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n° 35 - octobre 2006 SOMMAIRE N ° 35 Mot du directeur 1 Le dossier: à la rencontre des Swiss Leading Hospitals 2 - 5 Rencontre: l’équipe de radiologie 6 - 7 Interview de M. P.-F. Unger 8 - 9 Institut de radiologie en pleine mue 10-11 Unité de médecine du sport 12 L’INITIATIVE AUX MÉDECINS Le débat sur la réforme de l’assurance-maladie a connu une avancée salutaire en cette rentrée 2006. Dans un article du quotidien Le Temps, le 2 sep- tembre, Jacques de Haller, président de l’associa- tion faîtière des médecins (FMH), déclarait: «Nous proposons de confier aux médecins la responsabili- té de constituer des réseaux avec lesquels les caisses seraient ensuite libres de contracter ou non dans un cadre légal garantissant la qualité.» Cette déclaration du président de la FMH doit être saluée. Car elle marque la reprise de l’initiative par les médecins, trop longtemps pris pour cibles, dans ce débat crucial où les intérêts corporatistes des uns et des autres masquent les enjeux collectifs. (suite page 13) Mot du directeur La Clinique Générale-Beaulieu est membre de l’association des Swiss Leading Hospitals qui regroupe, sur des critères extrêmement sélectifs,17 cliniques privées qui constituent ce que la Suisse offre de meilleur en termes de prestations médi- cales et hôtelières. A l’occasion d’une nouvelle orientation stratégique des SLH, Le Trait d’Union a interviewé le président de l’association, Beat Huber, et fait le point avec Philippe Cassegrain, directeur de la Clinique Générale-Beaulieu, pour connaître l’intérêt d’une telle appartenance sous les angles du marketing et de la notoriété. Photo: Le nouveau design des SLH tel qu’utilisé lors de stands internationaux aux- quels la CGB participe activement (source: SLH, Ldd). Dans le top 17 des meilleures cliniques de Suisse

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Le dossier : Swiss Leading HospitalsRencontre: l’équipe de radiologieInterview de M. P.-F. UngerInstitut de radiologieUnité de médecine du sport

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n° 35 - octobre 2006

S O M M A I R E N°35

Mot du directeur 1

Le dossier: à la rencontre des Swiss Leading Hospitals 2 - 5

Rencontre: l’équipe de radiologie 6 - 7

Interview de M. P.-F. Unger 8 - 9

Institut de radiologie en pleine mue 10-11

Unité de médecine du sport 12

L’INITIATIVE AUX MÉDECINS

Le débat sur la réforme de l’assurance-maladie aconnu une avancée salutaire en cette rentrée 2006.Dans un article du quotidien Le Temps, le 2 sep-tembre, Jacques de Haller, président de l’associa-tion faîtière des médecins (FMH), déclarait: «Nousproposons de confier aux médecins la responsabili-té de constituer des réseaux avec lesquels lescaisses seraient ensuite libres de contracter ou nondans un cadre légal garantissant la qualité.»

Cette déclaration du président de la FMH doit êtresaluée. Car elle marque la reprise de l’initiative parles médecins, trop longtemps pris pour cibles, dansce débat crucial où les intérêts corporatistes desuns et des autres masquent les enjeux collectifs.

(suite page 13)

Mot du directeur

La Clinique Générale-Beaulieu est membre de l’association des Swiss LeadingHospitals qui regroupe, sur des critères extrêmement sélectifs,17 cliniques privéesqui constituent ce que la Suisse offre de meilleur en termes de prestations médi-cales et hôtelières. A l’occasion d’une nouvelle orientation stratégique des SLH, LeTrait d’Union a interviewé le président de l’association, Beat Huber, et fait le pointavec Philippe Cassegrain, directeur de la Clinique Générale-Beaulieu, pour connaîtrel’intérêt d’une telle appartenance sous les angles du marketing et de la notoriété.

Photo: Le nouveau design des SLH tel qu’utilisé lors de stands internationaux aux-quels la CGB participe activement (source: SLH, Ldd).

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de Suisse

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Monsieur Beat Huber, est-ce que l’appellationSLH est aujourd’hui connue et recherchée parla clientèle?

BEAT HUBER: «Il est très réjouissant que notreassociation ait pu, au cours de ses quelques sixans d'existence, s’implanter sur le marché hos-pitalier comme un groupe important, occupantune position de pointe dans de nombreuxdomaines. SLH est aujourd’hui un label caution-nant des prestations de très haute qualité, unencadrement individualisé et une atmosphèreaccueillante. La grande confiance que noustémoignent les patients, les médecins et le per-sonnel nous démontre que nous sommes sur labonne voie avec la stratégie que nous appli-quons. Nous nous distinguons par notre mana-gement conséquent de la qualité, notre rayon-nement dans toute la Suisse et par le fait quenotre groupe couvre l'ensemble des spécialitésmédicales. Par ailleurs, chacune des cliniques

membres de notre association jouit d’un solideancrage local et est donc en mesure derépondre de façon optimale aux besoins de sonpropre marché.»

LES CRITÈRES DE SÉLECTION

Outre l’évaluation qualitative (assessment)requise pour devenir membre, existe-t-ild’autres critères, par exemple géographiquesou de taille minimale? Existe-t-il un numerusclausus au sein de la SLH?

