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Bilan climatique de l’année
Les données du graphique et celles citées dans le texte ci-dessous sont calculées grâce aux données de Météo-France sur 5 com-
munes du littorale : Cayenne, Matoury, Kourou, Saint Laurent et Saint Georges.
Pluviométrie
2018 fut une année avec assez peu d’écart comparé aux normales de saison. On enregistre cependant des excès ponctuels de
pluie en avril, juillet et novembre avec respectivement + 46 %, + 60 % et + 73 % de pluie en plus comparé aux normales. Le seul
déficit notable en 2018 est enregistré pour le mois de janvier avec — 45 % de pluie. En moyenne sur les communes du littorale en
2018, on enregistre + 4 % (soit + 10 mm) de pluie comparé à la moyenne de saison.
Températures
Comme en 2017, les températures sont toujours nettement supérieures aux moyennes de saison. En moyenne : + 0,25 °C comparé
aux températures normales de saison. L’excès est cependant moins élevé qu’en 2017 ou nous avions atteint + 0,54 °C.
Les plus forts écarts sont bien visibles sur le graphique en saison sèche. En septembre et octobre on enregistre respectivement +
0,6 °C et + 0,8 °C.
Bulletin de Santé du Végétal
GUYANE
Maraichage
BILAN 2018
24,5
25
25,5
26
26,5
27
27,5
28
28,5
0
100
200
300
400
500
600
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Pluviométrie 2018 Pluviométrie (Normale) Température 2018 Température (Normale)
+ 0,8 °C
+ 0,6 °C
+ 117 mm
+ 91 mm
+ 165 mm
— 166 mm
TEMP
ERA
TUR
E (°C)
PLU
VIO
MET
RIE
(M
M)
Chiffres clés
CHOUX ET AUTRES BRASSICACÉES POTAGÈRES
Les espèces suivies en 2018
Chou pommé (Brassica oleracea) : 37 suivis
Chou chinois (Brassica rapa) : 31 suivis 79 suivis brassicacées réalisés en 2018
Navet ou radis blanc (Raphanus sativus) : 5 suivis
Autres crucifères (radis, roquette) : 6 suivis
Les modes de production
30 suivis sont réalisés dans des parcelles certifiées Agriculture Biologique
61 % des parcelles sont situées en plein champ
Près de 50 % des parcelles sont irriguées par aspersion
La majorité des parcelles situées sous serre utilisent l’irrigation goutte à goutte ou la micro-
aspersion
Seulement 10 % des parcelles suivies utilisaient un paillage qu’il s’agisse de paillage plastique, avec
du BRF, du fumier pailleux ou de la bagasse.
Les communes visitées
La majorité des parcelles suivies sont situées dans le secteur de Macouria.
Secteur Macouria (La
Césarée, Matiti, Wayabo)
34%
Sinnamary31%
Cacao25%
Régina10%
RÉPARTITION DES SUIVIS PAR LOCALITÉS
2
Les problématiques remarquables sur crucifères : Ravageurs
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5%
10%
15%
20%
25%
30%
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1%
2%
3%
4%
5%
6%
7%
Aleurode Chrysomèles(Systena &
Leptophysa)
Gastéropodes Mineuse Noctuelles Teigne Puceron Courtilières Att
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Moyenne d'attaque Attaque moyenne des parcelles contaminées
Pourcentages d'attaque moyens en 2018 pour chaque ravageur des crucifères
Les ravageurs prédominants sur chou en 2018 sont par ordre de présence
dans les parcelles : les chrysomèles (Leptophysa et Systena s-littera), les
chenilles défoliatrices (les noctuelles et la teigne), les gastéropodes
(limaces et escargots), les aleurodes, les pucerons et les courtilières.
La présence de ces insectes n’est pas toujours accompagnée de dégâts
importants. Les chrysomèles par exemple réalisent peu de ravage même
si leur présence est importante. Pour les limaces et escargots, leurs dé-
gâts peuvent être importants en début de culture mais pour les choux
cabus, une fois que la pomme est formée, les dégâts potentiels sur le
rendement final sont minimes.
Cette année, des pullulations de puceron ont été détectées à Sinnamary
sur choux chinois. Rarement observés dans les parcelles, ces pucerons
spécifiques des crucifères peuvent ponctuellement engendrer d’impor-
tants dégâts.
Les courtilières si elles attaquent en début de culture peuvent causer d’importantes pertes.
