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Une action chrétienne dans un monde en détresse www.selfrance.org Trimestriel 2016/03 - N°125 Quand Anne rencontre Flavia, il y a de la joie 6 Découvrez leurs histoires 3 Le centre de Kindamba a besoin de nous ! 7 Nous sommes fiers de nos partenaires ! Informations Mars 2016

SEL Informations - MARS 2016

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Une action chrétienne dans un monde en détressewww.selfrance.org

Trim

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016/

03 -

N°1

25

Quand AnnerencontreFlavia, il y a de la joie

6

Découvrezleurs histoires

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Le centre de Kindamba a besoin de nous !

7

Nous sommes fiers de nos partenaires !

InformationsMars 2016

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ÉDITORIAL

Une action chrétienne dans un monde en détresse

Le SEL est une association protestante de solidarité internationale qui fonde son action sur une vision responsable del’engagement chrétien en vue deréduire la pauvreté dans les paysen développement. Les actionsqu’il entreprend visent à amélio-rer les conditions de vie de per-sonnes et de populations ensituations de pauvreté, dans uneperspective d’autonomie.

Créé par l'Alliance EvangéliqueFrançaise en 1980, le SEL déploiedes activités basées sur l'ensei-gnement biblique qui associe laParole et les actes afin de trans-mettre l'amour de Dieu. C’estpourquoi le SEL travaille en par-tenariat avec des organisationschrétiennes locales, respon-sables des projets qu’elles élabo-rent et mettent elles-mêmes enœuvre.

Le SEL mène une action humani-taire : le financement qu’il octroieà ses partenaires s’inscrit doncdans ce cadre ; ceux-ci déploientleur action au-delà des diffé-rences de religion, d’opinions po-litiques ou d’origines ethniques eten prenant en compte l’ensembledes besoins physiques, écono-miques et spirituels des bénéfi-ciaires finaux.

Questions à Patrick Guiborat,Directeur général du SEL

Les dons faits au SEL vous permettent de recevoir un reçu fiscal donnant droit à une réduction d’impôts(66%, ou 75% aux Ticket-Repas, ou 60% pour une entreprise) ; vous pouvez aussi nommer le SEL béné-ficiaire d’une assurance vie.De plus, par la Fondation SEL vous pouvez attribuer un legs en indiquant "Fondation SEL, Service d'En-traide et de Liaison, 157 rue des Blains, 92220 Bagneux", ou pour la déduction ISF, en lui envoyant unchèque à son ordre et à son adresse, et en mentionnant au verso "Fondation SEL".

Le SEL parle souvent de partenaire localchrétien. Pourquoi une telle insistance surces trois termes ?C’est un point extrêmement important pournous depuis la création du SEL, et qui a étéencore récemment réaffirmé pour devenirincontournable. Nous sommes convaincusde la pertinence de ce choix et cela en faitune de nos spécificités.

Pouvez-vous nous détailler le sens que leSEL donne à ces termes ?

Partenaire, car ce n’est pas le SEL qui agitdirectement contre la pauvreté, mais desorganisations locales que le SEL soutient làoù se trouve l’extrême pauvreté et qui sontresponsables de la mise en œuvre de leursprojets. Ce sont elles qui identifient lesbesoins et posent les moyens pour yrépondre. Elles y impliquent les bénéficiaireset les encouragent à l’autonomie. Même siparfois le SEL accompagne le projet, facilitedes transferts de connaissances entre par-tenaires, etc., il ne se substitue en aucuncas aux partenaires sur place. C’est un pointclé pour nous : nos partenaires ont lesexpertises nécessaires à leur mission.

Local, car nous nous ap-puyons toujours sur desorganisations de proximité,impliquées dans la réalitéde leur quartier, souvent issues du lieu oùelles sont implantées, et qui emploient despersonnes locales, voire du pays. Le SELn’envoie pas d’expatriés mais encourage laformation locale, favorise l’essor de profes-sionnels qui sont aussi des habitants de larégion et des citoyens concernés par la réa-lité de la pauvreté dans leur propre pays. Lepartenaire local est un acteur durable dechangement, il est chez lui, dans son pays.

Chrétien, car nos partenaires sont bien pla-cés pour transmettre l’amour de Dieu auxplus démunis autour d’eux, pour vivre leurfoi d’une manière appropriée à leur contextede vie. Même si le soutien financier du SELne concerne que l’action humanitaire de sespartenaires, nous sommes sensibles au faitqu’ils œuvrent dans cette perspective plusglobale.

Oui, le SEL est fier de ses partenaires chré-tiens locaux, avec qui Dieu réalise des projetsextraordinaires.

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Partenaires du SELLe Défi Michée veut mobiliser les chrétiens contre l’extrême pauvreté, notammenten les encourageant à interpeller les gouvernants au sujet de leur engagementpris en 2000 de réduire l’extrême pauvreté de moitié d’ici 2015 (Objectifs du

Millénaire pour le Développement).Depuis 1983, ARTISANAT SEL s’inscrit dans une démarche de commerce équitablepour permettre à des femmes et des hommes de vivre dignement de leur travail parl’échange économique. Distincte du SEL, l’association agréée entreprise solidaire faitvivre aujourd’hui plusieurs milliers d’artisans et de producteurs à travers le monde.

Au SEL, nous aimonsparler de nos parte-naires. Des hommes etdes femmes commevous et moi, des pères,des mères, des jeunes

et des plus âgés, qui répondent chacunà leur façon à cet appel que Dieu fait àtous : venir en aide aux plus pauvres etdéfendre la justice. Ils s’engagent chacunselon leurs moyens, souvent faibles,mais la volonté est forte, la compétences’acquiert et, chaque jour, Dieu rajouteà nos actes ordinaires son action extra-ordinaire, Il bénit et fait fructifier cetteoffrande qu’Il agrée : aider ceux qui sontdémunis.

