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Chapitre II: Théorie élémentaire de probabilités Otheman Nouisser Ecole Nationale de Commerce et Gestion Kénitra 3 octobre 2011 Otheman Nouisser ENCG-Kénitra, 2010

Probabilités et statistiques 2ème partie

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Chapitre II: Théorie élémentaire de probabilités

Otheman Nouisser

Ecole Nationale de Commerce et GestionKénitra

3 octobre 2011

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Page 2: Probabilités et statistiques   2ème partie

Plan

I. Notions générales (Vocabulaire probabiliste)

II. Notion de probabilités

III. Théorème des probabilités totales

IV. Probabilités composées et conditionnelles

V. Problèmes relatifs aux calculs des probabilités

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Page 3: Probabilités et statistiques   2ème partie

Notions générales :(Vocabulaire probabiliste)

1- Epreuve aléatoire :

C’est une expérience qu’on peut répéter dans les mêmes conditionset qui donne plusieurs résultas.

Exemple

Lancer un dé- le jeu de pile ou face.

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Notions générales (Vocabulaire probabiliste)

2- L’univers des éventualités :C’est l’ensemble des résultats possibles d’une épreuve et on le notepar Ω ( On l’appelle aussi l’ensemble fondamental).

Exemple

Si on lance un dé, l’univers Ω est l’ensemble Ω = 1, 2, 3, 4, 5, 6.

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Page 5: Probabilités et statistiques   2ème partie

Notions générales :(Vocabulaire probabiliste)

3- Evénement :C’est la réalisation d’une ou plusieures éventualités lors de l’examendes résultats d’une épreuve. Autrement dit, c’est un sous-ensembleou partie de l’univers Ω.Si un évenement contient un seul élément, on l’appelle événementélémentaire.

Exemple

Si on lance un dé, l’univers Ω peut être décomposé en deuxévénements :

chiffre pair : E1 = 2, 4, 6.chiffre impair : E2 = 1, 3, 5.

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Page 6: Probabilités et statistiques   2ème partie

Notions générales :(Vocabulaire probabiliste)

Remarque

- Un événement impossible noté ∅, n’est jamais réalisé.- L’événement Ω est appelé événement certain (car il est toujoursréalisé).

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Page 7: Probabilités et statistiques   2ème partie

Relations logiques entre les événements

1- Evénement complémentaire :

DéfinitionSoit A une partie de Ω. Le complémentaire de A, également partie deΩ noté A, est l’ensemble des résultats qui conduit à la réalisation del’événement contraire de A. c.à.d., A est réalisé si et seuleument si An’est pas réalise.

A = CAΩ = Ω \ A.

A est appelé aussi l’événement contraire.

Exemple

Soit l’épreuve qui consiste à lancer un dé. Désignons A l’événement〈〈 obtenir un nombre pair 〉〉.

A = 2, 4, 6 ⇒ A = 1, 3, 5.Otheman Nouisser ENCG-Kénitra, 2010

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Relations logiques entre les événements

1- Evénement complémentaire :

DéfinitionSoit A une partie de Ω. Le complémentaire de A, également partie deΩ noté A, est l’ensemble des résultats qui conduit à la réalisation del’événement contraire de A. c.à.d., A est réalisé si et seuleument si An’est pas réalise.

A = CAΩ = Ω \ A.

A est appelé aussi l’événement contraire.

Exemple

Soit l’épreuve qui consiste à lancer un dé. Désignons A l’événement〈〈 obtenir un nombre pair 〉〉.

A = 2, 4, 6 ⇒ A = 1, 3, 5.Otheman Nouisser ENCG-Kénitra, 2010

Page 9: Probabilités et statistiques   2ème partie

Relations logiques entre les événements

2- Intersection d’événements- Evénements incompatibles :

DéfinitionL’intersection de deux événements A et B d’un même univers Ω, notéA ∩ B, est l’événement qui est réalisé si A et B sont réalisés.

Exemple

On lance un dé et on note la face visible. Soient les événements- A : 〈〈 Obtenir un nombre pair 〉〉, i.e., A = 2, 4, 6,- B : Obtenir un nombre > 3 , i.e., B = 4, 5, 6.Alors l’événement A∩B : Obtenir un nombre pair et > 3 =4, 6.

DéfinitionDeux événements A et B d’un même univers Ω, sont ditsincompatibles (ou exhaustifs) si A ∩ B = ∅. (c.à.d., leur réalisationsimultannée est impossible).

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Relations logiques entre les événements

2- Intersection d’événements- Evénements incompatibles :

DéfinitionL’intersection de deux événements A et B d’un même univers Ω, notéA ∩ B, est l’événement qui est réalisé si A et B sont réalisés.

