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2015 BÉNÉVOLAT LE GUIDE Les droits des bénévoles Le soutien au bénévolat

Guide benevolat

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  1. 1. 2015 Bnvolat Le guide Les droits des bnvoles Le soutien au bnvolat
  2. 2. 2
  3. 3. 3 1. DFINITIONS page4 2. PANORAMA DE LENGAGEMENT page5 2.1 En Europe 2.2 En France 3. LES MOYENS DINFORMATION page6 3.1 Au plus prs des bnvoles 3.2 24 h/24 h par Internet 4. LES CONGS POUR FACILITER LENGAGEMENT page7 4.1 Les congs pour sengager bnvolement 4.2 Le cong pour reprsenter son association 4.3 Les congs pour se former sa mission bnvole 5.LE FINANCEMENT DE LA FORMATION DES BNVOLES page10 5.1 Le financement par ltat: le FDVA 5.2 Le financement possible des OPCA 6. LA RECONNAISSANCE DU BNVOLAT page11 6.1 Les dispositifs 6.2 Les outils de reconnaissance 6.3 La certification: le CFGA et la VAE 7. RESPONSABILIT ET PROTECTION page13 7.1 La responsabilit civile, pnale, financire 7.2 Les assurances 7.3 La protection sociale des bnvoles 8. LES FINANCES page16 8.1 Les remboursements de frais des bnvoles 8.2 Le chque-repas du bnvole 8.3 La gestion dsintresse (bnvole) 8.4 La valorisation financire du bnvolat 9. LEMPLOI ASSOCIATIF page19 9.1. Les groupements demployeurs 9.2. Le FONJEP 9.3. Les emplois davenir 10. SPCIFICITS DE LENGAGEMENT BNVOLE SELON LES PROFILS page20 10.1 Les lycens et tudiants 10.2 Les demandeurs demploi 10.3 Les actifs en poste Sommaire
  4. 4. 4 Le bnvole est celui qui sengage librement pour mener bien une action en direction dautrui, action non salarie, non soumise lobligation de la loi, en dehors de son temps professionnel et familial1 . Le bnvolat est la situation dans laquelle une personne apporte temps et comptences titre gratuit pour une personne ou un organisme. Il se distingue donc de la situation de travail (ou salariat) essentiellement par les critres suivants: Le bnvole ne peroit pas de rmunration. Il peut tre ddommag des frais induits par son activit (dplacement, hbergement, achat de matriel).Le bnvole nest soumis aucun lien de subordination juridique. Sa participation est volontaire: il est toujours libre dy mettre un terme sans procdure, ni ddommagement. Il est en revanche tenu de respecter les statuts de lassociation, ainsi que les normes de scurit dans son domaine dactivit. Ces quelques lments de dfinition montrent quil nexiste pas une seule dfinition, mais des notions caractrisant le bnvolat, parmi lesquelles mritent dtre soulignes celles dengagement libre et gratuit. 1 Dfinitions 1- Rapport au Conseil conomique, social et environnemental Lessor et lavenir du bnvolat, facteur damlioration de la qualit de vie par Marie-Thrse Cheroutre, juin1989.
  5. 5. 5 2.1. En Europe Dans lUnion Europenne, sur 495millions dhabitants, entre 92 et 94millions de personnes sont bnvoles, soit 22 23% des Europens de plus de 15 ans. Ce taux dengagement est variable selon les tats. Il peut reprsenter 40% de la population adulte en Sude ou moins de 10% en Bulgarie. En France, ce taux est de 26%. Indpendamment de ces disparits nationales, le nombre de bnvoles et de volontaires a tendance augmenter en Europe depuis dix ans. Dans plus de la moiti des pays de lUnion europenne, une proportion importante des bnvoles simplique dans le domaine du sport. Les autres principaux secteurs dengagement bnvole sont le social, la culture, les loisirs et lducation2 . 2.2. En France Environ 16millions de bnvoles3 mettent leurs comptences, leur temps libre, leur engagement au service des autres. Ils constituent le cur et le fondement de la vie associative, sans lesquels les 1300000 associations en activit nexisteraient pas4 . Sports: 25% Culture: 18% Action sociale, Sant :16% Loisir et vie sociale: 15% Dfense des droits et des causes: 10% Action caritative et humanitaire: 9% ducation, Formation, insertion: 4% conomie, dveloppement local: 3% En savoir +sur www.associations.gouv.fr: Dautres chiffres cls et plus dtudes sur le tissu associatif, lengagement, les ressources Source: Enqute CNRS-CES, Le paysage associatif franais, 2011-2012. 2-Ces donnes sont extraites de ltude de la Commission Europenne (DG ducation et culture), Volunteering in the European Union, enqute ralise par GHK Consulting, fvrier2010, http://ec.europa.eu/ citizenship/pdf/doc1018_ en.pdf. 3-Lionel Prouteau, Chiffres cls bnvolat. Enqute sur la vie associative en France en 2010: rsultats prliminaires, DREES-BVA. 4- Viviane Tchernonog, Le paysage associatif franais. Mesures et volutions, Juris ditions- Dalloz, 2013. 2 Panorama de lengagement 25% 18% 16% 15% 10% 9% 4% 3%
  6. 6. 3.1. Au plus prs des bnvoles Plusieurs structures sont prsentes sur les territoires pour soutenir le dveloppement de la vie associative, conforter la place et le rle des associations dans la vie sociale, conomique, culturelle ou sportive et lengagement bnvole. Elles informent, conseillent et simplifient les relations entre associations et pouvoirs publics, dont ltat. ce titre, le DDVA (dlgu dpartemental la vie associative nomm par le Prfet-) coordonne laction des services dconcentrs de ltat dans chaque dpartement. Il anime une Mission daccueil et dinformation des associations (MAIA). Il coordonne lactivit des centres de ressources et dinformation des bnvoles (CRIB). La mission des CRIB est de venir en appui aux bnvoles et aux associations afin de simplifier leurs tches, leur faciliter laccs linformation, les accompagner dans les dmarches afin de dgager le temps ncessaire la conduite du projet associatif. 