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France Bosnie RDC Roumanie Ukraine Sept 2014 85 « Un geste chrétien dans un monde qui souffre »

Espérance n°85 - Septembre 2014

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Le trimestriel de l'association humanitaire et sociale chrétienne La Gerbe http://LaGerbe.org

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Page 1: Espérance n°85 - Septembre 2014

France

Bosnie

RDC

Roumanie

Ukraine

Sept 201485 « Un geste chrétien dans un monde qui souffre »

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Nos partenaires

Rapport dʼactivité 2010 - Association chrétienne de solidarité La Gerbe www.lagerbe.org 33

Convoi vers

la Roumanie

Convoi vers

la Roumanie

Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre

Convoi vers

la Roumanie

Equipe de La

Gerbe en Ukraine

La Gerbe et VOH au

Salon des Solidarités

Ferme Claris: Achat

de la maison relais

Atelier «Slam» : prévention

des discriminations au

Mureaux

Convoi vers

la Roumanie

Convoi vers

la Bosnie

Ferme Claris: création

dʼun atelier dʼécriture

Visite des partenaires

congolais (RDC) à

Ecquevilly

Buffet équitable aux assises

de la coopératon Yvelinoises

pour 500 personnes

Equipe de La

Gerbe en Roumanie

Action de sensibilisation à la

citoyenneté à poissy devant

270 collégiens

Ferme Claris :

renouvellement des

agréments dʼétablissement

Fête de La Ferme

Claris : 60 personnes

Convoi vers la Roumanie

Convoi vers la

Roumanie

Convoi vers la

Roumanie

La Gerbe : 2010 en quelques dates

Septembre 201173

Association Chrétienne de Solidarité InternationaleAssociation loi 1901 créée en 1988

déclarée en Sous-Préfecture de Mantes la Jolie sous le n° 0781007848n° Siret 419 824 669 000 40 APE : 9499Z -

Habilitée à délivrer des reçus fiscaux et à percevoir des dons ISF. France : CCP : 46 261 09 V - LA SOURCE

Suisse : en passant par la Fondation Mon Rocher

Abonnement annuel : 10 € / 4 numérosN° ISSN : 1259-3621 - Commission Paritaire : 1008 G 78454 -

Dépôt légal : à parutionJournal d’information - Tirage : 4.000 exemplaires

Conformément à l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit

d’accès et de rectification aux données vous concernant dans nos fichiers

EDITO Quitter…

Quitter de force, sous la menace, comme l’avaient vécu les parents adoptifs des enfants du Village de l’Espérance au Maroc.

Quitter son village, sa maison, ses habitudes de vie, brutalement, parce que la guerre fait rage, comme le vivent de nombreux réfugiés en Ukraine et en Irak.

Quitter son village, sa maison, perdre tout ce qui faisait le quotidien, parce que des inondations catastrophiques ont tout dévasté, comme en Bosnie.

Mais aussi Quitter son foyer, partir vers l’inconnu pour sortir du cycle de la violence, comme ces femmes et ces

enfants qui arrivent à la Ferme Claris.Puis un jour quitter à son tour ce gîte pour retrouver un logement plus stable.Quitter une équipe lorsque son contrat arrive à terme, comme les salariés du chantier insertion, pour aller vers un nouvel horizon de formation ou d’emploi.Quitter un orphelinat pour aller vers une formation puis un emploi, comme Madalina à l’Addip en Roumanie,Quitter un poste de responsabilité après tout un parcours de longues années au sein de l’équipe d’Ecquevilly, comme Anne-Lydie qui tourne une page de vie pour aller en région lyonnaise.Quitter, partir vers l’inconnu, peut-être accepter de prendre quelques risques, sortir de sa coquille, prendre un chemin pour grandir, s’élancer vers la vie.

Et pour les autres, pour ceux qui restent, il s’agit alors de «laisser partir», ouvrir les bras, accepter le choix de l’autre, vivre le fait que l’accompagnement n’est que pour un temps, remettre à Dieu…

Bonne lecture de ce nouvel exemplaire de votre journal favori ;-) !Caroline Sémoulin

France - Ferme Claris ......................................................................... p 3-6Bosnie - Vallée de la grâce ..................................................................... p 7RDC - Tshudi Loto ................................................................................... p 8Roumanie - ADDIP .............................................................................. p 9Roumanie - Bethel Claudia ............................................................... p 10Roumanie - ADMR ............................................................................ p 11Roumanie - MEV - Ukraine ............................................................ p 12France - Chantier d’insertion ........................................................... p 13-15France - Ressourcerie .......................................................................... p 16

S o m m a i r e

La Gerbe est membre de :

Nos partenaires :

www.lagerbe.org www.facebook.com/esperance.lagerbe twitter.com/lagerbe

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Page 3: Espérance n°85 - Septembre 2014

En plus de la ferme Claris, gîte

d’accueil d’urgence, l’association La

Gerbe a ouvert à Lézan au printemps

2013 une pension de famille de dimension

modeste (7 appartements), accueillant des personnes

seules et une ou deux familles monoparentales.

La situation en milieu rural, où l’association a tissé des liens avec de nombreux

acteurs (école, municipalité, associations), et l’implication d’habitants du village, favorisent le lien

social.Le lieu offre la dynamique simultanée d’un « vivre

ensemble » et d’une ouverture vers l’autonomie. Il a créé 1,2 emplois et son fonctionnement implique

salariés et bénévoles. Il bénéficie de l’expérience

du gîte d’accueil d’urgence voisin.

Ferme Claris et Maison d’à CôtéGite d’accueil d’urgence & pension de famille

…/…

FranceLezan

La kermesse Comme chaque année, la Ferme Claris a organisé sa kermesse. Cette journée, élaborée en partenariat avec le centre de loisirs du village, est l’occasion de rassembler les enfants du gîte, de la pension de famille et les enfants du village inscrits au centre de loisirs ou à «Copains des arts».

«Chamboule-tout», «Pêche aux canards», «Tirauplouf» … 49 enfants ont couru de stand en stand ; le jardin de la Ferme Claris a retenti de cris joyeux. Et le coq a dû hausser le ton pour se faire entendre !

Un repas convivial, des jeux, puis la distribution des cadeaux ont clôturé cette journée festive.

La “pêche” !«On entend rire d’une maison à l’autre ! ». Une amie, venue passer que lques jours en accuei l de ressourcement à la Ferme Claris, participe avec joie à la vie de la maison. Elle berce un tout petit bébé qui finit par s’endormir, encourage une jeune maman qui a des craintes pour ses enfants, apprend à compter en espagnol à deux petits garçons, explique la base du crochet à leur maman, échange paisiblement avec une autre dame, s’active en cuisine. Parfois son regard s’assombrit lorsqu’elle évoque les peines de sa vie.

Le buffet où chacun est venu remplir plusieurs fois son assiette afin de goûter à toutes les spécialités, salées ou sucrées. Et c’est finalement une ancienne pensionnaire de la Ferme Claris qui a remporté le gros lot de la tombola : une machine à pain !

