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Château Situé à l’entrée de la cité historique mais détaché de ses remparts, le château abrite l’Hôtel-de-Ville et le musée municipal. Son donjon mis en chantier en 1424 s’appuie sur une portion de l’enceinte primitive (14 e siècle). Par le musée, le public peut accéder aux tourelles de guet. Le pavillon de la cité, bleu à croix blanche et au quartier rouge broché de l’hermine tirée de ses armes (voir plus loin, Porte Saint-Vincent), flotte en permanence à son sommet en souvenir des anciens privilèges de Saint-Malo qui fut aussi une cité autonome de 1590 à 1594. Les deux plus grosses tours vers la ville datent du dernier tiers du 15 e siècle. Celle située près de la Porte Saint-Thomas doit son appellation de Quic-en-Groigne à une inscription effacée pendant la Révolution rappelant qu’elle avait été édifiée, sur ordre d’Anne de Bretagne, contre l’avis des Malouins : « Quic-en-Groigne, ainsi sera, c’est mon plaisir ». Autrement dit, quelle que soit votre humeur, cette tour sera bâtie. L’intérieur de la cour intérieure avec ses anciennes casernes et le coup d’œil sur l’imposant donjon, ne manquent pas de caractère. De la Porte Saint-Thomas à la Tour Bidouane La Porte Saint-Thomas, 3 e du nom, édifiée lors du 4 e accroissement de 1737-1742, qui donne sur la cale et la Plage de l’Eventail a conservé les anciens éléments du contrepoids de sa porte. L’escalier conduit sur la courtine d’où la vue embrasse toute la baie jusqu’à la Pointe de la Varde. En face, se trouve le Fort National (1689), accessible à marée basse* et plus au large sur votre droite, vous apercevez le Fort de la Conchée, tous deux construits sur les plans de Vauban, architecte en chef du roi Louis XIV. La courtine conduit au bastion du Fort de la Reine, commencée en 1694 et surélevée en 1758. A ses pieds se trouvent les rochers où explosa la « Machine infernale » en 1693, navire-poudrière lancé par les Anglais à l’assaut du nid de guêpes que représentait le port corsaire de Saint-Malo. Beau point de vue sur l’îlot romantique du Grand-Bé où repose Chateaubriand. La courtine suivante dite du Château Gaillard ne date que de 1855-1864. Elle rappelle le nom du premier château de Saint-Malo, construit sur ordre du roi de France Charles VI à la fin du 14 e siècle. Elle longe l’Ecole Nationale de la Marine Marchande dans l’enclos de laquelle se trouvent les restes de l’ancien Couvent des Bénédictines de la Victoire (chapelle, cloître). Dans l’axe de la courtine, on aperçoit la statue de Surcouf, le Roi des Corsaires et la Maison du Québec, témoin des nombreux échanges entre Saint-Malo et la province québécoise depuis sa découverte par Jacques Cartier en 1534. De la Tour Bidouane au Bastion de la Hollande Avec la Tour Bidouane, ancienne poudrière en forme de fer à cheval qui remonte au 15 e siècle, commence la partie la plus ancienne des remparts dite « Petits-Murs ». De la plateforme supérieure se découvre l’un des plus beaux points de vue des remparts, de la pointe de la Varde au cap Fréhel avec sur l’arrière, la ville dominée par la flèche de la cathédrale. On voit en passant l’échauguette du Cavalier des Champs Vauverts (ouvrage de forme triangulaire, construit en encorbellement sur mâchicoulis et daté de 1652), la Tour Notre-Dame, surplombant la Plage de Bon Secours et dans laquelle est percée la Porte des Bés. Près de celle-ci une ancienne maison à pignon du 16 e siècle qui servit de corps de garde. En face, au premier plan on découvre l’îlot du Grand Bé où est inhumé Chateaubriand et au deuxième plan l’îlot du Petit Bé avec son fort du 17 e siècle, également construit sur les plans de Vauban par l’ingénieur Garangeau*. Les Petits Murs rejoignent le Bastion de la Hollande (1674) à la hauteur de la Porte Saint-Pierre et de l’ancien chenil des Chiens du Guet. Jusqu’en 1770, la ville de Saint-Malo fut protégée des pilleurs et maraudeurs par une meute de 24 dogues, chargés de surveiller les grèves et navires échoués dans le port. Ces chiens étaient sortis au son de Noguette, la cloche placée dans le clocher de la cathédrale et qui sonne encore chaque soir à vingt-deux heures. Du Bastion de la Hollande à la Grand’ Porte Le Bastion de la Hollande offre un point de vue magnifique sur la baie et l’estuaire de la Rance jusqu’au Cap Fréhel ; on aperçoit l’Ile Harbour, autre fort construit par Garangeau face à Dinard. Le bastion s’orne d’anciens canons du 18 e siècle et de la statue de Jacques Cartier. Depuis le Bastion de la Hollande jusqu’à la Grand’ Porte, les courtines et bastions qui se succèdent sont ceux des 2 e