3
Lipaphis-erysimi
Les problématiques remarquables sur crucifères : Maladies
Tout comme l’année dernière, les deux princi-
pales maladies rencontrées dans les parcelles
de brassicacées sont les pourritures molles à
Erwinia et le rhizoctone foliaire. Ces deux
maladies sont plutôt présentes en saison hu-
mide entre février et juillet. Rhizoctone foliaire sur chou Pourriture molle Erwinia
0%
2%
4%
6%
8%
10%
12%
14%
16%
18%
0%
1%
1%
2%
2%
3%
3%
4%
4%
Alternaria Pourriture à Choanephoracucurbitarum
Pourriture à Athelia rolfsii Pourriture molle bactérienneErwinia
Rhizoctone foliaire
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Moyenne d'attaque Attaque moyenne des parcelles contaminées
Pourcentages d'attaque moyens en 2018 pour chaque maladie des crucifères
Colonie de puceron sur chou
4
Chiffres clés
CUCURBITACÉES POTAGÈRES
Les espèces suivies en 2017
Concombre : 61 suivis
Giraumon : 12 suivis
Courgette : 9 suivis
Melon : 9 suivis 114 suivis cucurbitacées réalisés en 2018
Concombre longe : 6 suivis
Pastèque : 7 suivis
Sorossi : 6 suivis
Autres cucurbitacées : 4 suivis
Les modes de production
Plus de la moitié des parcelles de concombres sont situées en plein champ. Pour la majorité du plein
champ, l’irrigation est réalisée par l’aspersion. Le palissage des concombres est mis en place dans 28
% des cas
18 % des parcelles de plein champ utilisent un paillage majoritairement en plastique ou ponctuelle-
ment organique (BRF, paille ou fumier pailleux)
Toutes les parcelles de giraumon sont en plein champ parfois non-irrigués. Un paillage organique ou
plastique est fréquemment mis en place pour cette culture
8 parcelles de cucurbitacées en plein champ ou sous serre sont associées avec d’autres cultures. On
rencontre par exemple le concombre associé avec le gombo ou encore le sorossi associé avec pak-
choï, tomate et piment.
29 suivis sont réalisés dans des parcelles certifiées Agriculture Biologique.
La majorité des parcelles situées sous serre utilisent l’irrigation goutte à goutte ou la micro-aspersion.
RÉPARTITION DES SUIVIS PAR LOCALITÉS
Secteur Macouria (La Césarée, Matiti,
Wayabo)54%
Cacao22%
Régina12%
Iracoubo-Sinnamary
12%
Les problématiques remarquables sur cucurbitacées : Ravageurs
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
50%
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5%
10%
15%
20%
25%
Aleurode Chrysomèle Mineuse Puceron Pyrale Pyrale fruit Thrips Acariens Tarsonèmes Cochenille
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Moyenne d'attaque Attaque moyenne dans les parcelles contaminées
Pourcentages d'attaque moyens en 2018 pour chaque ravageur des cucurbitacées
La chrysomèle des cucurbitacées Acalymma bivittula est sans
surprise le ravageur le plus présent sur les cucurbitacées en
2018. Elle est présente et est susceptible de causer des dégâts
sur toutes les espèces suivies. Lorsqu’elles sont présentes
dans une parcelle, ce sont en moyenne plus de 30 % des
feuilles qui sont attaquées.
Les pyrales (Diaphania sp.) sont moins nombreuses que les
chrysomèles et moins souvent relevées dans les parcelles mais
elles causent des dégâts en creusant des galeries dans les
fruits de concombre et courgette. Lorsqu’elles sont présentes
au niveau des fruits, 30 % des fruits sont piqués en moyenne.
Les aleurodes sont aussi présents dans les cucurbitacées : 50
% des parcelles suivies sont contaminées en 2018. Les dégâts
sont cependant très limités sauf sous serre en saison sèche ou
on enregistre ponctuellement quelques pullulations.
Toutes les cucurbitacées suivies sont affectées par le puceron
Aphis gossypii. On note que 40 % des parcelles suivies sont
contaminées en 2018. En cas de pullulation, de la fumagine
peut se développer sur le miellat produit par cet insecte. Il
transmet aussi des viroses : le ZYMV principalement observé
sur le Giraumon.
Les acariens rouges Tetranychus sp. sont rarement observés
dans les parcelles de cucurbitacées mais lorsqu’ils sont instal-
lés les pullulations sont quasi systématiques. Les concombres
et kiwano semblent particulièrement sensibles aux acariens.
