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Baromètre Santé Durable page. 1 110 Nouveaux résultats analysés 537 Professionnels en charge du développement durable 600+ Établissements et services sanitaires, sociaux et médico-sociaux 8 E éDITION 2015 BAROMèTRE SANTé DURABLE

Baromètre santé durable 2015 - développement durable en établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux

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110 Nouveaux résultats analysés

537 Professionnels en charge du développement durable

600+ établissements et services sanitaires, sociaux et médico-sociaux

8e édition 2015

Baromètre Santé duraBle

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méthodologie

Cette étude est la synthèse d’une enquête auto-administrée, menée chaque année depuis 2008 auprès des directions de 7 500 établissements sanitaires, établissements sociaux et/ou médico-sociaux en France. Les résultats de cette étude sont nationalement représentatifs de ces établissements par l’analyse de la situation de plus de 600 établissements sélectionnés en France. Sauf mention contraire, les résultats de cette étude sont basés sur l’intégralité des répondants de cet échantillon. Répartition des répondants : • Plus de 600 établissements représentés par 537 répondants, notamment Directeurs d’établissements, Responsables Développement Durable, Responsables RSE, Chargés de projets RSE, chargés de mission QSE • 43% Etablissements publics (CHU, Hôpitaux publics…), 16% Etablissements privés (cliniques…), 41% établissement privés non lucratifs (EPHAD, accueil handicapés, centres de lutte contre le cancer…) • Pays : France • Période d’interrogation : février-avril 2015

dominique godet Directeur Général Groupe Sham

EFFECtiFS DE l’étAblissEmEnt

Social et/ou médico-social

établissementSocial et/ou médico-social

établissementsanitaire

Privélucratif

Privé nonlucratif

moins de 500

Plus de 500

Public

Sanitaire

97.5%

63.3% 36.7%

2.

2

%

41%

16%

71%

stAtUtétAblissEmEnt

ACtivitéPrinCiPAlE

2.5%

Le développement durable et la prise en compte des exigences environnementales et sociétales font aujourd’hui partie des enjeux auxquels sont confrontés les établissements de santé et les établissements sociaux et médico-sociaux. De la santé des personnels à la gestion optimale des ressources, de la recherche de la performance énergétique au traitement des déchets, les sujets sont nombreux et les établissements s’organisent d’année en année pour conduire des actions

en faveur du développement durable au quotidien.

Ces démarches sont non seulement citoyennes, mais concourent à améliorer et pérenniser la qualité de l’offre globale de soins. Pour les établissements, elles sont aussi sources d’économies parfois non négligeables, tout en améliorant la sécurité des usagers et des tiers, et contribuent à leur image. La gestion du risque environnemental lié aux installations et au traitement des déchets concerne toute l’activité hospitalière et intéresse l’assureur de l’établissement, tout comme les démarches de prévention mises en œuvre dans la gestion du personnel.

Appartenant à l’économie sociale et solidaire, Sham, société d’assurance mutuelle, est nécessairement sensible à ce sujet du développement durable, ainsi que Sofaxis, spécialiste de la prévention et de la santé au travail. Il était tout-à-fait naturel que Sham et Sofaxis apportent leur soutien actif au dispositif Santé Durable, notamment son baromètre, aux initiatives des établissements et de leurs fédérations, FHF, FEHAP, FHP et Unicancer.

Dominique Godet, Directeur Général Groupe Sham

le déVeloPPement duraBle, un VéritaBle enJeu Pour leS étaBliSSementS

Crédit image : © bertrand Gaudillère-item Corporate

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le déVeloPPement duraBle DanS leS établiSSementS et ServiceS

SanitaireS, Sociaux et meDico-Sociaux

Le développement durable est largement répandu dans les établissements et services sanitaires, sociaux et médico-sociaux. Il fait partie des sujets de la gestion courante pour 96% des établissements interrogés. En moyenne, 85% des établissements intègrent le développement durable au niveau de

leurs projets stratégiques. En 2015, les cliniques et hôpitaux privés se détachent de la moyenne et déclarent unanimement intégrer le développement durable dans leurs projets stratégiques (pour 99% de ces établissements).

Réduction de l’impact environnemental de votre activité

Achats durables

Bien-être et qualité de vie au travail des personnels

Bien-être des patients, des résidents

Autre

Les trois mesures prioritaires du développement durable visent à réduire l’impact environnemental de l’activité (pour 81% des établissements), à réaliser les achats durables (pour 73%) et à assurer le bien-être et la qualité de vie au travail des salariés (pour 71%).