3.2. 24 h/24 h par Internet Le portail officiel www.associations.gouv.fr vous accompagne en permanence pour: l effectuer des dmarches administratives en ligne grce laccs direct Votre compte associations et ses tlservices de dmarches en ligne (cration, modifications de dirigeants, demande de subvention, etc.) l consulter des documentations pratiques et gratuites l accder un guide juridique et fiscal com- plet, adapt aux acteurs associatifs: respon- sabilit des dirigeants, exonration fiscale des associations, etc. l golocaliser les points ressources proches de vous sur la carte de France, par exemple pour offrir ou rechercher des missions bn- voles, trouver une structure daccompagne- ment spcialise, etc. Retrouvez toutes ces structures, ressources et leurs coordonnes jour sur: www.associations.gouv.fr 3 Les moyens dinformation 6
  7. 7. 7 4.1. Lescongspoursengagerbnvolement Diffrents congs existent pour faciliter un engagement rgulier ou une exprience ponctuelle. Selon les conventions et les accords collectifs ou den- treprise, des modalits particulires concernant la rduction du temps de travail (RTT) peuvent tre prvues pour les salaris qui exercent des responsabilits titre bnvole (par exemple, dlai de prvenance, actions de for- mation, droulement de carrire ou prise de jours de repos). Rfrences juridiques sur www.legifrance.gouv.fr: Loi n2000-37 du 19janvier 2000 relative la rduction ngocie du temps de travail (article15) Le cong solidaire permet un individu de partir sur ses congs annuels pendant deux quatre semaines dans un pays du Sud pour une mission bnvole encadre par une association, avec le soutien ventuel de son employeur pour les frais de mission. Le cong de solidarit internationale permet un salari de participer une mission de plusieurs mois dans une association humanitaire. Son contrat de travail est suspendu pendant la dure du cong. Il rintgre son emploi ou un quivalent la fin de la mission et conserve tous ses droits lis lanciennet pendant le cong. Le cong sabbatique permet un salari de raliser pendant plusieurs mois un projet personnel tel quune exprience bnvole. Son contrat de travail est suspendu. Il rintgre son emploi ou un quivalent la fin de la mission. 4.2. Le cong pour reprsenter son association Les instances dans lesquelles sigent des reprsentants bnvoles dassocia- tions se runissent souvent pendant les heures de travail. Le cong de reprsentation permet un salari ou un fonctionnaire par ailleurs bnvole et dsign par son association, de la reprsenter aux runions dune commission place auprs dune autorit de ltat ou dune collectivit territoriale. 9 jours maximum par an peuvent tre accords et utiliss, ventuellement de faon fractionne. Pendant son absence, soit le salari continue de recevoir tout ou partie de sa rmunration de la part de son employeur qui peut assimiler la somme verse un don ligible une rduction dimpt dans les conditions fixes par larticle 238 bis du code gnral des impts; soit, en cas de retenue sur son salaire, le salari peroit une indemnit compensatrice identique celle verse aux conseillers de prudhommes, soit 7,10 par heure. Les congs pour faciliter lengagement 4 En savoir +sur www.associations.gouv.fr: de nombreux articles sur les congs
  8. 8. 8 Pour connatre les instances ouvrant droit au cong de reprsentation, contactez votre dlgu dpartemental la vie associative: www.associations.gouv.fr Rfrences juridiques sur www.legifrance.gouv.fr : Code du travail, articles L3142- 51 55 et articles R3142-27 34 4.3. Les congs pour se former sa mission bnvole Les formations au titre du bnvolat peuvent tre prises en charge soit dans le cadre du plan de formation des entreprises, soit dans celui du cong individuel de formation. Le plan de formation rassemble lensemble des actions de formation dfinies dans le cadre de la politique de gestion du personnel de lentreprise. Pendant ces formations, le salari reste sous la subordination juridique de lemployeur. Le cong individuel de formation (CIF) permet notamment de suivre une formation, indpendamment du plan de formation de lentreprise, pour se prparer lexercice de responsabilits associatives bnvoles. La dure ne peut excder un an temps plein ou 1200heures temps partiel. Des conditions danciennet sont poses. Pendant la formation, les organismes paritaires agrs apportent une prise en charge variable, souvent entre 80 et 90% de la rmunration, du cot de la formation, des frais de transport et dhbergement. Lemployeur peut verser un complment. En savoir +sur www.associations.gouv.fr sur le cong individuel de formation Rfrences juridiques sur www.legifrance.gouv.fr: Code du travail, articles L6322-1 et suivants dans le champ du sport, loi n2000-627 du 6juillet 2000 Pour les salaris ou les fonctionnaires engags bnvolement dans les asso- ciations des secteurs de la jeunesse, de lducation populaire, des sports et de plein air, le cong de formation de cadres et danimateurs pour la jeunesse permet de suivre un stage de prparation, de formation ou de perfectionnement. Le cong peut durer 6 jours par an au maximum, pour des salaris ou agents de la fonction publique de moins de 25 ans. Ceux de plus de 25 ans peuvent bnficier dun cong titre exceptionnel. Pendant le cong, lagent perd le bnfice de sa rmunration mais la dure du cong est assimile une priode de travail effectif pour le calcul de lensemble des droits lis au contrat. Les associations ouvrant droit ce cong sont fixes par arrts des 22juin 1963 et 24aot 1963.
