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La nouvelle économie pour l’innovation : données, API, applications mobiles et Internet des Objets

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IBM Software

La nouvelle économie pour l’innovation : données, API, applications mobiles et Internet des ObjetsConstruire et gérer des applications de manière plus efficace, à coût réduit

Livre blanc

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2 La nouvelle économie pour l’innovation : données, API, applications mobiles et Internet des Objets

Dire que l’économie mondiale fait face à un phénomène d’ampleur peut donner l’impression d’un lieu commun. À ceci près qu’à l’évidence une transformation profonde se produit et que la communauté des entreprises doit y accorder la plus grande attention. Les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et de l’information ont jusqu’ici eu un impact décisif sur notre monde. La nouvelle économie d’aujourd’hui, mais aussi de demain, pourrait bien être une phase inédite de l’économie de l’information. Cependant, elle est radicalement différente de ce que nous avons expérimenté jusqu’ici. Les participants sont en effet différents. L’impact sera tout autre, et par conséquent, ce modèle économique doit être baptisé différemment.

Cette nouvelle économie s’enracine dans les données. Nous pourrions la baptiser économie des données, mais cette notion serait insuffisante. Si les données y sont essentielles, ce nouveau modèle se caractérise également par d’autres éléments. Le terme d’économie des API est également très répandu, ce qui est important, mais ne représente qu’une partie de l’ensemble. Les applications mobiles et l’Internet des Objets jouent également un rôle, tout comme la classe nouvelle d’outils de programmation qui est proposée.

Ce qui diffère singulièrement dans cette nouvelle approche par rapport à la période précédente est son impact — déjà présent — sur la créativité humaine et l’innovation. Avec la capacité offerte à n’importe quel programmeur d’incorporer aisément des technologies évoluées dans les applications développées, les opérationnels peuvent repenser le fonctionnement des applications et des processus métier. Nous commençons à en percevoir l’impact majeur sur pratiquement tous les secteurs d’activité. Les nouvelles idées se partagent facilement, avec pour résultat d’accélérer la stimulation incessante d’autres idées inédites. Les freins à l’entrée dans cette approche étant limités, pratiquement n’importe qui peut créer des offres et des services métier sans précédent, à un coût très faible. Tout ce dont vous avez besoin pour participer à cet élan, c’est une bonne idée et la volonté de bâtir une activité autour d’elle. D’où la production accélérée d’idées qui permettra de libérer l’innovation à un degré inégalé jusqu’ici. Compte tenu de cet impact, l’expression la plus appropriée pour décrire ce nouveau phénomène serait l’économie de l’innovation.

L’économie mondiale fait face aujourd’hui à un phénomène d’ampleur. La notion traditionnelle d’économie de l’information marque l’avènement d’une nouvelle évolution dont l’impact sur l’emploi, la prospérité et la plupart des secteurs d’activité sera considérable. Cette nouvelle économie s’enracine dans les données, mais aussi les interfaces de programmation d’applications (API) et les applications mobiles qui y tiennent une place tout aussi importante. Un quatrième facteur joue le rôle d’accélérateur pour les trois autres : l’Internet des Objets.

Le point d’entrée pour cette nouvelle économie se situe à un niveau accessible. Pour réussir, il suffit d’une bonne idée et de la volonté de la réaliser. Avec pour résultat un vaste déploiement de créativité humaine. Ce qui explique pourquoi le nom le plus adapté pour ce phénomène serait l’économie de l’innovation. Pour devenir réalité, cette économie de l’innovation tient à de nouveaux outils qui permettent de relier plus facilement les sources de données et les composants d’applications monétisables, accessibles au travers d’interfaces publiées baptisées « API ». Ces interfaces permettent de composer des applications avec d’autres API pour développer des solutions complètement inédites. L’un des catalyseurs permettant le développement de ces nouvelles applications réside dans les plateformes basées sur l’environnement Cloud telles que les offres de services (PaaS), notamment IBM® Bluemix™.

La nouvelle économie de l’innovation

L’économie de l’innovation à l’échelle mondiale.

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3IBM Software

Il est important de distinguer les données et les informations. Les données sont en général constituées d’informations brutes, qui ne sont pas nécessairement pertinentes. Les informations sont des données qui ont été traitées et qui ont permis de créer de la valeur. Dans le contexte de cet article, nous utilisons le mot « données » dans les deux cas.

