276 Résultats du traitement arthroscopique de l’instabilité postérieure

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4S150 82e RÉUNION ANNUELLE DE LA SO.F.C.O.T.

276 Résultats du traitement arthrosco-pique de l’instabilité postérieure

Jean-François KEMPF *, Yvan LE CONIAT,Philippe CLAVERT, Elias DAGHER

INTRODUCTION. Le traitement chirurgical de l’instabilitépostérieure de l’épaule a pendant longtemps été dominé par lestechniques à foyer ouvert. L’avènement de l’arthroscopie del’épaule a permis une meilleure compréhension et un meilleurdémembrement des lésions. Dans cette étude, nous rapportonsles résultats d’une série de stabilisation par capsulorrraphie pos-térieure arthroscopique avec un recul moyen de 3 ans.

PATIENTS ET MÉTHODES. Entre 2000 et 2005, 16 patientsprésentent une instabilité unidirectionnelle postérieure, trauma-tique ou atraumatique et involontaire. L’age moyen au momentde l’intervention est de 26 ans et le recul moyen de 3 ans. Enpréopératoire tous les patients ont un bilan radiographique stan-dard ainsi qu’un examen injecté : arthro-scanner ou arthro-IRM.Au dernier recul, l’évaluation clinique repose sur la fiche deDuplay.

RÉSULTATS. Le score global de Duplay est de 88,75 pointssur 100. Avec 81,25 % d’excellents et de bons résultats, 12,5 %de résultats moyen et 6,25 % de mauvais résultats. Aucun patientn’a récidivé. L’indice moyen de satisfaction est de 8,25 sur 10.On déplore 2 algodystrophies.

DISCUSSION. L’instabilité postérieure unidirectionnelleinvolontaire peut être traité par capsulorraphie athroscopique.Il ne faut pas sous -estimer les lésions des formations capsulo-ligamentaires postérieures et réaliser des capsulorraphies plusagressives en utilisant des ancres de façon systématique associéou non à la fermeture de l’intervalle des rotateurs.

CONCLUSION. Les résultats de notre étude viennent confor-ter les bons résultats cliniques récents retrouvés dans la littéra-ture. La stabilisation postérieure arthroscopique de l’épaule estune technique efficace dans le traitement des instabilités posté-rieures unidirectionnelles involontaires de l’épaule.

277 Résultats du traitement chirurgicaldu syndrome du défilé thoraco-bra-chial par voie supra et infra-claviculaire : à propos d’une sérierétrospective de 42 cas avec con-trôle par angio-IRM postopératoire

Guillaume WAVREILLE *,Jean-Baptiste CASSIO, Frédéric LECONTE,Christian FONTAINE, Christophe CHANTELOT

INTRODUCTION. Le syndrome du défilé cervico-thoraco-brachial reste encore un grand sujet de controverse dans lesmilieux médicaux et chirurgicaux. Les indications chirurgicalesne sont pas codifiées et il n’y a pas d’examen morphologiquepermettant un diagnostic de certitude.

PATIENTS ET MÉTHODE. Il s’agissait d’une étude rétros-pective concernant 37 patients (42 cas) avec un recul moyen de24 mois et des extrêmes allant de 12 mois à 57 mois. Tous lespatients étaient revus cliniquement et réévalués par un question-naire de DASH. Notre méthode de révision consistait à recher-cher des manœuvres dynamiques persistantes et appréciaitl’évolution de la symptomatologie préopératoire. Tous lespatients étaient opérés par voie sus et sous-claviculaire transver-sale. Nous disposions de 36 angio-IRM préopératoires et nousavons réalisé 30 IRM postopératoires. Ces IRM évaluaientl’ouverture du défilé, recherchaient des compressions persistan-tes et des remaniements fibrosiques sur le site opératoire.

RÉSULTATS. Nous avons obtenu 76 % d’excellents et bonsrésultats, 19 % de résultats moyens et 4 % de mauvais résultats. Ladurée des symptômes n’influencait pas le résultat final. Le résultatétait significativement meilleur chez les patients avec un recul pos-topératoire autour de 2 ans et chez les patients de moins de 40 ans.Les patients aux antécédents dépressifs avaient un résultat moinsbon. Nous avons retrouvé une amélioration significative sur lesdouleurs, les paresthésies et la symptomatologie vasculaire. Lescore de DASH postopératoire était de 31,15. Une seule complica-tion vasculaire était rapportée (2,4 %). Nous déplorons 12 % decomplications pulmonaires dont 2 minimes n’ayant pas nécessitéun drainage thoracique. Aucun déficit neurologique n’a étéretrouvé. L’IRM ne retrouvait pas de compression persistante etconfirmait la bonne libération du défilé. Le degré de sténose préo-pératoire semblait inversement corrélé au résultat.

DISCUSSION ET CONCLUSION. Les complications inhé-rentes à notre technique sont faibles, le taux de pneumothoraxest plus faible que celui observé dans les voies axillaires etsupra-claviculaires nos résultats sont équivalents aux autresvoies d’abords. L’IRM couplée à l’échodoppler dynamique sontdans notre expérience des examens précis et complémentaire,très intéressant pour le diagnostic des récidives.L’IRM est unexamen indispensable dont la méthodologie et l’application cli-nique sont validées dans notre expérience. Notre technique noussemble efficace et fiable avec un taux de morbidité acceptable,elle permet une résection de première côte complète et efficace.

* Jean-François Kempf, Centre de Chirurgie Orthopédiqueet de la Main, avenue Baumann,

67400 Illkirch-Graffenstaden.

* Guillaume Wavreille, Orthopédie B, Hôpital R. Salengro,CHRU de Lille, 59000 Lille.

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