BEAT HUBER: «Pour être admise au sein de laSLH, une clinique doit satisfaire à diversesconditions relevant, d’une part, d’exigences sta-tutaires et, d’autre part, de sévères critèresqualitatifs. Il va de soi que l’impression généra-le que nous avons d’un établissement hospita-lier joue également un rôle important: il doit êtreen mains privées, indépendant et financière-ment sain. Il importe aussi qu’il jouisse d’une

À LA RENCONTRE DES SWISS LEA

L’ASSOCIATION SWISS LEADING HOSPITALS (SLH), CRÉÉE EN 1999, REGROUPE 17

CLINIQUES PRIVÉES SUISSES, TOUTES CARACTÉRISÉES PAR LEUR EXCELLENCE

EN MATIÈRE DE PRESTATIONS MÉDICALES ET HÔTELIÈRES. M. BEAT HUBER, PRÉ-

SIDENT DE L’ASSOCIATION, RÉPOND AUX QUESTIONS DE TRAIT D’UNION.

Un management de qualité exigeant

M. Beat Huber, président de l’association Swiss Leading Hospitals (SLH).

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excellente réputation et que, de par les presta-tions offertes, il mérite le qualificatif de “leadinghospital“. Ni le lieu d’implantation ni la dimen-sion ne sont déterminants à cet égard, quandbien même nous veillons à ce que nosmembres ne se concurrencent pas directe-ment. Pour pouvoir rester fidèles à notre philo-sophie et aux très hautes exigences que nousnous sommes fixées, nous avons décidé de nepas dépasser un effectif de 20 membres. Bienplus que sur l’aspect pécuniaire, nous voulons,comme je le disais, axer notre gestion sur laqualité de l’accueil et de l’atmosphère, ainsi quesur nos activités locales. Il n’est pas questionpour nous d’opérer de grands regroupementsaux structures de holding et de nous livrer auxspéculations d’investisseurs étrangers.»

Vous déclarez sur votre site internet que «l’as-sociation se préoccupe de plus en plus de l’évo-lution de la politique de la santé». Quelles sontles préoccupations principales actuelles desmembres de la SLH et celles-ci se distinguent-elles de l’ensemble de la communauté des cli-niques privées de Suisse?

BEAT HUBER: «Nos positions sont semblables àcelles des Cliniques Privées Suisses (CPS).Nous exigeons que soient adoptées desmesures destinées à renforcer la libre concur-rence sur le marché hospitalier et à limiter l’in-fluence de l’Etat. Nous luttons pour la mise enplace de conditions-cadre permettant aux cli-niques privées de se développer librement etdurablement, sans qu’elles soient obligées decraindre une remise en cause du fondementmême de leur existence. Parmi nos revendica-tions concrètes figurent, par exemple, l’intro-duction du système moniste et le rembourse-ment des contributions de base égalementpour les cliniques privées.»

PROSPECTION À L’ÉTRANGER

Votre Facts & Figures détaillant la SLH enchiffres indique une part assez modeste (5% en2004) de la clientèle en provenance de l’étran-ger dans les établissements membres.Comment expliquez-vous ce chiffre? Ce mar-ché intéresse-t-il vos membres?

BEAT HUBER: «Il est évident que le marché étran-ger présente de l’intérêt pour nous. Moins il y ad’assurés complémentaires en Suisse, plus laproportion de patients étrangers doit être éle-vée. Notre but serait de parvenir à une part de10 à 15%. Pour la SLH, il existe assurément unmanque à combler ou, en tout état de cause, un

DING HOSPITALS

important potentiel dans ce segment. Nousdevons toutefois aussi veiller à ce que celui-cisoit en concordance avec la culture et la clien-tèle locale de la clinique d’accueil.»

QUEL SOUTIEN DE SUISSE TOURISME?

Le Conseiller fédéral Pascal Couchepin se décla-re favorable à une certaine forme de «tourismemédical» dans le but de réduire les coûts de lasanté. Qu’en pensez-vous? Etes-vous optimistequant à l’avenir des cliniques privées en Suisse?

BEAT HUBER: «La notion de “tourisme médical“peut être diversement interprétée. Bien enten-du, il serait heureux que le secteur médicalfasse également l’objet d’un soutien officiel,par exemple par l’entremise de SuisseTourisme, dans la perspective de l’entretien del’attractivité du site helvétique. Il paraît inconce-vable que nous vantions nos montagnes etnotre chocolat et que nous négligions de faireétat de nos prestations médicales de pointe. Ence qui concerne le traitement à l’étranger depatients assurés en Suisse, je suis naturelle-ment critique. Un calcul du prix de revient glo-bal nous montre qu’aller se faire soigner horsde nos frontières ne s’avère pas toujours plusavantageux. A cela s’ajoute que, dans bien desdomaines, la qualité des traitements dispensésà l’étranger est loin de correspondre à celle pro-posée dans notre pays.» ■

Source: plaquette SLH.

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Pourquoi la Clinique Générale-Beaulieu, certi-fiée ISO 9001, a-t-elle également fait le choixd’appartenir aux Swiss Leading Hospitals?

PHILIPPE CASSEGRAIN: «Pour renforcer ladémarche qualité. En effet, pour adhérer auxSLH, nous avons dû mettre en place un systè-me de gestion de la qualité totale à l’aide duprogramme EFQM (European Foundation ofQuality Management), un des 120 critères qua-lité à remplir pour devenir un membre à partentière des SLH.

