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SOMMAIRE
AVANT PROPOS 4
PARTIE I : DIAGNOSTIC SOCIO-ECONOMIQUE 6
PARTIE II : LA PAUVRETE DES MENAGES FISCAUX DE MOIN S DE 30 ANS 11
PARTIE III : PANORAMA SOCIAL THEMATIQUE 18
Démographie 18
Enfance/Petite enfance 20
Personnes âgées 23
Personnes handicapées 25
Pauvreté/Précarité 27
Logement social 29
Santé 31
PARTIE IV : LES QUARTIERS BISONTINS 33
Centre-Chapelle des Buis 34
Velotte 38
Butte-Grette 42
Battant 46
Chaprais-Cras 50
Bregille 54
Saint Ferjeux-Rosemont 58
Montrapon-Montboucons 62
Saint Claude-Torcols 66
Palente-Orchamps-Saragosse 70
Vaite-Clairs Soleils 74
Planoise-Châteaufarine 78
Tilleroyes 83
DEFINITIONS 87
4
Avant-propos L’Analyse Partagée des Besoins Sociaux 2017 est une contribution attendue par l’ensemble des opérateurs de l’action sociale qui ont à cœur d’adapter leurs interventions aux problématiques des territoires. Cette analyse rend plus proches et plus prégnantes les réalités sociales et économiques vécues dans notre Ville, dans nos quartiers. Parmi les enseignements de l’ABS 2017 on relèvera que dans un contexte international instable, les signes de croissance économique en Bourgogne-Franche-Comté sont encourageants mais restent encore insuffisamment significatifs pour impacter la situation de l’emploi, de la pauvreté. Certaines catégories de population sont plus vulnérables et ressentent plus durement les conséquences du contexte économique. Ainsi l’ABS 2016 avait mis en lumière la situation particulière des ménages fiscaux de moins de 30 ans, qui de toutes les tranches d’âge est celle dont le niveau de vie est le plus faible. C’est pourquoi j’ai souhaité que l’ABS 2017 présente un Focus portant sur la situation de pauvreté des ménages de moins de 30 ans à Besançon. Il s’agit de présenter les données disponibles sur cette population avant de les illustrer d’une analyse partagée de nos partenaires pour mieux appréhender les spécificités de cette pauvreté lorsqu’elle atteint les jeunes. S’agissant d’une ABS outil d’analyse permettant de qualifier les besoins de nos populations, il y a lieu d’accorder également la plus grande importance à l’évolution de la démographie. En effet, quand bien même Besançon demeure une ville jeune où le vieillissement de la population est moins prononcé qu’au niveau national ou de l’Agglomération du Grand Besançon, nous constatons à quel point les questions du grand âge et de l’isolement nécessitent une attention particulière dans l’élaboration des politiques publiques du vivre ensemble. Je vous souhaite une bonne lecture de cette nouvelle Analyse Partagée des Besoins Sociaux
Danielle DARD, 1er adjointe,
Vice-Présidente du CCAS
AVANT PROPOS
6
PARTIE I : DIAGNOSTIC SOCIO-ECONOMIQUE- CONTEXTE DE L’EVOLUTION DES BESOINS SOCIAUX A BESANÇON
� UN CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE ENCORE DANS L’EXPECTAT IVE
Un cycle de croissance nationale réamorcé, mais for tement conditionné par les échéances et choix de gouvernements en Europe et au-delà.
Début 2017, le contexte politique international est particulièrement instable (Brexit, élections américaines, futures échéances électorales en France et dans le reste de l’Europe). Les prospectives économiques observent bien un début de cycle de croissance mais ne peuvent en rien préjuger de la continuité de ce cycle tant les incertitudes demeurent.
Comme envisagé par les scenarii économiques retenus, l’activité du premier trimestre 2016 a été davantage dynamique que le second. Mais depuis l’été 2016, bien que déjà conditionné par des incertitudes politiques, le climat des affaires internationales semble s’améliorer quelque peu. Dans la Zone Euro, les estimations relayées par l’Insee projettent une inflation contenue qui serait principalement due à des prix qui accélèreraient, notamment en lien avec la hausse des produits pétroliers. Cela impacterait le gain de pouvoir d’achat des ménages, mais sans réduire nécessairement la consommation grâce à l’épargne. En France, le Produit Intérieur Brut progresse de 0,4% au quatrième trimestre 2016 et de 1,1% sur l’ensemble de l’année. Selon les prévisions, la croissance de l’investissement résidentiel initiée en 2016 permettrait de stimuler la croissance globale en début de l’année 2017. Des signaux apparaissent en effet dès janvier, comme le maintien au-dessus de la normale du climat des affaires dans l’industrie manufacturière, ou l’amélioration du climat conjoncturel dans l’industrie du bâtiment. Les prévisions quant à la capacité d’investissement productif et d’exportation sont plutôt optimistes. En outre, l’emploi marchand, dont la hausse se poursuit au quatrième trimestre 2016, progresserait au moins jusqu’à l’été 2017, amplifiant l’emploi total. Ainsi, le taux de chômage national pourrait s’établir sous la barre des 10% (DOM-TOM compris). Source : Insee, Note de conjoncture de Décembre 2016
Au niveau local, un emploi qui se maintient fin 201 6, mais une activité encore insuffisamment dynamique pour une relance nette.
Dans sa note de conjoncture du 3e trimestre 2016, l’URSSAF observe un retour à la stabilité de l’emploi en Bourgogne Franche-Comté, se rapprochant du niveau national. Les intentions d’embauches de longue durée progressent. En outre, l’intérim permet de porter l’emploi au niveau régional (+ 12,1 % sur un an au troisième trimestre 2016 en Bourgogne Franche-Comté, 8,8% à l’échelle nationale).
Toutefois, les secteurs du commerce et de l’industrie semblent encore avoir des difficultés à se stabiliser, mais une enquête de la Banque de France laisse présager un rebond dans l’industrie en 2017.
Belfort - Montbéliard - Héricourt
Chalon-sur-SaôneCreusot - Montceau
Autun
Sens
Mâcon
Louhans
Saint-ClaudeCharolais
Lons-le-SaunierNevers
Morteau
Cosne - Clamecy
GrayAvallon
Vesoul
Beaune
Chatillon
Dijon
Montbard
Morvan
Auxerre
Besançon
Pontarlier
Dole
Taux de chômage localisés en moyenne sur le 3ème trimestre 2016en Bourgogne-Franche-Comté par zone d'emploi
: 9,0 %: 9,7 %
Source : INSEE, Taux corrigés des variations saisonnières
Autres taux de chômage localisés : Bourgogne-Franche-Comté France métropolitaine
10,3 %
7,1 %
9,9 %
8,4 %
8,6 %
8,4 %
9,1 %
10,7 %
9,2 %
7,9 %11,4 %
7,8 %
9,4 %
8,7 %
p. 9,8 %
p. 8,0 %
8,3 %
11,5 %
8,1 %
7,0 %
9,0 %
6,7 %
8,3 %
9,6 %
9,0 %
(p.=pour la partie de la zone d'emploi située en Bourgogne-Franche-Comté)
Traitement Direccte Bourgogne Franche-Comté
7
* Données issues des Déclaration d’achèvement de travaux. Données 2016 non consolidées
Au niveau du département du Doubs, au 3e trimestre 2016, hormis le secteur du commerce qui enregistre une hausse d’activité, les autres secteurs sont à la peine, surtout l’industrie. La création de postes dans la métallurgie ne parvient en effet pas à couvrir les suppressions enregistrées dans la fabrication de meuble ou de matériels de transport. En revanche, des signaux faibles de consolidation de la conjoncture dans la construction et l’augmentation de l’emploi en intérim (+19% sur un an au troisième trimestre) laissent présager une forme d’amélioration. Les défaillances d’entreprises ont également diminué (-21% au niveau départemental). Dans la zone d’emploi bisontine, l’activité des services permet d’équilibrer le manque de dynamisme au niveau industriel constaté à l’échelle départementale. Source Urssaf-Acoss, Janvier 2017
Hormis un nombre de créations d’établissements en diminution au niveau local, les autres indicateurs socio-économiques sont plutôt encourageants. Les défaillances d’entreprises diminuent fortement dans le département du Doubs. Sur le territoire bisontin, le nombre de logements autorisés en forte augmentation laisse entrevoir une activité en hausse dans la construction. En outre, le taux de chômage, en tendance à la baisse, reste toujours nettement en dessous des niveaux départementaux ou nationaux.
L'entreprise est «une unité économique, juridiquement autonome, organisée pour produire des biens ou des services pour le marché». L'établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'entreprise. Un établissement produit des biens ou des services : ce peut être une usine, une boulangerie, un magasin de vêtements, un des hôtels d'une chaîne hôtelière, la « boutique » d'un réparateur de matériel informatique... L'établissement, unité de production, constitue le niveau le mieux adapté à une approche géographique de l’économie (Insee).