et 3 e accroissements (1716-1719 et 1721-1723). La courtine reliant le Bastion de la Hollande au Bastion Saint-Philippe surplombe la Plage du Môle ; le Môle des Noires est cette jetée de 500 mètres de long qui protège l’avant-port. Du Bastion Saint-Philippe au Bastion Saint-Louis, les remparts longent le remarquable alignement dit des « maisons de corsaires » dont la plupart des façades ont été reconstruites à l’identique après 1944. Le célèbre Robert Surcouf a habité l’une de celles-ci, près de la Porte de Dinan qui forme la sortie de l’Intra-Muros. Vers l’extérieur, intéressant point de vue vers Saint- Servan, les écluses du port et la presqu’île de la Cité d’Alet, qui fut le premier centre urbain avant la fondation de Saint-Malo au 12 e siècle. Bordant le Bastion Saint- Louis, les maisons datées de 1727 sont les seules de cet alignement à avoir échappé à la destruction de 1944. L’Hôtel d’Asfeld, édifié pour l’armateur Magon de la Lande, sur la Rue de Chartres, est la plus remarquable de ces demeures. La courtine de Chartres rejoint la tour sud de la Grand’Porte en longeant quelques façades d’immeubles reconstruits après 1944 et domine le quai Saint-Louis et le bassin Vauban. De la Grand’Porte à la Porte Saint-Vincent La Grand’Porte faisait partie de l’enceinte médiévale, on y accédait alors en bateau ; c’est la plus ancienne porte d’entrée de Saint- Malo. Elle est défendue par 2 grosses tours rondes à mâchicoulis, qui furent restaurées à la fin du 16 e siècle. Avant 1793, un beffroi central avec horloge les surmontait et avant la construction des quais actuels, elle était précédée d’un ravelin où se trouvait la bourse des négociants. En contrebas, se trouvait le port où tous les navires de commerces étaient amarrés. Au-dessus de la porte, côté ville, une casemate abrite une copie d’une statue de la Vierge du 15 e siècle, dont l’original a été déposé à la cathédrale. Depuis le chemin de ronde, vue en perspective sur la Grand’ Rue et le clocher de la Cathédrale Saint-Vincent. C’est dans la Grand’ Rue que se déclara en 1661 le premier incendie dévastateur de la ville. La Courtine Saint-Vincent surmonte d’anciennes casemates louées à des particuliers depuis son édification, mais pouvant servir si nécessaire à la défense. Elle a été édifiée en même temps que la Porte Saint-Vincent lors du 1 er accroissement de 1708- 1710 qui a fait disparaître l’ancienne anse de Merbonne qui formait la partie la plus protégée de l’ancien port. A la descente de l’escalier des remparts, une inscription en latin rappelle comment sous les auspices de Louis Le Grand (Louis XIV), le domaine de cette ville a été agrandi, muni d’une nouvelle porte et d’un nouveau quartier afin d’améliorer la commodité et la sécurité des habitants. La Porte Saint-Vincent est dorénavant la porte d’entrée principale de la ville. Cette double porte s’orne extérieurement des armes de Bretagne avec la devise « Potius quam foedari » (Plutôt la mort que la souillure) et de la ville avec la devise « Semper fidelis » (Toujours fidèle). Ces dernières sont composées d’une herse rappelant les remparts entourant la ville et sur laquelle marche une hermine, animal allégorique des ducs de Bretagne, symbolisant la pureté et la fidélité. Chaque porte donne accès aux remparts, ainsi vous pouvez effectuer le circuit des remparts en partie ou en totalité, à votre guise ! Visite panoramique sur les remparts Les remparts qui entourent complètement la ville de Saint-Malo intra-muros sur un circuit de 1 754 mètres se divisent du point de vue de l’histoire de leur construction en 2 grandes périodes : • L’enceinte primitive du Moyen Age à la fin du 17 e siècle et les accroissements réalisés de 1708 à 1744. • De l’enceinte primitive, il ne reste plus qu’une por- tion située à l’ouest de la ville, entre la Tour Bidouane et le Bastion de la Hollande. Elle est désignée sous le nom de « Petits-Murs ». La tradition les fait remonter à l’époque du transfert épiscopal d’Alet à « Saint-Malo de l’Ile » par l’évêque Jean de Châtillon, vers 1145. La Grand’ Porte et la courtine ouest du château font aussi partie de cette enceinte primitive dont on reconnaît encore des vestiges sur le côté sud de la Place Vauban. Circuits-Découverte Saint-Malo Intra-Muros © Masson Communication 2006 • Crédits photos : Service Communication de la Ville de Saint-Malo/M. Dupuis ; CRTB/E. Spiegelhater ; Carphaz ; Indigo Communication ; Office de Tourisme de Saint-Malo. S N E O ������������© Masson Commuication 2006 Suivez le guide ! Suivez le guide ! * Important ! Pour éviter tout danger, consulter les horaires de marée.