L’engagement dans le développement durable procède d’abord d’une démarche volontaire (pour 39% des établissements)

ou d’une démarche collective (pour 21%), d’une obligation réglementaire (pour 18% des établissements). Pour seulement 1% des répondants, l’engagement dans le développement durable est impulsé par les attentes du personnel ou des usagers. Cependant, les usagers sont majoritairement les bénéficiaires des projets de développement durable pour 71% des établissements en 2015 contre 70% en 2014 (+1%).

r

PrioritéS Du Développement Durable

inStallation claSSée au titre De la Protection de l’enVironnement

01

02

Dans quel(s) domaine(s) agissez-vous prioritairement ?

81%

73%

71%

54%

9%

100%80%60%40%20%0%

1 établissement sur 3 (35% exactement) détient une installation Classée au titre de la Protection de l’Environnement (iCPE). leur nombre n’a pas évolué depuis 2014.

Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)

Bureau d’étude ou société de conseil

Haute autorité de Santé (HAS)

Agence de l’Eau

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le déVeloPPement duraBle DanS leS établiSSementS et ServiceS

SanitaireS, Sociaux et meDico-Sociaux

Le développement durable est largement répandu dans les établissements et services sanitaires, sociaux et médico-sociaux. Il fait partie des sujets de la gestion courante pour 96% des établissements interrogés. En moyenne, 85% des établissements intègrent le développement durable au niveau de

leurs projets stratégiques. En 2015, les cliniques et hôpitaux privés se détachent de la moyenne et déclarent unanimement intégrer le développement durable dans leurs projets stratégiques (pour 99% de ces établissements).

Réduction de l’impact environnemental de votre activité

Achats durables

Bien-être et qualité de vie au travail des personnels

Bien-être des patients, des résidents

Autre

Les trois mesures prioritaires du développement durable visent à réduire l’impact environnemental de l’activité (pour 81% des établissements), à réaliser les achats durables (pour 73%) et à assurer le bien-être et la qualité de vie au travail des salariés (pour 71%).

L’engagement dans le développement durable procède d’abord d’une démarche volontaire (pour 39% des établissements)

ou d’une démarche collective (pour 21%), d’une obligation réglementaire (pour 18% des établissements). Pour seulement 1% des répondants, l’engagement dans le développement durable est impulsé par les attentes du personnel ou des usagers. Cependant, les usagers sont majoritairement les bénéficiaires des projets de développement durable pour 71% des établissements en 2015 contre 70% en 2014 (+1%).

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PrioritéS Du Développement Durable

inStallation claSSée au titre De la Protection de l’enVironnement

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Dans quel(s) domaine(s) agissez-vous prioritairement ?

81%

73%

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1 établissement sur 3 (35% exactement) détient une installation Classée au titre de la Protection de l’Environnement (iCPE). leur nombre n’a pas évolué depuis 2014.

Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)

Bureau d’étude ou société de conseil

Haute autorité de Santé (HAS)

Agence de l’Eau

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0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%

Avez-vous déjà contacté les organismes suivants pour des questions relatives au développement durable ?

utiliSation de ProduitS toxiqueS ou à riSqueS enVironnementaux

inDicateurS et certificationS

partenaireS Du déVeloPPement duraBle

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Les établissements ont progressé vers plus de sécurité quant à l’utilisation de certains produits toxiques ou à des risques environnementaux au sein de ces établissements : en 2015, 47% des établissements préfèrent systèmatiquement l’utilisation des produits sans risque pour l’environnement et les usagers, contre 42% en 2014 (+5%) ; et des produits de substitution ont été choisis par 42% des établissements en 2015 contre seulement 35% en 2015 (+7%).

Pour mieux contrôler les progrès, de plus en plus d’établissements mettent en place des indicateurs pour le suivi de leurs actions de développement durable (58% en 2015 contre 54% en 2014 : +4%). Cette année, 35% des établissements ont également mis en place un reporting rsE (responsabilité sociétale des entreprises), notamment pour se conformer aux obligations de la loi Grenelle 2 sur le reporting environnemental et social.

Peu d’établissements se sont engagés dans une certification isO 14 001 (3% possèdent une certification management environnemental), ou un agenda 21 (6% des établissements). Cependant, les établissements publics se distinguent de la moyenne, avec 4% de ces

établissements qui se déclarent certifiés isO 14 001 et 10% de ces établissements qui possèdent déjà un agenda 21 en 2015.

La mesure de l’impact environnemental n’est pas une pratique majoritaire au sein des établissements et des services sanitaires, sociaux et médico-sociaux. Les diagnostics de performance énergétique (DPE) sont pratiqués pour 48% des établissements et se révèlent les plus fréquents devant les audits énergétiques (39%) et les bilans de gaz à effet de serres-bilan carbone (38%).