«Participer à un atelier facilite les contacts.» Bravo à toute l’équipe pour cette organisation qui a ravi petits et grands !

Une journée qui permet de rompre avec le quotidien, comme l’exprime cette résidente, maman de deux petits garçons : «La kermesse, la fête de l’école, la fête aujourd’hui…. c’est pas bon pour le régime, mais c’est bon pour le moral !» Et le soir, elle ajoute : «Mais quand tout le monde s’en va, c’est dur de retrouver le silence.»

Fermeture en août.Comme chaque année la Ferme Claris arrête l’accueil d’urgence pour 4 semaines. Mais la pension de famille voisine est une maison toujours ouverte, et héberge en dépannage. Les hôtes sont présentes en alternance, et des sorties ont lieu pendant cette période estivale. L’appartement de tourisme solidaire accueille successivement ses vacanciers. La Passerelle dans le village est bien remplie, mais une famille partira deux semaines en colonie de vacances. Ainsi une solution a été trouvée pour tous. Après le départ des pensionnaires pour l’été, on range, on tire les meubles, on vide les placards pour tout lessiver de fond en combles : une grande

Voyant son dynamisme, à la fin du repas on lui a demandé son âge. « Oh mais tu ne fais vraiment pas ton âge, tu es pleine de pêche ! » lui dit une pensionnaire… alors qu’on venait de manger une salade de pêches au dessert ! Voilà pourquoi son rire a résonné. Et comme l’a dit une résidente : «Oh moi… j’ai assez pleuré dans ma vie. Rire comme ça, qu’est-ce que ça fait du bien ! »

Fête Claris et Maison d’à CôtéUne nouvelle organisation cette année, avec des ateliers, des jeux, un vide-grenier dans la cour chaleureuse de la pension de famille, qui ont permis de nombreux échanges entre l’équipe de Lézan, les résidents, des habitants du village, d’anciennes pensionnaires, les intervenants et bénévoles. D’autres visiteurs, comme une représentante de la fondation Abbé Pierre, et le pasteur d’une église voisine.

Les enfants ont profité de la piscine (5 à la fois, il fallait attendre son tour !), des jeux et des ateliers. Avant de partir, ils se sont mis sur la pointe des pieds pour attraper les sachets de bonbons accrochés aux branches.

La joie des retrouvailles avec certaines personnes ayant séjourné à la Ferme Claris. Comme cette maman qui constate : «Moi j’ai cheminé depuis.» Ou ce jeune homme parti il y a 12 ans et qui ose revenir pour la première fois ! On s’échange les nouvelles, on se rappelle des souvenirs.

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Juin 201484

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Ferme Claris et Maison d’à CôtéGite d’accueil d’urgence & pension de famille

FranceLézan

o p é r a t i o n «nettoyage d’été»

qui dure près d’une semaine.

Cette année une formidable surprise

a en so l e i l l é c e t atelier de ménage:

la venue inattendue d’une équipe d’amis de

Lézan, du Gard, et même du Vaucluse, qui consacrent

une journée ici : un coup de main bien apprécié pour remuer

meubles, piles de boîtes de conserves… Et finalement tout sera terminé avant la pluie. Un immense merci à ces amis fidèles !

Prières et témoignagesEt si Dieu était là, qu’est-ce que vous aimeriez lui dire? « Merci pour le repas et puis un autre truc pas facile à dire » - « Prenez votre temps ». - « Je crois que j’ai envie de dire merci parce qu’il nous écoute, parce qu’avec tout ce qu’on lui demande… »

Prière avant un accouchement: « Pardon Seigneur pour toutes les bêtises qu’on a faites, et maintenant on veut te prier pour celle avec qui on vit en ce moment à la Ferme Claris, comme elle va accoucher demain. »

Un jeune de 20 ans nous appelle récemment, lui qui fut hébergé ici il y a longtemps. Il suit un cursus de formation dans une école… chrét ienne. « J ’a ime pas l eur s

cérémonies, mais j’aime la façon dont chacun de nous est important pour eux ; et au fait, La Gerbe, ça veut dire quoi ? » – « Semer et espérer qu’un jour se récoltera un fruit quelque part. » – « OK, je reçois ton message 5 sur 5 ».

Une résidente subit un grave accident de la route et elle en réchappe au grand étonnement des services de secours. « Y a eu des anges pour toi » est l’exclamation générale.

Le lendemain elle ira allumer une bougie en signe de prière, accompagnée par un autre résident.

Un deuil atteint l’une des femmes. Toutes se rassemblent pour la soulager dans sa peine. Paroles ou prières silencieuses. Il faut reprendre la route, et les petits bébés nous y aident.

Mairie et préfectureParfois certaines personnes ont été maintenues dans une situation familiale d’emprise, et combien c’est douloureux de se l’avouer et d’en sortir. Parfois il n’y a plus de

documents officiels et de longues démarches sont nécessaires

pour régulariser une situation Quand le

récépissé arrive, c ’ e s t u n e

fête.

Nouveaux départs.Bientôt plusieurs résidentes vont nous quitter. Quelques angoisses, quelques larmes car certaines partiront après un long séjour. La Ferme Claris n’est pas pour toujours, et chacune qui y réfléchit se dit que c’est mieux ainsi, mais l’au-revoir est difficile à dire car il y a eu déjà tant de séparations dans la vie.

Ateliers Nous avons été encouragés par les services publics à présenter un dossier « d’espace de vie sociale ». Il correspond au développement des ateliers proposés aux résidents de 2 maisons, qui sont ouverts au village, aux adultes et aux enfants. Il sont caractérisés par la participation de bénévoles, par l’implication de ceux qui viennent à ces ateliers, et enfin par leur fonctionnement avec des partenaires (bibliothèque,

ludothèque, centre médico-social, centre de loisirs…). Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de cette démarche.

En cet automne nous avons la joie de vous annoncer la parution d’une nouvelle production de l’atelier d’écriture. Après “Jetons l’Encre”, voici le livre “Fleurs de Mots” dans une présentation toute différente, avec de nouveaux textes et les photos qui les accompagnent. Une belle réussite pour toutes les femmes et les

Après un séjour comme touristes solidaires :

“Chère équipe, jamais 2 sans 3! Nous voulons croire

qu’une troisième visite sera nécessaire pour nos

recherches dans la région. Mais surtout parce que

nous sommes bien avec vous tous.

Nous vous demandons de bien vouloir communiquer

à chaque occupant nos plus sincères pensées

affectueuses. Merci pour vos encouragements,

merci pour ce que vous êtes les uns pour les autres.

Pensées amicales à tous”Corinne et Patrick

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Ferme Claris et Maison d’à CôtéGite d’accueil d’urgence & pension de famille

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FranceLézan

jeunes qui se sont l ancé s dans l’écriture. Bravo à Colette

C o m p a n e t Aline Chollet,

et félicitations à Esqualis pour le

magnifique travail d’impression. Vous

pouvez vous procurer ce livre pour 12 € (voir bon de

commande en p11).