En travaillant sur ces critères, nous avons consi-dérablement étoffé notre programme d’amélio-ration continue de la qualité de l’ensemble denos prestations. Une autre exigence que nousallons remplir très prochainement et sur laquel-le nous aurons l’occasion de revenir, c’est l’in-troduction du Critical Incident ReportingSystem, un système de reporting sur les faitset incidents indésirables et/ou graves dans tousles secteurs de la clinique. C’était un des objec-tifs 2006 annoncés en début d’année (cf. TdUn° 33, mars 2006). En dehors du volet qualité, il faut relever qu’ungroupe d’achats entre les établissementsmembres a été constitué. Le résultat est excellentpuisqu’il nous a permis d’obtenir de meilleuresconditions avec de gros fournisseurs communs.»

L’UNION FAIT LA FORCE

Peut-on mesurer l’impact «marketing», entermes d’image, de réputation, d’une telleappartenance auprès de la clientèle?

PHILIPPE CASSEGRAIN: «Il est toujours difficile demesurer un tel impact, à moins de réaliser uneenquête spécifique, ce que nous ferons peut-être une fois. En revanche, j’ai constaté dansmes déplacements à l’étranger que le labelSwiss Leading Hospitals est très porteur auprèsd’une clientèle étrangère aisée. Il est plus facilede “vendre“ à l’étranger un groupe de cliniquessous ce label qui est associé à une démarchequalité très ambitieuse, plutôt que de déployerdes efforts individuellement. En outre, les coûtsliés au marketing international sont partagésentre les cliniques membres actives à ceniveau.

Lorsqu’on se rend à l’étranger, que ce soit àtitre privé ou professionnel, on se rend compteque l’image de la Suisse reste très forte entermes de tradition hôtelière, de qualité d’ac-cueil et de qualité médicale. En ce qui concernela Clinique Générale-Beaulieu, nous bénéficionsen plus de l’aura de la Genève internationale. Ilfaut être patient et continuer à marteler le mes-sage chaque fois que c’est possible. Les pre-miers résultats se font sentir avec une progres-

À LA RENCONTRE DES SWISS LEA

DIRECTEUR DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU, PHILIPPE CASSEGRAIN

A TRÈS TÔT FAIT LE CHOIX D’ADHÉRER AUX SWISS LEADING HOSPITALS.

UN CHOIX QU’IL EXPLIQUE ET COMMENTE.

Philippe Cassegrain: «Notre objectif, la qualité totale !»

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sion des patients étrangers qui se situe à 7%du total des admissions, notre ambition étantde doubler au minimum ce chiffre d’ici une àdeux années.

Il faut mentionner qu’un travail de fond est encours sur le plan marketing. En effet, une nou-velle agence a réalisé un film d’image et d’am-biance de trois minutes par clinique, de nou-velles brochures en trois langues, une nouvelleidentité, un nouveau site internet complète-ment redessiné et un stand avec les nouveauxvisuels pour la présence des SLH à des congrèset foires médicales à l’étranger.»

ESPRIT CONVIVIAL

La concurrence est vive dans le secteur dessoins privés. L’est-elle aussi parmi les membresd’une même association et comment cela segère-t-il?PHILIPPE CASSEGRAIN: «L’offre est très importan-te. Le marché de la santé suisse est très ato-

DING HOSPITALS

misé et très segmenté, ne serait-ce qu’en rai-son de la complexité du monde de la santé auniveau cantonal, les cantons constituant claire-ment une barrière tarifaire et politique. Ajoutonsque le Suisse est peu mobile pour toutes sortesde raisons, la santé n’étant pas une exception.Nous ne sommes donc pas concurrents direc-tement au plan suisse.

En revanche, il est vrai que nous sommesconcurrents au plan international. Toutefois, ilfaut tempérer cette affirmation, car toutes lescliniques SLH ne souhaitent pas “s’exporter“ etcelles qui le font proposent aussi des offresmédicales complémentaires. L’attrait du labelest un facteur qui tempère l’élément concur-rentiel. Les cliniques qui se montrent à l’étran-ger à travers les SLH le font dans un espritconvivial et toutes sont placées sur un piedd’égalité. Chaque établissement met ensuiteen avant ses points forts. Je pense que c’est unbon équilibre.» ■

Localisation des cliniques membres de Swiss Leading Hospitals. (Source:SLH).

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L’INSTITUT DE RADIOLOGIE: UNE6 rencontre

Leurs parcours ne sont pas les mêmes, mais tous deux s’accordent pour sou-ligner les mérites des collaboratrices et des collaborateurs qui forment l’équi-pe de l’Institut de radiologie, soit vingt-huit personnes en collaboration avecsix médecins radiologues. Portraits de Chantal Debaud, responsable admi-nistrative, entrée à la clinique il y a 34 ans, et de Olivier Sanchez, chef TRM,qui a pris ses fonctions à la clinique en février 2005.

CHANTAL DEBAUD: 34 ANS D’EXPÉRIENCE

Issue de l’ancienne Clinique Générale, située surl’actuel site de la Clinique Générale-Beaulieu,Chantal Debaud a tout connu: de la petite cli-nique familiale avec soixante-dix collaborateurs àl’entreprise actuelle qui en compte cinq fois plus.