Exemple

On lance un dé et on note la face visible. Soient les événements- A : 〈〈 Obtenir un nombre pair 〉〉, i.e., A = 2, 4, 6,- B : Obtenir un nombre > 3 , i.e., B = 4, 5, 6.Alors l’événement A∩B : Obtenir un nombre pair et > 3 =4, 6.

DéfinitionDeux événements A et B d’un même univers Ω, sont ditsincompatibles (ou exhaustifs) si A ∩ B = ∅. (c.à.d., leur réalisationsimultannée est impossible).

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Relations logiques entre les événements

2- Intersection d’événements- Evénements incompatibles :

DéfinitionL’intersection de deux événements A et B d’un même univers Ω, notéA ∩ B, est l’événement qui est réalisé si A et B sont réalisés.

Exemple

On lance un dé et on note la face visible. Soient les événements- A : 〈〈 Obtenir un nombre pair 〉〉, i.e., A = 2, 4, 6,- B : Obtenir un nombre > 3 , i.e., B = 4, 5, 6.Alors l’événement A∩B : Obtenir un nombre pair et > 3 =4, 6.

DéfinitionDeux événements A et B d’un même univers Ω, sont ditsincompatibles (ou exhaustifs) si A ∩ B = ∅. (c.à.d., leur réalisationsimultannée est impossible).

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Page 12: Probabilités et statistiques   2ème partie

Relations logiques entre les événements

3- Réunion des événements :

DéfinitionLa réunion de deux événements A et B d’un même univers, notéeA ∪ B, est l’événement qui est réalisé si A ou B sont réalisés.

Exemple

Un dé est lancé et on note le chiffre de la face invisible.- Soit l’événement A : obtenir un chiffre pair, i.e., A = 2, 4, 6.- Soit l’événement B : obtenir un chiffre divisible par 3 i.e.,B = 3, 6.Alors l’événement A ∪ B = 2, 3, 4, 6 : obtenir un chiffre pair oudivisible par 3 .Considérons maintenant l’événemnt C : obtenir un chiffreinférieure ou égal à 2 = 1, 2. Alors l’événementB ∪ C = 1, 2, 3, 6.

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Page 13: Probabilités et statistiques   2ème partie

Relations logiques entre les événements

3- Réunion des événements :

DéfinitionLa réunion de deux événements A et B d’un même univers, notéeA ∪ B, est l’événement qui est réalisé si A ou B sont réalisés.

Exemple

Un dé est lancé et on note le chiffre de la face invisible.- Soit l’événement A : obtenir un chiffre pair, i.e., A = 2, 4, 6.- Soit l’événement B : obtenir un chiffre divisible par 3 i.e.,B = 3, 6.Alors l’événement A ∪ B = 2, 3, 4, 6 : obtenir un chiffre pair oudivisible par 3 .Considérons maintenant l’événemnt C : obtenir un chiffreinférieure ou égal à 2 = 1, 2. Alors l’événementB ∪ C = 1, 2, 3, 6.

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Page 14: Probabilités et statistiques   2ème partie

Notion de probabilité

DéfinitionUn ensemble σ, non vide, d’événements de Ω est une algèbred’événements si :

∀A ∈ σ, A ∈ σ

∀A ∈ σ,∀B ∈ σ, A ∪ B ∈ σ

Remarque

Dans le cas où Ω est fini, P(Ω) est une algèbre d’événements.

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Page 15: Probabilités et statistiques   2ème partie

Notion de probabilité

DéfinitionSoit σ une algèbre d’événements de Ω. On dit que σ est une tribu si :Pour toute suite infinie dénombrable A1, A2, · · · , An, · · · d’éléments de

σ alors∞⋃i=1

Ai ∈ σ.

Conséquence :∞⋂i=1

Ai ∈ σ

On appelle espace probabilisable un couple (Ω, σ) constitué d’unensemble Ω et d’une tribu d’événements σ de parties de Omega.

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Page 16: Probabilités et statistiques   2ème partie

Notion de probabilité

Définition

Soit (Ω, σ) un espace probabilisable. Une probabilité P est uneapplication P : σ → [0, 1] telle que :

P(Ω) = 1∀A ∈ σ, ∀B ∈ σ tels que A ∩ B = ∅ on a

P(A ∪ B) = P(A) + P(B).

Si A0, A1, · · · , An, · · · est une suite dénombrable d’événementsincompatibles deux à deux, alors :

P

(∞⋃i=1

Ai

)=∞∑i=0

P(Ai).

On appelle espace probabilisé un triplet (Ω, σ, P).

