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ne vie moins quart U Encadré par : Hamid AIDOUNI Jamal SOUISSI un documentaire de : Soukaina Ettouijri, Zaynab Toubali, Ilham Hmimid, Hicham Saadi Mouad Hoummad Jdid Université Abdelmalek Essaadi Faculté des lettres et des sciences humaines de Tétouan Master spécialisé, études cinématographiques, le cinéma documentaire Année 2012-2013

Une vie moins quart

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ne vie moinsquartU

Encadré par : Hamid AIDOUNI

Jamal SOUISSI

un documentaire de :Soukaina Ettouijri, Zaynab Toubali,Ilham Hmimid, Hicham SaadiMouad Hoummad Jdid

Université Abdelmalek EssaadiFaculté des lettres et des sciences humaines de Tétouan

Master spécialisé, études cinématographiques, le cinéma documentaireAnnée 2012-2013

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Décortiquer dans le temps la vie d’un retraité récent, membre de l’association “Club culturel de commerce et d’industrie de Tétouan”, dont l’histoire est pleine de hauts et de bas, en jouant sur l’alternance des rythmes et en la divisant en trois phases:

Le passé qui n’est plus avec ses nostalgies ou ses regrets.Le présent qui est, avec son instantanéité stressante ou ennuyante.Le futur qui sera, avec ses incertitudes ou ses espoirs.

Idée

 

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L’association “Club culturel de commerce et d’industrie de Tétouan” a été créée en 1917.C’est l’une des plus anciennes associations au Maroc.Regroupant actuellement deux tiers d’hommes retraités, l’association a pour objectif de travailler sur le rayonnement culturel, sportif, et de divertissement social et de créer des liens entre les clubs locaux. Parmi ses activités : célébrer les fêtes nationales et religieuses, organiser des séminaires, conférences, randonnées et voyages en famille. Elle vise également à encourager le jeu de société (comme le jeu d’échecs) et participer à des championnats nationaux.

L’association, ayant été restaurée le 31 aout 1984 depuis l’époque du protectorat espagnol, a ré-cemment assigné la tâche de président de club à Muhammad Bouchta.Englobant bon nombre de groupes d’hommes du troisième âge issus de la ville de Tétouan, les salons de l’association offrent un sentiment mélangé de sérénité et de chaleur humaine et une atmosphère confondant culture et divertissement, le tout prenant source dans des cœurs rassasiés de sagesse.La majorité des retraités au sein de l’association demeurent quotidiennement ancrés dans leurs routines sereines et leur préoccupation invariables au sein de l’association, contrairement à Mehdi Bekkour, ayant bien d’autres tracas qui l’empêchent de profiter pleinement de cette étape de vie normalement destinée au repos: la retraite.

Résumé

 

 

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Pour effectuer le choix de nos deux personnages, on a fait un mini casting, grâce à l’amabilité de M. Bouchta le directeur de l’association, qui nous a ouvert son bureau et nous a mis en contact avec différents retraités susceptibles de faire nos personnages. On a remarqué que la majorité des hommes retraités membres de l’association ne se plaignent guère de la routine car toujours actifs. Ils pratiquent des activités qui ne leur font pas sentir ce vide que provoque d’habitude la retraite. Cependant, une minorité d’entre eux appartient au stéréotype dont la journée se résume aux mis-sions qu’ils jugent nécessaires qui sont principalement la prière, les courses pour la famille et la lecture du journal. Ces cas s’estiment heureux de la retraite et de cette routine tranquille.Après notre court entretien avec Mehdi Bekkour, on a flairé dans sa personnalité patiente malgré une vie agitée et une histoire émouvante, une touche différente des autres retraités, et notre idée initiale a basculé vers un choix de portrait de la vie de ce personnage mais en gardant le même rythme de récit : rythme qui oscille entre temps forts et temps faibles, en mettant sa vie sous trois projecteurs illustrant ses grandes périodes :Le passé de Mehdi à l’usine de papier, qui a basculé après la revente de l’usine.Le présent de Mehdi, partagé entre la prise en charge de sa mère malade d’un côté et le soutien de l’association d’un autre.Le futur de Mehdi, incertain, flou jusqu’à maintenant vu uniquement par lui, qui confond inquiétude et espoir.

