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Même si l’état des nappes phréatiques s’améliore, la question de l’eau subsiste jff66© Le printemps arrosé de 2012 a, en partie, rattrapé le déficit de recharge enregistré suite à la période hivernale, selon les derniers relevés du BRGM (bureau de recherches géologiques et minières) du niveau des nappes phréatiques en France. « Les précipitations importantes qui ont marqué ce printemps 2012, en avril et mai, ont sensiblement amélioré la situation des nappes », signale l’organisme, dans son bulletin de juin 2012. Même si les niveaux des nappes d’eau souterraine entre les régions restent contrastés, la moitié des réservoirs (49%) affichent donc désormais des niveaux « normaux et supérieurs à la normale ». C’est le cas des régions Rhône-Alpes, Languedoc- Roussillon, Poitou-Charentes, Paca, du sud-est du bassin parisien, de l’ouest du pays, de plusieurs secteurs du bassin aquitain et du Centre. Une bonne nouvelle donc, pour les agriculteurs situés dans ces secteurs, notamment pour les cultures irriguées. En revanche, pour 51% des niveaux suivis par le BRGM, la situation reste encore, malgré les précipitations importantes enregistrées, soit « déficitaire » (cas du nord, du bassin parisien, certains secteurs du bassin aquitain ou de l’Alsace), soit « très déficitaire ». C’est le cas de la nappe « des sables du Maine », celle de « la craie de Touraine »

Nappes souterraines juin 2012 la question de l eau demeure

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Les derniers relevés des niveaux des nappes phréatiques montrent une amélioration. Mais des disparités demeurent selon les régions et la question de l'eau subsiste

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Page 1: Nappes souterraines juin 2012 la question de l eau demeure

Même si l’état des nappes phréatiques s’améliore, la question de l’eau subsiste

jff66©

Le printemps arrosé de 2012 a, en partie, rattrapé le déficit de recharge enregistré suite à la période hivernale, selon les derniers relevés du BRGM (bureau de recherches géologiques et minières) du niveau des nappes phréatiques en France. « Les précipitations importantes qui ont marqué ce printemps 2012, en avril et mai, ont sensiblement amélioré la situation des nappes », signale l’organisme, dans son bulletin de juin 2012.

Même si les niveaux des nappes d’eau souterraine entre les régions restent contrastés, la moitié des réservoirs (49%) affichent donc désormais des niveaux « normaux et supérieurs à la normale ». C’est le cas des régions Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon, Poitou-Charentes, Paca, du sud-est du bassin parisien, de l’ouest du pays, de plusieurs secteurs du bassin aquitain et du Centre. Une bonne nouvelle donc, pour les agriculteurs situés dans ces secteurs, notamment pour les cultures irriguées.

En revanche, pour 51% des niveaux suivis par le BRGM, la situation reste encore, malgré les précipitations importantes enregistrées, soit « déficitaire » (cas du nord, du bassin parisien, certains secteurs du

bassin aquitain ou de l’Alsace), soit « très déficitaire ». C’est le cas de la nappe « des sables du Maine », celle de « la craie de Touraine » et des nappes alluviales de la Garonne et de ses principaux affluents… Avec pour les agriculteurs localisés dans ces régions, un risque accru pour leurs cultures de situations de déficits hydriques marqués, donc de stress hydriques.

Selon une étude présentée à l’Académie d’Agriculture (Session du 5 mai 2010), « Les causes du plafonnement du rendement du blé en France sont d’abord d’origine climatique », notamment le stress hydrique pendant la floraison et le remplissage. La recherche tente de trouver de nouvelles variétés (précocité, tolérance génétique au stress hydrique,…), des pratiques culturales, des nouveaux intrants (osmolytes, glycine bétaïne, stimulateurs racinaires, mycorhizes,…).

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Janvier 2012 Juin 2012-07-02

(Source : BRGM)

JC

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