Entreprises 2016 2015/2016 2016 2015/2016
Nombre de défai llances d'entreprises
(cumulées sur 12 mois) 337 -21,1% 57 978 -8,1%Banque de France
Etablissements 2015 2014/2015 2015 2014/2015
Nombre de création d'établissements 924 -11,5% 1387 -6,8% Insee
Construction 2016 2015/2016
Nombre de logements autorisés 821 69,6% 3200 32,7% 438 300 15%Ville de Besançon / Insee Soes Sit@del2
Nombre de logements livrés* 92 -56,8% Ville de Besançon
Source
Chômage Valeur Tendance Valeur Tendance
Taux de chômage (3e Trimestre 2016) 9,2% -0,4% 9,7% -0,4% Direccte BFC
Source
Valeur Tendance Valeur Tendance Tendance Indicateurs
Besançon CAGB Doubs France
Zone d'emploi de Besançon Doubs France
ValeurTendance
(3e trim 2015/2016)
8,3% -0,2%
Valeur Tendance Valeur
Selon l’Insee, la création d’entreprises en Bourgogne-Franche-Comté est moins dynamique qu’en moyenne nationale. En effet, le taux de création d’entreprises (hors auto-entreprise) s’établit à 6,6% en 2013, taux le plus bas des régions métropolitaines. L’Insee explique que le dynamisme de création d’entreprises repose principalement sur l’influence de trois facteurs : les besoins « présentiels », c’est-à-dire l’activité économique générée par la demande de la population résidant la zone, la présence de créateurs potentiels et la proximité de grandes métropoles. Ainsi, dans notre région, c’est l’interaction du faible potentiel de créateurs, couplé à une évolution peu active de la population, qui pénaliserait la création d’entreprises. Toutefois, ce phénomène s’observe essentiellement sur l’ouest de la région, et reste peu significatif sur les agglomérations de Belfort-Montbéliard, Dijon et Besançon. Insee Bourgogne Franche-Comté, septembre 2016 https://www.insee.fr/fr/statistiques/2128982
La zone d’emploi de Besançon s’étend sur trois départements
8
Même si les données datant de 2014 paraissent relativement anciennes, les secteurs d’activité présentés
ci-dessous permettent de visualiser la morphologie de l’activité locale. Celle-ci offre ainsi une mise en perspective pour observer la façon dont la conjoncture peut impacter le tissu socio-économique sur le territoire grand bisontin. Pour rappel, les établissements locaux sont principalement structurés en Petites et Moyennes Entreprises. D’un point de vue sectoriel, les établissements locaux sont suffisamment diversifiés, mais aussi très nombreux dans les secteurs tertiaires. Toutefois, entre 2013 et 2014, une hausse des postes salariés dans l’industrie est constatée. En 2014, 80 753 postes salariés sont recensés au niveau du territoire de l’Agglomération du Grand Besançon. En 2013, 84 224 actifs de 15 à 64 ans étaient recensés (selon les estimations de l’Insee), dont 72 544 personnes ayant un emploi. Cette diversité permet d’atténuer quelque peu les effets liés à des crises sectorielles. Pour autant, elle rend plus difficile l’identification directe de reprise d’activité économique si celle-ci n’est pas observée de façon différenciée.
Insee; Connaissance Locale de l'Appareil Productif 230 464
907
7677
2209
29295 309
3025
5032 75 49
352141
2 67 31201 1042 48 7 94 114
Agriculture,sylviculture et
pêche
Industrie Construction Commerce,transports,
services divers
Administrationpublique,
enseignement,santé, action
sociale
Établissements actifs de la CAGB par secteur d'activité au 31 décembre 2014
0 salarié
1 à 9 salarié(s)
10 à 19 salariés
20 à 49 salariés
50 salariés ou plus
266
9837
3299
3336635986
313
9966
3185
31238
36051
Agriculture,sylviculture et
pêche
Industrie Construction Commerce,transports,
services divers
Administrationpublique,
enseignement,santé, action
sociale
Evolution du nombre de postes salariés dans les établissements actifs de la CAGB par secteur d'activité
entre 2013 et 2014
Postes des Ets au 31/12/2013 Postes des Ets au 31/12/2014
En Bourgogne Franche-Comté, près de 363 000 actifs (sur 1 122 000 au total) auront cessé leur activité d’ici 2020. Pour autant, l’ampleur des départs varie selon les familles professionnelles. Les services aux particuliers et aux collectivités seront les plus concernés. D’autres domaines ont néanmoins déjà anticipé ces départs. Il s’agit notamment des secteurs des industries de process, du bâtiment et des travaux publics, de la maintenance et des transports. Enfin, dans la banque et les assurances mais surtout dans le domaine de la santé, les cessations d’activités seront particulièrement importantes. Le déficit de médecins dans certaines zones rurales de la région apparait d’autant plus préoccupant que ces zones abritent une population vieillissante. Ce phénomène s’explique notamment par les fins de carrières professionnelles de la génération de baby-boomers. https://www.insee.fr/fr/statistiques/2128992
Insee; Connaissance Locale de l'Appareil Productif/ RP 2013, exploitation complémentaire.
9
� ZOOM SUR LA DEMANDE D’EMPLOI
La demande d’emploi reste très élevée… Le taux de chômage métropolitain du troisième trimestre 2016 diminue de 0,4 points par rapport à 2015, comme celui de la région Bourgogne Franche-Comté qui s’établit dès lors à 9 % (dernière donnée à ce jour disponible). Sur la même période, le taux de chômage de la zone d’emploi de Besançon de 8,3 % reste donc à un niveau inférieur aux taux régional et national, mais diminue moins fortement (respectivement -0,2 et -0,4 points). En outre, comme celle de Besançon, la plupart des zones d’emploi franc-comtoises ont vu leurs taux de chômage baisser légèrement au second trimestre et remonter faiblement au troisième trimestre 2016.
Direccte Bourgogne Franche-Comté
La zone d’emploi de Besançon présente une évolution de son taux de chômage légèrement moins fluctuante que celles des zones d’emploi voisines. A Besançon fin 2016, 11 197 demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) sont inscrits à Pôle Emploi (catégories A, B et C). Parmi eux, 7 516 n’ont aucun emploi.
Catégories A, B et C de demandeurs d’emploi :Il s’agit des demandeurs d’emploi, inscrits à Pôle Emploi, tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi : • Catégorie A : sans emploi, • Catégorie B : ayant exercé une activité réduite courte (78 heures ou moins au cours du mois), • Catégorie C : ayant exercé une activité réduite longue (plus de 78 heures au cours du mois).
Direccte Bourgogne Franche-Comté
…mais laisse entrevoir des signaux faibles positifs . Comme au niveau national, mais dans des proportions moins importantes, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A diminue (-0,7% à Besançon, soit 56 personnes ; -3% au niveau national). Entre décembre 2015 et décembre 2016, Le nombre de DEFM de catégorie A, B et C décroît également de -1,1%, soit 124 personnes concernées.
8,3
6,7
7,0
9,0
4
5
6
7
8
9
10
11
1er T 2012 4e T 2012 3e T 2013 2e T 2014 1er T 2015 4e T 2015 3e T 2016
Evolution trimestrielle du taux de chômage par zones d'emploi
Dole Besançon Lons-le-Saunier
Pontarlier Vesoul
5 913
8 244
déc.-167 516
9 092
11 551
déc.-1611 197
5 000
6 000
7 000
8 000
9 000
10 000
11 000
12 000
Evolution du nombre de demandeurs d'emploi à Besançon
Catégorie A Catégories A,B, et C confondues
ZE Besançon 8,2 8,2 8,3 - 0,2
ZE Dole 9 8,7 9 0,0
ZE Lons-le-Saunier 6,7 6,6 6,7 - 0,1
ZE Pontarlier 7,2 7 7 - 0,2
ZE Vesoul 8,8 8,7 9 - 0,6
Bourgogne-Franche-Comté 9,1 8,9 9,0 - 0,4
France métropolitaine 9,9 9,6 9,7 - 0,4
1er T 2016Taux de chômage 2e T 2016 3e T 2016
Evol. annuelle 3e trim 2015 à 2016 (en
points)
DEFM déc-15 déc-16 Evolution Evol. en %Catégorie A 7 572 7 516 -56 -0,7%Catégorie B 1 469 1 410 -59 -4,0%Catégorie C 2 280 2 271 -9 -0,4%Catégorie ABC
11 321 11 197 -124 -1,1%
10
La baisse la plus importante concerne le nombre de DEFM catégorie B (-4%, soit 59 demandeurs d’emploi), alors que celui-ci reste stable au niveau national. Enfin, un très faible fléchissement du nombre de personnes concernées par la catégorie C est constaté à Besançon (-0,4%). Celui-ci est cependant notable au regard de l’augmentation enregistrée au niveau national (+8,9% sur un an). Direccte Bourgogne Franche-Comté
Toutes les classes d’âges n’enregistrent pas la même tendance annuelle. Le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 26 ans diminue jusqu’en juillet. La demande d’emploi des personnes de 50 ans ou plus suit la tendance inverse. A partir du mois d’août, les évolutions par tranches d’âge semblent se stabiliser, à un niveau encore élevé pour les seniors.
