Thionville - le plan de transport

Projet de Plan de Déplacements Urbains de l’agglomération Thionville - Fensch

Juin 2013

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P l a n d e d é p l a c e m e n t s u r b a i n s d e l ’ a g g l o m é r a t i o n T h i o n v i l l e – F e n s c h

P r o j e t d e P D U – J u i n 2 0 1 3 3

Sommaire

Préambule ........................................................................................................................ 2

Elaboration du PDU .......................................................................................................... 5

La démarche menée par le SMITU ...................................................................................................... 5

Le cadre législatif et réglementaire ..................................................................................................... 9

Diagnostic, enjeux, objectifs ........................................................................................... 12

Aménagement du territoire et urbanisation ..................................................................................... 12

Transport de marchandises ............................................................................................................... 28

Modes actifs et management de la mobilité .................................................................................... 30

Transports collectifs .......................................................................................................................... 35

Intermodalité ..................................................................................................................................... 45

Circulation automobile et voirie ........................................................................................................ 47

Stationnement ................................................................................................................................... 49

Covoiturage ....................................................................................................................................... 51

Sécurité routière................................................................................................................................ 53

Des enjeux transversaux ................................................................................................................... 54

Stratégie retenue pour l’organisation des déplacements ................................................. 55

Méthodologie : élaboration de scénarios ......................................................................................... 55

Projets pris en compte ...................................................................................................................... 55

Scénarios de mobilité ........................................................................................................................ 59

Comparaison des scénarios ............................................................................................................... 62

Scénario retenu : scénario « nouvelles mobilités »........................................................................... 63

Programme d’actions ...................................................................................................... 65

32 actions .......................................................................................................................................... 65

Fiches actions .................................................................................................................................... 67

Cohérences, compatibilités et conformités du PDU ........................................................ 142

Cohérence du PDU avec le cadre réglementaire et législatif .......................................................... 142

Modalités de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation .................................................... 145

Mise en œuvre du PDU ................................................................................................................... 145

Suivi et évaluation du PDU .............................................................................................................. 150

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Annexe 1 : L’accessibilité PMR ....................................................................................... 155

L’accessibilité PMR : une nécessité et une opportunité ................................................................. 155

Diagnostic ........................................................................................................................................ 156

Les actions programmées ................................................................................................................ 162

Annexe 2 : Liste des sigles .............................................................................................. 164

Annexe 3 : Délibérations du comité syndical du SMITU................................................... 166

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Elaboration du PDU

La démarche menée par le SMITU

Le périmètre du PDU

Une localisation frontalière du PTU qui entraîne des spécificités en matière de mobilité

Le PTU de Thionville-Fensch se caractérise par sa situation frontalière : le Grand-Duché du Luxembourg est situé à une vingtaine de kilomètres au nord et l’Allemagne à 30 km à l’est. La ville de Metz, principal pôle mosellan, se trouve à 30 km au sud du territoire. Le territoire se trouve au carrefour d'axes de transports structurants, notamment l’axe ferroviaire Nancy – Metz – Thionville – Luxembourg et les autoroutes A30 et A31. En raison de sa localisation à proximité de pôles nationaux et internationaux très attractifs, ainsi que de l’existence d’infrastructures majeures sur son territoire, le périmètre Thionville - Fensch possède des caractéristiques particulières en matière de mobilité. En premier lieu, un nombre significatif d’habitants du territoire se déplacent quotidiennement vers le Luxembourg : le PTU constitue un territoire d’émission de flux vers le Grand-Duché. En deuxième lieu, un nombre important de personnes traversent quotidiennement le territoire vers des pôles extérieurs : le PTU constitue un lieu de passage pour des flux européens, tant de personnes que de marchandises.

Le SMITU, une autorité organisatrice des transports urbains regroupant des intercommunalités et des communes

L’autorité organisatrice des transports urbains est le SMITU. Cette structure regroupe deux communautés d’agglomération : la Communauté d’Agglomération Portes de France - Thionville et la Communauté d’Agglomération du Val de Fensch. Elle regroupe aussi plusieurs communes adhérant à titre individuel, rattachées par ailleurs à des intercommunalités. Le périmètre de compétence du SMITU est le périmètre de transports urbains (PTU) Thionville - Fensch. Celui-ci correspond au périmètre de l’ensemble des collectivités adhérant au SMITU : 35 communes au total, appartenant à six intercommunalités différentes. Le PTU ne correspond donc à aucune échelle administrative prédéfinie. Doc

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Le calendrier du PDU

L’élaboration du PDU

La démarche d’élaboration du PDU a été décidée par le SMITU en avril 2011 (délibération du 4 avril 2011). L’élaboration technique du PDU a débuté en janvier 2012. Le diagnostic a été réalisé pendant l’année 2012, il a été validé par le SMITU en décembre 2012 (délibération du 19 décembre 2012, point 6). Parallèlement à la validation du diagnostic, la commission consultative du PDU (comité technique et comité de pilotage) a été élargie à de nouveaux membres (délibération du 19 décembre 2012, point 5). A partir de janvier 2013, a débuté la phase d’élaboration de trois scénarios d’organisation des déplacements. Le choix du scénario est intervenu en mars 2013 (délibération du 25 mars 2013). Le programme d’actions a été construit en mars / avril 2013, pour être validé en juin 2013 (délibération du 6 juin 2013). Les délibérations du comité syndical du SMITU apparaissent en annexe du présent document.

La mise en œuvre du PDU

Le PDU sera mis en œuvre dès son approbation. Sa mise en œuvre s’étendra de 2014 à 2020. L’ensemble des actions prévues dans le PDU devront être réalisées dans cette période. Au bout de 5 ans de mise en œuvre, la loi prévoit une évaluation obligatoire du PDU. L’objectif est d’analyser le degré de réalisation des actions, de mesurer leurs effets et le niveau d’atteinte des objectifs, d’identifier les actions non prévues… Si l’évaluation en démontre la nécessité, le SMITU pourra procéder à la révision du PDU.

L’Enquête Déplacements Ville Moyenne

En 2012, afin d’enrichir l’élaboration du PDU, le SMITU a réalisé une Enquête Déplacements Ville Moyenne (EDVM) auprès de la population du PTU. Les premiers résultats ont été disponibles mi-2012 (pendant la phase de diagnostic du PDU) et les résultats et analyses détaillés ont été disponibles début 2013 (pendant la phase scénarios). L’objet de l’EDVM était de mieux connaître les pratiques de mobilité de la population. Elle a permis de recenser tous les déplacements des personnes interrogées, quels que soient le motif et le mode de déplacements. Les principaux résultats de cette enquête ont alimenté le diagnostic du PDU et ont permis de définir les objectifs du PDU, notamment en termes de parts modales. L’EDVM 2012 constitue la situation de référence de la mobilité avant la mise en œuvre du PDU. Une nouvelle enquête réalisée en 2020 permettra de mesurer l’impact de la mise en œuvre du PDU sur les pratiques de déplacements de la population.

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L’importance de la concertation

L’ensemble des acteurs concernés par les déplacements dans le PTU ont été associés à la démarche d’élaboration du PDU. Plusieurs instances ont été mises en place à cet effet.

Entretiens individuels

Pendant la phase d’élaboration du diagnostic, des entretiens individuels ont été réalisés avec les acteurs suivants : • DDT de Moselle, • Région Lorraine, • Département de Moselle, • Syndicat du SCoT de l’Agglomération Thionvilloise (SCoTAT), • Les 2 Communautés d’Agglomération, • 12 communes du PTU, • 15 acteurs du transport de marchandises.

Questionnaire aux communes

Un questionnaire a été envoyé aux 23 communes qui n’ont pas été rencontrées en entretien individuel. Parmi ces 23 communes, 12 ont renvoyé le questionnaire complété au SMITU.

Groupes de travail thématiques

Six groupes de travail thématiques ont été réunis pour étudier des pistes d’actions. 253 acteurs du PTU et des territoires voisins, dont les membres du comité technique et du comité de pilotage et les élus du territoire, ont été conviés aux groupes de travail. Les six groupes de travail concernaient différents aspects de la mobilité : • Partage de l’espace public : voirie, stationnement, sécurité routière, • Transports collectifs et intermodalité • Marchandises en ville : encadrement et amélioration des livraisons en ville, nouveaux services

aux consommateurs de 2020, flux de marchandises longue distance et intermodalité, • Urbanisme et environnement, • Modes actifs et accessibilité PMR, • Management de la mobilité : conseil en mobilité, information, sensibilisation, covoiturage,

autopartage. De nombreux acteurs de la mobilité ont participé à ces groupes de travail : • Préfecture de la Moselle, • DDT de la Moselle, • Polices municipales, • Services techniques des communes, • Région Lorraine, • Département de la Moselle, • Air Lorraine • Transporteurs (Trans Fensch, SNCF, CFL), • Acteurs économiques (La Poste, VNF), • Associations (sécurité routière, usagers de transports collectifs, environnement),

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Instance de suivi du PDU

Comité technique

Le comité technique est l’instance chargée d’assurer le suivi technique de l’élaboration du PDU. Y ont participé les services techniques du SMITU, des communes et des intercommunalités, ainsi que les partenaires de la démarche (Etat, Région, Département). Il s’est réuni à trois reprises pendant l’élaboration du PDU : • Deux fois pendant la phase de diagnostic, • Une fois pendant la phase de scénarios.

Comité de pilotage

Le comité de pilotage est l’instance chargée de valider le contenu stratégique du PDU aux étapes clés de son élaboration. Il réunit des élus du SMITU, des communes et des intercommunalités, ainsi que l’ensemble des partenaires de la démarche (Etat, Région, Département). Il s’est réuni à quatre reprises pendant l’élaboration du PDU : • Deux fois pendant la phase de diagnostic, • Une fois pendant la phase de scénarios, • Une fois pendant la phase du programme d’actions.

Comité syndical du SMITU

Le Conseil syndical du SMITU a délibéré à trois reprises pendant l’élaboration du PDU, aux étapes clés : • Pour valider le diagnostic, les enjeux et les objectifs, • Pour choisir un scénario d’organisation des déplacements, • Pour arrêter le projet de PDU.

Bilan de la concertation

Pendant la première étape de l’élaboration du PDU, la concertation a permis d’intégrer dans le PDU la vision et les attentes des acteurs du territoire et a contribué à enrichir le diagnostic, notamment sur les points suivants : • Sur des thématiques pour lesquelles les données quantitatives étaient peu nombreuses : par

exemple, les déplacements à pied, le covoiturage, le stationnement ; • Sur le recensement des projets et sur leurs impacts prévisibles sur les déplacements : par

exemple, l’OIN Alzette Belval, le projet Terra Lorraine ou encore les études engagées sur les haltes ferroviaires d’Uckange et d’Hayange ;

• Sur le bilan d’actions déjà menées dans le domaine des déplacements, telles que les lignes routières transfrontalières, l’installation de bornes de contrôle automatique du stationnement à Hayange ou la réouverture de la halte d’Hettange-Grande et le réaménagement de ses abords ;

• Sur certains dysfonctionnements observés en matière de déplacements (ex. : zone piétonne de Thionville).

Les éléments ainsi recueillis sont venus compléter le recueil de données et préciser la définition des enjeux. Les conclusions du diagnostic ont été partagées avec l’ensemble des acteurs concernés par

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les déplacements. Les objectifs ont pu être débattus et ajustés ; la concertation a permis en outre de s’assurer de leur cohérence avec ceux définis par ailleurs, par d’autres partenaires et / ou dans le cadre d’autres démarches. L’étape suivante, celle de l’élaboration de scénarios, a constitué un moment particulièrement important de la concertation. En effet, recourir à cette méthode des scénarii (qui n’est pas obligatoire pour un PDU) présente l’intérêt de proposer aux partenaires plusieurs stratégies possibles pour l’organisation des déplacements afin qu’ils en débattent pour finalement faire un choix. La concertation avec les membres du comité technique et du comité de pilotage a donné lieu à des échanges de qualité sur le contenu des scénarios et sur leur évaluation. Les scénarios ont été bâtis en tenant compte des attentes et des pistes de réflexion exprimées par les partenaires : horizon des projets, « coups partis » à intégrer, rôle à accorder aux différents modes de déplacements (ex. : liaisons routières transfrontalières, covoiturage, ferroviaire). Dans la dernière étape, les groupes de travail thématiques ont activement contribué à la définition du programme d’actions du PDU : • Mise en évidence de mesures à intégrer (ex. : importance de la sensibilisation des scolaires à la

sécurité routière et à la mobilité en général), • Identification d’acteurs clés à mobiliser pour telle ou telle action (ex. : initiatives d’entreprises

pour l’élaboration de PDE), • Ajustement de certaines propositions (ex. : instance de concertation sur les marchandises à

réunir régulièrement plutôt que seulement pendant les deux premières années de mise en œuvre du PDU).

Le cadre législatif et réglementaire

Des lois qui ont progressivement renforcé le contenu des PDU

Les PDU ont été instaurés par la Loi n°82-1153 du 30 décembre 1982 d'Orientation des Transports Intérieurs (LOTI) puis renforcés et rendus obligatoires, pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants, par la Loi n°96-1236 du 30 décembre 1996 sur l'Air et l'Utilisation Rationnelle de l'Energie (LAURE). La Loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbains dite « loi SRU » a, à son tour, complété les orientations auxquelles doivent se conformer les Plans de Déplacements Urbains, notamment dans les domaines du stationnement et de la sécurité routière. La Loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant Engagement National pour l'Environnement, dite « loi ENE », a fixé un objectif de diminution de 20% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020. L’article 63 a instauré l’obligation, dans les PDU, d’évaluer les émissions de CO2 évitées grâce à la mise en œuvre du plan. A partir de 2015, cette évaluation devra porter sur l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre. Au cours de la cinquième année suivant l’approbation du PDU, les émissions générées par les déplacements sur le territoire doivent être calculées. Le PDU doit également comporter : ● Une annexe relative à l’accessibilité pour les personnes handicapées ou à mobilité réduite,

instaurée par la loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées,

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● Une évaluation environnementale : l’ordonnance n°2004-489 du 3 juin 2004 portant transposition en droit français de la directive 2001/42/CE du Parlement Européen a institué l’obligation de réaliser une évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement. Les Plans de Déplacements Urbains sont concernés par cette obligation (cf. 2ème alinéa de l’article R.122-17 du code de l’environnement).

Un code des transports depuis 2010

Dans son article L 1214-2, le code des transports identifie onze orientations qui doivent être abordées dans les Plans de Déplacements Urbains (PDU) :

• L'équilibre durable entre les besoins en matière de mobilité et de facilités d'accès, d'une part, et la protection de l'environnement et de la santé, d'autre part ;

• Le renforcement de la cohésion sociale et urbaine, notamment l'amélioration de l'accès aux réseaux de transports publics des personnes handicapées ou dont la mobilité est réduite ;

• L'amélioration de la sécurité de tous les déplacements, en opérant, pour chacune des catégories d'usagers, un partage de la voirie équilibré entre les différents modes de transport et en effectuant le suivi des accidents impliquant au moins un piéton ou un cycliste ;

• La diminution du trafic automobile ;

• Le développement des transports collectifs et des moyens de déplacement les moins consommateurs d'énergie et les moins polluants, notamment l'usage de la bicyclette et la marche à pied ;

• L'amélioration de l'usage du réseau principal de voirie dans l'agglomération, y compris les infrastructures routières nationales et départementales, par une répartition de son affectation entre les différents modes de transport et des mesures d'information sur la circulation ;

• L'organisation du stationnement sur la voirie et dans les parcs publics de stationnement, notamment en définissant les zones où la durée maximale de stationnement est réglementée, les zones de stationnement payant, les emplacements réservés aux personnes handicapées ou dont la mobilité est réduite, la politique de tarification des stationnements sur la voirie et dans les parcs publics corrélée à la politique de l'usage de la voirie, la localisation des parcs de rabattement à proximité des gares ou aux entrées de villes, les modalités particulières de stationnement et d'arrêt des véhicules de transport public, des taxis et des véhicules de livraison de marchandises, les mesures spécifiques susceptibles d'être prises pour certaines catégories d'usagers, notamment tendant à favoriser le stationnement des résidents et des véhicules bénéficiant du label « autopartage » tel que défini par voie réglementaire ;

• L'organisation des conditions d'approvisionnement de l'agglomération nécessaires aux activités commerciales et artisanales, en mettant en cohérence les horaires de livraison et les poids et dimensions des véhicules de livraison au sein du périmètre des transports urbains, en prenant en compte les besoins en surfaces nécessaires aux livraisons pour limiter la congestion des voies et aires de stationnement, en améliorant l'utilisation des infrastructures logistiques existantes, notamment celles situées sur les voies de pénétration autres que routières et en précisant la localisation des infrastructures à venir, dans une perspective multimodale ;

• L'amélioration du transport des personnels des entreprises et des collectivités publiques en incitant ces dernières à prévoir un plan de mobilité et à encourager l'utilisation par leur personnel des transports en commun et le recours au covoiturage ;

• L'organisation d'une tarification et d'une billettique intégrées pour l'ensemble des déplacements, incluant sur option le stationnement en périphérie et favorisant l'utilisation des transports collectifs par les familles et les groupes ;

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• La réalisation, la configuration et la localisation d'infrastructures de charge destinées à favoriser l'usage de véhicules électriques ou hybrides rechargeables.

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Diagnostic, enjeux, objectifs

Aménagement du territoire et urbanisation

Un territoire frontalier, au carrefour d’infrastructures de transport majeures

Source : CODRA

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Le PTU de Thionville-Fensch est situé dans le nord du département de la Moselle. Il est constitué de 35 communes et se caractérise par sa situation frontalière, limitrophe du Luxembourg, et par sa proximité avec Metz. Le territoire est traversé par l’axe ferroviaire Nancy – Metz – Thionville – Luxembourg et par les autoroutes A30 et A31. Il constitue un lieu de passage obligé pour une grande partie du trafic européen de personnes et de marchandises. La structure urbaine du PTU se caractérise par un continuum urbain au Sud et par une faible urbanisation dans la partie Nord. Le secteur central du PTU, caractérisé par une configuration urbaine et par une forte densité, est constitué par les communes de Thionville, Yutz et Terville.

Les équipements générateurs de déplacements

45% des équipements générateurs sont concentrés dans le secteur central

Hayange, Florange, Fameck et Hettange-Grande concentrent 25% des équipements (commerces, établissements d’enseignement, cabinets médicaux…).

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Les équipements situés dans le secteur central du PTU sont bien desservis par la route et par les transports en commun. Les équipements situés dans des pôles secondaires sont souvent situés à proximité d’infrastructures routières majeures et sont parfois desservis par des lignes de bus complémentaires.

Des zones d’activités au centre et à l’Est du PTU souvent bien desservies par les transports collectifs et surtout par la route

Source : CA Portes de France-Thionville, CA du Val de Fensch et entretiens avec les élus

La desserte en transports collectifs est correcte pour les zones d’activités et les zones commerciales du secteur central (desservies par des lignes structurantes du réseau de transport urbain), mais elle est très faible pour les zones situées à l’écart de ce secteur. La desserte par la route est de bonne qualité pour l’ensemble des zones, la plupart d’entre elles étant localisées sur des axes structurants ou à proximité d’un échangeur autoroutier.

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Des projets majeurs, dont la desserte multimodale reste à étudier

Source : CA Portes de France-Thionville, CA du Val de Fensch et entretiens avec les élus

Une grande partie des projets économiques, de logements et de loisirs sont situés dans le secteur central du PTU. A court ou moyen terme, deux projets majeurs, Terra Lorraine et Europort, devraient renforcer l’attractivité économique du territoire avec la création de 4 500 emplois (30 000 à terme pour Terra Lorraine). Environ 4 700 logements sont annoncés dans la prochaine décennie, en grande partie dans la partie centrale du territoire(1). Cet objectif sera précisé dans le cadre de l’élaboration du SCoT.

(1) Source : entretiens avec les communes, 2012

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Des équipements culturels et de loisirs sont également prévus, tels que le Troisième Lieu à Thionville ou encore le port de plaisance à Basse-Ham. L'accessibilité automobile aux projets économiques risque de poser problème à terme mais elle est d’ores et déjà contrainte pour les projets urbains et culturels. La desserte en transports collectifs est très faible, voire inexistante, pour les sites de projets économiques (Terra Lorraine ou l’Europort) mais de bonne qualité pour les projets urbains. Au Nord-Ouest, l’Opération d’Intérêt National (OIN) Alzette-Belval, lancée en 2009 pour une mise en œuvre à l’horizon 2030, concerne deux communes du PTU (Ottange et Boulange). S’inscrivant en complément du projet Belval au Luxembourg, dont l’horizon n’est pas défini pour le moment, ce projet de grande envergure sera desservi par une nouvelle liaison ferroviaire entre Thionville et Belval via Bettembourg. Ces projets, notamment les plus structurants (Terra Lorraine, l’Europort et l’OIN Alzette-Belval) auront un impact sur la mobilité, tant en termes de volume que de localisation des flux. Leur desserte multimodale devra être anticipée et adaptée aux besoins de déplacements de personnes et de marchandises.

Le PTU compte 180 000 habitants

La population est concentrée au sud du PTU. Le secteur urbain central concentre près de 64 000 habitants en 2008. Thionville compte 41 000 habitants et Yutz, Fameck, Florange et Hayange comptent chacune plus de 10 000 habitants. Après une longue période de baisse démographique, la croissance a repris récemment (+0,3% par an entre 1999 et 2008), soutenue par le nord du territoire. Le SCoTAT (en cours d’élaboration) prévoit une croissance démographique de 0,6% par an pour les 10 prochaines années (objectif en cours de définition).

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Le PTU compte 61 000 emplois et 76 000 actifs ayant un emploi (selon

l’INSEE en 2008)

Les emplois sont fortement concentrés au Sud du territoire. Les principaux pôles d’emploi sont Thionville (22 000 emplois), Florange (11 000), Yutz et Hayange (4 000 chacun). Dans les dernières décennies, l’emploi s’est fortement tertiarisé, avec en même temps une forte baisse du nombre d’emplois dans l’industrie. Le taux d’emploi représente le rapport entre le nombre d’actifs ayant un emploi et le nombre d’emplois sur le territoire.

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Le taux d’emploi est de 0,80 en moyenne dans le PTU ; il correspond donc à un nombre d’actifs occupés supérieur au nombre d’emplois. Cela implique une mobilité importante vers des pôles économiques extérieurs au territoire. Ce taux est supérieur à 1 à Florange (sidérurgie), Cattenom (centrale nucléaire), Thionville (centre-ville) et Basse-Ham (zone d’activités). Il est inférieur à 1 sur le reste du territoire.

La mobilité quotidienne

135 132 habitants de 11 ans et plus effectuent près de 500 000 déplacements par jour (EDVM 2012)

L’EDVM définit six grandes zones dans le PTU. Les flux internes à ces zones sont surtout importants au sein de celles situées au centre du PTU. Les flux d’échanges entre les différentes zones du PTU sont particulièrement forts entres les deux zones centrales et entre les zones à l’est du PTU et les zones centrales. L’essentiel des flux en lien avec l’extérieur est réalisé entre les zones centrales et Luxembourg ou Metz, ainsi qu’entre les zones à l’est du PTU et ces deux pôles extérieurs.

Source : EDVM 2012

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Presque 70% des déplacements sont effectués en voiture, tandis que près d’un quart sont réalisés à pied et 6% en transports en commun.

Le principal motif des déplacements est le motif « autres », notamment l’accompagnement d’autres personnes. Les motifs liés aux loisirs, au travail et aux achats représentent chacun environ un quart des déplacements. Les déplacements contraints (domicile-travail et domicile-études) représentent donc 30% des déplacements, alors que les déplacements non contraints (loisirs, achats, accompagnement) représentent 70% des déplacements.

Source : EDVM 2012

Source : EDVM 2012

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L’usage des modes varie selon le motif du déplacement. La voiture représente environ 80% des déplacements domicile-travail et d’accompagnement et un peu moins de 70% des déplacements liés aux achats. Les transports en commun sont utilisés pour plus de 30% des déplacements domicile-études. La marche à pied est pratiquée pour près de 30% des déplacements liés aux études et aux achats et pour presque 40% des déplacements liés aux autres motifs.

75 978 actifs occupés habitent dans le PTU : 54% travaillent à l’intérieur et 46% à l’extérieur (INSEE 2008)

22 600 actifs occupés, soit environ un tiers des actifs occupés du territoire, se rendent au Luxembourg pour leur emploi. Environ 10 000 actifs, soit 13%, restent en Moselle, se rendant principalement dans l’une des communes de la Communauté d’Agglomération de Metz Métropole. L’utilisation de la voiture représente 87% des déplacements vers l’extérieur du PTU, d’après les données de l’INSEE de 2008. L’usage des transports collectifs (train, lignes routières de transports collectifs) est important pour les déplacements vers les pôles extérieurs. En effet, les transports en commun sont utilisés pour 14% des déplacements vers les principales villes du sillon lorrain (Metz, Nancy) et vers le Luxembourg. Flux d’échanges entre le PTU et l’extérieur(1), toutes destinations confondues : Transports collectifs : 11% Voiture conducteur : 75% Voiture passager : 9%

Source : SMITU, EDVM, 2012

La voiture est utilisée dans près de 85% des déplacements entre le PTU et l’extérieur du territoire. Les transports collectifs sont empruntés dans 11% de ces déplacements.

