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Le processus de rupture d'un paradigme

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LE PROCESSUS DE RUPTURE D'UN PARADIGME

Fernando Alcoforado *

En général, les gens cherchent à guider dans la vie basée sur les modèles de

comportement ou paradigmes établis dans tous les domaines d'activité. L'une des

questions qui influent sur le comportement humain vient d'être mis en place par les

vérités de religions et aussi pour la science. Les gens acceptent les vérités imposées par

les religions fondées sur la foi, alors que celles qui sont imposées par la science sont

basées sur le succès que nous obtenons en décrivant les lois de la nature et considérées

comme valables par la communauté scientifique. Tout au long de l'histoire, de

nombreux dogmes religieux ont été détruits par les progrès des connaissances

scientifiques, de même que de nombreux paradigmes scientifiques qui expliquent les

phénomènes de la nature ont été démolies avec l'émergence de nouveaux paradigmes

acceptés par la communauté scientifique.

La rupture des dogmes religieux et paradigmes scientifiques est survenue parce que non

tenu comme des vérités d'être acceptées et aussi parce que les gens sont venus à penser

sans contraintes conventionnelles, à savoir parce que Ils ont commencé à «penser en

dehors de la boîte" qui est une expression dérivée de l'anglais "Think outside the box".

Comment penser en dehors de la boîte? Lorsque cette expression est utilisée,

généralement, il se réfère à la capacité de penser à des solutions créatives en dehors de

la norme pour quel que soit le problème présenté. Alors, pensez à l'extérieur de la boîte

peut être quelque chose d'être travaillé par quelqu'un qui suit le décrit ci-dessous: 1)

Toujours être informé suivant tout ce que il peut, en essayant de comprendre la situation

actuelle sous divers angles, vue systémique, avec son esprit établir des liens entre les

éléments observés; 2) échapper à la routine avec changement de environnement, se

éloigner des problèmes quotidiens; 3) Notez sur papier les questions qui nécessitent une

solution à partir de différents angles de solutions alternatives; et 4) Penser positivement

éliminant de son vie qui vous met à cause parce que un esprit sain est une source pour

des idées créatives.

Se livrer à la recherche de nouvelles choses, de les regarder sous un autre angle, la

recherche de nouvelles alternatives qui répondent aux besoins est le point de départ de

la pensée en dehors de la boîte. À cet égard, l'un des fondateurs d'Apple, Steve Jobs était

un expert. Rupture de paradigmes est toujours un défi, quel qu'il soit. D'un côté, la

pensée linéaire classique, et de l'autre, l'esprit créatif, l'innovation, le changement de

comportement, le fameux «penser en dehors de la boîte". Dans son œuvre majeure, La

structure des révolutions scientifiques, Thomas Kuhn montre que, pour un certain

temps, les gens partagent un état d'esprit qui guide ses convictions pour résoudre un

problème donné. Cependant, la mentalité dominante, le paradigme constitue souvent un

obstacle pour voir des alternatives à la solution du problème (KUHN, Thomas. The

Structure of Scientific Revolutions. Chicago and London: University of Chicago Press

1970). Malgré tout, de nombreux paradigmes ont été remplacés par de nouveaux plus

avancés à travers l'histoire.

Bertrand Russell (1872-1970) a mis en doute quant à savoir si les paradigmes qui ont

prévalu dans le passé devraient être pris en compte dans l'avenir. Il inquiète d'examiner

si la répétition d'un phénomène dans un certain nombre d'expériences dans le passé, est

ou non une garantie de sa survenue ultérieure à l'avenir. Cela signifie que nous devons

être ouverts à la possibilité d'introduire de nouveaux paradigmes (RUSSELL, Bertrand.

Les problèmes de philosophie. Paris : Payot, 1989). Pierre Duhem (1861-1916),

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physicien française et historien de la science, dit que la science, loin d'être en mesure

de prouver leurs revendications à travers une dérivation logique de principes auto

évidents, eIle a comme méthode pour obtenir des prédictions empiriques de ses théories

et les comparer avec ce qui est observé. Par cette méthode, cependant, aucune théorie ne

peut être établie définitivement, il est toujours possible que plus d'une théorie

correspond bien aux données empiriques (DUHEM, Pierre. Sauver les apparences.

Paris: Vrin, 2003).

À son tour, Henri Poincaré (1854-1912), mathématicien, physicien et philosophe de la

science française et Albert Einstein (1879-1955), physicien allemand, avaient en

commun la conviction que les idées scientifiques, la préparation des théories physiques

et mathématiques, sont de constructions exempts de la pensée. En ce sens, ils ont

compris qu'ils ne sont pas induites logiquement et et univoques nécessaire et obligatoire,

à partir des données d'expérience, et, en outre, ils ne sont pas inscrits une structure innée

ou une pensée priori. Il est dans cet espace de liberté qui vient l'idée de créer les travaux

scientifiques menant à la découverte [PATY, Michel. A criação científica segundo

Poincaré e Einstein (La création scientifique conformement Poincaré et Einstein).

Disponible sur le site <http://www.scielo.br/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0103-

40142001000100013>. São Paulo, 2001]. Selon Henri Poincaré, la science ne peut nous

apprendre rien à propos de la vérité, seulement peut nous servir de règle d'action.