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Page 17: Probabilités et statistiques   2ème partie

Notion de probabilité

Remarque

La probabilité de l’événement certain est égale à 1., c.à.d., P(Ω) = 1,et ce qui implique que pour tout événement A on a :

0 ≤ P(A) ≤ 1.

Dans la suite on suppose que (Ω, σ, P) est un espace probabilisé,c.à.d, P une probabilité sur Ω.

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Page 18: Probabilités et statistiques   2ème partie

Notion de probabilités

Probabilité de l’événement contraire

Soit un événement A et son contraire A. Alors

P(A) = 1− P(A)

Preuve.

On a A et A sont deux événements incompatibles et doncP(A ∪ A) = P(A) + P(A).Or

A ∪ A = Ω

P(A) + P(A) = 1

D’où le résultat.

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Page 19: Probabilités et statistiques   2ème partie

Notion de probabilités

Probabilité de l’événement contraire

Soit un événement A et son contraire A. Alors

P(A) = 1− P(A)

Preuve.

On a A et A sont deux événements incompatibles et doncP(A ∪ A) = P(A) + P(A).Or

A ∪ A = Ω

P(A) + P(A) = 1

D’où le résultat.

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Page 20: Probabilités et statistiques   2ème partie

Notion de probabilités

Remarque

la probabilitée de l’événement impossible est nulle, c.à.d., P(∅) = 0.

Preuve

Soit l’événement impossible ∅, et un événement quelconque A. AlorsA et ∅ sont deux événements incompatibles puisque A ∩ ∅ = ∅.Donc :

P(A ∪ ∅) = P(A) + P(∅)

OrA ∪ ∅ = A =⇒ P(A ∪ ∅) = P(A) = P(A) + P(∅)

D’oùP(∅) = 0.

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Page 21: Probabilités et statistiques   2ème partie

Notion de probabilités

Remarque

la probabilitée de l’événement impossible est nulle, c.à.d., P(∅) = 0.

Preuve

Soit l’événement impossible ∅, et un événement quelconque A. AlorsA et ∅ sont deux événements incompatibles puisque A ∩ ∅ = ∅.Donc :

P(A ∪ ∅) = P(A) + P(∅)

OrA ∪ ∅ = A =⇒ P(A ∪ ∅) = P(A) = P(A) + P(∅)

D’oùP(∅) = 0.

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Page 22: Probabilités et statistiques   2ème partie

Notion de probabilités

Probabilité d’un événementLa probabilité d’un événement A est égale à la somme desprobabilités des événements élémentaires qui constituent cetévénement. Autrement dit : Soit A = w1, w2, · · · , wp comportant pévénements élémentaires, alors

P(A) =

p∑i=1

P(wi).

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Page 23: Probabilités et statistiques   2ème partie

Notion de probabilités

Exemple

Un dé pipé (dé non équilibré) a été lancé un grand nombre de fois.Les probabilités des événements suivants ont été relevées :

événement 1 2 4 5 chiffre pairProbabilité de l’événement 0, 1 0, 1 0, 2 0, 2 0, 6

Quelle est la probabilité de l’événement A : Obtenir un chiffre pairou égal à 5 ?

Solution

Dans ce cas A = 2, 4, 5, 6 et doncP(A) = P(2) + P(4) + P(5) + P(6).Considérons l’événement B : Obtenir un chiffre pair , on a alors :

P(B) = P(2) + P(4) + P(6) = 0, 6

ce qui donne que P(6) = 0, 3 et par conséquent P(A) = 0, 8.

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Page 24: Probabilités et statistiques   2ème partie

Notion de probabilités

Exemple

Un dé pipé (dé non équilibré) a été lancé un grand nombre de fois.Les probabilités des événements suivants ont été relevées :

événement 1 2 4 5 chiffre pairProbabilité de l’événement 0, 1 0, 1 0, 2 0, 2 0, 6

Quelle est la probabilité de l’événement A : Obtenir un chiffre pairou égal à 5 ?

Solution

Dans ce cas A = 2, 4, 5, 6 et doncP(A) = P(2) + P(4) + P(5) + P(6).Considérons l’événement B : Obtenir un chiffre pair , on a alors :

P(B) = P(2) + P(4) + P(6) = 0, 6

ce qui donne que P(6) = 0, 3 et par conséquent P(A) = 0, 8.

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Page 25: Probabilités et statistiques   2ème partie

Théorème des probabilités totales

L’objectif est de calculer P(A ∪ B) dans le cas où les deuxévénements A et B sont non incompatibles, puisque dans ce casl’axiome des probabilités ne s’applique pas.