3 Depliant Ot Saint Malo Intra Muros

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Page 1: 3 Depliant Ot Saint Malo Intra Muros

ChâteauSitué à l’entrée de la cité historique mais détaché de ses remparts, le château abrite l’Hôtel-de-Ville et le musée municipal.Son donjon mis en chantier en 1424 s’appuie sur une portion de l’enceinte primitive (14e siècle). Par le musée, le public peut accéder aux tourelles de guet. Le pavillon de la cité, bleu à croix blanche et au quartier rouge broché de l’hermine tirée de ses armes (voir plus loin, Porte Saint-Vincent), flotte en permanence à son sommet en souvenir des anciens privilèges de Saint-Malo qui fut aussi une cité autonome de 1590 à 1594.Les deux plus grosses tours vers la ville datent du dernier tiers du 15e siècle. Celle située près de la Porte Saint-Thomas doit son appellation de Quic-en-Groigne à une inscription effacée pendant la Révolution rappelant qu’elle avait été édifiée, sur ordre d’Anne de Bretagne, contre l’avis des Malouins : « Quic-en-Groigne, ainsi sera, c’est mon plaisir ». Autrement dit, quelle que soit votre humeur, cette tour sera bâtie. L’intérieur de la cour intérieure avec ses anciennes casernes et le coup d’œil sur l’imposant donjon, ne manquent pas de caractère.

De la Porte Saint-Thomas à la Tour BidouaneLa Porte Saint-Thomas, 3e du nom, édifiée lors du 4e accroissement de 1737-1742, qui donne sur la cale et la Plage de l’Eventail a conservé les anciens éléments du contrepoids de sa porte. L’escalier conduit sur la courtine d’où la vue embrasse toute la baie jusqu’à la Pointe de la Varde. En face, se trouve le Fort National (1689), accessible à marée basse* et plus au large sur votre droite, vous apercevez le Fort de la Conchée, tous deux construits sur les plans de Vauban, architecte en chef du roi Louis XIV.