Nassim Nicholas Taleb dit dans son livre La logique Cygne Noir an que l'esprit humain

est affligé par trois maux quand il entre en contact avec l'histoire, ce qu'il appelle le

«triplet d'opacité". Ils sont: a) l'illusion de la compréhension, ou comme nous pensons

tous qu'ils savent ce qui se passe dans un monde qui est plus compliqué (ou aléatoire)

que ce qu'ils réalisent; b) la distorsion rétrospective, et comment nous pouvons résoudre

les problèmes seulement après le fait, comme dans un miroir (l'histoire semble plus

claire et organisée dans les livres de l'histoire que dans la réalité empirique) et c) la

surévaluation des informations factuelles et des personnes handicapées ayant une

connaissance approfondie et beaucoup d'étude. Taleb se réfère à la définition que la loi

suprême du Mediocristão lorsque l'échantillon est grand et aucun spécimen unique

modifiera de manière significative l'ensemble ou totale.. En Extremistão, les inégalités

sont telles qu'une seule observation peut avoir un impact disproportionné sur l'ensemble

ou le total. Dans Mediocristão est où nous devons endurer la tyrannie du collectif, la

routine, l'évidence et l'attendu et dans Extremistão est l'endroit où nous sommes soumis

à la tyrannie du singulier, l'accidentel, l'invisible et imprévisible [TALEB, Nassim

Nicholas. A lógica do Cisne Negro (La logique Cygne Noir) Rio: Best Business. 2015].

Nassim Nicholas Taleb dit dans son livre La logique Cygne Noir que Cygne Noir est

une "valeur aberrante" (données parasites à partir d'un échantillon statistique), comme

en dehors de la portée des statistiques communes, puisque rien dans le passé peut

pointer de manière convaincante à votre possibilité d'apparition. Le «cygne noir» porte

un impact extrême. Il dit, penser aux attentats du 11 Septembre 2001 a été un "cygne

noir": si le risque était raisonnablement envisageable, le 10 Septembre, il ne serait pas

arrivé. Pour Taleb, le normale est généralement sans importance parce que presque tout

dans la vie sociale est produite par des chocs et des sauts rares, alors que presque tout

est étudié sur la vie sociale est centrée sur la «normale», en particulier du type des

méthodes de déduction avec "courbes en forme de cloche" ou Gauss, qui révèlent

pratiquement rien. Parce que la courbe en forme de cloche ne tient pas compte des

écarts importants, étant incapable de faire face avec eux, et pourtant nous fait sentir

confiants que nous avons apprivoisé l'incertitude. «Penser en dehors de la boîte"

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examinerait, en plus des événements normaux, l'apparition de «cygnes noirs», qui est,

d'événements improbables.

Un exemple de la pensée conventionnelle est la tentative de maintenir le pas réussi

modèle néolibéral qui domine le système capitaliste mondial et qui est ruinant de

nombreux pays. Compte tenu de ce fait, il est un must "penser en dehors de la boîte»

avec l'invention de nouveaux modèles de la société au niveau mondial et national pour

être en mesure de rationaliser le processus de croissance et de développement

économique et social de tous les pays du monde. Le nouveau modèle de société à

construire à l'échelle mondiale devrait être en mesure de gérer l'économie mondiale et

des relations internationales sur la base d'un planétarium de contrat social pour assurer

la paix mondiale et promouvoir la prospérité économique mondiale pour le bénéfice de

tous les pays et les gens. Ce planétarium Contrat social devrait résulter de la volonté de

l'Assemblée générale de l'ONU qui serait le nouveau Parlement mondial que élira un

gouvernement mondial représentatif de la volonté de tous les peuples du monde.

Au niveau du pays, "penser en dehors de la boîte» signifie construire nouveau modèle

de société inspiré par la social-démocratie nordique ou scandinave pratiquée au

Danemark, en Norvège, en Suède, en Finlande et en Islande, où nous avons mis sur la

protection sociale de l´État. Le modèle nordique ou la social-démocratie scandinave

pourrait être décrit comme une sorte de juste milieu entre le capitalisme et le socialisme,

et la tentative de fusionner les éléments les plus désirables des deux systèmes dans un

système «hybride». Il était la social-démocratie construit aujourd'hui dans les pays

scandinaves le seul modèle de la société qui a permis des avancées économiques,

sociales et politiques simultanées. Il est pas un hasard si les pays scandinaves, en plus

d'avoir de grandes réalisations économiques et sociales, sont des leaders dans l'IDH

(indice de développement humain) dans le monde.

* Fernando Alcoforado, 77, membre de Bahia Académie de l'éducation, ingénieur avec doctorat en

planification du territoire et du développement régional pour l'Université de Barcelone, professeur

d'université et consultant en planification stratégique, la planification régionale et la planification des

systèmes énergétiques, est auteur de livres Globalização (Editora Nobel, São Paulo, 1997), De Collor a

FHC- O Brasil e a Nova (Des)ordem Mundial (Editora Nobel, São Paulo, 1998), Um Projeto para o

Brasil (Editora Nobel, São Paulo, 2000), Os condicionantes do desenvolvimento do Estado da Bahia

(Tese de doutorado. Universidade de Barcelona,http://www.tesisenred.net/handle/10803/1944, 2003),

Globalização e Desenvolvimento (Editora Nobel, São Paulo, 2006), Bahia- Desenvolvimento do Século

XVI ao Século XX e Objetivos Estratégicos na Era Contemporânea (EGBA, Salvador, 2008), The

Necessary Conditions of the Economic and Social Development- The Case of the State of Bahia (VDM

Verlag Dr. Müller Aktiengesellschaft & Co. KG, Saarbrücken, Germany, 2010), Aquecimento Global e

Catástrofe Planetária (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2010), Amazônia

Sustentável- Para o progresso do Brasil e combate ao aquecimento global (Viena- Editora e Gráfica,

Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2011), Os Fatores Condicionantes do Desenvolvimento Econômico

e Social (Editora CRV, Curitiba, 2012), Energia no Mundo e no Brasil- Energia e Mudança Climática

Catastrófica no Século XXI (Editora CRV, Curitiba, 2015) et As Grandes Revoluções Científicas,

Econômicas e Sociais que Mudaram o Mundo (Editora CRV, Curitiba, 2016