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COMPTE-RENDUConférence – débat Rainforest Alliance

31 mai 2007

Contacts

Relations presse : Marlyn Daniel-Dufetrelle - marlyn.dufetrelle@free.fr - Tél. : 01 43 58 33 95

Relations parties prenantes : Gilles Degroote - gilles.degroote@ethicity.fr - Tél. : 01 40 25 41 57

© Copyright 2007. Rainforest Alliance Mai 2007

© Copyright 2007. Rainforest Alliance

Rainforest Alliance :

Agir concrètement pour un développement durable

Annemieke Wijn

Mai 2007

© Copyright 2007. Rainforest AllianceCopyright Rainforest Alliance 2006

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Des enjeux écologiques mondiaux

� 15 % d’habitants vivent dans les zones de biodiversité les plus sensibles du monde, où la population augmente de 3.1% chaque année.

� 50% de notre territoire est occupé par la sylviculture, l’agriculture et l’élevage.

� La moitié de nos forêts ont été décimées ; chaque année, 40 millions d’hectares disparaissent.

� 70% de la déforestation est due à l’exploitation agricole.

� Le déforestation est responsable de 20% du réchauffement climatique.

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Rainforest Alliance œuvre depuis 20 ans pour la préservation de la biodiversité et pour assurer des moyens d’existence durables,

en transformant :

• Le comportementdes consommateurs

• Les pratiques commerciales• L’utilisation des sols

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Trois programmes d’action :

Exploitation forestière durable : accréditée par le FSC. 45 millions d’hectares certifiés (la moitié des forêts certifiées FSC), 1675 exploitations certifiées dans 58 pays.

Agriculture durable : normes développées par le Sustainable Agriculture Network (Réseau d’Agriculture Durable). Aujourd’hui : café, bananes, cacao, thé, fruits tropicaux ;Futur : bétail, soja, huile de palme, sucre, biocarburants+ une nouvelle initiative en matière de changements climatiques.

Tourisme durable : soutenir les programmeslocaux de certification, à travers le partage desressources, la création de réseaux, ledéveloppement de standards de base, et uneaide technique.

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Un outil pour l’action : la certification basée sur une approche locale

� Des auditeurs locaux : biologistes, agronomes, forestiers, sociologues, économistes, formés par Rainforest Alliance, dans un objectif de durabilité.

� Le programme pour une agriculture durable de Rainforest Alliance est né en partenariat avec le SAN, le réseau pour une agriculture durable, qui est composé d’ONG locales, proches des parties prenantes sur le terrain et des réalités locales.

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Elle est un outil efficace de préservation de la biodiversité …

� Moins de pollution des eaux

� Réduction de l’érosion des sols

� Moins de menaces pour l’environnement

� Extension de l’habitat de la faune et de la flore

� Moins de déchets

� Une meilleure collaboration entre les agriculteurs et les défenseurs de l’environnement

� …

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… avec des impacts concrets pour lutter contre le réchauffement climatique

� Interdiction de déforester

� Reforestation exigée !

� Développement des pratiques de cultures d’ombrage

� Réduction des produits agrochimiques (à base de pétrole)

� Valorisation énergétique et utilisation des énergies renouvelables

� Nos programmes aident aussi les populations et la faune sauvage à se préparer aux effets du réchauffement climatique

� …

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… mais aussi pour l’amélioration des conditions de vie des populations

� La garantie :

� Du respect des critères de l’organisation internationale du travail

� De salaires corrects

� D’un bon environnement de travail

� De logements décents

� D’un accès à l’éducation, aux soins médicaux et à des formations pour les travailleurs agricoles et leurs familles

� De non discrimination

� …

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… tout en renforçant la rentabilité de la production pour les producteurs

� De meilleurs revenus de leur travail et un meilleur accès aux marchés

� Et une réduction des coûts

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Rainforest Alliance en chiffres :

� 20 ans d’existence, 18 ans de certification forestière, 15 ans de certification agricole

� Plus de 30.000 membres dans 58 pays

� Un budget annuel de 15 millions de dollars pour l’année 2006

� 92% des dépenses consacrées aux programmes sur le terrain (40% pour les forêts, 30% pour l’agriculture et 20% pour le tourisme)

� 50% des forêts certifiées FSC (1er certificateur FSC), ce qui représente plus de 45 millions d’hectares de forêts certifiées à travers le monde

� 10.000 exploitations agricoles certifiées dans 14 pays, représentant une superficie de 242 810 hectares, dont bénéficient plus d’un million d’ouvriers agricoles et leurs familles.

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PARTENARIATS PRIVILEGIES

ONG : Sustainable Agriculture Network (SAN)Conservación y Desarrollo, FIIT, IMAFLORA, ICADE, Fundación Natura Colombia, ProNatura Chiapas, SalvaNATURA, TIDE

Entreprises :Chiquita, Kraft, IKEA, Gibson Guitars, Innocent Drinks, Unilever, Drie Mollen, EFICO, Lavazza, Baobab Tours, Goldman Sachs, Expedia, Holiday Inn, Whole Foods, Mars Inc., Scholastic Books (Harry Potter), Musée du Prado…

Organismes de FinancementGTZ, USAID, Global Environment Fund, JP Morgan Chase Foundation, Ford Foundation, Inter American Development Bank …

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Notre objectif :« Connecting conservation to your life! »

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Des résultats prometteurs

- Le commerce du bois certifié FSC dégagera > $2 milliards en 2007.

- Les ventes de café, de bananes et de chocolat « durables » certifiés par Rainforest Alliance représentent > $1 milliard en 2006.

- Plus de 15% du marché mondial des bananes est certifié.

- Les achats de café certifié Rainforest Alliance ont doublé d’année en année depuis 2003 (de 7 millions à 54,7 millions de livres en 2006).