  9. 9. Rfrences juridiques sur www.legifrance.gouv.fr : Code du travail, articles L3142-43 46 et articles D3142-17 24 Pour la fonction publique dtat, loi n84-16 du 11janvier 1984 Pour la fonction publique territoriale, loi du 26janvier 1984 Pour la fonction publique hospitalire, loi du 9janvier 1986 Pour les salaris, loi n61-1448 du 29dcembre 1961 Arrts du 22juin 1963 et du 24aot 1963 En savoir +sur www.associations.gouv.fr sur les diffrents congs: fiches pratiques et articles + Les discussions en cours sur lhypothse dun cong dengagement 9
  10. 10. 5.1. Le financement par ltat Un fonds de ltat accompagne les associations par le soutien la formation de leurs bnvoles, pour le renforcement de leurs comptences et de leur motivation: le Fonds pour le dveloppement de la vie associative (FDVA). Les projets de formation initis par les associations qui apportent une formation technique ou spcifiquement lie au projet associatif aux bnvoles assumant des responsabilits peuvent bnficier dune subvention forfaitaire, aujourdhui comprise entre 400 et 700euros par jour de formation. Chaque dbut danne, une campagne est lance travers une instruction nationale et des instructions rgionales prcisant les orientations et les types de stages qui pourront tre retenus. Ce fonds est dconcentr: l les associations nationales et les projets interrgionaux peuvent rpondre lappel projets national publi sur www.associations.gouv.fr; l les associations locales et tablissements locaux dassociations nationales peuvent rpondre aux appels projets mis par chaque direction rgionale de la jeunesse, des sports et de la cohsion sociale (DRJSCS) galement visibles sur www.associations.gouv.fr. En outre, titre complmentaire et travers des appels projets distincts: l les fonds rgionaux soutiennent la mise en uvre de projets ou dactivits dune association, pour le dveloppement de nouveaux services la population, dans leur phase initiale. l le fonds national soutient la ralisation dtudes ou dexprimentations de nature contribuer au dveloppement de la vie associative dans une perspective dinnovation sociale. En savoir +sur www.associations.gouv.frsur le FDVA, le dcret du 30dcembre2011 linstituant, les appels projets passs 5.2. Le financement possible des OPCA Le code du travail prvoit que les formations destines permettre aux bnvoles et aux personnes en service civique du mouvement associatif dacqurir les comptences ncessaires lexercice de leurs responsabilits sont regardes comme des actions de formation des salaris dune structure employeuse. De telles actions de formation peuvent faire lobjet dun financement de la part des OPCA, organismes paritaires qui assurent la collecte et la mutualisation des fonds de la formation professionnelle continue des entreprises adhrentes. Ce dispositif ne concerne que les associations employeuses et sa mise en uvre varie selon les OPCA. Rfrence juridique sur www.legifrance.gouv.fr, Code du travail, article L6313- 13 10 5 Le financement de la formation des bnvoles
  11. 11. 11 La reconnaissance du bnvolat 6 6.1. Les dispositifs Lexprience acquise en tant que bnvole peut tre reconnue plusieurs tapes. Au collge, dans lenseignement gnral et agricole, le livret personnel de comptences, qui atteste lacquisition des connaissances et comptences du socle commun, prend en compte le sens de linitiative, de lautonomie, de la prise de responsabilit, de limplication dans des projets collectifs. luniversit, lexprience bnvole est reconnue par de nombreuses universits, notamment travers lattribution de crdits ECTS ou de points de bonification. Dans la sphre professionnelle, les comptences dmontres travers une exprience bnvole peuvent aussi tre valorises sur un CV ou lors dun entretien dembauche ou une valuation annuelle si le candidat souhaite voquer cette exprience de la sphre prive. 6.2. Les outils de reconnaissance Pour faire reconnatre son exprience bnvole dans ces diffrents cadres, il est important de savoir lvoquer en termes de comptences, familires aux milieux scolaire et professionnel. Pour ce faire, le portefeuille de comptences peut servir de source dinspiration pour tout bnvole quels que soient son profil et sa mission. Rsultat dun travail interassociatif auquel ont aussi particip Ple Emploi, des entreprises et des universits, il recense nombre de comptences gnriques travers des fiches personnalisables et accompagnes de guides pratiques pour savoir identifier, formuler, dcrire et prsenter les comptences attaches sa mission bnvole. En savoir +sur www.associations.gouv.fr: retrouvez le portefeuille de comptences et les guides conseils Des carnets associatifs sont parfois proposs, utilisables par tout bnvole de toute association ou plus spcifiquement par les bnvoles de lassociation qui les propose. Ils permettent de lister les comptences identifies et de les faire attester par un responsable associatif. En savoir +sur www.associations.gouv.fr: Larticulation des outils et des dispositifs Quelques carnets associatifs