En décembre 2016, sur 1 287 sorties de la liste des demandeurs d’emploi, 180 correspondent à une reprise d’emploi, soit 14 % des sorties. En moyenne sur l’année 2016, la reprise d’emploi représente 15% des sorties à Besançon.
Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an enregistré en décembre 2016 s’élève à 4 315 personnes. Il représente 38,5% des demandeurs d’emploi, contre 41,2% en décembre 2015. Le nombre de DEFM de longue durée diminue ainsi de 7,4% (soit 345 demandeurs d’emploi), après la hausse de 8% enregistrée entre 2014 et 2015. Direccte Bourgogne Franche-Comté
Le cycle de croissance réamorcé au niveau national semble à confirmer en Bourgogne Franche-Comté. Néanmoins, des signaux faibles de reprise d’activité sont entrevus fin 2016 et début 2017 notamment à travers la réactivation de l’intérim. L’éclaircie entrevue au niveau du climat des affaires peut également laisser présager un ralentissement de la demande d’emploi. Celui-ci paraît en effet se vérifier à Besançon au regard des premières évolutions à la baisse des demandeurs d’emploi dans les trois catégories (A, B et C) et de la diminution du nombre de personnes en demande d’emploi de longue durée. Pour autant, la visibilité relative à l’activité reste encore assez floue tant elle est conditionnée par un contexte international particulièrement instable. Mais si cette tendance à la reprise économique se confirme, les indicateurs de précarités enregistreront peut-être enfin un répit dans leur évolution.
Reprise emploi15%
Entrée en stage17%
Absence au contrôle
38%
Arrêt de recherche
5%
Changement d'Agence Locale
pour l'Emploi3%
Radiation administrative: suspensions & non réponse
12%
Autres cas10%
Motifs de sortie de la demande d'emploi des catégories A, B et C à Besançon (moyenne sur 12 mois
en 2016)
85
90
95
100
105
110
115
Evolution du nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A par tranches d'âge en 2016 (base 100)
Moins de 26 ans A De 26 à 49 ans A
50 ans et plus A Toutes classes d'âge
4315
4660
4315
4080
3600 3800 4000 4200 4400 4600 4800
déc.-16
déc.-15
déc.-14
déc.-13
Demandeurs d'emploi bisontins de catégories A, B et C inscrits depuis plus d'1 an
Des données à interpréter avec précaution La Dares avertit que les données DEFM et leurs résultats doivent être interprétés « en tendance », c’est-à-dire sur une période plus longue que le mois. En effet, les demandeurs d’emploi qui n’ont pas déclaré leur situation à Pôle emploi sont désinscrits d’office.
11
PARTIE II : LA PAUVRETE DES MENAGES FISCAUX DE MOINS DE 30 ANS A BESANÇON
Selon les caractéristiques propres à Besançon observées dans l’ABS 2016, le taux de pauvreté le plus élevé est celui des ménages de moins de 30 ans. C’est pourquoi le focus de l’ABS 2017 cherche à analyser les causes prégnantes de la pauvreté spécifique à ce public que constituent les ménages fiscaux de moins de 30 ans.
� Les premiers éléments statistiques issus de l’ABS 2 016 concernant les ménages de moins de 30 ans
On observe une population bisontine globalement jeune (près de 44% de la population a moins de 30 ans). Le taux de pauvreté chez les ménages de moins de 30 ans très élevé constaté à Besançon est également observé pour les autres strates, le taux de pauvreté ayant tendance à diminuer avec l’avancée en âge. Celui-ci s’établit à 32,4% pour les jeunes ménages bisontins, parmi les taux les plus hauts du panel de villes (écart de 2,4 points par rapport à la médiane du panel). Ce niveau élevé du taux de pauvreté des référents fiscaux les plus jeunes constitue un point de distinction saillant entre Besançon et les autres villes du panel au niveau de l’analyse par âge. Le niveau de vie médian de cette tranche
d’âge est le plus bas à Besançon (1 256 € par mois). Comparé aux autres strates, celui-ci est l’un des plus faibles enregistrés avec celui de Limoges (1 213 € mensuels). Le niveau de vie médian bisontin des moins de 30 ans diffère de 874 € annuels (soit 72 € mensuels) de celui de son territoire intercommunal, lui aussi très inférieur à celui de l’échelon départemental (1 329 € pour la CAGB contre 1 516 € pour le Doubs).
C’est également au sein de cette tranche d’âge que les niveaux de vie du 1er et 9 e décile sont les plus faibles. Le taux de pauvreté est davantage accentué pour les moins de 30 ans mais les niveaux de vie sont aussi davantage resserrés. En revanche, plus l’âge est avancé, plus les disparités sont imp ortantes . Les référents fiscaux de 75 ans ou plus présentent cependant des écarts moindres de niveau de vie par rapport à sa génération ascendante.
32,4%
24,7%22,6%
15,7%
12,2%
9,0%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
Moins de 30ans
30-39 ans 40-49 ans 50-59 ans 60-74 ans 75 ans et +
Comparaison des taux de pauvreté par tranches d'âge en 2012
Besançon CAGB Doubs France Metrop
25,0%27,7% 29,0% 31,0% 32,4%
36,4%
Orléans Rouen Caen Metz Besançon Limoges
Comparaison du taux de pauvreté des ménages fiscaux de moins de 30 ans en
2012
12
En ce qui concerne la composition des revenus disponibles par âges, les éléments les plus significatifs se constatent sur la part des prestations sociales. Celles-ci sont plus importantes parmi les premières tranches d’âges, la part des prestations logement la plus élevée s’observant chez les moins de 30 ans Sources : Insee, Filosofi 2012, traitement ABS de Besançon 2016
Les premiers éléments statistiques issus de l’ABS 2016 ont servi de base pour comprendre les caractéristiques communes et fragilités sociales de ces ménages. Au regard des nouveaux éléments statistiques publiés fin 2016, il s’avère que le taux de pauvreté des ménages fiscaux des moins de 30 ans s’accroît, passant de 32,4% à 34,9% entre 2012 et 2013 * (voir détails en annexe).
* L’Insee déconseille l’interprétation des évolutions de données issues du fichier Filosofi d’une année sur l’autre, hors médiane ou nombre de ménages suffisamment conséquents. Source : Insee, Filosofi 2013
� L’analyse partagée des partenaires
Le sujet cible précisément les ménages de moins de 30 ans qui constituent un foyer fiscal. Les mineurs rattachés au foyer fiscal de leurs parents, les jeunes sans domicile fixe, etc., ne font pas partie de la population étudiée dans ce focus. Il s’agit en effet d’approfondir l’information donnée par l’indicateur de la pauvreté des ménages fiscaux dans l’ABS 2016. Une fois les caractéristiques repérées, le travail partenarial s’est axé sur le profil, les causes de cette pauvreté spécifique et les besoins de ces jeunes ménages pauvres. Enfin, le partage s’est déroulé autour de l’identification des actions menées sur le territoire, les freins et/ou leviers quant à une amélioration de la situation sociale.