La courtine conduit au bastion du Fort de la Reine, commencée en 1694 et surélevée en 1758. A ses pieds se trouvent les rochers où explosa la « Machine infernale » en 1693, navire-poudrière lancé par les Anglais à l’assaut du nid de guêpes que représentait le port corsaire de Saint-Malo. Beau point de vue sur l’îlot romantique du Grand-Bé où repose Chateaubriand.La courtine suivante dite du Château Gaillard ne date que de 1855-1864. Elle rappelle le nom du premier château de Saint-Malo, construit sur ordre du roi de France Charles VI à la fin du 14e siècle. Elle longe l’Ecole Nationale de la Marine Marchande dans l’enclos de laquelle se trouvent les restes de l’ancien Couvent des Bénédictines de la Victoire (chapelle, cloître). Dans l’axe de la courtine, on aperçoit la statue de Surcouf, le Roi des Corsaires et la Maison du Québec, témoin des nombreux échanges entre Saint-Malo et la province québécoise depuis sa découverte par Jacques Cartier en 1534.

De la Tour Bidouane au Bastion de la HollandeAvec la Tour Bidouane, ancienne poudrière en forme de fer à cheval qui remonte au 15e siècle, commence la partie la plus ancienne des remparts dite « Petits-Murs ». De la plateforme supérieure se découvre l’un des plus beaux points de vue des remparts, de la pointe de la Varde au cap Fréhel avec sur l’arrière, la ville dominée par la flèche de la cathédrale.On voit en passant l’échauguette du Cavalier des Champs Vauverts (ouvrage de forme triangulaire, construit en encorbellement sur mâchicoulis et daté de 1652), la Tour Notre-Dame, surplombant la Plage de Bon Secours et dans laquelle est percée la Porte des Bés. Près de celle-ci une ancienne maison à pignon du 16e siècle qui servit de corps de garde.En face, au premier plan on découvre l’îlot du Grand Bé où est inhumé Chateaubriand et au deuxième plan l’îlot du Petit Bé avec son fort du 17e siècle, également construit sur les plans de Vauban par l’ingénieur Garangeau*. Les Petits Murs rejoignent le Bastion de la Hollande (1674) à la hauteur de la Porte Saint-Pierre et de l’ancien chenil des Chiens du Guet. Jusqu’en 1770, la ville de Saint-Malo fut protégée des pilleurs et maraudeurs par une meute de 24 dogues, chargés de surveiller les grèves et navires échoués dans le port. Ces chiens étaient sortis au son de Noguette, la cloche placée dans le clocher de la cathédrale et qui sonne encore chaque soir à vingt-deux heures.

Du Bastion de la Hollande à la Grand’ PorteLe Bastion de la Hollande offre un point de vue magnifique sur la baie et l’estuaire de la Rance jusqu’au Cap Fréhel ; on aperçoit l’Ile Harbour, autre fort construit par Garangeau face à Dinard. Le bastion s’orne d’anciens canons du 18e siècle et de la statue de Jacques Cartier. Depuis le Bastion de la Hollande jusqu’à la Grand’ Porte, les courtines et bastions qui se succèdent sont ceux des 2e et 3e accroissements (1716-1719 et 1721-1723). La courtine reliant le Bastion de la Hollande au Bastion Saint-Philippe surplombe la Plage du Môle ; le Môle des Noires est cette jetée de 500 mètres de long qui protège l’avant-port. Du Bastion Saint-Philippe au Bastion Saint-Louis, les remparts longent le remarquable alignement dit des « maisons de corsaires » dont la plupart des façades ont été reconstruites à l’identique après 1944. Le célèbre Robert Surcouf a habité l’une de celles-ci, près de la Porte de Dinan qui forme la sortie de l’Intra-Muros. Vers l’extérieur, intéressant point de vue vers Saint-Servan, les écluses du port et la presqu’île de la Cité d’Alet, qui fut le premier centre urbain avant la fondation de Saint-Malo au 12e siècle. Bordant le Bastion Saint-Louis, les maisons datées de 1727 sont les seules de cet alignement à avoir échappé à la destruction de 1944. L’Hôtel d’Asfeld, édifié pour l’armateur Magon de la Lande, sur la Rue de Chartres, est la plus remarquable de ces demeures. La courtine de Chartres rejoint la tour sud de la Grand’Porte en longeant quelques façades d’immeubles reconstruits après 1944 et domine le quai Saint-Louis et le bassin Vauban.