ThéorèmeSoient A et B deux événements quelconques d’un univers Ω. Alors

P(A ∪ B) = P(A) + P(B)− P(A ∩ B).

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Page 26: Probabilités et statistiques   2ème partie

Théorème des probabilités totales

L’objectif est de calculer P(A ∪ B) dans le cas où les deuxévénements A et B sont non incompatibles, puisque dans ce casl’axiome des probabilités ne s’applique pas.

ThéorèmeSoient A et B deux événements quelconques d’un univers Ω. Alors

P(A ∪ B) = P(A) + P(B)− P(A ∩ B).

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Page 27: Probabilités et statistiques   2ème partie

Théorème des probabilités totales

Preuve.Soient deux événement A et B non incompatibles. Alors A ∪ B peuts’écrire A∪B = A∪ (A∩B). Or A et (A∩B) sont incompatibles. Donc

P(A ∪ B) = P(A) + P(A ∩ B), (1)

Par ailleur, B = (A ∩ B) ∪ (A ∩ B), puisque les deux événements(A ∩ B) et (A ∩ B) sont incompatibles on a :

P(B) = p(A ∩ B)) + P(A ∩ B),

d’oùP(A ∩ B) = P(B)− P(A ∩ B). (2)

Ainsi, en reportant l’expression de P(A ∩ B) dans l’équation (1), onobtient le résulat.

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Page 28: Probabilités et statistiques   2ème partie

Théorème des probabilités totales

Exemple

Considérons l’expérience de l’exemple précédent. Calculer laprobabilités de l’événement : obtenir un chiffre pair ou supérieurou égal à 5 .

SolutionConsidérons les événements suivants :A l’événement : obtenir un chiffre pair ou ≥ 5 .B l’événement : obtenir un chiffre pair .D l’événement : obtenir un chiffre ≥ 5 .D’après le théorème des probabilités totales on a :

P(A) = P(B ∪ D) = P(B) + P(D)− P(B ∩ D).

Or P(B) = 0, 6, P(D) = P(5) + P(6) = 0, 5 etP(B ∩ D) = P(6) = 0, 3, ainsi on a P(A) = 0, 8.

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Page 29: Probabilités et statistiques   2ème partie

Théorème des probabilités totales

Exemple

Considérons l’expérience de l’exemple précédent. Calculer laprobabilités de l’événement : obtenir un chiffre pair ou supérieurou égal à 5 .

SolutionConsidérons les événements suivants :A l’événement : obtenir un chiffre pair ou ≥ 5 .B l’événement : obtenir un chiffre pair .D l’événement : obtenir un chiffre ≥ 5 .D’après le théorème des probabilités totales on a :

P(A) = P(B ∪ D) = P(B) + P(D)− P(B ∩ D).

Or P(B) = 0, 6, P(D) = P(5) + P(6) = 0, 5 etP(B ∩ D) = P(6) = 0, 3, ainsi on a P(A) = 0, 8.

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Page 30: Probabilités et statistiques   2ème partie

Théorème des probabilités totales

Exemple

Soit C, l’événement obtenir un chiffre impair ou inférieur ou égal à3 . Calculer la probabilité de C.

Solution

Soient B, l’événemnt obtenir un chiffre impair et E, l’événement obtenir un chiffre inférieur ou égal à 3 .Alors

P(B) = 0, 4, P(E) = P(1, 2, 3) = 0, 1 + 0, 1 + 0, 1 = 0, 3.

P(B ∩ E) = P(1, 3) = 0, 1 + 0, 1 = 0, 2.

P(C) = P(B ∪ E)

= P(B) + P(E)− P(B ∩ E)

= 0, 4 + 0, 3− 0, 2 = 0, 5.

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Page 31: Probabilités et statistiques   2ème partie

Théorème des probabilités totales

Exemple

Soit C, l’événement obtenir un chiffre impair ou inférieur ou égal à3 . Calculer la probabilité de C.

Solution

Soient B, l’événemnt obtenir un chiffre impair et E, l’événement obtenir un chiffre inférieur ou égal à 3 .Alors

P(B) = 0, 4, P(E) = P(1, 2, 3) = 0, 1 + 0, 1 + 0, 1 = 0, 3.

P(B ∩ E) = P(1, 3) = 0, 1 + 0, 1 = 0, 2.

P(C) = P(B ∪ E)

= P(B) + P(E)− P(B ∩ E)

= 0, 4 + 0, 3− 0, 2 = 0, 5.