Note d’intention

 

Notre choix de l’association “Club culturel de com-merce et d’industrie de Tétouan”, est dû au fait que nous avons été motivés par le travail sur des personnes du troisième âge et que nous avons aimé l’ambiance générale où baignent les salons d’association, une atmosphère pleine d’humanisme et de sens. Nous avons pensé à ce concept philosophique liant la vie de personnes dans cette phase de retraite à la notion du temps.Notre idée du début était de travailler sur une comparaison entre deux hommes membres de l’association mais dont l’existence diffère : Un horlo-ger âgé dont la vie quotidienne est rythmée et précise tel le mouvement des aiguilles de montres qu’il répare, et un homme retraité enchainant ses journée dans une monotonie creuse, passant simplement le temps dans tout et rien. L’alternance de ces deux cadences de vies différentes ferait un rythme en vagues tantôt s’accélérant tantôt ralentissant.

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Mehdi Bekkour, membre de l’association “Club culturel de commerce et d’industrie de Tétouan” depuis 1982, est un homme dans la soixantaine, récemment retraité, marié et père de deux enfants, ayant travaillé durant sa jeunesse au sein d’une usine de papier tenue par des espagnols, où il a passé les plus beaux moments de sa vie; ceci avant que l’usine ne soit rachetée par des nouveaux propriétaires marocains il y’a une dizaine d’années, qui ont subitement réduit les salaires et jours de travail des ouvriers, contraignant Mehdi à survivre avec ce maigre salaire dès sa cinquantaine, dans l’attente de sa retraite; au revenu médiocre pourtant. Mehdi s’occupe actuellement de sa mère, âgée de quatre-vingt-dix ans, et malade, avec un revenu de retraite à peine suffisant pour subvenir à ses besoins quotidiens lui et sa mère... Le seul point blanc dans la vie de Mehdi est les bons moments qu’il passe à l’association, et le sout-ien qu’elle lui offre.

Présentation du personnage

 

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Fiche de traitement

Après le générique du début, le logo de l’université apparaît avec le son du tic tac d’une hor-loge.Le film s’ouvre sur un plan d’horloges en marche, le titre s’incruste sur l’image: ” Une vie moins quart”.

Première partie: Le passé.

L’image d’une horloge, dont l’aiguille se dirige rapidement vers le chiffre six, marquant trente minutes.Cette tranche du cadran d’horloge symbolise la première grande partie active de la vie de l’être humain, de la naissance jusqu’à cinquante ans (qu’on appelle généralement “La moitié de vie”).Des images de l’usine de papier de Tétouan en ruines, accompagné de la voix en off de notre per-sonnage Mehdi Bekkour en train de raconter ses années passées à l’usine de papier de Tétouan (1978-2004); ensuite interviewé dans l’un des décors de ces ruines. Mehdi mentionne son inscription à l’association “Club culturel de commerce et d’industrie de Tétouan” en 1982.Cette partie du passé de notre personnage représente un temps paisible, le temps faible par lequel débute le rythme de notre documentaire.

Un plan de coupe et une musique servant de transition séquentielle.

Mehdi Bekkour nous parle de son licenciement en 2004. A partir de ce moment, on passe au temps fort, dont les années de souffrance (2004-2012) avec un revenu mensuel très faible, pas-sant de 7000 Dh à 1300 Dh ; ceci jusqu’au moment de sa retraite en 2012.

Deuxième partie: Le présent.

Une image de la même horloge, dont l’aiguille se dirige rapidement du chiffre six désignant trente minutes, vers le chiffre neuf désignant quarante-cinq minutes, ou le moins quart.Cette tranche de l’horloge représente une deuxième partie de la vie, ce qui précède la retraite avec dix ans de vie active, et ce qui succède la retraite de soixante ans vers un futur incertain...Des plans généraux de l’association et de son logo vus de l’extérieur.Des images montrant Mehdi et ses amis au sein de l’association en train de partager les activités quotidiennes : lecture du journal, jeux collectifs, etc.Interview de Mehdi à l’intérieur de l’association, parlant du soutien financier et psychologique que lui a fourni l’association lors de ses années de crise. Cette partie représente le temps faible du présent de la vie de Mehdi.