(1) Déplacements ayant une origine ou une destination extérieure au PTU.

Source : EDVM 2012

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Source : INSEE 2008

Une hausse spectaculaire du travail transfrontalier

Pendant les années 2000, la croissance des déplacements domicile – travail vers le Luxembourg s’est poursuivie à un rythme très accéléré. Le nombre de travailleurs transfrontaliers est passé de 14 200 en 1999 à 22 600 en 2008, soit une croissance de 58% en 9 ans (ou 6% par an). Le phénomène du travail transfrontalier est lié à plusieurs facteurs. En premier lieu, le travail salarié s’est fortement accru au Grand-Duché du Luxembourg. L’emploi au sein du PTU a subi, durant les 30 dernières années, de fortes

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Evolution du nombre de travailleurs transfrontaliers résidant dans le PTU entre 1999 et 2008

Source : INSEE 1999, 2006 et 2008

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transformations liées à la désindustrialisation. Enfin, le PTU a vu sa population active occupée s’accroître de 12% entre 1999 et 2008, soit une augmentation de 10 000 personnes en 10 ans. Cependant, ce fort développement du travail transfrontalier comporte aussi des effets négatifs : encombrement du trafic routier (notamment sur l’A31), saturation des TER Metz-Luxembourg aux heures de pointe, hausse des prix du foncier et des loyers sur la bande frontalière voire au-delà, périurbanisation (notamment dans les communes situées au nord du PTU) et évasion de la main-d’œuvre qualifiée au profit d’emplois plus rémunérateurs au Grand-Duché du Luxembourg. Flux d’échanges entre le PTU et le Luxembourg : Transports collectifs : 15% Voiture conducteur : 72% Voiture passager : 9%

Source : SMITU, EDVM, 2012

La voiture est utilisée pour près de 80% des déplacements entre le PTU et le Luxembourg. Les transports collectifs sont empruntés pour 15% de ces déplacements. Objectifs de part modale des transports collectifs et du covoiturage pour les flux transfrontaliers entre la Lorraine et le Grand-Duché du Luxembourg (SMOT, 2008) : - 15% en 2015 - 20% en 2020 - 25% en 2025 Concernant les déplacements entre le PTU et le Grand-Duché du Luxembourg, les résultats de l’EDVM montrent que l’objectif du SMoT pour 2015 est déjà atteint et même dépassé en 2012.

61 196 actifs occupés travaillent dans le PTU : 67% habitent à l’intérieur et un tiers habite à l’extérieur en 2008

16 000 actifs occupés, soit 26%, viennent du département de la Moselle pour travailler dans le PTU. Parmi ces actifs, environ 3 000, soit 5%, viennent de la Communauté d’Agglomération de Metz Métropole, des Communautés de Communes du Pays Orne Moselle et de l’Arc Mosellan. Environ 3 600 actifs venant travailler sur le PTU, soit 6%, habitent en Meurthe-et-Moselle. La voiture est utilisée pour 94% des déplacements depuis l’extérieur du PTU. Les transports en commun (notamment le train) sont utilisés pour environ 10% des déplacements depuis Metz selon l’INSEE.

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Source : INSEE 2008

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40 786 actifs occupés habitent et travaillent dans le PTU, soit 46% des actifs résidant dans le PTU

Source : INSEE 2008

15 000 actifs occupés (25%) habitent et travaillent dans la Communauté d’Agglomération Portes de France-Thionville. Environ 10 000 actifs occupés (26%) habitent et travaillent dans la Communauté d’Agglomération du Val de Fensch. Près de 4 000 personnes (7%) réalisent un déplacement entre la Communauté d’Agglomération du Val de Fensch et la Communauté d’Agglomération Portes de France-Thionville pour aller travailler. Les actifs occupés des autres Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) travaillent en majorité dans la Communauté d’Agglomération Portes de France-Thionville. Une part non négligeable des actifs travaillent dans les communes de la Communauté de Communes de Cattenom et Environs (centrale nucléaire). La voiture est majoritaire pour tous les déplacements domicile-travail des habitants travaillant à l’intérieur du PTU. Les transports en commun représentent 10% des déplacements entre la Communauté d’Agglomération Portes de France et la Communauté de Communes de l’Arc Mosellan et entre la Communauté d’Agglomération Val de Fensch et la Communauté d’Agglomération Portes de France. La marche concerne entre 15 et 25% des déplacements réalisés à l’intérieur des EPCI.

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Une forte culture de la voiture individuelle

87% des ménages du PTU disposent d’au moins une voiture, 41% possèdent une seule voiture et 46% possèdent deux voitures ou plus (EDVM 2012). La part de ménages avec une seule voiture est notamment importante dans l’espace urbain central. La part de ménages avec deux voitures ou plus est importante dans les secteurs extérieurs aux deux Communautés d’Agglomération, surtout au sein de la Communauté de Communes de Cattenom et Environs. Le PTU de Thionville-Fensch se caractérise par un fort taux d’équipement en voiture par ménage. Le niveau d’équipement des ménages en voitures influence fortement les habitudes et les conditions de déplacements dans le territoire, le trafic sur les principales infrastructures routières et l’occupation de l’espace public par les véhicules, tant en circulation qu’en stationnement, affectant aussi la circulation des modes actifs.

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Les enjeux

• Maîtriser l’étalement urbain, encore limité, pour réduire les distances et le temps de parcours et pour faciliter l’organisation des transports collectifs ;

• Anticiper la desserte multimodale des projets de développement urbains et économiques structurants ;

• Poursuivre la mise en œuvre de solutions adaptées favorisant une mobilité durable ;

• Renforcer et diversifier l’offre de transports adaptée aux besoins spécifiques des actifs ;

• Consolider les partenariats entre les intercommunalités du territoire mais aussi à une échelle élargie (avec le Département de la Moselle, la Région Lorraine et le Luxembourg).

Les objectifs

Déplacements à l’intérieur du PTU (soit environ 450 000 déplacements par jour réalisés par les habitants du périmètre)

Déplacements d’échanges, dont déplacements transfrontaliers (soit environ 120 000 déplacements d’échanges avec le PTU par jour réalisés par les habitants du périmètre)

• Hausse de 2% de la part modale pour les

transports collectifs urbains, • Conforter l’usage de la marche, déjà élevé, • Développer fortement l’usage du vélo, en

particulier dans les secteurs les plus densément urbanisés,

• Diminuer la part des déplacements effectués par une personne seule dans une voiture.

Pour l’ensemble des déplacements d’échanges entre le PTU et l’extérieur : • Augmenter la part des déplacements en

transports collectifs : 15% en 2020 (+ 4 points), • Augmenter la part des déplacements en voiture

passager (covoiturage) : 12% en 2020 (+ 3 points).

Cela revient à viser un objectif de 26% des déplacements en transports collectifs vers le Luxembourg en 2020.

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Transport de marchandises

Une réglementation adaptée dans le centre-ville de Thionville mais peu claire et faiblement respectée au-delà du centre-ville

L’ouverture de la zone piétonne à Thionville le matin et l’espace de livraison de la Cour des Capucins limitent les nuisances dues aux livraisons. Néanmoins, les aires de livraison, en dehors de la zone piétonne, sont mal réparties et certaines sont peu lisibles ou « ventousées ». Le seuil maximal de tonnage de 10 tonnes (dû aux caractéristiques de la voirie) n’est pas respecté par tous les transporteurs. Il serait possible d’optimiser les mouvements de marchandises dans le centre-ville de Thionville grâce à l’organisation de tournées de livraison regroupant plusieurs commerces (cela concerne environ 20 % des mouvements).

Un manque de cohérence dans la réglementation des marchandises à l’échelle du PTU

La réglementation des marchandises n’est pas cohérente dans les différentes communes du PTU, ce qui s’explique en partie par une volonté de préserver la tranquillité et la sécurité routière des cœurs de village. A Hayange, des places de stationnement éclair avec verbalisation automatique ont été créées, pour une double utilisation : livraisons et stationnement de courte durée pour les achats. Cette initiative pourrait être généralisée dans le reste du PTU.

Places de stationnement éclair à Hayange, Interface Transport

Absence de marquage jaune caractéristique des aires de livraison,

Aire de livraison occupée par la terrasse d’un restaurateur,

Source : Interface Transport

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Les particuliers sont à l’origine de 50% des mouvements de marchandises

Les mouvements de marchandises des particuliers sont en grande partie effectués en voiture. Les flux automobiles sont importants vers la zone du Linkling, vers le parc d’activités de la Feltière et vers les supermarchés répartis sur le PTU. Le stationnement lié aux mouvements de marchandises est particulièrement important en périphérie des centres-villes. De nouvelles pratiques de livraisons sont en forte croissance : livraisons à domicile, développement du e-commerce (+ 10% par an). La généralisation du e-commerce multiplie les mouvements de véhicules de livraison dans les centres-villes. Il existe donc un potentiel de mutualisation de ces livraisons (points-relais, retrait de colis aux gares).

Un développement potentiel de la logistique mais des points de vigilance à prendre en compte

Le PTU réunit plusieurs conditions encourageant le développement d’activités logistiques :

– Une situation centrale au cœur d’une grande région européenne ; – Une bonne accessibilité routière, fluviale et ferroviaire aux ports de la Mer du Nord ; – Des projets majeurs et des investissements lourds assumés par les collectivités locales :

Europort (activités portuaires), Terra Lorraine (activités tertiaires). Le développement de la logistique présente aussi des points de vigilance à prendre en compte :

– Hausse du trafic de poids lourds et de convois de transport exceptionnel, alors que l’A31 supporte un fort trafic de poids lourds et arrive à saturation ;

– Sous-utilisation des installations ferroviaires et fluviales dans un contexte de forte compétitivité du transport routier ;

– Forte mutabilité des stratégies logistiques et recherche d’optimisation.

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Les enjeux

Des pratiques de livraison en centre-ville perfectibles ;

Des pratiques de livraison à harmoniser ;

Forte utilisation de la voiture pour les déplacements achats qui représentent 50% des mouvements de marchandises ;

Le développement de la logistique : un potentiel d’emplois mais des impacts à anticiper.

Les objectifs

Renforcer l’utilisation des transports collectifs et des modes doux pour les déplacements domicile-achat : – part modale des transports collectifs pour les déplacements vers les grandes surfaces :

passer de 3% en 2012 à 5% en 2020 ; – part modale de la marche et du vélo pour les déplacements vers les commerces de

proximité : passer de 40% en 2012 à 50% en 2020 ;

Améliorer et harmoniser les pratiques de livraison des centres-villes.

Modes actifs et management de la mobilité

Les déplacements à pied

Des aménagements récents en faveur des piétons dans le secteur central

Dans les communes les plus denses (Thionville, Hayange, Yutz), les trottoirs sont en général larges et confortables. Des zones piétonnes ont été aménagées à Thionville et Hayange. Des aménagements ont été réalisés récemment en faveur des piétons : l’avenue des Nations à Yutz a été requalifiée avec une réduction de la largeur de voirie et un rééquilibrage de l’espace en faveur des modes doux.

Zone piétonne de Thionville, Codra Trottoir sur l’avenue des Nations (Yutz), Codra

Une configuration de l’espace public favorisant la circulation dans les centres-bourgs

Dans les autres communes, les centres-bourgs souffrent d’entrées peu marquées, de grands axes de circulation traversant ces espaces et de vitesses de circulation élevées (en particulier lorsque les voiries sont larges), ce qui représente un problème de sécurité des usagers les plus vulnérables. Dans

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les quartiers résidentiels, les trottoirs sont étroits et certains véhicules sont garés sur les trottoirs, ce qui constitue une gêne pour la circulation des piétons et des cyclistes. Toutefois, la circulation est faible et limite les problèmes de sécurité. Des aménagements récents prennent en compte les piétons (ex. : projet de requalification du centre d’Uckange, trottoirs mixtes piétons / cycles à Fameck). Des zones 30 ont été mises en place, par exemple à Fameck.

RD653 en traversée du centre-bourg d’Hettange-Grande, Codra Quartier résidentiel à Cattenom, Codra

La marche est d’ores et déjà utilisée pour 29% des déplacements à l’intérieur du PTU (EDVM, 2012)

Les déplacements à vélo

Un réseau cyclable avec des axes structurants, mais des discontinuités à résorber

Source : Schémas Vélo de la CA Portes de France-Thionville et de la CA du Val de Fensch, cartographie des itinéraires cyclables de la CC de Cattenom et Environs

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Le PTU est desservi par des aménagements structurants : la véloroute Charles Le Téméraire et l’itinéraire entre Basse-Ham et Thionville. Le territoire compte également plusieurs axes secondaires, vers des espaces naturels, desservant aussi des zones d’activités. La desserte est de bonne qualité pour les communes situées le long de la Moselle et pour celles situées sur l’axe Thionville – Basse-Ham. Le réseau cyclable souffre de discontinuités et d’un faible nombre de liaisons entre les différents secteurs du PTU. Les aménagements cyclables existants répondent davantage à une logique de loisirs qu’à des besoins de déplacements quotidiens.

Véloroute Charles Le Téméraire Piste cyclable sur le pont des Alliés à Basse-Ha, Codra à Thionville, Codra

Le vélo reste encore un mode de déplacement marginal, utilisé pour seulement 1% des déplacements à l’intérieur du PTU

Des projets de maillage du réseau cyclable

La Communauté d’Agglomération Portes de France-Thionville a élaboré un schéma vélo. Les principaux aménagements prévus sont le prolongement de l’axe Basse-Ham - Thionville vers l’ouest et la suppression des principales discontinuités. La Communauté d’Agglomération Val de Fensch a aussi élaboré un schéma vélo. Les aménagements prévus sont la création d’un axe structurant le long de la RD952 et d’axes secondaires. La Communauté de Communes de Cattenom et Environs a réalisé une cartographie des aménagements cyclables sur son territoire. Les communes réalisent elles aussi des aménagements cyclables lors d’opérations de rénovation ou de création de voirie.

L’accessibilité de la voirie et des réseaux de transports collectifs

Une accessibilité de la voirie en cours d’amélioration

Les axes intercommunaux sont mis en accessibilité lors des travaux de voirie réalisés par les EPCI. Les axes communaux sont souvent aménagés lors des opérations de requalification des centres-villes. Certaines communes ont réalisé des Plans d’Accessibilité de la Voirie et de l’Espace public (PAVE).

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Plus de 12% des arrêts de bus accessibles pour les Personnes à Mobilité Réduite (PMR)

La loi imposait aux autorités organisatrices de transport d’élaborer un Schéma Directeur d’Accessibilité (SDA) avant 2008. La mise en accessibilité des réseaux de transports collectifs doit intervenir d’ici 2015. Le SMITU est concerné par cette obligation. La réalisation des aménagements de mise en accessibilité des points d’arrêt du réseau Citéline est à la charge des communes, une partie du coût étant financée par le SMITU. Celui-ci a réalisé un schéma d’aménagement, indiquant les spécifications techniques à respecter. A ce jour, 126 arrêts de bus sont aux normes d’accessibilité. Certaines communes rencontrent des difficultés pour suivre les préconisations du SMITU, notamment en raison du manque de place sur les trottoirs. D’autres n’ont pas encore engagé les travaux de mise en accessibilité de leurs points d’arrêt.

Le management de la mobilité

Deux plans de déplacements recensés mais des démarches intéressantes sur le territoire

Véhicule d’autopartage sur une place réservée sur voirie à Thionville, Codra

Le Centre Hospitalier Régional de Metz-Thionville a réalisé un Plan de Déplacements d’Entreprise (PDE) sur l’ensemble de ses sites, y compris sur ceux de Bel Air et de Beauregard à Thionville. La Ville de Thionville a également lancé un plan de déplacements d’administration (PDA) pour les déplacements de ces agents au premier semestre 2013. Ces deux plans de déplacements sont actuellement les seules démarches de ce type observées sur le territoire du PTU. Le service d’autopartage « Autopi », existant dans les principales villes lorraines, a été mis en place à Thionville en juin 2012. La Ville de Thionville a récemment créé le site internet « Thi’Covoiturage », qui s’adresse aux personnes désirant effectuer un trajet au départ ou à destination de Thionville en covoiturage. Le Conseil Régional de Lorraine a mis en place l’outil d’information multimodal « SimpliCim » en septembre 2012. Cet outil est un calculateur d’itinéraire multimodal regroupant les réseaux de transports collectifs de 26 autorités organisatrices lorraines adhérant à cette démarche.

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Enfin, le Conseil Général de la Moselle a mis en place en 2010 une démarche baptisée « Moselle Electromobile » pour le développement de parcs à haut niveau de service, de sites mixtes d'autopartage, de flottes de véhicules électriques et de bornes de recharge. L’objectif est d’apporter des solutions pour désengorger les axes routiers à forte fréquentation, visant notamment une réduction de 10% du flux de voitures sur l'A31 entre Metz et le Luxembourg.

Les enjeux

• Mettre en œuvre une planification des aménagements en faveur des modes actifs à l’échelle du PTU et en lien avec les territoires voisins ;

• Rendre plus confortables et sécuriser les déplacements à pied et à vélo, en particulier dans les centres-bourgs ;

• Impulser et accompagner davantage d’initiatives en matière de management de la mobilité, y compris à l’échelle transfrontalière.

Les objectifs

• Marche : 30% (+ 1%) des déplacements à l’intérieur du PTU ;

• Vélo : 2% (+ 1%) des déplacements à l’intérieur du PTU ;

• Accompagner les nouvelles pratiques de mobilité émergeant sur le territoire : autopartage, covoiturage, utilisation des parkings relais pour accéder aux transports collectifs, etc. ;

• Informer et sensibiliser les habitants sur les solutions de déplacements alternatives.

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Transports collectifs

Le réseau ferroviaire

Cinq lignes ferroviaires desservent 8 gares et haltes

Source : Fiches horaires des lignes TER et CFL, 2012

L’offre ferroviaire est concentrée sur le sillon lorrain, orientée en priorité vers Metz et le Luxembourg. Les gares et haltes du PTU ont accueilli 256 trains par jour en 2011, dont 103 pour la gare de Thionville (40%). La halte d’Hettange-Grande a accueilli 52 trains par jour (20%) et celle d’Uckange 44 trains par jour (17% du total) en 2011.

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Plus de 5 500 montées par jour sur le réseau ferroviaire régional

Source : Données de billettique du Conseil Régional de la Lorraine, 2009

La gare de Thionville est la plus fréquentée : 4 642 personnes y ont pris le train chaque jour en 2009 (83% de la fréquentation). Parmi ces 4 642 personnes, environ 2 600 se sont rendues au Luxembourg, 1 200 à Metz et 300 à Nancy. La halte ferroviaire d’Hettange-Grande a accueilli 642 montées par jour, soit 12% du total, celle d’Uckange a généré 201 montées par jour, soit 4% du total. Une grande partie de ces usagers prennent le train pour se rendre au Luxembourg. Les gares et haltes du sillon mosellan (Uckange, Thionville et Hettange-Grande) concentrent plus de 99% de la fréquentation des TER dans le PTU. Les flux vers le Luxembourg sont majoritaires (3 200 voyageurs par jour), les flux vers Metz sont significatifs (1 400 voyageurs) et ceux vers Nancy sont minoritaires (320 personnes).

Il existe des projets de l’autre côté de la frontière impactant les déplacements du PTU et des réflexions des acteurs locaux pour le renforcement du réseau ferroviaire du territoire

Les principaux projets ferroviaires susceptibles d’avoir un impact sur le PTU sont les suivants : • Création d’une nouvelle voie sur le réseau CFL, sur le tronçon Bettembourg - Luxembourg-Ville à

l’horizon 2020, portée par le Grand-Duché du Luxembourg ;

• Réouverture de la section entre Fontoy et Audun-le-Tiche sur la ligne Hayange - Audun-le-Tiche, section préservée par le Conseil Régional de la Lorraine en vertu du principe de précaution, mais la configuration de la voie contraint fortement la réouverture de cette section ;

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• Réouverture et rénovation des haltes ferroviaires de Fontoy sur l’axe Longwy-Hayange-Thionville et de Yutz sur l’axe Bouzonville-Thionville, demandées par certaines collectivités, projets qui ne sont pas inscrits dans les priorités du Conseil Régional de Lorraine actuellement.

Le réseau départemental

15 lignes TIM desservent le PTU, assurant 80 courses par jour (par sens)

Source : Fiches horaires du réseau TIM, 2012

14 communes du PTU sont desservies à destination de Metz pour un total de 170 passages vers cette ville et 11 communes sont desservies à destination d’autres pôles mosellans pour un total de de 91 passages vers ces pôles. L’offre de la plupart des communes du PTU est tournée vers Metz tandis que l’offre du réseau TIM sur la commune de Thionville est orientée vers les autres pôles mosellans.

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78 830 passagers prennent le car chaque année dans le PTU

Source : Données de fréquentation du Conseil Général, 2011

31 803 voyageurs prennent le car sur le PTU pour se rendre à Metz (soit 40% de la fréquentation totale) et plus de 47 000 voyageurs pour se rendre dans une autre destination (notamment à partir de Thionville).

Le réseau urbain

Le SMITU Thionville-Fensch est l'autorité organisatrice des transports urbains dans le PTU de Thionville-Fensch

Le SMITU définit et conduit la politique de transports collectifs urbains et scolaires sur le PTU. Le réseau Citéline est exploité par la SEM Trans Fensch, dans le cadre d’une délégation de service public (DSP). Cette SEM devrait être transformée en Société Publique Locale (SPL) en 2013.

29 lignes de bus régulières assurent 446 courses par jour (par sens)

Mais aussi :

• 8 lignes à la demande Citélo ;

• 1 service de transport à la demande pour les Personnes à Mobilité Réduite, Trans’PMR, en service depuis le 2ème trimestre 2013 ;

• Un peu plus de 1 000 arrêts et 450 abris voyageurs ;

• 160 véhicules, dont 25% équipés des dernières technologies anti-pollution ;

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• Un Système d’Aide à l’Exploitation et à l’Information des Voyageurs (SAEIV) qui permet d’indiquer les temps d’attente avant le prochain bus dans un peu plus de 78 arrêts.

Un axe structurant Est-Ouest

Source : Fiches horaires du réseau Citéline, 2012

La desserte est de bonne qualité sur cet axe Est-Ouest, mais plus faible au-delà. Des lignes structurantes radiales sont tournées vers Thionville tandis que des lignes complémentaires convergent vers des pôles de connexion avec le réseau structurant, notamment Hayange et Florange. Le réseau Citéline est composé de trois catégories de lignes :

• 4 lignes urbaines structurantes (1-2, 3, 4) avec une offre très supérieure aux autres lignes, un grand nombre de courses par jour par sens et une forte fréquence ;

• 22 lignes urbaines complémentaires avec une offre très variable ;

• 3 lignes à vocation périurbaine avec une offre faible, peu de courses par jour et des fréquences faibles.

Le réseau de bus actuel souffre d’un déficit d’image, d’une tarification peu attractive, d’un manque de lisibilité des horaires et de temps de parcours élevés. Doc

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Plus de 5,3 millions de km parcourus chaque année

Source : CERTU 2011

Avec 29,3 km parcourus par an et par habitant, l’offre du réseau Citéline est légèrement inférieure à la moyenne nationale.

Une offre très importante à Thionville, tournée en priorité vers l’ouest du PTU

Source : Fiches horaires du réseau Citéline, 2012

La desserte est aussi importante dans les pôles d’échanges secondaires du réseau de transport urbain (Florange, Hayange), surtout à destination de Thionville. La desserte des communes aux alentours des pôles d’échanges est orientée vers ceux-ci (exemple de Fameck).

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Kilomètres par an par habitant en 2009

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Plus de 8,3 millions de voyages par an sur le réseau Citéline, soit 45,9 voyages par an par habitant

Source : CERTU, 2011

Avec 45,9 voyages par an par habitant, la fréquentation est nettement inférieure à la moyenne nationale (79,9 voyages par an par habitant). L’Enquête Déplacements Villes Moyennes (EDVM), réalisée en 2012, a confirmé le niveau de fréquentation du réseau. Elle a montré en effet que la part modale des transports collectifs urbains s’élève à 5% pour les déplacements internes au PTU.

La fréquentation est concentrée sur les pôles urbains : Hayange, Florange, Thionville et Yutz

Source : Trans Fensch, 2011

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La fréquentation est diffuse en dehors des communes principales de la Communauté d’Agglomération Portes de France Thionville et de la Communauté d’Agglomération du Val de Fensch, avec quelques communes qui ressortent, toutes desservis par des lignes structurantes : Algrange, Knutange et Serémange-Erzange.

Des projets pour le réseau Citéline

• Participation du SMITU à la démarche SimpliCités (billettique intégrée TER / réseaux urbains) avec une mise en application sur le réseau Citéline en 2016, à l’occasion du renouvellement du matériel de billettique sur le réseau ;

• Mise en service d’un Transport en Commun en site Propre (TCSP) urbain à vocation transfrontalière en 2018 (date prévisionnelle).

Source : SMITU, 2012

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Quatre lignes routières transfrontalières, en complément de l’offre ferroviaire

87 courses par jour

Source : SMITU, 2012

La ligne 300 est une ligne structurante, avec 50 courses par jour par sens, dont 24 au départ d’Hayange et 26 au départ de Thionville. Sa fréquence est très importante (un passage toutes les 15 minutes en heure de pointe). Entre Thionville et Luxembourg, elle circule toutefois sur l’A31 et subit des ralentissements aux heures de pointe. Les lignes 302, 303 et 323 circulent sur des voiries départementales dans le PTU.

