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Objet : Les déchets organiques dans la cuisine, un formidable additif naturel pour la terre Bonjour à tous, Quel agréable moment que ce pique nique de fin août ! Ceux qui ont pu venir se souviennent surement des dégustations de quiches, salades et toutes sortes de gâteaux, des boissons (classiques, bio ou… spéciales) et des informations qui ont circulé ce jour-là, à l'ombre, ou à l'abri…, sous les cerisiers. Benjamin avait convié Michel BOGÉ, le Président de l’association CONSOMACTEURS ASSOCIÉS pour une présentation du Concept Bokashi (Compostage de cuisine). Nous avons appris que des micro-organismes "bienfaiteurs", appelés EM, ensemencés dans du son de blé, permettaient la fermentation de nos épluchures de légumes et de fruits, nos produits laitiers, et même la nourriture cuite. Le tout dans un milieu étanche à l'air : le seau Bokashi. C'est un seau de taille moyenne, muni d'un couvercle genre boîte plastique "Tupper…", d'un robinet en bas pour évacuer les liquides de fermentation (super engrais !). Nous y vidons nos épluchures, coquilles d'œufs, marc de café… tout ce qui est organique, et nous y ajoutons une petite mesure de son Bokashi. Après avoir tassé un peu le contenu du seau, nous le refermons bien hermétiquement. On s'occupe de ça une fois par jour, en y récupérant le liquide de fermentation, qui va nous servir pour nos plantes et fleurs (en dilution de 1cl pour 1l). Voilà, c'est tout simple, et en plus fini les mauvaises odeurs, le pourrissement, les petits moucherons qui prolifèrent! Quand on ouvre le seau, on sent une légère odeur un peu aigre-douce, pas déplaisante en tout cas. Du coup, l'opération "tri des déchets" est plus agréable qu'avant. Nous on a mis notre seau à l'extérieur, abrité, mais il peut se ranger dans une cuisine sans problème. Il faut compter une quinzaine de jours, par temps chaud, pour obtenir un substrat genre choucroute, qui, mélangé à la terre, donne aux végétaux "des matières bioactives, telles que des hormones de croissance, des antibiotiques naturels, des

Lettre d'Annie et Philippe

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Page 1: Lettre d'Annie et Philippe

Objet : Les déchets organiques dans la cuisine, un formidable additif naturel pour la terre

Bonjour à tous,

Quel agréable moment que ce pique nique de fin août ! Ceux qui ont pu venir se souviennent surement des dégustations de quiches, salades et toutes sortes de gâteaux, des boissons (classiques, bio ou… spéciales) et des informations qui ont circulé ce jour-là, à l'ombre, ou à l'abri…, sous les cerisiers.

Benjamin avait convié Michel BOGÉ, le Président de l’association CONSOMACTEURS ASSOCIÉS pour une présentation du Concept Bokashi (Compostage de cuisine). Nous avons appris que des micro-organismes "bienfaiteurs", appelés EM, ensemencés dans du son de blé, permettaient la fermentation de nos épluchures de légumes et de fruits, nos produits laitiers, et même la nourriture cuite. Le tout dans un milieu étanche à l'air : le seau Bokashi.

C'est un seau de taille moyenne, muni d'un couvercle genre boîte plastique "Tupper…", d'un robinet en bas pour évacuer les liquides de fermentation (super engrais !). Nous y vidons nos épluchures, coquilles d'œufs, marc de café… tout ce qui est organique, et nous y ajoutons une petite mesure de son Bokashi. Après avoir tassé un peu le contenu du seau, nous le refermons bien hermétiquement. On s'occupe de ça une fois par jour, en y récupérant le liquide de fermentation, qui va nous servir pour nos plantes et fleurs (en dilution de 1cl pour 1l). Voilà, c'est tout simple, et en plus fini les mauvaises odeurs, le pourrissement, les petits moucherons qui prolifèrent! Quand on ouvre le seau, on sent une légère odeur un peu aigre-douce, pas déplaisante en tout cas. Du coup, l'opération "tri des déchets" est plus agréable qu'avant. Nous on a mis notre seau à l'extérieur, abrité, mais il peut se ranger dans une cuisine sans problème.

Il faut compter une quinzaine de jours, par temps chaud, pour obtenir un substrat genre choucroute, qui, mélangé à la terre, donne aux végétaux "des matières bioactives, telles que des hormones de croissance, des antibiotiques naturels, des vitamines, des enzymes et des antioxydants..." En toute logique, nous apporterons notre "choucroute" à Benjamin qui s'en servira pour enrichir nos cultures et donc rendre encore plus sains les produits que nous trouvons chaque semaine au lavoir.

Nous avons négocié avec le distributeur, Michel BOGÉ, une remise de 10% sur une commande groupée de 10 ensembles. Nous sommes disposés à aller chercher la commande à Paris, pour éviter les frais d'envoi.Un ensemble étant composé d'un seau (38.80€) et d'un sac de 2 Kg de Bokashi-stater, le fameux son, (8.10€), le prix total de 46.90€ est ramené à 42.20€. D'après Michel BOGÉ, le sac de Bokashi-starter dure environ 4 mois pour un foyer de 2 personnes, à adapter à la composition de la famille et de ses habitudes nutritionnelles…Il est vrai que cela peut constituer un petit investissement mais c'est de la "Consomm'action" : on rapporte à la terre ce qu'elle nous donne.

Nous vous proposons de nous contacter pour la constitution de la liste des "souscripteurs" et nous viendrons au lavoir avec notre seau Bokashi un mardi et un vendredi de la mi-septembre.

Bien cordialement,

Annie et Philippe [email protected] 30 42 30 80 (répondeur)