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Manuel d'organisation du SRES

Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

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Manuel d'organisation du

SRES

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- Novembre 2016 –

Table des matières

Manuel d'organisation du SRES .................................................................................. 1

Avant-propos ............................................................................................................... 3

Introduction.................................................................................................................. 4

Eléments d’historique .................................................................................................. 7

Les objectifs du manuel ............................................................................................... 9

Première Partie ......................................................................................................... 11

Contextualisation de la création du SRES ............................................................. 11

1. SSP: Point d'entrée et piliers de la stratégie "Santé Pour Tous" ......................... 12

2. Santé et Développement Durable ....................................................................... 12

3. Le droit à la Santé au Maroc (Place de la santé dans la Constitution 2011) ....... 14

4. Mission et Attributions du Ministère de la Santé ................................................. 17

5. Organisation du Ministère de la Santé ................................................................ 19

6. Objectifs de la Santé au Maroc ........................................................................... 21

Deuxième partie ........................................................................................................ 22

Le SRES : Entité de planification et de programmation au niveau des provinces et

préfectures ............................................................................................................. 22

1. Mission du SRES ................................................................................................ 23

2. Principales fonctions du SRES

21

3. Organisation et profil de compétence ................................................................. 26

Relations avec les autres entités du système de santé ............................................. 45

Cas particuliers .......................................................................................................... 50

Mécanismes de soutien technique proposés............................................................. 53

Proposition d'outils de travail standardisés ................................................................ 54

Annexes .................................................................................................................... 55

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Avant-propos

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Introduction

Depuis sa création à l’aube de l’indépendance le système national de santé a connu

plusieurs reformes dont les plus importantes ont concerné son organisation. Ces

réformes ont toujours été dictées par le souci de s’adapter à la situation sanitaire du

pays et aux défis qu’elle impose, ainsi qu’à l’environnement institutionnel dans lequel

il évolue. La première phase de cette évolution, consacrée à la lutte contre les

grands fléaux sanitaires (variole, paludisme, choléra, typhoïde ...) a été marquée par

l’engagement et l’implication directe des services centraux du Ministère dans les

actions de lutte sur le terrain.

En 1975 et après vingt ans de développement des capacités du système de santé, la

nécessité de confier plus de responsabilités dans la mise en œuvre de la politique

sanitaire au niveau périphérique, a donné lieu à la création du SIAAP en tant que

structure intermédiaire chargée d’encadrer et d’animer le RSSB.

La maitrise de la fécondité, la réduction de la mortalité et l’allongement de

l’espérance de vie à la naissance constituent des acquis incontestables dans la

santé des marocaines et des marocains. En effet, l’Indice Synthétique de Fécondité

(nombre moyen d’enfants par femme) n’était plus que de 2,2 en 2014 contre 3,3 en

1994.

La mortalité infanto-juvénile a fortement diminué durant les 3 dernières décennies

passant de 76 pour 1.000 naissances vivantes en 1987-1991 à 30 pour 1.000 en

2007-2011 (ENPS – 2011) et serait de 27,5 pour 1.000 en 2015 selon les estimations

du Groupe Inter Agences du Système des Nations Unies. Dans le même registre, le

ratio de mortalité maternelle a connu une réduction significative passant de 332 pour

100.000 naissances vivantes en 1985-1991 à 112 en 2009-2010 selon les

estimations du Groupe Inter Agences du Système des Nations Unies.

Par ailleurs, la situation épidémiologique a été marquée par une relative maitrise des

grandes endémies et un contrôle approprié des épidémies qui sévissaient dans le

pays comme le paludisme ou le trachome plus récemment.

La riposte nationale au VIH/SIDA, à la tuberculose et au paludisme constitue un

modèle de lutte impliquant des départements gouvernementaux, la société civile et

les partenaires internationaux.

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Cette approche a permis de maintenir le niveau d’infection dans le pays à des

niveaux maitrisables. L’originalité de l’approche est d’avoir intégré la composante

Droits Humains et l’ouverture sur la société civile dans les 12 programmes régionaux.

Si les efforts consentis, couplé à d’autres réformes structurelles comme la réforme

des hôpitaux ou celle du financement de la santé, en plus des améliorations relatives

aux déterminants de la santé, ont permis une amélioration de l’état de santé de la

population, il n’en demeure pas moins que des iniquités persistent dans l’accès et la

qualité des services entre les milieux urbains et ruraux, entre les régions et entre les

niveaux socio-économiques de la population.

Par ailleurs, la faible prise en compte des déterminants sociaux de la santé,

l’insuffisante implication d’autres partenaires concernés y compris de la société civile

limitent la portée et l’efficacité des stratégies santé mise en place. Une approche

multisectorielle devient donc incontournable pour faire face aux nouveaux défis que

connait le pays sur le plan santé, conséquence de la transition épidémiologique avec

l’émergence de maladies chronique résultant, entre-autres, de l’allongement de

l’espérance de vie à la naissance, de l’urbanisation galopante et des changements

de mode vie et d’alimentation.

Avec l’avènement de la nouvelle constitution de 2011 qui consacre la régionalisation

avancée comme choix stratégique dans le processus démocratique du pays, et

l’engagement du Maroc en faveur d’une approche de développement humain dans

une logique de proximité, le Ministère de la Santé a initié une nouvelle réforme de

son organisation au niveau territorial. Cette dernière vise à donner plus de

compétences et d’attributions au niveau régional et provincial en matière de

planification et de mise en œuvre de la politique sanitaire. C’est dans ce cadre que

l’organisation provinciale a vu la création du SRES (Service des Réseaux des

Etablissements de Santé) en lieu et place du SIAAP, avec de nouvelles missions et

fonctions, dans la perspective d’en faire, à terme, un niveau d’expertise, de suivi et

d’encadrement du RSSP mais aussi de coordination avec les autres réseaux.

C’est dans ce contexte que le présent manuel a été élaboré, pour clarifier les

missions, les attributions, les rôles et les relations du SRES, et servir ainsi d’outil de

travail aux différentes équipes des SRES. Il propose également des modèles

souples, adaptables et évolutifs pour l’organisation du service ainsi que des activités

de cette nouvelle structure. Il propose enfin des mécanismes de coordination avec

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les autres réseaux selon le caractère et les spécificités des relations que le SRES

entretient avec eux.

Après une première rencontre de cadrage avec M. le Secrétaire Général du

Ministère de la Santé et les responsables de la DHSA, Le processus d’élaboration du

manuel a débuté par une série d’entretiens systématiques avec les équipes des

différentes Directions Centrales, suivie par des rencontres avec des DRS et leurs

collaborateurs, des équipes de SRES, et enfin des visites de certaines structures

opérationnelles.

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Eléments d’historique

1. Création du SIAAP: Contexte, missions et fonctions :

La première conférence nationale sur la santé tenue en Avril 1959 sous la

présidence de Feu Sa Majesté Mohamed V avait énoncé que « la santé de la

Nation incombe à l’Etat » et que « Le Ministère de la Santé doit en assurer la

conception et la réalisation ».

Ces grands principes ont été traduits depuis lors par :

L’organisation de l’offre de soins à travers le territoire en veillant à

l’harmoniser avec l’organisation administrative du pays.

La lutte contre les grandes endémies/épidémies responsables à l’époque

d’une grande proportion de la charge de morbidité et de mortalité.

La formulation et la mise en œuvre des premières stratégies de couverture

sanitaires et de lutte contre les maladies.

En 1976, avec l’ouverture du grand chantier de la décentralisation et l’avènement

de la nouvelle charte communale, la nécessité est apparue pour la Ministère de la

santé de mettre en place une nouvelle structure pour accompagner ce processus

de la réforme institutionnelle et veiller à la mise en œuvre des nouvelles

stratégies sanitaires : Cette structure est le SIAAP créé par la Directive

Ministérielle n° 2677/201/098 du 18 septembre 1975. Cette création, qui a vu le

jour à la veille de la conférence historique sur la santé et le développement tenue

à Alma Ata en 1978, est venue pour pallier au problème de la fragmentation des

services au niveau provincial/préfectoral, veiller à l’application des programmes

sanitaires au niveau des circonscriptions sanitaires, assurer la gestion des

moyens nécessaires à leurs mises en œuvre et coordonner l’activité des BMH

avec la politique sanitaire.

2. Les programmes sanitaires et leur rôle dans l’évolution du SIAAP

Les premières années du SIAAP ont coïncidé avec l'adoption par la communauté

internationale des Soins de Santé Primaires comme stratégie pour le

développement sanitaire basée sur les principes d'équité et de justice sociale.

Ces années ont vu ainsi une extension rapide des services de soins de santé de

base et le lancement de grands programmes sanitaires.

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Les années 80 et 90 ont été marquées par un développement important de ces

programmes notamment ceux en rapport avec la santé de l’enfant (PNI, PLMD,

PLMC…) et de la mère (PF, PSGA), ce qui a eu comme retombées le

développement de l’expertise au niveau du SIAAP mais également au niveau de

la circonscription sanitaire.