Acalymma bivittula
Aleurodes Bemisia tabaci
Dégât de pyrale sur fruit de concombre
5
Dégât d’acariens sur feuilles de kiwano (INGAGEN)
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5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
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4%
5%
6%
7%
8%
Anthracnose Corynesporiose Rhizoctonefoliaire
Pourriture mollebactérienne
Flétrissementbactérien
Argenture Mildiou Oïdium Pourriture àChoanephora
Cercosporiose
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Moyenne d'attaque Attaque moyenne des parcelles contaminées
Les problématiques remarquables sur cucurbitacées : Maladies
Corynesporiose et anthracnose sont les deux principales mala-
dies à champignon répertoriées sur les concombres. Les plus
fortes attaques (> 30 % de feuilles contaminées) de Corynes-
pora cassiicola sont répertoriées sous serre.
L’anthracnose causée par le champignon Colletotrichum sp.
est plutôt présente en plein champ avec une irrigation par
aspersion.
Les pourritures à choanephora affectent uniquement les cour-
gettes en 2018. Une forte attaque est relevée à La Césarée :
80 % des fruits sont touchés.
Quelques maladies sont rarement répertoriées sur les cucur-
bitacées. Cependant, lorsqu’elles sont présentes, elles peu-
vent provoquer des dégâts importants. C’est le cas de
l’oïdium : présent sur courgettes et concombre en 2018.
La cercosporiose est une maladie assez spécifique des soros-
sis. Elle provoque de petits trous dans le feuillage. Des défolia-
tions avec perte de rendement peuvent apparaitre.
Concombre, courgette et giraumon ont été affectés par le
flétrissement bactérien. Globalement peu de dégâts sont à
déplorer. La plus forte attaque a été sur concombre à Cacao :
35 % des plants touchés.
Corynesporiose sur concombre
Anthracnose sur concombre
Pourcentages d'attaque moyens en 2018 pour chaque maladie des cucurbitacées
6
Oïdium sur courgette
Flétrissement bactérien sur courgettes
Cercosporiose sur sorossi
SOLANACÉES
Chiffres clés
Les espèces suivies en 2018
Aubergine : 22 suivis
Piment (fort ou végétarien) : 47 suivis 140 suivis solanacées réalisés en 2018
Poivron : 27 suivis
Tomate : 50 suivis
Les modes de production
Les piments en plein champ, sont irrigués par aspersion dans 35 % des cas. Un paillage organique
(fumier pailleux, BRF, …) est mis en place dans 23% des parcelles de piments. Sous serre, les piments
sont majoritairement irrigués avec le goutte à goutte.
Les poivrons sont principalement produits sous serre avec une irrigation au goutte à goutte.
La plupart des parcelles de tomate suivies sont conduites sous serre. 30 % des parcelles sous serre
sont en hors-sol avec un système de fertirrigation. Le substrat de culture utilisé est alors à 50 % de la
fibre de coco. 42 % des parcelles de tomate dispose d’un paillage organique (BRF, fumier pailleux) ou
plastique (50%).
63 % des parcelles d’aubergines suivies sont situées en plein champ. L’irrigation est alors faite par as-
persion ou inexistante. Sous serre ou en plein champ, la moitié des parcelles d’aubergine bénéficient
d’un paillage organique.
Les solanacées sont parfois cultivées en association avec des choux chinois ou des laitues.
27 % des parcelles suivies sont certifiées en agriculture biologique.
Toutes espèces confondues, la majorité des parcelles situées sous serre utilisent l’irrigation goutte à
goutte.
Secteur Macouria (La
Césarée, Matiti, Wayabo)
79%
Cacao - Régina19%
Iracoubo-Sinnamary
2%
RÉPARTITION DES SUIVIS PAR LOCALITÉS
7
Les problématiques remarquables sur solanacées : Ravageurs
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Acariens Aleurode Chenilles diverses Cochenilles Coléoptères divers Mineuses Pucerons Thrips
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Moyenne d'attaque Attaque moyenne dans les parcelles contaminées
Pourcentages d'attaque moyens en 2017 pour chaque ravageur des solanacées
8
Les aleurodes sont fréquemment observés sur solanacées.
Deux espèces sont recensées : l’aleurode du tabac (Bemisia
tabaci) qui a la faculté de transmettre des virus (Bégomovirus)
et l’aleurode des solanacées Aleurotrachelus trachoides qui
produit du miellat en quantité et entraine donc souvent la
présence de fumagine sur les fruits.
L’aleurode des solanacées est surtout observé sous serre sur
piments tandis que l’aleurode du tabac est plutôt présent sur
aubergine sous serre ou en plein champ.
Les pucerons sont bien présents sur piment (sous serre) et
aubergine (en plein champ) tout au long de l’année. Ils sont
systématiquement associés avec des fourmis Solenopsis dont
la piqûre provoque des démangeaisons.