- Rainforest Alliance prévoit que le café certifié représentera 5% de l’approvisionnement mondial en café dans 5 ans, et même 10% du marché mondial dans 7 ans.

-

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- www.rainforestalliance.org (des rapports d’audits, des fiches terrains et des témoignages d’exploitants agricoles et forestiers)

- Nos correspondants en France et en EuropeParis : Marlyn Daniel-Dufetrelle et Gilles Degroote Amsterdam : Joke AertsMadrid : Jamie Lawrence et Mateo Cariño Fraisse

Plus d’information sur nos critères de certification et notre action?

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Merci !

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Commentaires

� Rainforest Alliance intervient dans trois grands domaines :� La certification forestière

� Les pratiques agricoles

� La consommation

� Concernant l’agriculture, l’activité de Rainforest Alliance vise à la fois l’amélioration :

� des aspects environnementaux

� des aspects sociaux

� de la productivité des producteurs

� L’ensemble permet :� une hausse des revenus des producteurs

� une baisse de leurs coûts de production

� un meilleur accès au marché

� Plus spécifiquement, la baisse des coûts provient :� d’une réduction immédiate des coûts liée au moindre emploi de produits

agrochimiques

� à plus long terme, d’une meilleure gestion agricole

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Commentaires

� Concernant la consommation, l’objectif majeur de Rainforest Alliance est que le consommateur connecte son acte de consommation aux impacts engendrés en amont de l’achat (matières premières, modes de productions, conditions de travail…).

� Le budget annuel est de 15 millions d’euros :

� Cela représente un petit budget au regard d’autres ONG

� L’ampleur des résultats de Rainforest Alliance s’explique par le fait que 92 % des dépenses sont consacrés aux programmes sur le terrain

� Au final, la prévision de Rainforest Alliance de certifier 10 % du café mondial dans 7 ans reste peu par rapport aux enjeux environnementaux, sociaux et économiques auxquels il faut faire face.

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Fondée en 1987, Rainforest Alliance

� Travaille avec les entreprises

� Pionnière de la certification environnementale au début des années 90

� Programmes : Forêt (SmartWood, SmartSource, SmartStep, TREES), Agriculture et Tourisme

Rainforest AllianceRainforest Alliance

Mission:

� protéger les écosystèmes, les populations, la faune et la flore qui en dépendent ;� en transformant les usages du sol, les pratiques forestières et le comportement des consommateurs.

3Qu’estQu’est--ce que ce que

SmartWoodSmartWood??

C’est le programme de certification forestière de l’ONG Rainforest Alliance

� Le plus ancien certificateur au monde de produits forestiers aux normes FSC ;

� Plus de 1600 opérations certifiées et 40,8 millions d’hectares dans 58 pays ;

58Pays

1600Opérations certifiées

40,8 millions hectares

Superficie certifiée

La portée globale de SmartWood

4Organismes de certification

5

Maintient et améliore la santé à long terme des écosystèmes forestiers;

Offre des possibilités environnementales, économiques, sociales et culturelles aux générations d’aujourd’hui et de

demain.

L’aménagement forestier durable (AFD)

6

- Acheteurs de papier- Magasins de fournitures de bureau- Fabricants de meubles et de matériaux- Catalogues, magazines, maisons d’édition

Les marchés réagissent

Paper working group

7

La Certification Forestière FSC

� Instrument commercial visant à promouvoir l’aménagement forestier durable.

� Elle suppose la vérification indépendante des pratiques d’aménagement forestier en fonction d’une norme établie.

� Les entreprises certifiées peuvent déclarer que leurs produits sont issus de forêts aménagées de façon durable (label sur les produits).

8

Forest Stewardship Council

� Organisme international à but non lucratif fondé en 1993 ;

� Siège social à Bonn en Allemagne ;� But : encourager l’AFD à l'échelle mondiale

;� Appuie l'élaboration de normes nationales

et régionales qui évalueront la bonne gestion d'une forêt.

9

Forest Stewardship Council

Le conseil est constitué de 3 chambres :

� Environnementale� Économique� Sociale

10

Pré-audit

� L’opinion d’une tierce partie indépendante sur la qualité de la gestion

� Identification des écarts entre la gestion actuelle et la norme FSC

� Des observations et des pistes de solutions dans le but de diminuer ces écarts

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1 Respect des lois et des principes du FSC

2 Droits de propriété et d’usage et responsabilités

3 Droits des populations autochtones

4 Relations communautaires et droits des travailleurs

5 Avantages offerts par la forêt

Les 10 principes du FSC

12

6 Incidence environnementale

7 Plan d’aménagement forestier

8 Suivi et évaluation

9 Protection des forêts à haute valeur de conservation

10 Plantations

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Les Produits Forestiers Non Ligneux peuvent être inclus dans les évaluations de certification forestière

FSC.

Ex.: SmartWood a certifié du chewing-gum de

résine, du liège Cork, du sirop d’érable, du palmito

du Brésil…

PFNL

14

15

• The Rainforest Alliance’s SmartWood program has been in contact with

the Portuguese, Spanish and Italian cork industry leaders since 2001

• La Junta de Andalucia is now finalising the assessment process of 11905 Hectares / 29418 Acres with positive results.

• Celbi recently achieved FSC certification: (SW-FM/COC-1489) the scope of which includes some 2,255 Hectares of cork range land.

• Fruticor has recently achieved certification of 912 Hectares / 2254 Acres of cork range-land (SW-FM/COC-NTFP-1515).