Pour cette Journée du SEL 2016, nousvoulons vous partager la fierté qui estla nôtre de collaborer avec de tels par-tenaires. Je pense en particulier auCEPROMOR (lire en page 7) et son projetde centre de santé à Kindamba, dont leSEL va appuyer la rénovation ainsi quela formation des agents. La qualité dutravail des équipes du CEPROMOR n’estplus à démontrer : depuis 10 ans quenous les soutenons, nous avons puconstater l’expertise et l’efficacité deleurs interventions. Tous les dons col-lectés à l’occasion de cette Journée duSEL iront pour le soutien à ce projet :nous avons besoin de 20 900 € pourcouvrir l’ensemble du projet.

A travers ce numéro de SEL Informations,vous allez découvrir ces partenaires quifont notre fierté. Léo, qui anime uncentre de parrainage au Brésil (lirepage 4), où chaque enfant peut recevoirselon ses besoins : repas, soutien sco-laire, enseignement biblique. Clément,un des responsables de VOLDEB, quiintervient au Bénin et qui nous rappellel’essentiel : « C’est en servant les autresque nous prouvons notre foi ! ». Carc’est en cela qu’ils font la différence :par la foi qui motive à aller vers les pluspauvres de leurs communautés.

Claude Grandjean

SOMMAIREP2 : Edito et Questions à Patrick GuiboratDossier Journée du SEL :

P 3 : Nous sommes fiers de nos partenaires !P 6 : Quand Anne rencontre Flavia, il y a de la joieP 7: Il faut renforcer le centre de KindambaP 8 : Avec nos partenaires, redonnez un avenir et une espérance

P 9 : Le parrainage entre dans l’ère digitale P 10 : Mon parrainage s’achève. Et ensuite ?P 11 : Le Défi Michée interpelle les jeunes à Mission-NetP 12 : Artisanat SEL fête ses 10 ans de E-commerce P 13 : Délégués, merci pour tous ce que vous faites !P 14 : EAD/Sensibilisation : un film poignant sur le

docteur Mukwegep 15 : La page est à vousP 16 : Journée du SEL

Ce numéro contient un encart entre la page 8 et 9, avec uneaffiche « Fiers de nos partenaires ! » à utiliser dans votreéglise.

A NOS NOUVEAUX LECTEURSVous recevez peut-être pour la premièrefois notre journal. Si vous souhaitez êtretenus au courant de nos activités, vouspouvez vous abonner au prix indiqué ci-dessous.Si vous ne souhaitez pas recevoir notrejournal, dites-le-nous en renvoyant votreétiquette. Nous ne voudrions pas vousimportuner davantage.Conformément à l’article 27 de la loi du6 janvier 1978, vous disposez d’un droitd’accès et de rectification aux donnéesvous concernant dans nos fichiers.

Dons uniquement : IBAN : FR57 2004 1000 0100 0195 5F02 034BIC : PSSTFRPPPAR

Parrainage et Ticket-Repas : IBAN - FR34 2004 1000 0113 7110 9S02 033 BIC - PSSTFRPPPAR

Directeurs de la publication : Claude Grandjean et Patrick GuiboratResponsable de la rédaction : David AlonsoComité de Rédaction : Isabelle Duval, Nicolas Fouquet, Patrick Guiborat, Ann Hatava, Daniel Hillion, Véronique Lavoué, Doris Lévi Alvarès

SEL PROJETS BELGIQUE 243 route Provinciale - 1301 BIERGESTél. / Fax (010) 65.08.51 Compte Fortis : IBAN : BE85 0012 1339 3006

BIC : GEBABEBB avec la mention DON

SEL SUISSE ROMANDECompte bancaire : Banque COOP CH 413585.300070-9

Association Service d’Entraide et de Liaison157 rue des Blains - 92220 BAGNEUXTél. 01 45 36 41 51 - Fax 01 46 16 20 [email protected]

Artisanat-SELBP 21002 - 45701 Villemandeur Tél. 02 38 89 21 00 - Fax 02 38 85 14 [email protected] 

Mise en page : J. MaréImpression : IMEAF - La colline 26160 La Begude de MazencTél. 04 75 90 20 70CPPAP N°1116H80951(30/11/2016)N°ISSN 1145-2269Prix du n° : 1 € Abonnement : 4 €Abonnement de soutien : 20 €

© Photos : SEL (sauf mention).

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Nous sommes fiers de nos partenaires !

Danielle vit au Brésil. Ellea grandi dans un contextefamilial difficile  : ses

parents ont divorcé alors qu’ellen’avait que 4 ans. Elle se rappelleencore comment sa mamandevait chercher despetits boulots pour sub-venir aux besoins detoute la famille.

Puis Danielle a été par-rainée et sa vie en aété bouleversée. Au centre d’ac-cueil, elle a eu l’opportunité desuivre différentes formations  :anglais, guitare, peinture… et descours de préparation au bac  !Elle a aussi pu découvrir l’amour

de Dieu à travers les chrétiensqui l’accompagnaient : « Le centred’accueil m’a aidée à connaîtreJésus et cela a fait toute la dif-férence dans ma vie ! »

Aujourd’hui, Danielletravaille à CompassionBrésil, notre partenairepour le parrainage.Ancienne bénéficiairede ce programme, ellesait combien il est

important d’investir dans la viede ces enfants. «  Voir des viestransformées, voir que les petitsenfants aujourd’hui peuvent deve-nir des hommes et des femmesde Dieu demain et que je peux

DOSSIER JOURNÉE DU SEL

Derrière chaque visage des partenaires qui illustrent l’affiche au centre de ce numéro, il ya des hommes et des femmes qui ont une histoire à nous raconter. Nous vous proposonsde les découvrir.