De la Grand’Porte à la Porte Saint-VincentLa Grand’Porte faisait partie de l’enceinte médiévale, on y accédait alors en bateau ; c’est la plus ancienne porte d’entrée de Saint-Malo. Elle est défendue par 2 grosses tours rondes à mâchicoulis, qui furent restaurées à la fin du 16e siècle. Avant 1793, un beffroi central avec horloge les surmontait et avant la construction des quais actuels, elle était précédée d’un ravelin où se trouvait la bourse des négociants. En contrebas, se trouvait le port où tous les navires de commerces étaient amarrés. Au-dessus de la porte, côté ville, une casemate abrite une copie d’une statue de la Vierge du 15e siècle, dont l’original a été déposé à la cathédrale. Depuis le chemin de

ronde, vue en perspective sur la Grand’ Rue et le clocher de la Cathédrale Saint-Vincent. C’est dans la Grand’ Rue que se déclara en 1661 le premier i n c e n d i e dévastateur de la ville.

La Courtine Saint-Vincent surmonte d’anciennes casemates louées à des particuliers depuis son édification, mais pouvant servir si nécessaire à la défense. Elle a été édifiée en même temps que la Porte Saint-Vincent lors du 1er accroissement de 1708-1710 qui a fait disparaître l’ancienne anse de Merbonne qui formait la partie la plus protégée de l’ancien port. A la descente de l’escalier des remparts, une inscription en latin rappelle comment sous les auspices de Louis Le Grand (Louis XIV), le domaine de cette ville a été agrandi, muni d’une nouvelle porte et d’un nouveau quartier afin d’améliorer

la commodité et la sécurité des habitants.La Porte Saint-Vincent est dorénavant la porte d’entrée principale de la ville. Cette double porte s’orne extérieurement des armes de Bretagne avec la devise « Potius quam foedari » (Plutôt la mort que la souillure) et de la ville avec la devise « Semper fidelis » (Toujours fidèle). Ces dernières sont composées d’une herse rappelant les remparts entourant la ville et sur laquelle marche une hermine, animal allégorique des ducs de Bretagne, symbolisant la pureté et la fidélité. Chaque porte donne accès aux remparts, ainsi vous pouvez effectuer le circuit des remparts en partie ou en totalité, à votre guise !

Visite panoramique sur les remparts

Les remparts qui entourent complètement la ville de

Saint-Malo intra-muros sur un circuit de 1 754 mètres se

divisent du point de vue de l’histoire de leur construction en

2 grandes périodes :

• L’enceinte primitive du Moyen Age à la fin du 17e siècle

et les accroissements réalisés de 1708 à 1744.

• De l’enceinte primitive, il ne reste plus qu’une por-

tion située à l’ouest de la ville, entre la Tour Bidouane et le

Bastion de la Hollande. Elle est désignée sous le nom de

« Petits-Murs ». La tradition les fait remonter à l’époque

du transfert épiscopal d’Alet à « Saint-Malo de l’Ile » par

l’évêque Jean de Châtillon, vers 1145. La Grand’ Porte

et la courtine ouest du château font aussi partie de cette

enceinte primitive dont on reconnaît encore des vestiges

sur le côté sud de la Place Vauban.

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Suivez le guide !Suivez le guide !

* Important ! Pour éviter tout danger, consulter les horaires de marée.

Page 2: 3 Depliant Ot Saint Malo Intra Muros

Eglise des Bénédictins anglais Saint-Benoît, commencée en 1626 et achevée en 1705 par Garangeau, ingénieur du Roi. Aux n°6 et 8, belles façades du 17e siècle reconstruites à l’identique.

11 place Jacques JosseaumePorte le nom d’un ancien maître- hydrographe malouin ; au n°2 rue de la Victoire, portail à pilastres de granit daté de 1710.

12 rue de la VictoireA l’angle des rues du Chat qui Danse et de la Bertaudière, « Hôtel de la Bertaudière » lieu de naissance supposé du corsaire Robert Surcouf (1773-1827).

13 rue de la BertaudièreAu n° 4, portail cintré daté de 1649.