«Je suis passée d’un service de radiologie sansultrasons, sans IRM et sans scanner, dirigé parun seul radiologue, avec quatre collaborateurs,à un Institut de radiologie doté d’appareils depointe où œuvrent six radiologues et vingt-huitcollaborateurs», déclare-t-elle.

Chantal Debaud est une mémoire vivante del’entreprise, sa collection de photos en té-moigne. Entrée en service à l’époque où le ser-vice de radiologie était dirigé par le DocteurPhilippe Bussat, elle a connu la fusion de la cli-nique, le déménagement et, bien entendu,toutes les étapes du développement du servicedevenu l’actuel Institut de radiologie.

Son parcours, qu’elle qualifie elle-même d’aty-pique, l’a conduit à prendre des responsabilités.Elle a été pendant près de trente ans l’assistan-te médicale du Docteur Philippe Bussat. Elle travaille quotidiennement en étroite colla-boration avec les Docteurs Anne-FrançoiseSchwieger, Malika Quinodoz, Pierre Rouge,Michel Kiener, Philippe Kindynis et Jean-Baptiste Martin.

Parallèlement, depuis vingt ans, elle assumeégalement l’administration de l’institut. Le secrétariat, dont elle est responsable, com-prend neuf secrétaires médicales et un coursier.Elle établit les horaires, s’occupe des statis-tiques et de la bureautique. «Nous avons deshoraires d’ouverture assez soutenus puisqu’ilsvont de 7h30 à 19h00. Il faut veiller quotidien-nement à une bonne organisation et planifica-tion, à maintenir la qualité offerte aux patients,aux médecins envoyeurs ainsi qu’aux divers par-tenaires. Ceci n’est possible qu’avec la collabo-ration de toute l'équipe.»

Plus de 90% des dossiers concernent despatients ambulants. Les tarifs Tarmed s’appliquentà tous et il n’est pas nécessaire d’être au bénéfi-ce d’une assurance complémentaire pour bénéfi-cier des prestations ambulatoires de l’institut.

En collaboration avec Olivier Sanchez, chefTRM, Chantal Debaud gère également lesstocks de matériel, procède au chiffrage annuelet aux commandes médicales.

Chantal Debaud a participé activement à la viede la Clinique Générale-Beaulieu, notammentau comité de rédaction du Trait d’Union ainsiqu’aux commémorations du 100e anniversaire(1999). Avec son collaborateur, Pierre-AlainRast, elle a contribué à la mise en place dumanagement de la qualité ISO en 2000. ■

PORTRAIT-EXPRESS

De nationalité française, Chantal Debaud a obtenu un diplôme de technicienne enbiologie médicale en 1969.Sa carrière professionnelle démarre en Suisse, aux HUG, au centre de cardiologieen qualité de laborantine. Autodidacte, elle est rapidement promue assistantemédicale en salle d’angiographie. Elle fait partie de l’équipe du Docteur PhilippeBussat qu’elle suivra avec Thuga Duchunstang en 1973 au service de radiologiede la Clinique Générale, qui deviendra, suite à la fusion de 1983, la CliniqueGénérale-Beaulieu. Chantal Debaud est aujourd’hui responsable administrative,également en charge de l’équipe du secrétariat, de l’Institut de radiologie.

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ÉQUIPE SOUDÉE 7rencontre

OLIVIER SANCHEZ: CHEF TRM

Chef TRM (technicien en radiologie médicale)de l’Institut de radiologie de la CliniqueGénérale-Beaulieu, Olivier Sanchez disposed’une équipe de treize collaborateurs techni-ciens, de deux aides-TRM et d’un plateau tech-nique complet.

Quelles sont vos fonctions de chef TRM au seinde l’Institut de radiologie?

OLIVIER SANCHEZ: «Notre institut reçoit à la foisdes patients ambulatoires et des patients hos-pitalisés. Nous avons pour mission de lesaccueillir et de répondre à cette demande,autant pendant nos horaires d’ouverture qu’encas d’urgence. Comme tout cadre de santé, mon rôle est d’offrirà nos patients une qualité de soins irréprochable.Pour cela, il faut pouvoir proposer un plateau tech-nique répondant aux standards actuels de tech-nologie et de diagnostic, ainsi que des collabora-teurs qualifiés et formés à ces technologies.»

Vous devez donc gérer à la fois une équipe etdu matériel. Quelles sont les interactions entreces deux fonctions?

OLIVIER SANCHEZ: «J’ai en charge la gestion del’équipe. Il faut assurer la réalisation de toutesles demandes d’examens sur nos horaires d’ou-verture en fonction des disponibilités des sallesd’examens et des TRM en tenant compte deleurs compétences propres. Mon objectif estd’avoir des collaborateurs le mieux formé et leplus polyvalent possible pour gagner en flexibi-lité d’organisation.

D’autre part, côté technique, je dois constam-ment me tenir au courant des nouveautés quiarrivent sur le marché de l’imagerie médicale.L’évolution et le renouvellement de nos équipe-ments représentent une grande partie de monactivité. Pour cela, la Clinique Générale-Beaulieua consacré un investissement important pourdoter l’institut de ce qui se fait de mieux. Il y adonc ces deux versants du métier à faire coïnci-der et évoluer ensemble. L’interaction est doncimportante, la finalité étant de satisfaire au mieuxnos clients et nos médecins correspondants.»

Vous parlez de formation aux techniquesrécentes. Comment cela se traduit-il en pratique?