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Thionville, point de départ des lignes 300 et 302, bénéficie d’une offre très importante à destination du Luxembourg, avec 36 passages par jour, soit 19% du total. Hayange, point de départ de l’autre branche de la ligne 300 et point de passage de la ligne 323, bénéficie d’une desserte équivalente (34 passages par jour vers le Luxembourg, soit 18% du total). Le 05 juillet 2011, un protocole d’accord a été signé entre le Ministère du Développement Durable et des Infrastructures du Grand-Duché du Luxembourg, le Conseil Régional de Lorraine, le Conseil Général de la Moselle et le SMITU pour définir les modalités d’organisation de ces services. La ligne 300 est gérée par le Grand-Duché du Luxembourg et exploitée par Trans Fensch et par Voyages Vandivinit. Les trois autres lignes sont gérées par le SMITU et exploitées par Trans Fensch (lignes 302, 303 et 323), par Voyages Emile Weber (ligne 302) et par Voyages Vandivinit (ligne 303).

Une forte fréquentation de la ligne 300

Les lignes 302 et 323 transportent un nombre beaucoup plus faible de voyageurs vers le Luxembourg. Pour la ligne 303, mise en service en octobre 2012, il est encore trop tôt pour disposer de données de fréquentation.

Une stratégie de déplacements ambitieuse du Grand-Duché du Luxembourg visant une hausse de la part des modes alternatifs

Le Grand-Duché du Luxembourg a défini sa stratégie de mobilité durable (« MODU ») en 2012. Quatre objectifs ont été identifiés à l’horizon 2020 :

• Meilleure articulation entre le développement territorial et la mobilité ;

• 25% des déplacements quotidiens en mobilité douce ;

• 25% des déplacements motorisés en transports en commun ;

• Favoriser une utilisation alternative de la voiture. La stratégie « MODU » s’appuie sur le réseau ferré. Le réseau de bus doit garantir un rabattement rapide vers les gares les plus proches. Les secteurs non desservis par le train doivent être desservis par des lignes de bus structurantes. La stratégie de mobilité intègre aussi des mesures visant à rendre le covoiturage et l’autopartage plus attractifs. Un réseau de P+R sera mis en place sur les différentes pénétrantes. La stratégie « MODU » préconise de lier offre de stationnement et niveau de desserte en transports collectifs afin d’agir sur la part modale de la voiture.

Un projet de création d’une voie multimodale le long de l’A31 ou de la RD658 dédiée aux transports collectifs et au covoiturage

Ce projet, porté par l’État, a été inscrit au SNIT en 2010. Une étude d’opportunité a été lancée le 26 novembre 2012. Doc

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Les enjeux

• Améliorer l’attractivité du réseau Citéline pour renforcer la fréquentation ;

• Améliorer la lisibilité de l’offre et sa hiérarchisation, réduire les temps de parcours ;

• Favoriser le report vers les modes alternatifs à la voiture pour les déplacements vers l’extérieur du PTU, en particulier pour les déplacements transfrontaliers ;

• Permettre et accompagner la réalisation des projets structurants envisagés pour le réseau.

Les objectifs

• Un objectif relatif à la part modale : 6,9% des déplacements (21 400 déplacements par jour aujourd’hui, plus de 10 500 déplacements supplémentaires par jour en 2020) ;

• Un objectif relatif à la fréquentation du réseau Citéline : 65 voyages par an par habitant.

Intermodalité

Un pôle d’échanges principal, un pôle complémentaire et plusieurs pôles secondaires dans le PTU

Le principal pôle d’échanges du PTU est la place de la Liberté à Thionville. Ce pôle accueille 13 lignes urbaines, 11 lignes interurbaines, 1 ligne transfrontalière, un service de location de vélos géré par l’association Mob Emploi. Le deuxième pôle du périmètre est la gare de Thionville avec une offre ferroviaire très importante, lignes urbaines structurantes et plus de 1 200 places de stationnement. Malgré une reconfiguration récente des abords du site, les accès à la gare sont contraints par la congestion sur le pont des Alliés. Le territoire compte plusieurs pôles d’échanges secondaires : la halte d’Hettange-Grande et la gare de Volmerange-lès-Mines, les pôles d’Hayange-Paix et Florange-Centrale et enfin, le parc-relais du Kinépolis.

Place de la Liberté à Thionville, Google Maps Parvis de la gare de Thionville, Codra

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Source : CODRA, 2012

Des projets de requalification de gares et de renforcement de l’interopérabilité

• Requalification de la halte ferroviaire d’Uckange en cours ; • Etude sur l’accessibilité de la gare d’Hayange en cours ; • Aménagement du pôle de la Platinerie à Hayange.

Les enjeux

• Renforcer l’intermodalité entre les différents modes de déplacements et entre les différents réseaux de transport collectif.

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Circulation automobile et voirie

L’A31, un axe magistral congestionné voire saturé

L’A31 assure une bonne accessibilité vers les pôles extérieurs (Metz, Luxembourg) et supporte un trafic à la fois local, régional, transfrontalier et international, atteignant plus de 77 000 véhicules par jour (données 2010). Le niveau de trafic s’est stabilisé depuis 2007, principalement parce que la capacité maximale a été atteinte. Les difficultés sont particulièrement marquées aux heures de pointe en semaine. En cas de fortes perturbations sur l’A31, une partie du trafic se reporte sur le réseau local.

A 31 dans le sens nord-sud en heure de pointe de l’après-midi, Codra

L’A30, axe magistral secondaire, traverse également le PTU, vers Longwy et la Belgique. Elle supporte un trafic de plus de 19 000 véhicules par jour (données 2010), en hausse de 9% depuis 2007.

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En 2012, les habitants du PTU utilisent la voiture pour 83% des déplacements entre le PTU et l’extérieur.

Des axes structurants maillant une grande partie du PTU mais une offre moins dense au Nord-Ouest

Il existe deux franchissements de la Moselle (hors réseau magistral) : le pont des Alliés à Thionville, très chargé et le pont de Cattenom, qui n’est pas adapté à des flux intenses. Le contournement de Yutz (RD654) a été réalisé pour réduire les flux sur l’avenue des Nations (requalifiée), mais il est peu utilisé dans cette logique. En 2012, les habitants du PTU utilisent la voiture pour 63% des déplacements à l’intérieur du PTU.

Des trafics élevés sur des axes structurants du territoire

La charge de trafic est notamment très élevée sur le pont des Alliés (plus de 42 000 véhicules par jour), sur les voies d’accès à Thionville depuis le réseau magistral, sur l’avenue des Nations à Yutz et sur certains axes structurants vers Hettange-Grande, Hayange et le Luxembourg.

Des projets routiers pour améliorer les conditions de circulation sur les grands axes nord-sud

• Projet de création d'une 3ème voie multimodale le long de l'A31, porté par l'État, inscrit au SNIT en 2010, étude de faisabilité en cours de réalisation ;

• Liaison A30-A31 : doublement de l’A31 à l’ouest de son tracé actuel, au niveau de Florange, porté par l’Etat, inscrit dans le SNIT ;

• Prolongement de la RD653 entre Terville et Illange, porté par le Conseil Général de la Moselle ; • Mise à 2x2 voies de la RD1 entre Ay-sur-Moselle (à l’extérieur au sud du PTU) et le

contournement de Yutz, projet porté par le Conseil Général ; • Création d’un nouveau point de franchissement de la Moselle : la nécessité d’un nouveau point

de franchissement fait consensus auprès des partenaires ; • Contournement d’Hettange-Grande : évoqué dans différentes instances ; • Requalification de la RD952 : étude lancée par la Communauté d’Agglomération du Val de Fensch

concernant la requalification de cet axe, avec des propositions concrètes en matière d’améliorations en termes d’urbanisme, de transport, d’habitat et de redéploiement commercial.

Les enjeux

• Améliorer les conditions de circulation sur le réseau magistral ; • Définir une hiérarchisation de la voirie adaptée à ses usages actuels et futurs ; • Anticiper la desserte routière des projets de développement structurants ; • Instaurer un partage de la voirie plus équilibré entre les différentes modes de déplacements.

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Les objectifs

• Réduire les flux automobiles ; • Favoriser le report modal de la voiture vers les autres modes, pour les déplacements de courte

distance en priorité ; • Réduire la part modale de la voiture.

Stationnement

Une offre en stationnement abondante à Thionville

Source : Ville de Thionville, 2012

Le centre-ville compte plus de 3 000 places, dont 1 600 gratuites sur voirie et 1 200 en ouvrage. Le grand nombre de places de stationnement gratuites dans le centre-ville, principalement localisées place de la Liberté et à la gare, constitue une forte incitation à l’utilisation de la voiture pour se rendre dans le centre-ville. La tarification des parkings en ouvrage est plus attractive que celle des places en surface. Les projets du Troisième Lieu et de réaménagement de l’îlot de la gare à Thionville pourraient engendrer à terme une diminution globale non négligeable de l'offre de stationnement dans le centre-ville.

Le stationnement dans les autres communes du PTU

La Ville d’Hayange a instauré du stationnement payant en centre-ville, afin d’empêcher le stationnement de longue durée (lié au covoiturage et au rabattement sur les lignes transfrontalières)

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et de privilégier les chalands et les usagers des équipements. Une réflexion sur le stationnement sera menée prochainement sur le centre-ville d’Hayange. Afin de favoriser la rotation des places de stationnement dans le centre-ville, la Ville de Yutz a mis en place des zones de stationnement limitées dans le temps : • À 30 minutes sur l’avenue des Nations ; • À 90 minutes sur l’avenue Roosevelt. Dans les centres-bourgs des autres communes, les places de stationnement gratuit sont souvent nombreuses à proximité des principaux équipements et commerces. Cependant, elles sont souvent peu occupées, les automobilistes se garant plutôt sur la voirie ou sur le trottoir, au plus près de leur lieu de destination.

Des difficultés dans les quartiers résidentiels

Le taux de motorisation élevé des ménages combiné à la faible largeur des chaussées génère une forte présence de véhicules garés sur les trottoirs. Ceci constitue une gêne pour la circulation des modes doux, gêne toutefois limitée en raison des faibles niveaux de trafic généralement observés dans ces quartiers.

Des données de fréquentation des parkings permettant de caractériser l’usage du stationnement ne sont pas disponibles à ce jour.

Les enjeux

• Organiser le stationnement en lien avec l’évolution des déplacements dans l’ensemble du PTU ;

• Améliorer les conditions de stationnement dans les différentes communes du PTU.

Les objectifs

• Renforcer la connaissance de l’offre et de l’usage du stationnement ;

• Engager une réflexion sur le dimensionnement et la gratuité du stationnement dans les centres villes ;

• Apporter des réponses adaptées aux différents besoins (résidents, actifs, chalands, rabattement, covoiturage) ;

• Inscrire dans les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) des normes de stationnement en lien avec la desserte en transports collectifs. Doc

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Covoiturage

Source : CODRA, 2012

Des aires aménagées par les collectivités et des aires « spontanées » à proximité immédiate des axes autoroutiers

Les parkings aménagés répondent à un phénomène de stationnement « sauvage » dans certaines communes. Ces équipements sont bien utilisés, mais leur localisation et la signalétique ne correspondent pas toujours aux besoins des automobilistes. Les parkings « spontanés » accueillent plusieurs dizaines de véhicules chaque jour, dans des conditions de sécurité et de confort peu satisfaisantes.

Parking de covoiturage de Kanfen, Codra

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Une pratique du covoiturage déjà très visible et en plein essor

Stationnement spontané à proximité du rond-point de l’Etoile à Florange, Codra

Il est délicat aujourd’hui, faute de données, de caractériser précisément le recours au covoiturage. D’après l’EDVM, plus de 10 000 habitants du PTU pratiquent le covoiturage au moins une fois par semaine pour se rendre sur leur lieu de travail ou d’étude. Mais le covoiturage est sans doute aussi pratiqué par des automobilistes résidant à l’extérieur du PTU. Le SRCAE vise un objectif de 15% des déplacements domicile-travail en covoiturage à l’horizon 2020.

Les enjeux

• Mener une réflexion globale sur le stationnement lié au covoiturage.

Les objectifs

• Viser un objectif équivalent à celui fixé par le SRCAE, en sachant que le potentiel de développement du covoiturage est particulièrement important pour les déplacements domicile-travail transfrontaliers.

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Sécurité routière

1 087 accidents entre 2005 et 2011

Sources : Fichiers BAAC, 2005-2001

Les accidents ont fait 1 286 victimes entre 2005 et 2011, dont 314 blessés graves et 35 personnes décédées. Ils se sont surtout produits sur les axes autoroutiers (A31, notamment en traversée de Thionville) et sur des axes structurants (RD13, RD952, RD18, RD918, avenue des Nations). Le centre-ville de Thionville constitue aussi un secteur d’accumulation d’accidents, mais avec une moindre gravité.

Une légère augmentation du nombre d’accidents (+3%), mais avec de fortes variations entre 2005 et 2011

Le nombre de victimes a baissé pendant la période 2005-2011 (-16%). L’évolution contrastée entre le nombre d’accidents et le nombre de victimes (y compris les plus gravement touchées) montre que les accidents ont généré moins de victimes en 2011 qu’en 2005. Le taux de gravité est resté relativement stable, autour de 0,27. Doc

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72 usagers vulnérables (piétons, cyclistes) impliqués dans des accidents en 2011

Les accidents impliquant des usagers vulnérables se sont produits principalement dans le centre-ville de Thionville et sur le réseau structurant (avenue des Nations, RD18, RD952 en traversée de Serémange-Erzange mais aussi à Hayange et à Knutange, RD152E). Le nombre d’usagers vulnérables impliqués dans des accidents a augmenté de 38% entre 2005 et 2011. Toutefois, dans le même temps, le nombre de blessés graves et de tués a diminué de 8%.

Les enjeux

• Sécuriser les déplacements de tous les usagers, en particulier les plus vulnérables ;

• Pacifier la circulation en traversée des centres villes et des centres bourgs.

Les objectifs

• Réduire le nombre d’accidents de 25% par rapport à 2011 ;

• Obtenir une diminution du taux de gravité à 0,20 (taux le plus bas atteint sur la période 2005-2011) ;

• Poursuivre la réduction du nombre de victimes : - 30% de 2011 à 2020 ;

• Obtenir une forte diminution de la part des usagers vulnérables impliqués dans des accidents : 25% en 2020 (ce qui revient à retrouver le niveau de 2005).

Des enjeux transversaux

• Améliorer la cohérence entre les projets de développement et les projets d’infrastructure de déplacements, tous modes confondus, en termes de localisation et d’horizon ;

• Tenir compte des spécificités en termes de gouvernance : – Des problématiques « classiques » dans les PDU, liées à la répartition des compétences entre

les différents acteurs ; – Des problématiques spécifiques au PTU, liées au périmètre institutionnel en lui-même et à la

situation transfrontalière ;

• Mener une réflexion globale prenant en compte l’ensemble des leviers susceptibles de faire évoluer les pratiques de déplacements ;

• Tenir compte du fait que l’usage de la voiture particulière est très ancré dans les pratiques de déplacements ;

• Tenir compte des contrastes importants entre les différents secteurs du territoire (urbains/périurbains) qui supposent des approches différentes quels que soient les modes de déplacements considérés.

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Stratégie retenue pour l’organisation des déplacements

Méthodologie : élaboration de scénarios

La méthode de définition de la stratégie pour l’organisation des déplacements se base sur l’élaboration de trois scénarios de déplacements, donnant chacun une image de l’évolution de la mobilité à l’horizon du PDU (2020). Chaque scénario agit sur plusieurs variables, notamment en termes d’évolution de l’offre et de la demande de déplacements. Les scénarios proposés sont pertinents au regard des problématiques à résoudre. Chacun d’entre eux exprime une stratégie possible pour l’organisation des déplacements. Les objectifs du PDU constituent le cadre des scénarios. Hormis le scénario « au fil de l’eau », les autres scénarios permettent d’atteindre ou de tendre vers ces objectifs. Les trois scénarios sont évalués et comparés les uns aux autres, afin de permettre aux responsables de l’organisation des déplacements de bien identifier les marges de manœuvre dont ils disposent pour faire réellement évoluer les pratiques de mobilité. Les trois scénarios sont comparés en fonction de plusieurs critères, liés aux objectifs :

- réponses aux objectifs fixés par le cadre législatif, - mobilité (évolution de la part des différents modes de déplacements), - fréquentation des transports collectifs, - réduction des flux automobiles, - réduction des impacts des déplacements en termes de sécurité routière, - amélioration et harmonisation des pratiques de livraison dans les centres villes, - organisation du stationnement, - développement des nouvelles pratiques de mobilité.

Projets pris en compte

L’ensemble des projets du territoire sont recensés pour identifier les éléments qui pourront être intégrés aux différents scénarios. Trois types de projets sont recensés : les « coups partis », les projets non actés et les projets à un horizon plus lointain que celui du PDU, au-delà de 2020.

Les « coups partis »

Les « coups partis » sont les projets déjà engagés sur le territoire. Ils sont intégrés à l’ensemble des scénarios.

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Les projets non actés

Les projets non actés sont les projets à l’étude par certains acteurs du territoire, mais non officiellement validés. Ils seront éventuellement intégrés à un ou plusieurs scénarios du PDU, en fonction de leur contribution à la logique des scénarios.

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Les projets à long terme

Les projets à long terme seront mis en œuvre dans un délai supérieur à celui de la mise en œuvre du PDU, au-delà de 2020.

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Scénarios de mobilité

Trois scénarios d’évolution de la mobilité sur le territoire sont proposés. Le scénario au fil de l’eau décrit la poursuite des tendances actuelles en l’absence de mesures nouvelles. Les scénarios « multimodal » et « nouvelles mobilités » proposent des mesures contribuant à l’atteinte les objectifs du PDU.

Scénario au fil de l’eau

Le scénario au fil de l’eau consiste en une poursuite des tendances de mobilité actuelles. Il décrit l’évolution de la mobilité en l’absence de la mise en œuvre du PDU. Ce scénario présente notamment un caractère pédagogique. Il constitue le cadre de référence auquel seront comparés les deux scénarios, selon différents critères de mobilité et environnementaux.

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Scénario « multimodal »

Dans ce scénario, les infrastructures lourdes de transport (TCSP, train) sont le support des

déplacements en transport collectif, tant à l’intérieur du PTU qu’en échange avec l’extérieur. Les

modes de transport plus légers (lignes de bus, vélo…) ont pour vocation d’assurer le rabattement sur

les lignes structurantes de transports collectifs (routières et ferroviaires). L’objectif de ce scénario est

de créer quatre points d’accès aux lignes structurantes aux quatre points cardinaux du territoire pour

renforcer l’usage des transports collectifs pour les différents types de déplacements, dans le but de

réduire la congestion automobile en accès à Thionville.

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Scénario « nouvelles mobilités »

Dans ce scénario, l’attractivité des modes de déplacements alternatifs à la voiture individuelle est renforcée à travers le développement de l’offre de transports collectifs et de services innovants de mobilité. Chaque mode de transport devient le support des déplacements pour son segment de pertinence. Le transport ferroviaire assure les déplacements d’échanges avec le sillon lorrain et avec Luxembourg-Ville. Le transport routier transfrontalier est le support des déplacements d’échanges avec les zones d’activités du Luxembourg. Le covoiturage est une réponse pour les déplacements d’échanges avec l’extérieur. Le TCSP assure les déplacements internes au PTU et les correspondances avec le réseau ferroviaire et le réseau routier transfrontalier. Le réseau Citéline complémentaire satisfait les déplacements locaux et en rabattement vers le TCSP, les haltes et gares ferroviaires et les lignes routières transfrontalières. Des mesures d’accompagnement (parkings-relais, parkings de covoiturage) sont mises en place pour faciliter les déplacements combinant différents modes de déplacement. Les conditions de rabattement en modes actifs vers les pôles d’échanges sont améliorées.

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Comparaison des scénarios

Les trois scénarios sont comparés sur différents critères liés aux déplacements, en termes de niveau d’atteinte des objectifs du PDU. Cette comparaison est basée sur une expertise technique sur les évolutions possibles de ces critères dans chacun des scénarios.

Objectifs du PDU Fil de l'eau Multimodal Nouvelles mobilités

Mobilité à l’intérieur du PTU

Augmenter la part des transports collectifs et du vélo, conforter la part de la marche, diminuer la part de la voiture

Mobilité entre le PTU et l'extérieur

Augmenter la part modale des transports collectifs et du covoiturage

Transports collectifs Augmenter la fréquentation du réseau Citéline

Circulation automobile

Réduire les flux automobiles

Sécurité routière Réduction du nombre d’accidents, du nombre de victimes et de la part des usagers vulnérables entre 2011 et 2020

Transport de marchandises

Part des transports collectifs pour les déplacements vers les grandes surfaces : 5%

Part des modes actifs pour les déplacements vers les commerces de proximité : 50%

Pratiques de livraison des centres-villes : à améliorer et harmoniser

Modes actifs Part de la marche : 30%, part du vélo : 2%

Stationnement

Engager une réflexion sur le dimensionnement et la gratuité du stationnement dans les centres villes

Apporter des réponses adaptées aux différents besoins de stationnement

Covoiturage Part modale pour les déplacements domicile-travail : 15%

Management de la mobilité

Accompagner les nouvelles pratiques de mobilité émergeant sur le territoire

Impact environnemental

Impacts financiers

Éléments techniques

Objectif non atteint Objectif partiellement atteint

Objectif atteint

Le scénario « au fil de l’eau » ne permet pas d’atteindre les objectifs du PDU. Le scénario « multimodal » permet d’atteindre les objectifs du PDU, dans la plupart des cas de manière partielle. Le scénario « nouvelles mobilités » permet d’atteindre entièrement la grande majorité des objectifs du PDU.

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Scénario retenu : scénario « nouvelles mobilités »

Le travail d’évaluation et de comparaison des scénarios permet de privilégier l’un d’entre eux : le scénario « nouvelles mobilités ».

Le scénario « nouvelles mobilités » est privilégié au regard des résultats de l’évaluation selon deux grand critères : le niveau d’atteinte des objectifs du PDU et les impacts sur les autres variables du territoire. Le niveau d’atteinte des objectifs du PDU dans ce scénario est élevé : il permet d’atteindre quasiment la totalité des objectifs définis. Le degré d’atteinte des objectifs est particulièrement fort dans les domaines des transports collectifs, de la sécurité routière, du covoiturage et du management de la mobilité.

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Les impacts de ce scénario sur les différentes variables du territoire (environnementales, techniques, financières) sont satisfaisants. Ce scénario est adapté aux capacités techniques et financières du territoire. Le scénario « nouvelles mobilités » est également cohérent avec les projets à long terme prévus sur le territoire.

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Programme d’actions

32 actions

Le programme d’actions du PDU contient 32 actions à réaliser par le SMITU et ses partenaires dans la phase de mise en œuvre du document. Les actions correspondent à cinq grandes thématiques de mobilité :

- Transports collectifs et intermodalité, - Partage de l’espace public et de la voirie, - Innovations, nouvelles mobilités, - Articulation entre urbanisme et déplacements, - Suivi et évaluation du PDU.

Le tableau ci-dessous récapitule les actions dans chacune de ces thématiques et identifie d’une part celles répondant à une prescription du DOO du SCoTAT et d’autre part, celles qui présentent un caractère structurant. Le programme d’actions du PDU prend en compte l’ensemble des prescriptions du SCoTAT concernant les déplacements. En effet, le PDU doit être compatible avec le SCoT (article L122-1 du Code de l’urbanisme et article 28 de la LOTI). Il est toutefois important de souligner que ce dernier est élaboré selon le même calendrier que le PDU. La version du DOO prise en compte pour l’élaboration du projet de PDU est une version provisoire et non validée. Les actions structurantes constituent les actions phares du PDU. Elles rendent possible la mise en œuvre des autres actions correspondant à la même thématique, elles ont donc un effet d’entraînement sur ces actions. Les actions non structurantes sont complémentaires des actions phares et contribuent à leur mise en œuvre. Chaque action est toutefois essentielle à la mise en œuvre globale du programme d’actions du PDU.