14 Cavalier des Champs Vauverts

Ancien bastion de défense de l’arsenal militaire de la cité, auquel on accède par un large portail surmonté d’une niche ; les bâtiments abritent « La Maison du Québec » et sur le terre-plein statue de Surcouf par Caravaniez (1902).

15 16 rue des Champs Vauverts, Toullier

(Juriconsulte Dolois)

17 18 Enclos de la Résistance

Monument de la Déportation par Dodeigne ; arcades remontées de l’ancien cloître des Bénédictins.

19 place Jean de Châtillon Cathédrale

Cette place porte le nom du premier évêque de Saint-Malo qui transféra en 1146 son siège d’Alet (Saint- Servan) en « Saint-Malo de l’Isle » et commença dans la seconde moitié du 12e siècle la construction de l’actuelle cathédrale Saint-Vincent.La façade des 16-18e siècles est de type italien. La nef conserve d’intéressants chapiteaux romans et se prolonge d’un chœur bien restauré du milieu du 13e siècle à chevet plat éclairé par une grande rose (vitraux de Jean Le Moal et Bernard Allain, 1970).

Dans les collatéraux de la nef, vitraux figuratifs de Max Ingrand et de son atelier (1958-1970) relatant certaines pages de l’histoire religieuse de Saint-Malo : St Aaron et St Malo, St Vincent, transfert du siège épiscopal d’Alet à Saint-Malo, saints évêques bretons, Jacques Cartier béni par l’évêque de Saint-Malo avant son départ pour le Canada. Dans les chapelles du chœur, tombes de Jacques Cartier et de Duguay-Trouin.

20 rue du PourprisElle rappelle l’ancien quartier des co-seigneurs religieux de la cité avant la Révolution, elle conduit de la Cathédrale à la place du Pilori qui forme le cœur de l’Intra-Muros.

21 rue Gouin de Beauchesne

Elle porte le nom du capitaine malouin qui fut le premier à doubler le Cap Horn en 1701 ; ensemble d’immeubles caractéristiques de la reconstruction malouine.

22 rue de la Lancette(Peut-être la lancette des anciens chirurgiens ?)Quelques façades anciennes inté-grées dans une cour d’immeubles aménagée par M. Arretche, archi-tecte en chef de la reconstruction.

23 24 rue Vincent de Gournay

Elle porte le nom d’un célèbre économiste malouin du 18e siècle, partisan du libre-échange, aux n° 9, 11 et 13 quelques façades de la fin du 17e siècle.

25 PlacitrePetite place pittoresque sur laquelle donne la fameuse rue des Mœurs, pudiquement rebaptisée rue Saint-Joseph.

26 rue ThévenardElle porte le nom de l’amiral, ministre de la Marine sous Louis XVI, seul Malouin inhumé au Panthéon. Cour d’immeubles reconstruits par Arretche, niches avec bas-reliefs en grès émaillés de l’artiste Bizette-Lindet : Saint-Malo évêque, réseau d’algues, Vierge, Saint-Malo sur sa baleine (1953).

27 28 rue BroussaisElle porte le nom d’un célèbre chirurgien né à Saint-Malo en 1772, dans cette rue appelée alors rue d’Entre-les-Deux-Marchés.

29 place Brevet rue Saint-Sauveur

Elle conduit à l’ancienne chapelle de l’Hôtel-Dieu (1743), construite sur les plans de l’ingénieur Garangeau pour servir de chapelle à l’Hôtel-Dieu. L’extérieur soigneusement bâti de pierres de taille de granit s’inspire des constructions militaires, mais l’intérieur bordé de six chapelles offre un bel espace aux manifestations qui y sont organisées (réceptions, expositions, concerts…).

30 rue de la Charité31 rue MaupertuisAu n°4, vieil hôtel malouin avec porte cintrée datée de 1637.

32 rue de DinanAu n°12, « Hôtel de Brevet » (1725) avec un balcon porté sur pilastres.

33 rue des Vieux RempartsUne pittoresque voûte à pans de bois de l’ancien couvent des Franciscains appelée Maison Saint-François (17e et 18e siècles) ; au n° 9, cour d’im-meubles avec restes de l’ancien cloître des Franciscains, ancienne chapelle transformée en maison d’habitation.