6 978 €8 647 € 8 954 €
10 078 €11 223 € 12 211 €
15 076 €16 767 € 17 169 €
20 309 € 20 952 €19 524 €
24 793 €
29 941 €
33 385 €
39 136 €
42 394 €
36 579 €
moins de 30ans
de 30 à 39 ans de 40 à 49 ans de 50 à 59 ans de 60 à 74 ans de 75 ans ouplus
Niveau de vie médian à Besançon par tranches d'âge du référent fiscal
1er décile médiane 9e décile
26,6%29,7% 30,2% 31,9%
34,9%37,8%
Orléans Caen Rouen Metz Besançon Limoges
Comparaison des taux de pauvreté des ménages fiscaux de moins de 30 ans en 2013
13
Les profils des ménages fiscaux pauvres de moins de 30 ans repérés Des profils et problématiques de précarité communes à toutes les tranches d’âges , et évoquées régulièrement dans l’ABS, sont constatées par les partenaires comme des situations de précarité énergétique, de problématiques de gestion des budgets, en lien avec des ressources très faibles et des charges qui viennent mettre à mal l’équilibre budgétaire,…Les réponses à ces problématiques communes sont aussi pour la plupart des actions en directions des publics d’âge diversifiés : actions d’accès à l’emploi….. Toutefois certaines spécificités liées à la jeuness e des ménages ont été observées . Les ménages pauvres de moins de 30 ans présentent souvent les caractéristiques sociodémographiques suivantes : - Des personnes isolées . Sans enfant, elles perçoivent des petites ressources qui ne leur permettent parfois pas de bénéficier de l’APL et qui ne peuvent, de ce fait, être logées dans le parc social. C’est notamment le cas de certains jeunes apprentis, qui recherchent un accompagnement pour un accès au logement autonome (repérés en partie par le Foyer des Jeunes Travailleurs La Cassotte qui accueille des jeunes entre 16 et 30 ans). Les isolés de moins de 30 ans possèdent moins de moyens que les familles. Certaines de ces personnes recourent parfois à l’aide alimentaire, comme celles repérées dans le secteur du centre-ville/Battant. Les publics fréquentant l’Antenne Sociale de Quartier de Montrapon sont pour près d’un quart des jeunes de moins de 34 ans. Ce sont principalement des locataires à petits revenus. Les travailleurs sociaux leur apportent une aide dans une démarche d’autonomie. Il apparait que le statut d’isolement constitue un frein à l’accès à l’emploi. Pour les demandeurs d’emploi, un sentiment de dévalorisation est vite ressenti et celui-ci a des difficultés à entreprendre les démarches nécessaires. En outre, une partie du public étudié doit être étudiant, mais les étudiants en précarité souvent gérés directement par le CROUS, sont mal identifiés par les partenaires. - Des familles monoparentales , souvent jeunes qui perçoivent le RSA. Un grand nombre de familles monoparentales est constaté chez les moins de 30 ans. Ces ménages sont souvent touchés par l’isolement, le non accès aux loisirs et les difficultés de garde des enfants pour l’accès à l’emploi. Les salaires ne sont pas assez conséquents pour assurer une garde des enfants. Par ailleurs, un manque de formation des personnes est observé alors même que le chômage des personnes diplômées semble persister. - Le Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile ADOMA a observé la présence d’une centaine de jeunes ménages migrants déclarant leur situation, et qui constitueraient par le fait des ménages fiscaux. ADOMA précise que la régularisation de la situation administrative des migrants est longue. La première année, ils doivent renouveler tous les 3 mois leur autorisation de séjour. Ils rencontrent aussi des difficultés à faire valoir leur diplôme dans notre pays. Enfin, plus globalement, il s’agit de ménages qui rencontrent des difficultés :
o de gestion du budget (Il est constaté que la précarité est de plus en plus conséquente et les ressources de moins en moins importantes), avec des problématiques de surendettement,
Un travail quantitatif de la Croix Rouge de
Besançon réalisé sur les jeunes de 18 à 30
ans, accueillis dans les lieux de distribution
d’aide alimentaire, expose que la tranche
des 18-25 ans sont, pour la majorité d’entre
eux, isolés ou en couples avec des enfants :
- Les couples de 18 à 22 ans sont peu
qualifiés, n’ont pas ou peu de ressources,
ressentent un désir d’autonomie qui mène
souvent à une augmentation des dettes due
une rupture de l’emploi, et ont un soutien
familial restreint.
- Les isolés de 25 à 30 ans sont touchés par
la précarité souvent suite à un accident de
la vie, possèdent peu de ressources et un
emploi précaire et/ou partiel qui entraîne
une démotivation.
Les constats de la Croix Rouge sont partagés
par les autres partenaires. Il est précisé en
complément des difficultés rencontrées par
les jeunes, la barrière de la langue et le
manque de qualifications des jeunes
femmes.
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o une rupture de droits (des difficultés sont perçues notamment au niveau de la Caisse d’Allocations Familiales au niveau des délais de prise en charge pour l’APL). Les associations soulignent fortement le délai trop long pour l’accès aux minimas sociaux (2 à 3 mois seraient les délais d’accord à l’accès aux minimas sociaux par la CAF).
o une rupture familiale,
o et parfois une fragilité psychologique.
La pauvreté des ménages fiscaux de moins de 30 ans s’observe aussi par des difficultés d’accès : - à l’autonomie en termes de logement, de mobilité et de ressources , la moitié étant consacrée au loyer et aux charges locatives, ce qui, pour beaucoup de personnes, laisse un reste à vivre compris entre 0 et 3 €/jour/personne. - aux soins . Les démarches sont compliquées d’un point de vue financier et administratif. Les personnes qui ne bénéficient plus de l’assurance maladie de leurs parents ou de la CMU n’ont pas forcément conscience de la nécessité de détenir une mutuelle, ou celle-ci leur est financièrement inaccessible. Un manque d’éducation à la santé et à l’hygiène est observé. Les jeunes viennent ainsi chercher des repères auprès des institutions et des organismes. Le manque d’accès aux soins chez des personnes présentant des problèmes de santé psychologique peut également favoriser des comportements addictifs chez les jeunes, entraînant à leur tour d’autres problèmes renforçant la précarité. - aux droits . Les outils d’accès aux droits sont inadaptés et inutilisés par les personnes ne connaissant pas la langue française. Il est constaté par ailleurs une perte d’information liée à la dématérialisation et la complexité des démarches. Même si la fracture numérique identifiée semble plus facilement remédiable auprès des jeunes, leur proximité à l’outil internet (ordinateur, téléphone portable) ne justifie pas qu’ils utilisent plus les outils d’accès aux droits. - à l’emploi . Par le manque d’expérience et de qualification dû au jeune âge, la précarité de l’emploi est davantage intensifiée chez les ménages de moins de 30 ans. Au-delà de cette précarité, les partenaires observent que les formations ne sont pas toujours adaptées ou complètes au vu de la réalité du monde professionnel. Des besoins et des dispositifs Quand bien même les indicateurs utilisés ne permettent pas de traduire intégralement la situation des moins de 30 ans constitués en ménages fiscaux, les partenaires identifient néanmoins certaines récurrences dans les demandes des jeunes adultes. La plupart des aides sont axée sur de l’accompagnement au projet pour développer une situation plus stable et autonome. Certaines sont exposées par les partenaires :
• Les structures sociales telles que le CCAS ou la Caisse Solidaire observent une sollicitation d’aides par un public plutôt constitué de jeunes adultes. Ces aides peuvent être de différente nature : financière pour
Une Enquête Nationale sur les Ressources des Jeunes
(ENRJ) âgés de 18 à 24 ans en 2014 publiée par La DREES
(en juin 2016) montre que l’autonomie nécessaire pour
s’insérer dans la société en tant qu’adulte et qu’actif est
souvent conditionnée par l’aide des parents, quand ceux-
ci ont une situation sociale suffisamment stable. En voici
quelques illustrations chiffrées :
- 84% des permis de conduire et 64% des acquisitions
de véhicule sont financés par les parents
- 46% des jeunes adultes sont affiliés à la
complémentaire santé de leurs parents
- 20% des jeunes adultes assurent leur véhicule sur le
contrat de l’un de leurs parents.
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de la subsistance , et prennent en grande majorité la forme de micro-crédits pour réaliser les projets d’accès à la mobilité comme passer le permis de conduire ou acheter un véhicule pour accéder à l’emploi. Le même constat est partagé quant aux apprentis et jeunes embauchés en contrats d’avenir ; en recherche d’une expérience professionnelle, ceux-ci peinent parfois à financer leur permis de conduire, qui s’avère un réel enjeu pour s’insérer dans le milieu professionnel.
• Dans le même registre d’accès à l’emploi, La Mission Locale porte
un dispositif d’accès à l’emploi qui est toutefois peu connu et pour lequel peu d’orientations sont faites : le dispositif Garantie Jeune. Il s’agit d’un contrat d’un an maximum durant lequel le jeune perçoit une allocation qui n’est pas considérée comme un salaire et n’ouvre pas droit à l’APL. Le jeune doit être acteur et porteur de son projet. Durant cette période, le jeune s’autonomise, mais en oublie parfois la précarité du contrat. Il s’avère alors nécessaire de l’accompagner pour lui faire prendre conscience de la durée du contrat et de la nécessité de se qualifier. Il est souvent constaté qu’une fois la qualification acquise, les jeunes changent de domaine professionnel.
• Concernant la gestion budgétaire, un dispositif est en cours de
construction au niveau de la Banque de France, en plus de son intervention auprès des travailleurs sociaux pour la constitution de dossiers de surendettement, celle-ci a signé récemment une convention avec le rectorat et l’Université de Bourgogne- Franche-Comté pour que les étudiants reçoivent une éducation financière.