En matière de développement durable, les établissements ne sont pas isolés dans leur démarche. ils interrogent majoritairement l’ADEmE (pour 61% des répondants), puis les bureaux d’études ou les sociétés de conseil (55%) et la Haute Autorité de santé (36%). les services

du ministère du développement durable sont consultés par 28% des établissements de l’étude : Commissariat Général au Développement Durable, Direction Régionale de l’industrie, de la Recherche et de l’Environnement, Direction régionale de l’Environnement…

61%

55%

36%

30%

29%

28%

20%

8%

2%

Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)

Bureau d’étude ou société de conseil

Haute autorité de Santé (HAS)

Agence de l’Eau

Inspection du travail, ANACT 1

Services du ministère du développement durable (CGDD, DRIRE, DIREN ...)

Institut national de recherche et de sécurité (INRS)

Institut de veille sanitaire (InVS)

ANSES 2

2ANSES : Agence nationale de sécurité

sanitaire de l’alimentation, de l’environnement

et du travail

1ANACT : Agence nationale pour

l’amélioration des conditions

de travail

Page 6: Baromètre santé durable 2015 - développement durable en établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux

Pilotage de la démarche

Budget

Pour mener leur démarche de développement durable, les établissements font appel à des femmes et des hommes aux profils variés. Si 2 établissements sur 3 (68% exactement) ont identifié au moins une personne chargée des questions de

développement durable, son positionnement dans les services recouvre des réalités très différentes d’un établissement à l’autre. Pour 14% des établissements, le directeur général de l’établissement en assume la charge personnellement. Ce cas est plus fréquent dans les cliniques et hôpitaux privés que dans les établissements publics. Cependant, dans la majorité des situations (53% des cas), les projets de développement durable sont portés par des profils de postes très variés : responsable qualité, responsable Qualité Sécurité Environnement, acheteur/acheteuse, chargé(e) de mission… Ils appartiennent en général à un service administratif (dans 40% des établissements), à un service logistique (dans 24%) ou à un service qualité (dans 22%). Dans son ensemble, la politique de développement durable repose le plus souvent sur un groupe de travail transversal dans 25% des établissements ou s’appuie sur un ou plusieurs référent(s) interne(s) dans 17% des cas.

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e développement durable dans les établissements et services sanitaires, sociaux et médico-sociaux reposent sur des changements d’habitudes, des gestes, des comportements qui n’appellent pas de budget particulier : une approche

qui est privilégiée pour 48% des établissements concernés. Par ailleurs, 26% des établissements ne définissent pas de budget particulier mais les coûts sont directement imputés sur les services/

départements concernés par l’action développement durable qu’ils poursuivent. A noter que 24% des projets sont financés sur des budgets ponctuels, décidés annuellement, tandis que seulement 2% des établissements revendiquent une ligne budgétaire identifiée et allouée spécificiquement au développement durable pour tout leur établissement.

Comment financez-vous vos actions de développement durable ?

48%

26%

23%

0% 10% 20% 30% 40% 50%

2%

Les actions sont réalisées sans budget particulier

Les actions sont prises en charge sur les budgets des différents services

Un budget ponctuel en fonction de l’action menée

Un budget spécifique et identifié est alloué

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Pilotage de la démarche

Budget

Pour mener leur démarche de développement durable, les établissements font appel à des femmes et des hommes aux profils variés. Si 2 établissements sur 3 (68% exactement) ont identifié au moins une personne chargée des questions de

développement durable, son positionnement dans les services recouvre des réalités très différentes d’un établissement à l’autre. Pour 14% des établissements, le directeur général de l’établissement en assume la charge personnellement. Ce cas est plus fréquent dans les cliniques et hôpitaux privés que dans les établissements publics. Cependant, dans la majorité des situations (53% des cas), les projets de développement durable sont portés par des profils de postes très variés : responsable qualité, responsable Qualité Sécurité Environnement, acheteur/acheteuse, chargé(e) de mission… Ils appartiennent en général à un service administratif (dans 40% des établissements), à un service logistique (dans 24%) ou à un service qualité (dans 22%). Dans son ensemble, la politique de développement durable repose le plus souvent sur un groupe de travail transversal dans 25% des établissements ou s’appuie sur un ou plusieurs référent(s) interne(s) dans 17% des cas.

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e développement durable dans les établissements et services sanitaires, sociaux et médico-sociaux reposent sur des changements d’habitudes, des gestes, des comportements qui n’appellent pas de budget particulier : une approche

qui est privilégiée pour 48% des établissements concernés. Par ailleurs, 26% des établissements ne définissent pas de budget particulier mais les coûts sont directement imputés sur les services/

départements concernés par l’action développement durable qu’ils poursuivent. A noter que 24% des projets sont financés sur des budgets ponctuels, décidés annuellement, tandis que seulement 2% des établissements revendiquent une ligne budgétaire identifiée et allouée spécificiquement au développement durable pour tout leur établissement.

Comment financez-vous vos actions de développement durable ?