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Page 32: Probabilités et statistiques   2ème partie

Cas particulier : équiprobabilité des événementsélémentaires

Soit Ω = w1, w2, · · · , wn un ensemble fini. L’équiprobabilitécorrespond au cas où tous les événements élémentaires de Ω ont lamême probabilité de se réaliser.Les événements élémentaires sont incompatibles, donc on a :

P(Ω) = P(w1) + P(w2) + · · ·+ P(wn) = nP(wi) = 1, ∀i = 1, · · · , n.

Ainsi P(w1) = P(w2) = · · · = P(wn) =1n

=1

cardΩ.

En conséquence on a le résultat suivant

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Page 33: Probabilités et statistiques   2ème partie

Cas particulier : équiprobabilité des événementsélémentaires

Proposition

Soit Ω un ensemble fini et A ∈ P(Ω), où les événements élémentairessont équiprobables. Alors

P(A) =nombre d’éléments de Anombre d’éléments de Ω

=cardAcardΩ

=nombre de cas favorables à la réalisation de A

nombre de cas possibles.

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Page 34: Probabilités et statistiques   2ème partie

Cas d’équiprobabilité

Exemple

On lance un dé équilibré et on note le chiffre de la face visible.Calculer la probabilité d’obtenir le chiffre 6, un chiffre < 6, le chiffre 2ou 6.

Solution

L’univers Ω = 1, 2, 3, 4, 5, 6 et les événements sont équiprobables.Soient A l’événement : obtenir le chiffre 6 , B l’événement : obtenir le chiffre < 6 et C l’événement : obtenir le chiffre 2 ou 6. Alors on a :

P(A) =cardAcardΩ

=16

,

P(B) =cardBcardΩ

= 1− P(6) =56

,

P(C) =cardCcardΩ

= P(2) + P(6) = P(2, 6) =26

.

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Page 35: Probabilités et statistiques   2ème partie

Cas d’équiprobabilité

Exemple

On lance un dé équilibré et on note le chiffre de la face visible.Calculer la probabilité d’obtenir le chiffre 6, un chiffre < 6, le chiffre 2ou 6.

Solution

L’univers Ω = 1, 2, 3, 4, 5, 6 et les événements sont équiprobables.Soient A l’événement : obtenir le chiffre 6 , B l’événement : obtenir le chiffre < 6 et C l’événement : obtenir le chiffre 2 ou 6. Alors on a :

P(A) =cardAcardΩ

=16

,

P(B) =cardBcardΩ

= 1− P(6) =56

,

P(C) =cardCcardΩ

= P(2) + P(6) = P(2, 6) =26

.

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Page 36: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

Soient (Ω, σ, P) un espace probabilisé, A ∈ σ et B ∈ σ tels queP(A) 6= 0 et P(B) 6= 0.

1- Probabilités conditionnelles :

DéfinitionLa probabilité de réalisation d’un événement A sachant qu’unévénement B est réalisé est appelée probabilité conditionnelle de Asachant B et notée P(A/B) ou PB(A) et a pour expression :

P(A/B) = PB(A) =P(A ∩ B)

P(B).

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Page 37: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

Soient (Ω, σ, P) un espace probabilisé, A ∈ σ et B ∈ σ tels queP(A) 6= 0 et P(B) 6= 0.

1- Probabilités conditionnelles :

DéfinitionLa probabilité de réalisation d’un événement A sachant qu’unévénement B est réalisé est appelée probabilité conditionnelle de Asachant B et notée P(A/B) ou PB(A) et a pour expression :

P(A/B) = PB(A) =P(A ∩ B)

P(B).

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Page 38: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

Exemple

1- Une carte est tirée au hasard dans un jeu qui comporte 52 cartes.Quelle est la probabilité que cette carte soit une dame sachant qu’ils’agit d’un trèfle ?

SolutionConsidérons les évenements D : Tirer une dame et T : tirerun trèfle , alors

P(D/T ) =P(D ∩ T )

P(T )=

1/5213/52

=113

.

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Page 39: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

Exemple

1- Une carte est tirée au hasard dans un jeu qui comporte 52 cartes.Quelle est la probabilité que cette carte soit une dame sachant qu’ils’agit d’un trèfle ?

SolutionConsidérons les évenements D : Tirer une dame et T : tirerun trèfle , alors

P(D/T ) =P(D ∩ T )

P(T )=

1/5213/52

=113

.

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Page 40: Probabilités et statistiques   2ème partie

Exemple

2- Une personne lance un dé équilibré sans voir le résultat. Untémoin l’informe qu’il s’agit d’un résultat différent de 5.Quelle est la probabilité que le résultat soit un chiffre impair ?

SolutionNotons A l’événement : Obtenir un chiffre impairet B l’événement : obtenir un chiffre différent de 5 . Alors,

P(A) = P(1, 3, 5) =36

=12

et P(B) = P(1, 2, 3, 4, 6) =56

.