• Concernant les personnes relativement éloignées de l’insertion professionnelle, il existe aussi les chantiers d’insertion. Toutefois, ces dispositifs sont saturés et la durée d’attente pour y accéder peut aller jusqu’à un an.
• Le dispositif « santé » mis en place par le CCAS pour faciliter l’accès au soin n’est pas axé sur cette tranche d’âge mais l’offre de soins concerne essentiellement les jeunes.
• Le dispositif logement tremplin jeune du CCAS s’adresse à des jeunes âgés de 18 à 25 ans, ayant un
projet de formation ou d’accès à l’emploi, accompagnés par la Mission locale et pour lesquels plusieurs fragilités sont détectées. L’absence de logement autonome constitue un frein dans l’insertion professionnelle des jeunes ciblés L’intégration dans le dispositif offre un point d’ancrage qui permet de travailler durablement l’autonomisation et la responsabilisation de l’adulte en devenir. Chaque accompagnement est contractualisé.
• D’autres dispositifs d’aide à la subsistance et à l’accompagnement sont pilotés par le Conseil
Départemental : o le Fond d’Aide aux Jeunes (FDAJ) pour financer un projet et de la subsistance si le jeune s’inscrit
dans un projet au moins à moyen terme. Ce dispositif peut se compléter par un microcrédit. Le FDAJ est sous utilisé car insuffisamment sollicité par les jeunes qui ont des difficultés à se projeter dans la société (système complexe, certains dispositifs inadaptés). Il est indiqué qu’AGIR ABCD propose un tutorat individuel aux jeunes.
o Une aide éducative proposée par le Conseil Départemental (comment vivre dans un logement, gestion du budget, etc.). Cette aide n’est pas destinée qu’aux jeunes uniquement.
o Le dispositif Jeunes majeurs cible les jeunes connus depuis leur minorité et accompagnés par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) et prolonge cet accompagnement jusqu’à leurs 21 ans. Les fonds destinés à ce dispositif sont plus importants.
• En terme d’accès aux loisirs, la carte avantage jeunes mise en place par le CRIJ est citée comme
dispositif. Hormis celui-ci, peu de dispositifs semblent exister.
En chiffres :
- Le taux d’emploi précaire des 15-
24 ans est passé de 17,2% en 1982
à 50,2% en 2012, et 51,6% en
2014 en France selon l’Insee.
- A Besançon, près de 36% des
ménages à bas revenu et près de
29% des ménages allocataires du
RSA ont moins de 30 ans, soit
respectivement 4151 et 1850
ménages (CAF du Doubs 2015)
- 25 % des dossiers de
surendettement dans le Doubs
sont déposés par des jeunes de
moins de 34 ans (Banque de
France).
16
Certains freins et manques ont été exposés par les partenaires : - Les difficultés personnelles de certains jeunes adultes, notamment psychologiques ou liées à des carences éducatives, les empêchent de s’emparer des dispositifs. - Quelles soient ciblées sur l’aide à la subsistance, au logement, à la santé, à la mobilité et à l’accès à l’emploi, les demandes et besoins des jeunes sont particulièrement imbriquées les une par rapport aux autres alors que les dispositifs mis en place sont dispersés par domaines d’actions. Quand bien même, malgré les difficultés personnelles de certains jeunes qui parviennent à accéder aux dispositifs, le trop grand nombre de dispositifs et d’intervenants crée de l’illisibilité. Ce manque de clarté impacte dès lors la cohérence et l’efficacité des actions, pourtant nombreuses, en direction de ce public. Au-delà de la dispersion des dispositifs, d’autres freins sont identifiés, notamment au niveau des politiques sociales en générale, présentant des changements et une évolution rapide comme par exemple la baisse des barèmes d’accès aux droits alors que les salaires n’augmentent pas, ou un affaiblissement des dispositifs nationaux ou de rupture des prestations (APL, prime naissance, etc.). Il est également précisé que pour certains dispositifs, les moyens financiers manquent et qu’ils sont nécessaires à l’aide sociale. Les pistes d’enjeux De l’ensemble des échanges, il ressort qu’un accompagnement et un accès à l’emploi durable sont nécessaires à une meilleure insertion des jeunes ménages dans la société mais que la multitude des dispositifs existants semblent les desservir. Il paraît dès lors nécessaire de coordonner, simplifier et rendre plus lisible les dispositifs afin qu’ils soient mieux utilisés, et amener les personnes à solliciter les plus adaptés. Les partenaires s’accordent sur la nécessité de créer une porte d’entrée unique pour plus de clarté et de simplicité. Par ailleurs, les enfants étant un vecteur d’intégration des parents, il est important d’en tenir compte pour les politiques publiques en direction des jeunes parents de moins de 30 ans. Il est proposé une coordination et une structure qui recensent toutes les actions des différentes associations, pour permettre une plus grande cohérence dans l’action de communication menée auprès de ce public. Il est aussi évoqué la nécessité de prévenir la rechute des personnes par la poursuite d’un accompagnement et suivi plus long, même lorsqu’elles ont (re)trouvé un emploi. De même, la mise en place d’un référent unique de parcours ou à minima des accompagnements simultanés est proposée. En outre, d’autres pistes d’amélioration sont avancées dans des registres variés : - la pérennisation des emplois et le renforcement de l’accompagnement pourraient être portés par un système de parrainage au sein des entreprises. - un recours et une facilitation aux soins psychiques devraient être renforcés. - il est proposé qu’un travail d’étude sur le revenu inconditionnel soit réalisé. Enfin, au-delà de la coordination, de l’information et du suivi des actions, il s’agit de renforcer deux notions :
� celle de communication et de confiance entre les partenaires et les usagers. � celle de solidarité en la rendant visible via une déontologie auprès des jeunes. Ainsi, il serait nécessaire
d’interroger les jeunes sur leur vision de l’accompagnement reçu.
Les partenaires suivants ont participé à ce focus : ADOMA, AUDAB, Banque de France, Centre départemental d’accès aux droits, Conseil Départemental du Doubs, La Croix Rouge, Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de Protection des Populations du Doubs, Foyer des Jeunes Travailleurs La Cassotte, Grand Besançon Habitat, Habitat 25, Ligue de l’Enseignement, Restaurants du Cœur, Secours Catholique, Secours Populaire, Ville et Centre Communal d’Action Sociale de Besançon, Communauté d’Agglomération du Grand Besançon.
17
Annexe graphiqueAnnexe graphiqueAnnexe graphiqueAnnexe graphique
Source : Insee, Filosofi 2013
2 888 €
1 538 €
776 €
2 080 €
1 258 €
544 €
9e décile Médiane 1er décile
Comparaison de la distribution du revenu disponible mensuel à Besançon en 2013
Toutes tranches d'âge Moins de 30 ans
1 258 € 1 327 €1 527 € 1 438 €
544 € 593 €743 € 729 €
2 080 € 2 132 €
2 849 €
2 308 €
Besançon CAGB DOUBS Francemétropolitaine
Comparaison de la distribution du revenu disponible mensuel des ménages fiscaux de moins de 30 ans par
strates territoriales
Médiane 1er décile 9e décile
34,9%
30,3%
21,0%22,8%
Besançon CAGB DOUBS France métropolitaine
Taux de pauvreté des ménages fiscaux demoins de 30 ans en 2013
2 080 €2 161 €
2 330 € 2 318 €2 201 €
1 933 €
2 170 €
1 258 € 1 309 € 1 352 €1 300 €
1 356 €
1 214 € 1 298 €
544 €631 € 597 € 614 € 667 €
539 €599 €
- €
500 €
1 000 €
1 500 €
2 000 €
2 500 €
Besançon Caen Rouen Metz Orléans Limoges Moyenne des villes comparables
Comparaison de la distribution du revenu disponible mensuel des ménages de moins de 30 ans par villes comparables en 2013
9e décile
Médiane
1er décile
18
PARTIE III : PANORAMA SOCIAL THEMATHIQUE
DEMOGRAPHIE Contexte général Couples, familles : effets de la séparation sur le niveau de vie En France, vivre en couple marié demeure la situation conjugale la plus répandue. Toutefois, les unions sont plus fragiles, les couples se forment de plus en plus tard et se séparent davantage (une personne sur cinq s’est séparée de son premier conjoint avant cinq années de cohabitation). Les effets financiers de ces séparations ne sont pas les mêmes au sein du couple. Ainsi la perte de niveau de vie directement imputable à une rupture est de l’ordre de 20% pour les femmes et de 3% pour les hommes. Ces derniers reforment aussi plus rapidement et plus fréquemment une nouvelle union cohabitante que les femmes. Au niveau national, la part des familles monoparentales a tendance à augmenter. Cette monoparentalité, toujours essentiellement maternelle, touche les femmes les moins diplômées qui se retrouvent en difficultés d’insertion sur le marché du travail. De ce fait, les conditions de vie de ces familles sont moins favorables. Source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2017528
Les indicateurs locaux
1 La tendance n'est indiquée que lorsque la valeur sort de la marge d'erreur qui s'établit à + ou - 5% 2 Les villes de tailles comparables retenues sont : Caen, Rouen, Metz, Orléans et Limoges.