48%

26%

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Les actions sont réalisées sans budget particulier

Les actions sont prises en charge sur les budgets des différents services

Un budget ponctuel en fonction de l’action menée

Un budget spécifique et identifié est alloué

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En matière de ressources budgétaires, 1 établissement sur 3 a perçu des aides ou des subventions pour soutenir ses actions de développement durable en 2015 : les établissements publics ont davantage été

destinataires de ces aides (CHU, Hôpitaux publics… 43% d’entre eux) que les cliniques et structures privées (14%). Le plus souvent, les projets financés par ces aides portent

sur la réduction énergétique (isolation, biomasse, audit et diagnostic énergétique, certificat), l’environnement (traitement des déchets, utilisation de l’eau) et sociétal (audit psycho-sociaux). A noter que le nombre d’établissements ayant perçu des aides ou subventions est en diminution en 2015 (31% en 2015 contre 34% en 2014, soit - 3%).

éducation et sensibilisation aux éco-gestes

Conseils et informations générales

Autre

retour Sur inVeStiSSement

communication

reSSourceS BudgétaireS

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1 établissement sur 3 - 38% exactement - calcule le retour sur investissement (R.O.I.) de leurs actions de développement durable. à noter que les établissements publics sont davantage attentifs au calcul de ce r.O.i. Ainsi, 42% des établissements publics calculent le R.O.i., c’est-à-dire plus que la moyenne des établissements interrogés.

88% des établissements incluent des thématiques développement durable dans leur communication.

Cependant, les établissements et services sanitaires, sociaux ou médico-sociaux communiquent moins en 2015 qu’en 2014 sur leurs actions de développement durable, que ce soit en interne (88% des établissements communiquent en 2015 contre 92% en 2014), qu’envers les parties prenantes externes (46% communiquent en 2015 contre 50% en 2014).

L’essentiel de la communication est tourné vers les membres du personnel pour 99% des établissements, mais aussi orienté vers les patients et les résidents pour 65% des répondants.

Dans son contenu, la communication porte principalement sur la sensibilisation aux éco-gestes pour 86% des établissements, et aux enjeux quotidiens du développement durable sous forme de conseils et d’informations générales (pour 2 établissements sur 3). Dans leurs formes, les campagnes de communication sont éco-conçues pour la majorité des établissements, et même en progression par rapport à l’année précédente (54% des établissements éco-conçoivent en 2015, contre 53% en 2014).

à noter que 29% des établissements s’adjoignent les services d’un EsAt pour leurs opérations de communication.

85%

68%

48%

43%

4%80%60%40%0% 20%

Sur quels thèmes porte votre communication sur le développement durable ?

Bilan et résultats des actions DD de votre établissement

Explication de la stratégie de l’établissement

Page 8: Baromètre santé durable 2015 - développement durable en établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux

Responsabilité sociale

Concernant la santé et sécurité au travail, le document unique des risques professionnels est élaboré par la quasi-totalité des établissements (97%), et 89% des établissements possèdent en plus des dispositifs de prévention des risques professionnels. Les mesures de prévention des troubles musculo-

squelettiques progressent puisqu’elles sont présentes dans 78% des établissements en 2015 contre 75% en 2014 (+3%) ; par ailleurs, des mesures de prévention du stress sont mises en place dans 56% des établissements cette année.

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GeStion DeS reSSourceS humaineS 01

tendances fortes dans la gestion des ressources humaines des établissements et services sanitaires, sociaux et médico-sociaux, les actions en faveur de l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap progressent en 2015 pour s’étendre à 70% des établissements contre 68% en 2014 (+2%).

De même, les actions en faveur de l’égalité hommes/femmes se sont étendues à 48% des établissements en 2015 contre 42% seulement en 2014 (+6%). En particulier, les cliniques et hôpitaux privés sont plus nombreux que la moyenne à mener des actions d’égalité hommes / femmes (ils sont 75% en 2015) ; tandis que les établissements publiques (CHU, Hôpitaux publics...) sont plus nombreux à mener des actions en faveur des personnes en insertion (ils sont 59% en 2015).

L’aide à l’identification et à la prévention du risque médical est une composante majeure de notre offre à destination des établissements et des professionnels de santé, en tant qu’assureur leader sur le marché de la responsabilité médicale en France. Constater que 56% des établissements déclarent posséder des mesures de prévention de stress nous interpellent, car nous sommes convaincus qu’il existe un lien fort entre la qualité de vie au travail des équipes et la sécurité de la prise en charge des patients.

Et il faut le rappeler, les professionnels de santé sont soumis à de nombreuses contraintes liées à l’activité, elle-même génératrice de stress : obligation de résultats, situations d’urgences, maîtrise difficile de la charge de travail... La pénurie durable de certains professionnels, le turn-over des personnels, le recours aux heures supplémentaires et à l’intérim n’ayant fait qu’aggraver la situation ces dernières années conduisant à l’épuisement de nombreux personnels. Nous prenons en compte désormais ces facteurs

liés à la qualité de vie au travail notamment lorsque nous réalisons les visites de risque dans les établissements.