A partir des années 2000, on assiste à quatre phénomènes qui interpellent le

SIAAP sur son devenir :

1. La réduction du gradient de compétence entre le SIAAP et les CS,

conséquence, entre-autres, de l'amélioration de l'encadrement et du profil des

équipes-cadres des circonscriptions sanitaires. Elle a coïncidé avec l'intérêt de

plus en plus perceptible de l'implication de la société civile et des médias par

rapport à la question santé.

2. L’amorce du processus de mise en place des Régions sanitaires dans la

perspective de déconcentration

3. Les changements intervenus dans le profil épidémiologique désormais dominé

par les maladies non transmissibles et les exigences que cela impose en

matière de coordination des filières et des réseaux de soins.

4. La diversification de l’offre de soins ambulatoires par l’apparition de nouveaux

réseaux (REMS, RISUM).

C’est dans ce contexte qu’une nouvelle réforme a été engagée par le Ministère

de la santé dans laquelle une nouvelle structure est créée pour répondre à de

nouvelles missions. Cette structure est le SRES (Service des Réseaux des

Etablissements de Santé).

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Les objectifs du manuel

le présent manuel formalise l'organisation administrative et opérationnelle du SRES,

en application de l'Arrêté du Ministre de la Santé n° 003.16 du 23 Rabîi I 1437,

correspondant au 4 Janvier 2016, relatif à la création, attributions et organisation des

services déconcentrés du ministère de la santé, en application de la loi 34.09.

Il a pour objectifs de:

Placer le cadre général de la mise en œuvre du SRES dans ses dimensions

Internationale à travers la réaffirmation de l'engagement de la communauté

internationale à mettre en œuvre les SSP comme stratégie de développement

sanitaire appropriée pour l'atteinte des Objectifs de Développement Durable qui

visent, entre-autres, l'équité, la justice sociale et les droits humains dans toutes

leurs dimensions ;

Nationale dans le cadre de l'opérationnalisation des dispositions de la Constitution

2011, qui représente une traduction concrète de l'engagement du Maroc dans une

phase avancée de réformes profondes visant la mise en œuvre de sa stratégie de

développement durable.

Clarifier les lignes d'autorité entre les différentes instances relatives à

l'organisation sanitaire au niveau provincial et préfectoral et leurs liens avec

les structures régionales, et définir les modalités d'exercice de responsabilité

hiérarchique sur les Etablissements de Soins de Santé Primaires et leur

soutien à assurer leur mission de planification et de mise en œuvre de leurs

nouvelles fonctions ;

Préciser les missions et attributions du SRES et définir les organigrammes

proposés pour sa mise en place ;

Clarifier les lignes d'autorité pour l'exécution des responsabilités en rapport

avec les missions du SRES ;

Préciser les modalités opérationnelles de coordination avec les hôpitaux, les

Etablissements Médico-sociaux, et avec le Réseau Intégré des Urgences

Médicales.

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Le Manuel comporte deux parties:

Une première partie, à caractère général, qui rappelle les Soins de Santé

Primaires et qui place le cadre de travail du SRES comme outil de mise en

œuvre de la stratégie nationale des soins de santé primaires au niveau

provincial et préfectoral ;

La deuxième partie, à caractère organisationnel, précise les missions,

attributions ainsi que les relations du SRES avec les autres entités

provinciales et préfectorales. Elle définit également les différentes entités qui

le composent et les profils de compétence des cadres qui en sont

responsables.

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Première Partie

Contextualisation de la création du SRES

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1. SSP: Point d'entrée et piliers de la stratégie "Santé Pour

Tous"

La déclaration d'Alma Ata (1978) sur les Soins de Santé Primaires précise que:

"Les soins de santé primaires sont des soins de santé essentiels fondés sur des

méthodes et des techniques pratiques, scientifiquement valables et socialement

acceptables, rendus universellement accessibles à tous les individus et à toutes les

familles de la communauté avec leur pleine participation et à un coût que la

communauté et le pays puissent assumer à tous les stades de leur développement

dans un esprit d'auto responsabilité et d'autodétermination . Ils font partie intégrante

tant du système de santé national, dont ils sont la cheville ouvrière et le foyer

principal que du développement économique et social d'ensemble de la

communauté. Ils sont le premier niveau de contacts des individus, de la famille et de

la communauté avec le système national de santé, rapprochant le plus possible les

soins de santé des lieux où les gens vivent et travaillent, et ils constituent le premier

élément d'un processus ininterrompu de protection sanitaire".

Extrait de la Déclaration de la Conférence sur la Santé et le Développement d'Alma Ata 1978

2. Santé et Développement Durable

La santé et le bien-être: Objectif 3 de Développement Durable

En septembre 2015, les 193 Etats membres de l'ONU ont convenu d'atteindre à

l'horizon 2030, quelques 17 Objectifs de Développement Durable (ODD).

Pratiquement, tous ont une composante sanitaire ou contribueront à améliorer la

santé mondiale.

L'Objectif 3 de Développement Durable est spécifiquement consacré à la santé et au

bien-être. Il vise à «permettre à tous de vivre en bonne santé et à promouvoir le

bien-être de tous à tout âge».

Ce nouveau programme qui prolonge les objectifs du Millénaire pour le

développement adoptés en 2000, vise à être pertinent pour tous les pays. Il a pour

but de lutter contre les inégalités et de répondre en priorité aux besoins des femmes,

des enfants et les personnes les plus pauvres, les plus défavorisés.

Extrait de Santé et Développement Durable OMS 2015

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L'Objectif 3 de Développement Durable énonce 9 cibles mesurables devant être

atteintes d'ici 2030 :

D’ici à 2030, faire passer le taux mondial de mortalité maternelle au-dessous de

70/100.000 naissances vivantes;

D’ici à 2030, éliminer les décès évitables de nouveau-nés et d’enfants de moins de 5

ans, tous les pays devant chercher à ramener la mortalité néonatale à 12/1.000

naissances vivantes au plus et la mortalité des enfants de moins de 5 ans à 25/1.000

naissances vivantes au plus;

D’ici à 2030, mettre fin à l’épidémie de sida, à la tuberculose, au paludisme et aux

maladies tropicales négligées et combattre l’hépatite, les maladies transmises par

l’eau et autres maladies transmissibles;

D’ici à 2030, réduire d’un tiers, par la prévention et le traitement, le taux de mortalité

prématurée due à des maladies non transmissibles et promouvoir la santé mentale

et le bien-être;

Renforcer la prévention et le traitement de l’abus de substances psycho actives,

notamment de stupéfiants et d’alcool;

D’ici à 2030, diminuer de moitié à l’échelle mondiale le nombre de décès et de

blessures dus à des accidents de la route;

D’ici à 2030, assurer l’accès de tous à des services de soins de santé sexuelle et

procréative, y compris à des fins de planification familiale, d’information et

d’éducation, et la prise en compte de la santé procréative dans les stratégies et

programmes nationaux;

Faire en sorte que chacun bénéficie d’une assurance-santé, comprenant une

protection contre les risques financiers et donnant accès à des services de santé

essentiels de qualité et à des médicaments et vaccins essentiels sûrs, efficaces, de

qualité et d’un coût abordable;

D’ici à 2030, réduire nettement le nombre de décès et de maladies dus à des

substances chimiques dangereuses et à la pollution et à la contamination de l’air, de

l’eau et du sol.

Extrait de Santé et Développement Durable OMS 2015 L'Objectif 3 du Développement Durable

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3. Le droit à la Santé au Maroc (Place de la santé dans la Constitution 2011)

L’avènement de la nouvelle Constitution est venu consacrer de nouveaux droits

et induire de nouvelles approches visant le renforcement de la démocratie

participative, l’amélioration de la gouvernance de la chose publique et la

consécration de l’obligation de la reddition des comptes.

La Santé dans la nouvelle Constitution

Le droit à la santé est explicitement consacré dans la nouvelle Constitution

marocaine notamment à travers son article 31 qui stipule que « L’État, les

établissements publics et les collectivités territoriales œuvrent à la

mobilisation de tous les moyens à disposition pour faciliter l’égal accès des

citoyennes et des citoyens aux conditions leur permettant de jouir des droits :

aux soins de santé ;

à la protection sociale, à la couverture médicale et à la solidarité

mutualiste ou organisée par l’État ;

à une éducation moderne, accessible et de qualité ;

à l’éducation sur l’attachement à l’identité marocaine et aux constantes

nationales immuables ;

à la formation professionnelle et à l’éducation physique et artistique ;

à un logement décent ;

au travail et à l’appui des pouvoirs publics en matière de recherche

d’emploi ou d’auto-emploi ;

à l’accès aux fonctions publiques selon le mérite ;

à l’accès à l’eau et à un environnement sain ;

au développement durable ».

L’article 154 précise que « Les services publics sont organisés sur la base de

l’égal accès des citoyennes et citoyens, de la couverture équitable du

territoire national et de la continuité des prestations ».

Extrait de la Stratégie Santé 2012-2016

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Ainsi, la Constitution ne limite pas l'engagement de l'Etat à assurer aux citoyens

et citoyennes les conditions optimales pour garantir leur accès aux services de

soins de santé, mais étend cet engagement aux déterminants de la santé ce qui

est en phase avec les recommandations internationales dans le domaine.