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Action répondant à

une prescription du DOO du

SCoTAT

Actions structurantes

TRANSPORTS COLLECTIFS ET INTERMODALITE

1 Mettre en œuvre le TCSP

2 Réorganiser le réseau Citéline en lien avec la mise en service du TCSP

3 Renforcer l'identité des réseaux Citéline et Citélux

4 Poursuivre la mise en accessibilité des réseaux Citéline et Citélux pour les PMR

5 Etudier la faisabilité de navettes fluviales

6 Renforcer et développer les liaisons routières transfrontalières

7 Mieux coordonner les offres des différents réseaux de transports collectifs

8 Améliorer l'information des voyageurs

9 Faire évoluer la billettique et la tarification

10 Aménager des pôles d'échanges

PARTAGE DE L’ESPACE PUBLIC ET DE LA VOIRIE

11 Définir et mettre en œuvre une hiérarchisation du réseau de voirie

12 Améliorer la continuité et le confort des cheminements dans les secteurs fréquentés par les piétons (ex. : centres villes, zones commerciales, abords des équipements…)

13 Coordonner les actions en faveur du vélo prévues par les EPCI et les communes

14 Développer des services pour les cyclistes

15 Développer une stratégie globale de stationnement à l'échelle du PTU

16 Optimiser les espaces d’accueil pour les véhicules de livraison en ville

INNOVATIONS, NOUVELLES MOBILITÉS

17 Conforter et développer l'offre d'aires de covoiturage

18 Expérimenter des solutions de mobilité innovantes, notamment dans les nouveaux quartiers

19 Développer l'autopartage

20 Limiter les déplacements en voiture des particuliers pour le motif achat vers les grandes zones commerciales périphériques

21 Inciter à l'utilisation de véhicules peu émetteurs et silencieux pour les livraisons dans les centres urbains

ARTICULATION ENTRE URBANISME ET DÉPLACEMENTS

22 Prendre en compte les déplacements dans les documents d'urbanisme

23 Assurer la desserte multimodale des projets

CONSEIL EN MOBILITÉ, SENSIBILISATION, CONCERTATION

24 Inciter les établissements économiques, scolaires et administratifs à réaliser et mettre en œuvre un plan de déplacements

25 Mener des campagnes de sensibilisation tous publics ou ciblées

26 Créer et animer une instance de concertation sur le transport de marchandises

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Action répondant à

une prescription du DOO du

SCoTAT

Actions structurantes

SUIVI ET ÉVALUATION DU PDU

27 Animer la mise en œuvre du PDU

28 Evaluer le PDU

29 Créer et faire vivre un observatoire de la sécurité routière (voire de la mobilité)

30 Etablir un compte déplacements

31 Développer un partenariat avec Air Lorraine

32 Participer à l'élaboration des plans de prévention du bruit dans l'environnement

Fiches actions

Chaque action du PDU fait l’objet d’une fiche, qui décrit les étapes nécessaires à sa mise en œuvre, identifie les porteurs et les partenaires, détaille la programmation (calendrier, coût) et précise les indicateurs à récolter pour son suivi. Chaque fiche identifie les objectifs du PDU auxquels l’action permet de répondre et les orientations du Code des Transports concernées.

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Transports collectifs et intermodalité

Mettre en œuvre le TCSP

En 2010, le SMITU a engagé des études pour définir les évolutions du réseau Citéline à moyen et long termes. Le réseau s’articulera autour de lignes de transport en commun en site propre ou TCSP, non seulement pour mieux satisfaire les besoins de déplacements à l’intérieur du territoire mais aussi pour faciliter l’accès aux gares et aux lignes de bus transfrontalières. Le TCSP desservira les secteurs les plus denses en termes de population et d’emploi, selon deux axes est-ouest dans un premier temps puis selon un axe nord-sud à plus long terme.

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DESCRIPTION DE L’ACTION

Poursuivre les études et la concertation pour permettre aux élus de choisir le tracé, les aménagements, la localisation des arrêts du futur TCSP. Définir, en collaboration étroite avec les communes, les modalités d’insertion du TCSP sur l’ensemble des voies accueillant ce mode de transport.

Réaliser les aménagements nécessaires au passage du TCSP, les élus s’étant prononcés en faveur d’un bus à haut niveau de service (BHNS), en veillant à limiter les effets externes et à assurer la fluidité de la circulation pendant les travaux et dans la phase de mise en service. Créer la première ligne de TCSP entre la vallée de la Fensch et la rive droite de la Moselle, desservant les principaux secteurs urbains puis la deuxième entre Elange et Terra Lorraine ITEC, via le Linkling, le centre de Thionville et la gare de Thionville. Mettre en place des points de connexion entre le TCSP et les autres réseaux de transports collectifs.

Etudier la création d’une nouvelle ligne de TCSP avec un tracé nord-sud, desservant à terme au minimum la halte ferroviaire d’Uckange, le Linkling et l’hôpital du Bel-Air, permettant de créer des points de connexion avec les autres lignes de TCSP.

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Augmentation de la fréquentation annuelle du réseau Citéline : de 45,9 voyages par habitant en 2009 à 65 en 2020 - Augmentation de la part modale des transports collectifs pour les déplacements à l’intérieur du PTU : de 5% en 2012 à 6,9% en 2020

Pilote de l’action

SMITU

Partenaires

Europe Etat Conseil régional de Lorraine Conseil Général de la Moselle EPCI Communes Transfensch

Chiffre clé Gain de temps de 23

minutes (40%) entre le Kinépolis et la Mairie de

Yutz grâce au TCSP

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H o r i z o n • Court terme / moyen terme : poursuite des études, réalisation des aménagements liés au TCSP

• Moyen terme : création des deux lignes de TCSP et mise en place des points de correspondance avec les autres réseaux

• Long terme : étude de la création d’une nouvelle ligne de TCSP

Estimation financière • Aménagement des deux axes du TCSP : 62 000 000 € • Acquisition des véhicules : 5 000 000 € • Aménagement du pont Schumann : 32 000 000 €

Indicateurs de suivi e t é v a l u a t i o n

• Fréquentation des lignes du TCSP

Orientations du Code des Transports

1 Equilibre entre besoins de mobilité et protection de l'environnement

2 Renforcement de la cohésion sociale et urbaine

3 Amélioration de la sécurité des déplacements

4 Diminution du trafic automobile

5 Développement des transports collectifs et des modes actifs

6 Amélioration de l'usage du réseau principal de voirie

7 Organisation du stationnement sur la voirie et dans les parcs publics de stationnement

8 Organisation des conditions d'approvisionnement des activités commerciales et artisanales

9 Amélioration du transport des personnels des entreprises et des collectivités publiques

10 Organisation d'une tarification et d'une billettique intégrées

11 Réalisation d'infrastructures de charge de véhicules électriques

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Réorganiser le réseau Citéline en lien avec la mise en service du TCSP

La restructuration du réseau de bus accompagnera la mise en service du TCSP et répondra à plusieurs enjeux : une attractivité renforcée pour augmenter la fréquentation, c’est-à-dire une offre plus lisible, des temps de trajet plus courts, un maillage tenant compte des projets de développement urbain, pour un réseau structuré par le TCSP. A

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Réaliser une étude sur la restructuration globale du réseau Citéline, en

s’appuyant sur une étude fine de la demande (EDVM, enquête origine x destination).

Appliquer les principes de restructuration du réseau Citéline : o Rabattement sur le TCSP, o Développement de pôles de correspondance avec les autres modes de

transport : TCSP, Citélux, train (desservir toutes les gares ou haltes ferroviaires du PTU par le réseau Citéline)…,

o Mise en place de services de TAD Citélo dans les secteurs à faible demande.

Restructurer le réseau pour accompagner la mise en place du TCSP, en fonction des résultats de l’étude et selon les principes définis.

Renouveler progressivement le parc de bus au profit de véhicules moins polluants, plus silencieux et accessibles aux PMR.

Etudier et choisir la technologie à mettre en œuvre pour le TCSP, acquérir le

matériel roulant correspondant à la technologie sélectionnée.

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Augmentation de la fréquentation annuelle du réseau Citéline : de 45,9 voyages par habitant en 2009 à 65 en 2020 - Augmentation de la part modale des transports collectifs pour les déplacements à l’intérieur au PTU : de 5% en 2012 à 6,9% en 2020


SMITU

Partenaires

EPCI Communes Trans Fensch

Chiffre clé 32 lignes de bus

régulières

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H o r i z o n • Court terme : étude de restructuration du réseau Citéline • Moyen terme : réorganisation complète du réseau dans les secteurs à proximité des deux

premiers axes de TCSP, renforcement de l’offre sur l’axe nord-sud • Long terme : réflexion sur la restructuration des lignes sur l’axe nord-sud, en lien avec la

création d’une nouvelle ligne de TCSP sur cet axe

Estimation financière • Etude de restructuration liée au TCSP (y compris une enquête O/D sur le réseau) : 100 000 € • Mise en œuvre de la restructuration : exploitation à cout constant (hors TCSP)

• Renouvellement du parc : 5% du parc renouvelé chaque année (8 véhicules), 1 600 000 € par an (environ 200 000 € par véhicule), 11 200 000 € entre 2014 et 2020


• Nombre de kilomètres par an du réseau Citéline • Fréquentation du réseau Citéline • Coûts d’exploitation du réseau Citéline, ratio R/D • Part modale des transports collectifs pour les déplacements à l’intérieur du PTU :

- Fichier détail de mobilité (INSEE) actualisé annuellement : déplacements domicile-travail, suivi régulier

- Enquête Ménages Déplacements (SMITU) en 2020 : ensemble des déplacements, comparaison avec les résultats de l’EDVM 2012













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Renforcer l’identité des réseaux Citéline et Citélux

Citéline, Citélux et Trans Fensch : ces noms et ces identités visuelles coexistent encore, dans une période transitoire pour le réseau. Bien identifier le réseau, en repérer aisément les véhicules ou les points d’arrêt, retrouver ces repères sur les supports d’information, ce sont des éléments déterminants pour faciliter l’utilisation des bus par les usagers actuels et à venir.

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Appliquer la livrée actuelle du réseau Citéline aux nouveaux véhicules acquis pour ce réseau

Faire apparaitre ces identités commerciales, ainsi que les noms commerciaux « Citéline » et « Citélux », sur l’ensemble des supports à destination du grand public : site internet, panneaux des arrêts, brochures, points de vente…

Réaliser une étude ou lancer un concours ouvert aux habitants (ex : un an

d’abonnement gratuit pour le gagnant) pour la recherche d’un nom commercial pour le futur TCSP.

Développer une politique de communication du SMITU auprès des

habitants : création d’une charte graphique, refonte du site internet.

Développer une politique d’uniformisation des points d’arrêt auprès des

communes : création d’une charte d’aménagement des arrêts de bus (poteaux, mobilier urbain).



SMITU

Partenaires

Trans Fensch

Chiffre clé 2 noms commerciaux en

vigueur sur le réseau

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H o r i z o n • Court terme : création d’une charte graphique, refonte du site internet, création d’une charte d’aménagement des arrêts de bus

• Moyen terme : mise en place de l’identité visuelle Citéline sur l’ensemble des supports de communication de ce réseau

• En continu : application de la livrée Citélux aux nouveaux véhicules de ce réseau

Estimation financière • Application de la livrée et du nom commercial Citéline aux nouveaux véhicules et aux supports : pas de surcoût, réalisé dans le cadre du renouvellement du matériel

• Création d’une charte graphique, refonte du site internet : 20 000 € • Création d’une charte d’aménagement des arrêts de bus : 5 000 €


• Fréquentation du réseau Citéline













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Poursuivre la mise en accessibilité du réseau Citéline et du réseau Citélux pour les PMR

Fin 2012, plus de la moitié des bus Citéline étaient accessibles aux Personnes à Mobilité Réduite (PMR). L’aménagement des points d’arrêt est à la charge des communes : malgré un appui technique et financier du SMiTU, seuls 12% d’entre eux sont aux normes. En avril 2013, un service adapté, TransPMR, a été inauguré. A

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Evaluer le service TransPMR en 2015 : fréquentation, kilométrage, coûts… et faire évoluer le service en fonction de cette évaluation.

Réaliser le Schéma Directeur d’Accessibilité (SDA) du réseau Citéline : déterminer les arrêts à aménager en priorité, les autres installations à aménager (points de vente…), le plan de renouvellement du parc de bus et la programmation annuelle des travaux.

Mettre en accessibilité l’ensemble du réseau à l’horizon de mise en œuvre du SDA, en tenant compte des évolutions du réseau (TCSP, restructuration) : travailler avec les communes pour la mise en accessibilité des arrêts, aménager les autres installations du réseau recevant du public et acquérir des véhicules accessibles.

Maintenir la contribution financière du SMITU à la mise en accessibilité des arrêts (15% du coût HT), informer les communes sur les principes techniques d’aménagement d’un arrêt de bus dans le cadre des projets d’aménagement des arrêts et de requalification de l’espace public, informer également les communes sur les projets d’achat de véhicules accessibles.

Sensibiliser les communes sur la nécessité de mettre en accessibilité les arrêts de bus, conformément à la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées : interventions dans les mairies, envoi de courriers, avis dans le cadre des projets de requalification de l’espace public.

Echanger régulièrement avec les communes et les associations dans le cadre de la commission d’accessibilité du SMITU pour suivre les évolutions du réseau et pour préciser les perspectives pour les années à venir, dans le cadre défini par le SDA.

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Amélioration des conditions de déplacements des personnes à mobilité réduite


SMITU

Partenaires

EPCI Communes Trans Fensch Associations PMR

Chiffre clé 126 arrêts accessibles

aux PMR en mars 2013, soit 12% des arrêts

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H o r i z o n • Court terme : réalisation du SDA (définition des actions à réaliser) • Moyen / long terme : mise en œuvre du SDA (mise en accessibilité complète du réseau

Citéline) • En continu : sensibilisation des communes, transmission d’information à celles-ci et

échanges réguliers avec tous les acteurs concernés par l’accessibilité

Estimation financière • Elaboration du SDA : 40 000 € • Contribution financière du SMiTU à la mise en accessibilité des points d'arrêt : environ

60 000 € • Mise en accessibilité des points de vente : environ 30 000 € • Mise aux normes des supports d'information : pas de surcoût, réalisé dans le cadre du

renouvellement du matériel


• Nombre et pourcentage d’arrêts accessibles aux PMR • Nombre et pourcentage de véhicules accessibles aux PMR • Fréquentation du service TransPMR













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Etudier la faisabilité de navettes fluviales

Le territoire est traversé par la Moselle selon un axe nord-sud. Si la voie fluviale est utilisée depuis longtemps pour le transport de marchandises, elle peut aussi offrir un potentiel pour les déplacements des voyageurs entre Basse-Ham et Uckange via Thionville. A

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Etudier la création d’une navette fluviale de voyageurs sur la Moselle entre Basse-Ham (futur port) et Uckange, desservant notamment la gare de Thionville et l’équipement culturel U4 : analyser la faisabilité technique, les types de navettes, le potentiel de fréquentation…

Mettre en place la navette fluviale si l’étude aboutit à des résultats positifs en termes techniques, de rentabilité et de fréquentation.



Villes de Basse-Ham, Thionville, Uckange CA Portes de France - Thionville

Partenaires

SMITU Voies Navigables de France (VNF)

Chiffre clé 1 port de plaisance en

projet à Basse-Ham

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H o r i z o n • Moyen terme : étude de la création d’une navette fluviale sur la Moselle • Long terme : mise en place d’une navette fluviale, si les résultats de l’étude sont concluants

Estimation financière • Etude : 25 000 €


• Nombre de services par jour effectués par la navette fluviale • Fréquentation de la navette fluviale













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Renforcer et développer les lignes Citélux

Face à l’augmentation du nombre d’actifs transfrontaliers (+6% par an entre 1999 et 2008 dans le PTU), le SMiTU et le Luxembourg ont développé conjointement quatre lignes de car qui rencontrent un succès croissant. Les travailleurs transfrontaliers devraient être de plus en plus nombreux dans les années à venir (170 000 personnes à l’échelle de la Région en 2020). L’enjeu est donc de renforcer voire de développer cette offre en conséquence afin de proposer une alternative solide à la voiture individuelle et complémentaire du train.

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Poursuivre le partenariat avec le Luxembourg avec l’application des conventions et des protocoles pour l’organisation du système de transport transfrontalier.

Mettre en place des réunions de suivi de ces démarches permettant de dresser un bilan et d’identifier les perspectives.

Adapter le niveau d’offre des lignes sous l’autorité du SMITU en fonction

des évolutions de la fréquentation.

Mettre en place trois pôles d’échanges majeurs entre le réseau transfrontalier et le futur TCSP : Place de la Liberté à Thionville, Esplanade à Hayange et Kinépolis à Elange.

Créer des points de correspondances intermédiaires entre le réseau transfrontalier, le réseau urbain et le réseau ferroviaire (ex. : gare de Thionville, halte d’Hettange-Grande).

Réaliser une étude de faisabilité pour la création d’une nouvelle ligne

Citélux partant de la rive droite de la Moselle : besoins, desserte, aspects techniques et financiers. Créer cette nouvelle ligne en fonction des résultats de l’étude.

Etudier avec le Luxembourg un renforcement de l’offre de la ligne 300

(hausse de la fréquence, acquisition de véhicules…) en préparation du projet (porté par l’Etat) de création d’une 3

ème voie sur l’A31 dédiée aux

modes de déplacements multimodaux.

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Augmenter la part des déplacements en transports collectifs vers le Luxembourg : de 15% en 2011 à 26% en 2020


Etat SMITU Ministère du Développement Durable et des Infrastructures du Luxembourg

Partenaires

Transporteurs

Chiffre clé 126 courses par jour en

direction du Luxembourg

Véhicule du réseau Citélux, SMITU

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H o r i z o n • Court terme : réalisation d’une étude pour la mise en place d’une ligne partant de la rive droite de la Moselle

• Moyen terme : mise en place éventuellement de la ligne partant de la ligne droite de la Moselle, renforcement du niveau d’offre et mise en place des pôles d’échanges

• Long terme : étude du renforcement de la ligne 300 en préparation de la 3ème

voie multimodale sur l’A31

• En continu : poursuite du partenariat avec le Luxembourg

Estimation financière • Etude de faisabilité d’une ligne partant de la rive droite de la Moselle : 30 000 €


• Fréquentation des lignes transfrontalières • Part des déplacements en transports collectifs vers le Luxembourg :

- Base des Migrations alternantes (INSEE) de manière annuelle : déplacements domicile-travail

- Enquête Ménages Déplacements (SMITU) en 2020 : comparaison avec les résultats de l’EDVM 2012

- Enquête Mobilité des Frontaliers (CEPS/ISTEAD) à moyen terme : comparaison avec les résultats de l’EMF 2010













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Mieux coordonner les offres des différents réseaux de transports collectifs

Sur le Périmètre de Transports Urbains (PTU), trois autorités organisatrices de transport interviennent : le SMiTU, la Région Lorraine et le Département de la Moselle. Le Grand-Duché du Luxembourg est également impliqué pour une ligne ferroviaire (Volmerange-les-Mines – Luxembourg) et une ligne routière transfrontalière (ligne 300). Les différents réseaux ne sont pas toujours coordonnés de façon optimale tant en termes de tracé qu’en termes d’horaires.

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Coordonner les horaires des bus dans les gares et haltes en heure de pointe avec ceux des dessertes TER pour optimiser l’offre du réseau Citéline en lien avec celle du réseau Métrolor, en privilégiant des évolutions à coûts constants.

Etudier de manière conjointe avec le Conseil Général la mise en place d’une stratégie globale de transports collectifs pour améliorer la complémentarité entre les réseaux Citéline et TIM.

Réaliser les actions de mise en cohérence des réseaux Citéline et TIM en

fonction des résultats de ces réflexions.

Poursuivre et renforcer les mesures de complémentarité entre le réseau Citéline et les autres réseaux avec la mise en place du TCSP.

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Augmentation de la fréquentation annuelle du réseau Citéline : de 45,9 voyages par habitant en 2009 à 65 en 2020 - Augmentation de la part modale des transports collectifs pour les déplacements internes au PTU : de 5% en 2012 à 6,9% en 2020 - Augmentation de la part modale des transports collectifs pour les déplacements d’échanges avec l’extérieur : de 11% en 2012 à 15% en 2020


SMITU Conseil Régional de Lorraine Conseil Général de la Moselle

Partenaires

SNCF CFL Exploitants des lignes interurbaines départementales Exploitants des lignes routières transfrontalières

Chiffre clé 4 réseaux de transports collectifs desservant le

territoire

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H o r i z o n • Court terme : coordination des horaires des bus en fonction de ceux des trains, étude conjointe de l’offre de transports collectifs avec le Conseil Général

• Moyen terme : mise en place des mesures de mise en cohérence des réseaux TIM / Citéline, poursuite des mesures de complémentarité avec la mise en place du TCSP

Estimation financière • Coordination des offres Citéline, Citélux, TIM et Métrolor : pas de surcoût • Etude de restructuration liée au TCSP : voir action 2


• Fréquentation du réseau Citéline • Fréquentation des autres réseaux : Métrolor, TIM, Citélux • Part modale des transports collectifs pour les déplacements à l’intérieur du PTU et en

échange avec l’extérieur : - Fichier détail de mobilité (INSEE) actualisé annuellement : déplacements domicile-

travail, suivi régulier - Enquête Ménage Déplacements (SMITU) en 2020 : ensemble des déplacements,

comparaison avec les résultats de l’EDVM 2012













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Améliorer l’information des voyageurs

Les usagers des transports publics ont à leur disposition plusieurs sources d’information : plans de réseau, fiches horaires, bulletin d’information, site internet, information en temps réel dans les bus et aux arrêts… Aujourd’hui, pour l’essentiel, cette information est conçue réseau par réseau. SimpliCim, site de recherche d’itinéraires à l’échelle régionale, constitue la première étape d’un dispositif multimodal.

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Poursuivre l’implantation de supports d’information dynamique aux principaux arrêts Citéline et dans les véhicules pour informer les usagers sur les horaires de passage des bus et sur les modifications de l’offre liées à des situations exceptionnelles.

Poursuivre et renforcer le partenariat avec la Région Lorraine pour la transmission et l’intégration de données sur le réseau Citéline et Citélux au dispositif SimpliCim (site internet de recherche d’itinéraires multimodaux à l’échelle de la région).

Etudier la création d’une plate-forme de mobilité l’échelle du PTU, du même type que la plate-forme Mobili’Thi créée à Thionville, informant les usagers sur l’offre multimodale de déplacements dans le territoire (transports collectifs, covoiturage, autopartage, vélo…).

Mettre en place cette plate-forme sur les différents supports existants (site

internet, numéro d’information client, panneaux d’information, points de vente et d’information) et sur des supports innovants (application smartphone).

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Augmentation de la fréquentation annuelle du réseau Citéline : de 45,9 voyages par habitant en 2009 à 65 en 2020 - Augmentation de la part modale des transports collectifs pour les déplacements internes au PTU : de 5% en 2012 à 6,9% en 2020


Conseil Régional de Lorraine SMITU

Partenaires

Trans Fensch Conseil Général de la Moselle SNCF Exploitants des lignes interurbaines départementales Exploitants des lignes routières transfrontalières

Chiffre clé 78 arrêts bénéficiant de

bornes d’information dynamique

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H o r i z o n • Court terme / moyen terme : poursuite de l’implantation de supports d’information dynamique

• Moyen terme : mise en place d’une plate-forme de mobilité à l’échelle du PTU • En continu : poursuite du partenariat avec la région pour l’intégration des données du

réseau urbain dans le dispositif SimpliCim

Estimation financière • Information en temps réel aux points d'arrêt principaux et dans tous les véhicules : environ 6 500 € TTC par borne d’information dynamique, 19 500 € par an (avec 3 bornes par an), 136 500 € au total

• Etude de faisabilité d'une plate-forme de mobilité à l'échelle du PTU : intégrée dans l'étude de restructuration du réseau liée au TCSP, voir action 2


• Nombre d’arrêts bénéficiant de dispositifs d’information en temps réel • Nombre de bus avec des supports d’information dynamique • Nombre d’utilisateurs de la plate-forme de mobilité













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Faire évoluer la billettique et la tarification

Tous publics, scolaires et moins de 26 ans, plus de 60 ans, tarification solidaire, titres transfrontaliers, etc., les usagers du réseau Citéline disposent d’une gamme tarifaire complète et d’une carte à puce pour les abonnements. Sur les autres réseaux, d’autres tarifs et d’autres supports billettiques sont proposés. 22 autorités organisatrices de transport public en Lorraine sont partenaires pour proposer à terme une seule et même carte pour tous les abonnements.

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Renouveler le système de billettique du réseau Citéline au profit d’un système interopérable avec d’autres réseaux de Lorraine (Métrolor, TIM) et du Luxembourg (réseaux Multiplicity et CFL) et permettant d’accéder à d’autres services du SMITU (ex : parcs relais).

Intégrer le dispositif SimpliCités du Conseil Régional (une seule et même carte intégrant les abonnements de plusieurs autorités organisatrices de transport lorraines) à l’occasion du renouvellement du système de billettique.

Réaliser une étude pour analyser le besoin et les caractéristiques d’une

évolution de la tarification du réseau Citéline : progression des tarifs, modification du système de tarification solidaire, possibilité de gratuité lors d’occasions particulières (inauguration de lignes, journée de la mobilité, pics de pollution…).



Conseil Régional de Lorraine SMITU

Partenaires

Trans Fensch Conseil Général de la Moselle SNCF Exploitants des lignes interurbaines départementales Exploitants des lignes routières transfrontalières

Chiffre clé 5 types d’abonnement

pour les différentes catégories d’usagers

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H o r i z o n • Court terme : renouvellement du système de billettique, intégration au dispositif SimpliCités, réalisation d’une étude de tarification

• Moyen terme : mise en œuvre de la nouvelle gamme tarifaire

Estimation financière • Renouvellement de la billettique : entre 3 et 4 millions € • Etude tarifaire : 25 000 €


• Nombre de réseaux de déplacements et de services accessibles avec la carte du réseau Citéline

• Nombre de catégories de tarification dans le réseau Citéline













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Aménager des pôles d’échanges

En plusieurs points du territoire, des lieux d’échanges permettent d’accéder aux réseaux de transport publics à pied, à vélo ou en voiture ou d’effectuer des correspondances : gares, haltes ferroviaires, gare routière vers laquelle convergent plusieurs lignes de bus et / ou de cars. Tous n’offrent pas cependant des conditions de rabattement ou de correspondances optimales pour les usagers. Les évolutions du réseau seront accompagnées de la création de nouveaux pôles d’échanges.