Pratiquement tous les grands secteurs d’activité ont été transformés par les données, qu’il s’agisse du secteur de la santé, de l’agriculture, de la fabrication, ou encore de l’assurance, de la banque et de la distribution. Les données ont un impact massif.

Considérons par exemple le secteur de la santé, l’un des segments majeurs de l’économie actuelle. Par de nombreux aspects, le secteur de la santé reste ancré dans des périodes révolues. Oui, les médecins en savent long sur les mécanismes des maladies et disposent de médicaments extraordinaires pour les combattre. Mais ils continuent à appliquer des méthodes extrêmement empiriques. Ils ne disposent pas de moyens importants pour capturer et comparer les symptômes, les diagnostics, les traitements et les résultats à l’échelle d’une population. De même, lorsqu’un médecin constate des symptômes, il se reporte individuellement à son expérience pour poser des hypothèses empiriques concernant la nature réelle du problème. De plus, les médecins ne disposent pas d’informations suffisantes pour indiquer avec certitude ce qui se passe. De même, les traitements sont gérés de manière empirique en se basant sur l’expérience de chacun.

Face à cela, comment les médecins agiraient-ils s’ils disposaient immédiatement d’un volume massif de données supplémentaires à partir desquelles ils pourraient formuler à la fois un diagnostic et un traitement ? Les effets seraient bien sûr tout à fait différents. La concrétisation de cette hypothèse est très proche. En effet, elle pourrait être tout à fait réaliste compte tenu du nombre croissant de personnes qui utilisent des technologies de capteurs portables capables de mesurer d’innombrables paramètres, depuis la pression sanguine jusqu’au niveau de glucose ou de fatigue musculaire. Aujourd’hui, les technologies portables (intégrées aux vêtements ou aux accessoires) ne sont utilisées que par une petite partie de la population. Mais les téléphones mobiles ont commencé à leur emboîter le pas. Il suffit de constater à quel point ces outils sont omniprésents aujourd’hui. Les utilisateurs se soucient énormément de leur santé, et ils considèrent qu’ils ont tout intérêt à la surveiller. Cependant, la technologie portable pose le problème du côté ennuyeux des appareils. Mais s’ils sont non intrusifs, qu’ils permettent un suivi aisé et que les utilisateurs prennent conscience de leurs énormes avantages, pratiquement tout le monde les adoptera.

Tout commence par les données

Depuis des décennies, l’économie du secteur industriel a été dynamisée par une ressource naturelle particulière : le pétrole. Retirez le pétrole, et comme la planète a pu s’en apercevoir, l’activité économique ralentit. L’économie de l’innovation est similaire, à ceci près que le carburant est différent : ici ce qui fait marcher la machine, ce sont les données. Retirez les données de l’économie d’aujourd’hui, et l’activité décroît.

Cependant, les données se caractérisent par des propriétés différentes de celles du pétrole, ce qui transforme leur impact sur l’activité économique. Les ressources physiques sont finies en termes de capacité de réutilisation, ce qui n’est pas le cas des données. Les données sont en effet réutilisables à l’infini. Si les ressources naturelles et les données peuvent être extraites et traitées pour créer de la valeur — en l’occurrence, la génération d’informations pertinentes — les données sont différentes du fait de la possibilité de les combiner avec d’autres données, puis de les extraire et de les revendre à l’infini. Dans l’économie de l’innovation, vous ne manquez jamais de carburant, puisque la disponibilité du carburant génère encore du carburant.

Données : le nouvel or noir.

Pétrole Données

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Autre secteur d’activité, la distribution, qui se recentre de plus en plus sur les données. Plus un distributeur sait ce que souhaite un client particulier, mieux il pourra cibler ses offres. Ce qui explique pourquoi Google gagne autant d’argent tout en offrant des prestations gratuites. Les dirigeants de Google disposent à votre sujet de données pour lesquelles les distributeurs sont prêts à payer généreusement.

Les données constituent un carburant essentiel pour cette nouvelle économie. S’il est possible d’accéder à des volumes importants de données et de les analyser pour en extraire des informations, certains seront prêts à payer pour ce service. De plus en plus d’interlocuteurs au sein des entreprises réalisent la valeur économique de l’information. Dans ce modèle économique, des entrepreneurs créeront des sociétés dont la mission sera de faire du courtage en données.