« Cela a faittoute ladifférencedans ma vie »

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faire partie de cette histoire  ! »voilà ce qui motive Danielle. Carchacun a un potentiel unique etpeut devenir une bénédiction poursa famille, sa communauté, sonpays.

Ecoutons maintenant l’his-toire de Léo (nom d’em-prunt). Quand il est arrivé

dans ce village, au Brésil, la popu-lation était affamée  :«  Plusieurs personnesfaisaient la manche, eton pleurait avec eux enpriant que Dieu les sortede cette terrible situa-tion. » Léo souffrait d’autant plusqu’il avait lui-même connu lafaim étant petit.

Mais cette situation a changélorsque le centre d’accueil a com-mencé à fonctionner.

Aujourd’hui, Léo s’occupe ducentre d’accueil dans ce village,avec sa femme et un autre couple.Au centre, les enfants peuvent ymanger à leur faim et de manièreéquilibrée. Ils peuvent mêmeramener chez eux du pain et deslégumes qu’on leur donne pourleur famille.

Grâce à l’action du centre, Léopeut servir ceux pour lesquels ila tant pleuré.

Alors que les enfants font laqueue pour se laver les mainsavant de manger, Léo leur dis-

tribue du savon. C’est l’occasionpour lui de glisser un petit motd’encouragement à chacun,accompagné de ses prières.

Quittons le Brésil pourrejoindre le Bénin, où vitC l é m e n t . I ss u d ’ u n e

famille modeste, Clément agrandi dans un village où il n’apu que constater la terrible situa-

tion de pauvreté des pay-s a n s . U n e f o i s s o ndiplôme de l’Ecole Natio-nale d’Administrationobtenu, i l a mis sesconnaissances au service

des communautés villageoiseslocales et il a créé, avec des amis,l’ONG chrétienne VOLDEB.

Au Bénin, dans les villages oùl’association intervient, desfemmes sont livrées à elles-mêmes, seules avecdes enfants à charge.Leur seul moyen desurvie  ? Une terreappauvrie et dégradéeque ces femmes nesavent pas pleinementexplo i ter. Dans cecontexte, une seule solutionsemble s’offrir à elles  : quitterle village et vendre leurs terres.

Grâce à VOLDEB, ces femmespeuvent développer des activitésagricoles comme le maraichage,l’aviculture (élevage des pouletslocaux) et la cuniculture (élevagede lapins, animal qui se vendtrès bien dans les bars, restau-rants…). Le bénéfice est évident :« Le village est en vie ! Il y a del’animation, les gens sont joyeux

et entreprennent  ! »témoigne Clément.

Bien sûr, il fait face àde nombreuses difficul-tés. Mais Clément tientbon : « C’est en servantles autres que nous

prouvons notre foi ! Les difficultésne manquent pas. Mais ça nepeut pas émousser notre ardeurcar elle est puisée d’ailleurs ! »

« C’est enservant lesautres quenous prouvonsnotre foi ! » 

« Onpleuraitavec eux »

DOSSIER JOURNÉE DU SEL

Des hommes ordinairesavec un Dieu extraordinaire !Le thème de la Journée du SEL 2016 est « Fiers de nos par-tenaires ! ». Oui, le SEL est fier de ses partenaires chrétienslocaux, ces hommes et ces femmes qui s’engagent auprèsdes plus démunis. Comme Léo, Clément ou Danielle, ce sontdes personnes ordinaires, mais qui se laissent utiliser parDieu et avec qui Il réalise des projets extraordinaires !Le SEL est parti à leur rencontre pour recueillir leurs témoi-gnages : retrouvez-les en vidéo dans le dossier d’animation,téléchargeable gratuitement sur

www.journeedusel.selfrance.org

Clément nous expliqueson engagement.

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DOSSIER JOURNÉE DU SEL

Dieu fait de grandes chosesavec des gens ordinairesPersonne n’a envie d’être ordinaire. Nous voulons que notre vie ait du sens, que nosactions fassent une différence, aient un « impact » avec un résultat immédiat et spectaculaire,si possible.

Nous visons toujours plushaut et voyons toujoursplus grand. Ceux qui lut-

tent contre la pauvreté veulentfaire changer les choses et lefruit de leur travail est bien sou-vent une réelle amélioration desconditions de vie des plus dému-nis. Ils se prennent alors parfoisà imaginer la possibilité de faireadvenir un monde meilleur.

Avouons cependant que dansnotre quotidien les choses sontparfois plus compliquées quedans nos rêves de grandeur. Nonseulement la réalité extérieurenous résiste davantage que ceque nous avions prévu, mais nousnous rendons compte que nous

ne sommes pas toujours nous-mêmes à la hauteur de notrevision.

Pourtant au sein de notre mondeen détresse et de nos histoirespersonnelles compliquées, Dieusait accomplir ses projets. Il nousconduit petit à petit à mettre notre

confiance en lui, à admirer cequ’il est capable de faire avecses enfants et à apprécier pro-fondément ceux qui ont su prati-quer la justice, aimer la miséri-corde et marcher humblementavec lui. Oui, Dieu fait vraimentde grandes choses avec des gensordinaires !

Découvrez la suite sur www.journeedusel.org Ce texte est un extrait du dossier de la Journée du SEL. Pour leretrouver dans son intégralité, télécharger d’autres textes deréflexion bibliques et thématiques et accéder aux autres ressourcesdu dossier d’animation, RDV sur :www.journeedusel.selfrance.org.

CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE6

«Je m’étais déjà rendue au Bré-sil en 2005 lors d’un voyagemissionnaire. J’avais séjourné

notamment dans les Favelas de Riode Janeiro où j’avais découvert laréalité de la violence : je me rappelleavoir vu des échanges de tirs entrela police et des trafiquants de drogue.

