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Reconnue d’Utilité Publique Port-au-Prince, le 29 juin 2015 L’Association Des Industries d’Haiti (ADIH) tient, une fois de plus, à exprimer sa plus vive préoccupation face à la recrudescence de la contrebande criminelle sévissant surtout à la frontière terrestre avec la République Dominicaine mais aussi dans les ports de province et de la Capitale. Cette contrebande engendre une concurrence déloyale qui menace la survie des industries nationales dûment en règle avec le fisc. En plus, elle pénalise l’Etat qui perd des revenus substantiels de l’ordre de 300 millions de dollars et affaiblit la sécurité nationale par l’introduction de marchandises illicites comme par exemple armes, munitions, etc. Alors que l’Etat cherche des revenus pour réaliser ses projets, il est incompréhensible que des actions convaincantes ne soient pas prises pour endiguer ce fléau. Plusieurs entreprises locales ne peuvent plus faire face à leurs obligations dues à cette concurrence déloyale et sont menacées de banqueroute. Les contrebandiers ne se gênent plus pour faire passer en plein jour des centaines de tonnes de marchandises dans divers points le long de la frontière terrestre, sous couvert de marché binational. La contrebande se fait aussi en pleine nuit ou pendant les jours de fermeture des postes douaniers. L’ADIH exhorte l’Etat à prendre des mesures urgentes pour éliminer ce fléau qui menace la nation et se tient prête à lui fournir son appui inconditionnel. Ce combat contre la contrebande ne pourra qu’encourager la production nationale et créer de nouvelles opportunités d’investissements si nécessaires pour augmenter l’offre d’emploi. ______________________ Carl-Frédéric MADSEN Président de l’ADIH

Lettre de l'Association Des Industries d'Haiti contre la contrebande

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Page 1: Lettre de l'Association Des Industries d'Haiti contre la contrebande

Reconnue d’Utilité Publique

Port-au-Prince, le 29 juin 2015

L’Association Des Industries d’Haiti (ADIH) tient, une fois de plus, à exprimer sa plus

vive préoccupation face à la recrudescence de la contrebande criminelle sévissant surtout

à la frontière terrestre avec la République Dominicaine mais aussi dans les ports de

province et de la Capitale.

Cette contrebande engendre une concurrence déloyale qui menace la survie des industries

nationales dûment en règle avec le fisc. En plus, elle pénalise l’Etat qui perd des revenus

substantiels de l’ordre de 300 millions de dollars et affaiblit la sécurité nationale par

l’introduction de marchandises illicites comme par exemple armes, munitions, etc.

Alors que l’Etat cherche des revenus pour réaliser ses projets, il est incompréhensible que

des actions convaincantes ne soient pas prises pour endiguer ce fléau. Plusieurs

entreprises locales ne peuvent plus faire face à leurs obligations dues à cette concurrence

déloyale et sont menacées de banqueroute.

Les contrebandiers ne se gênent plus pour faire passer en plein jour des centaines de

tonnes de marchandises dans divers points le long de la frontière terrestre, sous couvert

de marché binational. La contrebande se fait aussi en pleine nuit ou pendant les jours de

fermeture des postes douaniers.

L’ADIH exhorte l’Etat à prendre des mesures urgentes pour éliminer ce fléau qui menace

la nation et se tient prête à lui fournir son appui inconditionnel. Ce combat contre la

contrebande ne pourra qu’encourager la production nationale et créer de nouvelles

opportunités d’investissements si nécessaires pour augmenter l’offre d’emploi.

______________________

Carl-Frédéric MADSEN

Président de l’ADIH