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Vocation souhaitée pour les pôles d’échanges du PTU : - Place de la Liberté (Thionville), Esplanade (Hayange) et Kinépolis

(Elange) : pôles d’échanges majeurs, assurant des échanges entre l’ensemble des modes de déplacements desservant le PTU ;

- Gare de Thionville, halte d’Hettange-Grande, halte d’Uckange, halte de Yutz : pôles d’échanges complémentaires, assurant en priorité des connexions entre la voiture et le réseau ferroviaire.

Aménager les pôles d’échanges du territoire en lien avec leur vocation souhaitée : - Place de la Liberté (Thionville), Esplanade (Hayange) et Kinépolis

(Elange) : requalifier ces pôles d’échanges, assurer une correspondance de qualité entre le TCSP et les autres réseaux de transports collectifs (Métrolor, Citélux, Citéline), aménager des parcs relais en lien avec le TCSP, améliorer l’accessibilité pour les modes actifs, créer des emplacements sécurisés de stationnement vélo ;

- Gare de Thionville, halte d’Hettange-Grande, halte d’Uckange, halte de Yutz : requalifier ces pôles d’échanges (requalification déjà engagée pour la halte d’Uckange), aménager des parcs-relais directement reliés à la desserte ferroviaire, améliorer l’accessibilité pour les modes actifs, créer des emplacements sécurisés de stationnement vélo.



SMITU

Partenaires

Trans Fensch Conseil Régional de Lorraine Conseil Général de la Moselle EPCI concernées Communes concernées RFF SNCF Exploitants des lignes interurbaines départementales Exploitants des lignes routières transfrontalières

Chiffre clé 7 pôles d’échanges sur le

territoire

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H o r i z o n • Moyen terme : desserte par le TCSP du pôle d’échange principal et des pôles d’échanges majeurs

• Moyen terme / long terme : aménagement des espaces de correspondance, des P+R et des cheminements d’accès pour les modes actifs dans l’ensemble des pôles d’échanges

Estimation financière • Aménagement halte de Yutz : 2 000 000 € • Accessibilité de la gare d'Hayange : 2 000 000 € • Poursuite de la requalification de la halte d'Uckange : 2 000 000 € • Extension du parking de la halte de Volmerange : 510 000 €


• Modes de déplacements desservant chaque pôle d’échanges - Nombre de lignes Citéline, fréquences de ces lignes - Nombre de lignes Métrolor, fréquences de ces lignes - Nombre de lignes Citélux, fréquences de ces lignes - Nombre de lignes TIM, fréquences de ces lignes - Nombre de places de stationnement voiture - Nombre de places de stationnement vélo

• Pratique de l’intermodalité dans les pôles du territoire :

- Enquête Ménages Déplacements (SMITU) en 2020 : comparaison avec les résultats de l’EDVM 2012

- Enquête spécifique auprès des usagers des pôles d’échanges : modes de rabattement et de distribution dans les pôles













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Partage de l’espace public et de la voirie

Définir et mettre en œuvre une hiérarchisation du réseau de voirie

Le réseau de voirie offre un maillage relativement complet du territoire, même s’il est moins dense dans la partie nord-ouest du PTU. Les niveaux de trafic sont élevés sur les axes autoroutiers et sur certains axes structurants, en particulier en cas de forte congestion sur l’A31. Des projets de requalification et à plus long terme, de création de voiries sont programmés. Hiérarchiser le réseau vise à résoudre les difficultés actuelles, anticiper les évolutions à venir et assurer de bonnes conditions de circulation et de sécurité pour tous les modes de déplacement.

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Elaborer avec les partenaires la hiérarchisation future du réseau de voirie, définissant le niveau de structuration souhaité pour chaque voie du PTU, dans le cadre des réunions du comité de suivi du PDU : - Voie à fonction circulatoire multimodale prépondérante, sans lien avec

les activités riveraines, - Voie à fonction circulatoire multimodale prépondérante, en lien avec

les activités riveraines, - Voie à fonction riveraine prépondérante.

Prendre en compte dans l’élaboration de la hiérarchisation les évolutions susceptibles de se produire sur certains axes du PTU, notamment en fonction des projets routiers : système de régulation dynamique des vitesses sur l'A31, RD952 (requalification), RD653 (prolongement vers la RD953), RD653 (impacts de la troisième voie sur l’A31), RD953 A (report de trafic sur le contournement de Yutz), RD1 (mise à 2x2 voies).

Elaborer une charte d'aménagement de l'espace public, définissant les aménagements types et les vitesses pour chaque niveau de voirie : - Niveau de mixité entre les différents usages de l’espace public, - Aménagements de réduction de la vitesse, - Zones 30, zones de rencontre, - Plateaux piétonniers…

Appliquer les principes de la hiérarchisation et de la charte lors des opérations d’aménagement de l’espace public (ex : TCSP, aménagements cyclables). Contribuer à la requalification des secteurs stratégiques en fonction des principes de la hiérarchisation et de la charte: entrées de ville, grands axes urbains, traversées de centres-bourgs, pôles commerciaux.

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Réduire les flux automobiles - Favoriser le report modal de la voiture vers les autres modes, pour les

déplacements de courte distance en priorité - Réduire la part modale de la voiture - Réduire le nombre d’accidents : -25% en 2020 par rapport à 2011


SMITU (comité de suivi du PDU)

Partenaires

Etat Conseil Général de la Moselle EPCI Communes

Chiffre clé 2 axes de circulation

magistraux

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H o r i z o n • Court terme : élaboration de la hiérarchisation et la charte d’aménagement de la voirie • Moyen terme / long terme : application des principes de ces documents dans les opérations

d’aménagement et contribution à la requalification des secteurs stratégiques

Estimation financière • Définition de la hiérarchisation future et élaboration d'une charte d'aménagement de la voirie : 50 000 €

• Application de la hiérarchisation et de la charte : pas de surcoût


• Linéaire de voie aménagée dans chaque catégorie et localisation • Trafic sur les différents niveaux de voies du PTU • Nombre d’accidents, nombre de victimes, nombre de victimes vulnérables













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Améliorer la continuité et le confort des cheminements dans les secteurs fréquentés par les piétons

Le PDU vise une augmentation raisonnable de la marche, dont la part modale est déjà élevée (29% en 2012), pour atteindre 30% des déplacements en 2020. Des aménagements ont été réalisés récemment dans plusieurs communes. Les déplacements des piétons et l’accessibilité pour les PMR restent néanmoins délicats voire dangereux dans de nombreux secteurs. Les aménagements réalisés dans les prochaines années devront remédier à ces difficultés, en cohérence avec la hiérarchisation du réseau de voirie.

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Zone piétonne de Thionville : la renforcer en améliorant les conditions de circulation pour les piétons par la réglementation et le contrôle (réduction du trafic dans la zone, surveillance du respect de la limitation de la durée des arrêts, organisation des livraisons…).

Centres-villes (Thionville, Terville, Yutz, Hayange) : poursuivre la requalification des espaces publics en les rééquilibrant en faveur des piétons (élargissement des trottoirs, suppression des obstacles, création de zones 30, zones de rencontre).

Améliorer les conditions d’accès aux pôles d’échanges pour les piétons (ex. : cheminements piétons, parvis…).

Centres-bourgs : requalifier les grands axes de circulation en traversée de ces secteurs pour favoriser la pratique de la marche (ralentisseurs, plateaux traversants, passages piétons de qualité, élargissement des trottoirs…).

Secteurs résidentiels : aménager l’espace public pour garantir la continuité des cheminements piétons (suppression des obstacles, notamment les véhicules garés sur le trottoir, élargissement des trottoirs, création de places, création de parvis devant les principaux équipements, notamment scolaires).

Sensibiliser les communes à l’élaboration de plans de mise en accessibilité de la voirie et de l’espace public (PAVE) et contribuer à leur mise en œuvre, conformément à la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Les PAVE sont obligatoires pour toutes les communes depuis 2006 (décret n°2006-1657 du 21 décembre 2006 relatif à l’accessibilité de la voirie et des espaces publics), le délai pour leur élaboration étant fixé au 22 décembre 2009.

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Augmentation de la part modale de la marche pour les déplacements internes au PTU : de 29% en 2012 à 30% en 2020 - Réduire le nombre d’accidents : -25% entre 2011 et 2020


SMITU

Partenaires

Conseil Général de la Moselle EPCI concernés Communes concernées

Chiffre clé 2 zones piétonnes

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H o r i z o n • Court terme : renforcement de la zone piétonne de Thionville • Court terme / moyen terme : requalification des centres-villes, des centres-bourgs et des

secteurs résidentiels • En continu : sensibilisation des communes à la réalisation et à la mise en œuvre de PAVE

Estimation financière • Renforcement de la zone piétonne à Thionville (réglementation, contrôle) : pas de surcoût • Requalification des espaces publics dans les centres villes : pas de surcoût, intégré dans le

budget des communes • Requalification des grands axes de circulation en traversée de centres-bourgs : 1 800 000 € • Aménagement de l'espace public dans les secteurs résidentiels : pas de surcoût, intégré

dans le budget des communes • Sensibilisation des communes sur les PAVE : voir action 24


• Linéaire de voirie réaménagé pour les piétons : zones 30, zones de rencontre, zones piétonnes…

• Nombre d’accidents impliquant des piétons dans les secteurs aménagés (zone piétonne de Thionville, centres-villes, centre-bourgs, secteurs résidentiels) : comparaison avant / après les aménagements

• Part modale de la marche pour les déplacements à l’intérieur du PTU : - Fichier détail de mobilité (INSEE) actualisé annuellement : déplacements domicile-

travail, suivi régulier - Enquête Ménage Déplacements (SMITU) en 2020 : ensemble des déplacements,














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Coordonner les actions en faveur du vélo prévues par les EPCI et les communes

Des aménagements cyclables sont déjà aménagés sur le territoire, des projets sont formalisés dans des schémas intercommunaux. Des discontinuités demeurent néanmoins. En outre, la pratique du vélo reste marginale (1% des déplacements en 2012), le réseau existant répondant avant tout à des besoins de déplacements liés aux loisirs. Le PDU se fixe un objectif de doublement de la part du vélo, notamment grâce au développement coordonné des itinéraires cyclables, en cohérence avec la hiérarchisation du réseau de voirie

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Suivre la mise en œuvre des aménagements cyclables prévus dans les schémas cyclables des deux communautés d’agglomération : prolongement des aménagements sur les axes principaux, nouveaux itinéraires, résorption des discontinuités.

Contribuer au renforcement du maillage du réseau cyclable en identifiant de nouveaux itinéraires et en veillant à leur mise en œuvre (notamment liaisons entre les itinéraires des différentes intercommunalités ou communes).

Tenir compte des conditions de circulation des vélos dans les aménagements de pacification de la circulation automobile (ex. : zones 30, zones de rencontre).

Participer à la mise en place d’un jalonnement cohérent pour les vélos sur l’ensemble des voies aménagées, permettant un repérage facile des cyclistes et incitant à la pratique de ce mode de transport pour les déplacements utilitaires : identité unique, dénomination des itinéraires, localisation des principaux équipements desservis, orientation vers la véloroute Charles le Téméraire.

Mettre en place une offre de stationnement vélo dans l’ensemble des pôles d’échanges du territoire et à proximité des principaux équipements, en s’assurant de l’existence d’itinéraires de desserte de qualité.

Editer un plan des aménagements cyclables à l’échelle du PTU à l’intention

du grand public ; y intégrer les informations relatives aux services vélo (voir action 14).

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Augmentation de la part modale du vélo pour les déplacements internes au PTU : de 1% en 2012 à 2% en 2020 - Réduire le nombre d’accidents : -25% entre 2011 et 2020


SMITU

Partenaires

Conseil Général de la Moselle EPCI concernés Communes concernées

Chiffre clé 1 itinéraire cyclable

européen : véloroute Charles le Téméraire

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H o r i z o n • Court terme : mise en place des aménagements prévus dans les schémas cyclables, installation du jalonnement cyclable

• Moyen terme : - Mise en place des aménagements complémentaires, création de places de

stationnement vélo dans les pôles d’échanges et équipement - Plan des aménagements cyclables

Estimation financière • Aménagement de 120 km d'itinéraires cyclables (y compris jalonnement) : 24 000 000 € (ratio de 200 € / mètre)

• Offre en stationnement pour les vélos (pôles d'échanges, principaux équipements) : 100 000 € (400 arceaux, 250 € par arceau)

• Plan des aménagements cyclables : 10 000 € (conception, impression en 10 000 exemplaires)


• Linéaire d’itinéraires aménagés pour les cyclistes • Nombre de places de stationnement vélo dans les pôles et équipements • Comptages de cyclistes sur les itinéraires aménagés • Comptage des vélos stationnés aux abords des pôles d’échanges et des équipements du

territoire • Nombre d’accidents impliquant des cyclistes sur les itinéraires aménagés : comparaison

avant / après les aménagements • Part modale du vélo pour les déplacements à l’intérieur du PTU :














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Développer des services pour les cyclistes

Des itinéraires continus et sécurisés constituent l’un des volets d’une politique cyclable efficace. Néanmoins, les services offerts aux cyclistes en termes de stationnement, de location de vélos, d’information sur les aménagements existants sont déterminants pour le développement de l’usage du vélo. Le succès rencontré par l’association Mob’Emploi ou par le parking vélo en gare de Thionville attestent de la réalité de la demande. A

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Etudier le développement du service de location de vélos dans d’autres points à Thionville et dans d’autres communes du PTU (contexte, usagers potentiels, nombre de vélos…), en partenariat avec les acteurs locaux (ex. : association Mob’Emploi).

Mettre en place des emplacements de stationnement fermés et sécurisés de type consignes collectives dans les pôles d’échanges majeurs (place de la Liberté, gare de Thionville, Esplanade, Kinépolis).

Etudier la possibilité d’offrir des services supplémentaires pour les cyclistes dans tout ou partie de ces pôles d’échanges : gardiennage, entretien, information…

Organiser des stands de présentation du service de location de vélos dans le cadre de manifestations ponctuelles (ex. : journée de la mobilité place de la Liberté, port de plaisance de Basse-Ham en période estivale…).

Communiquer auprès de la population sur l’offre de services pour les cyclistes dans les pôles d’échanges.

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Augmentation de la part modale du vélo pour les déplacements internes au PTU : de 1% en 2012 à 2% en 2020


SMITU

Partenaires

Conseil Régional EPCI Communes SNCF Mob’Emploi

Chiffre clé 2 points de location vélo

à Thionville

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H o r i z o n • Court terme : étude du développement du service Mob’Emploi • Moyen terme : mise en place d’équipements de stationnement sécurisés et étude de la

mise en place de services supplémentaires dans les pôles d’échanges majeurs • En continu : communication sur l’offre de services vélo

Estimation financière • Etude sur le développement du service de location de vélos (y compris services supplémentaires dans les pôles d'échanges) : à réaliser en interne, en partenariat avec Mob’Emploi

• Offre en stationnement sécurisée pour les vélos (pôles d'échanges majeurs) : 90 000 € (3 consignes collectives, 30 000 € par consigne)


• Nombre de stations, nombre de vélos du service de location de vélos • Nombre d’utilisateurs du service de location de vélos • Nombre de places sécurisées dans les pôles d’échanges concernés • Comptage des vélos garés dans les emplacements sécurisés des pôles d’échanges

concernés • Part modale du vélo pour les déplacements à l’intérieur du PTU :














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Développer une stratégie globale de stationnement des voitures à l’échelle du PTU

L’offre et plus encore son usage sont mal connus sur le territoire. Plusieurs communes mettent toutefois en œuvre des mesures visant à faciliter l’accès aux secteurs les plus fréquentés et à réduire les conflits entre les différents besoins (ex. : chalands, résidents, rabattement sur les transports collectifs, covoiturage). La disponibilité d’une place de stationnement à destination est déterminante dans le choix du mode de déplacement. Agir sur les déplacements est donc indissociable d’une politique globale de stationnement.

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Réduire l’offre de stationnement des parkings en surface dans le centre-ville de Thionville à l’occasion des projets urbains (création du Troisième Lieu, opération de logements à proximité de la gare), dans la perspective du renforcement de la desserte en transports collectifs offerte par le TCSP.

Améliorer la connaissance du stationnement en réalisant une étude de fréquentation des places de stationnement sur voirie et dans les parkings de Thionville pour adapter de manière plus précise l’offre à Thionville aux besoins des résidents et des chalands, en cohérence avec le PDU.

Informer le public sur l’offre de stationnement en ouvrage à Thionville,

notamment à travers les différents supports existants (sites internet de la Communauté d’Agglomération Portes de France et de la Ville de Thionville, journaux des collectivités).

Améliorer le jalonnement vers les parkings, les parcs-relais et les aires de covoiturage, notamment depuis le réseau structurant : panneaux directionnels, panneaux de signalisation des parkings, parcs-relais et aires de covoiturage.

Augmenter le taux de rotation des places sur voirie des centres-villes des communes disposant d’une réglementation du stationnement (Thionville, Hayange, Yutz…) à travers un contrôle régulier du respect des règles de stationnement.

Etudier avec les communes les solutions adaptées à mettre en œuvre pour réduire la pression du stationnement sur voirie dans les centres-bourgs et dans les zones résidentielles des communes du PTU : création de poches de stationnement à proximité des secteurs générateurs de déplacements, surveillance, sensibilisation…

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Renforcer la connaissance de l’offre et de l’usage du stationnement - Engager une réflexion sur le dimensionnement et la réglementation et la tarification du stationnement dans les centres villes - Apporter des réponses adaptées aux différents besoins (résidents, actifs, chalands, rabattement, covoiturage)


SMITU

Partenaires

Conseil Régional de Lorraine Conseil Général de la Moselle EPCI Communes

Chiffre clé 3 000 places de

stationnement au centre-ville de Thionville

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H o r i z o n • Court terme : réduction de l’offre gratuite de stationnement dans le centre-ville de Thionville, amélioration du jalonnement

• Moyen terme : étude des besoins en stationnement à Thionville, étude de solutions adaptées pour réduire les difficultés de stationnement dans les communes moins denses

• En continu : communication auprès du public sur l’offre de stationnement

Estimation financière • Réduction de l'offre en stationnement liée aux projets urbains : intégré aux projets urbains • Information du public (supports d'information existants) : pas de surcoût • Amélioration du jalonnement des parkings : 100 000 € (étude et mise en œuvre)


• Nombre de places de stationnement dans les aires gratuites et dans les parkings payants du centre-ville de Thionville

• Taux d’occupation et taux de rotation dans les différents emplacements de stationnement : - Aires de stationnement gratuites du centre-ville de Thionville - Parkings du centre-ville de Thionville - Places sur voirie dans les centres-villes des communes avec une réglementation du

stationnement • Pourcentage de parkings, parcs relais et aires de covoiturage jalonnés













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Optimiser les espaces d’accueil pour les véhicules de livraison en ville

Les commerces des centres-villes doivent être approvisionnés régulièrement (4 fois par jour par exemple pour un supermarché). Afin de limiter la gêne occasionnée par des camions garés en double-file ou sur le trottoir, les villes peuvent aménager des espaces d’accueil pour ces véhicules, généralement des aires de livraison. A

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Mettre en œuvre les principes d’aménagement des aires de livraison du guide du CERTU « L’aménagement des aires de livraison » à la fois pour la définition des besoins en aires de livraisons puis pour leur aménagement ou réaménagement. Revoir le dimensionnement, la signalisation ou le marquage de certaines aires existantes. Modifier l’emplacement d’aires peu utilisées par les transporteurs.

Mettre en place des leviers pour inciter au respect de la réglementation de ces aires de livraison.

Formation des policiers municipaux, distribution de disques de livraison, voire mise en place de dispositifs de contrôle automatique des aires de livraison.

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Améliorer et harmoniser les pratiques de livraison des centres-villes


Villes de Thionville, de Yutz, de Hayange

Partenaires

Polices municipales Transporteurs Commerçants

Chiffre clé 7 000 mouvements de marchandises par jour sur l’ensemble du PTU

Dispositif de contrôle automatique de stationnement à Hayange, Interface Transport

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H o r i z o n • Court terme : mise aux normes des aires existantes ; formation des agents des polices municipales en charge du contrôle des aires de livraison

• Moyen terme : concertation avec les transporteurs et commerçants pour la mise en place d’aires de livraison « intelligentes » : réservables, contrôlées automatiquement…

Estimation financière • Formation des agents (séance d’une demi-journée de formation pour 12 agents) : 900 € • Mise en conformité d'une aire de livraison (marquage au sol uniquement) : 3 000 € • Dispositif de contrôle automatique pour une aire de livraison : 30 000 €


• Nombre d’aires de livraisons aménagées ou réaménagées • Taux d’occupation des aires de livraison par des véhicules de marchandises













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Innovations, nouvelles mobilités

Conforter et développer l’offre d’aires de covoiturage

Plus de 10 000 habitants du territoire pratiquent le covoiturage au moins une fois par semaine pour se rendre sur leur lieu de travail ou d’études. Face à cet essor, les collectivités prennent l’initiative d’aménager des lieux de stationnement adaptés. Le potentiel de développement est encore important, en particulier pour les actifs transfrontaliers. L’objectif du PDU est de donner le plus d’ampleur possible au covoiturage, d’autant plus que le Grand-Duché du Luxembourg prévoit de restreindre les possibilités de stationnement à destination.

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Faire connaître au public les aires de covoiturage existantes : jalonnement de qualité à partir du réseau structurant, signalétique homogène pour l’ensemble des aires, publication d’articles dans les supports d'information disponibles.

Aménager des aires de covoiturage dans des lieux situés à proximité des échangeurs du réseau magistral (A30, A31), identifiés comme des lieux où le covoiturage se pratique déjà de manière spontanée, dans les cadres des ZAC (EPCI) et de l’opération Moselle Electromobilité (Conseil Général) : RD15 (Kanfen), RD14 (Thionville), rond-point de l’Etoile (Thionville) et Espace Meilbourg (Yutz).

Réaliser une étude de covoiturage avec l’ensemble des partenaires pour localiser, dimensionner et programmer des aires de covoiturage supplémentaires dans les lieux où les besoins s’expriment fortement, en recherchant une cohérence et une optimisation en termes de localisation, dimensionnement et consommation du foncier.

Aménager les aires de covoiturage définies dans le cadre de l’étude partenariale de covoiturage.

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Augmentation de la part modale du covoiturage pour les déplacements d’échanges avec l’extérieur : de 9% en 2012 à 12% en 2020


SMITU Conseil Régional de Lorraine Conseil Général de la Moselle

Partenaires

Conseil Général de Moselle EPCI Communes

Chiffre clé 3 aires de covoiturage

aménagées

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H o r i z o n • Court terme : information sur les aires de covoiturage existantes, aménagement d’aires de covoiturage dans les lieux déjà utilisés à cet effet

• Moyen terme : réalisation d’une étude pour l’aménagement d’aires de covoiturage supplémentaires

• Moyen terme / long terme : aménagement des aires de covoiturage supplémentaires • En continu : information sur les aires de covoiturage existantes

Estimation financière • Information sur les aires de covoiturage existantes (supports d'information existants) : pas de surcoût

• Contribution à l’aménagement de 4 aires de covoiturage : 600 000 € • Etude de faisabilité d'aires supplémentaires : 30 000 €


• Nombre d’aires de covoiturage aménagées dans le PTU • Taux d’occupation des aires de covoiturage du territoire • Part modale du covoiturage (défini comme le nombre de déplacements effectués en tant

que passager dans un véhicule privé) pour les déplacements à l’intérieur du PTU : - Enquête Ménages Déplacements (SMITU) en 2020 : ensemble des déplacements,

comparaison avec les résultats de l’EDVM 2012 (quantification délicate du covoiturage pour l’enquête de 2012)













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Expérimenter des solutions de mobilité innovantes, notamment dans les nouveaux quartiers

De nombreuses opérations d’urbanisme sont projetées sur le territoire. Au-delà des seuls éco-quartiers, terrains privilégiés d’expérimentation en matière de mobilité, tous les projets peuvent constituer une occasion de tester des solutions innovantes dans ce domaine. A

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Nouveaux quartiers résidentiels ou mixtes : expérimenter des mesures innovantes d’organisation des déplacements (parking partagé pour un ensemble de logements, mutualisation des places de stationnement des équipements ou activités, mutualisation des places de stationnement des logements privés, station d’autopartage).

Nouvelles zones résidentielles, commerciales et d’activités : inciter au développement de l’usage de véhicules électriques à travers l’installation de bornes de recharge sur l’espace public et dans les parkings, conformément à la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement.

Nouvelles zones résidentielles, commerciales et d’activités bien desservies

par les transports collectifs (dans un rayon de 300 m autour des stations de TCSP et de 500 m autour des gares et haltes ferroviaires) : expérimenter des mesures de limitation du stationnement (réduction des normes de stationnement dans les PLU dans ces quartiers).

Centres-villes des communes réglementant le stationnement : expérimenter des dispositifs automatisés de gestion du stationnement (mise en place de bornes de contrôle automatique indiquant le temps de stationnement restant).

Pérenniser et étendre ces mesures en fonction des résultats des expérimentations.