L’événement A ∩ B := obtenir un chiffre impair différent de 5 ,

d’où P(A ∩ B) = P(1, 3) =26

.

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Page 41: Probabilités et statistiques   2ème partie

Exemple

2- Une personne lance un dé équilibré sans voir le résultat. Untémoin l’informe qu’il s’agit d’un résultat différent de 5.Quelle est la probabilité que le résultat soit un chiffre impair ?

SolutionNotons A l’événement : Obtenir un chiffre impairet B l’événement : obtenir un chiffre différent de 5 . Alors,

P(A) = P(1, 3, 5) =36

=12

et P(B) = P(1, 2, 3, 4, 6) =56

.

L’événement A ∩ B := obtenir un chiffre impair différent de 5 ,

d’où P(A ∩ B) = P(1, 3) =26

.

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Page 42: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

suiteLe fait de disposer de l’information supplémentaire relative à laréalisation de l’événement B, réduit la possibilité aux chiffres1, 2, 3, 4, 6, parmi lesquels seuls 1 et 3 sont impairs. Il y a doncdeux chances sur cinq d’avoir un chiffre impair sachant que lerésultat est différent de 5.En utilisant la formule on peut aussi le vérifie :

P(A/B) =P(A ∩ B)

P(B)=

P(1, 3)P(1, 2, 3, 4, 6)

=2/65/6

=25

.

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Page 43: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

2-Probabilités composées

Les probabilités conditionnelles permettent de calculer la probabilitécomposée de deux événements.

DéfinitionLa probabilité composée est la probabilité de réaliser simultanémentdeux événements A et B, et on la note P(A ∩ B), et on a

P(A ∩ B) = P(B)P(A/B) = P(A)P(B/A).

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Page 44: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

2-Probabilités composées

Les probabilités conditionnelles permettent de calculer la probabilitécomposée de deux événements.

DéfinitionLa probabilité composée est la probabilité de réaliser simultanémentdeux événements A et B, et on la note P(A ∩ B), et on a

P(A ∩ B) = P(B)P(A/B) = P(A)P(B/A).

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Page 45: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

Exemple

Un sac contient 10 boules indescernables au toucher : 4 boules sontblanches, 6 boules sont noires. Une personne tire l’une après l’autre,sans remise 3 boules.Quelle est la probabilité d’obtenir dans l’ordre : une blanche, unenoire, une blanche ?

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Page 46: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

SolutionConsidérons les événements suivants :A, l’événement tirer une boule blanche au premier tirage .B, l’événement tirer une boule noire au deuxième tirage .C, l’événement Tirer une boule blanche au troisième tirage .Le problème c’est de calculer P(A ∩ B ∩ C).Le fait d’effectuer des tirages sans remise réduit le nombre depossibilités de choix et rend les tirage successifs dépendants.

1er tirage, il y a 4 blanches parmi 10, donc P(A) =410

.

2ème tirage, il reste 3 blanches et 6 noires, donc P(B/A) =69

.

3ème tirage, il reste 3 blanches et 5 noires, donc

P(C/(A ∩ B) =38

.

AinsiP(A∩B∩C) = P(A)×P(B/A)×P(C/(A∩B)) =

410

69

38

= 0, 1 = 10%.

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Page 47: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

3- Indépendance de deux événementsLes probabilités conditionnelles permettent de déduire la définitiond’indépendance de deux événements.Intuitivement, deux événements sont indépendants si la réalisationde l’un n’influe pas la réalisation de l’autre, ce qui peut se traduire par

P(A) = P(A/B), ou par P(B) = P(B/A)

D’autre part, on a :

P(A/B) =P(A ∩ B)

P(B); P(B/A) =

P(A ∩ B)

P(A),

D’où

Proposition

Deux événements A et B sont indépendants si et seuleument siP(A ∩ B) = P(A)P(B).

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Page 48: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

Remarque

1- Il est important de ne pas confondre incompatibilité (A ∩ B = ∅) dedeux événements et indépendance de deux événements, notion quise réfère à la probabilité des événements et qui permet de calculer laprobabilité de la réalisation simultanée de deux événementsindépendants, c.à.d., le calcul de P(A ∩ B).2- Il est possible de généraliser la définition de l’indépendance. Lesévénements E1, E2, · · · , En sont indépendants deux à deux siP(E1 ∩ E2 ∩ · · · ∩ En) = P(E1)× P(E2)× · · · × P(En).

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Page 49: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

Exemple

Une carte est tirée d’un jeu de 52 cartes. Calculer- La probabilitée de tirer un roi.- La probabilité de tirer un roi sachant que la carte tirée est un coeur.- La probabilitée de tirer le roi de coeur. Commenter.