Pris sur le vifVous auriez quelque chose à dire pour le prochain numéro d’Espérance ?

« Ici il y a une bonne ambiance – C’est quoi la bonne ambiance ? – C’est qu’on peut rigoler – On ne peut pas rire partout ? – Non, j’ai connu des endroits où c’était interdit, et où pour un simple regard ça se finissait mal… Et puis ici on peut trouver de l’aide pour nos enfants, ça soulage. On peut se poser, ça veut dire que même si on a des mauvais souvenirs, ça permet aux bons souvenirs de remonter. »

Infos dernièresVisite impromptue et fort appréciée de nos voisins M. Chaudoreille et son coéquipier (voir photo), qui nous apportent des courges géantes qui ont poussé dans leur jardin : deux cadeaux de 23 et 27 kg ! De quoi régaler toute

la troupe pour de nombreux repas… Grand merci pour cette générosité !

Une ancienne coéquipière de la Ferme Claris, Natacha Caribent, s’est mariée le 13 septembre. Plusieurs membres de l’équipe ont assisté à la cérémonie,

et se sont retrouvés là avec des travailleurs sociaux du secteur ! Un moment de partage, de recueillement et de joie. Nous lui renouvelons nos vœux pour son couple.L’équipe de la Ferme Claris et de la Maison

d’A Côté

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Ferme Claris et Maison d’à CôtéGite d’accueil d’urgence & pension de famille

FranceLézan

Pour dire au revoirLa Ferme Claris a été pour moi pendant presque une année un lieu où j’ai pu retrouver le sourire, la convivialité et la joie de vivre. J’ai rencontré des personnes qui m’ont beaucoup apporté, de l’attention, du soutien et de l’écoute. Nous avons partagé entre les résidents, les pensionnaires de la Maison d’à Côté, les responsables et le personnel, des moments inoubliables.

Le jour de la fête Claris nous nous sommes occupés, Philippe L., Janny, Isabelle et moi, du vide-grenier, tandis que les animations, jeux, poterie et autres, battaient leur plein à côté. Nous avions l’air sérieux et aimable en même temps devant nos stands pour vendre vêtements, bibelots, accessoires, foulards, etc… à des prix dérisoires. C’était symbolique. A la fin nous étions fiers, tels de grands enfants qui avaient bien travaillé.

Mes amies Jess, Jenny et moi veillions un peu tard la nuit, quand d’un coup nous éclations de rire en voyant Philippe F. qui avançait vers nous à pas de velours, pour nous souhaiter bonne nuit… sachant que nous avions dépassé l’heure à laquelle nous devions rejoindre nos studios… nous culpabilisions un peu. Le lendemain nous recommencions, la peur au ventre ! Quant aux bébés, ils sont très charmants, je les adore Lolo, Nana, Nenelle et Jadounette, sans oublier ceux qui sont partis.

Le jour où je quitterai cette grande maison qui accueille les gens les bras grands ouverts sans distinction aucune, mon cœur se déchirera, mes larmes couleront tant l’émotion sera intense, le départ sera trop difficile pour moi car mes amis, les gens auxquels je me suis attachée ainsi que mes repères personnels, laisseront un grand vide en moi.

M. Celles et ceux qui m’ont connue me reconnaîtront

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Solidarité Internationale

L’association Pomirenje

“Réconciliation” a été fondée en 2004 à Zenica .

En 2007 l’association a été reprise par Walter

Goncalvez pour continuer les actions qu’il menait au sein de la

mission Professionals International, qui a dû fermer son bureau local de

Zenica.

Coupe du monde et engagement quotidien

Je remercie Dieu parce que ces derniers mois beaucoup ont pris à cœur notre travail en Bosnie. Nous avons reçu quelques dons pour aider ceux qui ont été touchés par les inondations. Nous avons reçu des dizaines d’appels à l’aide ; nous avons besoin de sagesse pour aider.

Les centres de jourDébut juin, nous avons fêté la troisième année de l’ouverture du centre de jour pour les enfants des rues. Nous avons été honorés par la présence du personnel de l’ambassade de la France et de l’ambassade du Brésil. L’épouse de l’ambassadeur de France nous a beaucoup aidés par son engagement pour le centre de jour. Malheureusement elle et son mari seront déplacés vers un nouveau poste en septembre. Je suis invité pour la cérémonie de leur départ.

Fin juillet, les deux centres ont organisé un séjour de 4 jours à la mer avec 38 enfants. La plupart d’entre eux ont vu la mer pour la première fois et cela a été un événement inoubliable pour ces enfants pauvres.

La coupe du mondePlusieurs d’entre vous ont pris connaissance de mon voyage au Brésil pour la coupe du monde. C’était une porte

ouverte pour être visible à la télé bosniaque ainsi que dans les journaux du pays. Quelques mois avant, dans certains journaux et sur internet, j’avais été accusé d’être un criminel qui élève des monstres - des accusations très fortes. Alors ce voyage au Brésil payé par une entreprise bosniaque pour faire de la traduction et être à coté des “étoiles”, les joueurs du foot bosniaque, était une occasion tombée du ciel.

La Vallée de la GrâceNous sommes très reconnaissants parce que nous avons pu payer fin juillet la dernière facture pour l’acquisition des terrains où il y a de l’eau. C’était 6 500 € : merci à nos amis d’Autriche et de France qui ont contribué à cet achat. Nous avons aussi agrandi la grange pour les animaux ; les étables ont pratiquement triplé de taille et nous avons aussi pu mettre un toit provisoire, faire un lieu de stockage de nourriture pour les animaux, une chambre pour les garçons et un dépôt pour les matériaux de l’association. Nous remercions Dieu et nos amis d’Autriche, du Brésil et de la Belgique pour les ressources financières pour la conclusion de ce travail. Nous avons actuellement 12 garçons à la ferme et encore 3 adolescents qui passent leur vacances avec nous pour ne pas traîner dans les rues. Ma sœur Penha a débuté un travail de recyclage et de couture avec quelques femmes et jeunes filles.

Nous avons parmi nous un jeune Brésilien pour deux mois ainsi qu’une jeune fille qui est là pour trois mois. Si quelqu’un a du temps libre et veut prendre quelques jours et même quelques semaines pour faire un travail volontaire chez nous, les portes sont toujours ouvertes. Il y a la possibilité de travailler parmi les enfants au centre de jour, à l’église avec les jeunes, à la ferme dans les constructions, la vie agricole et tant d’autres activités.

Nous sommes en recherche d’une voiture genre minibus ou monospace pour les transports des enfants du centre

de jour et aussi pour notre église. Si vous connaissez quelqu’un ou des

voitures à vendre, contactez-nous.

Que Dieu vous bénisse et un très grand merci à tous.

Walter

BosnieZenica

Last minute : Un poids-lourd chargé de vêtements, de mobilier, de petit électroménager, etc, est parti d’Ecquevilly ce vendredi 12 septembre pour la Bosnie : Walter et son équipe effectueront la distribution de ce matériel, en particulier auprès des victimes des inondations.