A l’image des dispositions des conventions internationales, la Constitution

marocaine accorde une attention particulière à certaines catégories de population

à travers son article 34 qui stipule que:

« Les pouvoirs publics élaborent et mettent en œuvre des politiques destinées aux

personnes et aux catégories à besoins spécifiques.

A cet effet, ils veillent notamment à :

Traiter et prévenir la vulnérabilité de certaines catégories de femmes et

de mères, des enfants et des personnes âgées ;

Réhabiliter et intégrer dans la vie sociale et civile les handicapés

physiques sensori-moteurs et mentaux et faciliter leur jouissance des

droits et libertés reconnus à tous ».

La constitution préconise également un certain nombre de principes et de

dispositions qui devraient avoir des répercussions sur l’organisation, le

fonctionnement et la gouvernance du système de santé.

Extrait de la Stratégie Santé 2012-2016

Par ailleurs, la 2ème Conférence Nationale sur la Santé, s’inscrivant dans l’esprit

de la Nouvelle Constitution et du discours Royal adressé aux participants à cette

rencontre, souligne l’importance de renforcer la gestion de proximité du secteur

de la santé et la promotion de la médecine de famille comme approche de

développement des SSP.

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4. Mission et Attributions du Ministère de la Santé

Dans son titre premier, le Décret n° 2-94-285 du 17 Joumada II 1415 (21

novembre 1994) relatif aux attributions et à l'organisation du Ministère de la Santé

Publique, précise dans son article premier que :

" Le Ministère de la santé publique est chargé de l'élaboration et de la mise en

œuvre de la politique gouvernementale en matière de santé de la population.

Il agit, en liaison avec les départements concernés, en vue de promouvoir le bien-

être physique, mental et social des habitants.

Il harmonise les orientations et coordonne les objectifs et les actions ou mesures qui

concourent à l'élévation du niveau de santé dans le pays et intervient afin d'assurer,

au niveau national, une meilleure allocation des ressources, en matière de

prévention, de soins curatifs ou d'assistance.

Il est chargé d'élaborer et de mettre en œuvre la politique nationale en matière de

médicaments et de produits pharmaceutiques sur les plans technique et

réglementaire.

Il suit la politique sanitaire internationale à laquelle le Maroc contribue, définit en

concertation avec les départements concernés, les options de coopération dans le

domaine de la santé, assure la mise en application et le suivi de réalisation des

programmes convenus.

Il assure, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, le

contrôle de l'exercice des professions médicales, paramédicales et pharma-

ceutiques."

Extrait du Décret N 2-94-285 du 17 Joumada II 1415 (21 novembre 1994) relatif aux attributions et à l'organisation du ministère de la santé publique

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5. Organisation du Ministère de la Santé

5.1. Structures centrales

Il s’agit ici de l’actuel organigramme du Ministère de la Santé qui

sera remplacé par le nouvel organigramme dès sa publication

au Bulletin Officiel.

Secrétaire Général

CHUs IPM ANAM

Le Ministre

de la Santé L’Inspecteur

Général Chef du Cabinet

DPAAG ISPITSs ANSP DICom DIM DA

DP

DPF

DSMI

DSSU

S.RG

S.A

DHSA

CNTH

DUS

DSA

DA

DH

DELM

DMNT

CNRP

S.SE

DMT

DHM

INH

S.

Oncologie

CAPM

DMP

DP

DLNCM

SI

DEM

DMEB

DBA

DPP

S. Marchés

DRC

DR

DCAP

DP

DPRF

DRAMED

DPE

DF

DC

DRH

DGP

DF

DCSF

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5.2. Régions Sanitaires

Direction Régionale de la Santé

Service de l’Offre de

Soins

Service de la Santé Publique

Service de l’Equipement et

de la Maintenance

Observatoire Régional de

la Santé

Service des Ressources Financières, Logistique et Partenariat

Service des Ressources Humaines et Contentieux

Délégations de la Santé

S.R.E.S Service Administratif

et Economique Hôpitaux

C.S. C.S. C.S.

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6. Objectifs de la Santé au Maroc

En attendant l’élaboration de la nouvelle stratégie du Ministère et la fixation de ses

nouveaux objectifs dans le cadre du futur programme gouvernemental, nous nous

référons ici à la stratégie 2012-2016 en sachant que les grands axes fondateurs de la

politique sanitaire du pays se retrouvent dans les plans stratégiques qui se sont

succédés durant les 15 dernières années.

La stratégie de développement du secteur, préconisée par le Ministère de la Santé

pour la période 2012-2016 repose sur les 7 axes d’interventions suivants:

Axe 1: Amélioration de l’accès aux soins et de l’organisation des services

Axe 2: Renforcement de la santé de la mère et de l’enfant

Axe 3: Promotion de la santé des populations à besoins spécifiques

Axe 4: Renforcement de la surveillance épidémiologique et

développement des vigilances sanitaires

Axe 5: Développement du contrôle des maladies non transmissibles

Axe 6: Développement et maitrise des ressources stratégiques de la

santé

Axe 7: Amélioration de la gouvernance du système de santé

Ces sept axes d’interventions ont été déclinés en 28 plans d’actions spécifiques,

totalisant 168 mesures à mettre en œuvre dans le cadre de la Stratégie.

Extrait de la Stratégie Santé 2012-2016

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Deuxième partie

Le SRES :

Entité de planification et de programmation

au niveau des provinces et préfectures

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1. Missions du SRES :

Elles découlent des textes réglementaires qui régissent l’organisation et le fonctionnement

du Ministère de la santé notamment le décret No 2-14-562 du 24 juillet 2015 (Articles 5-6

et 7) et l’Arrêté du Ministre de la Santé No 003-16 du 4 janvier 2016 relatif à

l’organisation et aux attributions des services déconcentrés du Ministère (Article 13).

Ainsi les missions du SRES sont de deux sortes selon le ou les réseaux auxquels elles

s’adressent :

1- Vis-à-vis du Réseaux des Etablissements de Soins de Santé Primaires (RESSP), le

SRES à une mission d’ordre général incluant tous les aspects du cycle de gestion de

ses établissements en ce sens qu’il en constitue le niveau hiérarchique immédiat :

Planification, encadrement, supervision, évaluation et contrôle.

2- Vis à vi des autres réseaux (REH, RISUM et REMS), la mission du SRES se limite

la coordination des activités de chacun de ces réseaux comme le précise le texte.

Enfin, il est bien entendu le SRES est investi de ces missions dans le cadre de la

stratégie nationale et sous l’autorité du Délégué.

2. Principales fonctions du SRES

Sous l'autorité du Délégué du ministère de la santé à la province ou préfecture, le

SRES a pour fonctions de :

Mettre en œuvre les stratégies et programmes de santé publique au niveau

préfectoral et provincial et assurer le suivi de leur exécution ;

Assurer la planification de l’Action Sanitaire au niveau du RESSP relevant du

territoire de la province/préfecture y compris la stratégie de couverture par le

mode mobile, la santé rurale et la santé des populations à besoins

spécifiques. De ce fait, il est chargé de l’élaboration des Plans d’Action, de

l’encadrement, du suivi et de l’évaluation de leur exécution.

Mettre en place les mesures nécessaires à la protection de la santé des

citoyens et citoyennes face aux risques et menaces concernant leur santé ;

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Encadrer, accompagner et suivre les performances des équipes cadre des

Circonscriptions Sanitaires dans la mise en place de leurs nouvelles fonctions

de planification et de mise en œuvre des stratégies santé ;

Assurer la liaison et la coordination avec les Etablissements Hospitaliers, ainsi

qu'avec les Réseaux d'Etablissements Médico-sociaux et le réseau intégré

des soins d’urgences médicales ;

Initier les approches de partenariat et suivre la mise en œuvre des

conventions développées à cet effet ;

Développer des propositions de projets pour la mobilisation de ressources

locales à soumettre à l'appréciation du Délégué de la santé en vue de leur

concrétisation.

A ce titre, il est chargé notamment de :

Assurer l'encadrement direct des Circonscriptions Sanitaires urbaines et rurale

en tant qu'autorité hiérarchique directe ;

Assurer la synthèse des programmes et activités des Circonscriptions

Sanitaires et assurer la cohérence du Programme d'Action consolidé au

niveau préfectoral et provincial et veiller à la qualité des soins et services qui y

sont délivrés ;

Assurer le suivi continu de la mise en œuvre du programme consolidé, la

supervision de son exécution sur le terrain ainsi que son évaluation, et tenir à

jour les informations et indicateurs relatifs à la performance des programmes

et activités des Etablissements et Circonscriptions Sanitaires ;

Assurer la coordination avec les structures hospitalières en tant que structures

de référence et d'appui technique aux Etablissements de Soins de Santé

Primaires ;

Assurer la coordination avec le Réseau des Etablissements Médico-sociaux

en tant que structure complémentaires dans la prise en charge des besoins

spécifiques de la population ;

Assurer la coordination avec le Réseau Intégré des Urgences Médicales dans

la continuité de la filière de soins d'urgence efficaces ;

Assurer les liaisons nécessaires avec les services appropriés de la délégation

santé en vue d'entreprendre ses différentes missions sur le terrain avec le

maximum d'efficacité et d'efficience ;

Page 25: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

25

Tenir à jour les informations relatives à la situation sanitaire et sociale

concernant la province ou préfecture comme source principale d'actualisation

du Schéma Régional de l'Offre de Soins ;

Tenir à jour l'inventaire du patrimoine et des ressources du SRES et des

Circonscriptions Sanitaires ;

Entreprendre toute action appropriée pour répondre aux instructions du

Délégué de la santé au niveau de la province ou préfecture.