C’est même une attente forte des professionnels de santé eux-mêmes. Au point qu’au-delà de nos approches d’évaluation de l’exposition au risque, nous essayons d’apporter des solutions concrètes aux équipes concernées: revisite des fondamentaux du management, mise en place d’une démarche de prévention des risques psychosociaux, aide à la maîtrise des absences...

Plus généralement, de notre point de vue, les enjeux pour retrouver progressivement une certaine qualité de vie au travail se situent à trois niveaux : associer systématiquement dans les démarches, maîtrise des « risques patient » et bien-être des professionnels de santé, réinventer la formation, qui doit être un levier de compétence et de confiance des agents, et enfin faire émerger, comme c’est le cas dans d’autres secteur d’activité comme l’aéronautique, la notion d’équipe.

Frédéric Fuz, Directeur du Pôle Services de Sham

Relier le bien-être au travail et la sécurité des soins

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la qualité de vie au travail a progressé en 2015, avec davantage d’établissements impliqués dans son amélioration (76% des

établissements en 2015 contre 74% en 2014 : +2%). 88% des établissements sont déjà accessibles aux personnes

en situation de handicap, et autant envisagent des travaux pour améliorer davantage encore les conditions d’accessibilité en 2015.

le top 3 des formations dispensées en 2015 sont les gestes et postures (pour 78% des établissements concernés), la gestion des déchets (47%) et les achats durables (23%). le management du développement durable n’était au programme des formations que pour 14% des établissements de cette année.

qualité de Vie au travail

Pierre souchon, Directeur général

délégué – DS Services

<Depuis de nombreuses années, les établissements de santé conduisent des actions en faveur de la qualité de vie au travail et de l’amélioration des conditions de travail. L’entrée en application du manuel de certification v.2014, qui comporte désormais un chapitre spécifique à la qualité de vie au travail, représente une incitation supplémentaire pour les établissements, à s’impliquer dans de tels enjeux. Les établissements ont aujourd’hui à cœur de valoriser et de faire mieux connaître l’ensemble des actions mobilisées en faveur de la qualité de vie au travail, ce qui explique sans doute la tendance croissante du baromètre. Dans le contexte des transformations actuelles de l’hôpital, ces démarches contribuent directement à l’enjeu essentiel de la qualité de la prise en charge des patients.

Depuis plusieurs années, nous accompagnons les établissements dans la conduite de leurs projets d’amélioration de la qualité de vie au travail de leurs personnels, de performance

de leurs organisations et dans la maîtrise de leurs risques. Toutes les démarches d’appréciation du climat social l’enseignent : le sentiment d’utilité et la fierté d’appartenance constituent des points forts récurrents parmi les personnels de santé. A l’inverse, les foyers de progrès souvent identifiés sont le sentiment de reconnaissance et la qualité de la circulation d’information. Année après année, nous soutenons les établissements, notamment par la mise en place de programmes de formations adaptés et dans l’amélioration continue des pratiques de management.

L’accent porté par le manuel de certification de la Haute Autorité de Santé donne une légitimité encore renforcée aux actions déjà mobilisées en faveur de la qualité de vie au travail. Elles agissent comme un véritable catalyseur du dialogue social.

Redonner un élan à la qualité de vie au travail

Formation

Le développement durable fait partie des priorités du plan de formation pour seulement 19% des établissements en 2015. Plus que la moyenne, 24% des établissements publics (CHU, Hôpitaux publics…) en font une priorité pour leurs agents cette année.

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SujetS De formation 01

Page 10: Baromètre santé durable 2015 - développement durable en établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux

Critères de développement durable dans votre politique d’achats : précisez quels domaines, pour quels types d’achats

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34%

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Produits de nettoyage et d’entretien

Fournitures de bureau

Constructions et rénovations immobilières

Entretien des espaces verts

Matériel bureautique

Mobilier

Prestations de service

Véhicules

équipements biomédicaux

Pharmacie

Autre

Alimentation

r

AchAts durAblesFo

cu

S En 2015, 8 établissements sur 10 (82% exactement) ont introduit des critères de développement durable dans leur politique d’achats. Les établissements publics sont plus nombreux que la moyenne à avoir imposé ces critères (90% des établissements publics : CHU, Hôpitaux publics…). Les produits d’entretiens, les fournitures de bureaux et l’alimentation sont les achats les plus couramment concernés par les critères de développement durable. A l’inverse, la pharmacie, les équipements biomédicaux

et les véhicules sont les domaines les moins couverts par les achats durables de ces établissements.