Les pucerons sont aussi souvent rencontrés avec des auxi-
liaires : larves de coccinelles, syrphes et chrysopes.
Deux types d’acariens peuvent contaminer les solanacées : les
acariens tétranyques rouges visibles à l’œil nu malgré leur
taille de 1 mm et les acariens tarsonèmes invisibles. Ces der-
niers provoquent d’importantes déformations foliaires sur
toutes les solanacées cultivées.
Les acariens rouges sont exclusivement rencontrés sur auber-
gine, ce qui confirme nos observations de 2017.
Plusieurs espèces de coléoptères sont rencontrées sur les
piments, poivrons et aubergines. Les dégâts peuvent être
importants essentiellement pour les aubergines : les dégâts
sur le feuillage et les fleurs entrainant des baisses de rende-
ment. Les espèces ne sont pas très bien identifiées.
Les chenilles sont principalement présentes sur tomates et
poivrons. Les sphinx s ‘attaquent au feuillage tandis que cer-
taines noctuelles peuvent faire des dégâts sur fruits.
Aleurotrachelus trachoides, Adultes et pupes
Bemisia tabaci Adultes et pupes
Larve de coccinelle dans une colonie de pucerons
Dégâts de Tarsonèmes
Colonie de tétranyques
Omophoita Colaspis Altise S. s-littera
Noctuelle sur fruit de tomate
Sphinx sur piment (INGAGEN)
Les problématiques remarquables sur solanacées : maladies
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Anthracnose du piment Cercosporiose de latomate
Corynesporiose de latomate
Flétrissement bactérien Phomopsis del'aubergine
Nécrose apicale
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Moyenne d'attaque Attaque moyenne des parcelles contaminées
Pourcentages d'attaque moyens en 2018 pour chaque maladie des solanacées
9
Le problème n°1 des solanacées est le flétrissement bactérien
causé par Ralstonia solanacearum : il touche toutes les es-
pèces de solanacées. Plus de 30 % des parcelles suivies en
2018 sont contaminées. C’est moins que l’année dernière :
cela peut s’expliquer en partie par une plus forte proportion
de parcelles en hors sol qu’en 2017.
L’anthracnose (Colletotrichum sp.) cause d’importantes
pertes de rendement sur les piments et poivrons. Jusqu'à 90
% de fruits touchés en 2018. Dans les parcelles contaminées,
en moyenne, 20 % des fruits sont contaminés.
Sur tomate (en dehors du flétrissement bactérien), les deux
principales maladies sont la corynesporiose et la cercospo-
riose. Ces deux maladies foliaires sont causées par des
champignons. La cercosporiose est plus fréquente : 46 % des
parcelles de tomate suivies sont contaminées et elle peut
aussi être plus virulente. En effet, on enregistre jusqu'à 100 %
du feuillage contaminé sur des parcelles de fin de culture.
Ces deux maladies sont présentes tout au long de l’année.
Le phomopsis est une maladie fongique qui affecte essentiel-
lement les fruits d’aubergine. En 2018, il n’a été rencontré
que deux fois : à Cacao et à Macouria. Cette maladie affecte
surtout les parcelles en fin de culture. Une récolte avant sur-
maturité des fruits doit permettre de régler le problème.
Flétrissement bactérien sur tomate
Anthracnose sur fruit de piment
Cercosporiose
Corynesporiose
Phomopsis sur fruit d’aubergine
LAITUES
Chiffres clés
10
31 parcelles de laitues sont suivies en 2018.
Les modes de production
11 parcelles sont certifiées en BIO
11 parcelles / 31 suivies sont en plein champ avec une irrigation par aspersion
20 % des parcelles utilisent un paillage organique à base de fumier pailleux
Il n’est pas rare que le système d’irrigation goutte à goutte soit associé avec un système de mini
aspersion
Les deux problématiques majeurs sur laitue sont les mineuses
et la cercosporiose. La cercosporiose causée par le champi-
gnon Cercospora longissima est la maladie la plus commune
rencontrée sur les laitues : 61 % des parcelles suivies sont
contaminées en 2018.
Cette maladie est principalement présente sous serre, toute
l’année mais plus virulente en saison des pluies.
Cacao26%
Matiti -Wayabo
74%
RÉPARTITION DES SUIVIS PAR LOCALITÉS
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Aleurode Altise, Systena Mineuse Noctuelles Cercosporiose Pourriture mollebactérienne Erwinia
Rhizoctone foliaire Nématodes
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Moyenne d'attaque Attaque moyenne des parcelles contaminées
Pourcentages d'attaque moyens en 2018 pour chaque bioagresseurs des laitues
Cercosporiose de la laitue
Les problématiques remarquables sur laitues
Les mouches mineuses peuvent être de 2 types : les mineuses
en plaque ou les mineuses Liriomyza qui provoquent des mines
sinueuses. Les deux espèces sont susceptibles de provoquer
des dégâts importants au feuillage.