Page 26: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

26

3. Organisation et profil de compétence

L'organisation du SRES constitue une rupture avec le modèle du SIAAP

classique basé sur le principe d'animation des programmes verticaux appliqués

au niveau provincial ou préfectoral. L'organisation s'inscrit en droite ligne de mise

en œuvre de la déconcentration des structures de l'Etat dans le cadre de

l'accompagnement du processus de décentralisation. Elle représente l'outil

stratégique pour assurer la participation de la population à travers ses élus, ses

organisations de la société civile et le secteur privé dans le développement de

programmes de proximité à même de contribuer à l'amélioration durable de son

état de santé.

Pour ces raisons et en rapport avec la déperdition constatée des compétences

humaines au niveau des anciens SIAAP au cours des dernières années, il a été

préconisé de mettre en place les structures du SRES de manière progressive en

vue de réussir cette réforme.

Deux options sont proposées compte tenu de la réalité du terrain et des

contraintes liées à la mise en œuvre, notamment la disponibilité des ressources

humaines appropriées. Il est cependant recommandé que cette phase de

transition ne dépasse pas les 5 années.

Dans cette perspective, deux options sont à considérer durant cette phase de

transition.

Une première option qui cherche plus d'efficience dans l'organisation

provinciale ou préfectorale actuelle à travers un regroupement approprié des

programmes mis en œuvre;

La deuxième option vise l'intégration des programmes et activités, dans la

perspective de mise en place du nouveau modèle de Circonscription

Sanitaire.

La phase ultime de l'organisation du SRES sous-tend le modèle déconcentré de

fonctionnement du système de soins de santé au niveau provincial ou préfectoral.

Page 27: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

27

Option I : le SRES regroupement des programmes compatibles

Organigramme de la phase de transition

(1ère option)

Chef du SRES

Bureau de Coordination, de Gestion de l’Information et de Communication

Bureau de la Santé de la Femme

Bureau de la Santé de l’Enfant

Bureau de la Veille Sanitaire et de la Riposte

Bureau de la Santé et l’Environnement

Bureau de la Lutte Contre les Maladies

C.S. C.S. C.S. C.S.

Page 28: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

28

Dans cette proposition la structure du SRES, dirigée par un Chef (Directeur) du

SRES dont le profil est médecin spécialiste en santé publique (mastère ou

équivalent) option Santé Publique, disposant d'au moins 5 années d'expérience de

gestion des services de soins de santé primaires en milieux urbain et rural. Il est

désigné dans le poste sur base d'un projet de développement du SRES concerné qui

clarifie, entre-autres, sa vision et son Plan d'Action quant à l'implantation des

différentes entités du SRES, de la mise en place de structures fonctionnelles des

Circonscriptions sanitaires, et de l'opérationnalisation des relations de coordination

avec les structures appropriées au niveau provincial.

Le responsable (Directeur du SRES) élabore au début de chaque année, sur la base

d'une discussion et d'un accord avec son superviseur le Délégué de la santé, un Plan

d'Action Annuel qui représente la base contractuelle de l'évaluation de sa

performance annuelle.

Le Plan d'Action annuel est revu à mi-parcours pour éventuels ajustements et en fin

d'année pour évaluation finale.

L'évaluation de performance constitue une bonification pour d'éventuelles prétentions

de promotion dans la responsabilité.

Le Chef (Directeur) du SRES est assisté dans sa mission par une équipe organisée

en de 6 (six) Bureaux :

1. Un Bureau chargé de coordination, de gestion de l'information et de communication

2. Un Bureau chargé de la santé de la femme

3. Un Bureau chargé de la santé de l'Enfant

4. Un Bureau chargé de la veille sanitaire et de la riposte

5. Un Bureau chargé de la santé et environnement

6. Un Bureau chargé de la lutte contre les maladies.

Page 29: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

29

1. Bureau chargé de la coordination, de la gestion de l'information et de la

communication

Il est chargé de la coordination entre les différentes entités du SRES et de la

liaison avec les circonscriptions sanitaires. Dans le même cadre, le Bureau est

chargé de la coordination et de la collaboration avec le secteur privé sous l’égide

du Délégué.

Il est également chargé de préparer, de tenir à jour et d'assurer le suivi des dossiers

de coordination avec les Hôpitaux, les REMS et le RISUM.

Il assure également la cohérence, l'intégration et le suivi du programme de

supervision

Il coordonne avec les structures concernées au niveau provincial (Service

Administratif, pharmacie provinciale...) pour s'assurer que les moyens nécessaires

sont dégagés à temps pour le bon fonctionnement du SRES et des

Circonscriptions Sanitaires.

Il est également en charge de tenir à jour la base de données statistiques et la

monographie provinciale ou préfectorale.

Il tient à jour l'inventaire du patrimoine et des moyens matériels au niveau du

SRES et des Circonscriptions Sanitaires.

Il entreprend enfin toute action nécessaire pour répondre aux missions qui lui sont

confiés par le responsable du SRES.

Le Bureau est dirigé par un spécialiste en santé publique (mastère ou équivalent)

option Gestion des Services de Santé, ayant une expérience d'au moins 5 ans de

gestion de Circonscription Sanitaire. Dans le cas où ce type de profil n’est pas

disponible, le bureau est dirigé par un cadre qualifié dont le choix sera laissé à la

discrétion du chef du SRES avec l’accord du Délégué. Il est assisté dans sa

responsabilité par un personnel approprié disposant des compétences

nécessaires pour le bon fonctionnement du Bureau.

Le responsable du Bureau élabore, au début de chaque année, sur la base d'une

discussion et d'un accord avec son superviseur le Chef du SRES, un Plan

d'Action Annuel qui représente la base contractuelle de l'évaluation de sa

performance annuelle.

Le Plan d'Action annuel est revu à mi-parcours pour éventuels ajustements et en

fin d'année pour évaluation finale.

Page 30: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

30

L'évaluation de performance constitue une bonification pour d'éventuelles

prétentions de promotion dans la responsabilité.

2. Bureau chargé de la santé de la femme

Est chargé, sur la base des politiques nationales dans le domaine, et sur la base des

plans d'action des circonscriptions sanitaires, de la programmation au niveau

provincial ou préfectoral, des actions en direction de la Femme, y inclus de la

jeune fille, de la femme en période de grossesse, de l'accouchement et du post-

partum, ou de la ménopause.

Il s'assure également de la prise en compte des besoins en planification familiale

ou d'infertilité.

Il s'assure, à travers la supervision et le monitorage des actions entreprises, que les

normes et standards relatifs aux prestations en direction des femmes sont

appliqués et que la qualité des services est assurée.

Le Bureau assure également, sur une base continue, les liaisons nécessaires avec

les services concernés aux niveaux provinciaux de référence pour faciliter l'accès

aux consultations des populations éloignées dans le cadre de la filière et à la

continuité des soins.

Il assure également, avec le soutien technique éventuel des spécialistes dans le

domaine et comme approprié, la supervision technique des sites de prestation de

service au niveau des circonscriptions sanitaires, avec le concours de l'équipe

cadre de la CS.

Il entreprend, sur la base des données du système d'information, et des rapports de

supervision, l'analyse des performances des CS et présente ses recommandations

au responsable du SRES.

Il entreprend enfin toute action nécessaire pour répondre aux missions qui lui sont

confiés par le responsable du SRES.

Le Bureau est dirigé par un médecin ou une Sage-femme, spécialiste en santé

publique ou en santé familiale (mastère ou équivalent) option Gestion des

Services de Santé, ayant une expérience d'au moins 5 ans de gestion de

programmes de santé de la femme, de santé de la mère ou de PF au niveau d'un

SIAAP ou d'une Circonscription Sanitaire. Dans le cas où ce type de profil n’est

Page 31: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

31

pas disponible, le bureau est dirigé par un cadre qualifié dont le choix sera laissé

à la discrétion du chef du SRES avec l’accord du Délégué. Il est assisté, au

besoin, dans sa responsabilité par un personnel approprié disposant des

compétences nécessaires pour le bon fonctionnement du Bureau.

Le responsable du Bureau élabore, au début de chaque année, sur la base d'une

discussion et d'un accord avec son superviseur le Chef du SRES, un Plan

d'Action Annuel qui représente la base contractuelle de l'évaluation de sa

performance annuelle.

Le Plan d'Action annuel est revu à mi-parcours pour éventuels ajustements et en

fin d'année pour évaluation finale. L'évaluation de performance constitue une

bonification pour d'éventuelles prétentions de promotion dans la responsabilité.