Page 11: Baromètre santé durable 2015 - développement durable en établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux

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arbitraGe économique

Groupement d’achatS

01

02

De plus en plus, les achats durables font l’objet d’un arbitrage économique par les établissements : en 2015, une majorité de 59% des établissements se déclarent être prêts à payer un peu plus chers un produit ou un service qui répond à des critères sociaux et environnementaux, mais ils étaient 63% en 2014 ! A noter cependant que de plus en plus d’établissements intègrent la logique de calcul en coûts complets dans les achats qui traduit une meilleure maîtrise de l’enjeu économique des achats durables : ils étaient 36% en 2014, ils sont désormais 40% (+4%).

Fait notable également, le nombre d’établissements engagés dans des groupements d’achats progressent à 91% en 2015, contre 89% en 2014 (+2%). les établissements publics (CHU...) sont engagés en quasi totalité dans ces groupements. l’UGAP, UniHa et resaH idF sont les groupements les plus utilisés par les établissements publics, tandis que les établissements privés sont majoritairement membres de la CAHPP

conStruction

Fo

cu

S En 2015, les enjeux du développement durable des bâtiments suivent une tendance décroissante : 76% des établissements ont des projets de construction cette année,

contre 81% l’année, Avec 87% d’établissements concernés, les établissements publics (CHU...) ont davantage de projets de construction que la moyenne des répondants en 2015.

Toutefois, les critères du développement durable sont variables dans les projets de cette année : il y a davantage de projets qui respectent la collecte sélective des déchets de chantiers, mais moins de projets intègrent une démarche de développement durable dans leur construction (86% en 2015 contre 91% en 2014). En 2015, les trois priorités du développement durable dans les projets de construction pour les établissements sanitaires, sociaux et services médico-sociaux sont :

La performance énergétique et les économies d’énergie, Le confort de vie et d’usage dans les bâtiments,

La réalisation au moindre coût / l’optimisation financière.

Page 12: Baromètre santé durable 2015 - développement durable en établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux

RessouRces : eau et électRicitéFo

cu

S 4 établissements sur 5 suivent leur consommation d’eau (79% des établissements exactement) et de leur consommation d’énergie (80% des établissements exactement).

auGmentation De la conSommation d’eau01

En un an, la consommation d’eau par établissement a légèrement progressé : de 245,6 l en 2014, elle est maintenant de 246,4 l par jour et par lit/place en moyenne (+0,8 l) ; Pourtant les efforts pour optimiser les ressources se poursuivent. En 2015, 2 établissements sur 3 pratiquent toujours une

politique de réduction d’eau : 85% des établissement utilisent des équipements d’économiseurs d’eau, et 75% des établissements procèdent à une sensibilisation du personnel sur cet enjeu.

84%

72%

28%

27%

12%

84%

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0% 20% 40% 60% 80%

Choix d’équipements économiseurs d’eau

Sensibilisation du personnel

Formation aux éco-gestes

Autre

Sensibilisation des patients ou résidents

Résultats 2014

Top 3 des actions

Autres actions

Sur quelles actions vous appuyez-vous pour réduire votre consommation d’eau ?

Page 13: Baromètre santé durable 2015 - développement durable en établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux

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0% 20% 40% 60% 80%

Diminution De la conSommation d’énergie02

Installation de lampes basse consommation

Détecteurs de présence pour l’éclairage

Travaux d’isolation (ouvertures, toit, façades ...)

Arrêt des ordinateurs et autres matériels bureautique quand utilisation terminée

Effacement (outil d’optimisation de la consommation électrique)

équipements électriques peu consommateurs d’énergie

Système de chauffage performant

Formation des agents aux éco-gestes

Autre

Sur quelles actions vous appuyez-vous pour réduire votre consommation d’énergie ?

la consommation d’énergie a été réduite en 2015 : de 212,8 KWh, elle est ramenée à 209,2 KWh par an et par m2 en moyenne dans les établissements (-3,6 KWh). En 2015, 9 établissements sur 10 mènent toujours des actions pour réduire leur consommation énergétique. Le top 3 des actions en ce sens sont l’installation de lampes basse consommation, de détecteurs de présence pour l’éclairage et les travaux d’isolation.

Des techniques comme l’effacement (outil d’optimisation de la consommation électrique), ne sont utilisés que dans 14% des établissements. les établissements publics (CHU...) consomment plus d’eau que la moyenne : 271 l par jour et par lit (+24,6 l); tandis que les cliniques et hôpitaux privés consomment plus d’énergie que la moyenne des établissements : 246 KWh par an et par m2 (+36,8 Kwh).

88%

76%

64%

58%

46%

39%

36%

10%

12%

90%

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64%

57%

49%

38%

36%

14%

12%

Résultats2014

Top 3 des actions

Autres actions

économie D’énerGie03

1 établissement sur 4 (28% exactement) est en mesure de calculer précisément les économies d’énergie réalisées sur l’année. Selon leurs relevés, l’efficacité énergétique des établissements est meilleure en 2015 : 40% des établissements ont réalisé entre 5 et 10% de réduction de la consommation énergétique contre 35% en 2014. De même, le recours aux énergies renouvelables a aussi

progressé : 31% des établissements y ont désormais recours contre 29% en 2014. Fait notable, 45% des établissements publics (CHU...) utilisent les énergies renouvelables cette année, une pratique davantage répandue dans les établissements publics que la moyenne des établissements.