Cette fois-ci, j’ai découvert une réa-lité qui m’avait échappée il y a10 ans : la pauvreté. Les belles mai-sons, les centres commerciaux etles hauts buildings captent toutenotre attention et on ne remarquepas le bidonville qu’il y a 2 rues der-rière, ni soupçonner la réalité et lequotidien des personnes qui y vi-vent.

Premiers sourires, premiers regards

Entre appréhension et excitation,j’étais impatiente  : comment mafilleule allait-elle réagir à ma pré-sence ? C’est dans le centre d’accueild’enfants parrainés que je l’ai ren-contrée, entourée de ses camaradeset professeurs. Tous m’accueillirentpar une chanson de bienvenue. Grâceà des échanges en portugais, lacomplicité commença à naître : pre-miers sourires, premiers regards.Elle finit par prendre de l’assurance

et saisit ma mainpour m’amener

jusqu’à sa maison où elle me pré-senta sa petite sœur et ses grands-parents avec qui elle vit, son pèreétant en prison à cause de la drogueet sa mère dans un centre pour per-sonnes dépendantes.

Drogue, violence et pauvreté

Dans ces quartiers marqués par ladrogue, la violence et la pauvreté,les enfants n’ont pas d’avenir, si cen’est de reproduire celui de leursparents. J’ai été interpellée par lemanque de curiosité de Flavia. Maismaintenant, grâce au centre d’ac-cueil, elle a l’occasion de faire denouvelles expériences, de rêver etdécouvrir que tout est possible avecJésus. Je prie qu’elle puisse mettresa foi et son espoir en Dieu ainsi quetoute sa famille.

Je tiens à féliciter les personnes surplace, pour tout le temps et l’éner-gie qu’elles donnent pour améliorerle quotidien de ces enfants. J’ai étémarquée par l’amour et la gen-

tillesse des professeurs, le sourirede la cuisinière mais aussi la fatigueet parfois même le découragementde la directrice face à divers pro-blèmes. Ma prière est qu’ils puis-sent être renouvelés chaque jour. »

Anne dirige «  La troupebruyante », qui fait des spec-tacles pour enfants. Elle etson mari Jean-Luc parrainentFlavia, une petite brésiliennede 10 ans qui vit près de laville de Recife. En novembre,Anne a eu la joie de la ren-contrer. Elle nous raconte.

Quand Anne rencontre Flavia,il y a de la joie !

Découvrezle parrainageen vidéo Vous voulez en savoir plus surle parrainage et découvrir letravail merveilleux de nospartenaires dans les centresd’accueil, entendre des té-moignages d’hommes et defemmes engagés dans cettemission ? 2 vidéos de la Jour-née du SEL parlent du parrai-nage. Pour les télécharger, inscri-vez-vous sur www.journeedusel.selfrance.org

INTERVIEW

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PROJETS DE DÉVELOPPEMENT

Situé en RD Congo, dans la zonede santé rurale de Sona Bata,le Centre de santé de Kin-

damba - rattaché à la CommunautéBaptiste du Congo - est appuyé parle CEPROMOR (Centre pour la pro-motion du monde rural).

Depuis plus de 20 ans, ce Centre deSanté fait de son mieux pour prendreen charge les 1 557 habitants des 45villages environnants. Y sont soignéesde nombreuses pathologies commele paludisme, les infections respira-toires, les anémies et maladies liéesà la malnutrition. On y traite aussiles maladies diarrhéiques, liées entreautres au trop faible accès à l’eaupotable et à l’absence d’installationssanitaires de base.

Des équipementsaujourd’hui vétustes

Quels sont les besoins ? Les agentsde santé (1 infirmier, 1 pharmacien,3 accoucheuses et 1 laborantin) vou-

draient dispenser des soins de qua-lité, servir d’exemple au sein de leurcommunauté, mais aussi vivre etenseigner des pratiques favorisantune meilleure santé. Si le centre desanté est le premier lieu d’accèsaux soins, il doit aussi être le lieuoù les membres de la communautésont sensibilisés aux bienfaits del’accès à l’eau potable et à l’assai-nissement.

Face à ces besoins,le CEPROMOR, partenairedu SEL, a décidé d’intervenir

Dans un premier temps, les agentsde santé vont bénéficier d’une for-mation aux bonnes pratiques d’hy-giène, comme le lavage des mains,la gestion des déchets biomédicaux,la bonne gestion et utilisation deslatrines, l’entretien des locaux, etc.

Puis la rénovation va aussi toucherles points suivants :

• un dispositif de collecte de l’eaude pluie : de l’eau propre sera ainsià disposition ;

• la construction d’un bloc de latrineset d’une douche ;

• des dispositifs de traitement desdéchets, avec incinérateur, trou àordure ;

• du petit matériel médical ;• une installation solaire pour l’ac-

cueil en soirée car il fait nuit noiretoute l’année dès 18h00 ;

• un réfrigérateur solaire pourconserver les vaccins et diversréactifs. En effet, l’hôpital qui fournitvaccins et médicaments se trouveà 75 km !

Soutenonsla rénovation ducentre de santé !Le CEPROMOR est partenairechrétien local du SEL en RDCongo depuis plus de 10 ans :nous connaissons la qualitéde leur travail. Nous voulonsles aider à équiper ce Centrede Santé en RD Congo : grâceà vos dons, nous pourronscouvrir les 20900€ que repré-sente l’ensemble du projet.Utilisez le coupon joint à notrerevue ou allez sur :www.journeedusel.selfrance.org.

Plus d’information sur ce projetRetrouvez la fiche du projet et le coupon-réponse pour organiserune collecte dans votre église sur www.journeedusel.selfrance.org.

Il faut renforcer le centrede santé de KindambaAu sud de Kinshasa, le CEPROMOR, partenaire du SEL travaille dans vingt villages.Aujourd’hui, avec notre appui, ce partenaire doit renforcer les capacités du centre de santéet offrir aux habitants des soins de qualité.