  12. 12. 6.3. La certification: le CFGA et la VAE Le certificat de formation la gestion associative (CFGA) a pour objet dencourager lengagement bnvole des personnes qui souhaiteraient renforcer leurs connaissances pour assumer des responsabilits de gestion administrative, financire et humaine dans une association. Dlivr aprs une formation thorique et pratique, le certificat constitue une simple reconnaissance dun parcours de formation. Il ne sagit pas dun diplme reconnu par ltat. Diffrents types dorganismes peuvent organiser et dlivrer un CFGA. Ils sont agrs par le prfet de rgion. En savoir +sur www.associations.gouv.fr: le CFGA et ses rfrences juridiques Par ailleurs, un bnvole avec une exprience de trois ans au moins peut prtendre une validation des acquis de son exprience (VAE) pour lobtention de tout ou partie dun titre, dun diplme ou dun certificat en rapport avec son activit bnvole. Pour cela, un dossier et une soutenance devant un jury doivent tre prpars. Un accompagnement est souvent utile tout au long de cette dmarche. Le candidat peut sadresser un point relais conseil tels que le dlgu dpartemental la vie associative (DDVA) ou le dispositif acadmique de validation des acquis (DAVA). Pour les personnes en situation demploi, les plans de formation de lemployeur peuvent prvoir la possibilit de bnficier dune VAE. En savoir +sur la VAE, les diplmes, les points relais conseils, les financements possibles: www.vae.gouv.fr En savoir +sur www.associations.gouv.fr: Lavis du Haut conseil sur la vie associative Rfrences juridiques sur www.legifrance.gouv.fr: Loi du 17janvier 2002 de modernisation sociale (article134) Loi n2014-856 du 31juillet2014 relative lconomie sociale et solidaire, article67 Code de lEducation Code du travail, article L6411-1 Code du travail, articles L6421-1 4 12
  13. 13. 13 Responsabilit et protection 7 Lassociation, en tant que personne morale, est responsable civilement, pnalement et financirement des dommages et des fautes quelle commet. Ses dirigeants, en qualit de mandataires, sont responsables envers elle des dommages quils sont susceptibles de causer. La responsabilit des personnes morales nexclut pas celle des personnes physiques auteurs ou complices de ces mmes faits. Il peut y avoir alors cumul de responsabilits. Pour autant, les cas de mise en cause de ces responsabilits sont rares. 7.1. La responsabilit civile, pnale, financire 7.1.1. La responsabilit civile du bnvole victime Les tribunaux judiciaires considrent que lassociation a lobligation dindemniser le bnvole victime de dommages corporels subis en participant aux activits de lassociation (convention tacite dassistance entre lassociation et le bnvole). Il appartient au bnvole de prouver la relation directe de cause effet entre sa participation et le dommage. Pour sexonrer de lobligation de rparation, lassociation doit soit tablir que linexcution de lobligation de scurit incluse dans la convention tacite dassistance rsulte dune cause trangre (un cas de force majeure ou du fait dun tiers), soit prouver que le bnvole a commis une faute. Le bnvole peut galement demander lui-mme rparation des prjudices la tierce personne dont il dmontrera soit la faute en application des articles1382 et1383 du Code civil, soit la responsabilit prsume du fait dune chose que cette personne avait sous sa garde (article1384 du mme Code). Rfrences juridiques sur www.legifrance.gouv.fr, articles1382, 1383 et1384 du Code civil 7.1.2. La responsabilit civile du bnvole responsable Il existe un lien de prposition entre lassociation et le bnvole, mme en labsence de contrat de travail, lorsque le bnvole agit sous lautorit directe de lassociation. Ainsi, la responsabilit de lassociation peut tre engage sur le fondement de la responsabilit du fait dautrui (article1384 du Code civil) en cas de dommages causs par un bnvole. En revanche, lassociation peut demander au juge de constater une faute personnelle du bnvole sans rapport avec la mission dassistance lorsque cest le cas et lexonrer ainsi de toute responsabilit. 7.1.3. La responsabilit pnale Aucune disposition spcifique ne rgit la responsabilit pnale des dirigeants dassociations. Un individu qui enfreint volontairement ou involontairement des rgles sociales engage sa responsabilit pnale si linfraction est rprime par la loi (crime, dlit ou contravention). Lassociation personne morale peut galement tre dclare pnalement responsabledetouteinfractioncommisepoursoncompteparsesreprsentants