3. Bureau chargé de la santé de l'enfant

Est chargé, sur la base des politiques nationales dans le domaine, et sur la base des

plans d'action des circonscriptions sanitaires, de la programmation au niveau

provincial des actions en direction de l'Enfant, y inclus de l'Adolescent et

l'Adolescente qu'ils soient ou non scolarisés.

Il s'assure également de la prise en compte des enfants à besoins spécifiques, y

compris des programmes de santé scolaire, à travers notamment des programmes

développés en partenariat avec d'autres institutions étatiques ou avec la société

civile.

Il s'assure, à travers la supervision et le monitorage des actions entreprises, que les

normes et standards relatifs aux prestations en direction de l'enfant sont appliqués

et que la qualité des services est assurée.

Le Bureau assure également, sur une base continue, les liaisons nécessaires avec

les services concernés aux niveaux provinciaux de référence pour faciliter l'accès

aux consultations des populations éloignées dans le cadre de la filière et à la

continuité des soins.

Il assure également, avec le soutien technique éventuel et comme approprié, la

supervision technique des sites de prestation de service au niveau des

circonscriptions sanitaires, avec le concours de l'équipe cadre de la CS.

Page 32: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

32

Il entreprend, sur la base des données du système d'information et des rapports de

supervision, l'analyse des performances des CS et présente ses recommandations

au responsable du SRES.

Il entreprend enfin, toute action nécessaire pour répondre aux missions qui lui

sont confiés par le responsable du SRES.

Le Bureau est dirigé par un médecin, un infirmier ou une Sage-femme,

spécialistes en santé familiale ou en santé publique (mastère ou équivalent)

option Gestion des Services de Santé, ayant une expérience d'au moins 5 ans de

gestion de programmes de santé de la mère, de l'enfant ou de PF ou de santé

scolaire au niveau d'un SIAAP ou d'une Circonscription Sanitaire. Dans le cas où

ce type de profil n’est pas disponible, le bureau est dirigé par un cadre qualifié

dont le choix sera laissé à la discrétion du chef du SRES avec l’accord du

Délégué. Il est assisté, au besoin, dans sa responsabilité par un personnel

approprié disposant des compétences nécessaires pour le bon fonctionnement

du Bureau.

Le responsable du Bureau élabore, au début de chaque année, sur la base d'une

discussion et d'un accord avec son superviseur le Chef du SRES, un Plan

d'Action Annuel qui représente la base contractuelle de l'évaluation de sa

performance annuelle.

Le Plan d'Action annuel est revu à mi-parcours pour éventuels ajustements et en

fin d'année pour évaluation finale. L'évaluation de performance constitue une

bonification pour d'éventuelles prétentions de promotion dans la responsabilité.

4. Bureau chargé de la veille sanitaire et de la riposte

Est chargé, sur la base des politiques nationales dans le domaine, de la

surveillance épidémiologique et de l'appui à la riposte au niveau de la CS.

Il s'assure de la complétude et de la rapidité des déclarations de maladies et de

phénomènes sous surveillance conformément aux directives nationales dans le

domaine.

Il coordonne, sur une base régulière et comme approprié, avec les acteurs

concernés en milieu hospitalier de la contribution de ces institutions à l'effort

national de la surveillance épidémiologique et de la riposte conformément aux

Page 33: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

33

directives ministérielles et recommandations de l'Organisation Mondiale de la

Santé dans le domaine.

Il entreprend également les mesures nécessaires en vue d'assurer la participation

active et régulière du secteur privé dans la notification des phénomènes faisant

l'objet d'une surveillance épidémiologique.

Il tient la base de données provinciale ou préfectorale de surveillance

épidémiologique, entreprend les traitements et analyses nécessaires et prépare la

diffusion des résultats, sur une base régulière, à tous ceux qui doivent savoir pour

prendre des décisions, en particulier à ceux chargé de la notification à titre de

rétro-information.

Il s'assure, à travers la supervision et le monitorage des actions entreprises, que les

normes et standards relatifs à la surveillance et la riposte sont appliqués avec la

qualité requise.

Il assure également, sur une base continue, les liaisons nécessaires avec les

services concernés au niveau régional dans le cadre de la coordination régionale

de la vigilance et riposte.

Il assure également, avec le soutien technique approprié, la diffusion des

directives et instructions dans le domaine, veille à maintenir les connaissances des

professionnels dans le domaine.

Il entreprend, sur la base des données du système d'information et des rapports de

supervision, l'analyse des performances des CS et présente ses recommandations

au responsable du SRES.

Il entreprend enfin, toute action nécessaire pour répondre aux missions qui lui

sont confiés par le responsable du SRES.

Le Bureau est dirigé par un médecin, spécialistes en santé publique (mastère ou

équivalent) option Epidémiologie, ayant de préférence une concentration en

Epidémiologie de terrain. Il doit avoir en outre une expérience d'au moins 5 ans

de gestion de programmes de lutte contre les maladies transmissibles au niveau

d'un SIAAP ou d'un service hospitalier. Dans le cas où ce type de profil n’est pas

disponible, le bureau est dirigé par un cadre qualifié dont le choix sera laissé à la

discrétion du chef du SRES avec l’accord du Délégué. Il est assisté, au besoin,

dans sa responsabilité par un personnel approprié disposant des compétences

nécessaires pour le bon fonctionnement du Bureau.

Page 34: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

34

Le responsable du Bureau élabore, au début de chaque année, sur la base d'une

discussion et d'un accord avec son superviseur le Chef du SRES, un Plan

d'Action Annuel qui représente la base contractuelle de l'évaluation de sa

performance annuelle. Le Plan d'Action annuel est revu à mi-parcours pour

éventuels ajustements et en fin d'année pour évaluation finale.

L'évaluation de performance constitue une bonification pour d'éventuelles

prétentions de promotion dans la responsabilité.

5. Bureau chargé de la lutte contre les maladies

Est chargé, sur la base des politiques nationales dans le domaine, de la mise en

place de programmes coordonnés de lutte contre les maladies qui représentent

encore des défis épidémiologiques et sanitaires aux niveaux local et/ou national.

Il assure la mise en place de conditions nécessaires pour qu'une approche

multisectorielle soit mise en place dans le cadre de la lutte, et qu'une approche

basée sur les déterminants de la santé soit prise en compte.

Il entreprend, sur la base des données du système d'information et d'autres sources

pertinentes, les analyses nécessaires pour dégager les tendances et déterminer les

mesures de lutte efficaces ainsi que les propositions de contributions appropriés à

entreprendre par les différents partenaires.

Il s'assure de la complétude et de la régularité des notifications de maladies et de

facteurs conformément aux directives nationales dans le domaine.

Il coordonne, sur une base régulière et comme approprié, avec les acteurs

concernés aux niveaux santé et extra-santé de la contribution coordonnée et

intégrée à l'effort national de lutte contre les problèmes prioritaires de santé

conformément aux directives de l'OMS dans le domaine.

Il entreprend les traitements et analyses nécessaires et prépare la diffusion des

résultats, sur une base régulière, à tous ceux qui doivent savoir pour prendre des

décisions, en particulier à ceux chargé de la notification à titre de rétro-

information.

Il s'assure, à travers la supervision et le monitorage des actions entreprises, que les

normes et standards relatifs à la lutte contre les maladies sont appliqués avec la

qualité requise.

Page 35: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

35

Il assure également, sur une base continue, les liaisons nécessaires avec les

services concernés au niveau régional dans le cadre de la coordination régionale

des actions de lutte.

Il assure également, avec le soutien technique approprié, la diffusion des

directives et instructions dans le domaine, veille à maintenir les connaissances des

professionnels dans le domaine.

Il entreprend, sur la base des données du système d'information et des rapports de

supervision, l'analyse des performances des CS et présente ses recommandations

au responsable du SRES.

Il entreprend enfin, toutee action nécessaire pour répondre aux missions qui lui

sont confiés par le responsable du SRES.

Le Bureau est dirigé par un médecin, spécialistes en santé publique (mastère ou

équivalent) option Epidémiologie. Il doit avoir en outre une expérience d'au moins 5 ans

de gestion de programmes de lutte contre les maladies transmissibles ou non

transmissibles au niveau d'un SIAAP ou d'un service hospitalier. Dans le cas où ce type de

profil n’est pas disponible, le bureau est dirigé par un cadre qualifié dont le choix sera

laissé à la discrétion du chef du SRES avec l’accord du Délégué. Il est assisté, au

besoin, dans sa responsabilité par un personnel approprié disposant des

compétences nécessaires pour le bon fonctionnement du Bureau.

Le responsable du Bureau élabore, au début de chaque année, sur la base d'une

discussion et d'un accord avec son superviseur le Chef du SRES, un Plan

d'Action Annuel qui représente la base contractuelle de l'évaluation de sa

performance annuelle.

Le Plan d'Action annuel est revu à mi-parcours pour éventuels ajustements et en

fin d'année pour évaluation finale.

L'évaluation de performance constitue une bonification pour d'éventuelles

prétentions de promotion dans la responsabilité.

6. Bureau chargé de santé et environnement

Est chargé, sur la base des politiques nationales dans le domaine, de la

coordination efficace avec les intervenants concernés, pour que la composante

santé soit prise en compte dans tout projet de développement ou d'investissement

local ou locorégional.