Page 14: Baromètre santé durable 2015 - développement durable en établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux

inFormatique Verte

La dématérialisation des procédures est un facteur d’optimisation du développement durable adoptée aujourd’hui 82% des établissements et services sanitaires, sociaux et médico-sociaux en 2015. Fait notable, 95% des établissements publics (CHU, Hôpitaux publics...) utilisent des procédures

dématérialisées.

empreinte carBone01

Pour réduire leur empreinte carbone, les acheteurs d’équipement informatique privilégient les terminaux multifonctions permettant une mutualisation des tâches (un critère pour 65% des établissements) et la consommation d’énergie réduite (un critère pour 52% des établissements), tel le label Energy star par exemple. toutefois, la présence de matériaux recyclés dans les matériels informatiques n’intéresse qu’1 établissement sur 3 en 2015.

La recharge des cartouches d’imprimantes et des toners de copieurs (plutôt que leur remplacement total) est en progrès, désormais adoptée par 21% des établissements sanitaires, sociaux et services médico-sociaux contre seulement 18% en 2014 (+3%). la pratique de la recharge s’étend à 23% des cliniques et hôpitaux privés. De leur coté, 89% des établissements publics se distinguent par un recours accru à la récupération des matériels informatiques dans des filières de collecte spécifique (recyclage, don à des associations...).

économie D’énerGie 02

03

les agents et employés de 3 établissements sur 4 (74% exactement) ont été sensibilisés aux réflexes d’économie d’énergie, et plus particulièrement concernant l’utilisation des postes et équipements bureautiques de façon plus économe (impression r°/v°, extinction systématique en fin d’utilisation ...).

Indiquez les mesures que vous avez adoptées [en matière de green IT]

Bureautique verte

Résultats 2014

Top 3 des mesures

Autres mesures

82%

72%

21%

9%

4%

83%

75%

18%

9%

4%

Récupération des matériels informatiques usagés dans une filière de collecte spécifique (recyclage, don à des associations...)

Information, formation des agents pour utiliser les postes et équipements bureautiques de façon économe

Recharge des cartouches d’imprimantes et des toners de copieurs (plutôt que remplacement total)

Autre

Aucune

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déchetS

Pour les établissements qui disposent d’une flotte de véhicules, 1 établissement sur 5 (21% exactement) en moyenne possède des véhicules “propres” et/ou électriques. Fait notable, 35% établissements publics disposant d’une flotte en sont équipés, ce qui distingue cette catégorie d’établissement pour l’utilisation de véhicules “propres” et/ou électriques qui représentent jusqu’à

10% de leur parc en général.

tri SélectiF

plan De Déplacement

DéchetS D’activitéS de SoinS à riSqueS inFectieux

meSureS incitativeS

01

01

02

02

Les établissements et services effectuent le tri sélectif, prioritairement pour les verres/papiers/cartons, les DAsri et les piles usagées et accumulateurs. Certaines de ces filières possèdent même un intérêt économique

pour les établissements qui bénéficient d’une valorisation financière de leurs déchets, notamment pour les verres/papiers/cartons, les bois, gravats, métaux et grands emballages, palettes, caisses.

Par ailleurs, davantage de plans de déplacements sont mis en place cette année (21% des établissements en 2015 contre 19% en 2014 : +2%), avec comme résultats directs une augmentation du co-voiturage, de l’utilisation des transports en commun et de l’utilisation du vélo.

2 établissements sur 3 (63% exactement) se considèrent facilement accessibles en transport en commun. Dans 4% des cas, les établissements constatent même une baisse des accidents de la route.

En un an, les volumes de DAsri ont augmenté en moyenne à 236,9 t/an en 2015 contre 230,1 t en 2014 (+6,8t) par établissement. Cependant, le taux de DAsri a diminué à 15,7% en 2015 contre 16,6% en 2014 (-0,9%).

3 établissements sur 4 vérifient la pertinence des tris dans ce domaine, et la qualité du tri augmente nettement concernant 45% des établissements en 2015, contre 35% en 2014 (+10%).

Parmi les mesures d’incitation des personnels, patients et visiteurs à utiliser d’autres moyens de transports que la voiture individuelle, figurent en pratique les tarifs préférentiels et la prise en charge d’une partie de

l’abonnement des transports en commun, l’installation d’un parking à vélos et d’itinéraires vélos protégés, et une communication sur les transports alternatifs à la voiture (supports internes et externes).

tranSPortS

Foc

uS

Alors que 51% des établissements et services sanitaires, sociaux et médico-sociaux produisent en moyenne moins de 500 tonnes de déchets par an, près de 2 établissements sur 3 (63% exactement) suivent une démarche de réduction à la source des déchets qui concerne principalement les Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI), les verres/

papiers/cartons et les consommables informatiques.