  14. 14. 14 7 (article121-2 du Code pnal), mais ces derniers ne sont pas pour autant exonrs de toute responsabilit, sils sont auteurs ou complices de lacte rprhensible. La responsabilit pnale des acteurs associatifs nest en jeu que si eux-mmes, en tant que personnes physiques, ont commis une faute. En effet ils peuvent, loccasion de leurs fonctions, se rendre coupables de divers dlits de droit commun: escroquerie, publicit mensongre, etc. A fortiori, ils sont galement responsables des infractions commises quand bien mme il nest pas tabli quils agissaient pour le compte de lassociation (ex: dtournement de chques mis sur le compte de lassociation). 7.1.4. La responsabilit financire Les dirigeants nont en principe aucune responsabilit personnelle quant au paiement des dettes ou du passif de lassociation. Ils agissent au nom de lassociation, cest donc lassociation qui est responsable. Les dirigeants sont cependant susceptibles de voir leur responsabilit mise en jeu au titre dune procdure collective (par exemple de liquidation judiciaire). La mise en jeu de leur responsabilit exige cependant une triple preuve: linsuffisance dactif, une faute de gestion et enfin un lien de causalit. Ce nest que dans le cas de faute de gestion ayant conduit linsuffisance dactif que le juge peut dcider que les dettes de lassociation sont supportes, en tout ou partie, par les dirigeants de droit ou de fait. Les personnes qui manient des fonds publics doivent tre habilites le faire. Le juge des comptes (Cour et chambres rgionales des Comptes) considre que sont tenus pour responsables non seulement celui qui a personnellement dtenu et mani les fonds mais galement toute personne layant organis, connu, tolr alors quelle avait les moyens dy mettre un terme (gestion de fait). Tel peut tre le cas: l lorsquune association, sans grer un service ou un quipement public, encaisse sans titre des recettes de la collectivit; l lorsque lassociation exerce en ralit la gestion dlgue dun service public sans avoir t rgulirement dsigne pour cela, en raison du caractre para- administratif de lassociation. En cas de faute, les dirigeants de lassociation sont sanctionns financirement par une amende laquelle sajoute habituellement une sanction pnale sur le fondement du dlit doctroi davantage injustifi (article432-14 du Code pnal), dtournement de fonds publics par ngligence (article432-16 du Code pnal) et enfin pour prise illgale dintrt (article432-12 du Code pnal). En savoir +sur www.associations.gouv.fr: articles du Guide juridique et fiscal et article La responsabilit des dirigeants 7.2. Les assurances Dans certains cas lassurance est obligatoire, il en est ainsi pour les centres de vacances, les centres de loisirs sans hbergement, les tablissements ayant la garde de mineurs handicaps ou inadapts, les associations et groupements sportifs, les associations organisatrices de voyages.
  15. 15. 15 Dans tous les autres cas, il est vivement recommand aux associations de souscrire une assurance en responsabilit civile. Il importe, au moment de llaboration du contrat avec lassureur de bien recenser toutes les personnes intervenant (garanties lgard de tiers extrieurs, mais galement entre elles) et toutes les activits mises en uvre. En cas de manifestations exceptionnelles, il convient de prvenir lassureur pour prvoir une extension temporaire de garantie. Dans les autres cas, lassociation peut souscrire une assurance individuelle contre les accidents. Lassurance multirisque prvoit souvent cette garantie. Si lassociation possde des vhicules, une assurance spcifique doit tre prvue. Si lassociation sollicite des bnvoles ou des permanents pour transporter des personnes dans leurs vhicules, elle doit vrifier que le contrat dassurance prvoit cette utilisation. En savoir +sur www.associations.gouv.fr: article du Guide juridique et fiscal 7.3. La protection sociale des bnvoles 7.3.1. La protection en assurance-maladie et maternit Seuls les bnvoles ne bnficiant daucun rgime de scurit sociale du fait de leur situation professionnelle ou particulire (tudiant, chmeur, retrait) peuvent bnficier des prestations en nature des assurances maladie et maternit du rgime gnral de scurit sociale, ds lors quils rsident en France de faon stable. Seuls les foyers dont les ressources annuelles sont suprieures 9534euros au 30septembre2014 sont redevables dune cotisation au taux de 8% sur la fraction excdant ce seuil. Rfrence juridique sur www.legifrance.gouv.fr: Loi 99-641 du 27juillet 1999 portant cration dune couverture maladie universelle (CMU) 7.3.2. La protection contre les accidents du travail Les associations dintrt gnral vises larticle 200 du Code gnral des impts peuvent souscrire pour leurs bnvoles une assurance contre le risque daccidents du travail. Les cotisations trimestrielles sont fixes pour lanne 2013 18 pour les bnvoles effectuant des travaux administratifs, 31 pour les autres actions et 4 pour la seule participation des runions. Ces cotisations sont payer auprs des organismes de scurit sociale. Article L743-2 du Code de la Scurit sociale; circulaire de lAcoss n2013- 0000002 du 31janvier 2013 7.3.3 Lassurance vieillesse Les personnes qui ne bnficient daucun rgime de scurit sociale peuvent souscrire lassurance vieillesse volontaire mentionne larticle L.742-1 du Code de la scurit sociale.