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PROJETS DE DÉVELOPPEMENT

Claude estun cultiva-teur béni-

nois. Les revenusgénérés par sonactivité agricolene suffisaient paspour subveniraux besoins deses enfants et encore moins de leurpermettre d’aller à l’école. Claudeest l’un des bénéficiaires du projetmis en place par VOLDEB (lire letémoignage de Clément, directeurde VOLDEB en p.4) pour développerdes activités agricoles permettantaux paysans de couvrir leurs besoins.

Répondre aux besoinsconcrètement

Après une phase de sensibilisationpuis de formation, VOLDEB a fournidu matériel qui a permis à Claude dese lancer dans de nouvelles activitésrémunératrices, comme l’élevage devolailles et de cabris. Claude en té-moigne : « Le revenu qui provient deces activités m’aide à envoyer les en-fants à l’école et à subvenir à leursbesoins fondamentaux. »

En parallèle, un travail sur les infra-structures - comme l’accès à l’eaupotable - a aussi été réalisé pouraméliorer les conditions de vie descultivateurs : « Avant, on buvait l’eaumarécageuse, rappelle Claude. Al’arrivée du projet, VOLDEB aconstruit des puits  qui nous per-mettent désormais d’avoir de l’eauclaire. »

Léotoicha a vécu dans unefamille très pauvre. Ses parentsn‘avaient pas les moyens

nécessaires pour subvenir à sesbesoins, ni pour l’envoyer à l’école.Il y a 9 ans, elle a pu intégrer l’in-

ternat Anfani de Jeunesse Ambition,notre partenaire.

Aujourd’hui, Léotoicha est lycéenne :elle est en terminale. Grâce à l’action

d’Anfani, elle a pub é n é f i c i e r d econditions de vieplus favorables.«  Ici, on mange4 fois par jour,nous dit-elle, cen’est pas commechez moi. Dans

mon village, les repas ne sont paséquilibrés ! ». L’accueil et les soinsdont elle bénéficie font aussi la dif-férence «  Ici, Maman me soigne,raconte Léotoicha en parlant de Del-phine, la directrice de JeunesseAmbition. Elle nous traite commeses propres enfants. »

« C’est Dieu qui a permisque je sois ici etje le remercie infiniment. »

L’intervention bénéfique de notrepartenaire offre la possibilité à cesenfants de nourrir à nouveau des

rêves d’avenir. « Après mon bac,mon rêve est de faire médecine pouraider mon village, parce que là-bas,il y a des maladies qui s’y trouvent,et comme il n’y a pas d’hôpital, lesgens meurent de ces maladies. »Léotoicha a trouvé son projet de vie,le cercle de la pauvreté est rompu,pour elle et ses futurs enfants. Cequ’elle a reçu, elle va ainsi pouvoirà son tour le partager à sa commu-nauté.

Faire face à la pauvreté est un immense défi pour tous nos bénéficiaires. Claude etLéotoicha nous racontent comment l'intervention de nos partenaires a brisé la chaîne dela pauvreté.

Avec nos partenaires, redonnezun avenir et une espérance

De nouvelles vidéospour découvrirle travail despartenaires du SEL !Vous voulez en savoir plus surles projets de développementsoutenus par le SEL  ? Décou-vrez le travail merveilleux denos partenaires sur place grâceaux témoignages d’hommes etde femmes engagés dans cettemission. Les vidéos de la Jour-née du SEL en parlent ! Pour lestélécharger, inscrivez-vous surwww.journeedusel.selfrance.org

Grâce à l’action d’Anfani, le partenaire sur SEL, les enfants peuventmanger 4 fois par jour !

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Le parrainage entre dans l’ère digitale

PARRAINAGE D'ENFANTS

Dans un monde où les échanges par internet ont pris une place importante, le service par-rainage du SEL est heureux de proposer, aux parrains qui le souhaiteraient, une nouvellefaçon de correspondre avec leurs filleuls.

A l’attention des parrainsSi vous êtes parrain, vous avez sans doute déjà reçu un questionnairepar email vous permettant de faire le choix de réception des lettres devotre filleul (électronique ou postal) ainsi que des langues que vousécrivez et comprenez. Vos réponses sont essentielles pour bien mettreen œuvre ces changements.

Merci à tous ceux qui y ont répondu. Si ce n’est pas le cas, vous pouvezencore le faire en nous contactant directement à [email protected] en nous téléphonant au 01 45 36 41 52

Un des points importants duparrainage, ce sont leséchanges entre le parrain et

son filleul. Ils dépendent principa-lement d’une correspondance écrite,faite de courriers, de photos, de des-sins. Souvent, les délais de traitementet d’acheminement sont longs, entretraduction et transport pour atteindredes centres d’accueil éloignés, dansdes pays peu ou mal équipés eninfrastructures postale et routière.

Améliorerla correspondance entreparrains et filleuls

Notre partenaire Compassion Inter-national, par qui nous assurons plus

de 95% des parrainages du SEL, tra-vaille depuis plusieurs mois pourdiminuer le délai lié au courrier entrele parrain et son filleul. Dans unmonde où internet a réduit le tempset les distances et intégré la plupartdes foyers en France, il nous a sem-blé logique d’utiliser ce moyenmoderne, en complément des solu-tions actuelles. Nos parrains pour-ront toujours, quand ils le souhaitent,envoyer des cartes et des dessinsqui passeront alors par la voie tra-ditionnelle, plus longue.