Les API : un mécanisme d’échange

Disposer de données à l’échelle du fonctionnement d’un système tout entier permet de créer des phénomènes d’ampleur. Lorsqu’une partie significative d’une population commence à utiliser des technologies portables et à émettre en temps réel des données anonymes vers le Cloud, l’industrie de la santé peut développer des démarches à grande échelle. Bien entendu, l’effet sur chacun peut être en lui-même considérable, mais c’est en comparant les informations à l’échelle de la population que nous obtiendrons les meilleurs résultats. En opérant une telle transition, les médecins pourront capturer des informations beaucoup plus pertinentes, pour pouvoir en déduire des diagnostics et des traitements.

La population craint de diffuser des informations médicales personnelles dans le Cloud, qui pourraient potentiellement être détournées. Alors que l’on constate une vague d’atteintes aux informations confidentielles, il serait naïf de prétendre que ces préoccupations sont injustifiées. En même temps, il existe des techniques qui permettent de protéger les informations et d’éviter les abus. La confidentialité entre le médecin et son client peut être mise en place pour éviter de relier les diagnostics et les traitements avec un individu particulier. En outre, les techniques d’anonymisation des données permettent de masquer les identités des patients, tout en préservant les caractéristiques des populations. Lorsqu’il est possible d’analyser des quantités importantes de données de santé anonymisées, la valeur globale obtenue est potentiellement extraordinaire. De plus, l’analyse ouvre des opportunités commerciales pour les données — aussi bien sous la forme d’informations brutes ou de résultats d’analyses. Grâce à l’analyse, il est possible de développer de larges innovations dans le domaine de la santé, grâce aux améliorations obtenues à grande échelle en termes d’efficacité et de pertinence.

Dans tous les secteurs d’activité, les avantages des données anonymisées peuvent être considérables. Les banquiers, par exemple, peuvent commercialiser des données anonymisées auprès de spécialistes du marketing et de décisionnaires pour mieux comprendre les caractéristiques d’une population et obtenir un meilleur ciblage des entreprises. Ces approches pourraient intéresser également les entreprises de télécommunications.

Pour certains secteurs, l’exploitation des données peut même transformer l’activité. À titre d’exemple, les activités des assurances sont fondées sur l’évaluation du risque : plus une compagnie d’assurance peut évaluer les risques avec fiabilité, plus les tarifs de ses contrats sont établis avec précision. Jusqu’ici, la tendance dans le secteur de l’assurance était de se baser sur des moyennes. Aujourd’hui, l’objectif est de plus en plus focalisé sur le ciblage individuel.

Les services peuvent être mis en œuvre sous la forme d’API (Interface de Programmation d’Applications).

API pourles livraisons

API pour lalocalisation

API pour lesacheteurs

API pour lescahiers des

charges

API pourles analyses

API pourla Banque

API pourl’Assurance

API pourles garanties

L’économie desservices basés

sur les API

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5IBM Software

À titre d’exemple, une API REST largement connue est celle utilisée pour appeler Google Maps. En tant qu’utilisateur, vous imaginez certainement que Google Maps est une application web ou mobile. Mais Google propose également Maps sous la forme d’une API. À cette fin, Google permet à des programmeurs tiers d’appeler les fonctionnalités Google Maps et de les incorporer dans leurs propres applications.

De nombreuses applications sont assemblées, aujourd’hui, à partir d’API issues de différentes sources. À titre d’exemple, le site web « cars.com » met à votre disposition un point unique de services pour acheter, vendre, rechercher, financer ou réparer des voitures. L’entreprise a effectivement mis sur pied une activité qui utilise les API de différentes sources — concessionnaires automobiles, banques, compagnies d’assurance, fournisseurs de cartographie et fournisseurs d’analyses.

Les fournisseurs peuvent choisir de mettre leurs API à disposition soit gratuitement soit en contrepartie d’une redevance. Les contenus de Google Maps, par exemple, sont disponibles à titre gracieux pour le public, et vous imaginez peut-être que l’application correspondante est gratuite. En réalité, Google a établi un contrat avec vous. Ce contrat prévoit que vous avez cédé à Google les droits sur vos informations et qu’en retour, l’équipe Google vous fournit différents types de fonctions d’application gratuites. Vous pouvez le vérifier en consultant les mentions en petits caractères des applications Google. Google Maps n’est donc pas réellement gratuit ; les annonceurs paient pour y figurer, selon un modèle similaire à celui de la télévision ou de la radio.