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déchetS

Pour les établissements qui disposent d’une flotte de véhicules, 1 établissement sur 5 (21% exactement) en moyenne possède des véhicules “propres” et/ou électriques. Fait notable, 35% établissements publics disposant d’une flotte en sont équipés, ce qui distingue cette catégorie d’établissement pour l’utilisation de véhicules “propres” et/ou électriques qui représentent jusqu’à

10% de leur parc en général.

tri SélectiF

plan De Déplacement

DéchetS D’activitéS de SoinS à riSqueS inFectieux

meSureS incitativeS

01

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Les établissements et services effectuent le tri sélectif, prioritairement pour les verres/papiers/cartons, les DAsri et les piles usagées et accumulateurs. Certaines de ces filières possèdent même un intérêt économique

pour les établissements qui bénéficient d’une valorisation financière de leurs déchets, notamment pour les verres/papiers/cartons, les bois, gravats, métaux et grands emballages, palettes, caisses.

Par ailleurs, davantage de plans de déplacements sont mis en place cette année (21% des établissements en 2015 contre 19% en 2014 : +2%), avec comme résultats directs une augmentation du co-voiturage, de l’utilisation des transports en commun et de l’utilisation du vélo.

2 établissements sur 3 (63% exactement) se considèrent facilement accessibles en transport en commun. Dans 4% des cas, les établissements constatent même une baisse des accidents de la route.

En un an, les volumes de DAsri ont augmenté en moyenne à 236,9 t/an en 2015 contre 230,1 t en 2014 (+6,8t) par établissement. Cependant, le taux de DAsri a diminué à 15,7% en 2015 contre 16,6% en 2014 (-0,9%).

3 établissements sur 4 vérifient la pertinence des tris dans ce domaine, et la qualité du tri augmente nettement concernant 45% des établissements en 2015, contre 35% en 2014 (+10%).

Parmi les mesures d’incitation des personnels, patients et visiteurs à utiliser d’autres moyens de transports que la voiture individuelle, figurent en pratique les tarifs préférentiels et la prise en charge d’une partie de

l’abonnement des transports en commun, l’installation d’un parking à vélos et d’itinéraires vélos protégés, et une communication sur les transports alternatifs à la voiture (supports internes et externes).

tranSPortS

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Alors que 51% des établissements et services sanitaires, sociaux et médico-sociaux produisent en moyenne moins de 500 tonnes de déchets par an, près de 2 établissements sur 3 (63% exactement) suivent une démarche de réduction à la source des déchets qui concerne principalement les Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI), les verres/

papiers/cartons et les consommables informatiques.

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sHAm

Créée en 1927, sham est une société d’assurance mutuelle spécialisée dans l’assurance et le management des risques des acteurs de la santé, du social et du médico-social, opérateur de référence français en matière de responsabilité civile. Sham compte 9 467 sociétaires – personnes physiques et morales – et gère 1,7 milliard d’actifs. basée à lyon, sham emploie 330 personnes et a réalisé 311,4 m de chiffre d’affaires en 2014. En partenariat avec la mutuelle nationale territoriale et la mutuelle Générale de l’Education nationale, sham fait l’acquisition du courtier Sofaxis en 2013. Fort d’un portefeuille d’activités de 725 m de primes collectées, le nouvel ensemble se positionne comme un acteur de référence au service de la filière des soins à la personne et du monde territorial. [email protected] www.sham.fr

Frédéric Fuz

Directeur du Pôle services de Sham : direction dédiée aux activités de management des risques de Sham. Directeur d’établissement de soins privé, puis consultant en gestion hospitalière Docteur en médecine, titulaire d’un mastère spécialisé en management (EssEC).

Pierre souchon

Directeur général délégué – DS Services ingénieur, docteur en science de Gestion 10 ans d’expérience de conseil en secteur public local, collectivités locales et services de l’Etat.

sOFAXis

Créé voici près de 30 ans, Sofaxis est l’un des principaux courtiers français en assurance de personnes auprès des collectivités territoriales et des établissements hospitaliers. Sofaxis est l’interlocuteur de référence des décideurs locaux en matière de protection sociale, de gestion des ressources humaines et de performance publique. Avec près de 500 collaborateurs sur deux sites, vasselay (Cher) et Orléans, Sofaxis totalise 22 000 clients représentant 796 000 agents publics, et a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 64,5 m pour 446 m de primes collectées.www.sofaxis.com

Crédits images : F.Fuz : © Romain Etienne-item Corporate, D.Godet : © bertrand Gaudillère-item Corporate