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Accompagner les nouvelles pratiques de mobilité émergeant sur le territoire - Informer et sensibiliser les habitants sur les solutions de déplacements alternatives


SMITU

Partenaires

Communes Aménageurs

Chiffre clé Près de 20 nouveaux quartiers en projet

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H o r i z o n • Court terme / moyen terme : expérimentation de mesures innovantes d’organisation des déplacements et de gestion du stationnement, installation de bornes de recharge de véhicules électriques

• Long terme : pérennisation de ces mesures en fonction des résultats

Estimation financière • Expérimentations de solutions de mobilité innovantes : pas de surcoût, intégrées aux projets urbains


• Nombre de quartiers mettant en place des solutions innovantes de mobilité • Nombre d’habitants adhérant aux solutions innovantes de mobilité • Nombre de bornes de recharge de véhicules électriques installées • Nombre de véhicules électriques immatriculés sur le territoire













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Développer l’autopartage

Phénomène encore émergent, l’autopartage présente un fort potentiel de développement, en particulier en milieu urbain dense. La Ville de Thionville propose déjà un service. Les vertus de l’autopartage ont été mises en évidence dans une étude récente du PREDIT (Enquête nationale sur l’autopartage, 6-t, France Autopartage, ADEME) : « déclencheur de multimodalité », baisse du taux de motorisation des ménages, diminution de l’usage de la voiture. A

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Réaliser un bilan du service Autopi de Thionville (nombre d’utilisateurs, pratiques…) et une étude sur le développement de ce service (potentiel de développement, secteurs de pertinence…).

Développer ce service dans de nouveaux secteurs du PTU.

Expérimenter la mise en place d’une plateforme d’échanges dans les nouveaux quartiers résidentiels pour le prêt de véhicules privés entre les habitants.

Expérimenter la mise en place d’un dispositif de même nature dans les zones d’activités pour les déplacements professionnels : partage des parcs de véhicules des entreprises entre salariés de différents établissements, notamment dans le cadre de plans de déplacements inter-entreprises ou de la création de nouvelles zones d’activités (ex : Terra Lorraine). Pérenniser ces dispositifs en fonction du succès rencontré auprès des habitants et des salariés.

Informer les habitants sur les solutions d’autopartage existantes pour augmenter leur utilisation.



SMITU

Partenaires

Conseil Régional de la Lorraine Conseil Général de la Moselle EPCI Communes Autopi

Chiffre clé 2 stations d’autopartage

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H o r i z o n • Court terme : étude pour le développement du service Autopi, expérimentation de plateformes de partage de véhicules privés dans les quartiers résidentiels et dans les zones d’activités

• Moyen terme : développement du service Autopi, sous réserve des résultats de l’étude

Estimation financière • Etude de faisabilité pour le développement d’Autopi : 20 000 € • Information sur les solutions d'autopartage existantes (supports d'information existants) :

pas de surcoût


• Nombre de véhicules et de stations du service Autopi et des autres services d’autopartage • Nombre d’adhérents au service Autopi et aux autres services d’autopartage • Nombre de quartiers et de zones d’activités pratiquant l’autopartage privé • Nombre de personnes adhérant à l’autopartage privé













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Limiter les déplacements en voiture des particuliers pour le motif achat vers les grandes zones commerciales périphériques

Les déplacements des particuliers pour leurs achats représentent 50% des mouvements de marchandises. Les zones commerciales ayant été conçues de manière à encourager les clients à s’y rendre en voiture, il est désormais difficile de les inciter à délaisser leur voiture pour les modes doux ou les transports en commun. Les difficultés de circulation et de la saturation des parkings (exemple de la zone du Linkling) pénalisent les consommateurs et les commerçants, qui risquent de perdre une clientèle tentée par les commodités du e-commerce. Par ailleurs, on assiste au développement rapide du e-commerce. Internet permet aux commerçants locaux ou aux

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Mettre en place un dispositif de services de mobilité prépayés pour inciter les consommateurs à se rendre dans les zones commerciales périphériques par d’autres modes que la voiture : par exemple la livraison à domicile gratuite pour les personnes se rendant en transport collectif au commerce, le remboursement des titres de transport en commun par les établissements de loisirs ou de services (cinéma, coiffeurs…)…

Limiter les déplacements ou mouvements de marchandises liés aux achats sur Internet : installer des points de retrait des colis ou un « bureau de service » (local regroupant des informations sur la mobilité, des services de conciergerie, un point colis…) dans des lieux de passage « naturels » comme les pôles d’échanges du SMITU.

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Renforcer l’utilisation des transports collectifs et des modes doux pour les déplacements domicile-achat : passer de 3% en 2011 à 5% en 2020


SMITU

Partenaires

Commerçants Réseaux de points-relais colis Transporteurs (dont La Poste)

Chiffre clé 18% des habitants du PTU utilisent d’autres modes que la voiture

pour réaliser leurs achats dans les grandes surfaces commerciales

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H o r i z o n • Court terme : mise en place d’un dispositif de points mobilité en concertation avec les associations de commerçants des zones périphériques

• Moyen terme : installation de consignes ou de « bureaux de service » aux pôles d’échanges du SMITU

Estimation financière • Mise en place de 30 consignes, dispositif d'ouverture centralisé : 35 000 € • Bureau de service : 5 000 €


• Nombre de commerçants partenaires d’une offre de mobilité prépayée • Nombre de points de retrait de colis installés aux pôles d’échanges













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Inciter à l’utilisation de véhicules peu émetteurs et silencieux pour les livraisons dans les centres urbains

Les livraisons des commerces sont souvent pointées du doigt comme une source de nuisances par les riverains : bruit, émissions de gaz à effet de serre et de polluants, congestion et stationnement anarchique... Pourtant, ces livraisons (et enlèvements de cartons et autres emballages) sont indispensables au fonctionnement des commerces. Les collectivités disposent du levier réglementaire pour le développement de livraisons en véhicules propres dans les centres urbains.

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Mettre en place une nouvelle réglementation des livraisons homogénéisée et plus lisible dans les centres-villes.

Concerter avec les transporteurs et commerçants pour construire des solutions au cas par cas visant à limiter les impacts des livraisons dans les centres-villes : points d’accueil des véhicules de fort tonnage en périphérie proche des centres-villes, plus grande amplitude horaire pour les livraisons par des véhicules propres…

Etudier la mise en place de tournées de distribution urbaine mutualisées

entre transporteurs, au départ de plates-formes périphériques (espace logistique de proximité, centre de distribution urbaine…) et éventuellement lancer une expérimentation (en fonction des résultats de l’étude).

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Améliorer et harmoniser les pratiques de livraison des centres-villes.


Villes de Thionville, Yutz et Hayange

Partenaires

Transporteurs Commerçants CCI de la Moselle

Chiffre clé 4 % des livraisons dans le centre-ville de Thionville réalisées par des semi-

remorques

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H o r i z o n • Court terme : refonte de la réglementation marchandises en ville • Moyen et long termes : étude de faisabilité d’un service de distribution urbaine,

expérimentation en fonction des résultats de l’étude

Estimation financière • Etude de refonte de la réglementation : 15 000 € • Etude de faisabilité d’un service de distribution urbaine : 50 000 €


• Nombre de paramètres dans les arrêtés marchandises des villes • Nombre de véhicules de livraison en infraction dans les centres-villes • Part modale des transports collectifs pour les déplacements domicile-achat :

- Enquête Ménages Déplacements (SMITU) en 2020 : part modale, comparaison avec les résultats de l’EDVM 2012













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Articulation entre urbanisme et déplacements

Prendre en compte les déplacements dans les documents d’urbanisme

Depuis le début des années 2000 et la loi Solidarité et Renouvellement Urbains, le contenu des documents d’urbanisme a été renforcé : le lien entre l’urbanisme et les déplacements doit y faire l’objet d’une attention particulière. A compter de l’approbation du PDU, les communes auront trois ans pour rendre leurs Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) compatibles avec le PDU. A

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Préconisations s’appliquant aux secteurs bien desservis par les transports collectifs, qui peuvent être définis de la façon suivante : - Dans un rayon de 300 mètres autour des stations de TCSP ; - Dans un rayon de 500 mètres autour des gares et haltes ferroviaires.

Privilégier le développement de l'urbanisation dans ces secteurs : localiser en priorité dans ces secteurs les zones à développer.

Y renforcer les densités urbaines, voire y appliquer une densité minimale. Y favoriser la mixité fonctionnelle dans ces secteurs : établir un usage mixte des quartiers. Y limiter le nombre de places de stationnement voiture en instaurant des normes maximales (ex. : pas plus de 2 places par logement).

Action s’appliquant à l’ensemble du PTU : conformément aux articles R 111-

14-4 et R11-14-5 du code de la construction et de l’habitation, créer des espaces réservés au stationnement sécurisé des vélos dans les nouvelles constructions de logements et de bureaux (espaces avec un système de fermeture sécurisé et des dispositifs fixes d’attache), à intégrer dans l’article 12 du règlement des PLU,

Textes en vigueur fixant un minimum, qu’il paraît souhaitable de dépasser et d’adapter aux établissements recevant des scolaires

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Accroître la part modale des transports collectifs urbains - Conforter l’usage de la marche, déjà élevé - Développer fortement l’usage du vélo, en particulier dans les secteurs les plus densément urbanisés - Diminuer la part des déplacements effectués par une personne seule dans une voiture


SMITU

Partenaires

Communes

Chiffre clé 35 communes

composent le PTU

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H o r i z o n • En continu : intégration de ces prescriptions dans les PLU des communes du PTU, en fonction du calendrier d’élaboration des PLU

Estimation financière • Actions à destination des PLU : pas de surcoût, intégrées dans les documents dans le cadre de l'élaboration, de la révision ou de la modification des PLU


• Développement de l’urbanisation dans les secteurs bien desservis par les transports collectifs et développement à l’écart de ces secteurs

• Densité dans le PTU • Nombre de places de stationnement voiture par logement dans les constructions nouvelles

dans les secteurs bien desservis par les transports collectifs • Nombre de places de stationnement vélo par logement ou bureau dans les constructions

nouvelles • Taux de motorisations dans le PTU













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Articulation entre urbanisme et déplacements

Assurer la desserte multimodale des projets

Parmi les projets recensés sur le territoire, certains sont des projets de renouvellement urbain, donc situés dans des secteurs où une desserte multimodale est déjà assurée. Une partie, en revanche, concerne des secteurs peu denses voire non urbanisés où la desserte n’est pas adaptée aux besoins de déplacements futurs, en particulier en transports collectifs. A

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Veiller à la desserte par le réseau Citéline restructuré d’une grande partie des projets urbains et économiques du PTU.

Assurer une desserte par le TCSP des équipements, secteurs urbains et secteurs économiques structurants : nouveaux quartiers de logements à Thionville, Troisième Lieu, Terra Lorraine, Europort, zones d’activités…

Desservir avec les lignes complémentaires issues de la restructuration du réseau la plupart des projets à l’écart du TCSP, en rabattement vers ce mode de transport. Répondre avec la restructuration du réseau Citéline aux besoins en déplacements des actifs vers les nouvelles zones d’activités, non seulement en termes de tracé mais aussi en termes de caractéristiques de l’offre (horaires, fréquence, amplitude, régularité…).

Réaliser des études sur la desserte multimodale des projets urbains et économiques dans le cadre des études d’impact de ces projets.

Etudier avec les partenaires (Etat, Conseil Général) les incidences en termes de charge sur le réseau routier des projets de grande envergure, notamment Terra Lorraine et Europort.

Accompagner la réalisation de tous les projets par des aménagements renforçant la desserte multimodale : voirie, itinéraires pour les modes actifs, stationnement, covoiturage, bornes de recharge, autopartage...

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Accroître la part modale des transports collectifs urbains - Conforter l’usage de la marche, déjà élevé - Développer fortement l’usage du vélo, en particulier dans les secteurs les plus densément urbanisés - Diminuer la part des déplacements effectués par une personne seule dans une voiture


SMITU EPCI Communes Aménageurs

Partenaires

SMITU Conseil Général de la Moselle

Chiffre clé Près de 30 projets

urbains ou économiques

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H o r i z o n • Moyen terme : desserte des projets avec le réseau restructuré, étude d’une nouvelle ligne nord-sud desservant les projets à l’écart du secteur central

• En continu : accompagnement des projets d’une prise en compte de l’ensemble des modes de déplacements

Estimation financière • Etude de desserte des projets : pas de surcoût, intégrée aux études d'élaboration des projets

• Desserte des projets en transports collectifs : pas de surcoût, intégré à la restructuration du réseau (voir action 2)


• Nombre de projets desservis par les transports collectifs • Nombre de projets ayant fait l’objet d’une étude spécifique sur les déplacements













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Conseil en mobilité, sensibilisation, concertation

Inciter les établissements économiques, scolaires et administratifs à réaliser et mettre en œuvre un plan de déplacements

Conformément au Code des Transports (article L1231-8), le SMITU doit exercer la fonction de conseil en mobilité à l’intention des employeurs et des gestionnaires d’activités générant des flux de déplacements importants. L’objectif est d’améliorer le transport des personnels des entreprises et des collectivités publiques en incitant ces dernières à prévoir un plan de mobilité et à encourager l’utilisation par leur personnel des transports en commun et le recours au covoiturage.

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Inciter les entreprises générant un nombre important de déplacements à réaliser des plans de déplacements d’entreprises (PDE) : communication dans les supports du SMITU, interventions dans les établissements…

Favoriser les échanges entre les entreprises des principales zones d’activités pour favoriser la réalisation de plans de déplacements inter-entreprises (PDIE) : communication auprès des entreprises, mise en place d’évènements ponctuels dans ces zones (ex. : journée de la mobilité), assistance à la création d’une instance de gestion de la mobilité dans ces zones.

Inciter les principaux établissements d’enseignement, notamment les collèges, les lycées, l’IUT de Yutz-Thionville, à la mise en place de plans de déplacements des établissements scolaires (PDES) : réunions avec les proviseurs, sensibilisations des élèves et des parents… Inciter les administrations du territoire, notamment les deux communautés d’agglomération, à mettre en place un plan de déplacements d’administrations (PDA), constituant une mesure exemplaire pour les autres organismes du territoire : sensibilisation dans les réunions du SMITU, interventions dans les administrations…

Accompagner les établissements (économiques, scolaires, administratifs) réalisant un plan de déplacements : appui technique, transmission de données, participation aux réunions, interventions pour présenter le réseau Citéline…

Participer à la mise en œuvre des plans de déplacements : modification de la desserte en bus, aménagement des abords des établissements, installation d’emplacements de stationnement vélo, diffusion d’information sur les tarifs (ex : obligation de prise en charge à 50% de l’abonnement de transports collectifs par les employeurs).



SMITU

Partenaires

EPCI Communes Chambre de Commerce et de l’Industrie Chambre des Métiers Entreprises, zones d’activités Etablissements scolaires Etablissements administratifs

Chiffre clé 11 zones d’activités

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H o r i z o n • Court terme : incitation aux établissements économiques, scolaires et administratifs à la mise en place de plans de déplacements

• Moyen terme / long terme : accompagnement des établissements élaborant des plans de déplacements

• Long terme : participation à la mise en œuvre des plans de déplacements

Estimation financière • Conseil en mobilité : allocation d’une partie du temps de travail du chargé de mission PDU à cette fonction, 40 000 €

• Contribution financière du SMITU à l’élaboration de plans de mobilité : à étudier au cas par cas


• Nombre d’établissements économiques, scolaires et administratifs se lançant dans une démarche de plan de déplacements

• Nombre de salariés, étudiants et scolaires touchés par ces démarches • Part modale des transports collectifs et des modes actifs pour les déplacements à l’intérieur

du PTU : - Fichier détail de mobilité (INSEE) actualisé annuellement : déplacements domicile-

travail, suivi régulier - Enquête Ménages Déplacements (SMITU) en 2020 : ensemble des déplacements,














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Mener des campagnes de sensibilisation tous publics ou ciblées

Les bilans de PDU réalisés dans d’autres agglomérations françaises montrent qu’agir sur l’offre ne suffit pas ou plus à faire évoluer les pratiques de déplacements. Afin d’atteindre des objectifs volontaristes, voire ambitieux en la matière, l’information et la sensibilisation de l’ensemble des usagers du système de déplacements constituent un volet essentiel d’une politique de déplacements efficace. A

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Informer les usagers actuels et potentiels sur l’offre de transports collectifs : participer à des manifestations ponctuelles (sur la mobilité, culturelles…), communiquer sur l’offre lors des moments forts du réseau Citéline (mise en service du TCSP, restructuration), inclure des informations dans les revues des collectivités, mettre à disposition des usagers des brochures dans les points de vente, publier des articles dans la presse…

Communiquer auprès des automobilistes sur les aires de covoiturage et sur la plate-forme de covoiturage existantes et les sensibiliser aux avantages de cette pratique : interventions dans les entreprises françaises et luxembourgeoises, brochures dans les zones d’activités, articles dans la presse…

Sensibiliser les habitants et les communes au code de la rue et au partage de l’espace public ainsi qu’à l’importance du respect de la réglementation : réunions avec les techniciens des mairies, mise en place de campagnes spécifiques sur ces thématiques (ex : zones 30, zones piétonnes, double sens cyclable) auprès des habitants…

Informer les automobilistes sur l’offre actuelle de stationnement, notamment dans les parkings et communiquer sur la tarification du stationnement, notamment au regard du coût des transports collectifs : supports de communication du SMITU et des collectivités locales, presse locale…

Sensibiliser les habitants aux problèmes et dangers générés par les comportements inciviques (stationnement abusif aux abords des établissements scolaires, sur les trottoirs…) : supports de communication du SMITU et des collectivités locales, presse locale…

Poursuivre le partenariat avec la Préfecture de la Moselle pour mettre en place des interventions dans les établissements scolaires sur la mobilité et sur la sécurité routière : code de la rue, principes d’utilisation des modes actifs, comportements dangereux aux abords des établissements…

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Informer et sensibiliser les habitants sur les solutions de déplacements alternatives à la voiture individuelle


SMITU

Partenaires

Préfecture de la Moselle Grand-Duché du Luxembourg Conseil Régional de la Lorraine Conseil Général de la Moselle Communes EPCI Entreprises Etablissements scolaires Trans Fensch

Chiffre clé Plus de 180 000

habitants

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H o r i z o n • En continu : communication auprès des EPCI, des communes et des habitants sur l’offre de transports publics, sur le covoiturage, sur le code de la rue, sur le stationnement et sur les comportements inciviques

Estimation financière • Conseil en mobilité : voir action 24


• Nombre d’interventions dans des manifestations ponctuelles, dans des mairies, dans des entreprises, dans des établissements scolaires

• Nombre de supports de communication (ex. : brochure, plaquette, flyer, page internet, article dans la presse).

• Part modale des transports collectifs et des modes actifs pour les déplacements à l’intérieur du PTU et en échange avec l’extérieur : - Fichier détail de mobilité (INSEE) actualisé annuellement : déplacements domicile-

travail, suivi régulier - Enquête Ménages Déplacements (SMITU) en 2020 : ensemble des déplacements,














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Créer et animer une instance de concertation sur le transport de marchandises

De plus en plus, les collectivités locales prennent la pleine mesure des enjeux du transport de marchandises en ville. Mais un travail d’acculturation, de dialogue, d’échanges est nécessaire entre les différents acteurs : transporteurs, commerçants, gestionnaires de réseaux routiers… Cette demande d’échanges a été explicitement mise en avant lors du groupe de travail marchandises organisé en préparation du PDU. A

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Mettre place d’une instance de concertation

Réunir transporteurs, policiers, commerçants, collectivités locales, CCI… pour initier les réflexions sur le transport de marchandises – marginales aujourd’hui – et pérennisée. Imaginer des solutions simples et peu coûteuses, de bon sens Inciter à l’utilisation de véhicules électriques pour les livraisons ou à la limitation des seuils de tonnage.

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Améliorer et harmoniser les pratiques de livraison des centres-villes. - Renforcer l’utilisation des transports collectifs et des modes doux pour les déplacements domicile-achat


SMITU

Partenaires

Transporteurs Commerçants Polices municipales Collectivités locales CCI de la Moselle

Chiffre clé 2 ans : délai moyen

constaté dans d’autres villes pour parvenir à une

charte des livraisons

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H o r i z o n • Court terme : formation d’un animateur (chargé de mission PDU), lancement officiel de l’instance

• Moyen et long termes : réunions de travail régulières

Estimation financière • Conseil en mobilité : voir action 24


• Nombre de membres de l’instance • Nombre annuel de réunions de concertation













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Suivi et évaluation du PDU

Animer la mise en œuvre du PDU

L’autorité organisatrice des transports urbains en charge de l’élaboration du PDU, en l’occurrence le SMITU, doit également en assurer la mise en œuvre après son approbation.

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Poursuivre les réunions du comité technique et du comité de pilotage du PDU de manière régulière (au moins une fois par an) pour réaliser un point sur l’avancement de la mise en œuvre des actions, sur les perspectives pour les prochaines années et sur les adaptations à apporter à certaines actions en fonction des résultats observés.

Favoriser le partage d’expériences entre le SMITU et l’ensemble des

collectivités chargées de mettre en œuvre les actions : échanges lors des comités techniques et de pilotage, mise en place de rencontres spécifiques avec l’ensemble des EPCI et des communes du PTU pour le partage de bonnes pratiques.

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Suivre la mise en œuvre des actions et les effets du PDU - Renforcer l’échange d’informations sur les déplacements entre les collectivités


SMITU

Partenaires

Conseil Régional de la Lorraine Conseil Général de la Moselle EPCI Communes Syndicat du SCoTAT DDT de la Moselle

Chiffre clé 4 comités de pilotage

pendant l’élaboration du PDU

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H o r i z o n • En continu : organisation de comités techniques et de pilotage et mise en place de rencontres d’échanges de bonnes pratiques avec les collectivités

Estimation financière • Animation du PDU : voir action 24


• Nombre de réunions du comité technique et du comité de pilotage dans la phase de mise en œuvre du PDU













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Evaluer le PDU

Conformément à l’article L1214-8 du code des transports, le PDU doit faire l’objet d’une évaluation tous les cinq ans. Les modalités de cette évaluation ne sont pas définies précisément. C’est en tous cas, l’autorité organisatrice de transports urbains, donc le SMITU, qui réalise cette évaluation et en définit la méthodologie et les modalités. En fonction des résultats, cette évaluation peut conclure à la nécessité de réviser le PDU. A

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Evaluer le PDU en continu : sensibiliser les partenaires au recueil et à la transmission des données qui sont de leur ressort, suivre et analyser de manière régulière l’ensemble des indicateurs définis dans le PDU

Etudier la création d’un observatoire de la mobilité en partenariat avec l’ensemble des partenaires détenteurs des données sur la mobilité

Mettre en place l’observatoire de la mobilité au sein du SMITU, chargé de

suivre en continu les indicateurs du PDU et de produire des résultats basés sur ces indicateurs (restitution dans les instances de suivi du PDU, publication d’une plaquette…), en utilisant les moyens déjà existants dans cette structure (chargé de projet PDU, matériel informatique…).

Réaliser un bilan du PDU après 5 ans de mise en œuvre : degré de réalisation des actions, impact des actions sur la mobilité, mesures mise en œuvre non prévues dans le PDU, degré d’atteinte des objectifs

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Suivre la mise en œuvre des actions et les effets du PDU - Favoriser l’échange d’information entre les partenaires et le SMITU


SMITU

Partenaires

Conseil Régional de la Lorraine Conseil Général de la Moselle EPCI Communes Syndicat du SCOTAT DDT de la Moselle

Chiffre clé 86 indicateurs à suivre

dans le PDU

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H o r i z o n • En continu : évaluation du PDU • Moyen terme : réalisation d’un bilan du PDU

Estimation financière • Evaluation en continu : voir action 24 • Evaluation au bout de 5 ans : 20 000 € • Enquête Ménages Déplacements (standard CERTU) en 2020 : 350 000 €


• Ensemble des indicateurs définis dans le PDU













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Créer et faire vivre un observatoire de la sécurité routière

Conformément à l’article L1214-2 du code des transports, le PDU doit prévoir un « suivi des accidents impliquant au moins un piéton et un cycliste », ceci pour répondre à l’objectif d’amélioration de la sécurité de tous les déplacements. Ce suivi doit permettre notamment de mesurer les impacts des mesures menées par ailleurs qui favorisent un partage de la voirie équilibré entre les différents modes de transport. A

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Etablir un partenariat avec la Préfecture de la Moselle et avec les forces de l’ordre (Police Nationale, Gendarmerie) pour la transmission de données sur l’accidentologie (répertoire des accidents issu des fiches BAAC remplies par les forces de l’ordre).

Créer un observatoire de la sécurité routière pour suivre de manière régulière les données d’accidentologie et réaliser une étude pour analyser ces données et identifier les enjeux de sécurité routière sur le territoire (secteurs géographiques, catégories de population, types de déplacements concernés).

Alimenter l’évaluation du PDU avec les données sur la sécurité routière : intégrer l’observatoire de la sécurité routière à l’observatoire de la mobilité (voir action 28).

Mettre en œuvre les actions définies dans le PDU permettant d’améliorer la

sécurité routière, notamment pour les usagers vulnérables : aménagement des traversées de centre-bourg, requalification des espaces publics, création d’itinéraires cyclables, campagnes dans les établissements scolaires… Ajuster ces actions et mettre en œuvre de nouvelles mesures visant à améliorer la sécurité routière en fonction des résultats obtenus dans l’observatoire de la sécurité routière : aménagements, contrôles de vitesse, campagnes de sensibilisation.

