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Observatoire de l’Obésité, 2 rue Henri de Bornier, 75116 Paris, http://www.obobs.net COMMUNIQUÉ de PRESSE « Obésité Infantile & Goût Sucré » : Les conversations des internautes en décalage avec les messages de prévention du Ministère de la Santé Paris, le 15 décembre 2011 - L’Observatoire de l’Obésité a choisi d’observer, à travers les conversations sur les réseaux sociaux, les préoccupations des Français à l’égard de l’obésité infantile. Les résultats montrent l’impact limité des messages de prévention de l’obésité adressés dans le cadre du Programme National Nutrition Santé (PNNS). L’OBESITE INFANTILE EN CONSTANTE PROGRESSION EN FRANCE Des études ont montré l’évolution continue de l’obésité infantile en Europe i . En France, 12 à 15 % des enfants de 3 à 17 ans sont en surpoids, obésité incluse. L’Obobs a mené une étude analysant les discussions et verbatims ii échangés librement par les internautes autour de deux axes : « Obésité Infantile & Goût Sucré » et « Prévention de l’Obésité Infantile & Goût Sucré » iii . OBESITE INFANTILE ET GOUT SUCRE Sur les réseaux sociaux, l’association obésité et goût sucré arrivent en tête des conversations sur l’obésité infantile (61,5%). Les graisses et le goût gras arrivent en deuxième position (27,5%). Seuls 48% des verbatims observés considèrent la libre consommation d’aliments sucrés comme une conduite à risque pour les enfants. 17% affirment l’inutilité de faire la moindre concession pour contrôler leur envie de sucre. Le sport n’apparaît que de façon très marginale dans ces échanges, n’étant apparemment pas associé comme un facteur de prévention de la prise de poids. Les messages recommandés par le Ministère aux industriels, « Manger-bouger », « Manger 5 fruits et légumes par jour », ne sont pas repris dans les conversations. QUELLE PREVENTION DE LOBESITE INFANTILE ? Le Diabète gestationnel concentre les principales préoccupations des internautes. Néanmoins, les femmes enceintes ou les jeunes mamans sensibilisées à leur prise de poids et celle de leur enfant sont quasiment livrées à elles-mêmes pendant ou après leur grossesse, face à des médecins ne possédant pas les outils multidisciplinaires de prévention de l’obésité maternelle et infantile. L’Obobs préconise la prise en charge transversale et multidisciplinaire de la prévention et de la lutte contre l’obésité, et une éducation nutritionnelle afin de retrouver le goût d’une cuisine saine, innovante et bon marché. Pour vous présenter les résultats de cette étude approfondie et ses recommandations : L’Observatoire de l’Obésité vous invite à la CONFERENCE DE PRESSE LE JEUDI 15 DECEMBRE DE 8H30 A 10H chez Waknine, 9 Avenue Pierre 1 er de Serbie, 75016 Paris Contact Presse Dr. Pierre Azam. Tél: 06 78 64 00 27. Mél: [email protected] Betrand Dussauge. Tél: 06 19 19 19 28 . Mél: [email protected]

CP Etude de l'ObObs (Observatoire de l'Obésité) : "Observations des discussions en ligne sur la prévention de l’obésité infantile"

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Observatoire de l’Obésité, 2 rue Henri de Bornier, 75116 Paris, http://www.obobs.net

COMMUNIQUÉ de PRESSE

« Obésité Infantile & Goût Sucré » :

Les conversations des internautes en décalage avec les messages de prévention du Ministère de la Santé

Paris, le 15 décembre 2011 - L’Observatoire de l’Obésité a choisi d’observer, à travers les conversations sur les réseaux sociaux, les préoccupations des Français à l’égard de l’obésité infantile. Les résultats montrent l’impact limité des messages de prévention de l’obésité adressés dans le cadre du Programme National Nutrition Santé (PNNS).

L’OBESITE INFANTILE EN CONSTANTE PROGRESSION EN FRANCE

Des études ont montré l’évolution continue de l’obésité infantile en Europei. En France, 12 à 15 % des enfants de 3 à 17 ans sont en surpoids, obésité incluse. L’Obobs a mené une étude analysant les discussions et verbatimsii échangés librement par les internautes autour de deux axes : « Obésité Infantile & Goût Sucré » et « Prévention de l’Obésité Infantile & Goût Sucré »iii.

OBESITE INFANTILE ET GOUT SUCRE

Sur les réseaux sociaux, l’association obésité et goût sucré arrivent en tête des conversations sur l’obésité infantile (61,5%). Les graisses et le goût gras arrivent en deuxième position (27,5%).

Seuls 48% des verbatims observés considèrent la libre consommation d’aliments sucrés comme une conduite à risque pour les enfants. 17% affirment l’inutilité de faire la moindre concession pour contrôler leur envie de sucre.

Le sport n’apparaît que de façon très marginale dans ces échanges, n’étant apparemment pas associé comme un facteur de prévention de la prise de poids.

Les messages recommandés par le Ministère aux industriels, « Manger-bouger », « Manger 5 fruits et légumes par jour », ne sont pas repris dans les conversations.

QUELLE PREVENTION DE L’OBESITE INFANTILE ?

Le Diabète gestationnel concentre les principales préoccupations des internautes. Néanmoins, les femmes enceintes ou les jeunes mamans sensibilisées à leur prise de poids et celle de leur enfant sont quasiment livrées à elles-mêmes pendant ou après leur grossesse, face à des médecins ne possédant pas les outils multidisciplinaires de prévention de l’obésité maternelle et infantile.

L’Obobs préconise la prise en charge transversale et multidisciplinaire de la prévention et de la lutte contre l’obésité, et une éducation nutritionnelle afin de retrouver le goût d’une cuisine saine, innovante et bon marché.

Pour vous présenter les résultats de cette étude approfondie et ses recommandations :

L’Observatoire de l’Obésité vous invite à la CONFERENCE DE PRESSE LE JEUDI 15 DECEMBRE DE 8H30 A 10H

chez Waknine, 9 Avenue Pierre 1er de Serbie, 75016 Paris

Contact Presse

Dr. Pierre Azam. Tél: 06 78 64 00 27. Mél: [email protected] Betrand Dussauge. Tél: 06 19 19 19 28 . Mél: [email protected]