Page 36: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

36

Il veille également à ce que les actions pertinentes d'amélioration de l'hygiène et

de la protection du milieu comme déterminant essentiel de l'amélioration de la

santé, soit mises en place de manière approprié.

Il entreprend, sur la base des données du système d'information et d'autres sources

pertinentes, y inclus celles du laboratoire d'épidémiologie et d'hygiène du milieu,

les analyses nécessaires pour dégager les tendances et déterminer les mesures de

lutte efficaces ainsi que les propositions de contributions appropriés par les

différents partenaires.

Il coordonne, sur une base régulière et comme approprié, avec les acteurs

concernés aux niveaux santé et extra-santé de la contribution coordonnée et

intégrée à l'effort national de protection de la population contre les problèmes de

santé liés à l'hygiène et à la protection du milieu, conformément aux directives de

l'Organisation Mondiale de la Santé dans le domaine. Il entreprend les traitements

et analyses nécessaires et prépare la diffusion des résultats, sur une base régulière,

à tous ceux qui doivent savoir pour prendre des décisions, en particulier à ceux

chargé de la protection du milieu pour faciliter la prise de décision.

Il assure également, sur une base continue, les liaisons nécessaires avec les

services concernés au niveau régional dans le cadre de la coordination régionale

des actions de santé et de l'environnement.

Il assure également, avec le soutien technique approprié, la diffusion des

directives et instructions dans le domaine, et veille à maintenir les connaissances

des professionnels dans le domaine.

Il entreprend, sur la base des données du système d'information et des rapports de

supervision, l'analyse des performances des CS et présente ses recommandations

au responsable du SRES. Il entreprend enfin toute action nécessaire pour répondre

aux missions qui lui sont confiés par le responsable du SRES.

Le Bureau est dirigé par un ingénieur sanitaire ou un technicien d'hygiène

spécialiste, spécialistes en santé publique (mastère ou équivalent). Il doit avoir en

outre une expérience d'au moins 5 ans de gestion de programmes d'hygiène du

milieu ou d'un Bureau municipal ou communal d'hygiène. Dans le cas où ce type

de profil n’est pas disponible, le bureau est dirigé par un cadre qualifié dont le

choix sera laissé à la discrétion du chef du SRES avec l’accord du Délégué. Il est

Page 37: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

37

assisté, au besoin, dans sa responsabilité par un personnel approprié disposant

des compétences nécessaires pour le bon fonctionnement du Bureau.

Le responsable du Bureau élabore, au début de chaque année, sur la base d'une

discussion et d'un accord avec son superviseur le Chef du SRES, un Plan

d'Action Annuel qui représente la base contractuelle de l'évaluation de sa

performance annuelle. Le Plan d'Action annuel est revu à mi-parcours pour

éventuels ajustements et en fin d'année pour évaluation finale.

L'évaluation de performance constitue une bonification pour d'éventuelles

prétentions de promotion dans la responsabilité.

Option 2: Intégration des programmes et activités existants dans le SRES

Organigramme de la phase de transition

(2ème option)

Chef du SRES

Bureau de Coordination, de Gestion de l’Information et de Communication

Bureau de la Santé Familiale

Bureau de la Veille Sanitaire et de la Riposte

Bureau de la Santé et l’Environnement

Bureau de la Lutte Contre les Maladies

Bureau de la Santé des Populations à Besoins

Spécifiques

C.S. C.S. C.S. C.S.

Page 38: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

38

Dans cette option le Chef (Directeur) du SRES est assisté dans sa mission par une

équipe organisée en 6 (six) Bureaux:

1. Un Bureau chargé de la coordination, de la gestion de l'information et de la

communication

2. Un Bureau chargé de la santé de la santé familiale

3. Un Bureau chargé de la santé des populations à besoins spécifiques

4. Un Bureau chargé de la veille sanitaire et de la riposte

5. Un Bureau chargé de la santé et environnement

6. Un Bureau chargé de la lutte contre les maladies

Cette option diffère de la précédente par l'existence d'un Bureau chargé de la santé

familiale et d'un autre chargé de la santé des populations à besoins spécifiques, en

lieu et place de ceux chargés respectivement de la santé de la Femme et de l'Enfant.

Elle représente une option plus avancée en termes d'intégration et élargit les

préoccupations de prestation systématique des services en direction de populations

à besoins spécifiques ou en excès de vulnérabilité.

1. Bureau chargé de la coordination, de la gestion de l'information et de la

communication

(Idem option précédente)

2. Un Bureau chargé de la veille sanitaire et de la riposte

(Idem option précédente)

3. Un Bureau chargé de la santé et environnement

(Idem option précédente)

4. Un Bureau chargé de la lutte contre les maladies

(Idem option précédente)

5. Un Bureau chargé de la santé de la santé familiale

Est chargé, sur la base des politiques nationales dans le domaine, et sur la base des

plans d'action des circonscriptions sanitaires, de la programmation intégrée au

niveau provincial des actions en direction de la femme durant toutes les étapes de

son cycle de vie et des besoins y afférents, de l'Enfant durant toute sa période de

croissance et des besoins s'y rapportant.

Page 39: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

39

Il veille à ce que les actions pertinentes soient mises en place en direction de la

population en milieu scolaire ou de formation, en partenariat avec les

départements ministériels concernés et le concours approprié de la société civile

en particulier les associations de jeunes.

Il s'assure également de mettre en cohérence, avec le concours des responsables

des Circonscriptions Sanitaires, les conditions et l'organisation adéquates pour une

prestation intégrée des soins et services en direction de ces catégories de

population.

Il s'assure, à travers la supervision et le monitorage des actions entreprises, que les

normes et standards relatifs aux prestations en direction des femmes, des enfants

et autres populations vulnérables, sont appliqués et que la qualité des services est

assurée.

Il assure également, sur une base continue, les liaisons nécessaires avec les

services concernés aux niveaux provinciaux de référence pour faciliter l'accès aux

consultations des populations éloignées dans le cadre de la filière et à la continuité

des soins.

Il assure également, avec le soutien technique éventuel des spécialistes dans le

domaine et comme approprié, la supervision technique des sites de prestation de

services au niveau des circonscriptions sanitaires, dans le cadre d'une

programmation conjointe avec l'équipe cadre de la CS.

Il entreprend, sur la base des données du système d'information, et des rapports de

supervision, l'analyse continue des performances des CS et présente ses

recommandations au responsable du SRES.

Il entreprend enfin, toute action nécessaire pour répondre aux missions qui lui

sont confiées par le responsable du SRES.

Le Bureau est dirigé par un médecin ou une Sage-femme, spécialiste en santé

publique ou en santé familiale (mastère ou équivalent) option Gestion des

Services de Santé, ayant une expérience d'au moins 5 ans de gestion de

programmes de santé de la femme ou de santé de l'enfant au niveau d'un SIAAP

ou d'une Circonscription Sanitaire. Dans le cas où ce type de profil n’est pas

disponible, le bureau est dirigé par un cadre qualifié dont le choix sera laissé à la

discrétion du chef du SRES avec l’accord du Délégué. Il est assisté, au besoin,

Page 40: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

40

dans sa responsabilité par un personnel approprié disposant des compétences

nécessaires pour le bon fonctionnement du Bureau.

Le responsable du Bureau élabore, au début de chaque année, sur la base d'une

discussion et d'un accord avec son superviseur le Chef du SRES, un Plan

d'Action Annuel qui représente la base contractuelle de l'évaluation de sa

performance annuelle.

Le Plan d'Action annuel est revu à mi-parcours pour éventuels ajustements et en

fin d'année pour évaluation finale.

L'évaluation de performance constitue une bonification pour d'éventuelles

prétentions de promotion dans la responsabilité.

6. Bureau chargé de la santé des populations à besoins spécifiques

Est chargé, sur la base des politiques nationales dans le domaine, et sur la base des

plans d'action des circonscriptions sanitaires, de la programmation au niveau

provincial des actions en direction des populations qui, par leurs caractéristiques

et/ou leurs niveaux de vulnérabilité, nécessitent une programmation particulière

des services et prestations qui leurs sont destinés.

Il s'assure que la programmation et l'organisation des prestations de services en

direction de cette catégorie de la population soient conçues, organisés et mis en

œuvre avec la pleine participation de la société civile et des acteurs institutionnels

et non institutionnels concernés.

Il procède, avec le concours des différents acteurs concernés, et comme approprié,

à la définition des priorités de prise en charge et à la détermination des moyens

d'action nécessaires, ainsi que des rôles et des contributions respectifs des

différents intervenants.

Ces propositions sont soumises à l'appréciation des responsables de la province ou

la préfecture pour validation et adoption.

Il s'assure également à travers la supervision et le monitorage des actions

entreprises, que les normes et standards relatifs aux prestations en direction de

cette catégorie de la population sont appliqués et que la qualité des services est

garantie.

Il assure également, sur une base continue, les liaisons nécessaires avec les

services concernés aux niveaux provinciaux de référence pour faciliter l'accès aux

Page 41: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

41

consultations des populations éloignées dans le cadre de la filière et à la continuité

des soins.