Mais Google Maps n’est pas gratuit pour tout le monde. Lorsqu’un tiers incorpore Maps dans sa propre application, l’équipe Google le facture pour cette autorisation. Les API permettant d’accéder aux données sont donc essentiellement des briques de construction commerciales pour cette nouvelle économie.

Si les données constituent la matière première de l’économie de l’innovation, les API sont les machines utilisées pour y accéder et les exploiter. Vous pouvez utiliser des API pour accéder à des composants d’applications commerciales qu’il est possible d’acheter et de vendre en tant que tels.

En quoi consistent les API ? En termes de programmation informatique, une API permet de définir les modes d’interaction avec un logiciel particulier. Il s’agit tout simplement d’une interface vers un service. Vous pouvez envoyer des messages, ou demander quelque chose à une API, et un programme exécute une fonction ou renvoie un résultat spécifique. Si la notion d’API n’est pas nouvelle, le terme s’applique à un vaste éventail de fonctions appelables.

Cependant, dans le contexte de l’économie de l’innovation, les API font souvent référence à un type spécifique : les API REST. Le mécanisme REST (Representational State Transfer) permet à deux applications d’entrer en interaction sur Internet en utilisant des outils similaires à ceux d’un navigateur web. Comment fonctionne un navigateur web ? Lorsque vous entrez une URL, vous pointez vers l’adresse d’une ressource, dans ce cas particulier, un ensemble spécifique de données. Une adresse URL est similaire aux coordonnées GPS d’un lieu, mais appliquée aux informations. Le navigateur extrait les données identifiées à ces coordonnées et les formate pour vous permettre de visualiser une page web. La page web elle-même est une simple représentation de la ressource par le navigateur.

Les API REST fonctionnent de manière similaire, car elles utilisent les adresses URL pour identifier la localisation d’une ressource. Mais plutôt que de représenter la ressource au moyen d’un navigateur, elle est présentée d’une manière adaptée au programme d’application spécifique. Le mécanisme REST apporte en outre une autre dimension. Il utilise des verbes supplémentaires pour appliquer des traitements à la ressource. Ces ressources peuvent être constituées de données ou d’applications complètes, voire même de parties d’applications.

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Les API qui accèdent aux données peuvent être achetées et vendues ; le rôle des données et celui des API sont donc interdépendants. Les API apportent un mécanisme permettant d’accéder aux données et de les conditionner à des fins commerciales. Il est possible de présenter les données de différentes façons en utilisant différentes API. Et les données brutes sont accessibles en utilisant une API de requête.

Les données analysées permettant d’accéder à des informations spécifiques peuvent être présentées sous la forme d’une API plus évoluée. Vous pouvez également regrouper les données issues de différents points, exécuter de nouvelles analyses et produire de nouvelles API consommables.

Les applications marquent l’avènement de l’ère des activités composables

Selon Portio Research, le marché mondial des applications mobiles atteindra un montant de 63,5 milliards de dollars d’ici 2017.1 Et ceci uniquement pour les applications mobiles payantes principalement issues de l’Apple App Store et de Google Play. Les applications gratuites concernent 94,5 % de tous les téléchargements2. Lorsque vous prenez en compte les applications gratuites et que vous considérez que la plupart d’entre elles sont en fait payantes grâce à d’autres business models, par exemple celui utilisé pour Google Maps, le volume total du marché lié aux applications est énorme — bien plus important que les économies de nombreux pays.

À la fin des années 1990, l’équipe marketing d’IBM a créé un terme et lancé une campagne publicitaire autour de I’e-business, en anticipant qu’un site web deviendrait aussi indispensable à une entreprise que son logo. Aujourd’hui, notre prédiction est que les applications mobiles deviendront aussi courantes pour une entreprise qu’un site web. Concrètement, les développeurs sont davantage enclins à créer davantage d’applications mobiles étant donné la nature plus ciblée de celles-ci par rapport aux applications web. En effet, disposer d’applications mobiles devient crucial pour le fonctionnement d’une entreprise.