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Programme SmartWood pour l’Afrique

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Plan d’actions par pays et par types de services

FMOs, GFTNOffice + rep by FY08

LAT, SS,LAT, SS,LAT, SS,Ivoary Coast

GFTN, FMsOffice + rep by FY07

LAT, SS, VLO

LAT, SS, VLO

LAT, SS, VLO

LAT, SS, VLO

Ghana

Donors, FMOs, GFTN

Office + rep by FY08

LAT, SS, VLO

LAT, SS, VLO

LAT, SS, VLO

Gabon

DonorsRep by FY08

LATEquat. Guinea

Donors, FMOs

Office + rep by FY08

SSSSSSLATDRC(Democratic Republic of Congo)

Donors, FMOs

Rep by FY08

LAT, SSLAT, SSLAT, SSCongo

Donors, GFTN

Rep by FY08

LAT, SSLAT, SSLAT, SSCAR (Central African Republic)

Donors, GFTN, FMOs

Office + rep by FY07

LAT, SS, CS VLO

LAT, SS, CS, VLO

LAT, SS, VLO, CS

LAT, SS, SoS, VLO

Cameroon

FundingField structure

2010200920082007Target Country

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SmartWoodUn Programme de Rainforest Alliance

Mise en place de la conservation de la nature au travers de la certification forestière

www.smartwood.orgAFRICA PROGRAMME

Regional Coordinator / Coordinateur Régional : M. Gianluca GONDOLINI ggondolini@ra.org

French Agricultural Research Centre for International Development

Linking biodiversity and sustainability in agroecosystems :

the case of agroforestry systems in the humid tropics

Malézieux E.

At the world scale

� an increasing demand for food (and energy)

� a diversified demand

– Cereals

– Proteins

– Vitamins and micronutrients

. The green revolution solution : Specialisation

(monoculture) and intensification

Global tendancies, in northern and southern countries

Pollution (N, effluents)deforestationBiodiversity issues

this intensification process is under revision

� Economic reasons

� Ecological reasons

� Social reasons

Which agrosystems for the future ?

Multi-objectives systems :

� Food security and safety

� Economical role

� Social role

� Environmental role :

– Mitigation for climate change

– Biodiversity

– Water quality

Natural Ecosystems vs. Agrosystems

� Species richness

� Heterogegeneity,

� Perennial canopy

� Functional

redundanciesTowards agrosystems that mimicnatural ecosystems?Agricultural systems as a mimics of natural ecosystems(Lefroy et al., 1999)

How to cultivate biodiversity ?

Multispecies plot,

Vanuatu

Hypothesis : agro-biodiversity may enhance productivityand resilience of the system

Agroforestry systems in the humid tropics

�Differentspecies – botany,– morphology,– structure,– phénology, span life,– use,– fonctions,– reproduction– Relation with humans

Agroforestry systems in the humid tropics

� Different functions

– Outputs– Ecological services (Swift et al., 2004)– Social services– Antagonism between fonctions ?

Pionnières à vie courte

Fermeture du milieu

Phases de la succession au cours de la dynamique

Pionnières à vie longue

(from Lamanda et al., 2005)

(From Tassin)

Agroforestry systems in the humid tropics

– Temporal successions

extensification

from Schröth, Harvey and Vincent, 2004 Planned biodiversity

Unplannedbiodiversity

Agrobiodiversity in agroecosystems : 2 scales

� Plot scale (mixture, rowor mix intercrop, agroforestry, etc.)

� Landscape scale(organization, mosaïc)

cocoa production (West and central Africa, central america, Asia and Oceania) : is intensification a sustainable solution ?

Extent of cacao based agro-forestry

Agro forestry systems including Theobroma cacao can be found in all the tropical regions.

In the Americas, two examples are famous:

- the Central American forest corridor, used by birds migrating between South and North America,

- the “Cabruca” systems in Brazil, associating forest trees, annual crops and perennial crops, key to the protection of this forest of high biodiversity known as the «Mata Atlantica».

In Africa , cacao based agro forestry systems occupy more than 5

million hectares.

Cocoa agroforestry systems : Different productions and ecological

servicesGoods:• Cocoa,timber, fruit,

firewood, honey, etc.Services:• shade and shelter to

the crop, • Soil conservation• Water quality• biodiversity

conservation; • cultural and aesthetic

values, • fixation of

atmospheric carbon and mitigation of global climate change

Some common opinions on agro forestry systems

Cirad 2004

In producing countries, many governments and exporters tend to see agroforestry as a low tech, traditional, less productive and therefore less competitive system.

They often promote the conversion of traditional cacao farms, most of them under permanent shade, into intensified and more specialized « no shade » systems.

Example of cacao systems in Ecuador

Traditional agro forestry cacao systems are being replaced by intensified cropping systems :

Clon CCN 51, temporary banana shade only, chemical inputs

The challenges about cocoa agro-forestry

Permanent shade can reduce pest damages (for instance mirids)….

…but also increase diseases losses !

The challenges about cocoa agro-forestry

Senescence of cocoa farms leads to new extension on cleared tropical forests (pioneer fronts)

Agro-forestry systems have long term advantages over no shade cacao systems : later senescence and easier replantation.

Cirad 2004

Despite their advantages, it is not easy to promote the adoption of agro forestry systems to farmers because :

- not enough knowledge to optimize such complex systems, in the short and long term

- lack of consensus between stakeholders

� What can be proposed ?