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Réduire le nombre d’accidents : -25% par rapport à 2011 - Obtenir une diminution du taux de gravité : de 0,28 en 2011 à 0,20 en 2020 - Poursuivre la réduction du nombre de victimes : - 30% de 2011 à 2020 - Obtenir une forte diminution de la part des usagers vulnérables impliqués dans des accidents : de 41% en 2011 à 25% en 2020


SMITU

Partenaires

Préfecture de la Moselle Conseil Général de la Moselle EPCI Communes Police Nationale Gendarmerie Associations

Chiffre clé Plus de 1 000 accidents

entre 2005 et 2011

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H o r i z o n • Court terme : création d’un observatoire de la sécurité routière • Moyen terme : réalisation d’une étude d’accidentologie sur le territoire, mise en œuvre des

actions améliorant les résultats d’accidentologie • En continu : partenariat avec la Préfecture de la Moselle et avec les forces de l’ordre

Estimation financière • Mise en place de l'observatoire : pas de surcoût, voir action 24 • Faire vivre l'observatoire : voir action 24


• Nombre d’accidents • Taux de gravité • Nombre de victimes • Part des usagers vulnérables impliqués













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Etablir un compte déplacements

Conformément à l’article L1231-8 du Code des Transports, « dans les périmètres de transports urbains inclus dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, les autorités organisatrices du transport public de personnes établissent un compte relatif aux déplacements dont l'objet est de faire apparaître, pour les différentes pratiques de mobilité dans l'agglomération et dans son aire urbaine, les coûts pour l'usager et ceux qui en résultent pour la collectivité. »

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Elaborer, en partenariat avec les collectivités, un compte déplacements à l’échelle du PTU, permettant de connaître les dépenses et les recettes liées aux déplacements (globales, par mode, par acteur), en se basant sur la méthodologie définie par le CERTU.

S’appuyer sur les enseignements mis en évidence par le compte déplacements pour l’évaluation en continu des effets de la politique de déplacements et en tenir compte dans le bilan du PDU qui devra être réalisé 5 ans après son approbation.

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Connaître les coûts des déplacements pour l'usager et ceux qui en résultent pour la collectivité - Enrichir le suivi et l’évaluation du PDU


SMITU

Partenaires

Etat Grand-Duché du Luxembourg Conseil Régional de la Lorraine Conseil Général de la Moselle EPCI Communes Opérateurs de transport

Chiffre clé Près de 20 000 000 €

dépensés chaque année pour le fonctionnement du réseau Citéline par le

SMITU

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H o r i z o n • Court terme : réalisation du compte déplacements • Moyen terme : alimentation du bilan avec le compte déplacements

Estimation financière • Compte déplacements : 60 000 €


• Elaboration du compte déplacements • Coûts des déplacements, en distinguant les différents modes et acteurs













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Développer un partenariat avec Air Lorraine

La qualité de l’air est mesurée et étudiée par l’Association Agréée pour la Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA) locale : Air Lorraine. Les transports routiers constituent la seconde source d’émissions de polluants après les activités industrielles et leur part est de plus en plus importante, avec le déclin de l’activité industrielle et la hausse du trafic. A

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Développer un partenariat avec Air Lorraine pour renforcer la transmission d’information entre cette structure et le SMITU concernant le niveau de qualité de l’air.

Suivre les indicateurs de qualité de l'air du territoire dans le cadre de l’observatoire de la mobilité (voir action 28).

Informer la population sur la qualité de l'air, notamment lors d’épisodes de pollution, sur les différents supports disponibles : presse locale, site Internet des collectivités, panneaux à messages variables…

Mobiliser Air Lorraine pour la réalisation de campagnes de communication auprès de la population et des partenaires sur la prise en compte de la qualité de l’air dans les actions du réseau Citéline, par exemple l’acquisition de véhicules propres.

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS Améliorer la qualité de l’air sur le territoire


SMITU

Partenaires

Air Lorraine

Chiffre clé 1 jour sur 10 présentant

une qualité de l’air médiocre ou mauvaise

entre 2010 et 2012

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H o r i z o n • En continu : partenariat avec Air Lorraine, suivi de la qualité de l'air, incitation aux administrations à l'acquisition de véhicules propres, information du public

Estimation financière • Contribution financière : 15 000 € / an, 105 000 € au total


• Quantité de polluants émis sur le territoire (monoxyde de carbone, oxyde d'azote, particules…)

• Part de la pollution liée aux transports • Nombre de personnes exposées à la pollution













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Participer à l’élaboration des plans de prévention du bruit dans l’environnement

Depuis 2006, les agglomérations de plus de 100 000 habitants ont l’obligation de réaliser des cartes stratégiques du bruit et des Plans de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE). Certaines communes du PTU ont fait l’objet de cartographies stratégiques du bruit : les douze communes de l’aire urbaine de Thionville et la commune de Gandrange rattachée à l’aire urbaine de Metz. Ces cartes montrent que le bruit routier constitue la deuxième source de nuisances sonores.

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Participer à l’élaboration des Plans de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) des communautés d’agglomération et des communautés de communes du PTU : suivi des études, participation aux réunions, transmission des données sur le réseau de bus (ex : cartographie des lignes, amplitude horaire, caractéristiques techniques de véhicules…).

Suivre les indicateurs de bruit dans le cadre de l’observatoire de la mobilité (voir action 28).

Participer à la mise en œuvre des PPBE : technologie du TCSP, revêtement

de la chaussée dans l’axe du TCSP, matériel roulant des autres véhicules du réseau, murs antibruit le long des axes routiers à fort trafic…

OBJECTIFS DU PDU CONCERNÉS - Réduire les nuisances sonores liées aux déplacements


SMITU

Partenaires

EPCI

Chiffre clé 20% des habitants de

l’aire urbaine de Thionville exposés à un niveau moyen supérieur

à 65 dB (gêne)

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H o r i z o n • En continu : participation à l’élaboration des PPBE, sensibilisation des communes

Estimation financière • Participation à l’élaboration des PPBE : voir action 24 • Participation à la mise en œuvre des PPBE : pas de surcoût, intégré aux projets de

transports collectifs


• Bruits émis sur le territoire • Part du bruit liée aux transports • Nombre de personnes exposées au bruit













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Cohérences, compatibilités et conformités du PDU

Cohérence du PDU avec le cadre réglementaire et législatif

Avec le Code des Transports

Le Plan de Déplacements Urbains de l’agglomération Thionville-Fensch a été élaboré en tenant compte des onze prescriptions du Code des Transports. Le tableau ci-après détaille de quelle façon chaque action du PDU répond à ces prescriptions. Les fiches actions reprennent ces éléments. Une action peut répondre à plusieurs prescriptions. Chaque prescription trouve des réponses dans au moins une mesure du PDU. Ces réponses et donc l’importance accordée à chaque prescription sont modulées en fonction du contexte et des enjeux spécifiques du territoire. ● 9 actions sur 32 répondent à la première prescription : « l'équilibre durable entre les besoins en

matière de mobilité et de facilités d'accès, d'une part, et la protection de l'environnement et de la santé, d'autre part » ;

● 7 actions répondent à la 2e prescription : « le renforcement de la cohésion sociale et urbaine, notamment l'amélioration de l'accès aux réseaux de transports publics des personnes handicapées ou dont la mobilité est réduite » ;

● 6 actions répondent à la 3e prescription : « l'amélioration de la sécurité de tous les déplacements » ;

● 17 actions répondent à la 4e prescription : « la diminution du trafic automobile » ; ● 19 actions répondent à la 5e prescription : « le développement des transports collectifs et des

moyens de déplacement les moins consommateurs d'énergie et les moins polluants » ; ● 7 actions répondent à la 6e prescription : « l'amélioration de l'usage du réseau principal de voirie

dans l'agglomération, y compris les infrastructures routières nationales et départementales » ; ● 9 actions répondent à la 7e prescription : « l'organisation du stationnement sur la voirie et dans

les parcs publics de stationnement » ; ● 5 actions répondent à la 8e prescription : « l'organisation des conditions d'approvisionnement de

l'agglomération nécessaires aux activités commerciales et artisanales » ; ● 5 actions répondent à la 9e prescription : « L'amélioration du transport des personnels des

entreprises et des collectivités publiques » ; ● 3 actions répondent à la 10e prescription : « l'organisation d'une tarification et d'une billettique

intégrées pour l'ensemble des déplacements » ; ● 3 actions répondent à la 11e prescription : « la réalisation, la configuration et la localisation

d'infrastructures de charge destinées à favoriser l'usage de véhicules électriques ou hybrides rechargeables. »

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TRANSPORTS COLLECTIFS ET INTERMODALITE



3 Renforcer l'identité du réseau Citéline et du réseau Citélux

4 Poursuivre la mise en accessibilité du réseau Citéline et du réseau Citélux pour les PMR


6 Renforcer et développer les lignes Citélux





PARTAGE DE L'ESPACE PUBLIC ET DE LA VOIRIE


12 Améliorer la continuité et le confort des cheminements dans les secteurs fréquentés par les piétons





INNOVATIONS, NOUVELLES MOBILITES



19 Développer l'auto-partage


21 Inciter à l'utilisation de véhicules peu émetteurs et silencieux pour les livraisons dans les centres urbains

ARTICULATION ENTRE URBANISME ET DEPLACEMENTS



CONSEIL EN MOBILITE, SENSIBILISATION, CONCERTATION




SUIVI ET EVALUATION DU PDU

27 Animer la mise en œuvre du PDU

28 Evaluer le PDU

29 Créer et faire vivre un observatoire de la sécurité routière




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Evaluation environnementale

Conformément à l’ordonnance n°2004-489 du 3 juin 2004 portant transposition en droit français de la directive 2001/42/CE du Parlement Européen, le Plan de Déplacements Urbains de l’agglomération Thionville-Fensch a fait l’objet d’une évaluation environnementale. Celle-ci est jointe au présent projet de PDU.

Loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées

Conformément à la loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, le présent projet de PDU de l’agglomération Thionville-Fensch comporte annexe relative à l’accessibilité pour les personnes handicapées ou à mobilité réduite.

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Modalités de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation

Mise en œuvre du PDU

Les moyens financiers mobilisés

Quelques principes de méthode

Les actions du PDU de l’agglomération Thionville Fensch ont fait l’objet d’une estimation financière, dans la mesure du possible. Cette estimation est détaillée dans chaque fiche action et récapitulée dans le tableau ci-dessous. Certains coûts ont été évalués dans le cadre d’études spécifiques (ex. : action 1 « Mettre en œuvre le TCSP ») ; d’autres l’ont été dans le cadre de l’élaboration du PDU : ils doivent être considérés comme des ordres de grandeur. Pour certaines actions (ex. : action 16 « Optimiser les espaces d’accueil pour les véhicules de livraison en ville »), des coûts unitaires sont indiqués : le coût total dépendra de l’ampleur donnée à l’action concernée. Quelques mesures ne pourront être chiffrées qu’après étude (ex. : action 2 « Réorganiser le réseau Citéline en lien avec la mise en service du TCSP »).

Les coûts d’investissement

Les principaux postes d’investissement du programme d’actions du PDU sont les suivants : ● 99 millions d’euros pour les deux premières lignes de TCSP, dont la mise en service sera

accompagnée d’une restructuration du réseau Citéline, ● Environ 3 300 000 € pour les améliorations de la qualité de service sur les réseaux Citéline et

Citélux : amélioration de la visibilité des réseaux, politique de communication, information des voyageurs, renouvellement de la billettique et des véhicules, poursuite de la mise en accessibilité pour les personnes handicapées et à mobilité réduite,

● Plus de 24 millions d’euros pour l’aménagement d’itinéraires cyclables, le développement de l’offre en stationnement pour les vélos, des services complémentaires pour les cyclistes (ex. : location de vélos, réparation, entretien),

● 6,5 millions d’euros pour des aménagements de pôles d’échanges, ● Plus de 600 000 euros pour le développement du covoiturage.

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Les coûts d’exploitation

Au stade de l’élaboration du projet de PDU, il n’a pas été procédé à une estimation quantitative des coûts d’exploitation. Néanmoins, le programme d’actions a été bâti en tenant compte des capacités de mise en œuvre du SMITU et de ses partenaires. Les actions du PDU s’appuient autant que possible sur les moyens existants (moyens techniques, moyens humains, moyens de communication). Elles privilégient de nouvelles méthodes de travail et de concertation, qui ne génèrent pas de coûts supplémentaires par rapport à la situation de référence mais qui ne sont pas pour autant sans résultat. Les actions sur les transports publics, du ressort du SMITU, visent à optimiser les dépenses afin d’augmenter l’attractivité et l’image du réseau et donc sa fréquentation. Les efforts supplémentaires qu’il pourra être nécessaire de consentir pour garantir un niveau d’offre renforcé seront contrebalancés par les impacts positifs du report d’une partie des déplacements actuellement effectués en voiture particulière. Les autres actions relèvent pour tout ou partie de la compétence d’autres acteurs des déplacements que le SMITU. Beaucoup d’entre elles sont des actions déjà engagées ou programmées. Les mesures du PDU consistent à les mettre en œuvre de façon partenariale ou en intégrant systématiquement la problématique des déplacements, ce qui ne peut que contribuer à une optimisation et à une plus grande maîtrise des coûts d’exploitation.

Thèmes N° Intitulé des actions Détail des actions Estimation financière

TRANSPORTS COLLECTIFS ET

INTERMODALITE


aménagement des 2 axes du TCSP 62 000 000 €

acquisition des véhicules 5 000 000 €

aménagement du pont Schumann 32 000 000 €


étude de restructuration liée au TCSP 100 000 €

mise en œuvre de la restructuration exploitation à coût constant

renouvellement du parc 11 200 000 €

3 Renforcer l'identité des réseaux Citéline et

Citélux

application de la livrée et du nom commercial Citéline aux nouveaux véhicules et aux supports

pas de surcoût

création d’une charte graphique, refonte du site internet

20 000 €

création d’une charte d’aménagement des arrêts de bus

5 000 €

4 Poursuivre la mise en accessibilité du réseau Citéline et du réseau Citélux pour les PMR

élaboration du SDA 40 000 €

contribution financière du SMiTU à la mise en accessibilité des points d'arrêt

60 000 €

mise en accessibilité des points de vente 30 000 €

mise aux normes des supports d'information pas de

surcoût

5 Etudier la faisabilité de navettes fluviales étude 25 000 €

6 Renforcer et développer les lignes Citélux étude 30 000 €


coordination des offres Citéline, Citélux, TIM et Métrolor

pas de surcoût

étude de restructuration liée au TCSP voir action 2


information en temps réel aux points d'arrêt principaux et dans tous les véhicules

136 500 €

étude de faisabilité d'une plate-forme de mobilité à l'échelle du PTU

voir action 2

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9 Faire évoluer la billettique et la tarification renouvellement de la billettique

entre 3 et 4 millions €

étude tarifaire 25 000 €


aménagement halte de Yutz 2 000 000 €

accessibilité de la gare d'Hayange 2 000 000 €

poursuite de la requalification de la halte d'Uckange

2 000 000 €

extension du parking de la halte de Volmerange 510 000 €



définition de la hiérarchisation future et élaboration d'une charte d'aménagement de la voirie

50 000 €

application de la charte pas de

surcoût


renforcement de la zone piétonne à Thionville pas de

surcoût

requalification des espaces publics dans les centres villes

pas de surcoût

requalification des grands axes de circulation en traversée de centres-bourgs

1 800 000 €

aménagement de l'espace public dans les secteurs résidentiels

pas de surcoût

sensibilisation des communes sur les PAVE voir action 24


aménagement de 120 km d'itinéraires cyclables 24 000 000 €

offre en stationnement pour les vélos 100 000 €

plan des aménagements cyclables 10 000 €


étude sur le développement du service de location de vélos

en interne, en partenariat

avec Mob’Emploi

offre en stationnement sécurisée pour les vélos 90 000 €


réduction de l'offre en stationnement liée aux projets urbains

intégré aux projets urbains

information du public (supports d'information existants)

pas de surcoût

amélioration du jalonnement des parkings 100 000 €


une demi-journée de formation pour 12 agents 900 €

mise en conformité d'une aire de livraison 3 000 €

dispositif de contrôle automatique pour une aire de livraison

30 000 €



information sur les aires de covoiturage existantes

pas de surcoût

contribution à l'aménagement de 4 aires de covoiturage

600 000 €

étude de faisabilité d'aires supplémentaires 30 000 €


expérimentations intégré aux

projets urbains


étude de faisabilité 20 000 €

information sur les solutions d'autopartage existantes

pas de surcoût


30 consignes, dispositif d'ouverture centralisé 35 000 €

bureau de service 5 000 €

21 Inciter à l’utilisation de véhicules peu émetteurs et silencieux pour les livraisons dans les centres urbains

étude de refonte de la réglementation 15 000 €

étude de faisabilité d'un service de distribution urbaine

50 000 €

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ARTICULATION ENTRE

URBANISME ET DEPLACEMENTS


prise en compte des déplacements dans le cadre de l'élaboration, révision ou modification des PLU

pas de surcoût


prise en compte de la desserte dans le cadre des études d'élaboration des projets

pas de surcoût

mise en œuvre de la desserte en transports collectifs

voir action 2

CONSEIL EN MOBILITE,

SENSIBILISATION,

CONCERTATION


conseil en mobilité : allocation d’une partie du temps de travail du chargé de mission PDU à cette fonction

40 000 €

contribution financière du SMITU au cas par cas


conseil en mobilité voir action 24


conseil en mobilité voir action 24

SUIVI ET EVALUATION DU

PDU

27 Animer la mise en œuvre du PDU animation du PDU voir action 24

28 Evaluer le PDU

évaluation en continu voir action 24

évaluation au bout de 5 ans 20 000 €

Enquête Ménages Déplacements (standard CERTU) en 2020

350 000 €


mise en place de l'observatoire voir action 24

faire vivre l'observatoire voir action 24

30 Etablir un compte déplacements étude 60 000 €

31 Développer un partenariat avec Air Lorraine contribution financière 105 000 €

32 Participer à l'élaboration des plans de

prévention du bruit dans l'environnement

participation à l'élaboration des PPBE voir action 24

participation à la mise en œuvre des PPBE pas de

sucroût

Modalités de financement du PDU

Cette estimation des coûts du PDU ne préjuge pas des clés de financement. Certaines actions ne sont pas du ressort du SMITU, même si celui-ci pourra y apporter une contribution financière et / ou technique. D’autres actions seront sous maîtrise d’ouvrage du SMITU mais nécessiteront des partenariats. Le SMITU a d’ores et déjà anticipé la mise en service du TCSP en relevant le taux du versement transport de 1% à 1,75% en 2010.

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Le calendrier

COURT TERME MOYEN TERME LONG TERME


INTERMODALITE

1 Mettre en œuvre le TCSP Etudes 1e et 2e lignes de

TCSP Etudes 3e ligne de

TCSP


Etudes Réorganisation du réseau autour du

TCSP

Réflexion sur la restructuration des lignes dans l’axe nord-sud


Homogénéisation de l’information

aux arrêts, charte graphique, site

internet

Identité visuelle sur tous les

supports


Sensibilisation, transmission d’information et échanges avec les acteurs concernés

Réalisation du SDA

Mise en œuvre Mise en œuvre


Etude

Mise en œuvre, en fonction des conclusions de

l'étude


Poursuite du partenariat avec le Luxembourg

Etude pour une ligne partant de la

rive droite

Nouvelle ligne, renforcement du

niveau d’offre

Etude du renforcement de

la ligne 300


Coordination Citéline/TER,

réflexion avec le Conseil Général

Mise en œuvre des mesures Citéline/TIM

8 Améliorer l’information des voyageurs

Poursuite du partenariat avec la région (SimpliCim)

Déploiement de l’information dynamique

Mise en place d’une plate-forme

de mobilité


Renouvellement de la billettique

(SimpliCité), étude tarifaire

Mise en œuvre d'une nouvelle

gamme tarifaire

10 Aménager des pôles d’échanges Aménagement des pôles d'échanges (espaces de

correspondance, P+R, cheminements pour les modes actifs)



Hiérarchisation, charte

d’aménagement de la voirie

Mise en œuvre Mise en œuvre


Sensibilisation des communes à la réalisation de PAVE

Renforcement zone piétonne de

Thionville

Requalification des secteurs

identifiés


Mise en œuvre des schémas

cyclables

Aménagements complémentaires,

stationnement vélo, plans vélo

Aménagements complémentaires,

stationnement vélo, plans vélo


Communication sur l’offre de services vélo

Etude Stationnement,

services Stationnement,

services

15 Développer une stratégie globale de stationnement à l’échelle du PTU

Communication sur l’offre de stationnement

Réduction de l'offre à

Thionville, jalonnement

Etude des besoins à Thionville,

amélioration dans les autres

communes

Amélioration du stationnement dans les autres

communes


Mise aux normes, formation des

polices municipales

Mise en place d’aires de livraison

«intelligentes»

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COURT TERME MOYEN TERME LONG TERME


17 Conforter et développer l’offre d’aires de covoiturage

Information sur les aires de covoiturage

Aménagement d’aires de

covoiturage

Etude aménagement

d’aires de covoiturage

supplémentaires

Mise en œuvre


Expérimentations

Pérennisation de ces mesures en fonctions des

résultats

Pérennisation de ces mesures en fonctions des

résultats

19 Développer l’autopartage

Etude, expérimentation

de partage de véhicules privés

Développement d'Autopi

Développement d'Autopi


Services de mobilité dans les

zones commerciales

Installation de consignes aux

pôles d’échanges

21 Inciter à l’utilisation de véhicules peu émetteurs et peu bruyants pour les livraisons dans les centres urbains

Refonte de la réglementation

Etude de faisabilité d’un

service de distribution

urbaine

Mise en œuvre, en fonction des conclusions de

l'étude

ARTICULATION URBANISME ET DEPLACEMENTS

22 Prendre en compte les déplacements dans les documents d’urbanisme

Intégration des prescriptions du PDU dans les PLU


Prise en compte des déplacements dans les projets

Desserte des

projets avec le nouveau réseau


SENSIBILISATION, CONCERTATION

24 Inciter les établissements à réaliser et mettre en œuvre un plan de déplacements

Accompagnement à l'élaboration et participation à la mise en œuvre


Communication sur l’offre de transports publics, sur le covoiturage, sur le code de la rue…


Animation en continu de l’instance de concertation


PDU

27 Animer la mise en œuvre du PDU Organisation de comités techniques et de pilotage,

échanges de bonnes pratiques

28 Evaluer le PDU

Evaluation en continu du PDU

Bilan à 5 ans de la mise en œuvre du

PDU


Partenariat avec la Préfecture et avec les forces de l’ordre, suivi des indicateurs

Mise en place de l’observatoire

Etude, actions améliorant les

résultats

Actions améliorant les

résultats

30 Etablir un compte déplacements Réalisation du

compte déplacements

Alimentation du bilan

31 Développer un partenariat avec Air Lorraine Partenariat avec Air Lorraine, suivi de la qualité de l'air,

incitation aux administrations à l'acquisition de véhicules propres, information du public

32 Participer à l’élaboration des plans de prévention du bruit dans l’environnement

Participation à l'élaboration des PPBE, sensibilisation des communes


Le dispositif de suivi

Le dispositif de suivi du PDU est défini par les actions 27 à 32. Ces fiches identifient un certain nombre de procédures et d’instances de concertation et d’évaluation :

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● La constitution d’un comité de suivi du PDU et la pérennisation d’un poste de chargé de mission PDU au SMITU ;

● L’évaluation en continu du PDU et la réalisation d’un bilan, obligatoire, cinq ans après l’approbation du PDU ;

● La création d’un observatoire de la sécurité routière et plus globalement, des déplacements ; ● L’élaboration d’un compte déplacements ; ● L’acquisition d’une meilleure connaissance de la qualité de l’air et des nuisances sonores.

L’évaluation

Le PDU devra être évalué cinq ans après son approbation, conformément à l’article L1214-8 du Code des Transports. Cette évaluation pourra conduire, le cas échéant, à la révision du PDU. Pour autant, le SMITU souhaite évaluer en continu la mise en œuvre du PDU et les effets de ses actions. A cet effet, chaque fiche action définit des indicateurs de suivi. Ceux-ci seront suivis et évalués grâce à la mise en place d’un observatoire des déplacements. Ils sont de deux natures principalement :

● Avancement de la mise en œuvre de l’action (ex. : nombre de km d’itinéraires cyclables aménagés) ;

● Mesure des effets de l’action : effets sur la mobilité, impact financier, impact environnemental.