  16. 16. 16 Les finances 8 8.1. Les remboursements de frais des bnvoles Les remboursements de frais sont autoriss sous certaines conditions: l Les frais doivent correspondre des dpenses relles et justifies, engages pour les besoins de lactivit associative. dfaut de justificatifs, cette indemnisation peut exceptionnellement revtir un caractre forfaitaire si lapproximation par rapport aux frais rels est suffisante (cest le cas notamment pour les indemnits kilomtriques). l Les sommes rembourses aux bnvoles par les associations ne sont pas imposables au titre de limpt sur le revenu ds lors quelles correspondent des dpenses rellement engages. cet effet, lassociation doit conserver les pices justificatives et, le cas chant, les lments permettant de reconstituer avec une approximation suffisante les frais exposs (convocations, compte rendus, etc.). Les frais engags peuvent donner lieu rduction dimpt lorsque les conditions suivantes sont remplies: 1. avoir t engags en vue strictement de la ralisation de lobjet social dune uvre ou dun organisme dintrt gnral; 2. tre dment justifis; 3. le contribuable doit avoir renonc expressment leur remboursement. Cette disposition sapplique tous les secteurs associatifs; elle suit le mme mcanisme que celui des dons des particuliers aux associations. Les frais engags par les bnvoles utilisant leur propre vhicule peuvent, ds lors quils ne sont pas rembourss, tre considrs comme des dons et traits comme tels pour les rductions fiscales. Le tarif kilomtrique applicable pour 2013 est de 0,306 /km pour les vhicules automobiles, et 0,119 /km pour les vlomoteurs, les scooters et les motos. En savoir +sur www.associations.gouv.fr: modles, exemples, fiche pratique avec un exemple de relev kilomtrique 8.2. Le chque-repas du bnvole Il fonctionne de la mme manire que pour les salaris. Il permet au bnvole dacquitter tout ou partie du prix dun repas consomm au restaurant ou prpar par un restaurateur. Les dirigeants bnvoles bnficiant dune rmunration telle que dcrite plus haut, ne peuvent cependant tre attributaires de chque- repas. Ces chques-repas sadressent aux bnvoles ayant une activit rgulire, les salaris ne peuvent en bnficier. Ils ont une valeur de 6 maximum en 2013 et sont mis par des socits spcialises. Lassociation prend la totalit du montant sa charge et cette contribution est exonre de toute charge fiscale, cotisation et contribution sociale. Rfrence juridique sur www.legifrance.gouv.fr: Loi n2006-586 du 23mai 2006 relative au volontariat associatif et lengagement associatif. Dcret n2006-1206 du 29septembre 2006 relatif aux titres-repas du volontaire et aux chques-repas du bnvole
  17. 17. 8.3. La gestion dsintresse (bnvole) Labsence de contrepartie financire est la caractristique essentielle du bnvolat. Le principe de la gestion bnvole est pos ds la loi de 1901 dont larticle 1 dispose que: Lassociation est la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, dune faon permanente, leurs connaissances ou leur activit dans un but autre que de partager des bnfices. Le versement dune rmunration peut tre analys comme un tel partage. Le pendant fiscal de ce principe et sa drogation sont codifis larticle 261 7 1 d du Code gnral des impts (CGI). La gestion dsintresse est lune des conditions ncessaires lexonration dimpts commerciaux (TVA, impt sur les socits, etc.) de lassociation. Le caractre dsintress de la gestion est subordonn au respect de trois conditions cumulatives: 1. lorganisme doit tre gr et administr titre bnvole par des personnes nayant elles-mmes, ou par personne interpose, aucun intrt direct ou indirect dans les rsultats de lexploitation; 2. lorganisme ne doit procder aucune distribution directe ou indirecte de bnfice, sous quelque forme que ce soit; 3. les membres de lorganisme et leurs ayants droit ne doivent pas pouvoir tre dclars attributaires dune part quelconque de lactif, sous rserve du droit de reprise des apports. Bien entendu, ces dispositions ne font pas obstacle ce quune association utilise les services dune main-duvre salarie, condition que le salaire vers corresponde un travail effectif et que son montant ne soit pas excessif, compte tenu des usages professionnels. La notion de dirigeant recouvre les dirigeants de droit, cest--dire les membres du conseil dadministration ou de lorgane dlibrant qui en tient lieu, mais aussi toute personne qui assumerait en fait (dirigeant de fait) la direction effective dun organisme (orientations, dcisions,etc.), sans tre soumis au contrle des organes dirigeants statutaires. La rmunration correspond tout versement de sommes dargent (indemnit forfaitaire) ou octroi de tout autre avantage, direct ou indirect (prt sans intrt, avantages en nature divers un dirigeant ou un de ses proches, etc.). Les dirigeants peuvent bien videmment obtenir le remboursement des frais quils ont effectivement exposs dans lintrt de lassociation, comme les autres bnvoles (cf. ci-dessus 8.1). Deux dispositions attnuent le principe de gestion bnvole et dsintresse: l Ladministration admet, par tolrance, une rmunration dans la limite de du SMIC, sans remettre en cause le caractre dsintress de la gestion de lassociation; l Depuis la loi de finances pour 2002, il est possible de rmunrer de 1 3 dirigeants (selon que le montant des ressources prives de lassociation est suprieur 200 00 , 500000 ou 1million ). La dcision doit tre inscrite dans les statuts et approuve par lorgane dlibrant (AG). La rmunration mensuelle ne peut excder 3 fois le plafond de la scurit sociale, soit 3 x 3129 pour lanne 2014. En savoir +sur www.associations.gouv.fr: articles du guide juridique et fiscal 17