Thank You for your attention

Commentaires

� L’objet essentiel de la présentation est de montrer le lien entre biodiversité et durabilité dans les écosystèmes agricoles

� Contexte– Une augmentation de la demande d’énergie et de nourriture dans le

monde liée à la croissance démographique– Une demande diversifiée des produits, notamment dans les régions

urbaines

� Depuis les années 70, les deux principales solutions adoptées :– Monoculture– Intensification de l’agriculture

� Un constat économique pour les pays en développement presque 40 ans après– Une réussite pour certains pays : Inde, Pakistan…– Un échec pour beaucoup d’autres : Afrique, Amérique du Sud…

Commentaires

� Les cultures monovariétales et intensives sont donc remises en cause sur plusieurs domaines :– Écologique : pollutions des sols et des ressources en eau, déforestation– Social : risque pour l’emploi– Économique : risques importants de variation des salaires pour les

producteurs en monoculture puisque les prix de vente dépendent des cours de la bourse

� Un nouveau système doit donc avoir plusieurs objectifs :– Sécurité alimentaire– Rôle social– Rôle économique– Rôle environnemental

• Contribution à la lutte contre le réchauffement climatique (séquestration de CO2)• Maintien de la biodiversité• Préservation de la qualité des eaux• Agro-services comme la conservation des sols face à l’érosion

Commentaires

� On retrouve pour les agro-systèmes forestiers des atouts des écosystèmes naturels– Richesse et hétérogénéité des espèces– Couvert végétal perpétuel– …

� En d’autres termes, les agro-systèmes forestiers en milieux humides– Assurent la variété des espèces– Fournissent différents services : écologiques, sociaux…

� Une question essentielle est donc de savoir s’il y a antagonismeentre ces différentes fonctions– Une question difficile en raison de la complexité des agro-systèmes

forestiers– Mais des éléments de réponse, à l’image de la variété d’espèces animales

permise qui fournit des ressources supplémentaires pour la chasse

Commentaires

� L’exemple du cacao– Un véritable enjeu puisque sa culture existe dans toutes les régions tropicales

� Sa culture produit de nombreux biens et services– Des biens : cacao, bois, fruits, miel….– Des services : esthétique, lutte contre l’effet de serre, ne nécessite pas de

pesticides

� Une question essentielle : les pratiques agro-forestières sont-elles compétitives à l’heure de la mondialisation, comparé à un système intensif, sans ombrage et avec emploi de pesticides ? – La réponse n’est pas évidente : exemple de la pratique de l’ombrage du couvert

végétal naturel qui réduit la présence d’insectes mais augmente l’humidité et les risques de pourriture

– En revanche, des atouts sont certains : en Côte d’Ivoire, la plantation intensive de cacao crée des ruptures de production puisque les arbres sont plantés au même moment, influant directement sur les revenus des producteurs

Commentaires

� Conclusion– Les connaissances sont encore insuffisantes pour optimiser la

productivité des systèmes agro-forestiers– Il existe un manque de consensus concernant l’arbitrage entre les

filières intensives et agro-forestières– Toutefois, la certification comme celle de Rainforest Alliance donne un

atout central : elle offre une lisibilité écologique, économique et sociale de ces systèmes agro-forestiers

– Il est donc nécessaire de trouver des voies d’intensification douce de la productivité de ces systèmes tout en maintenant leurs atouts écologiques

1

L’ÉthiopieL’ÉthiopieBerceau du caféBerceau du caféBerceau du caféBerceau du caféBerceau du caféBerceau du caféBerceau du caféBerceau du caféUn cadeau de la nature à l’Éthiopie, unique au monde avec une saveur florale intense.

L’Éthiopie abrite une diversité biologique remarquable.

2

rrrreeee

dddduuuu

JJJJaaaassssmmmmiiiinnnnééééeeee

aaaarrrr

Dans la corne de l’Afrique orientale

Un vaste Etat de 1,3 millions de Km2

et 70 millions d’habitants

Un relief accidentéde -100m dans la dépression Danakil, à +4600m dans le massif du Semen

1500 à 2500 mm de précipitations annuelles

Sol volcanique et argileux, sous-sol calcaire

Des récoltes tout au long de l’année

L’Éthiopie Terre du «L’Éthiopie Terre du «L’Éthiopie Terre du «L’Éthiopie Terre du « JasminéeJasminéeJasminéeJasminée arabicum laurifoliaarabicum laurifoliaarabicum laurifoliaarabicum laurifolia »»»»

3

SidamoSidamoSidamoSidamo

Le grandes régions de production du café arabicaLe grandes régions de production du café arabicaLe grandes régions de production du café arabicaLe grandes régions de production du café arabica

4

L’Éthiopie, terroir du caféL’Éthiopie, terroir du caféL’Éthiopie, terroir du caféL’Éthiopie, terroir du café

� LLLL’É’É’É’Éthiopie rthiopie rthiopie rthiopie rééééunit toutes les conditions nunit toutes les conditions nunit toutes les conditions nunit toutes les conditions néééécessaires cessaires cessaires cessaires (altitude, pluies abondantes, temp(altitude, pluies abondantes, temp(altitude, pluies abondantes, temp(altitude, pluies abondantes, tempéééératures optimales et sol ratures optimales et sol ratures optimales et sol ratures optimales et sol fertile) pour assurer un bon potentiel pour la production fertile) pour assurer un bon potentiel pour la production fertile) pour assurer un bon potentiel pour la production fertile) pour assurer un bon potentiel pour la production de cafde cafde cafde caféééé....

� Comme le cafComme le cafComme le cafComme le caféééé arabica est apparu en arabica est apparu en arabica est apparu en arabica est apparu en ÉÉÉÉthiopie, la culture thiopie, la culture thiopie, la culture thiopie, la culture du cafdu cafdu cafdu caféééé y est particuliy est particuliy est particuliy est particulièèèèrement approprirement approprirement approprirement appropriéééée. La majeure e. La majeure e. La majeure e. La majeure partie du cafpartie du cafpartie du cafpartie du caféééé arabica est produite dans larabica est produite dans larabica est produite dans larabica est produite dans l’’’’est, le sud et est, le sud et est, le sud et est, le sud et llll’’’’ouest du pays, oouest du pays, oouest du pays, oouest du pays, oùùùù llll’’’’altitude varie entre 1300 et 1800 altitude varie entre 1300 et 1800 altitude varie entre 1300 et 1800 altitude varie entre 1300 et 1800 mmmmèèèètres autres autres autres au----dessus du niveau de la mer. dessus du niveau de la mer. dessus du niveau de la mer. dessus du niveau de la mer.