La Bosnie a enregistré près de 2 milliards d’euros de dégâts sur ses maisons, infrastructures et industries en mai, lorsque les pluies torrentielles ont poussé les rivières à sortir de leur lit, balayant les routes et les ponts et provoquant des centaines de glissements de terrain. Plus de 20 personnes sont mortes en Bosnie et plus de 60 en Serbie.

Il y a eu des scènes similaires, à moindre échelle, mi-août en Bosnie et dans certaines parties de la Serbie. Des habitants de Bosnie centrale, qui ont perdu leur maison en mai, ont vu leur village coupé à nouveau. Rassemblés dans la ville voisine, ils ont appelé les autorités locales à leur donner des terres pour construire de nouvelles maisons, nettoyer le lit des rivières et réparer les routes et les lignes électriques avant l’hiver.

Les écoles ont également fermé leurs portes. « L’année scolaire s’est achevée le 14 mai, et nous ne savons pas si les bâtiments scolaires pourront rouvrir en septembre ». En théorie, les écoles dépendent du canton, mais aucun fonds d’urgence n’a été débloqué pour la reconstruction. Le maire lui-même reconnaît qu’il ne sait pas à qui s’adresser dans cette Bosnie aux institutions éclatées. (source : Rfi)

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Sept 201485

Page 8: Espérance n°85 - Septembre 2014

L’association

Coeur de Compassion aide les femmes

victimes de violences sexuelles à retrouver

santé et situation sociale par une aide médicale et

des activités génératrices de revenu. Elle est basée à Tshudi

Loto, dans le Kasaï Oriental.

Le conteneur est en route !

BatnaOran

Ouargla

Reggane

Timimoun

Parakou

Francistown

Maun

Bobo Dioulasso

Tamba

Ngaoundere

Bangassou

Aozou

Faya-Largeau

Moundou

Aswan

Port Said

El-Minya

Suez

Aseb

Asela

Goba

Mekele

Tamale

IraklionKhania

Xanthi

Kankan

Ardabil

Bakhtaran

Bari

Catania

Bouake

Korhogo

Man

Mombasa

Banghazi

Marzuq

Misratah

Sabhah

Antsiranana

Fianarantsoa

Tolanaro

Tomasina

Tulear

Blantyre

Araouane

Gao

Kayes

Taoudenni

Tombouctou

Atar

Marrakech

Beira

Nampula

Keetmanshoop

Tsumeb

Agades

Bilma

Tahoua

Zinder

Jos

Kaduna

Port Harcourt

Zaria

CoimbraCovilha

Medina

Mecca

Tambacounda

Berbera

Chisimayu

Hargeysa

Beaufort West

De Aar

East London

Kimberley

Oudtshoorn

Pietersburg

Port Elizabeth

Welkom

Malaga

Palma

Al Fashir

Atbarah

Port Sudan

Tanga

Sokode

Gafsa

Medenine

Sfax

Antalya

Al Ghaydan

Al Mukalla

Taizz

Bukavu

Bumba

Kalemi

Kamina

Kananga

Kisangani

Kasama

Mongu

Victoria Falls

Luederitz

AnnabaConstantine

Djanet

Beni Suef

Dire Dawa

Kumasi

Ioannina

Al Jawf

Tessalit

Tanger

KatsinaMaiduguri

Sokoto

Layoun

Chipata

Livingstone

Douala

Agrinion

Thessaloniki

Esfahan

Shiraz

Tabriz

Basra

Al Mawsil

Ibadan

Durban

Umtata

Barcelona

CordobaSeville

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LikasiLubumbashi

Mbandaka

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Gulu

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Eldoret

Kisumu

Mbeya

Mwanza

Tabora

Luanda

YerevanBaku

Ponta Delgada

Al Manamah

Porto Novo

Ouagadougou

Bujumbura

Yaounde

Praia

N’Djamena

Moroni

Djibouti

Asmara

Addis Abbaba

Libreville

GibraltarAthene

Tehran

Baghdad

Rome

Amman

Nairobi

Kuwait

Maseru

Tripoli

Antananarivo

Lilongwe

Bamako

Valletta

Nouakchott

Windhoek

Niamey

Abuja

Ad Dawhah

Kigali

Riyadh

Mogadishu

Cape Town

Madrid

Mbabane

Dar es Salaam

Tunis

Ankara

Sanaa

Kinshasa

Lusaka

Harare

Alger

Gaborone

Bangui

Brazzaville

Le Caire

Malabo

Banjul

Accra

Conakry

Bissau

Jerusalem

Abidjan

Beirut

Monrovia

Rabat

Maputo

Lisboa

Sao Tome

Dakar

Freetown

Bloemfontein

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Khartoum

Lome

Kampala

Damas

ESPAGNEPORTUGAL

BULGARIA

TURKEY

GREECE

CYPRUS

NORTH CYPRUS

ALBANIA

MACEDONIA

KENYA

ETHIOPIE

ERITREE

SOUDAN

EGYPTE

NIGER

MAURITANIE

MALI

NIGERIA

SOMALIE

NAMIBIE

LIBYE

TCHAD

AFRIQUEDU SUD

TANZANIE

ANGOLA

ANGOLA

ALGERIE

MADAGASCAR

COMOROSMOZAMBIQUE

BOTSWANA

ZAMBIE

GABON

REPUBLIQUECENTRE

AFRICAINE

TUNISIE

ITALIE

MAROC

OUGANDA

SWAZILAND

LESOTHO

MALAWI

BURUNDI

RWANDA

TOGO

BENIN

GHANA

COTED'IVOIRE

LIBERIA

SIERRA LEONE

GUINEE

BURKINA FASOGAMBIA

CAPEVERDE

CAMEROUN

SAO TOME & PRINCIPE

ZIMBABWE

CONGO

Républiquedémocratique

du CONGO

GUINÉE EQUATORIALE

WESTERNSAHARA

(occupée par le Maroc)

DJIBOUTI

SENEGAL

GUINEA BISSAU

Iles Canaries

AZORES

JORDAN

ISRAEL

LEBANON

ARMENIA AZERBAIJAN

KUWAIT

QATAR

BAHRAIN

U. A. E.

YEMEN

SYRIA

IRAK

IRAN

SAUDI ARABIA

MALTA

Mediterranean Sea

Mer rouge

A T L A N T I C

O C E A N

Tropique du Cancer

Equateur

Tropic of Capricorn

1000 Miles0

0 1000 Km

Un peu moins de deux mois après le chargement à Ecquevilly du matériel pour la République Démocratique du Congo, le conteneur envoyé par La Gerbe est arrivé à Kinshasa le premier septembre et le dédouanement se fera prochainement.

Une fois dédouané, le matériel sera, pour sa majeure partie,

acheminé par voie fluviale, puis à vélo, dans le Kasai Oriental où il servira dans l’hôpital de référence de la zone de santé de Tshudi Loto. Ce matériel bénéficiera autant que

possible à l’ensemble de la population locale, mais ce sont les femmes et les enfants en bas âge qui seront premièrement visés. Tony Elonge, notre correspondant sur place, est gynécologue obstétricien formé dans les hôpitaux de Paris. Le programme qu’il mène bénéficie en priorité aux femmes victimes de violence sexuelle qu’il s’efforce de réhabiliter tant physiquement que socialement.

