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Ce 12 octobre, une nouvelle fois, nous sommes déterminés, salariés du privé comme du public, à refuser le projet Sarkozy-Fillon. Ils continuent de mentir et nient une évidence : leur ré- forme est très largement contestée et restera illégi- time, même votée ! Illégitime car présentée par un gouvernement discrédité par ses rapports de soumission au monde de la finance et au patronat. Illégitime car votée avec de basses manœuvres antidémocratiques, au- jourd’hui au Sénat hier à l’Assemblée Na- tionale, imposées par un gouvernement qui refuse depuis des mois de discuter, de négocier. Illégitime car elle s’oppose à l’exigence exprimée par plus de 70% de l’opinion publique et des millions de manifestants. On parle d’un risque de blocage ! Mais qui bloque, si ce n’est le gouvernement et Nicolas Sarkozy. Ils bloquent et choisissent de passer en force car ils veulent nous faire payer la crise pour continuer à gaver les marchés financiers et les grandes fortunes. Un seul exemple, après avoir voté à l’Assemblée nationale le report des âges de départ à la retraite pour « sauver notre système de retraite », les mêmes s’apprêtent à supprimer l’ISF (impôt sur les grandes for- tunes) ! Après le 12 octobre, unis et déterminés continuons à agir pour faire reculer ce pouvoir im- populaire. Un pouvoir qui s’apprête à amplifier son projet antisocial au service du MEDEF avec la remise en cause des 35h00 la casse des services publics, la baisse des budgets de la sécurité sociale... ! Le Parti Communiste soutiendra toutes les formes d’action décidées par les salariés et leurs syndicats dans l’unité. AVEC LE FRONT DE GAUCHE METTONS NOS FORCES EN COMMUN

Pcf tract manif 12oct

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Page 1: Pcf tract manif 12oct

Ce 12 octobre, une nouvelle fois, nous sommes déterminés, salariés du privé comme du public, à refuser le projet Sarkozy-Fillon.Ils continuent de mentir et nient une évidence : leur ré-forme est très largement contestée et restera illégi-time, même votée !

Illégitime car présentée par un gouvernement discrédité par ses rapports de soumission au monde de la finance et au patronat.

Illégitime car votée avec de basses manœuvres antidémocratiques, au-jourd’hui au Sénat hier à l’Assemblée Na-tionale, imposées par un gouvernement qui refuse depuis des mois de discuter, de négocier.

Illégitime car elle s’oppose à l’exigence exprimée par plus de 70% de l’opinion publique et des millions de manifestants.

On parle d’un risque de blocage ! Mais qui bloque, si ce n’est le gouvernement et Nicolas Sarkozy. Ils bloquent et choisissent de passer en force car ils veulent nous faire payer la crise pour continuer à gaver les marchés financiers et les grandes fortunes. Un seul exemple, après avoir voté à l’Assemblée nationale le report des âges de départ à la retraite pour « sauver notre système de retraite », les mêmes s’apprêtent à supprimer l’ISF (impôt sur les grandes for-tunes) !

Après le 12 octobre, unis et déterminés continuons à agir pour faire reculer ce pouvoir im-populaire. Un pouvoir qui s’apprête à amplifier son projet antisocial au service du MEDEF avec la remise en cause des 35h00 la casse des services publics, la baisse des budgets de la sécurité sociale... !

Le Parti Communiste soutiendra toutes les formes d’action décidées par les salariés et leurs syndicats dans l’unité.

AVEC LE FRONT DE GAUCHEMETTONS NOS FORCES

EN COMMUN

Page 2: Pcf tract manif 12oct

DANS LES ENTREPRISES, LA RUE, AU PARLEMENT,

Les parlementaires communistes défendent

GRANDES PROPOSITIONS33

Garantir et dévelop-per le système de re-traite par répartition. Ce système a fait la preuve de son effica-

cité depuis plus de 60 ans. Il a permis de sortir de la misère des millions de retraités. C’est un système de solidarité entre les générations, entre les pro-fessions. Ce système participe activement au pacte social qui rassemble les français. Il est facteur d’unité nationale.

Des droits sociaux nouveaux : retraite à 60 ans à taux plein pour une carrière complète. Augmen-

tation des retraites pour at-teindre au minimum le niveau du SMIC. S’attaquer résolu-ment aux inégalités hommes/femmes (moyenne des retraites pour les femmes 950 euros, pour les hommes 1550 euros). Pour les jeunes, valider les an-nées d’études après le BAC. Pour les salariés victimes des suppressions d’emplois, des délocalisations, des restructu-rations, validation des années de chômage et de précarité. Pour tous, validation des pé-riodes de formations et de stages. Permettre aux salariés ayant exercés des travaux pé-nibles, de nuit, ou postés de partir à 55 ans. Avancer l’âge de la retraite pour les travailleurs handicapés.

Des financements nouveaux articulés à une nouvelle poli-tique de développe-ment de l’emploi.

1°) Faire cotiser les revenus financiers des entreprises et des banques. Rien que pour l’année 2009, ces revenus s’éle-vaient à 305 milliards d’euros. Une cotisation au même taux que celle sur sur les salaires rapporterait 75 milliards d’eu-ros dans les caisses de la Sécu-rité Sociale dont 24,5 milliards pour les retraites.

2°) Instaurer un Bonus/Malus pour les cotisations (modula-tion de l’assiette de cotisations).

Malus pour les entreprises qui suppriment ou précarisent les emplois, font des placements

financiers. Bonus pour les en-treprises qui investissent pour créer des emplois.

3°) Suppression des exonéra-tions des cotisations sociales. 33 milliards d’euros en 2009 ; Depuis 1992, 295 milliards d’argent public ont été donnés aux entreprises sans résultat pour l’emploi. Nous proposons d’affecter une partie de ces sommes à des Fonds Régio-naux pour l’Emploi et la For-mation et à un Fond National pour l’Emploi et la Formation. Pour impulser dans les régions et sur l’ensemble du territoire une véritable politique d’inves-tissements créateurs d’emplois en particulier dans les services publics et l’industrie.

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