Le rhizoctone
foliaire affecte
principalement
les feuilles
basses de laitue.
Rarement obser-
vé dans les par-
celles, ces dégâts
ne sont cepen-
dant pas négligeables lorsqu'il est présent.
Les cas d’attaque de nématode sont rares en 2018. Jusqu’à
15 % de perte sont répertoriés.
11
Mine sinueuse
Mine en plaque
Rhizoctone foliaire sur laitue : on note l’aspect échaudé des feuilles basses
Nématode à galle sur laitue
FAITS MARQUANTS SUR LES AUTRES CULTURES
Haricots
18 parcelles de haricot ont été suivies en 2018. Elles sont équitablement partagées entre
les haricots kilomètres (vigna) et les haricots communs (phaseolus). Ces derniers sont
plutôt cultivés sous serre tandis que les kilomètres sont plus souvent rencontrés en plein
champ. La problématique principale pour les haricots est l’acarien rouge. Ce ravageur est
présent dans plus de la moitié des parcelles suivies. Jusqu’à 100 % du feuillage peut-être
attaqué. Acariens rouges sur haricots
Gombo
31 parcelles de gombo ont été suivies en 2018. Pour la grande majorité, les
gombos sont cultivés en plein champ. Le problème majeur des gombos est la
cercosporiose qui affecte le feuillage de cette malvacée. Plus de 60 % des par-
celles suivies sont contaminées et 100 % des feuilles sont potentiellement
atteintes.
Cercosporiose du gombo
Ciboule
35 parcelles de ciboules ont été suivies en 2018. Un peu plus de la moitié
des parcelles suivies sont conduites sous serre avec un système d’irrigation
par aspersion. Le principal voire l’unique problème rencontré sur ciboule est
causé par les mouches mineuses qui peuvent entrainer une forte déprécia-
tion du produit.
Le Bulletin de Santé du Végétal est édité sous la responsabilité de la Chambre d’Agriculture de Guyane sur la base d’observations réalisées par
le réseau. Il est produit à partir d’observations ponctuelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être
transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre d’Agriculture dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour
la protection de leurs cultures.
Avant toute prise de décision de traitement, vérifier la présence de bioagresseurs dans la culture. Utiliser en priorité des moyens de lutte
alternatifs, biologiques ou de biocontrôle. En cas de nécessité d’intervention chimique, privilégier les produits présentant le plus faible
risque pour la santé et l’environnement à l'aide du site e-phy : https://ephy.anses.fr/
—————— Contacts —————— Chambre d’agriculture de Guyane
Albert SIONG : Président, Directeur de publication
Antoine BERTON : Animateur Interfilières ; 06 94 45 53 74 ; antoine.berton@guyane.chambagri.fr
Siège social : 1, avenue des Jardins de Sainte-Agathe 97355 – MACOURIA-TONATE — 0594 29 61 95
Direction de l’Alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Guyane
Damien LAPLACE, Chef de projet Ecophyto / 05 94 31 93 12 / damien.laplace@agriculture.gouv.fr
Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture et le ministère chargé de l’environnement, avec l’appui financier de l’Agence Française pour la Biodi-
versité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto
Retrouvez tous les BSV en version numérique sur le site internet :
https://bsvguyane.wordpress.com/
Apiacées (Ombellifères)
En 2018, les ombellifères suivies sont le persil : 14 ; le céleri : 14 ; la coriandre : 4 et la carotte : 1 suivi. Persil et céleri sont cultivés
sous serre tandis que la coriandre est plutôt rencon-
trée en plein champ.
Le persil est ponctuellement attaqué par les aca-
riens tétranyques. 20 % des parcelles suivies
étaient contaminées.
La présence de nématodes à galle est enregistrée
sur toutes les espèces suivies.
Galles de nématodes
Acarien sur persil
Une maladie spécifique affecte régulièrement le
feuillage du céleri : il s’agit de la cercosporiose
causée par le champignon Cercospora apii. 35 %
des parcelles sont touchées et le champignon
entraine jusqu’à 50 % de nécroses sur le feuillage.
Quelques cas de pourriture molle bactérienne
sont relevés sur céleri et persil mais sans gravité.
Cercosporiose du céleri Pourriture bactérienne sur céleri
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