5

La forêt caféière du SidamoLa forêt caféière du SidamoLa forêt caféière du SidamoLa forêt caféière du Sidamo

6

Station de lavage de caféStation de lavage de caféStation de lavage de caféStation de lavage de café

7

Une famille productrice de café dans le SidamoUne famille productrice de café dans le SidamoUne famille productrice de café dans le SidamoUne famille productrice de café dans le Sidamo

8

Quatre types de production

� Forêt (état sylvestre) 10%

� Culture en forêt 35%

� Café de jardin (intercalé avec d’autres cultures) 45%

� Plantation 10%

(Appartenant à l’Etat : les seules à utiliser des

engrais chimiques)

9

Les arbustes du café sont à l’ombre, au pieds des arbres.Les arbustes du café sont à l’ombre, au pieds des arbres.Les arbustes du café sont à l’ombre, au pieds des arbres.Les arbustes du café sont à l’ombre, au pieds des arbres.

10

«««« La cueillette des cerises uniquement rouges à la mainLa cueillette des cerises uniquement rouges à la mainLa cueillette des cerises uniquement rouges à la mainLa cueillette des cerises uniquement rouges à la main »»»»

11

Mode de traitement

� Le café est traité selon l’une des deux méthodes standards : la méthode sèche et la méthode par voie humide. L’Éthiopie exporte 80 à 85 % de café séché au soleil (méthode naturelle) et 15 à 20 % de café traité par voie humide.

� L’Éthiopie est renommée pour la qualité de son café traité par voie humide, parce qu’il existe un réseau bien organisé entre les cultivateurs de café, les propriétaires des usines de traitement, les organisations gouvernementales et les acheteurs de café, ce qui permet un contrôle de qualité performant et une commercialisation efficace.

12

Lavage du caféLavage du caféLavage du caféLavage du café

13

La crise de 2001La crise de 2001La crise de 2001La crise de 2001

� Difficulté des petits producteurs à vivre d’une façon Difficulté des petits producteurs à vivre d’une façon Difficulté des petits producteurs à vivre d’une façon Difficulté des petits producteurs à vivre d’une façon décentedécentedécentedécente

� Ils rIls rIls rIls rééééduisent leurs dduisent leurs dduisent leurs dduisent leurs déééépenses alimentairespenses alimentairespenses alimentairespenses alimentaires

� Ils retirent leurs enfants de lIls retirent leurs enfants de lIls retirent leurs enfants de lIls retirent leurs enfants de l’é’é’é’écolecolecolecole

� Ils ne peuvent plus se soigner par manque d’argent Ils ne peuvent plus se soigner par manque d’argent Ils ne peuvent plus se soigner par manque d’argent Ils ne peuvent plus se soigner par manque d’argent

14

L’accroissement des informations : L’accroissement des informations : L’accroissement des informations : L’accroissement des informations : manifestation d’un manifestation d’un manifestation d’un manifestation d’un

ddddéééébut de conscience mondiale ?but de conscience mondiale ?but de conscience mondiale ?but de conscience mondiale ?

� En 1989, le Revenu du Producteur = 10 milliards $, et pour les torréfacteurs des Pays Consommateurs 30 milliards de $. Tandis qu’en 2002, au pic de la crise, RP = 5,5 milliards et PC=70 milliards $

� L’initiative Oxfam sur le café (2002)

� Projet OIC sur l’Amélioration de la Qualité du Café (2002)

� Initiative à l’OMC : la proposition du Kenya, de la Tanzanie et de l’Ouganda au sein de la commission du commerce et du développement (2003)

� L’initiative de la CNUCED : nouvelle recherche sur les marchés des produits tropicaux (2004)

L’entrée des États-Unis à l’OIC : un avantage ou une contrainte ?

15

L’Éthiopie et sa stratégie contre la criseL’Éthiopie et sa stratégie contre la criseL’Éthiopie et sa stratégie contre la criseL’Éthiopie et sa stratégie contre la crise

� Stratégie basée sur la qualité :

Café Bio , Café Pure Origine

� Adoption du Commerce Équitable :

Prix fixe pour les producteurs

� Implantation d’un programme de développement durable intégrant les aspects environnementaux , sociaux et économiques

16

17

Implantation Programme de Développement Durablepar ASK et EFICO (Rainforest Alliance)

� ASK opère dans le Sud–Est de l’Éthiopie, dans la région de Kaffa

� La certification a commencé en 2005 et se prolongera avec un audit minutieux

� Respect des critères incontournables, parmi lesquels la préservation de l’environnement

� Et la biodiversité, le traitement des déchets et des eaux usées ou l’utilisation contrôlée de pesticides

18

19

MANNA-DJIMMAH

� Le district de Manna, c’est 27 000 agriculteurs repartis en 21 villages :

� 1000 à 1500 unités de production

� 1ère année : 678 agriculteurs� 2ème année : 2100 agriculteurs

20

ASK International Trading,

plcExporter

ASK International Trading,

plcExporter

SupermarketsCoffeeshops

SupermarketsCoffeeshops

ImportersAnd

Tradinghouses

ImportersAnd

Tradinghouses

ASK International –

Jihad Rainforest

Alliance coffeepurchase from

far

ASK International –

Jihad Rainforest

Alliance coffeepurchase from

far

EthiopianCoffee

markets:auction and

quality control

EthiopianCoffee

markets:auction and

quality control

RoastersRoasters

Rainforest AllianceSeal and labeling preferenceConsumers

Maana DistrictRainforestAlliance farmer members

21

22

L’Éthiopie abrite une diversitébiologique remarquable :

� Diversité génétique� Diversité de la faune et de la flore� Diversité des écosystèmes

23

Évaluation des menaces :� Il y a plusieurs menaces pesant directement sur le

fonctionnement des écosystèmes et sur la diversité des espèces en Éthiopie dont :

� - L’expansion agricole� - L’exploitation du bois� - La pâture du bétail non contrôlé� - La collecte de bois de feu / La

production de charbon� - La chasse

24

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Comment préserver la biodiversité ?