Insee RP
Valeur mini. Médiane Valeur maxi .
Population Evolution 2008/2013
Population municipale 116 952 -0,6% 1,1% 2,0% 2,5% -3,6% -1,5% 1,2%
Nombre de ménages 61 165 1,5% 3,1% 4,2% 4,6% -2,2% 0,9% 2,3%
Composition des ménages Proportion Evolution 2008/2013 Proportions en 2013
Ménages d'une personne 53% 5,1% 45% 36% 35% 46% 53% 56%
Couples sans enfant 19% -0,6% 23% 27% 27% 18% 20% 21%
Familles monoparentales 9% 5,2% 9% 8% 9% 8% 9% 10%
Couples avec enfant(s) 15% -8,2% 20% 26% 27% 12% 15% 20%
Autres ménages 4% -2,4% 3% 2% 3% 3% 4% 4%
Tranches D'âge Nombre en 2013 Evolution 2008/2013 Evolution 2008/2013
Moins de 15 ans 17 284 -0,9% 0,7% 2,6% 2,6% -1,6% 0,6% 5,1%
15 à 29 ans 34 429 -1,8% -1,9% -3,1% -2,0% -11,6% -6,9% -1,4%
30 à 44 ans 20 897 -2,7% -2,9% -2,4% -2,6% -4,7% -2,4% -0,3%
45 à 59 ans 19 377 -6,4% -6,1% -0,6% 0,9% -12,5% -6,1% 1,4%
60 à 74 ans 14 830 11,8% 14,0% 13,0% 14,6% 8,6% 11,7% 21,6%
75 ans ou + 10 135 5,2% 11,5% 13,5% 9,5% -1,3% 4,0% 7,9%
Evolution 2008/2013
Inse
e, R
P
2008
et
2013
Inse
e,
RP
200
8 et
201
3
IndicateursBesançon
Sou
rce
Nombre Tendance1 CAGB Doubs National
Tendances de comparaison
Villes comparables 2
Inse
e,
RP
200
8 et
201
3
51% 53%
19% 19%
16% 15%
9% 9%4% 4%
2008 2013
Composition des ménages bisontins
Part des autres ménages
Part de familles monoparentales
Part des couples avec enfant
Part des couples sans enfants
Part des ménages d'une personne
19
Où dans la ville ? En 2013, les secteurs les plus peuplés de la commune sont les suivants : Torcols (4677 habitants), Rue de Vesoul (4144), Bregille (3528), Montrapon (3293), Chasnot (3255), Chamars (3157), République (3142) et Fontaine-Argent (3118). Entre 2008 et 2013, l’évolution de la population présente des tendances1 à la hausse ou à la diminution du nombre d’habitants selon des effets de nouvelles constructions ou de déconstructions de logements, ou de changements de profil des ménages occupant les logements. Ainsi, Les iris* les plus concernés par une diminution de population sont Fontaine-Ecu, Diderot, Chopin, Epoisses-Bourgogne, Epoisses-Champagne, Sarrail, Villarceau et Victor Hugo. Les principaux secteurs concernés par une hausse de population supérieure à 10% sont Montboucons, Mouillère, Torcols, Chaffanjon et République. A noter également une forte évolution à Chateaufarine qui atteint près de 670 habitants en 2013 suite à la construction du quartier des hauts de Chazal.
*Iris= Ilots Regroupés pour l’Information Statistique 1 La tendance n'est indiquée que lorsque la valeur sort de la marge d'erreur qui s'établit à + ou - 5%
Synthèse Besançon présente une population jeune et le vieillissement de la population est moins prononcé par rapport à celui enregistré au niveau national ou à celui de l’agglomération. En termes de composition des ménages, la commune bisontine s’inscrit dans la médiane des villes comparables. Toutefois, Besançon présente une part des couples avec enfants plus faible qu’au niveau national ou intercommunal, mais aussi davantage de ménages d’une seule personne. A l’échelle infra communale, un regain de population est constaté au niveau du centre-ville (République, Chamars) ou de ses abords (Fontaine-Argent et Mouillère). Néanmoins, les quartiers les plus peuplés restent Planoise-Chateaufarine, Chaprais-Cras et Saint-Claude Torcols. Rappel : La population bisontine représente près de 65% de celle de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon. Les tendances d’évolution de Besançon entraînent donc mécaniquement un effet tendanciel similaire au niveau intercommunal.
20
ENFANCE / PETITE ENFANCE Contexte général Modes de garde des jeunes enfants en 2013 Pour les parents d’un enfant de moins de trois ans, concilier travail et famille, c’est d’abord trouver une solution d’accueil. Selon une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) menée en 2013, trois quart des enfants sont confiés à un tiers la majeure partie du temps en semaine. Le coût pour les parents varie selon leur situation. En moyenne, les parents qui travaillent versent 345 € par mois et par enfant avant déduction des aides éventuelles et 160 € une fois ces aides déduites. La dépense est respectivement de 446 € et 215 € pour les enfants dont les parents travaillent à temps complet. Ces écarts s’expliquent principalement par des différences quant à la durée de la garde et le type d’intervenant (assistant(e) maternel(le)s, établissements d’accueil de jeune enfant, autres…).Toutefois, un peu plus d’un enfant sur quatre est gardé à titre principal par ses parents. Dans ce cas, soit les parents ont des horaires de travail décalés (70%) soit c’est la mère qui travaille au moins en partie à domicile (20%). Source : http://drees.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er896.pdf
Les indicateurs locaux
1 La tendance n'est indiquée que lorsque la valeur sort de la marge d'erreur qui s'établit à + ou - 5% 2 Les villes de tailles comparables retenues sont : Caen, Rouen, Metz, Orléans et Limoges. ** En 2015, le seuil de bas revenus s’élevait à 1 043 € mensuels par unité de consommation.
Source : Caf du Doubs
Valeur mini . Médiane Valeur maxi.
Nombre d'enfants de : 2013 Evolution 2008/2013
moins de 3 ans 3 972 -1,0% 0,5% -0,2% 0,0% -10,9% -1,0% 4,1%
3 à 5 ans 3 800 8,3% 6,8% 5,6% 2,2% 2,3% 5,5% 8,3%
6 à 10 ans 5 362 -0,4% 0,5% 3,2% 2,6% -0,4% 1,6% 6,4%
11 à 17 ans 7 676 -7,7% -2,7% 0,2% 2,1% -8,9% -5,3% 3,0%
Total de mineurs 20 809 -1,9% 0,3% 1,8% 1,9% -3,1% -0,7% 3,0%
Nombre d'enfants vivant
dans une famille sous le seuil
de bas revenus**:
2015 Evolution 2012/2015
moins de 3 ans 1 737 14,0% 14,2% 8,6% -4,3%
3 à 5 ans 1 631 8,2% 5,9% 4,8% -3,3%
6 à 11 ans 2 864 15,6% 15,0% 13,1% -2,2%
12 à 15 ans 1 737 15,3% 16,2% 10,6% -1,3%
16 à 17 ans 832 4,3% 2,3% 2,2% -1,7%
Total de mineurs 8 801 12,6% 12,0% 9,1% -2,5%
Indicateurs
Besançon
Sou
rce
Nombre Tendance1 CAGB Doubs National
Inse
e,
RP
20
08
et
20
13
Caf
20
12
et
20
15
Villes comparables 2Tendances de comparaison
Evolution 2008/2013
Evolution 2012/2015
7193 71397516
76847844 7815
80688386
8801
4000
5000
6000
7000
8000
9000
10000
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Nombre de mineurs vivant dans une famille sous le seuil de bas revenu à Besançon
21
Où dans la ville ? En 2013, 20 809 mineurs sont recensés. Parmi eux, on dénombre : - 3 972 enfants de moins de 3 ans, soit 3,4 % de la population de la ville. - 9 162 enfants âgés de 3 à 10 ans révolus, soit près de 8% des bisontins. En 2013, de nombreux enfants de moins de 3 ans sont recensés dans les secteurs de Planoise, Torcols et Rue de Vesoul. Le nombre de naissances reste globalement stable, (1 528 en 2015) masquant toutefois certaines évolutions plus marquées selon les quartiers.
En ce qui concerne la tranche d’âge des enfants de 3 à 11 ans, ce public est surreprésenté dans les secteurs de Planoise, Torcols, Grette, Clairs-Soleils et Tilleroyes.