Face aux énormes besoins de santé de la population, Tony doit exercer aussi comme chirurgien au quotidien. La première étape de ce périple (l’envoi du conteneur) se termine, la seconde étape commence : dédouanement et acheminement du matériel, ce qui sera probablement le plus difficile.

L’installation du matériel à Tshudi donnera lieu par la suite à une visite d’une équipe de La Gerbe pour rendre compte du travail effectué auprès de tous ceux qui auront soutenu ce projet par des dons financiers ou matériels.

Michaël Païta

RDCSud Kivu

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Sept 201485

Page 9: Espérance n°85 - Septembre 2014

Un été dynamique et prometteur

La Gerbe et la Fondation « Mission Est-Ouest » sont à l’origine de la création de

l’ADDIP en 2006, afin de proposer aux jeunes issus d’orphelinats une formation et une réintégration progressive.

Camp véloComme vous le savez, l’Addip s’occupe spécialement des orphelins, de ceux qui ont un vrai potentiel pour devenir indépendant e t responsable de leur vie après avoir quitté leur centre de protection de l’enfance. Beaucoup d’entre vous nous demandent comment nous faisons avec eux et pendant combien de temps. La réponse n’est pas simple mais le plus rapide pour moi serait de vous dire : “montrez-leur que vous prenez vraiment soin d’eux, qu’ils ont une grande valeur à vos yeux; soyez pour eux un exemple et entraînez-les à votre suite dans des situations qui vont leur servir de formation”.

J’en ai eu encore une fois l’occasion dernièrement. Je devais préparer et diriger un camp vélo d’une semaine en montagne, à la mi-juillet. Une idée m’est alors venue : et pourquoi ne pas me faire aider dans cette tâche par un de mes jeunes ?

Quelques-uns de ceux que l’Addip suit depuis des années m’ont donc rejoint pour ce camp. Quels en furent les bénéfices ? Ils ont été confrontés à d’autres personnes qui ont pris des initiatives avec eux, ils ont beaucoup appris de ces personnes et se sont en

somme exercés une fois de plus à travailler leurs relations sociales: ils ont dû faire équipe avec d’autres, résoudre des problèmes, il y a eu beaucoup de joie ensemble à faire du vélo et faire face à plusieurs défis : l’effort nécessaire, la fatigue, la pluie battante. Mais tous ont déclaré à la fin : “nous avons atteint nos limites, nous les avons dépassées, et cela en valait la peine”. O n a beaucoup rigolé et en même temps, ils ont beaucoup appris sur la vie, l’amitié, le fait de diriger une équipe et de travailler ensemble.

Séjour à la montagneEt pour continuer sur cette lancée, à leur initiative, nous avons décidé de passer quelques jours à la montagne. Ils ont eux-mêmes prévu le voyage, géré les préparatifs, fait la cuisine et mené le programme.

Et à la fin, lorsque nous avons fait une évaluation de ce séjour: c’était super (surtout pour moi, de ne pas avoir tout à faire ;-) non seulement par les efforts qu’ils ont fournis, mais aussi par la belle ambiance qu’ils ont su mettre dans ces journées.

Du nouveau à l’AddipEt pour finir, permettez-moi de vous présenter le nouveau membre de l’équipe Addip : Madalina. Je l’ai rencontrée il y a 6 mois dans une formation. Lors d’une pause, elle m’a confié qu’elle avait besoin de ce séminaire pour venir à bout de problèmes relationnels

dans sa vie personnelle.

Nous avons continué par du coaching individuel et j’ai remarqué non seulement un beau processus de guérison en cours chez elle, mais également un fort potentiel. Elle vient de terminer un cursus à l’université sociale de Brasov et, devinez quoi ? elle vient elle aussi d’un centre de protection de l’enfance. Elle a fait face à de nombreux défis, elle a surmonté de nombreux obstacles, elle a réussi à faire des études et à les couronner de succès par un diplôme de master, et souhaite maintenant aider ceux qui traversent les mêmes choses que ce qu’elle a vécu, enfant. Merci pour toute votre attention et votre aide.

Costi et Madalina

RoumanieBrasov

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Page 10: Espérance n°85 - Septembre 2014

Depuis de nombreuses années Claudia s’investit auprès des enfants en Roumanie tout comme dans son quartier en France.

Nous sommes heureux, au sein de La Gerbe, de soutenir son engagement auprès des plus petits.Il vous est possible de soutenir fiancièrement cette mission en spécifiant sur

votre don qu’il est destiné au service de Claudia.

BethelUne nouvelle famille à vous présenter

Bethel est une association

caritative roumaine, fondée

par Cristian et Maria Mateescu, qui intervient localement

en appui aux personnes en situation de précarité

(soutien financier, médical, matériel, repas

hebdomadaires, grâce aux bénéfices de deux boutiques de vente de matériel d’occasion).

En terme de pauvreté, la Roumanie se place en

seconde position dans l’Union Européenne.

Les premiers touchés sont les jeunes, mais aussi les familles

nombreuses et les retraités.

Nous, associés de Béthel, sommes sensibles aux besoins des jeunes et des retraités, mais ce qui nous touche encore plus, ce sont les familles qui ont plusieurs enfants à nourrir, habiller, soigner et former professionnellement.

Pendant nos v i s i t e s dans l e s campagnes, nous découvrons de nouvelles familles qui sont pauvres mais qui montrent un fort désir de dépasser leur condition de vie et de donner une vie meilleure à leurs enfants.

C’est ainsi que nous vous présentons cette dernière famille visitée le 15 août : la famille Grigore. Ion est le père. La famille habite le village de Moara Noua (Le Nouveau Moulin) dans le département de Prahova. C’est par un bénévole pour les déchargements des camions de La Gerbe que nous avons entendu parler de cette famille.

Ion, âgé de 43 ans, travaille comme gardien dans une entreprise. Il a aussi une formation de boucher et a travaillé plusieurs mois en Allemagne où il gagnait bien sa vie mais où l’absence des enfants lui pesait trop. Il est sérieux, travailleur et responsable pour sa famille. Sa femme, Loredana, a 36 ans.

Elle prend soin de leurs 7 enfants et attend un bébé. Elle fait le maximum pour eux. Voici leurs enfants:

Madalin, 18 ans, suit les cours au lycée pour devenir électricien.Silviu, 15 ans, va commencer les cours d’un lycée de Ploiesti ; il est passionné par la cuisine et prépare les repas, aidé par sa mère.Ionut, 12 ans, est au collège de la commune.Matei, 7 ans, est en primaire.Mihaela, 6 ans, et Catalin, 4 ans, sont en maternelle.Bianca, 2 ans, est à la maison.