OLIVIER SANCHEZ: «Le métier de TRM est lemétier médico-technique par excellence. Eneffet, c’est d’abord un métier très technique,l’outil informatique y est omniprésent maisc’est aussi un métier de santé. Certainesconnaissances médicales, comme l’anatomie,sont indispensables, et la relation avec lepatient, notre client, est primordiale. Tout ceci,s’apprend durant les quatre années d’étudesmais cela ne suffit pas. Le monde de la radiolo-gie évolue très rapidement: il n’est donc plusconcevable d’exercer sans une formation conti-nue poussée. Pour cela, grâce au Départementdes ressources humaines, je peux faire unrecrutement très sélectif et mettre en place unplan de formation pour l’ensemble de mes col-laborateurs. Cela passe par des cours, de la for-mation continue et la participation aux congrès.A l’image de la clinique, nous adhérons auconcept des cinq S (Santé, Soin, Service,Sécurité et Satisfaction).» ■

PORTRAIT-EXPRESS

Agé de 31 ans, Olivier Sanchez est né en Corse. Il a obtenu son diplôme d’Etat demanipulateur en électroradiologie médicale en 2000, à l’Ecole régionale de MarseilleLaurent Chevrot. Son parcours professionnel démarre en 2000 sur son île natale, àAjaccio, où il est formé en scanner et en radiologie interventionnelle. En 2002, ilintègre l’hôpital de Sion, où il recevra une solide formation en cardiologie interven-tionnelle. En 2004, il est nommé directeur technique au Monaco Life Check Center,où il a l’opportunité de travailler sur une technologie de pointe de scanner cardiaque:l’Imatron e-speed, machine unique en Europe.

De 2002 à 2005, il est également consultant en radiologie. Il participe notamment àla réalisation d’un partenariat entre la Suisse et la Libye (Libyan Swiss DiagnosticCentre à Tripoli), où il a pour mission l’installation du plateau technique mais aussi le recrutement et la formation dupersonnel sur place. Il est nommé chef TRM à l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu en février2005.

Il est membre du Collège des Chefs TRM de Suisse romande. Au sein de la clinique, il est aussi l’expert techniqueen radioprotection et est également membre du groupe MSST et de la Commission d’hygiène.

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INTERVIEW DU CHEF DU DÉPARTEMENT 8 politique santé

Pierre-François Unger: «Il faut distinguer pépins et certitudes»

Monsieur le Président, après le refus fédérald’entrer en matière, quel est l’avenir de la cais-se unique?

PIERRE-FRANÇOIS UNGER: «Un projet de change-ment de la Constitution prend du temps. Le pro-jet de caisse unique, que je défends commeprincipe sans toutefois soutenir le texte formu-lé par l’initiative, remplit un certain nombred’objectifs mais pas ceux que l’on croit. La cais-se unique ne va pas réduire les coûts. Elle peutaccroître la transparence, notamment parmi lesassureurs. L’autre avantage, c’est qu’elle contri-buerait à réduire le montant des réserves obli-gatoires. Il faut actuellement de 15 à 30% alorsqu’un 7 à 10% serait parfaitement acceptable.Dans les faits, la Confédération laisse aux can-tons la gestion des problèmes, qui n’ont faitque s’accentuer avec l’introduction de laLAMal. La caisse unique ne signifie pas primeunique. Des offices régionaux auraient à gérer

des primes régionales. Mais un Vaudois qui sefait soigner à Genève doit-il payer ses primesdans le canton de Vaud? La solidarité confédé-rale a un peu bon dos. Quel que soit le systèmede péréquation fédérale, on voit bien queGenève, en tant que structure urbaine, est pré-téritée.»

Dans ce rapport de forces, qui inclutConfédération, cantons, prestataires de ser-vices de soins, assureurs et assurés, commentdégager une vision claire des objectifs?

PIERRE-FRANÇOIS UNGER: «Il faut saisir les enjeuxde société et ne pas se focaliser sur les coûts.Notre système de soins est remarquable à biendes égards et l’on peut en être fier. Mais ni lepouvoir fédéral ni le pouvoir cantonal ne peu-vent, Dieu merci, agir contre le vieillissementde la population. Nous vivons dans une sociétéévoluée qui a décidé de prodiguer des soins à

LE PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ÉTAT ET CHEF DU DÉPARTEMENT DE L’ACTION

SOCIALE ET DE LA SANTÉ, PIERRE-FRANÇOIS UNGER A BIEN VOULU

RÉPONDRE AUX QUESTIONS DE TRAIT D’UNION. PARTISAN D’UNE CAISSE

UNIQUE - «MAIS PAS CELLE DE L’INITIATIVE» -, IL SE DÉCLARE FAVORABLE À

DES RÉFORMES QUI INCLUENT, DANS UN PROCHE AVENIR, LA CARTE DE

SANTÉ INFORMATISÉE. ET DE TORDRE LE COU À QUELQUES MYTHES QUI ONT

LA VIE DURE QUANT AUX COÛTS DE LA SANTÉ À GENÈVE.

Pierre-François Unger, chef du Département de l’actionsociale et de la santé: «Notre système de soins est remar-quable à bien des égards et l’on peut en être fier.»