� La conservation de la diversité biologique :140 variétés d’arabica répertoriées ayant chacune un nom vernacu140 variétés d’arabica répertoriées ayant chacune un nom vernacu140 variétés d’arabica répertoriées ayant chacune un nom vernacu140 variétés d’arabica répertoriées ayant chacune un nom vernaculaire. laire. laire. laire.

� Les forêts représentent un enjeu majeur, ce sont des réserves de ressources génétiques (chaque membre de la coopérative doit replanter deux arbres s’il en coupe un)

� Les forêts tropicales contiendraient prés de 80% de la biodiversité

� Les caféiers poussent à l’ombre des forêts, particulièrement des forêts d’Acacia

� Exemple : chaque membre doit avoir dans sa plantation 12 espèces d’arbres à entretenir

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L’eau

� L’eau est un élément essentiel pour tous les écosystèmes

� Les traitements des eaux usées lors des préparations de café par voie humide

� Mise en œuvre des programmes pour conserver l’eau

� Introduction de notion de gestion intégrée par district

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Résistance et soutien de la population :

� Mettre la population au cœur de la lutte

� Informer l’ensemble de la société sur les avantages de la conservation de la biodiversité et les aborder de façon explicite par :

– L’Éducation– La Démocratie locale – Le Programme de santé publique

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Avantages pour les producteurs

- Assistances techniques - Prime pour le café vendu- Programme de développement- Solidarité entre les producteurs

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Agriculture durable

� Par renforcement des cultures locales

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Agriculture durable

� Par renforcement des cultures locales

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ETHIO-FRANCE TRADE-PARIS - M. MAHDI

Site de Production KOLLA-MANNA

Exportateur en Éthiopie - ASK Int.Trading

Préparé par :

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Commentaires� L’Éthiopie

– Un pays deux fois grand comme la France dont une partie possède un climat tropical

– Le pays d’apparition du café Arabica

� Le café, un véritable composant de la culture éthio pienne– Le café crée un lien social : discussions quotidiennes autour du café, motif

d’invitation du voisin…

� La crise de 2001– Un Accord International du Café régule les prix jusqu’en 1999– Accord cassé par les USA en 1999– Entre 1999 et 2001, le café perd jusqu’à 60 % de sa valeur en bourse– Un impact direct sur le mode de vie des producteurs

• Réduction de la scolarisation des enfants• Impacts négatifs sur la qualité de l’alimentation• Substitution par des cultures plus rentables même si elles sont illégales (khat en Éthiopie, coca

en Colombie…)

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Commentaires

� Deux options s’offrent aux producteurs de café pour sortir de lacrise

– Produire du café Bio– Vendre selon les règles du Commerce Équitable� Dans les deux cas, cela permet un renchérissement du prix de vente

� Une certification exigeante mais possible– Les critères de certification sont nombreux et stricts, mais les bonnes

pratiques déjà répandues en Éthiopie ont permis aux producteurs de ne pas se décourager

� Deux aspects ont motivé les producteurs– Aspect économique– Aspect environnemental : maintien de la biodiversité (génétique, faune et

flore, écosystèmes)

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Commentaires

� La croissance démographique fait peser une menace s ur la forêt éthiopienne

– Expansion des surfaces agricoles (déforestation)– Exploitation du bois (menuiserie, papier…)– Pâture de bétail non contrôlé (Éthiopie = premier bétail d’Afrique en nombre

de têtes)– Collecte de bois de feu pour la production de charbon

� … et sur l’eau– Traitement des eaux usées lors de la préparation de café par voie humide

� Il faut donc impliquer la population et la sensibil iser– Par l’éducation– Par la démocratie locale– Par les programmes de santé publique (prévention dans les dispensaires…)

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Commentaires

� Au final, en échange des contraintes que pose la ce rtification, les producteurs bénéficient d’avantages incomparables

– Une assistance technique

– Une prime au café vendu (le premium)

– Des programmes de développement– Une solidarité forte entre les producteurs : par exemple des facilités

d’emprunt pour les producteurs sans ressources dans les périodes qui précèdent les récoltes

La politique achat bois durable Castoramaexemple d’application sur le teck

Bruno de La Chesnais

31 mai 2007

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Relier les intervenants

D’ici

Exemple du teck : maîtriser la chaîne d’approvision nement depuis la forêt jusqu’au magasin

Jusqu’icigérer un approvisionnement digne de confiance

3

Formation et contrôle par le

Financer la formation et le contrôle des démarches préparatoires au FSC menées en forêts et en usines

4

Vérifier que les plantations de teck sont gérées pa r les communautés indonésiennes et qu’elles en vivent de façon équitable

Les bénéfices reviennent aux populations locales

5

25 000 M3 de bois tropicaux FSC en 2006c’est 3000ha de forêts tropicales préservées

6

Magasin de Valence

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Démarche globale Castorama

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Lancement Marque Casto pour ma planète

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Innovation : 1er lampadaire à économie d’énergie

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Commentaires

1) Comment s’y prend-t-on pour certifier du bois da ns les magasins ?