Une transition en douceur

Dans les mois qui viennent, nousallons mettre en place une nouvelle

organisation afin d’optimiser la ges-tion des traductions et d’innovergrâce au courrier numérique. Lepersonnel, tant sur le terrain quedans les pays où sont les parrains,est déjà, depuis plusieurs mois,formé à cette évolution technolo-gique. Grâce à la numérisation descourriers, nous allons réduire lesdélais et aussi les coûts pour dégagerplus de ressources au bénéfice desenfants accueillis.

Aidez-nousà communiqueren traduisantnos courriers !Vous parlez français et espagnolou portugais ou anglais ? Vousêtes à l’aise en informatique  ?Vous avez un peu de temps ànous donner en bénévolat ? Vouspouvez devenir traducteur béné-vole du SEL !

Pour en savoir plus, contactezClaire au 01 45 36 41 52 ou paremail [email protected]

Temps 1 France

Le filleul faitson courrier aucentre d’accueillocal.

Les courriers de vosfilleuls y sont scannéspuis envoyés parinternet vers les paysdes parrains.

A réception, les courriersqui le nécessitent sonttraduits dans la languelue par les parrains.

Le parrain reçoit le courrierde son filleul par courriel.

Le courrier numériséest imprimé et missous enveloppe.

Le parrain reçoit le courrier de son filleul par la Poste.

Les courriers numérisés sontensuite répartis entre réceptionpar courriel ou par courrier.

Les courriers sont apportésau centre régional de notrepartenaire. Une premièretraduction y est faite, le caséchéant.

CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE10

Nous avons été à la ren-contre de deux parrainsqui nous racontent com-

ment ils ont vécu la fin de leurpremier parrainage, et pourquoiils ont décidé de continuer à sou-tenir un autre enfant. « Quand leparrainage de Fernando s’estarrêté, j’ai ressenti à la fois dela tristesse et de la joie, nouspartage Philippe Wauthier. C’étaitune déchirure mais aussi unesatisfaction qu’il soit allé jusqu’àla fin du programme. »

Lorsqu’un filleul ne peut plusêtre parrainé, surtout lorsque

cela arrive de façon soudaine etinattendue, on peut se sentirtriste ou déçu. « Quand j’ai apprisla fin du parrainage de ma pre-mière filleule, cela a été un grandchoc affectif, parce qu’on s’at-tache, nous dit Geneviève Tar-rassenko. J’espérais l’accompa-gner jusqu’à sa vie adulte. »

Une nouvelle aventure

Il est bon de se rappeler quec h a q u e p a r r a i n a g e aquelque chose de positif.Qu’il ait duré pendant desannées ou juste quelquesmois, regardons à ce dontl’enfant a bénéficié pendantce temps : un soutien sco-laire, un suivi médical etalimentaire, des activitéssociales et culturelles ettoujours un enseignementchrétien. «  Quand nousavons repris une autrefilleule, rappelle Philippe,cela nous a fait drôle carc’est comme si le lien avecle premier se rompait. Nousavons pris conscience quele parrainage était un ser-

vice. » Et Geneviève de complé-ter : « J’ai envisagé ce deuxièmeparrainage comme une nouvelleaventure, un nouvel échangeparce que c’était un autre enfantet lui aussi m’a apporté quelquechose de “sa petite vie”. »

Cela change la vie !

Chaque parrainage, quelle quesoit sa durée, est une étape dansle développement de l’enfant.Reprendre un nouveau filleul,c’est continuer le combat contrela pauvreté, un enfant à la fois,dans la joie comme dans la dif-ficulté. Ecoutons Geneviève  :« J’aimerais dire aux parrains quisont déçus quand le parrainages’arrête, que l’important est d’ac-complir la volonté de Dieu et don-ner une espérance à un enfant.Cela change sa vie ! » Et Philippede conclure : « Je comprends latristesse de ceux dont le parrai-nage s’arrête. Cela démontre l’at-tachement, mais notre rôle estde donner un coup de pouce poursortir ces enfants du cerclevicieux de la pauvreté. »

Parrainer, c’est s’engager àsoutenir un enfant dans sondéveloppement, lui écrire etlire ses courriers, prier pourlui. Mais tout a une fin : l’en-fant grandit, il déménage.Votre premier parrainage setermine. Et après ?

Mon parrainage s’achève. Et ensuite ?

PARRAINAGE D'ENFANTS

« Nous avonschoisi le SELparce quec’est uneassociationqui a fait sespreuves dansle temps. Ellese donne etelle donne. »Philippe

«  Ce que j’aime particulièrementdans les parrainages avec le SEL,c’est l’échange de cœur à cœur,spontané et libre entre le parrain etle filleul. » Geneviève

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Le Défi Michée interpelle les jeunes de Mission-Net

Pour cette occasion exception-nelle à Offenburg (Allemagne),le stand « Micha » a été tenu

par 4 personnes : Katja Hofmeisteret Johann Göhler d’Allemagne(Micha-Initiative Deutschland - MicahChallenge Germany), Michael Reinde Suisse Allemande (Stop Armut)et Claire Balverde pour le Défi MichéeFrance. Ils n’étaient pas de trop pouraller à la rencontre de 2200 jeunesprovenant de près de 50 pays diffé-rents !

Changer le monde !

Plus de 100 agences et organisationsmissionnaires y exposaient. Le stand« Micha » était construit autour d’unappel à devenir acteur de change-ment positif dans ce monde : « Be achange-maker ». En faisant un paral-lèle avec le choix de Neo dans lefilm Matrix entre la pilule bleue etla pilule rouge, les jeunes étaientinvités à se positionner autour desthèmes de la justice et de la pau-vreté : « I don’t care » (ça ne m’in-téresse pas) ou «  I want to be achange-maker  » (je veux être unacteur de changement).