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DE L’ACTION SOCIALE ET DE LA SANTÉ 9politique santé

tous. On ne rationne pas les soins. Mais on peutles rationaliser. Les exemples concrets abon-dent: pourquoi multiplier les diagnostics en utili-sant toutes les techniques existantes, là où l’uti-lisation d’une seule suffirait? Pourquoi multiplierles tests de nouveaux médicaments juste pourbien vérifier que le nouveau produit est iden-tique ou presque à l’ancien? On pourrait multi-plier les exemples. La marge de rationalisationest encore considérable. Mais il faut tordre lecou à certains mythes: ce n’est pas le progrèsmédical qui génère de nouveaux coûts. Uneopération du ménisque, il y a trente ans, c’étaittrois heures au bloc opératoire, trois semainesd’hospitalisation, trois mois d’arrêt de travail.Aujourd’hui, on vous opère et vous reprenez letravail dans la semaine. La technologie pèse20% dans les coûts de la santé contre 80% entermes de salaires.»

Il faut donc aborder la santé comme un élémentéconomique parmi d’autres?

PIERRE-FRANÇOIS UNGER: «Que la santé soit, pourpartie, un secteur économique, on ne peut pasle nier. A Genève, la santé c’est 5 milliards defrancs. Mais c’est un secteur que l’on prétendconcurrentiel alors qu’il ne l’est que très modes-tement en Suisse. A l’étranger, c’est davantagele cas. Ne faisons pas dans l’angélisme: si l’onparle aujourd’hui de “tourisme médical“, c’estd’abord en raison du prix. La concurrence abesoin de transparence pour exister mais elle aaussi pour exigence celle des résultats! Ce n’estpas forcément évident dans le cas d’un actemédical. Enfin, les conditions démographiqueset la structure urbaine, qui engendrent en cer-tains endroits, comme à Genève, des patholo-gies que l’on ne trouvera pas ailleurs, expliquentdes phénomènes de consommation qui ont desprovenances bien réelles. Quant au phénomènede surconsommation médicale, il existe, il nefaut pas le cacher. C’est la raison pour laquelle jedéfends l’idée d’un dossier médical commun,centralisé. Cela dit, je dénonce une utilisation àdes fins de rétorsion, comme certains assureursont pu le faire, du dossier médical d’un patient.Ce sont là des méthodes scandaleuses qu’il fautcombattre car contraires à toute déontologie. Ledroit de contracter doit faire l’objet d’un débat.La LAMal est une assurance sociale. Il ne s’agitpas de régresser socialement, mais de s’interro-ger sur la nouvelle assurance sociale à mettresur pied pour les nouvelles générations!»

Précisément, puisque les données démogra-phiques sont connues, comment prévenir legoulet d’étranglement que constitue le vieillis-sement de la population?

PIERRE-FRANÇOIS UNGER: «La gestion de la santéd’un individu, au cours de sa vie, doit êtrerepensée. Il existe des certitudes: le vieillisse-ment, et des incertitudes: les pépins de santé,les accidents qui peuvent survenir. N’est-ce pasbizarre que ce soit l’assurance-maladie quiassume les frais d’un accidenté, dès lors qu’il aatteint l’âge de la retraite? La gestion desrisques devrait être séparée de celle des mala-dies chroniques qui apparaîtraient, presqueinévitablement, avec l’âge. Chacun sait quel’État providence, c’est fini. On peut mêmeaffirmer que, pour la première fois, une généra-tion de quinquagénaires, souvent parents, aconscience que la situation risque d’être moinsbonne pour la prochaine génération. On assas-sine la classe moyenne! Ne serait-ce que sur leplan fiscal. Il est de notre responsabilité derepenser la manière de financer différemment“certitudes“ et “pépins“. Sans renier la solida-rité, il faut admettre que seule une approchepersonnalisée, individualisée, qui existe déjàsous une certaine forme avec le triptyque AI -AMF -LAMal, pourra éviter l’effondrement dusystème de santé futur.»

Pour conclure, Monsieur le Président, vousdéfendez le projet d’une carte de santé infor-matisée à Genève. Est-il toujours d’actualité?

PIERRE-FRANÇOIS UNGER: «Le projet est bon, maisil a été jugé trop cher pour le seul canton deGenève. Un partenariat est nécessaire et je m’yemploie. A l’heure actuelle, les caisses ne veu-lent pas participer à son financement. Mais j’aitrouvé des acteurs privés qui pourraient y parti-ciper à hauteur des 2/3. Le défi est de parvenirà mettre en œuvre ce projet à l’échelon romand.Les médecins genevois n’y adhèrent pas parcrainte de bureaucratie. Et, il est vrai que le pro-jet a été présenté à un moment délicat alors queles points Tarmed faisaient polémique.Pourtant, le projet de carte informatisée, qui afait l’objet d’un examen à l’échelon européen oùil a même été primé, répond aux besoins dupatient comme du système de prestations. Onbâtit une nouvelle politique avec de nouveauxoutils. Il faut bien se mettre cela en tête.» ■

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10 évènement L’INSTITUT DE RADIOLOGIE EN PLEINE

Parmi ces changements, certains se sont agré-mentés d’exclusivités dont nous avons bénéficiéen raison de bonnes relations avec les construc-teurs et de l’image très positive de la CliniqueGénérale-Beaulieu. Il s’agit, d’une part, d’exclusi-vités technologiques sur du matériel commenotre salle de radiologie interventionnelle àdétecteur plat, première installation en Suisse(19e installation mondiale) et exclusivité mondia-le sur le prototype de console de traitement desimages 3D. Nous sommes, à ce titre, le site deréférence international pour Philips Medical.Nous avons également eu la primeur de la toutenouvelle version NX de radiologie numériséeAGFA. Certaines nouveautés sont destinées àaccroître le confort et le bien-être de nospatients, de manière à rendre leurs visites leplus agréable possible en leur offrant des condi-tions d’examens uniques.