  18. 18. 8.4. La valorisation financire du bnvolat Le bnvolat constitue lune des contributions volontaires en nature, par principe, sans contrepartie. La valorisation a pour objet de rendre compte de la valeur ajoute et de lutilit sociale du bnvolat. Comme celui-ci ne gnre pas de flux financier, il nentrane pas de comptabilisation et il napparat donc pas toujours dans les documents composant les comptes annuels (bilan, compte de rsultat, annexe), publis le cas chant. Pour autant, il peut tre intressant de faire apparatre le bnvolat, en complment des flux financiers, pour donner une image fidle des ressources ncessaires aux activits dveloppes. Pourquoi valoriser financirement le bnvolat? r Pour rendre compte de lintgralit des ressources propres ou internes de lassociation, un lment utile dans les relations avec les financeurs: collectivits au titre des subventions, tablissements financiers pour les demandes de prts, les donateurs (particuliers et/ou entreprises); r Pour mettre ainsi en vidence leffet de levier des financements, du fait de laction et de lengagement des bnvoles; r Pour apprcier les cots rels de mise en uvre dun projet associatif; r Pour sensibiliser la fragilit de la ressource bnvole, limportance de sa fidlisation et de son ncessaire renouvellement et faciliter la valorisation de lexprience bnvole; rPour relativiser les frais de fonctionnement, de gestion administrative ou de collecte de fonds; r Pour une meilleure apprciation, par ladministration fiscale, de la part prpondrante dune activit en cas de cration de secteur distinct (lucratif/ non lucratif) afin de bnficier de la franchise de 60000 et ventuellement dmontrer le caractre dsintress de la gestion de lorganisme sans but lucratif; r Pour constituer un premier outil de contrle interne, daide la gestion. Comment valoriser financirement? Le cadre juridique est fix par le rglement comptable (CRC) n99-01, complt par le rglement CRC n2008-12 pour les associations et fondations faisant appel la gnrosit publique. Aucun texte normatif ne fixe de barme ni de tarif pour valoriser le bnvolat. La doctrine comptable propose diverses mthodes allant du cot horaire du SMIC, la valeur de remp lacement (prestation facture) en passant par la rfrence une grille de salaires. En savoir +sur www.associations.gouv.fr: Retrouvez les explications, les outils, les dispositifs existants et les conseils de valorisation dans le guide pratique La valorisation comptable du bnvolat (Format pdf) et les rglements comptables18
  19. 19. Lemploi associatif 9 19 9.1. Les groupements demployeurs Les groupements demployeurs (GE) associatifs permettent de mutualiser des emplois au sein des associations adhrentes au moyen de la mise disposition de personnel. Le groupement demployeurs (GE) peut tre une rponse pertinente aux besoins demplois partiels et saisonniers des associations. Le ministre charg de la Vie associative co-dite des guides dont lun sadresse principalement aux: l dirigeants associatifs sinterrogeant sur leur fonction employeur l professionnels de laccompagnement qui ne seraient pas encore familiers de loutil l collectivits territoriales qui cherchent des rponses innovantes pour la mise en place de partenariats efficaces sur leur territoire, notamment dans le cadre de la rforme des rythmes scolaires et ducatifs En savoir +sur www.associations.gouv.fr: Tlchargez le guide sur les groupements demployeurs 9.2. Le FONJEP Le Fonds de coopration de la jeunesse et de lducation populaire (FONJEP) a t cr en 1964. Ses missions ont t actualises par la loi n2006-586 du 23mai 2006. Il runit des financeurs publics et des associations pour faciliter la rtribution des fonctions de conduite du projet associatif et soutenir la structuration du tissu associatif sur le territoire. Ces financements, parfois appels poste Fonjep, ont un effet levier pour bnficier de financements complmentaires (collectivits territoriales). Lunit annuelle du financement au titre jeunesse, ducation populaire (programme budgtaire 163) est denviron 7000. 9.3. Les emplois davenir La jeunesse est une des priorits du quinquennat. Les emplois davenir (EA) doiventpermettreauxjeunesdaccderunepremireexprienceprofessionnelle reconnue sur le march du travail et/ou dacqurir des comptences leur permettant dvoluer vers un autre emploi. Le ministre charg de la vie associative sest notamment investi pour soutenir limplantation des emplois davenir dans les mtiers du sport et de lanimation. En savoir +sur www.associations.gouv.fr: le dossier sur les emplois davenir