Il assure également, avec le soutien technique éventuel des spécialistes dans le

domaine et comme approprié, la supervision technique des sites de prestation de

services au niveau des circonscriptions sanitaires, avec le concours de l'équipe

cadre de la CS.

Il entreprend, sur la base des données du système d'information, et des rapports de

supervision, l'analyse des performances des CS et présente ses recommandations

au responsable du SRES.

Il entreprend enfin, toute action nécessaire à la mise en œuvre des missions qui lui

sont confiées par le responsable du SRES.

Le Bureau est dirigé par un médecin, un infirmier, un psychologue ou un

technicien spécialisé, spécialistes en santé publique ou en santé familiale

(mastère ou équivalent) option Gestion des Services de Santé, ayant une

expérience d'au moins 5 ans de gestion de programmes de santé de familiale, de

la femme ou de l'enfant ou de prise en charge de l'handicap. Dans le cas où ce

type de profil n’est pas disponible, le bureau est dirigé par un cadre qualifié dont

le choix sera laissé à la discrétion du chef du SRES avec l’accord du Délégué. Il

est assisté, au besoin, dans sa responsabilité par un personnel approprié

disposant des compétences nécessaires pour le bon fonctionnement du Bureau.

Le responsable du Bureau élabore, au début de chaque année, sur la base d'une

discussion et d'un accord avec son superviseur le Chef du SRES, un Plan

d'Action Annuel qui représente la base contractuelle de l'évaluation de sa

performance annuelle.

Le Plan d'Action annuel est revu à mi-parcours pour éventuels ajustements et en

fin d'année pour évaluation finale.

L'évaluation de performance constitue une bonification pour d'éventuelles

prétentions de promotion dans la responsabilité.

Page 42: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

42

Page 43: Manuel d'organisation du service des réseaux des établissements de santé (SRES) version novembre 2016

43

La phase ultime de l'organisation du SRES: le modèle déconcentré de

fonctionnement du système de soins de santé

Organigramme de la phase de consolidation

Chef du SRES

Bureau de la Veille Sanitaire et de la Riposte

Bureau de Coordination, de Collaboration Intersectorielle

et de Communication

Bureau de la Santé et l’Environnement

Bureau de Suivi et d’Evaluation

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Ce modèle représente la phase ultime de l'organisation décentralisée de la gestion

des services de santé. Elle présuppose une complète assimilation et prise en

charge des fonctions de planification et de mise en œuvre des programmes et

actions de santé publique par les circonscriptions sanitaires. Elle présuppose

également que l'équipe cadre de la CS est mise en place, est fonctionnelle, assume

entièrement ses missions et est enrichie d'un réseau de relations de partenariat lui

permettant de donner une touche empreinte de spécificités locales à même de

permettre à la population concernée de s'approprier les structures et les services qui

lui sont proposés. Cette situation projetée est une condition incontournable pour la

réconciliation entre la population et le système de soins de santé.

Dans ce modèle, le SRES est composé de quatre Bureaux :

1. Un Bureau chargé de la coordination, de la gestion de l'information et de la

communication

(Idem option précédente)

2. Un Bureau chargé de la santé et l'environnement

(Idem option précédente)

3. Un Bureau chargé de la veille sanitaire et de la riposte

(Idem option précédente)

4. Un Bureau chargé du suivi/évaluation

Le Bureau est chargé, sur la base des politiques nationales dans le domaine, et sur

la base des plans d'action des circonscriptions sanitaires, des outils et système

d'information national, du suivi et de l'évaluation des programmes et actions de

santé au niveau provincial ou préfectoral ;

Le Bureau procède, sur la base de l'analyse des données du Système

d'Information, des résultats de la supervision et/ou d'investigations sur le terrain, à

l'élaboration d'un plan d'action de suivi et d’évaluation mettant à contribution

l'expertise technique disponible localement et associant les Circonscriptions

Sanitaires ;

En complément aux données quantitatives le Bureau recueille des données

qualitatives et procède à des analyses approfondies permettant d'apprécier la

qualité, l'efficacité et l'efficience des actions entreprises sur le terrain ;

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Il assure également, avec le soutien technique éventuel des spécialistes dans le

domaine et comme approprié, la supervision technique des sites de prestation

technique au niveau des circonscriptions sanitaires, avec le concours de l'équipe

cadre de la CS ;

Il entreprend, sur la base des données du système d'information, et des rapports de

supervision, l'analyse des performances des CS et présente ses recommandations

au responsable du SRES ;

Il entreprend enfin, toute action nécessaire pour réaliser les missions qui lui sont

confiées par le responsable du SRES.

Le Bureau est dirigé par un médecin spécialiste en santé publique ou en santé

familiale (mastère ou équivalent) option Gestion des Services de Santé, ayant

une expérience d'au moins 5 ans de gestion de programmes de santé publique et

en gestion et analyse des données. Dans le cas où ce type de profil n’est pas

disponible, le bureau est dirigé par un cadre qualifié dont le choix sera laissé à la

discrétion du chef du SRES avec l’accord du Délégué. Il est assisté, au besoin,

dans sa responsabilité par un personnel approprié disposant des compétences

nécessaires pour le bon fonctionnement du Bureau.

Le responsable du Bureau élabore, au début de chaque année, sur la base d'une

discussion et d'un accord avec son superviseur le Chef du SRES, un Plan

d'Action Annuel qui représente la base contractuelle de l'évaluation de sa

performance annuelle.

Le Plan d'Action annuel est revu à mi-parcours pour éventuels ajustements et en

fin d'année pour évaluation finale.

L'évaluation de performance constitue une bonification pour d'éventuelles

prétentions de promotion dans la responsabilité.

Relations avec les autres entités du système de santé

Statutairement, le SRES est mandaté à assurer une autorité hiérarchique directe sur

les Circonscriptions sanitaires. Il est également appelé à coordonner avec les

hôpitaux, le Réseau des Etablissements Médico-sociaux (REMS) et avec le Réseau

Intégré des Services d' Urgences Médicales (RISUM).

Ci-après quelques propositions de mécanismes de coordination à considérer.

Avec les Circonscriptions Sanitaires

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La relation entre le SRES et les Circonscriptions Sanitaires, et delà avec les

Etablissements de SSP, est de type hiérarchique. Le SRES détient les

compétences d’encadrement des équipes opérationnelles en matière de gestion

des programmes sanitaires et de dispensation des prestations de soins. Il a aussi

comme attribution principale la supervision de toutes les activités menées au

niveau de ces établissements. Enfin il en assure l’évaluation conformément aux

normes et standards de bonnes pratique et aux objectifs fixés par le Ministère.

Toutes ces compétences et attributions sont exercées par le SRES sous l’autorité

du délégué dans le respect des textes et règlements en vigueur.

A ce titre, le SRES procède à l'analyse continue des performances des CS,

complétée par un programme régulier préétabli de supervision systématique. Ces

données sont discutées au cours d'une réunion mensuelle (ou trimestrielle)

durant laquelle le SRES, avec toutes ses composantes, discute avec tous les

responsables des CS de leurs réalisations, identifie les écarts de performances

par rapport aux objectifs convenus et les problèmes rencontrés, et recommande

les solutions appropriées pour les résoudre.

Les objectifs annuels convenus entre le SRES et les Circonscriptions Sanitaires

constituent la base du contrat de performances sur lesquels portera l'évaluation

des responsables des CS.

Avec les Hôpitaux

Avec le réseau hospitalier les relations sont d’ordre fonctionnel et la coordination

se fait selon les mécanismes suivants :

Un mécanisme formel sous forme de réunions mensuelles sous l’égide du

Délégué, en présence du ou des Directeur(s) de l’hôpital (ou des hôpitaux)

conformément à un ordre du jour préparé par le Chef du SRES et validé par le

Délégué.

Pour en assurer le succès, ces réunions devront aussi s’appuyer sur les instances

de gestion et de concertation de l’hôpital notamment le SAA, le PAM, le service

des urgences et la maternité dont les responsables devront par conséquent y

assister. Il va sans dire que l’ordre du jour de ses réunions devra s’inspirer de la

stratégie sectorielle du Ministère et des grandes priorités qu’elle s’est fixé tout en

tenant compte des spécificités de chaque contexte. Enfin le secrétariat permanent

et le suivi de ces réunions sera assuré par le SRES avec l’appui du Délégué.

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Des mécanismes plutôt fonctionnels au moyen de contacts directs entre les

responsables des différents bureaux du SRES et les responsables et autres acteurs

concernés au niveau de l’hôpital en fonction de la nature des problèmes à résoudre

(obtention ou partage d’informations, surveillance épidémiologique et déclaration

des cas, prise en charge de patients, références/contre références, planning des

consultations etc.). Dans le souci de rendre cette coordination fluide et efficace. Il

appartient par conséquent aux différents responsables (Délégué, chef du SRES et

Directeurs des hôpitaux) de lui garantir toutes les facilités nécessaires.