AU PROGRAMME EN 2007

Les travaux de cette année vont principalementconcerner l’étage inférieur qui va subir à sontour de grands changements. Dans un premiertemps nous allons remplacer notre IRM 1,5Tactuelle par une IRM «ouverte» de 1T. Cettemachine va nous permettre d’ouvrir certainesindications comme les examens dynamiques,d’offrir une alternative aux patients claustro-phobes, et sans doute aussi d’effectuer un peu

de pédiatrie. Cette deuxième machine est le par-fait complément de notre nouvelle IRM 3T, livréeet installée au mois d’août 2006.

Nous procédons par ailleurs à l’évaluation de dif-férents produits sur le marché en vue de rempla-cer le scanner. Au rez-de-chaussée, les travauxles plus importants ont été réalisés en 2006.Nous prévoyons néanmoins en 2007 le rempla-cement d’une de nos salles télécommandéespour les examens uro-digestifs et gynécolo-giques.

RAPIDES CHANGEMENTS

TECHNOLOGIQUES

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, tousces travaux et investissements ne nous confè-rent pas une avance et une tranquillité durables.C’est toujours un état provisoire. D’une part, laconcurrence en Suisse, et à Genève surtout, esttrès grande et réagit très vite: c’est la course àl’équipement. D’autre part, il faut savoir que ladurée de vie d’une technologie tend à se réduirede plus en plus. Il faut compter en moyennequatre à cinq ans avant l’obsolescence d’unemachine (contre sept ans il y a encore deux ans!).Il faut donc rester attentif aux évolutions et ne pass’endormir sur ses lauriers. ■

OLIVIER SANCHEZ, CHEF TRM

EN 2006, L’INSTITUT DE RADIOLOGIE A ENTAMÉ SA MÉTAMORPHOSE. DE NOM-

BREUX CHANGEMENTS SE SONT DÉJÀ OPÉRÉS. IL Y A, D’UNE PART, UN RENOU-

VELLEMENT DU MATÉRIEL COMME LA SALLE D’ORTHOPÉDIE (SALLE JAUNE), LA

SALLE DE RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE (SALLE BLEUE) OU ENCORE LA

TABLE DE BIOPSIE MAMMAIRE. CES CHANGEMENTS ONT ÉTÉ ACCOMPAGNÉS DE

MODIFICATIONS DES LOCAUX AFIN D’OPTIMISER LES ESPACES. D’AUTRE PART, DE

NOUVELLES ACQUISITIONS, TELLE UNE NOUVELLE IRM 3T, MARQUENT LA PRE-

MIÈRE PHASE DES TRAVAUX DE L’ÉTAGE INFÉRIEUR DE L’INSTITUT.

La nouvelle IRM 3Test opérationnelle

Page 11: Dans le top 17 des meilleures cliniques de Suisse

11évènementMUE

La nouvelle IRM 3T a fait une entrée des plus remarquées à la clinique. De sa sor-tie du camion à son installation dans la salle prévue à cet effet, de nombreuses per-sonnes et une grue gigantesque ont été nécessaires pour manipuler avec toutesles précautions qui s’imposent l’impressionnant appareil.

Page 12: Dans le top 17 des meilleures cliniques de Suisse

12 service UNITÉ DE MÉDECINE DU SPORT

L’UNITÉ DE MÉDECINE DU SPORT FONCTIONNE DEPUIS 1987 SOUS LA RES-

PONSABILITÉ DE MÉDECINS SPÉCIALISTES (RHUMATOLOGIE, ORTHOPÉDIE,

PNEUMOLOGIE, DIÉTÉTIQUE, ETC.), ASSISTÉS D’UNE INFIRMIÈRE POUR LA

PRATIQUE DES TESTS D’EFFORT, AINSI QUE DE PHYSIOTHÉRAPEUTES SPÉCIA-

LISÉS EN TRAUMATOLOGIE SPORTIVE ET EN RÉÉDUCATION FONCTIONNELLE.

Quelques efforts pour la rentrée !

L’U.M.S a préparé sa rentrée sportive et sou-haite vous informer de ses nouveautés!

En effet le nouveau tapis est arrivé. Ainsi lestests d’effort pourront se pratiquer sur le véloou sur le tapis.

Peuvent être pratiqués:

• les tests d’effort (sur le vélo ou sur le tapis) avec possibilité de mesure directe de laconsommation d’oxygène maximale (VO2) et/ou courbe de lactates sont effectués en présence d’un médecin assisté d’une infir-mière technicienne,

• la spirométrie (état de la fonction respiratoire),• l’indice de graisse (rapport muscles-tissus

adipeux).

Dans le but:

• d’assister le sportif dans son entraînement et sa nutrition,

• de conseiller toute personne désirant entre-prendre une activité physique régulière,

• de déceler d’éventuelles contre-indicationsnotamment cardiaques, à la pratique du sport,

• de compléter un check-up médical demandépar les assurances.

Pour tous renseignements, vous pouvezprendre contact avec l’infirmière, Mme GhyslaineLeteurtrois.