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Un plan de coupe et une musique servant de transition séquentielle.

Plan général de la maison de Mehdi vue de l’extérieur.Images montrant Mehdi s’occupant de sa mère à l’intérieur de leur domicile.Interview de Mehdi nous parlant de son temps qui ne lui appartient plus, se résumant à la prise en charge quotidienne de sa mère centenaire malade, et de sa situation actuelle avec un revenu insuffisant pour subvenir à tous ses besoins.Cette partie représente un temps fort.

Troisième partie: Le futur

Une image de la même horloge, dont l’aiguille se dirige lentement vers le chiffre douze sur le cadran, symbolisant l’ère d’une existence idyllique arrivant jusqu’à l’âge de cent ans représente la toute dernière phase de la vie, une phase mythique car indéterminée.Mehdi en train de contempler l’horizon lointain d’un paysage de montagnes, citant par la suite quelques mots sur sa représentation de l’avenir.

 

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Synopsis

La vie de l’Homme ressemble au cadran d’une montre, séparée mentalement par des phases de changement, des étapes où il s’arrête, se pose des questions, puis évolue, que l’on appelle aussi “les crises”, la première se situe généralement à l’âge de quinze ans, c’est l’adolescence, qui est comme le premier réveil, qui sonne et nous réveille du sommeil de la passive et insouci-ante enfance. La deuxième crise est celle de vingt-cinq ans, le quart de la vie, figuré par le quart de l’heure, il est encore tôt mais on doit savoir où l’on va, faire tous ses calculs. La crise de la cinquantaine, quand l’aiguille se dirige vers trente minutes, et marque que la grande moitié s’est déjà écoulée, ce qui est fait est fait, il ne reste plus qu’à poursuivre et améliorer ce qui a déjà été entamé pour le peu qui reste dans la vie active.Il y’a d’ailleurs pas mal de gens qui restent bloqués en cette phase car essayant de rattraper en ce court temps qui précède la retraite ce qui n’a pas été fait durant la jeunesse, ils sont souvent en “manque de temps” et finissent avec sentiments de frustration... Quand l’aiguille de l’horloge se dirige vers moins le quart, elle marque déjà le début de fin de quelque chose, l’incertain. Le concept “d’avenir” disparaît ou fait peur, car combien dépassent le quart? Le tour d’horloge est rarement complet...

Fiche technique

Titre: “ Une vie moins quart”.Genre: Portrait.Format film: HD.Durée: 7/15 min.Lieu tournage: Association “Club culturel de commerce et d’industrie de Tétouan”;ruines de l’usine de papier de Tétouan, maison de Mehdi Bekkour, paysage de montagnes.Archives: Photographies de jeunesse du personnage Mehdi Bekkour.Production: Université Abdelmalek Essâadi, Faculté des letrres et des sciences humaines de Tétouan, Master cinéma Documentaire.Equipe de tournage: Soukaina Ettouijri, Zaynab Toubali, Ilham Hmimid, Mouad Hoummad Jdid, Hicham Sâadi.

Syn

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Calendrier de tournage

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Contacts

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Liste de Matériel

Tournage :

• Nikon D5100

• Canon 7D

• Appareils photo Canon 550D • 1 enregistreur Son

• Trépieds

• Réflecteur

• 1 Batterie+ chargeur

• 1disque dur externe TOSHIBA ( 1 Tera)

• Mac pour dérushage.

Post-Production:

• Mac Book Pro i7• Haut-parleurs• Casque.

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Liste du Casting

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Université Abdelmalek Essaadi Faculté des Lettres et des Sciences Humaines

Master spécialisé Le cinéma documentaire © MSCD 2013