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Page 50: Probabilités et statistiques   2ème partie

SolutionSoient A l’événement tirer un roi et B l’événement tirer uncoeur . Alors on a :

P(A) =4

52=

113

, P(B) =1352

, P(A ∩ B) =152

,

avec A ∩ B, l’événement tirer un roi de coeur .

On constate que P(A ∩ B) = P(A)× P(B) =1

13× 13

52=

152

, ce quisignifie que les événements A et B sont indépendants. On a aussi,

P(A/B) =P(A ∩ B)

P(B)=

1521352

=113

= P(A),

Le fait de savoir que la carte est un coeur ne réduit pas lespossibilités. Les deux événement sont indépendants mais ils ne sontpas incompatibles puisque A ∩ B 6= ∅.

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Page 51: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

4- Théorème de Bayes

Soient A et B deux événements de Ω tels qu’on sait calculerP(B); P(B); P(A/B); P(A/B)

Problème inverse : Calculer P(B/A) ?

Théorème(Formule de Bayes)

P(B/A) =P(B)P(A/B)

P(B)P(A/B) + P(B)P(A/B).

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Page 52: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

4- Théorème de Bayes

Soient A et B deux événements de Ω tels qu’on sait calculerP(B); P(B); P(A/B); P(A/B)

Problème inverse : Calculer P(B/A) ?

Théorème(Formule de Bayes)

P(B/A) =P(B)P(A/B)

P(B)P(A/B) + P(B)P(A/B).

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Page 53: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

Preuve.

P(B/A) =P(A ∩ B)

P(A)=

P(B)P(A/B)

P(A ∩ (B ∪ B))

=P(B)P(A/B)

P(A ∩ B) + P(A ∩ B)

=P(B)P(A/B)

P(B)P(A/B) + P(B)P(A/B)

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Page 54: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

D’une manière général, soient A1, A2, · · · , An des événementsincompatibles deux à deux (Ai ∩ Aj = ∅∀i 6= j), et tel queA1 ∪ A2 ∪ · · · ∪ An = Ω. Soit B un événement de probabilité non nulle.Les informations connues sont :• La probabilité de chacune des événements :P(A1), P(A2), · · · , P(An).• La probabilité de réalisations de B sachant chacune desévénements Ai sont réalisés : P(B/A1), P(B/A2), · · · , P(B/An).Le théorème de Bayes permet de calculer la probabilité del’événement Ai sachant que l’événement B soit réalisé. : P(Ai/B).

Théorème

P(Ai/B) =P(Ai)× P(B/Ai)n∑

j=1

P(Aj)P(B/Aj)

.

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Page 55: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

Exemple

Le personnel d’une entreprise est composée de 80% de femmes. Onsait que 8% de ces femmes ont une formation supérieure et que 24%des hommes ont une formation supérieure.Quelle est la proportion de personnel ayant une formationsupérieure ?Sachant qu’il a une formation supérieure, quelle est la probabilitéqu’un employé soit une femme ?

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Page 56: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

SolutionConsidérons les évévenements suivants : A : Etre un employéfemme .B : Etre un employé de formation supérieure .Alors, on a :P(A) = 0, 8; P(B/A) = 0, 08; P(A) = 0, 2; P(B/A) = 0, 24, et on aaussi

P(B) = P(B ∩ (A ∪ A)) = P(B ∩ A) + P(B ∩ A),

= P(A)P(B/A) + P(A)P(B/A),

= 0, 8.0, 08 + 0, 2.0, 24 = 0, 112.

Ainsi on aura

P(A/B) =P(A)P(B/A)

P(A)P(B/A) + P(A)P(B/A).

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Page 57: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

Exemple

Trois machines M1, M2, M3 produisent respectivement 50%, 30% et20% de la production d’un produit. 2% des produits fabriqués par M1,3% des produits fabriqués par M2 et 5% des produits fabriqués parM3 sont défectueux. Un produit est prélevé au hasard. Quelle est laprobabilité qu’il ait été fabriqué par la machine M2, sachant qu’il estdéfectueux ?

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Page 58: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

SolutionConsidérons les événements suivants :M1 : Produit fabriqué par M1 , M2 : Produit fabriqué par M2 ,M3 : Produit fabriqué par M3 , D : Produit fabriqué estdéfectueux .Alors on a :

P(M1) = 0, 5; P(M2) = 0, 3; P(M3) = 0, 2,

P(D/M1) = 0, 02; P(D/M2) = 0, 03; P(D/M3) = 0, 05.