À l’instar de « cars.com » qui a créé une activité différenciée en regroupant différentes API sous la forme d’un service efficace destiné aux nouveaux consommateurs, les dirigeants des autres entreprises constatent également la puissance des API. Les nouvelles applications développées ne sont pas seulement le fait de startups. Les entreprises traditionnelles s’aperçoivent qu’elles peuvent transformer de fond en comble leurs activités existantes grâce aux applications mobiles.

Les deux caractéristiques les plus différenciantes concernant les applications mobiles sont les suivantes :

1. Les possesseurs de téléphones mobiles les portent pratiquement tout le temps.

2. Les téléphones mobiles stimulent une nouvelle classe d’applications liées à l’identification du contexte.

Prolifération des applications.

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7IBM Software

Concernant le premier point, 91 % des personnes disposent de leur téléphone à portée de main pratiquement 100 % du temps.3 Les dirigeants d’entreprises s’aperçoivent que s’ils souhaitent toucher leurs clients, le téléphone mobile constitue un canal de communication incontournable. Concernant le deuxième point, les appareils mobiles sont équipés de tout un éventail de capteurs (GPS et WiFi) pour connaître la localisation, accéléromètres pour identifier la direction que vous empruntez et la vitesse à laquelle vous vous déplacez. En outre, les téléphones mobiles sont également équipés de caméras et de scanners de QR code pour faciliter l’accès à des informations disponibles dans

votre environnement immédiat. Toutes ces fonctionnalités apportent aux propriétaires des applications une perception plus précise du contexte de leurs utilisateurs. Les entreprises constatent qu’elles peuvent considérablement améliorer leurs processus métier en les modernisant grâce à des applications mobiles capables de traiter les informations relatives au contexte.

Si les applications intégrant le contexte sont déjà nombreuses, leur marché va exploser si l’on prend en compte le dernier épisode de la saga de l’économie de l’innovation — l’Internet des Objets.

D’ici 2020, plus de 50 milliards d’objets seront connectés à Internet.

L’Internet des Objets, un accélérateur

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En 2000, l’équipe marketing d’IBM a diffusé un spot publicitaire télévisé baptisé « le réfrigérateur ». Cette publicité commençait par une tonalité de sonnerie de porte d’entrée. Une femme ouvre la porte et un réparateur lui dit : « Je suis venu pour réparer votre réfrigérateur ». La femme répond : « Mon réfrigérateur ? Il n’a aucun problème ». Le réparateur répond alors : « Pas encore ». La publicité présente ensuite un texte qui indique : « Les appareils qui demandent une intervention avant de tomber en panne sont déjà là. »

L’objectif de cette publicité était d’illustrer la nouvelle ère des communications entre machines (M2M : Machine-to-Machine) qui était imminente. À cette époque, l’équipe IBM avait même envisagé une entreprise totalement informatisée. Malheureusement, l’équipe IBM était un peu en avance sur le marché sur ce point, même si sa prévision était exacte. L’ère des machines capables d’indiquer qu’elles ont besoin d’une intervention est à l’évidence devenue une réalité, et dans de nombreux secteurs d’activité, ces machines existent déjà.

Sur le marché actuel, nous avons largement cessé d’utiliser le terme M2M, remplacé par l’Internet des Objets. Pendant des années, l’Internet des Objets a suscité de manière relativement constante des commentaires sur les médias. Mais à la fin de l’année 2013, ces commentaires ont commencé à s’accentuer, pour devenir un sujet d’intérêt majeur mi-2014. Ce phénomène a principalement pour origine la Corée du Sud et la région de San José — centres névralgiques de la conception d’appareils et de technologies.

L’Internet des Objets est aujourd’hui très populaire. Un certain nombre de raisons expliquent cela. Les téléphones mobiles sont parvenus à maturité. Il est aisé de constater que des compagnies technologiques telles qu’Apple ouvrent de nouvelles brèches. Cet aspect est évident avec des technologies telles que Continuity, disponible avec Apple iOS8. Continuity permet de préserver les états sur les différents appareils. Vous commencez une tâche sur un

Apple Mac, vous passez sur iPad, puis sur iPhone et vous pouvez aussi éventuellement communiquer avec Apple Carplay dans votre voiture. L’essentiel ici est que vous pouvez être en interaction permanente avec un certain nombre d’objets de votre environnement.