� Deux constats � Le consommateur n’a pas le choix d’avoir du bois issu de forêts gérées durablement� Castorama ne sait pas comment s’y prendre de prime abord

� Deux conclusions immédiates� Il faut s’adresser à « ceux qui savent faire » : les ONG� Cette démarche n’est réalisable qu’avec une véritable implication des fournisseurs (lames de

terrasse, parquets, lambris, moulures, étagères de rangement…)

� Première étape� Se pourvoir d’un document de politique d’achat qui consiste en une liste d’essences refusées

parce qu’elles sont mentionnées à la CITES (convention sur le commerce international des espèces de faune et flore sauvages menacées d’extinction) comme menacées

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Commentaires

� Illustration : comment maîtriser la chaîne d’approv isionnement du teck de la forêt jusqu’en magasin ?

� Le problème : la visibilité� Un problème complexe de visibilité puisque 3 à 4 concessions livrent 2 à 3 scieries

� Élément de solution : idée de surveillance permanen te� Castorama s’adresse au Tropical Forest Trust pour fournir des gardes forestiers

� Une conséquence : la question de l’accroissement de s coûts� Le financement par Castorama du travail des gardes forestiers engendre un fort

accroissement des coûts : 225 €/m2 de grume* de teck en 2004 contre 450€ en 2006 !� Pousse l’enseigne à réaliser des économies ailleurs : groupement des transports,

utiliser plus complètement les grumes de teck� Au final, Castorama supporte l’accroissement du coût résiduel en réduisant ses

marges et en proposant au consommateur des prix identiques

* Grume : Partie d’un tronc arbre écorché avec écor ce mais sans branche

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Commentaires

� Le système de sécurité : la certification ne peut ê tre délivrée que si le flux d’entrée de bois en scierie est égal au flux de sor tie� Réduit les risques que du bois illégal soit mélangé au bois issu de forêts gérées

durablement

� Une aventure humaine� La propriété des exploitations forestières et la charge du management des 57

concessions ont été transférées aux 29 villages indonésiens, servant ainsi une dynamique économique et sociale locale

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Commentaires

2) Que pensent les consommateurs de la certificatio n du bois ?

� Un chiffre � 47 % des femmes disent vérifier l’étiquette de certification avant d’acheter un produit*

� Des attentes exigeantes� Le discours et le choix sont insuffisants pour le consommateur : ils attendent de

l’enseigne qu’elle aille vers 100 % d’approvisionnements certifiés

� Un consommateur aux multiples facettes� Sceptique : il veut comprendre la démarche au-delà de la seule signalétique de

certification� Égocentrique : il est pour la démarche mais refuse une hausse du prix

� Passionné : la certification du bois tropical est un progrès mais pourquoi ne pas aller jusqu’à s’approvisionner en bois locaux certifiés ?

*enquête Femme Actuelle de la semaine du 21 mai 200 7

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Commentaires

3) Comment cette démarche de certification s’inscri t-elle dans une démarche globale ?

� Une démarche plus large que la certification du boi s� Réduction des composants toxiques dans les produits

� Process interne et offre de produits économes en énergie� Économies d’emballages et recyclage des emballages

� Solutions pour les handicapés

� Engagements dans la vie de la cité� Réduction de la pollution des transports : exemple de la plate-forme de Chartres

desservie par un transport par barge depuis Le Havre et par du ferroutage depuis Marseille

� Développement de produits éco-conçus : exemple de « l’écolampadaire »

� Le 5 juin 2007, le guide Castorama « Ma planète c’es t ma maison » paraîtra sur le site Internet et en magasin

Unilever & Unilever & Tea Sustainability Tea Sustainability

Michiel LeijnseMichiel Leijnse, Global Brand Development Manager Lipton, Global Brand Development Manager Lipton

The World of Tea

Black Tea: 2.35 million tons

Green Tea:0.95 million tons

Production areas Critical to Lipton Brands

2. China 750k (90% Green)

Global Production 2004 +/- 3.3 million tons

1. India 860k

3. Sri Lanka 300k

4. Kenya 290k

5. Indonesia 120k

300.000

600

750

1 Million+

2 Millions+

100+

Tones

Types of Tea

Estates

Smallholder Farms

People

Countries sold

Structural problems in the tea industryIn real terms, prices have gone down by about 35% in the past 25

years

60% of consumers* say they take social and environmental factors into account when

choosing what brand to buy

Sources:*Globescan/MORI based on 25,000 people in 23 countries

15 years of working towards

sustainability on our own

estates

25.000 People25.000 People100.000 Dependants100.000 Dependants

Free HousingFree HousingSchools, HospitalSchools, Hospital

No pesticidesNo pesticides500.000 trees planted500.000 trees planted

97% 97% Renewable energyRenewable energy

Need certification to

1. Roll out to entire Supply Chain

2. Credibly share story with consumers

Why the Rainforest Alliance?

– Comprehensive approach (People, Planet AND Profit)

– Market-based– Clear leadership and vision– Ability to work with multi-

nationals and large-scale plantations

– Ability to help move whole industry

– Low awareness but good partners

We are committed to sourcing all our tea sustainably

• All our tea used in PG Tips and Lipton Yellow Label tea bags in Western Europe certified by the RA by 2010

• Extend RA certification to all Lipton tea bags globally by 2015

Our Vision• Lead the change in the Tea Industry• Improve the lives of up to 2 Million

people– Socially– Environmentally– Economically

• Reinforce the bond between consumers and our brands

www.liptonforthefuture.com

Commentaires

• Des volumes qui posent un enjeu complexe– Lipton achète 12 % du thé noir mondial– Le thé Lipton est vendu dans plus de 100 pays– L’enseigne s’approvisionne auprès de

• 750 domaines agricoles employant plus de 1000 personnes chacun• Plus d’un million de petites coopératives indépendantes

– Plus de 2 millions de personnes employées au total : une politique de développement durable peut donc avoir un impact très significatif