22
Les mineurs vivant sous le seuil de bas revenu sont surreprésentés dans les territoires qui concentrent les familles pauvres, tels certains iris de Planoise où plus de quatre mineurs sur cinq vivent sous ce seuil. Sources : Caf du Doubs 2015 / Insee RP 2013
Synthèse Entre 2008 et 2013, le nombre d’adolescents bisontins a légèrement diminué, alors que celui des autres strates de comparaison est plutôt stable. En revanche, une augmentation plus marquée du nombre d’enfants âgés de 3 à 5 ans est constatée à Besançon sur la même période. Le nombre de mineurs vivant dans une famille sous le seuil de bas revenu défini par la Caf est quant à lui en constante hausse depuis la crise de 2008, et ce dans des proportions plus importantes qu’au niveau départemental ou national. Ainsi, sur la période 2012/2015, 986 mineurs de plus sont concernés par cet indicateur. Cette hausse fait mécaniquement augmenter la part de mineurs vivant sous le seuil de bas revenu qui est estimée en 2015 à 42% à Besançon, atteignant jusqu’à 80% dans le quartier de Planoise-Chateaufarine. Rappel : La population bisontine représente près de 65% de celle de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon. Les tendances d’évolution de Besançon entraînent donc mécaniquement un effet tendanciel similaire au niveau intercommunal.
12%20% 20% 24% 26%
29% 30% 30%
39% 41% 42%48%
80%
42%
Part estimée des mineurs sous le seuil de bas revenu
23
PERSONNES AGEES Contexte général L’allocation personnalisée d’autonomie en Bourgogne -Franche-Comté Selon une étude de l’Insee de décembre 2016, l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) aide 64 000 personnes en Bourgogne-Franche-Comté. Cette aide financière mise en place en 2002 et destinée aux personnes de plus de 60 ans vise à participer aux frais occasionnés par la dépendance. Elle est versée par les conseils départementaux. Dans la région, à partir de 75 ans une personne sur cinq est allocataire de l’APA. On observe ainsi que neuf bénéficiaires sur dix ont plus de 75 ans et près de la moitié plus de 85 ans. Le recours à l’APA est en effet lié à la perte d’autonomie qui s’accentue naturellement avec l’âge. L’évolution du nombre de bénéficiaires entre 2008 et 2013 augmente moins en Bourgogne-Franche-Comté qu’au niveau national (respectivement +7.6 % et +11.3%). Les bénéficiaires de l’APA à domicile représentent 57 % des allocataires de l’APA de la région. La dépense annuelle moyenne de cette aide à domicile est de 4 170 € (-4 % entre 2008 et 2013). En revanche, les dépenses d’APA en établissement augmentent fortement (+28% sur la même période) bien plus que le nombre de bénéficiaires (+16%). Elles s’établissent à 4 270 € en moyenne par an en 2013 (+10% par rapport à 2008). Source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2521014#consulter
Les indicateurs locaux
1 La tendance n'est indiquée que lorsque la valeur sort de la marge d'erreur qui s'établit à + ou - 5% 2 Les villes de tailles comparables retenues sont : Caen, Rouen, Metz, Orléans et Limoges. 3 La valeur 2012 est présentée à titre indicatif, l'Insee déconseillant fortement le calcul d'évolution d'une année à l'autre à partir des données issues du fichier Filosofi
Source : Filosofi 2013
Valeur mini. médiane Valeur maxi.
Isolement 2013 Evolution 2008/2013
Part des personnes de 80 ans ou + vivants
seules57,8% + 0,9 point 52,7% 49,3% 49,0% 52,5% 57,2% 59,7%
Inse
e, R
P
2013
Population 2013 Evolution 2008/2013
Personnes de 60 à 74 ans 13 268 11,8% 14,0% 13,0% 14,6% 8,6% 11,7% 21,6%
Personnes de 75 ans et + 9 635 5,2% 11,5% 13,5% 9,5% -1,3% 4,0% 7,9%
Personnes de 80 ans et + 5 978 14,8% 19,4% 22,8% 17,3% 5,2% 11,2% 14,8%
niveau de vie 2013 Valeur 2012 3
Taux de pauvreté des 60-74 ans 10,5% 12,2% 7,7% 7,9% 9,3% 8,9% 11,5% 14,5%
Taux de pauvreté des 75 ans et + 7,4% 9,0% 6,5% 7,4% 8,9% 5,0% 6,5% 8,9%
Revenu disponible médian des 60-74 ans 21 620 € 20 952 € 23 035 € 21 683 € 22 205 € 21 246 € 21 685 € 22 705 €
Revenu disponible médian des 75 ans et + 20 497 € 19 524 € 20 842 € 19 500 € 20 051 € 20 497 € 21 159 € 23 420 €
1er décile des 60-74 ans 11 958 € 11 223 € 12 923 € 12 822 € 12 351 € 10 859 € 11 678 € 12 377 €
1er décile des 75 ans et + 12 842 € 12 211 € 13 304 € 12 867 € 12 430 € 12 503 € 13 182 € 13 801 €
Bénéficiaires de l'APA 2016 Evolution 2015/2016
Bénéficiaires de l'APA à domicile 1 438 -1,2% 2 119 7 454
Bénéficiaires de l'APA en établissement au
31/12/2016 ND 4 011
Indicateurs
Besançon
Sou
rce
Valeur Tendance1 CAGB Doubs National Villes comparables 2
Tendances de comparaison
In
see-
DG
FiP
-Cna
f-C
nav-
Ccm
sa,
Fic
hier
loca
lisé
soci
al e
t fis
cal.
2012
-201
3
Part en 2013
Evolution 2008/2013
2013
Con
seil
dépa
rtem
enta
l du
Dou
bs
Inse
e, R
P 2
008-
2013
2016
10,5%8,9%
14,5%
12,5%13,5%
9,4% 9,3%
7,4%
5,0% 5,6%
8,9%
6,2% 6,8%
8,9%
Besançon Caen Rouen Metz Orléans Limoges France
Comparaison des taux de pauvreté des seniors en 2013
Taux de pauvreté des ménages fiscaux de 60 à 74 ans
Taux de pauvreté des ménages fiscaux de 75 ans ou plus
24
Où dans la ville ? En 2013, Besançon compte 5 978 personnes âgées de 80 ans ou plus parmi ses habitants. Ceux-ci sont particulièrement présents dans les iris* suivants : Bregille, Rue de Vesoul, Fontaine-Argent, Chaprais, Mouillère, Rue de Belfort et Cras. Ils sont également nombreux dans certains iris où une concentration de pauvreté a été observée et qui sont concernés par le zonage prioritaire de la politique de la ville comme à Palente et Montrapon. Les secteurs définis « en observation » comme Saint-Ferjeux et Rue Battant recensent également un nombre important de personnes âgées de 80 ans ou plus.
*Iris= Ilots Regroupés pour l’Information Statistique.
Synthèse La population bisontine présente une évolution du nombre de personnes âgées dans la médiane des villes comparables, hormis pour les personnes de 80 ans ou plus dont l’augmentation est plus marquée pour Besançon. En revanche, les autres strates de comparaison connaissent un vieillissement de leur population plus accentué. La pauvreté des personnes âgées de Besançon s’inscrit également dans la médiane des villes de taille comparable. L’élément le plus saillant constaté à partir des données 2013 concerne le revenu disponible médian des personnes de 75 ans ou plus. Celui-ci s’établit à 20 497 € (soit 1708 € mensuels), revenu le moins élevé observé au niveau des villes comparables. En 2013, les bisontins les plus pauvres âgés de 60 à 74 ans (1er décile) vivaient avec 996,5 € mensuels tout au plus, soit près de 33 € de moins qu’au niveau national et 80 € de moins qu’au niveau intercommunal. Rappel : La population bisontine représente près de 65% de celle de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon. Les tendances d’évolution de Besançon entraînent donc mécaniquement un effet tendanciel similaire au niveau intercommunal.
25
PERSONNES HANDICAPEES
Contexte général
Plus d'un million de bénéficiaires Allocation Adult e Handicapé Entre décembre 2014 et décembre 2015, le nombre de bénéficiaire de l’AAH a augmenté de 2,1% pour concerner 1 028 800 de personnes. Cette hausse résulte de la combinaison de plusieurs facteurs. D’une part, les dernières réformes des retraites ont pu conduire les bénéficiaires de l’AAH à décaler la date de leur départ et d’autre part la hausse du nombre de bénéficiaires ayant un taux de reconnaissance du handicap compris entre 50 % et 79% ont favorisé cette augmentation. La majeure partie des personnes percevant l’AAH est représentée par des personnes isolées avec ou sans enfant. Plus de 70 % d’entre eux ont plus de 40 ans. Depuis le 1er avril 2016, le montant maximum de l’allocation versée est de 808,46 € par mois. Sources : https://informations.handicap.fr/art-profils-beneficiaires-aah-51-8904.php
Les indicateurs locaux
1 La tendance n'est indiquée que lorsque la valeur sort de la marge d'erreur qui s'établit à + ou - 5% 2 Les villes de tailles comparables retenues sont : Caen, Rouen, Metz, Orléans et Limoges.