C’est dans ce contexte que l’Internet des Objets prend toute sa valeur. Les utilisateurs souhaitent pouvoir communiquer avec leur environnement pour que leurs interactions avec les appareils soient décloisonnées. La technologie est par hypothèse un moyen de simplifier la vie, et non de la compliquer. L’Internet des Objets est réellement le début d’un système qui permet d’intégrer la technologie de manière plus transparente dans la vie des utilisateurs.

Pour que l’Internet des Objets fonctionne, il est nécessaire de disposer de protocoles de communication ouverts qui permettent l’intégration d’appareils issus de différentes sources. Il est également nécessaire de regrouper et d’analyser les données. Les protocoles ouverts allégés, tels que MQTT, issus d’institutions de normalisation de technologie de l’information, OASIS par exemple, et d’intervenants en matière d’open source, tels que l’Eclipse Foundation, mettent en place les standards nécessaires pour l’interopérabilité de l’Internet des Objets.

Mais l’immense atout de l’Internet des Objets viendra de sa capacité à accéder à l’ensemble des données pour les analyser. Selon certaines études, d’ici 2020, plus de 50 milliards d’objets seront connectés à l'Internet.4 Les données issues des appareils connectés à l’Internet des Objets remplaceront toutes les autres données disponibles actuellement. Ces sources de données se retrouvant en ligne, le potentiel en termes d’économie de l’innovation va s’accélérer. Mais ce sera la révolution dans les outils de développement qui permettra son avènement.

Dans ce contexte, les offres PaaS, en particulier IBM Bluemix, deviennent des réponses pertinentes.

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9IBM Software

IBM Bluemix — une toile pour dessiner l’économie de l’innovation

La question que posent tous les responsables fonctionnels à leur département informatique est la suivante : « Comment se fait-il que vous ne puissiez pas réaliser une solution plus rapidement ? ». Le changement au sein des entreprises est rapide et la fenêtre ouverte sur les opportunités souvent limitée. Lorsque les responsables métier ont une idée, ils souhaitent pouvoir la réaliser rapidement.

D’où l’intérêt de Bluemix, conçu pour accélérer la mise en œuvre des idées au sein des entreprises.

Bluemix est une solution PaaS basée sur l’environnement Cloud IBM SoftLayer®. SoftLayer s’appuie sur une solution IaaS (Infrastructure as a Service), centre de données distant qui permet d’exécuter vos applications. Au lieu d’acheter un serveur, de mobiliser des locaux pour l’installer et le gérer, SoftLayer est conçu pour éliminer toutes ces difficultés en fournissant et en faisant fonctionner l’infrastructure sous la forme d’un service. Vous pouvez exécuter le logiciel sur une machine virtuelle dans l’environnement SoftLayer, ou vous pouvez choisir un support physique particulier pour le faire fonctionner ; SoftLayer a baptisé cette prestation de service « bare metal ».

IBM Bluemix contribue à l’avènement de l’économie de l’innovation.

Internet des ObjetsDepuis l’automatisation de l’habitat jusqu’aux

compteurs de mesure de consommationEnsemble d’outils intégrés, gestion de projet

Depuis les magasins de données enmémoire jusqu’aux analyses prédictives

Accès aux systèmes de référenceset aux données d’entreprise

Données, API, gestion desapplications + assurance qualité

Big Data

Services DevOps

Services d’intégration Appareils mobiles

IBM BluemixTM

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Bluemix a un niveau d’abstraction supérieur à SoftLayer. La solution met à votre disposition une plateforme de middleware sur laquelle vous pouvez construire vos applications. Avec cette solution IBM, vous pouvez provisionner l’ensemble des services principaux dont vous avez besoin pour exécuter et bâtir une application — base de données, serveur d’applications, systèmes d’analyse, services centraux pour mobiles, outils de développement, entre autres. Deux des services les plus intéressants proposés avec Bluemix sont le service Cloud Internet des Objets et une plateforme de marché API, appelée IBM Cloud Marketplace. Ensemble, ces solutions facilitent l’accès à l’économie de l’innovation.

