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Le mythe de la startup et comment éviter de perdre 40 000et 1 an de votre vie Par www.marketinghack.fr

La fantaisie de la startup et les astuces pour ne pas gaspiller 40 000 euros et une année

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Le mythe de la startup et comment éviter de perdre 40 000€ et 1 an de votre vie Par www.marketinghack.fr

Aujourd’hui je vais vous expliquer pourquoi la start-up m’a tué et pourquoi vos grands rêves peuvent anéantir votre réussite, et comment passer à l’action tout de suite. Je précise que cet article a été transcrit d’ou les tournures de phrases un peu lourdes. En espérant que ce petit retour d’expérience vous sera utile. Dans cet article vous verrez :

Pourquoi vous ne devez pas regretter vos échecs à condition de savoir tirer parti de vos erreurs. Comment j’ai perdu un an de ma vie et 40 000€ sans tester mon idée et en écoutant des conseils bidon Pourquoi il st vital de mettre en place des revenus passifs et récurrents pour financer des projets plus ambitieux

Vous ne le savez peut-être pas mais il y a deux ans je me suis lancé dans la création d’une start-up. Cette entreprise proposait de se faire livrer tous types d’objets en une heure maximum ou au jour et à l’heure de son choix. J’étais intimement persuadé que j’allais faire fortune avec cette idée car l’entreprise américaine dont je m’étais inspiré avait levé des dizaines de millions d’euros et réalisait déjà un chiffre d’affaire de plus de deux millions de dollars par mois.

Je me suis donc lancé corps et âme dans cette activité avec deux associés et, au final, sans entrer dans les détails, je peux vous dire que j’ai perdu un an de ma vie et 40.000€. Je ne regrette rien mais je vais vous expliquer pourquoi la start-up m’a tué et pourquoi mes grands rêves de réussite m’ont fait perdre bien plus que 40.000€ et un an de ma vie.

1. Le rêve ne nourrit pas son homme

Pendant tout le temps que j’ai passé à développer cette start-up, je ne faisais plus rien d’autre à côté. En effet, développer ce type de service est très gourmand en temps, en ressources et en énergie. Je n’avais donc plus le temps de m’occuper de mes éditions de logiciels, de créer de nouvelles formations, de faire des formations physiques.

Concrètement je n’avais plus le temps de m’occuper des actions qui faisaient rentrer du chiffre d’affaire régulièrement. Non seulement j’ai perdu 40.000€ mais, en plus, je vivais sur mes réserves puisque j’avais arrêté toutes mes autres activités sauf mes sites e-commerce de niches. Le problème c’est que la grosse partie des revenus qui rentraient avec mes sites e-commerce de niches était allouée au développement de ma start-up.

Grosse erreur de ma part, mais bon, on n’est pas parfait. J’ai rencontré des tas d’investisseurs, j’ai fait des concours de start-up, et j’étais conforté dans l’idée que mon entreprise allait cartonner car tous les investisseurs se montraient très intéressés.

Le problème, et ça je l’ai compris très vite, c’est qu’il y a très peu d’investisseurs qui vous diront qu’ils ne sont pas intéressés pour un projet comme ça. Par contre, ils vous disent tous « reviens nous voir dans six mois » ou dans un an quand tu auras fait un minimum de chiffre. Le problème est que ce type de start-up est très gourmand en budget donc concrètement, vous ne pouvez rien faire à moins de 200.000€.

Je me suis donc battu, j’ai continué à développer cette entreprise mais le moral baissait mois après mois. De plus, entre temps, j’ai appris qu’un concurrent direct qui faisait exactement la même chose était bien plus avancé que nous et, contrairement à nous, n’avait pas un budget illimité mais avait plusieurs centaines de milliers d’euros à mettre sur la table.

Je pense aussi que le fait de nous voir régulièrement dans les médias lui a fait accélérer la cadence et, au final, il s’est lancé avant nous. Je ne dis pas qu’il n’y pas de places pour plusieurs acteurs mais tout dépend contre qui vous vous battez. Conclusion, j’ai arrêté cette expérience au bout de neuf mois avec une une grande partie de ma confiance en moi. Je me suis brouillé avec mes associés et mes rêves étaient totalement anéantis.

J’ai fait l’amer constat d’avoir perdu 40.000€, d’avoir vécu une année de merde on peut le dire et concrètement, je repartais de zéro. Dans ces moments-là, tout le monde vous dit « je t’avais prévenu », ce sont les mêmes personnes qui vous disent ça qui vous disaient un an avant que votre idée était géniale et qu’ils seraient les premiers clients.

Ce que je vous conseille c’est d’avoir des projets à long terme mais il faut mettre en place d’autres projets qui permettent d’avoir des revenus tout de suite, c’est vraiment vital et je pense que c’est l’erreur que font la majorité des start-up La plupart d’entre elles ne gagneront pas un radis avant plusieurs mois voire plusieurs années.