1 place ChateaubriandAu n°2, façade 18e siècle de « l’Hôtel White », reconstruite à l’identique par les Monuments Historiques en 1951. Chateaubriand y résida avec sa famille de 3 à 8 ans.

2 rue ChateaubriandAu n°3, en cet « Hôtel La Gicquelais » (17e siècle) le 4 septembre 1768, est né François René de Chateaubriand. Au n°4, « Hôtel de la Blinais » (1670).

3 rue de la Corne de CerfNiche du 17e siècle à l’angle de la rue Saint-Thomas.

4 cour de la HoussayeAu n°2, « Maison de la Duchesse Anne » (15e siècle, restaurée) ; au n°10, bel hôtel malouin.

5 rue du PelicotAux n°3 et 5, façades « de bois et de verre » dont celle de la Maison des Poètes et des Ecrivains ; au n°11, petit hôtel à façades de bois daté de 1676.

6 rue du Gras MolletAu n°2 de la rue du Collège, portail monumental de l’ancien « Hôtel de Plouër » (fin du 17e siècle), aujourd’hui « Institution de Saint-Malo ».

7 rue Mahé de la Bourdonnais

Au n°2, beau portail de bois sculpté de style Renaissance (1652), lieu de naissance supposé de Bertrand-François Mahé de la Bourdonnais (1699-1753), Gouverneur des Iles de France et de Bourbon (Maurice et Réunion).

8 rue de la VictoireAu n°8, belle façade du 17e siècle, puis ancienne chapelle des Bénédictines de la Victoire (1622). Bâtiments reconstruits de l’Ecole Nationale de la Marine Marchande (Architectes : Arretche et Hummel, 1959) ; dans la cour, sculpture du dieu Eole.

9 rue MaclowCette rue porte le nom breton de Malo ou Maclow, moine venu de l’actuel Pays de Galles vers le milieu du 6e siècle et qui le donna depuis au rocher de l’ermite Aaron. Juste à gauche, sur la place Saint-Aaron, Chapelle Saint-Aaron (1621), dédiée à cet ermite.

10 rue Saint-BenoîtTribunal (1957) partiellement amé-nagé dans les vestiges de l’ancienne

Etabli par Philippe PETOUT, Conservateur des Musées de Saint-Malo

34 rue de la FosseAu n°4, « Hôtel dit du Gouverneur » (1620) marquant la limite de l’ancienne ville d’avant les accroissements du 18e siècle. Au bas de la rue à l’angle de la rue de Toulouse, grande maison malouine du 18e siècle à façades en granit. De 1708 à 1742, 4 extensions urbaines dressées sur les plans de l’ingénieur Garangeau ont permis à la cité de s’agrandir des 16 aux 24 hectares actuels (la superficie des Jardins des Tuileries).

35 rue FeydeauAu n°2, « Hôtel Le Fer de la Saudre » (reconstruit à l’identique) ; Feydeau de Brou était Intendant de Bretagne au début du 18e siècle.

36 rue d’OrléansLe plus bel alignement des façades d’armateurs du 18e siècle.

37 38 rue d’AsfeldLe Marquis d’Asfeld fut Directeur des fortifications sous Louis XV. Au n°5, « Hôtel dit d’Asfeld » ou « Magon de La Lande » ou « de la Villegilles » construit au 18e siècle par l’un des plus riches des « Messieurs de Saint-Malo », escalier à rampe de fer forgé, appartements lambrissés, caves voûtées, comble brisé surmonté de hautes cheminées et d’épis de faîtage en forme de pots à feu ; au n° 7, « Hôtel Trublet de Nermont » (1724) où décéda en 1770 l’abbé Trublet, académicien malouin ami de Maupertuis.

39 40 41 rue TrubletL’Abbé Trublet, littérateur de talent,

né à Saint-Malo, fut raillé par Voltaire qui n’aimait pas beaucoup les intellectuels malouins... Partie basse de la rue, bordée de vieilles façades du 17e siècle.