Le salaire du père est de 150 € par mois et le montant des allocations des enfants de 55 €.I l s ont cons t ru i t eux-mêmes leur maison et doivent passer prochainement chez le notaire.Pour les aider à avancer, Béthel a des projets : inscrire la famille à “la cantine’’, acheter une vache, payer le transport de Silviu pour aller au lycée et équiper la maison avec du mobilier.

Il est essentiel pour Béthel de soutenir les familles qui demeurent la cellule de base de la société.

Maria Mateescu, Fondation Bethel

RoumaniePloiesti

Partenaires :Amis, Famille & Compagnie - France Forbach – 57

[email protected]

Ploieşti – Roumanieseptembre 2014

Merci à tous d’avoir participé !

67 cartables ont été distribués lors de visites chez les familles des enfants du club Awana.

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Page 11: Espérance n°85 - Septembre 2014

NOM : Prénom :

[email protected] GERBE ZAC du Petit Parc - 13 rue des Fontenelles - 78920 Ecquevilly

Adresse :

Email VILLE :Code Postal : 

ADMRUn engagement persévérant

L’ADMR permet à chacun de voir son quotidien facilité et

pour certains, d’avoir une vie transformée au

travers de don de matériel médical (fauteuils roulants,

béquilles…). Mihai et Rodica Fighir, les dirigeants de l’association, eux

mêmes touchés par le handicap, s’efforcent de créer des opportunités pour offrir à leurs membres une vie un peu

plus colorée.

Recevoir Espérance en version papier pour 2014 : ci-joint 10 €.

Commander le livre “Fleurs de Mots” rédigé par l’atelier d’écriture de la Ferme Claris, 12 €

SOUTENIR la publication Espérance et les abonnements gratuits : ci-joint 20 €.

Recevoir Espérance en version électronique (remplir la case email)

NE PLUS recevoir Espérance.

SOUTENIR l’association : ci-joint un chèque à l’ordre de la Gerbe de : _______ €

Pour les projets à ECqUEvILLy et INTERNaTIONaL

pour les projets à LézaN

Abonnement

201410 €

Je dési re :votre abonnement est à jour jusqu’à la date indiquée au dessus de votre adresse sur l’enveloppe.

RoumanieArad

Chers lecteurs de L’Espérance,C’est notre plaisir de vous faire savoir comment vont nos activités:

- fin mai : nous avons fait une sortie en plein air avec quelques membres

- mi juin : nous avons suivi la cure annuelle de balnéo-physiothérapie afin de renouveler nos forces

- début juillet : j’ai été hospitalisée à cause d’une infection au pied gauche qui d’ailleurs a été en même temps cassé suite à une chute, c’était très dur, mais je me rétablis petit à petit

- début août : nos amis de La Gerbe ont envoyé pour notre association un nouveau stock de dispositifs médicaux pour l’autonomie, que nous allons distribuer gratuitement comme d’habitude pour ceux qui en ont besoin ici à Arad

- le 20 septembre aura lieu le spectacle caritatif organisé par la Journée Mondiale des Chevaliers, donc priez pour la réussite de cette action, dont nous recevrons 1% du montant pour notre projet SpecialCareArad.

Merci à tous pour votre soutien et que Dieu vous bénisse.A la prochaine, Rodica et Mihai FIGHIR -

ADMR Arad, Roumanie

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Page 12: Espérance n°85 - Septembre 2014

Transmission de contactsEn nous faisant connaître auprès de vos amis c’est une aide importante que vous nous accordez.

Vous pouvez envoyer de ma part un exemplaire découverte d’Espérance à :

Adresse:

NOM: Prénom:

CodePostal: VILLE:

Adresse:

NOM: Prénom:

CodePostal: VILLE:

Mission Est Ouest MEVAu service des familles démunies, encore et encore

Misiunea Est Vest

Marta Oprita et sa fille Hanna

dirigent l’association Missiunea Est Vest, qui

intervient principalement par des parrainages d’enfants de familles

nombreuses, de l’aide sociale auprès de familles très démunies, et par de la distribution de matériel

humanitaire. La MEV finance une partie de ses projets par les bénéfices des ventes d’un magasin de matériel

d’occasion.

Des besoins croissantsUkraineVinnytsia

O n n o t e avec plaisir

u n e n e t t e amélioration

du cô té de s douanes, puisque

le camion envoyé en juillet à Vinnytsa a pu

être dédouané rapidement et le matériel distribué sans difficulté.

Cette fois-ci, les dons aux hôpitaux et aux familles ont été effectués

d’autant plus rapidement que la situation politique de l’Ukraine fait naître de nouveaux besoins. Qu’il s’agisse de nos correspondants à Tcherkassy (sud-est de Kiev) ou à Vinnytsa (sud-ouest de Kiev), on nous confirme l’arrivée en masse de réfugiés venus de l’est du pays et ayant tout quitté pour échapper aux combats faisant rage dans les régions de Loukangsk et de Donetsk. Nous sommes heureux de constater que les églises s’organisent pour accueillir les réfugiés et pour répondre à leurs besoins.

Ce n’est pas chose facile dans une Ukraine touchée par une forte inflation et déjà affaiblie par la crise économique de ces dernières années. Les églises de la région de Kharkov sont particulièrement actives dans ce sens. Mais c’est aussi le cas à Vinnytsa ou à Tcherkassy. La Gerbe veut soutenir et encourager ce mouvement de solidarité au service de toute personne dans le besoin sans distinction ethnique ou politique. Un nouvel envoi de matériel se fera courant octobre.

Michaël Païta

RoumanieBrasov

Avec la rentrée 2014, les activités de MEV se poursuivent et de nouvelles initiatives voient le jour. Dans l’immédiat, les demandes d’aide reçues par la fondation concernent en bonne partie les besoins scolaires des enfants.

Outre la dimension scolaire, Marta Oprita projette l’ouverture d’un

3e magasin de marchandises de seconde main. Deux personnes supplémentaires se verront ainsi offrir un emploi stable, ce qui représente beaucoup actuellement en Roumanie. Pour rappel, les magasins gérés par la fondation MEV ont trois raisons d’être : - la première est qu’ils permettent à toute personne d’accéder à des biens de consommation à bas prix (vêtements, vaisselle, jouets, mobilier…);- puis les ventes effectuées viennent renforcer les autres actions caritatives de MEV puisque tous les bénéfices sont utilisés pour améliorer la réponse de l’association aux besoins des défavorisés;

- enfin, ces magasins emploient 4 personnes à plein temps et bientôt 6 :

une sérieuse aide pour donner à des familles la stabilité économique par un emploi régulier. Outre la rentrée et le nouveau magasin, l’aide auprès des familles roms continue. Pour venir en aide à des familles nombreuses, MEV donne, dans le village de Hoghiz par exemple, du tissu ou des vêtements non vendus en ville. Les familles bénéficiaires peuvent les vendre à bas prix et gagner ainsi un peu d’argent pour subvenir à leurs besoins. La tâche n’est pas facile pour Marta, Hanna et leur équipe, car l’aide apportée crée des jalousies malgré l’effort fait par la MEV pour être juste dans le soutien. Nous saluons ce travail de persévérance au service des moins favorisés.