Par téléphone: 022 346 99 60

Par fax: 022 839 55 56

Par email: [email protected]

L’Unité de médecine du sport s’affichait lors du triathlon deGenève en août dernier.

LÉMAN BLEU TÉLÉVISION FÊTE SES 10 ANS

La télévision locale Léman Bleu Télévision aorganisé une fête très sympathique, auScandale, pour marquer ses 10 ans d’existen-ce. Outre les autorités du canton et de la ville,de nombreuses personnalités de la vie poli-tique, économique, culturelle et des médiasavaient répondu à l’invitation du rédacteur enchef, M. Michel Chevrolet, que l’on voit ici, surnotre photo aimablement prêtée par M. PatrickStolz, en compagnie du directeur de la CliniqueGénérale-Beaulieu, M. Philippe Cassegrain.

brève

Page 13: Dans le top 17 des meilleures cliniques de Suisse

(suite de la page 1)

Il est heureux de constater que les médecins sontcapables de se fédérer, eux si souvent taxés d’indivi-dualistes, pour proposer des solutions viables et inté-ressantes, susceptibles de faire avancer le débat.

Les médecins, en leur qualité d’acteurs principauxde la santé, sont les premiers concernés. Il étaittemps qu’ils prennent l’initiative en montrant uneremarquable capacité d’anticipation, plutôt qued’être toujours sur la défensive, occupés à contrerune attaque de Santésuisse.Les médecins, qui sont proches de leurs patients,connaissent leurs problèmes de santé et leurs pré-occupations en la matière. Ils semblent donc lesmieux placés pour prendre en charge de façon glo-bale les patients qui adhéreraient à un réseau detype HMO constitué par les médecins eux-mêmes.

Cette façon de procéder constituerait également unsérieux contre-pouvoir aux assureurs-maladie. Cesderniers détiennent déjà de nombreux pouvoirs. Ilsne se gênent pas de les utiliser, y compris à mau-vais escient, voire de façon excessive. Nous pou-vons produire de multiples exemples, à la CliniqueGénérale-Beaulieu, dans notre pratique quotidienne.

J’espère que cette perspective de création deréseaux par les médecins permettra d’éviter la sup-pression de l’obligation de contracter vis-à-vis ducorps médical. Nous constatons les dégâts causéspar les assurances-maladie qui constituent deslistes de cliniques et d’hôpitaux. Ces listes chan-gent continuellement. Il est impossible d’obtenir lescritères objectifs des assurances pour y apporterdes changements: Est-ce le prix? Est-ce la qualité?Impossible de le savoir officiellement. C’est surtoutla volonté de diviser pour mieux régner.

Il faut impérativement éviter que ce régime injustes’applique aux médecins. Si, par malheur, celadevait être le cas, nous verrions très rapidementdes dérives. Les médecins seraient amenés à faireun tri impitoyable des cas en éliminant de leurpatientèle les personnes âgées, les personnesatteintes de maladies chroniques ou souffrant d’af-fections très lourdes nécessitant l’utilisation detechnologies chères.

Les Suisses tiennent à la liberté de choix desmédecins et des établissements. La proposition dela FMH pourrait constituer un bon compromisentre liberté et contraintes. Souhaitons que lesorganisations faîtières des hôpitaux et des cli-niques prennent la balle au bond.

PHILIPPE CASSEGRAIN

IMPRESSUM

Ligne éditoriale:Philippe CassegrainMarian Stepczynski

Rédacteur responsable:Philippe Amez-Droz

Ont également collaboré à ce numéro:Mmes Nathalie Blanc Chantal DebaudFrançoise DimierMarie FreymondGhyslaine LeteurtroisEvelyne PièceStéphanie ThoméMM. Stefano BisantiPhilippe CassegrainLaurent DebenestBeat HuberOlivier SanchezPierre-François Unger

Crédits photo:Dr Yves BeyelerThierrypier GraindorgePatrick Stolz

Graphisme & production:Agence PM

Tirage:1’500 exemplaires

Contact:[email protected]

13 mot du directeur MARIE FREYMOND: COMMENT CONJUGUER

DEUX PASSIONS

Infirmière en chirurgie géné-rale au 1er étage depuis 2005,Marie Freymond, âgée de 26ans, est également une cava-lière de talent qui a récem-ment remporté le champion-nat romand de Corsinge.Marie consacre tout sontemps libre aux chevaux, véri-table passion d’enfance. Elleen monte ainsi trois pour lesdifférents concours auxquelselle se présente: Flamme,Flanelle et Axel, qu’elle s’estoffert pour ses 25 ans. Afinde participer aux divers évé-nements hippiques régio-naux, elle peut compter sur lacompréhension de ses col-lègues pour l’organisation duplanning. En effet, tant pourles soins infirmiers que pourl’équitation, l’organisation esttrès importante et Marie arri-ve à concilier les deux, gérantson temps entre travail, passion et repos. Elle envisagede passer au niveau national d’ici un an ou deux, quandelle et ses chevaux y seront prêts, car «l’équitation estle seul sport individuel où on est deux». D’ici là, l’en-semble de la clinique lui souhaite plein de succès pourles concours à venir!

STÉPHANIE THOMÉ

brève

Le Dr Yves Beyeler, auteur du cliché,prête des chevaux à Marie, ici en com-pagnie de Flanelle du Roset.