Thèmes N° Intitulé des actions Indicateur


INTERMODALITE

1 Mettre en œuvre le TCSP Fréquentation des lignes du TCSP


Nombre de kilomètres par an du réseau Citéline

Fréquentation du réseau Citéline

Coûts d’exploitation du réseau Citéline, ratio R/D

Part modale des transports collectifs pour les déplacements à l’intérieur du PTU




Nombre et pourcentage d’arrêts accessibles aux PMR

Nombre et pourcentage de véhicules accessibles aux PMR

Fréquentation du service TransPMR


Nombre de services par jour effectués par la navette fluviale

Fréquentation de la navette fluviale


Fréquentation des lignes transfrontalières

Part des déplacements en transports collectifs vers le Luxembourg



Fréquentation des autres réseaux : Métrolor, TIM, Citélux

Part modale des transports collectifs pour les déplacements à l’intérieur du PTU et en échange avec l’extérieur

8 Améliorer l'information des voyageurs Nombre d’arrêts bénéficiant de dispositifs d’information en temps réel

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Nombre de bus avec des supports d’information dynamique

Nombre d’utilisateurs de la plate-forme de mobilité


Nombre de réseaux de déplacements et de services accessibles avec la carte du réseau Citéline

Nombre de catégories de tarification dans le réseau Citéline


Modes de déplacements desservant chaque pôle d’échanges

Pratique de l’intermodalité dans les pôles du territoire

PARTAGE DE L'ESPACE PUBLIC ET

DE LA VOIRIE


Linéaire de voie aménagée dans chaque catégorie et localisation

Trafic sur les différents niveaux de voies du PTU

Nombre d’accidents, nombre de victimes, nombre de victimes vulnérables


Linéaire de voirie réaménagé pour les piétons : zones 30, zones de rencontre, zones piétonnes…

Nombre d’accidents impliquant des piétons dans les secteurs aménagés, comparaison avant / après les aménagements

Part modale de la marche pour les déplacements à l’intérieur du PTU


Linéaire d’itinéraires aménagés pour les cyclistes

Nombre de places de stationnement vélo dans les pôles et équipements

Comptages de cyclistes sur les itinéraires aménagés

Comptage des vélos stationnés aux abords des pôles d’échanges et des équipements du territoire

Nombre d’accidents impliquant des cyclistes sur les itinéraires aménagés, comparaison avant / après

Part modale du vélo pour les déplacements à l’intérieur du PTU


Nombre de stations, nombre de vélos du service de location de vélos

Nombre d’utilisateurs du service de location de vélos

Nombre de places sécurisées dans les pôles d’échanges concernés

Comptage des vélos garés dans les emplacements sécurisés des pôles d’échanges concernés

Part modale du vélo pour les déplacements à l’intérieur du PTU


Nombre de places de stationnement dans les aires gratuites et dans les parkings payants du centre-ville de Thionville

Taux d’occupation et taux de rotation dans les différents emplacements de stationnement

Pourcentage de parkings, parcs relais et aires de covoiturage jalonnés

16 Optimiser les espaces d’accueil pour les Nombre d’aires de livraisons aménagées ou réaménagées

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véhicules de livraison en ville Taux d’occupation des aires de livraison par des véhicules de marchandises



Nombre d’aires de covoiturage aménagées dans le PTU

Taux d’occupation des aires de covoiturage du territoire

Part modale du covoiturage pour les déplacements à l’intérieur du PTU


Nombre de quartiers mettant en place des solutions innovantes de mobilité

Nombre d’habitants adhérant aux solutions innovantes de mobilité

Nombre de bornes de recharge de véhicules électriques installées

Nombre de véhicules électriques immatriculés sur le territoire


Nombre de véhicules et de stations du service Autopi et des autres services d’autopartage

Nombre d’adhérents au service Autopi et aux autres services d’autopartage

Nombre de quartiers et de zones d’activités pratiquant l’autopartage privé

Nombre de personnes adhérant à l’autopartage privé


Nombre de commerçants partenaires d’une offre de mobilité prépayée

Nombre de points de retrait de colis installés aux pôles d’échanges

21 Inciter à l’utilisation de véhicules peu émetteurs et silencieux pour les livraisons dans les centres urbains

Nombre de paramètres dans les arrêtés marchandises des villes

Nombre de véhicules de livraison en infraction dans les centres-villes

Part modale des transports collectifs pour les déplacements domicile-achat

ARTICULATION ENTRE URBANISME ET DEPLACEMENTS


Développement de l’urbanisation dans les secteurs bien desservis par les transports collectifs et développement à l’écart de ces secteurs

Densité dans le PTU

Nombre de places de stationnement voiture par logement dans les constructions nouvelles dans les secteurs bien desservis par les transports collectifs

Nombre de places de stationnement vélo par logement ou bureau dans les constructions nouvelles

Taux de motorisations dans le PTU


Nombre de projets desservis par les transports collectifs

Nombre de projets ayant fait l’objet d’une étude spécifique sur les déplacements


SENSIBILISATION, CONCERTATION


Nombre d’établissements économiques, scolaires et administratifs se lançant dans une démarche de plan de déplacements

Nombre de salariés, étudiants et scolaires touchés par ces démarches

Part modale des transports collectifs et des modes actifs pour les déplacements à l’intérieur du PTU

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Nombre d’interventions dans des manifestations ponctuelles, dans des mairies, dans des entreprises, dans des établissements scolaires

Nombre de supports de communication (ex. : brochure, plaquette, flyer, page internet, article dans la presse).

Part modale des transports collectifs et des modes actifs pour les déplacements à l’intérieur du PTU et en échange avec l’extérieur


Nombre de membres de l’instance

Nombre annuel de réunions de concertation


PDU

27 Animer la mise en œuvre du PDU Nombre de réunions du comité technique et du comité de pilotage dans la phase de mise en œuvre du PDU


Nombre d’accidents

Taux de gravité

Nombre de victimes

Part des usagers vulnérables impliqués


Elaboration du compte déplacements

Coûts des déplacements, en distinguant les différents modes et acteurs


Quantité de polluants émis sur le territoire (monoxyde de carbone, oxyde d'azote, particules…)

Part de la pollution liée aux transports

Nombre de personnes exposées à la pollution


Bruits émis sur le territoire

Part du bruit liée aux transports

Nombre de personnes exposées au bruit

Les effets sur la mobilité seront mesurés à travers une Enquête Ménages Déplacements (EMD), qui sera réalisée en 2020. Le PDU programme par ailleurs la réalisation d’un compte déplacements (action 30), sur la base de la méthode définie par le CERTU. Il permettra d’évaluer l’impact financier de l’ensemble des déplacements du territoire non seulement pour les pouvoirs publics mais aussi pour les particuliers et les entreprises.

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Annexe 1 : L’accessibilité PMR

L’accessibilité PMR : une nécessité et une opportunité

Qu’entend-on par Personnes à Mobilité Réduite (PMR) ?

La notion de PMR regroupe l’ensemble des personnes connaissant des difficultés pour se déplacer : ● de façon durable : personnes en situation de handicap moteur, sensoriel, cognitif, personnes

âgées ● de façon temporaire : femmes enceintes, personnes encombrées de bagages, personnes de forte

corpulence, de petite taille… Avec le vieillissement de la population, on estime que près de 30% de la population peut être considérée comme personne à mobilité réduite. La mise en accessibilité des réseaux de transport, de la voirie, des espaces publics et des bâtiments publics est profitable à l’ensemble des usagers, rendant leurs déplacements plus sûrs et confortables.

L’importance de l’accessibilité de l’ensemble de la chaîne des déplacements

L’ensemble des communes du PTU Thionville-Fensch a désormais intégré les normes d’accessibilité pour les Personnes à Mobilité Réduite lors de la création ou de la requalification de voiries et d’espaces publics et lors de la rénovation de bâtiments publics. Néanmoins, un travail global et partenarial entre les différents maîtres d’ouvrage doit s’intensifier afin d’assurer l’accessibilité de l’ensemble des maillons de la chaîne de déplacements : réseaux de transports collectifs, espaces publics, stationnement, gares et haltes ferroviaires, pôles d’échanges, bâtiments publics… Dans cette perspective, une commission d’accessibilité a d’ores et déjà été mise en place par le SMITU, regroupant l’ensemble des collectivités et des associations concernées par cette problématique.

La loi de février 2005 : ses incidences pour le PDU

La loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées du 11 février 2005 impose : • L’élaboration, par les autorités organisatrices de transport, d’un Schéma Directeur d’Accessibilité

des services de transport (SDA), dans les trois ans, soit au plus tard le 11 février 2008 ; • La mise en application de ce schéma dans un délai de dix ans à compter de la publication de la

loi, soit au plus tard le 11 février 2015 ;

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• L’élaboration, par les communes, d’un Plan de mise en Accessibilité de la Voirie et des aménagements des Espaces publics (PAVE), au plus tard le 22 décembre 2009.

Elle introduit l'obligation d’intégrer dans les PDU une annexe particulière composée des éléments suivants : • Les mesures d'aménagement et d'exploitation à mettre en œuvre afin d'améliorer l'accessibilité

des réseaux de transports publics aux personnes handicapées et à mobilité réduite, ainsi que le calendrier de réalisation correspondant ;

• Le(s) Plan(s) de mise en Accessibilité de la Voirie et des aménagements des Espaces publics établi(s) par les communes.

Diagnostic

Avancement des aménagements de mise en accessibilité

L’accessibilité des réseaux de transport public

Réseau Citéline

Le SMITU et les communes du PTU sont dans l’obligation de rendre accessible le réseau Citéline à l’horizon 2015, conformément à la loi pour l’égalité des droits (…) du 11 février 2005. L’aménagement des arrêts de bus du réseau Citéline est du ressort des communes qui adhérent au SMiTU. Les travaux de mise en accessibilité des arrêts sont à leur charge, une partie du coût étant financée par le SMiTU (15% du coût total hors taxe de la mise en accessibilité).

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Pour apporter aux communes un appui technique pour la mise en accessibilité des arrêts, le SMiTU a réalisé un schéma-type d’aménagement des arrêts, indiquant les spécifications techniques à respecter.

Arrêt aménagé pour les PMR, SMITU

Entre 2010 et 2013, 126 arrêts de bus ont été aménagés dans le PTU, soit plus de 12% d’entre eux. Les arrêts aménagés sont notamment ceux situés sur des lignes structurantes et sur les pôles d’échanges du réseau. Certaines communes rencontrent des difficultés pour suivre les préconisations du SMiTU, principalement en raison du manque de place sur les trottoirs. D’autres n’ont pas encore engagé les travaux de mise en accessibilité de leurs points d’arrêt. En 2011, 73 véhicules (47%) disposaient d’un plancher bas et 37 (24%) disposaient des derniers dispositifs pour les PMR (palette automatique, agenouillement, espace destiné au fauteuil roulant). Les véhicules Citéline récemment acquis peuvent accueillir des PMR grâce à leur plancher bas, à leur palette activée par le conducteur et à leur place pour un fauteuil roulant. Les points de vente de Thionville et de Florange ne sont pas accessibles aux PMR, mais ce dernier sera mis en accessibilité en 2013. Doc

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Véhicule du service Trans’PMR, SMITU

En avril 2013, le SMITU a inauguré un service de transport à la demande réservé aux personnes à mobilité réduite, TransPMR. Il fonctionne toute l’année, du lundi au samedi, de 6h30 à 19h, à l’intérieur du périmètre du PTU. Le tarif d’un billet aller est de 1,45 € et celui d’un billet aller-retour est de 2,80 €. Les personnes de plus de 60 ans non imposables bénéficient de 10 voyages gratuits par mois. Réseau Citélux Les véhicules du réseau Citélux ne sont pas accessibles. L’arrêt Gare à Hettange-Grande est accessible aux PMR, mais uniquement pour la ligne Citéline desservant cet arrêt (ligne 14), dont les véhicules sont accessibles.

Réseau régional

La Région a réalisé un SDA en 2009. Le diagnostic des gares du réseau METROLOR fait état d’une faible accessibilité en autonomie. Cette situation résulte en partie d’un manque d’investissements des autorités responsables des équipements depuis 1975. Le Conseil Régional de Lorraine propose de dépasser l’échéance fixée par la loi, compte tenu de l’ampleur des travaux, en programmant les opérations en deux phases : ● 2009-2015 pour les gares prioritaires, dont celle de Thionville ; ● 2015-2025 pour les autres gares.

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Pour le financement de ces travaux, le Conseil Régional de Lorraine propose de prendre à sa charge 50% du coût des aménagements et prévoit de solliciter l’Etat et les collectivités locales pour 25%, 25% du financement étant assurés par Réseau Ferré de France (RFF) ou la SNCF. Le matériel roulant présente un niveau satisfaisant d’accessibilité, notamment du fait de la politique régionale volontariste en matière de renouvellement du matériel qui avait intégré en partie les normes d’accessibilité. La gare de Thionville est accessible aux PMR. Elle dispose notamment d'ascenseurs, de plates-formes élévatrices pour fauteuil roulant, de rampes mobiles, de portes automatiques, de toilettes et de guichets aménagés ainsi que d’un fauteuil roulant à disposition. A l’extérieur de la gare, le parvis a été récemment réaménagé en intégrant les normes d’accessibilité pour les PMR. Des places de parking leur sont également réservées. Enfin, la gare bénéficie du programme « Accès TER » visant à faciliter l’accompagnement des PMR dans la gare. La halte ferroviaire d’Hettange-Grande n’est pas accessible aux PMR. La commune souhaite l’installation d’un ascenseur, mais sa réalisation est incertaine en raison de son coût. Une rampe au niveau de la gare permet d’accéder jusqu’au quai et jusqu’au parking. Cependant cette rampe existe d’un seul côté ce qui pose un problème pour les PMR réalisant l’aller-retour dans la journée. De plus, la traversée d’un côté à l’autre de la gare est très difficile. Celle-ci se réalise en passant par le souterrain à travers des escaliers ou en contournant la gare (distance à parcourir : environ 1 km). Pour l’accès au train, le personnel SNCF apporte son aide aux personnes concernées. La halte ferroviaire d’Uckange n’est pas accessible. L’accès au quai Est est immédiat depuis la rue, mais l’accès au quai Ouest se réalise à travers une passerelle avec des escaliers, impraticable pour les PMR. Cette gare fait actuellement l’objet d’une requalification, qui intègre les exigences d’une mise en accessibilité PMR. La gare d’Hayange ne répond pas non plus aux normes d’accessibilité pour les PMR. L’accès au quai Sud se réalise de plain-pied depuis la rue, mais l’accès au quai Nord est effectué à travers un passage souterrain non accessible aux PMR. De plus, la gare ne dispose pas de rampes d’accès aux trains. Une réflexion est en cours pour réaménager les abords de la gare, avec notamment la création d’un parvis dédié aux modes doux. La gare de Volmerange-lès-Mines dispose d’un seul quai, facilement accessible depuis la rue, mais ne dispose pas de rampes d’accès aux trains pour les PMR.

Réseau départemental

Le Conseil Général de la Moselle a réalisé un SDA en 2010. Le constat principal est que le réseau départemental n’est pas à niveau en termes d’accessibilité. Il existe 4 500 points d’arrêts dans tout le département de la Moselle, en grande partie non accessibles. La logique est de rendre accessibles les arrêts des lignes les plus fréquentées et qui permettent l’intermodalité avec d’autres modes. Pour les territoires qui ne sont pas desservis par les lignes fortes, le Transport A la Demande (TAD) est davantage pertinent que les lignes classiques.

L’accessibilité des voiries et des espaces publics

Dans les communes urbaines du PTU, les conditions de déplacements des PMR sont relativement confortables. Des aménagements ont été réalisés sur l’espace public dans les dernières années

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favorisant la circulation des PMR : zones piétonnes, trottoirs larges et confortables, plateaux rehaussés aux passages piétons… A Thionville, l’ensemble du centre-ville historique a été rendu piétonnier au début des années 2000. Les aménagements exclusifs pour les piétons concernent une surface d’environ 24 000 m2. La ville de Yutz a récemment (2005 - 2007) requalifié l’axe principal d’accès à Thionville depuis la rive droite de la Moselle, l’avenue des Nations, suite à la mise en service du contournement Sud de Yutz. Cette requalification a consisté en une réduction de la largeur de voirie et un rééquilibrage de l’espace en faveur des modes doux. Fameck a aménagé des trottoirs larges et confortables sur les principaux axes de la commune (avenue Jeanne d’Arc, avenue Jean Mermoz). Uckange prévoit également de réaménager son centre-ville, avec, notamment, une amélioration des conditions de déplacements pour les piétons et les PMR. Dans les communes rurales, les déplacements des PMR sont plus difficiles, même si certaines ont récemment réalisé des aménagements en faveur de ces usagers. Les centres des villages sont souvent traversés par des axes routiers structurants à forte circulation, sans aménagement clair marquant l’entrée à ces espaces denses. Cette situation pénalise le confort et la sécurité des PMR ainsi que des autres usagers, notamment lors des traversées de la chaussée. Dans les quartiers résidentiels, les trottoirs sont en général assez étroits et partiellement occupés par des véhicules en stationnement, ce qui pénalise les déplacements des PMR en particulier mais aussi des piétons en général. Cependant, la faible circulation fait que cette pratique est moins dangereuse dans ces secteurs que dans les centre-bourgs. Guénange a mis en place une zone 30 sur une des rues principales du centre-ville en 2012. Elle a également réalisé un plan de déplacements pour les piétons, avec des propositions d’aménagements pour améliorer les conditions de déplacements des piétons et des PMR. Manom, Ranguevaux et Stuckange ont aussi mis en place des zones 30 dans leurs centres-bourgs. Aujourd’hui, les communes et EPCI du PTU profitent des travaux réguliers de voirie et les opérations de requalification de l’espace public pour réaliser en même temps les travaux de mise en accessibilité.

Avancement des démarches

Schémas Directeurs d’Accessibilité des autorités organisatrices de transport

Réseau Citéline

Le SMITU prévoit d’élaborer son SDA à court terme (2013-2014). Ce document devra programmer les actions à mettre en œuvre pour rendre le réseau Citéline accessible.

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Réseau régional

Le Conseil Régional de Lorraine a élaboré son SDA en 2009, pour la période 2009-2015. Au moment de l’élaboration du projet de PDU, le document est en cours de mise en œuvre. Les gares et les rames du réseau Métrolor sont progressivement mises en accessibilité selon le programme défini dans le SDA.

Réseau départemental

Le Conseil Général de la Moselle a élaboré son SDA en 2010, pour la période 2009-2015. Au moment de l’élaboration du projet de PDU, le document est en cours de mise en œuvre. Les arrêts et les véhicules du réseau TIM sont progressivement mis en accessibilité selon le programme défini dans le SDA.

Plans de mise en Accessibilité de la Voirie et des aménagements des Espaces publics des communes

Les EPCI disposant de la compétence voirie sur certaines voies de leur territoire sont dans l’obligation d’élaborer un PAVE programmant les actions à mettre en œuvre pour mettre en accessibilité ces voies. Un EPCI partiellement intégré dans le périmètre a réalisé un PAVE programmant des actions sur les voiries communautaires : la Communauté de Communes de Cattenom et Environs. La Communauté d’Agglomération Portes de France – Thionville est aussi concernée par l’obligation de réaliser un PAVE. Toutes les communes sont dans l’obligation de réaliser un PAVE programmant les actions sur les voiries communales. Aujourd’hui, quatre communes ont réalisé des PAVE programmant les actions sur les voiries communales : Algrange, Hayange, Florange et Thionville.

Les commissions pour l’accessibilité des personnes handicapées

Les communes de 5 000 habitants et plus, ainsi que les structures compétentes en matière de transports et de voirie dans les territoires de 5 000 habitants ou plus, doivent créer une commission pour l’accessibilité des personnes handicapées. Le SMITU est concerné par cette obligation, compte tenu du poids démographique du PTU Thionville Fensch. Il a créé sa Commission pour l'Accessibilité aux Personnes Handicapées en octobre 2005. Les missions de la Commission Accessibilité du SMITU sont les suivantes : ● Dresser le constat de l’état d’accessibilité des du réseau Citéline, ● Faire des propositions de nature à rendre accessible le réseau. La Commission Accessibilité du SMITU regroupe les collectivités du territoire, des associations, des usagers, des représentants des institutions et des personnes qualifiées. Elle se réunit plusieurs fois par an, avec l’ensemble des acteurs. Elle a engagé les réflexions, proposé et accompagné des actions

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sur l’accessibilité du réseau Citéline. Elle contribuera à l’élaboration et à la mise en œuvre du SDA du SMITU. Les EPCI du territoire regroupant 5 000 habitants ou plus et disposant de la compétence voirie sont aussi concernés par l’obligation de créer une Commission Accessibilité. Ses missions sont les mêmes que celles de la Commission du SMITU mais pour l’accessibilité des voiries communautaires. Les EPCI suivantes ont créé ou devront créer une commission d’accessibilité communautaire :

- Communauté d’agglomération Portes de France – Thionville, - Communauté de Communes de Cattenom et Environs.

Les communes du territoire regroupant 5 000 habitants ou plus sont concernées par l’obligation de créer une Commission Accessibilité communale. Ses missions sont les mêmes que celles de la Commission du SMITU mais pour l’accessibilité des voiries communales. Dix communes ont créé ou devront créer une commission d’accessibilité communale : Terville, Thionville, Yutz, Algrange, Fameck, Florange, Hayange, Uckange, Hettange-Grande, Guénange.

Les actions programmées

L’accessibilité du réseau Citéline

L’élaboration du SDA du SMITU

Le SDA du SMiTU sera lancé à court terme. Il contiendra un diagnostic des conditions d’accessibilité du réseau Citéline et une programmation des actions à mettre en place pour la mise en accessibilité complète de ce réseau.

La mise en œuvre du SDA

Après l’étape de l’élaboration, le SDA sera mis en œuvre. Au terme de sa mise en œuvre, l’ensemble du réseau Citéline devra être accessible. Les éléments du réseau à mettre en accessibilité sont les suivants : ● Parc de véhicules : accès aux véhicules, aménagements intérieurs ; ● Aménagement des arrêts : environ 870 points d’arrêt doivent encore être aménagés, sur un total

d’environ 1 000 ; ● Systèmes d’information spécifiques (ex. : indications sonores) ; ● Points d’information et / ou de vente ; ● Site internet du réseau Citéline.

L’accessibilité du réseau Citélux

Les véhicules du réseau Citélux ne sont accessibles aux PMR. Il n’est pas prévu de les rendre accessible dans la période de mise en œuvre du PDU.

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L’accessibilité de la voirie et des espaces publics

Le PAVE de la Communauté de Communes de Cattenom et Environs recense pour chaque commune de l’EPCI l’ensemble des lieux ne respectant pas les normes d’accessibilité et propose des solutions : création de places de parking PMR, mise en place d’une signalétique visuelle, création d’un bateau sur les passages piétons avec bande podotactile, modification de l’enrobé, élargissement du trottoir… Le PAVE de Thionville a mené un audit du niveau d’accessibilité des principales voies du centre-ville et des villages composant la commune. Cette analyse a permis d’identifier les actions à mettre en œuvre pour obtenir un niveau d’accessibilité de 100% dans toutes les voies : reprendre le revêtement, compléter les traversées, poser des panneaux, créer ou élargir un trottoir, créer des places de parking PMR… Le PAVE d’Hayange a réalisé une analyse des points non accessibles sur les voies communales, s’appuyant sur un important travail de terrain (travail photographique). Sur chacun de ces lieux, les dysfonctionnements ont été identifiés et des actions traitant ces dysfonctionnements ont été programmées : création de passages piétons, mise en place de bande podotactiles, mise en bateau, création de trottoirs…

Le stationnement PMR

La problématique du stationnement réservé aux PMR a été prise en compte dans les PAVE réalisés et mis en œuvre sur le territoire. Toutes les autres collectivités devront prendre en compte cette thématique dans leurs futurs PAVE et plus généralement respecter les normes en vigueur (ratio d’une place sur 50 réservée aux PMR, prescriptions techniques pour l’aménagement des places de stationnement réservées).

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Annexe 2 : Liste des sigles

ADEME Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie

BAAC Bulletins d’Analyse des Accidents Corporels

BHNS Bus à Haut Niveau de Service

CA Communauté d’Agglomération

CERTU Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques

CCI Chambre de Commerce et d’Industrie

CFL Chemins de Fer Luxembourgeois

DDT Direction Départementale des Territoires

DOO Document d'Orientation et d'Objectifs

DTA Directive Territoriale d’Aménagement

EDVM Enquête Déplacements Villes Moyennes

ENE Engagement National pour l’Environnement

EPCI Etablissement Public de Coopération Intercommunale

INSEE Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques

LAURE Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie

LOTI Loi d’Orientation des Transports Intérieurs

MODU Stratégie de MObilité Durable

OIN Opération d’Intérêt National

PAVE Plan d’Accessibilité de la Voirie et de l’Espace public

PDA Plan de Déplacements d’Administration

PDE Plan de Déplacements d’Entreprise

PDES Plan de Déplacements d’Etablissement Scolaire

PDIE Plan de Déplacements Inter-Entreprises

PDU Plan de Déplacements Urbains

PLU Plan Local d’Urbanisme

PMR Personne à Mobilité Réduite

PPBE Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement

PREDIT Programme de Recherche et d’Innovation dans les Transports Terrestres

PTU Périmètre de Transports Urbains

RD Route Départementale

RFF Réseau Ferré de France

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SAEIV Système d’Aide à l’Exploitation et à l’Information des Voyageurs

SCoT Schéma de Cohérence Territoriale

SCoTAT Schéma de Cohérence Territoriale de l’Agglomération Thionvilloise

SDA Schéma Directeur d’Accessibilité

SEM Société d’Economie Mixte

SMoT Schéma stratégique de Mobilité Transfrontalière Lorraine-Luxembourg

SNCF Société Nationale de Chemin de Fer

SNIT Schéma National des Infrastructures de Transport

SPL Société Publique Locale

SRCAE Schéma Régional Climat Air Énergie

SRU Solidarité et Renouvellement Urbains

SMITU Syndicat Mixte des Transports Urbains

TAD Transport A la Demande

TCSP Transport en Commun en Site Propre

TER Transport Express Régional

VNF Voies Navigables de France

ZAC Zone d’Aménagement Concerté

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Annexe 3 : Délibérations du comité syndical du SMITU

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Thionville - le plan de transport