  20. 20. Spcificits de lengagement bnvole selon les profils 10 10.1. Les lycens et tudiants Ds 16 ans, tout jeune peut crer et administrer une association sans la prsence expresse dun majeur mais avec laccord de ses parents. Un rseau national dit Juniors associations peut galement apporter un accompagnement aux jeunes qui veulent mettre en place des projets ds 12 ans. Le rseau, qui se porte garant, facilite notamment lobtention dune assurance et louverture dun compte bancaire. 1000 juniors associations sont rparties sur lensemble du territoire. Pour les jeunes montant leur projet associatif au sein de leur tablissement scolaire, un soutien peut tre trouv: l Au collge, auprs du foyer socio-ducatif (FSE) qui propose des activits notamment linitiative des lves et les fait intervenir dans son fonctionnement mme; l Au lyce, auprs de la maison des lycens qui est elle aussi organise, anime et gre par les lves avec laide du rfrent vie lycenne de ltablissement. l luniversit, auprs du bureau de la vie tudiante qui informe et conseille les tudiants avec un projet associatif et alloue ventuellement une aide travers le Fonds de solidarit et de dveloppement des initiatives tudiantes (FSDIE). En savoir +sur www.associations.gouv.fr: Le panorama des formes et les lieux dengagement possibles pour les jeunes, Des plateformes de missions Le guide pratique lintention des mineurs En savoir +sur le rseau national des juniors associations En savoir +sur le site de lducation nationale, rubrique la vie lycenne Rfrencesjuridiquessurwww.legifrance. gouv.fr: La circulaire n96-249 du 25octobre 1996 du ministre de lducation nationale sur le foyer socio-ducatif et lassociation sportive La circulaire n2010-129 du 24aot 2010 relative la responsabilit et lengagement de lycens La circulaire n2001-159 du 29aot 2001 du ministre de lEnseignement suprieur sur le dveloppement de lengagement associatif et des initiatives tudiantes La Charte pour la dynamisation de la vie associative au sein de lenseignement suprieur20
  21. 21. 10.2. Les demandeurs demploi Un chmeur peut exercer une activit bnvole dans une association, sans que cela lui porte prjudice quant au paiement de ses indemnits. Plusieurs conditions doivent tre respectes: Lactivit ne peut tre exerce dans une association au sein de laquelle il a t salari; Lactivit ne doit pas empcher la recherche active dun emploi; Lactivit ne doit pas se substituer un emploi salari. En savoir +sur www.associations.gouv.fr: Le panorama des formes et les lieux dengagement possibles pour les actifs Des plateformes de missions Rfrence juridique sur www.legifrance.gouv.fr, Code du travail, article L5425-8 10.3. Les actifs en poste Lengagement bnvole des actifs en situation demploi est facilit par certains dispositifs organiss par ou avec lentreprise. Le bnvolat de comptences: lentreprise facilite la rencontre entre ses collaborateurs et une ou des associations. Les collaborateurs qui le souhaitent sengagent ensuite sur leur temps personnel. Des associations existent qui facilitent lidentification de missions de bnvolat ponctuelles et compatibles avec des journes de travail. Le mcnat de comptences: lentreprise propose ses salaris de consacrer quelques heures sur leur temps de travail pour un projet collaboratif avec une association dintrt gnral. Le cong solidaire: lactif part faire une mission dans une association ltranger pendant ses congs avec un soutien financier de son entreprise pour les frais de mission. Le cong de solidarit internationale: lactif suspend son contrat de travail pour effectuer une mission de plusieurs mois auprs dune association objet humanitaire. Cette priode est assimile une priode de travail effectif pour la dtermination des avantages lgaux et conventionnels et assure au salari de retrouver son emploi ou un emploi quivalent son retour de mission. En savoir +sur www.associations.gouv.fr: le panorama des formes et les lieux dengagement possibles pour les actifs, ainsi que des plateformes de missions Le rapport sur lengagement associatif des actifs Rfrences juridiques du cong de solidarit internationale sur www.legifrance.gouv.fr: Code du travail, articles L3142-32 et suivants, Articles D3142-14 et suivants Larrt du 16juillet 1996 fixant la liste des associations bnficiaires des dispositions relatives au cong de solidarit internationale 21
  22. 22. 22 10.4. Les retraits Linvestissement des plus de 60 ans dans les associations est trs important. Souvent engags depuis plusieurs annes dans le tissu associatif, ils sont nombreux tre bnvoles et assumer des responsabilits associatives. 37% des 65-74 ans sont bnvoles5 et un tiers des prsidents ont plus de 65 ans6 . Pour les retraits qui voudraient vivre une premire exprience, une multitude de possibilits soffre, par exemple auprs dans des projets associatifs intergnrationnels ou dans des expriences de volontariat linternational telles quen propose le programme europen Grundtvig. Certaines caisses de retraite et certains employeurs proposent aux actifs proches de la retraite des stages dinformation sur le tissu associatif et lengagement. En savoir +sur www.associations.gouv.fr: Le panorama des formes et les lieux dengagement possibles pour les seniors, et des plateformes de missions Le programme Grundtvig 5- Lionel Prouteau, Chiffres cls bnvolat. Enqute sur la vie associative en France en 2010: rsultats prliminaires, DREES-BVA. 6-Vivianne Tchernonog, Le paysage associatif franais. Mesures et volutions, Juris ditions-Dalloz, 2013.
  23. 23. 23 Publication Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. DJEPVA-Bureau du dveloppement de la vie associative, du volontariat et du bnvolat 95, avenue de France - 75650 Paris Cedex 13 Conception graphique Colette Vernet Photos Herv Hamon - Jupiter images Impression Pellegrino
  24. 24. Retrouvez toutes les informations et les coordonnes des points dappui la vie associative sur le portail officiel: www.associations.gouv.fr Bnvolat