42 place du Marché aux Légumes

Puits de l’ancien Hôtel-Dieu (17e siècle) et façades en partie reconstruites à l’identique de l’Hôtel Désilles, la Bibliothèque Municipale (17e siècle), où naquirent le Révérend Père Picot de Closrivière et son neveu André Désilles qui s’illustra à Nancy en 1790. Place transformée en jardins.

43 rue de la Vieille Boucherie 44 rue des Grands-DegrésAu n°17, façade reconstruite à l’identique de l’ancien « Hôtel Dupin Le Fer » (1700) où fut célébré secrètement le mariage de Chateaubriand avec Céleste Buisson de la Vigne.

45 rue de la Herse, des Petits Degrés

Petites rues pittoresques du quartier de la Halle au Blé, voir aussi rue de l’Orme ; au n° 9, façade du 17e siècle et au n° 3, fenêtres Renaissance.

46 rue BoursaintAu n°2, façade du 17e siècle reconstruite à l’identique, maison début 17e à l’angle de la rue du Puits aux Braies. (C’est devant le n° 2 que s’arrêta la Grande Brûlerie du 27 octobre 1661 qui détruisit 287 maisons en 1 nuit).

47 rue des MerciersElle relie la Grand’ Rue à la place de la Poissonnerie, pittoresque halle de style nordique à charpente ouvragée (H. Auffret, architecte, 1954), sculpture par Pellerin de Cancale. Rejoindre la place de la Croix du Fief (au n°2, emplacement de la maison natale de Duguay-Trouin) puis la rue Saint-Vincent (au n° 5, emplacement de l’hôtel où naquirent Jean-Marie et Félicité Robert de La Mennais à la fin du 18e siècle).

Du château à la cathédrale par le vieux Saint-Malo

>>>1 h 30 à 2 h De la Cathédrale au quartier des armateurs par le « Saint-Malo reconstruit »

>>>1 h 30 environ

Jacques Cartier (1491-1557)

Mandaté par le roi François 1er, il découvre l’estuaire du St-Laurent et prend possession du Canada en 1534. Au cours de

sa 2e expédition, il remonte le fleuve jusqu’à Hochelaga (actuel Montréal). Il meurt à Saint-Malo dans son Manoir Limoëlou ; son tombeau se trouve dans l’actuelle cathédrale St-Vincent.• Statue : Bastion de la

Hollande

René Duguay-Trouin (1673-1736)

Capitaine corsaire à l’âge de 18 ans, il s’illustre pour le compte de Louis XIV contre les Hollandais, les Anglais et les Espagnols. Son plus grand fait d’arme reste la posses-sion de Rio de Janeiro en

1711. Son tom-beau se trouve dans l’actuelle cathédrale St-Vincent.• Statue :

Porte Saint-Louis

François Mahé de la Bourdonnais (1699-1753)

Il sillonne les mers en tant que Lieutenant de vaisseau puis Capitaine pour le compte de la Compagnie des Indes. Gouverneur des Iles Bourbon (la Réunion) et de l’Ile de France (Maurice), il contribue à leur développement économique. Jalousé par Dupleix, il sera embastillé durant 3 ans puis sera reconnu innocent.• Statue : Rond-point de l’Ile

Maurice

François-René de Chateaubriand (1768-1848)

Il est l’écrivain précurseur du courant romantique et mène une vie politique active en devenant successivement Ministre puis Ambassadeur.

Il est enterré selon ses derniè-res volontés sur l’îlot du Grand Bé à Saint-Malo.• Statue : Esplanade du Casino

Robert Surcouf (1773-1827)

Il embarque dès 13 ans comme mousse et participe à la guerre de course contre le commerce anglais dans l’Océan Indien. Dernier des grands corsaires malouins, il bâtit une véritable fortune en multipliant les abordages… La prise du Kent en 1800, un des navires les plus prestigieux de la Compagnie anglaise des Indes Orientales, constitue une de ses plus belles prises. Il meurt à Saint-Malo en 1827.• Statue : Place du Québec

Malouins célèbres nés à Saint-Malo

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