guerre.
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Une partie du musée.
Sous l’autel des obus.
Au plafond, une carte dessinée du théâtre des
opérations.
Autre carte postale du musée54
57 Première cérémonie : le 2 novembre 1914
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Le premier drapeau de Barcelonnette en hommageaux héros de Ménil confectionné en 1915 !
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Le Journal de Barcelonnette cite la lettre de l’abbé Collé du 16 septembre 1917 dans laquelle il demande un nouveau drapeau.
Extrait du registre des délibérations de la municipalité de Barcelonnette de septembre 1917.
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Service religieux du 22 mars 1918
en l’église de Barcelonnette
27 août 1918…On y distingue le nouveau drapeau de Barcelonnette
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Avant la cérémonie du 28 août 1918 où l’on distingue à nouveau et nettement le drapeau de Barcelonnette.
Dimanche 29 août 2010 à Ménil : 96e anniversaire, après avoir découvert le second drapeau de
Barcelonnette.
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Dimanche 29 août 2010,La délégation ubayenne dépose une gerbe…au pied de la stèle de la nécropole,Et derrière, on distingue le « Monument des Ubayens ».
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Le mémorial de Ménil appelé par Michelin le « monument des Ubayens ».
65En octobre 1921, la commune de Barcelonnette décide
de participer à l’érection du mémorial de Ménil.
66 Reçu… signé par l’abbé Collé, soigneusement collé dans le registre des délibérations de la commune de Faucon.
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L’Alpin de gauche porte sur le col
de la capote le numéro 157
et celui de droite le numéro 97, régiment de chambéry.
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Le Tour de France 2014 passe…à Ménil73
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Après l’hommage permanent aux 4 000 héros tombés à Ménil et à la Chipotte, la demande de drapeaux de 1915 remplacés par ceux aux armoiries et en soie des cités en 1918, la création de la nécropole, l’érection du mémorial, la reconstruction de l’église,
l’abbé Collé rédige un livre : « La bataille de la Mortagne
La Chipotte, Ménil et ses environs ».
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Le 31 août 2014, un siècle après,
à Ménil-sur-Belvitte,Georges Barneaud
est fier et ému de porter le drapeau de
Barcelonnette de 1918,
en hommage aux combattants de
Ménil mais aussi à tous
les poilus de l’Ubaye.
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A l’issue de la Grande Guerre,
509 Ubayens ne reviendront pas au
pays…
Ne les oublions-jamais !
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