D’après le théorème de Bayes, on obtient :

P(M2/D) =P(M2)P(D/M2)

P(M2)P(D/M2) + P(M2)P(D/M2

) .

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Page 59: Probabilités et statistiques   2ème partie

Probabilités composées et conditionnelles

suite

Or, P(M2) = 1− P(M2) = 0, 7 et

P(M2)P(D/M2) = P(D ∩M2) = P(D ∩ (M1 ∪M3))

= P(D ∩M1) + P(D ∩M3)

= P(M1)P(D/M1) + P(M3)P(D/M3)

= 0, 5× 0, 02 + 0, 2× 0, 05 = 0, 02.

Ainsi,P(M2/D) = 0, 3103.

Quelle est la probabilité qu’un produit séléctionné au hasard ait étéfabriqué par la machine M3, sachant qu’il n’est pas défectueux ?Ceci revient à calculer P(M3/D).

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Page 60: Probabilités et statistiques   2ème partie

Problèmes relatifs aux calculs des probabilités

1- Cas des épreuves exhaustives (sans remise).Une urne contient N boules, dont a noires et b blanches. Quelle estla probabilité de tirer au hasard et simultanément n boules dont knoires et (n − k) blanches (k ≤ n) ?

- Cas possibles : choisir n boules parmi N boules, donc il y aCn

N = Cna+b possibilités.

- Cas favorables : k boules noires et (n − k) boules blanches, alors ily a Ck

a × Cn−kb possibilités favorables.

Ainsi, la probabilité est donnée par

P =cas favorablescas possibles

=Ck

a × Cn−kb

Cna+b

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Page 61: Probabilités et statistiques   2ème partie

Problèmes relatifs aux calculs des probabilités

1- Cas des épreuves exhaustives (sans remise).Une urne contient N boules, dont a noires et b blanches. Quelle estla probabilité de tirer au hasard et simultanément n boules dont knoires et (n − k) blanches (k ≤ n) ?

- Cas possibles : choisir n boules parmi N boules, donc il y aCn

N = Cna+b possibilités.

- Cas favorables : k boules noires et (n − k) boules blanches, alors ily a Ck

a × Cn−kb possibilités favorables.

Ainsi, la probabilité est donnée par

P =cas favorablescas possibles

=Ck

a × Cn−kb

Cna+b

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Page 62: Probabilités et statistiques   2ème partie

Problème relatifs aux calculs des probabilités

2- Cas des épreuves non-exhaustives (avec remise)Une urne contient N boules, dont a noires er b blanches. Quelle estla probabilité qu’après une série de n tirages non-exhaustifs et auhasard, on obtient k boules noires et (n − k) blanches.ici on travail dans le cas équiprobable, alors :- La probabilité de tirer une boule noire est : p =

aN

.

- La probabilité de tirer une boule blanche est : q = 1− p =bN

.

i- Probabilité de tirer dans l’ordre k boules noires et (n − k) boulesblanchesDans ce cas on a la possibilité suivante :

N N N · · · N B B · · · B

et donc on a la probabilité P = pk (1− p)n−k .

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Page 63: Probabilités et statistiques   2ème partie

Problème relatifs aux calculs des probabilités

2- Cas des épreuves non-exhaustives (avec remise)Une urne contient N boules, dont a noires er b blanches. Quelle estla probabilité qu’après une série de n tirages non-exhaustifs et auhasard, on obtient k boules noires et (n − k) blanches.ici on travail dans le cas équiprobable, alors :- La probabilité de tirer une boule noire est : p =

aN

.

- La probabilité de tirer une boule blanche est : q = 1− p =bN

.

i- Probabilité de tirer dans l’ordre k boules noires et (n − k) boulesblanchesDans ce cas on a la possibilité suivante :

N N N · · · N B B · · · B

et donc on a la probabilité P = pk (1− p)n−k .

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Page 64: Probabilités et statistiques   2ème partie

Problème relatifs aux calculs des probabilités

ii- Probabilité de tirer dans un ordre quelconque ces même boules

Il y a Ckn manière de placer k boules noires dans n cases différentes.

Les (n − k) cases qui restent sont évidement occupées par desblanches. Chaque manière à pour probabilité pk (1− p)n−k . Ainsi :

P(k) = Ckn pk (1− p)n−k c’est la formule de Bernoulli.

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Page 65: Probabilités et statistiques   2ème partie

Problème relatifs aux calculs des probabilités

Exemple

On jette une pièce de monnaie 10 fois. Quelle est la probabilitéd’avoir 6 faces et 4 piles ?

P(pile) = 1/2, P(4) = C410(1/2)6(1/2)4 = C4

10(1/2)10.

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