Sensibiliser les jeunesprésents

Pour stimuler les jeunes et leur faireprendre conscience des enjeux denotre combat, nous avons entreprisplusieurs actions de sensibilisation. Johann a circulé habillé en « hommesandwich  » dans le réfectoire àl’heure du repas, bâillonné, avec unepancarte avant indiquant «  I’ve novoice » (je n’ai pas de voix) et unepancarte arrière invitant à visiter le

stand. Puis l’uned’entre nous a men-dié devant notrestand en se mettantdans la peau d’unefemme immigréeSDF.

S i le b u t d e ce sactions était d’attirerl’attention, il a étéatteint  : beaucoupplus de personnes se

sont arrêtées pour poser des ques-tions et s’engager à agir.

Appeler chacun à agir à son niveau

Michée a aussi eu le privilège rarede bénéficier d’une prise de parolepublique lors de Mission-Net, pourprésenter l’association, son combat

et ses besoins. À l’entrée de la salle,chaque jeune a reçu une carte d’en-gagement et un bâton fluorescent.Puis une vingtaine de jeunes ont faitun flash mob où chacun annonçaità tour de rôle, tout en allumant unebougie, l’action qu’il/elle allait entre-prendre pour être un acteur de chan-gement. Après une présentation deMichée, les jeunes ont été invités àremplir une carte d’engagement àremettre à la fin de la réunion ouau stand. Plusieurs dizaines dejeunes se sont ainsi engagés à noscôtés !

Depuis 4 ans, Mission-Net rassemble au nouvel an des milliers de jeunes de tous payseuropéens pour les sensibiliser à la mission. Un moment fort où le Défi Michée a puencourager ces chrétiens à se mobiliser contre la pauvreté et pour la justice.

Notre nouveau site uti-lise la technologiePrestashop qui cor-

respond aux standardsactuels du E-commerce. Cesite est responsive, ce quisignifie qu’il reconnait ets’adapte au support quevous utilisez : vous pouvezdorénavant consulter etcommander depuis un PC,une tablette ou un smart-phone. Vous pouvez com-mander en ligne maisaussi consulter les valeursdu Commerce Equitable et d’Ar-tisanat SEL. Et un nouveau blogsera régulièrement alimentéd’idées de recettes originales, dereportages de voyages, d’informa-tions sur les artisans, la réalisationde projets sociaux, etc.

Si vous avez déjà ouvert uncompte sur l’ancien site internetd’Artisanat SEL, vous avez dûrecevoir récemment un emailvous communiquant votre nou-

veau mot de passe. Dans le cascontraire et si vous rencontrezune difficulté à vous connecter,merci de le signaler par email à[email protected]. Si vousn’aviez pas de compte, nous vousinvitons à vous enregistrer pouren créer un nouveau. Grâce à cenouvel outil, vous serez informédes nouveautés, de nos promo-tions, des projets en cours.

Vous pouvez égalementdepuis le site téléchar-ger notre cataloguegénéral 2015-2016,valable jusqu’en juillet2016, et vous inscrire ànotre newsletter.

Vous pouvez aussi nousrejoindre sur Facebook !Likez notre page face-book.com/assoartisanat-sel pour partager vosattentes et vos commen-taires sur nos collec-tions  ; mais aussi sur

notre vision de lutter, par l’activitééconomique créée, contre la pau-vreté dans le monde.

Pour conclure cet avis de nais-sance, le nouveau site www.arti-sanatsel.com connait encorequelques défauts de jeunessemais ils sont en cours de cor-rection. N’hésitez pas à noussignaler tout dysfonctionnementapparent. Un grand merci pourvotre compréhension.

Le Commerce Equitable à l’ère Web 2.0

Artisanat SEL fête ses 10 ansde E-commerce

COMMERCE ÉQUITABLE

Vous pouvez soutenir les partenairesd’Artisanat SEL dans l’intercessionet la prière.Et soutenez-les par vos achats ici :cela a du sens pour eux là-bas.

www.artisanatsel.comDemande de catalogue. Pour passer commande.• Email :

[email protected]• Tél : 02 38 89 33 33• BP 21002

F-45701 Villemandeur Cedex

Aidez-nous à poursuivre notre action de commerce équitable !

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Saviez-vous qu’Artisanat SEL était précurseur en matière de commerce électronique  ?Notre premier site de vente en ligne a vu le jour en 2006. Et la nouvelle version est née le30 décembre 2015 à 23h50 !

Parler de votre parrainage àune amie, présenter courte-ment un de nos projets lors

d’une réunion, sensibiliser un groupede jeunes à la lutte contre la pau-vreté, mettre à disposition un SELInformations à la sortie du culte,etc. Autant de petits actes qui contri-buent à l’enracinement de la missiondu SEL dans le protestantisme fran-çais. C’est une grande fierté pournous de pouvoir compter sur votreengagement : un grand merci de lapart de toute l’équipe du SEL et deses partenaires !

Quelle que soit la manière dont vousle faites, bon nombre d’entre voussoutenez les actions du SEL, enorganisant la journée du SEL, encommunicant sur le parrainage d’en-fants, en vous engageant dans descompétitions sportives en faveur duSEL, en donnant une de nos bro-chures ou notre journal. Nous vousen sommes très reconnaissants etsommes encouragés de savoir ceque font les chrétiens pour le SEL.

Seriez-vous un déléguéqui s’ignore ?

Ces derniers mois, plusieurs d’entrevous nous ont contactés pour béné-ficier d’un soutien plus importantdans vos actions de sensibilisation,ce qu’offre le statut de délégué duSEL. Alors pourquoi ne pas rejoindrenotre réseau de délégués ?

Nous pourrons ainsi mettre à votredisposition les outils nécessaires àla réussite de vos actions de sensi-bilisation. Par ailleurs, nous sommesvivement intéressés de connaitre lesactions que vous mettez en placepour soutenir le SEL  : communi-quez-nous vos messages, photos,vidéos, témoignages et nous lesrelayerons pour inspirer les uns etles autres.