Il est donc vital de mettre en place des revenus passifs et récurrents et de ne pas tout miser sur une hypothétique levée de fond, vous avez peut-être 1% de chances de lever des fonds auprès d’investisseurs. Si vous partez là-dessus, il y a de grandes chances que votre entreprise mette la clé sous la porte au bout de six mois et que vous dépensiez toutes vos économies.

Je tiens à préciser aussi que ce ne sont pas forcément les projets les plus ambitieux qui rapportent le plus. Vous pouvez tout à fait faire un million d’euros de chiffre d’affaire avec des formations vidéo quand des start-up qui lèvent des millions d’euros n’atteindront jamais ce chiffre.

Prenez l’exemple de fab.com, une entreprise qui a été valorisée plus d’un milliard, qui a levé 350 millions de dollars et qui a été revendu – il me semble – quelque chose comme 10 millions.

2. Ne vous basez pas sur des valorisations hypothétiques

N’imaginez pas que vous allez lever des fonds et encore une fois ce ne sont pas les projets les plus technologiques, les plus ambitieux et les plus gourmands en temps qui rapporteront le plus. Je connais de nombreuses start-up qui existent depuis des années, qui ont réussi à lever des fonds une fois, deux fois, trois fois et qui n’atteignent toujours pas ne serait-ce que 500.000 euros de chiffre d’affaire.

Elles sont toujours obligés de re-lever des fonds pour vivre, ce n’est pas comme ça que je vois une entreprise. Ensuite, il ne faut pas avoir honte de ce que vous faites. Je connais de nombreux entrepreneurs qui me disent « oui mais je ne pourrais pas faire ce que tu fais, à vendre des formations vidéo ou des e-books, à utiliser des techniques de copywriting dans lesquelles tu survends ».

Maintenant si tu veux on compare nos revenus : d’un côté, moi je gagne très confortablement ma vie, de l’autre côté y’a cette personne avec ses grands rêves de start-up qui ne fera peut-être jamais rien et qui ne gagne pas un rond.

Vous ne devez absolument pas avoir honte de ce que vous faites. Si vous faites du chiffre d’affaire c’est qu’il y a des clients potentiels qui sont intéressés par vos produits et que vous les aidez à résoudre des problèmes. Je n’ai absolument pas honte de ce que je fais et mes clients me le rendent bien chaque jour.

Maintenant, comme de nombreux entrepreneurs, plus que l’argent bien évidemment, j’ai des projets très ambitieux. Là, on est plus dans le côté entrepreneur qui veut changer le monde, mais je sais aussi que la plupart de ces projets ne verront jamais le jour et qu’il faudra peut-être que j’en lance cinq, dix ou quinze avant de parvenir à faire quelque chose de concret qui aura un impact international, et encore, si j’y arrive.

Donc, si vous désirez vous lancer dans la création d’un logiciel, d’une place de marché ou autre c’est très bien allez-y, mais soyez conscient que le coût de développement du site et les coûts marketing peuvent très rapidement atteindre 100.000€. Ça peut paraitre une grosse somme pour de nombreuses personnes mais je peux vous assurer que 100.000€, ça part très vite lorsque l’on monte une start-up.

3. Créer des revenus passifs et récurrents

Je vous conseille vivement de créer des revenus passifs et récurrents. Faites des formations physiques, lancez des formations vidéo, développez des logiciels avec des clones, créez peut-être plusieurs applications mobiles que vous allez payer 500$ etc. Je lisais il y a peu un article sur presse-citron dans lequel il mettait en avant un start-uper américain qui a lancé une application mobile pour 500$ qui lui rapporte 100.000$ par an.

Soyez ingénieux, ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier. Ne risquez pas toutes vos économies et surtout ne vous endettez pas pour vous lancer dans une start-up. Et je ne le conseillerai jamais assez : testez votre idée de business. Ce n’est pas parce que des amis vous disent que c’est intéressant ou parce que vous avez fait des sondages que ça marchera.

Ce n’est pas non plus parce qu’un produit marche très bien aux États-Unis qu’il marchera en France. Je tiens aussi à préciser qu’on n’est pas tous faits pour aller sur les mêmes types de projets. Par exemple, dans mon cas, je ne suis pas un spécialiste du marketing mobile.

Je n’irais donc pas – en tout cas pas actuellement – et sans associé spécialiste dans ce domaine, dans les applications mobiles. C’est totalement différent de faire connaître une application mobile que de faire connaître un site web. De la même manière, les méthodes de monétisation sont totalement différentes.

Si vous avez de grands rêves et des projets très ambitieux, je vous conseille de réinvestir une partie des gains des autres projets que vous avez à côté chaque mois dans le développement de ces projets. Mais attention quand même : ne vous dites pas que vous allez réinvestir, réinvestir, réinvestir et qu’au bout de deux ans vous n’aurez rien sorti.

Il est vital de lancer un produit rapidement. Dans le cas contraire vous allez vous démoraliser, vous allez perdre confiance en vous et vous aurez perdu de l’argent. Pour conclure je vous dirais que je préfère avoir quatre business qui font 100.000€ chacun que d’avoir une hypothétique start-up qui va dans le mur, qui espère lever des fonds et qui, au final, ne gagnera jamais un rond.

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