• Un marché en difficulté– Une baisse de 35 % du prix du thé sur ces 25 dernières années

• Deux manières de réduire les coûts des exploitation s à priori– Réduire les salaires des travailleurs– Négliger les investissements de protection de l’environnement

Commentaires

• Ces solutions sont inadéquates pour Unilever car elles ne satisfont pas les consommateurs– 60% des consommateurs affirment prendre en compte les conditions

sociales et environnementales de production quand ils choisissent leurs marques

• Lipton travaille depuis 15 ans à des méthodes de pr oduction durable

• Avec Rainforest Alliance, Lipton a trouvé l’ONG par tenaire qui répond à ses besoins

– Rainforest Alliance représente pour Lipton une organisation de certification à la fois :

• Sérieuse• Crédible• Et surtout capable de comprendre les impératifs financiers de l’enseigne• Capable de travailler avec de petits producteurs

Commentaires

Le cas de la production de thé au Kenya

• Des conditions de travail respectueuses de l’homme…– 25 000 personnes employées dont dépendent 100 000 personnes (familles)– Des maisons gratuites, des infrastructures et un accès libre à l’eau potable

• … et de l’environnement– Pas de pesticides– 500 000 arbres plantés pour créer un couvert végétal– 97 % de l’énergie utilisée provient d’énergie renouvelable (y compris pour les

procédés de fabrication du thé : besoin de chaleur…)

• Deux principaux objectifs à court et moyen terme po ur la certification– L’extension des exigences à la chaîne entière de fournisseurs– Avoir une histoire crédible à raconter auprès des consommateurs et des ONG

Commentaires

Conclusion

• 3 objectifs à long terme pour la certification des pro duits Lipton– Être leader dans l’évolution de l’industrie du thé

– Améliorer la vie de 2 millions de personnes (aspects sociaux, environnementaux et économiques)

– Renforcer le lien entre les consommateurs et les marques de l’enseigne

Questions aux intervenants

• Dans ces démarches de certification de certains produits, il existe certainement une part de communication permettant de continuer à écouler d’autres produits qui, eux, ne font pas l’objet d’une politique environnementale. Quelle est cette part de communication et existe-t-il une réelle volonté de passer à 100 % de produits certifiés ?

> Annemieke Wijn : « La crédibilité est un véritable enjeu. L’exemple de Chiquita l’illustre très bien. On ne peut pas changer l’histoire de l’entreprise mais son comportement a véritablement changé depuis 20 ans. Elle paie donc 2 fois le comportement qu’elle a eu par le passé. D’une part, à travers des dédommagements d’ordre juridique. D’autre part, à travers les pertes commerciales liées au déficit d’image et les coûts engendrés par les changements radicaux dans son mode de fonctionnement. La seule solution pour convaincre des réelles évolutions opérées est d’inviter ceux qui doutent encore à les constater sur place. »

> Bruno de La Chesnais : « Il est important de souligner que l’inverse existe aussi. Par exemple, une peinture Castorama qui ne contient pas de glycéro émet 5 fois moins de COV que ne l’exigera la réglementation en 2010. De tels produits ne font pourtant pas l’objet d’une communication massive. »

> Michiel Leijnse : « L’objectif de Lipton est bien de passer à terme à 100 % de produits certifiés. »

Questions aux intervenants

• La certification FSC, dont Rainforest Alliance est le premier acteur, concerne historiquement beaucoup plus les régions du Nord que celles du Sud. Or, c’est dans le Sud que l’on trouve les forêts primaires équatoriales qui recèlent le plus de biodiversité et qui stockent le plus de carbone.

> Greenpeace souhaite souligner que le bassin du Congo représente le 2ème massif forestier du monde après l’Amazonie, le 8ème stock de CO2 et que 60 millions d’hectares sont actuellement en sursis. Le manque d’infrastructures constitue une raison majeure de cette menace. Un chiffre emblématique : 30 gardes forestiers pour 135 millions d’hectares !

> Greenpeace salue néanmoins les progrès accomplis dans la zone du bassin du Congo, progrès notamment imputables à l’action de certification FSC de Rainforest Alliance.

> Greenpeace insiste donc sur la nécessité d’une amélioration de la gouvernance et d’un prolongement du moratoire sur cette zone.

> Rainforest Alliance a un rôle majeur à jouer étant donné sa capacité à prendre en compte des problématiques sociales dans la lutte pour la préservation de l’environnement.

> Greenpeace souhaite enfin alerter Castorama sur l’extrême vigilance qui doit accompagner une démarche de certification FSC des meubles : il existe un commerce de labellisation FSC de meubles qui ne sont pas issus de ce type d’industrie forestière responsable.

Questions aux intervenants

• Qui supporte l’augmentation du coût engendrée par la certification ?> Michiel Leijnse : « Lipton supporte l’intégralité de l’augmentation du coût. Le prix de

vente au consommateur final ne change donc pas. »

• L’agriculture forestière est très positive pour les Pays en Voie de Développement. Toutefois, à production égale, les surfaces agricoles sont nécessairement plus grandes que dans le cas d’une agriculture intensive. Des calculs ont-ils été faits pour mesurer la capacité de l’agriculture forestière à absorber la croissance de la population ?

> Dr. Eric Malézieux : « Il n’existe pas de calcul formel. La question est pertinente et souligne bien l’importance de la recherche visant à connaître les clés de performance de l’agriculture forestière. »

• Comment intégrer le système du vivant dans le cœur de l’entreprise ? Comment leur faire comprendre qu’elles sont dépendantes de ressources naturelles gratuites dont beaucoup sont épuisables ? En d’autres termes, qui doit prendre en charge le coût de la dégradation de l’environnement ?

> Annemieke Wijn : « C’est une excellente question qui fait l’objet de recherches soutenues à l’heure actuelle. »