L’intérêt de Bluemix est que vous pouvez construire des applications plus rapidement que si vous aviez à installer et provisionner l’ensemble des composants vous-mêmes. Bluemix est également plus rentable, car en tant que développeur, vous n’avez pas à acheter tout le logiciel. Vous louez ce dont vous avez besoin et vous ne payez que pour ce que vous utilisez. D’où la possibilité d’éliminer certaines des problématiques financières liées au développement et lancer plus facilement votre projet.

Avec le service Cloud Internet des Objets, vous accédez aux données à partir des différents types de systèmes de capteurs physiques. Vous pouvez ensuite adresser les données aux API et procéder à leur analyse. Enfin, vous pouvez composer des API pour constituer une application mobile. Avec la plateforme IBM Cloud Marketplace, vous pouvez exploiter des API tierces sous la forme d’un service, ou créer vos propres API pour permettre à d’autres de les utiliser.

En résumé, Bluemix vous apporte un ensemble d’outils permettant d’accélérer la création des API, l’exploitation des données et des API tierces, et le développement d’applications mobiles totalement inédites. Bluemix est tout simplement la toile unique qui permet aux développeurs de construire des applications métier composables qui permettront de dynamiser la nouvelle économie de l’innovation.

Une évolution vers une économie pilotée par l’innovationTous les systèmes économiques ont besoin d’un carburant. L’économie industrielle a fonctionné grâce au pétrole. L’économie de l’innovation fonctionne grâce aux données. Tout comme le pétrole, il est possible d’extraire et de traiter les données pour créer de la valeur — la valeur étant synonyme de connaissance. Mais les données ont également d’autres propriétés que le pétrole. Contrairement au pétrole, les données sont réutilisables à l’infini. Il est possible de combiner les données avec d’autres, puis de les extraire et de les commercialiser de nouveau à l’infini.

Avec les données, vous ne manquez jamais de carburant. Au contraire, vous générez davantage de carburant. Les API, à l’instar des données, peuvent être achetées et vendues, et les données et les API sont interdépendantes. Les API apportent par ailleurs un mécanisme permettant d’accéder aux données et de les conditionner à des fins commerciales. En outre, il est possible d’acheter et de vendre des API sous la forme d’applications et de composants d’applications en eux-mêmes. Ces deux aspects permettent de donner naissance à une nouvelle classe d’applications mobiles, centrées sur l’identification du contexte.

C’est le marché de plus en plus large de l’Internet des Objets qui joue le rôle d’accélérateur pour l’ensemble de ces activités. En conjuguant tous ces éléments, vous disposez des ingrédients nécessaires pour susciter l’essor d’une nouvelle activité économique.

Cependant, un élément manque encore — une toile qui permettra de dessiner ce modèle économique de l’innovation. D’où l’intérêt, dans ce contexte, des solutions PaaS, comme IBM Bluemix. Avec IBM Bluemix, vous pouvez faciliter l’accès de votre entreprise à cette économie. Pour réussir, il suffit d’une bonne idée et de la volonté de la réaliser.

Lorsque tous ces éléments sont conjugués, vous pouvez potentiellement libérer une vague immense de créativité humaine. Il ne vous restera plus qu’à bénéficier des résultats concrets de l’économie de l’innovation.

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Notes

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Pour plus d’informationsPour en savoir plus sur la solution IBM Bluemix, contactez votre représentant ou votre partenaire commercial IBM. Vous pouvez également consulter le site web suivant : ibm.com/ software/ ebusiness/ jstart/ bluemix/

De plus, IBM Global Financing (IGF) peut vous aider à acquérir les logiciels dont votre entreprise a besoin de façon plus rentable et stratégique. Nous nous associerons à des clients susceptibles de prétendre à un crédit pour personnaliser une solution de financement adaptée à votre entreprise et à vos objectifs de développement, mettrons en place une gestion efficace de la trésorerie et améliorerons votre coût total d’acquisition. Financez vos investissements informatiques indispensables et propulsez votre entreprise vers l’avenir grâce à IGF. Pour plus d’informations, visitez le site : ibm.com/ financing

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1 Mobile Applications Futures 2013-2017, Portio Research, 20132 Gartner Says Less Than 0.01 Percent of Consumer Mobile Apps Will Be

Considered a Financial Success by Their Developers Through 2018, Gartner, janvier 2014

3 Fifty Essential Mobile Marketing Facts, Forbes, novembre 20134 Internet of Things, Cisco

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