Avec les REMS

Tel que défini par le Décret n° 2-14-562 du 24 Juillet 2015 relatif à l’organisation de

l’offre de soins, à la carte sanitaire et aux SROS, Le REMS ou réseau des établissements

médicosociaux publics est un ensemble de structures qui peuvent revêtir un caractère

local, provincial/préfectoral ou régional.

De ce fait la coordination que le SRES assure avec ces établissements sera adaptée à

chaque situation :

Avec les Espaces santé jeunes, elle est intégrée tout naturellement aux activités et

relations du SRES avec les circonscriptions sanitaires dont ils font partie.

Cependant cette coordination tiendra compte de l’ouverture de ces espaces sur

leur environnement et sur les autres départements en charge de la jeunesse et de

l’éducation en tant que partenaires.

Ainsi, il est évident que dans un souci de promouvoir la Circonscription sanitaire

dans ses nouveaux rôles, l’essentiel de cette coordination lui sera confiée.

Avec les structures dont les activités ont une portée provinciale ou préfectorale, la

coordination est assurée directement par le SRES sous l’égide du Délégué.

Chaque établissement sera doté d’un comité de coordination présidé par le chef du

SRES qui comptera dans ses membres, outre le premier responsable de

l’établissement concerné, des représentants des partenaires figurant dans la ou les

conventions de partenariat.

Ce comité tient des réunions trimestrielles pour le suivi des activités et

l’évaluation des performances. Il devra aussi veiller à ce que chaque partenaire

honore ses engagements tels que prévus dans la convention de partenariat qui le

lie au Ministère de la Santé.

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Le secrétariat de ce comité est assuré par le responsable de l’établissement qui

veillera par conséquent à l’élaboration des rapports d’activités et des ordres du

jour des réunions périodiques sous l’autorité du chef du SRES.

Par ailleurs il est chargé d’établir les plans d’action de ces établissements sous

l’égide du SRES qui devra en assurer la validation.

Pour les REMS à caractère régional, la coordination est organisée par le SRES sur

le même modèle mais sous l’égide du Directeur Régional et sous l’autorité directe

du Délégué. Le comité de coordination aura bien entendu un caractère régional et

comptera dans ses membres tous les acteurs concernés par les conventions de

partenariat.

Avec le RISUM

Selon l’Article 38 du Décret n° 2-14-562 du 24 Juillet 2015 relatif à l’organisation

de l’offre de soins, à la carte sanitaire et aux SROS, l’offre de soins d’urgence est

organisée dans le cadre d’un réseau intégré de soins comprenant :

Les Urgences médicales de proximité (UMP) assurées par les centres de santé de

deuxième niveau.

Les Urgences Pré-hospitalières (UPH) assurées par les moyens de transport de

secours de base, les SMUR et les HELISMUR.

Les Urgences Médico-hospitalières qu’elles soient de base (hôpitaux

provinciaux/préfectoraux), complètes (centres hospitaliers régionaux) ou médico-

hospitalières spécialisées (centres hospitaliers interrégionaux).

La filière de prise en charge des urgences traverse donc l’ensemble de la

pyramide des soins allant de la communauté et du terrain jusqu’au sommet de la

pyramide constitué par le CHU ou les centres hospitaliers spécialisés

interrégionaux.

Par conséquent la coordination implique tous les acteurs de cette pyramide selon

les contextes : Médecins chef des CS, des hôpitaux provinciaux, régionaux,

interrégionaux et directeurs des CHU sans oublier les centres de régulation. Elle

se fait à travers des réunions périodiques trimestrielles sous l’égide du Délégué

ou du Directeur Régional selon les cas et aura pour but le partage de

l’information, la résolution des problèmes et l’amélioration de l’organisation de la

prise en charge des urgences. Le chef du SRES veille à la préparation de l’ordre

du jour des réunions en collaboration avec les autres acteurs de la filière. La

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convocation de ces réunions est assurée par le Délégué ou le Directeur Régional

selon les cas et le chef du SRES veille à la préparation des lettres de

convocations, rédige les compte rendus et assure le suivi de la mise en œuvre

des décisions prises.

Il va sans dire que ce mécanisme de coordination est complété par des contacts

directs chaque fois que la situation l’exige pour résoudre un problème urgent ou

lever un obstacle.

Enfin et dans le cadre de la monographie de la province/préfecture, le chef du

SRES veille à la tenue à jour de l’inventaire des moyens d’intervention en matière

d’urgence.

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Cas particuliers

Provinces à prédominance rurale

Dans le cadre de l'appui aux populations du milieu rural enclavé ou des

populations insuffisamment couverte et/ou marginalisées, et dans le souci

d'améliorer l'accès équitable aux services de santé, le SRES développe une

stratégie provinciale d'appoint à la couverture des besoins de ces populations en

matière de santé.

Cette stratégie est développée en concertation avec les circonscriptions

sanitaires et est réalisée avec la participation des représentants élus de la

population concernée, d'organisations de la société civile intéressée et avec

d'autres acteurs pertinents dont la contribution pourrait constituer une valeur

ajoutée dans la couverture sanitaire de cette population.

Le Plan d'action élaboré doit définir les lieux et rythme de visites, le timing, ainsi

que le contenu des services projetés. Il précise également les moyens à

mobiliser, y compris les ressources humaines chargées de la prestation de

services, et la contribution des partenaires impliqués.

Le Plan d'Action fait partie intégrante du Plan d'Action du SRES et représente un

engagement de la part de la délégation de la santé.

La Santé en milieu carcéral

Dans le cadre de l'appui aux populations en excès de vulnérabilité en particulier

celles en milieu carcéral, et dans le souci d'améliorer l'accès équitable aux

prestations de soins et services de santé, le SRES développe une stratégie

provinciale d'appoint en direction de cette population.

Cette stratégie est développée en concertation avec les circonscriptions

sanitaires et avec les ressources propres de l'établissement carcéral,

conformément à la Convention élaborée conjointement entre les départements de

la Santé et de la Justice. Il est réalisée avec la participation de l'administration

carcérale, d'organisations de la société civile intéressée et avec d'autres acteurs

pertinents dont la contribution pourrait constituer une valeur ajoutée dans la

couverture sanitaire de cette population.

Le Plan d'action élaboré doit définir le rythme des visites, le timing, ainsi que le

contenu des services projetés. Il précise également les moyens à mobiliser, y

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compris les ressources humaines chargées de la prestation de services, et la

contribution des partenaires impliqués.

Le Plan d'Action fait partie intégrante du Plan d'Action du SRES et représente un

engagement de la part de la délégation de la santé.

Les provinces/préfectures "porte d'entrée"

Pour les provinces/préfectures "porte d'entrée" les responsables devraient

s'assurer que les dispositions du Règlement Sanitaire International (RSI 2005)

sont prises en compte et sont appliquées conformément à l'engagement national

à cet égard. De même, les capacités locorégionales doivent être continuellement

mises à niveau et la documentation appropriée rendue disponible et accessible à

tous ceux qui en ont besoin pour prendre les décisions adéquates. Selon les cas,

et compte tenu de l'évaluation des risques potentiels, une entité de Contrôle

Sanitaire aux Frontières individualisée, dotée de ressources humaines

appropriées pourrait être envisagée. Parallèlement, les capacités et moyens des

Laboratoires d'Epidémiologie et de l'Environnement devaient être mises à niveau.

Les relations avec le Chef du SRES et avec le Bureau de la Veille Sanitaire et de

la Riposte devraient être clarifiées. La coordination avec les partenaires

concernés tels que le ceux de l'Agriculture et de l'Environnement devraient être

renforcées.

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Mécanismes de soutien technique proposés

Mécanisme local

Le SRES est soutenu techniquement par un comité constitué de compétences

cliniques disponibles au niveau provincial, tout particulièrement en milieu

hospitalier. Ce comité technique provincial est constitué notamment:

du médecin-chef de la maternité ou son représentant

du médecin-chef du service de pédiatrie ou son représentant

du chef du service des urgences ou son représentant

de la (ou du) major de la maternité

de la (ou du) major du service de pédiatrie

de la (ou du) major du service des urgences

de tout autre compétence clinique provinciale dont la contribution est jugée utile.

Le Comité se réunit au moins quatre fois par an. Il élit son président pour l'année.

Il élabore un programme d'action provincial, sur la base de ses visites de soutien

clinique sur le terrain, sur la base de l'analyse des références ainsi que toutes

autres informations pertinentes en rapport avec la qualité de prestation de

services.

Le programme d'action comporte une proposition de programme annuel de

supervision technique sur le terrain ainsi qu'une proposition de programme

formation continue destinés aux professionnels des Etablissements de SSP.

Les programmes d'actions sont soumis au Chef du SRES pour considération et

intégration éventuelle dans le Plan d'Action Annuel de Formation Continue.

Mécanisme régional

Dans le cadre de la complémentarité entre les différents niveaux de gestion des

services de santé de la région, le SRES bénéficie, en cas de besoin, d'un appui

technique et éventuellement logistique de la part des services régionaux

appropriés. Ces derniers constituent en effet un Hub de compétence, d'expertise

et éventuellement de logistique dans les domaines de santé publique mobilisable

en cas de besoin pour compléter les moyens d'intervention disponibles au niveau

local.

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Proposition d'outils de travail standardisés

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Annexes