Michaël Païta

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Page 13: Espérance n°85 - Septembre 2014

Le chantier insertionFaites connaissance avec quelques-uns de ses salariés

Depuis 2006, l’association La Gerbe porte un

chantier d’insertion permanent. Le travail

réalisé par celui-ci vient soutenir les projets

d’aide humanitaire, cœur historique de l’association.

Le dispositif Chantier d’Insertion vise à permettre

à une personne sans emploi de renouer avec le monde du travail.

Un accompagnement individualisé social et professionnel est associé à la reprise

d’activité.

Dans le dernier numéro, nous avions évoqué pour vous le parcours délicat de certains salariés sous le coup d’une mesure de justice, sortants de prison. D’autres employés arrivent sur le chantier-insertion pour des raisons totalement différentes : découvrez cette fois-ci deux témoignages marqués par l’exil forcé et le déracinement.

Sylvie Cuendet, responsable insertion

Quelques parcours de vie « Je suis née à La Réunion. Quand j’ai eu

5 ans, avec mon petit frère, mon père nous a enlevés et envoyés aux Comores, et nous avons alors grandi dans la famille de notre père, sans jamais revoir notre mère, avec beaucoup de problèmes. J’en ai longtemps voulu à mes parents, à ma mère de nous avoir laissés partir, mais j’ai su bien plus tard qu’elle avait cherché par tous les moyens à nous récupérer, en vain. Elle a aussi beaucoup souffert.

Quand j’ai eu 11 ans, j’ai réussi à aller m’inscrire à l’école, en cachette, car ça ne se faisait pas pour une fille. Mais je voulais apprendre à lire.

Vers 28 ans, j’ai réussi à rentrer à la Réunion. Depuis de longues années, quelqu’un avait usurpé mon identité. J’ai décidé de partir en France, là où résidait cette personne qui se faisait passer pour moi, pour porter plainte, ce que j’ai fait en 2007.

Après Marseille, je suis arrivée à Paris, où j’ai été hébergée par des amis, avec mon fils. J’ai trouvé un studio, mais seule c’est très

difficile à assumer financièrement. C’était aussi très difficile de trouver un travail sans diplôme : j’avais passé un CAP petite enfance en 2008, mais j’en avais perdu le diplôme, et quand j’ai voulu obtenir un duplicata, il y a encore eu des problèmes, ils m’ont dit que le fichier avait disparu. Et avec cette usurpation d’identité, je n’osais plus rien faire, ni aller dans aucune administration, de peur qu’on me reproche encore quelque chose. J’ai reçu des amendes pour de nombreuses infractions que je n’ai pas commises. Ces gens m’ont fait beaucoup de mal. J’ai énormément pleuré. J’en fais encore des cauchemars. Comment était-ce possible que tout ça m’arrive, à moi ? J’étais très déprimée et découragée, et très seule.

Ensuite je suis arrivée à La Gerbe et Sylvie m’a donné la chance de reprendre confiance en moi ; il fallait avancer, essayer de pardonner pour être libre. Toute l’équipe est accueillante et bienveillante. J’ai passé à nouveau le CAP petite enfance, mais je ne l’ai pas obtenu. Maintenant je suis inscrite pour passer le BAFA bientôt, et je suis en train de préparer le code.

Pour venir travailler, je mets 2 heures chaque matin en transports, mais je suis très motivée pour m’en sortir. J’aime ce que je fais. Sylvie m’accompagne aussi dans les démarches pour la suite du dépôt de plainte, et j’espère que tout pourra bientôt se démêler complètement. Anne-Lydie et Sylvie m’ont aussi aidée à aménager mon studio, qui était vide avant, à part quelques cartons : j’ai enfin une maison!

A 39 ans, c’est trop tard pour moi, je veux vivre pour mon fils. Ou plutôt : je commence ma vie, et celle de mon fils. Je veux prendre soin de lui et de moi. Maintenant, j’ai quelque chose à faire. »

Jasmine

« Bonjour ! Irakienne et chrétienne, j’ai dû quitter mon pays en 2007 avec toute

ma famille pour fuir les pressions contre les chrétiens. Nous avions déjà subi beaucoup de choses : mon père a été enlevé pendant 3 jours et libéré contre une forte somme d’argent. Les islamistes exigeaient que nous payions tout les mois de l’argent sinon ils menaçaient d’enlever les filles de la maison. Ils sont venus plusieurs fois dans notre maison, armés, et ont demandé des bijoux,

de l’or ou de l’argent. Ils cherchaient mon père mais heureusement à chaque fois, il n’était pas à la maison. A la fin, ils nous ont chassés de notre maison, tous nos biens ont été confisqués.

Nous avons quitté l’Irak pour la Syrie. Nous y sommes restés deux ans. Je suis arrivée en France en octobre 2009. J’ai travaillé à La Gerbe sur le chantier insertion en 2013.

Depuis juin 2014, j’ai de mauvaises nouvelles de la famille de ma mère restée à Mossoul. Les islamistes ont chassé les chrétiens de cette ville. Puis ils ont dit «finalement vous pouvez revenir, nous n’avons rien contre les chrétiens». Les chrétiens ont donc regagné leurs maisons. Les islamistes leur ont alors demandé soit de devenir musulmans, soit de payer la Jisiah, soit de partir de leurs maisons. Ils ont inscrit un signe sur les maisons de mes

cousins, ils ont enlevé les croix des églises qu’ils ont transformées en mosquées. Puis en juillet ils ont fixé un ultimatum: « vous avez 24h pour quitter Mossoul, à vide ». Mes cousins sont donc partis en voiture. Ils ont été arrêtés sur l’autoroute, on leur a tout pris : l’argent, les portables, les bijoux, la voiture, les couches des bébés, les papiers, les passeports, le fauteuil roulant d’une des personnes,

les médicaments… tout !

Ils se sont retrouvés à pied pour rejoindre une petite ville à la campagne près du Kurdistan. Maintenant, ils sont avec des centaines d’autres dans une école sans eau sans électricité, et d’autres sont dans une église au Kurdistan, dans un extrême dénuement. Les personnes restées sur place sont victimes de violences: viol, lapidation, assassinats…

La France a accepté de recevoir des familles chrétiennes d’Irak à certaines conditions: avoir un hébergement pour quelques mois et de quoi financer les billets d’avion. Une famille d’une église française s’est portée volontaire pour accueillir une famille cherchant l’asile. J’ai décidé d’organiser des ventes de pâtisseries orientales à la sortie de mon église pour pouvoir réunir l’argent des billets d’avion de mes oncles, tantes et cousins. J’ai pu témoigner aussi et tout cela me permet d’être active dans cette situation de crise. »

Line

FranceEcquevilly

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Page 14: Espérance n°85 - Septembre 2014

Au revoir Anne-Lydie !Le pinceau est à toi :