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DÉLÉGUÉS

Merci pour tout ce que vous faites !

Pour aller plus loin

C’est quoi, le rôled’un délégué ?

En tant que délégué du SEL, vouspourrez (quelques exemples) :

• informer les membres de votreÉglise des différentes actions duSEL,

• encourager les frères et sœurs àla prière pour les plus démunis,

• aider à la mise en place de tempsd’information sur le SEL,

• relayer les informations du SELqu’il vous semblera intéressantde faire connaître,

• distribuer le SEL-Informations oule mettre à disposition,

• organiser la journée du SEL,• passer une vidéo lors du culte, • organiser une exposition photo sur

un thème projet ou parrainage,• organiser une offrande pour une

situation d’urgence,• etc.

Vous êtes nombreux à parler des actions du SEL auprès de vos amis, dans votre Église locale.Sans cet engagement fidèle ici, nous ne pourrions pas soutenir ce combat quotidien qui estcelui de nos partenaires chrétiens là-bas : venir en aide aux plus démunis.

Vous voulez sensibiliser les membres de votre Église aux thé-matiques qui vous préoccupent : lutter contre la pauvreté, agirpour un monde plus juste ? Vous soutenez le SEL et souhaitezfaire connaître les différentes actions de ses partenaires chrétienslocaux ? Si vous répondez « oui » à ces questions, pourquoi nepas devenir délégué du SEL !

Nous sommes à votre disposition au 01 45 36 41 62 ou par mail àl’adresse : [email protected]

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Chrétien évangélique, ledocteur Mukwege lutteavec acharnement contre

les violences infligées auxfemmes de son pays, la Répu-blique démocratique du Congo(RDC). Que ce soit physiquementou psychologiquement, il s’at-tache à « réparer » ces milliersde femmes qui ont été violéesdurant 20 ans de conflits à l’estde la RDC, un pays qui se trouveêtre parmi les plus pauvres dela planète alors même que sonsous-sol est extrêmement riche.

Un défenseur infatigabledes droits des femmes

Sa lutte incessante, pour mettrefin à ces atrocités et dénoncerl’impunité dont jouissent les cou-pables, dérange. En 2012, lemédecin a ainsi fait l’objet d’une

tentative d’assassinat, à laquelleil a miraculeusement échappémais qui l’oblige désormais àvivre sous la protection desCasques bleus.

Pour autant, son combat n’estpas vain et lui vaut, depuisquelques années, une largereconnaissance de la part de lacommunauté internationale. Ils’est notamment vu décerner en2014 le Prix Sakharov pour laliberté de l’esprit du Parlementeuropéen qui est souvent consi-déré comme l’antichambre duprix Nobel de la paix.

Le SEL est partenaire dela diffusion du film

Même si l’hôpital du docteurMukwege en RDC n’est pas sonpartenaire, le SEL a décidé d’ac-

compagner la sortie du film«  L’Homme qui répare lesfe m m e s   » , d é s i ra n t fa i reconnaître le travail du docteur etpar-delà la cause qu’il défend. Ànoter qu’en raison de la duretédu sujet traité, il est fortementdéconseillé aux personnes sen-sibles d’aller voir ce film.

Impliqué en République démo-cratique du Congo par le biaisde partenaires locaux chrétiens,le SEL souhaite aussi attirer l’at-tention sur la situation de ce paysalors que des élections prési-dentielles et législatives doivents’y tenir en novembre 2016.

Pour retrouver les salles decinéma qui diffuseront le film,rendez-vous sur le blog du SEL(blog.selfrance.org).

EAD / SENSIBILISATION

Un film poignant sur le docteur Mukwege !

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ELLE BRODE

Elle brode pour soutenir les actions du SEL !

Igor et Michelle sont des fidèles donateursdu SEL, parrains depuis de nombreusesannées d’une jeune fille au Burkina Faso.

Michelle aime beaucoup la broderie et participerégulièrement à des ventes d’objets au profit duSEL dans les marchés de Noël. Un jour, l’idéelui est venue de broder des cartes et des marque-pages avec des versets d’encouragement. Encouragé par Danièle Attard, la déléguée localedu SEL, Michelle réalise depuis deux ans cesbroderies en décembre et les vend à l’église etau marché de Noël. « Les gens apprécient beaucoup mes cartes et mesmarque-pages, et m’en réclament aussi ponctuellement pendant l’année. »

Elle a ainsi pu mettre son plaisir de broder pour soutenir la mission duSEL : un grand merci à Michelle et Igor pour leur engagement !

La 7ème Course des Héros est lancée : relevez le défi !

Le défi pour chaque coureur estde trouver un minimum de 250€

en se faisant sponsoriser par despersonnes de son entourage(famille, amis, collègues…) pourfinancer le projet choisi. Le jour J(dimanche 19 juin 2016), à Lyonou à Paris, le challenge est decourir ou marcher 2 ; 6 ou 10 km.

Plus de 130 coureurs solidairesl’ont déjà fait avec le SEL : rejoi-gnez-nous !

Pour vous inscrire, rendez-voussur : www.selfrance.org.

Pour toute question, contactezDoris : [email protected] 45 36 41 63

Le SEL recrute !Pour obtenir les informations, retrouvez nos offres d'emploissur www.selfrance.org, rubrique nous rejoindre.

Cette année, luttez contre ladésertification en Afrique ensoutenant la Ferme Pilote deGuié au Burkina Faso, qui metau point des techniques dereconquête des sols dégradés,avec les agriculteurs locauxvolontaires !

Dimanche 20 mars 2016

Journée du SEL

Une action chrétienne dans un monde en détresse

Parrainé par le

A la rencontre des partenaires chrétiens locaux du SEL : des hommes et des femmes ordinaires avec qui

Dieu réalise des projets extraordinaires.

www.journeedusel.selfrance.org