FranceEcquevilly

Septembre 2 0 0 5 , l e

début d’une histoire…

Jeune Drômoise alors âgée de 21 ans, avec

un prénom un peu bizarre, des bouclettes façon caniche

et une petite araignée au plafond, un peu perdue quant à mon projet professionnel, je décide de prendre une année « sabbatique ». Ne souhaitant pas que cette période de réflexion soit vaine, je désire me mettre au service des autres et de Dieu. Sur les conseils d’une amie, je contacte une association chrétienne de solidarité au nom plus que douteux, pour proposer de partir quelques mois comme bénévole dans un village d’enfants au Maroc. Assez souple et voulant surtout être utile,

je laisse la porte ouverte à un autre besoin…

Quelques jours plus tard, l’un des responsables de la structure m’indique que mon coup de main est le bienvenu… Surprise sur la destination : l’équipe m’attend à Ecquevilly ! (Ecquequoi ? C’est où ça, au Maroc ? En région parisienne ?!!! Gloups… Fini le soleil, les barbecues, la montagne, le grand nord m’appelle !). Confiante et c r o y a n t en une

réponse divine à mes interrogations, je fais mes valises pour la presque-capitale. Ce fut le début de mon histoire avec La Gerbe. Aujourd’hui en partance vers de nouvelles aventures, je vais essayer de vous conter ces 9 dernières années.

Max et le pays en chantier

Jérôme Cuendet14

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Page 15: Espérance n°85 - Septembre 2014

Je déba rque au sein d’une

équipe plutôt familiale avec la

maman poule, le papa zen, le tonton

la tête dans les nuages, la cousine boute-en-

train et son mari le Géo Trouvetou de l’humanitaire,

le cousin globe trotteur et le grand frère sorti du monde de la finance. (Pour préserver la crédibilité professionnelle de chacun je passerais leur prénom sous silence:-).

La Gerbe, en plein développement, en pleine restructuration, vient d’investir dans de nouveaux locaux, parce qu’en plus du soutien de projets à l’étranger, elle souhaite ouvrir une structure d’insertion pour a p p o r t e r u n e aide localement. Cette période de bénévolat fut riche en activités : tri et condit ionnement de marchandises , c h a r g e m e n t s d e poids-lourds pour la Roumanie, stands de commerce équitable sous la neige dès 6h30 du mat’, organisation de la boutique du commerce équitable, action de sensibilisation de classes, nuits à alimenter un site internet…

Après quelques mois, la direction me propose un poste pour dynamiser le projet commerce équitable. A la même période, l’association reçoit l’autorisation pour ouvrir officiellement un chantier d’insertion. C’est le début d’une nouvelle aventure !

La famille s’agrandit avec l’arrivée d’une grande sœur intello et son mari bavard rigolo ! Auprès d’elle j’apprends l’accompagnement, le regard bienveillant, le « marcher à côté », le partage, la confiance… Avec lui, j’apprends l’art d’être vendeuse, l’autodérision et la convivialité.

Avec les salariés en parcours d’insertion, je découvre les joies de la rencontre,

la diversité des histoires de vie et le courage de continuer d’aller de l’avant malgré les difficultés. J’apprends à voir les potentialités d’un autre, à oublier les jugements faciles et à apprécier le retour d’un sourire sur un visage…

Face à des s i tuat ions par fois compliquées, je ressens rapidement le besoin de formation. La bonne volonté, c’est bien mais pour apporter une réponse adaptée, il me faut des outils. Avec l’appui du CA et le soutien de l’équipe, je commence une formation d’éducatrice spécialisée. Un nouveau défi, alterner travail et formation pendant 3 ans ! (en 2010, alléluia, j’obtiens mon diplôme!)

Les années passent, la famille s’élargit encore avec l’arrivée du cousin à l’accent chantant et au grain de folie rafraîchissant, le frangin sensible et réfléchi, la mamie dynamique danseuse de zumba. Je découvre aussi La Roumanie avec des partenaires, qui malgré leurs propres combats, font le choix de se mettre au service des plus démunis. Un exemple de courage et d’engagement.

A La Gerbe de nouveaux projets émergent avec le développement d’une Ressourcerie. La charge de travail s’accroît et la nécessité d’agrandir l’équipe se fait ressentir. La famille évolue avec les arrivées d’une cousine pipelette coquette et d’une petite sœur au grand cœur un peu barrée. Mon poste se réoriente vers l’animation du réseau de bénévoles. Au fil des années,

de nombreuses personnes se sont levées : de la mamie-gâteau à l’étudiant surbooké en passant par la mère au foyer volontaire ou le retraité bricoleur, tous se mettent en action pour les autres ! Sans eux, sans leurs sourires, leurs compétences, leurs savoirs-faire, sans leur disponibilité, leur écoute et leur sens de l’adaptation, l’action de La Gerbe ne pourrait se faire.

Si je dois garder une seule chose de mon passage à l’association, ce serait l’enrichissement que nous apporte la rencontre. Un jour, un intervenant nous a parlé de l’équipe comme d’un t ab l e au . On pourrait voir La Gerbe

comme un peinture toujours en création où chacun, salarié permanent ou en parcours, bénévole, stagiaire, partenaire, soutien, apporte sa couleur. En effet , deux personnalités d i f f é rente s , deux couleurs différentes, peuvent deveni r complémentaires et amener une nouvelle teinte au tableau. Certaines couleurs, par petites touches, mettent en lumière

une autre. D’autres, plus discrètes au départ, apportent de la nuance à la toile et lui donnent du relief.

Aujourd’hui, ma couleur sera moins présente sur le tableau mais je garderai un œil attentif sur son évolution. La palette s’agrandit et l’œuvre de La Gerbe s’enrichit. Je suis contente d’avoir pu participer un temps à cette aventure. Elle m’a enrichie, fait grandir, mûrir et aujourd’hui, je suis prête pour un nouveau challenge ! Je m’élance, je saute dans le vide, vers l’inconnu, mes jambes flagellent, je claque des dents mais j’ai confiance car mon élastique est accroché haut au-des sus de s nuages.

Anne-Lydie Vergnon

FranceEcquevilly

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Page 16: Espérance n°85 - Septembre 2014

Pré ouverture au public de la Ressourcerie à Ecquevilly 4 octobre

Le magasin de brocante sera ouvert :

- les mercredis de 14 h à 17 h

- les samedis de 10 h à12 h

- ainsi que le premier samedi de chaque mois de 14 h à 18 h

Le dépôt de matériel à donner se fait

du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et 13 h à 17 h

ou sur rendez-vous.

http://ecquevilly.lagerbe.org

http://twitter.com/lagerbe

www.facebook.com/esperance.lagerbe

lagerbeecquevilly.solidairesdumonde.org

Des animations, des festivités, un temps fort avec les élus et les partenaires

La date officielle n’est pas encore arrêtée lors de la rédaction de ce journal

mais vous la retrouverez sur le site et les réseaux sociaux :Inauguration off cie

lle

pendant la semaine de réduction des déchets

du 22 au 30 novembre 2014

16

Sept 201485

Juin 201484