Précision : L’AAH constitue un minima social. Cette allocation concerne les personnes handicapées pauvres. Le nombre de bénéficiaires concerné ne représente donc pas de façon exhaustive le nombre de personnes handicapées sur le territoire.
Caf du Doubs
Valeur
mini .Médiane
Valeur
maxi.
Handicap 2016Evolution
2015/2016
Nombre de personnes disposant d'une carte d'invalidité
(taux de handicap supérieur à 80%)3 183 2,5% 6,3% 2,5%
Bénéficiaires de la Prestation de Compensation du
Handicap628 2,8% -3,4% 30,1%
Bénéficiaires de l'Allocation Compensatrice Tierce
Personne141 -8,4% -49,7% -9,2%
Nombre de personnes disposant d'une Reconnaissance
de Qualité de Travailleur Handicapé en 20165 651 13,3% 13,4% 8,2%
Demande d'emploi 2016Evolution
2014/2016
Demandeurs d'emploi handicapés (catégories A, B et C) 1 196 18,7% 18,7% 20,0%
Dir
ecc
te
Bo
urg
ogn
e-
Fran
che
-
Co
mté
Handicap et pauvreté 2015Evolution
2012/2015
Allocataires de l'Allocation d'Adultes Handicapés 3 097 16,9% 17,4% 15,6% 3,2%
Population couverte par l'AAH 4 726 17,2% 18,3% 17,7% 2,3%
Nombre d'allocataires de l'Allocation d'Education
d'Enfant Handicapé311 14,8% 9,0% 7,8% 10,8%
Caf
20
12
et
20
15
Villes comparables 2
Eléments de comparaison
Evolution 2015/2016
Evolution 2014/2016
Evolution 2012/2015
Sou
rce
sM
DP
H d
u D
ou
bs
Doubs NationalIndicateurs
Besançon
Valeur Tendance1 CAGB
1 724 1 780 1 899 2 019 2 239 2 353 2 649
2 953 3132 3 097
2 520 2 596 2 794
3 014 3 426 3 542
4 032
4 563 4836 4 726
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Evolution du nombre d'allocataires de l'AAH
Nombre d'allocataires Population couverte
26
Où dans la ville ? En 2015, les iris de la commune enregistrant le plus grand nombre d’allocataires de l’AAH sont ceux de Planoise, Tilleroyes (notamment en raison de la
présence d’établissements de domiciliation de
personnes handicapées), Palente, Chopin, Saint-Ferjeux, Torcols, Montrapon, Montboucons et Fontaine-Argent. Entre 2014 et 2015, on note une augmentation assez marquée du nombre d’allocataires de l’AAH aux iris* Cassin et Viotte. *Iris= Ilots Regroupés pour l’Information Statistique.
Synthèse Entre 2015 et 2016, une légère diminution du nombre d’allocataires est observée au niveau communal pour la première fois depuis 2006. Toutefois, la population couverte par cette prestation s’établit toujours à un niveau très élevé. La demande d’emploi des personnes handicapées, quant à elle, continue de croître, cependant moins vite qu’au niveau départemental. A Besançon, la demande d’emploi des personnes handicapées représente près de 11% de la demande d’emploi totale. Cette proportion est nettement moins élevée pour le reste du département du Doubs (près de 8%). Les publics cumulant handicap et difficultés sociales présentent des besoins d’accompagnement spécifiques pour ne pas voir se dégrader davantage leur situation, notamment dans l’accès aux soins et aux droits. Rappel : La population bisontine représente près de 65% de celle de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon. Les tendances d’évolution de Besançon entraînent donc mécaniquement un effet tendanciel similaire au niveau intercommunal.
27
PAUVRETE/PRECARITE
Contexte général Un taux de pauvreté à un niveau toujours élevé Selon les dernières estimations de l’Insee datant de décembre 2016, le taux de pauvreté repart à la hausse entre 2014 et 2015 passant de 14,1% à 14,3%. Après une baisse en 2013, le taux actuel retrouve les niveaux atteints en 2011. Cette augmentation proviendrait principalement de la hausse du nombre de chômeurs vivant au-dessous du seuil de pauvreté (60% du revenu médian). Parallèlement, l’Insee a publié en 2016 une étude analysant les effets des réformes des prestations et prélèvements intervenues en 2015. Ces réformes ont créé une très légère redistribution des 30 % les plus aisés vers le reste de la population et notamment vers les 10% les plus modestes. De façon générale, l’effet de ces mesures sociales et fiscales sur le niveau de vie moyen est globalement neutre. Pour autant, la combinaison de la réduction de certaines aides pour les familles les plus aisées, la revalorisation du RSA (+2%) pour les plus modestes et le relèvement du seuil de revenu à partir duquel l’impôt est dû permet de réduire légèrement les inégalités. Le rapport entre le niveau de vie moyen détenu par les 20 % les plus aisés et celui détenu par les 20 % les plus modestes est de 4,12. En l’absence de ces mesures il aurait été de 4,16. Sources :https://www.insee.fr/fr/statistiques/2512042
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2492179?sommaire=2492313
Les indicateurs locaux
1 La tendance n'est indiquée que lorsque la valeur sort de la marge d'erreur qui s'établit à + ou - 5% 2 Les villes de tailles comparables retenues sont : Caen, Rouen, Metz, Orléans et Limoges. 3 La valeur 2012 est présentée à titre indicatif, l'Insee déconseillant fortement le calcul d'évolution d'une année à l'autre à partir des données issues du fichier Filosofi **Ratio S80/20= le rapport entre la masse des niveaux de vie disponible détenue par les 20% d’individus les plus riches à celle détenue par les 20% les plus pauvres. Plus le ratio est élevé, plus les inégalités sont importantes.
Insee, Filosofi 2013
Valeur
mini.Médiane
Valeur
maxi.
Niveau de vie 2013 Valeur 2012 3
Taux de pauvreté 20,3% 19,8% 15,0% 12,5% 14,5% 18,8% 20,6% 21,3%
Revenu disponible médian (annuel, par
Unité de Consommation)18 461 € 18 159 € 20 206 € 20 644 € 20 185 € 18 425 € 18 853 € 19 263 €
1er décile 9 316 € 9 238 € 10 492 € 11 286 € 10 640 € 8 961 € 9 256 € 9 435 €
9e décile 34 661 € 34 745 € 36 175 € 36 634 € 37 290 € 34 576 € 37 448 € 38 425 €
Ratio S80/20** 4,6 4,8 4,2 3,9 4,4 4,6 4,9 5,3
Allocataires CAFMénages sous le seuil de bas revenu 11 657 11,6% 11,8% 9,2% -0,5%
Ménages vivant de minimas sociaux 8 052 18,5% 18,7% 15,9% 2,8%
Allocataires Caf bénéficiaires du RSA 6 470 20,9% 21,6% 18,0% 6,7%
Population couverte par le RSA 13 447 21,8% 21,9% 19,1% 6,8%
Allocataires Caf bénéficiaire du RSA socle 4 207 17,6% 18,3% 13,9% -0,7%
Indicateurs CCAS 2016 Evol. 2015-2016
Bénéficiaires différents inscrits à l'aide
alimentaire 6 714 -1,1%
Bénéficiaires des aides financières du CCAS 1 369 -3,7%
Nombre de personnes différentes
domiciliées au SAAS 788 8,7%
Evolution 2012/2015
CC
AS
In
see-
DG
FiP
-Cna
f-C
nav-
Ccm
sa,
Fic
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loca
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l. 20
12 e
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13
Evolution 2012/2015
Cai
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du
Dou
bs
2012
-201
5S
ourc
e
Valeur Tendance1 CAGB Doubs National
Eléments de comparaison
Villes comparables 2Indicateurs
Besançon
2013
9 316 € 9 435 € 8 961 € 9 195 € 9 398 € 8 989 €
34 661 €37 520 € 38 425 € 37 673 € 37 376 €
34 576 €
Besançon Caen Rouen Metz Orléans Limoges
Revenus disponibles des 1ers et 9e déciles en 2013
1er décile 9e décile
28
Où dans la ville ? En 2015, les ménages vivant sous le seuil de bas revenu sont particulièrement nombreux (au-delà de 250 ménages) dans le quartier de Planoise et les iris* Chopin, Torcols, Montrapon, Rue de Vesoul, Fontaine-Argent, Rue Battant, Saint-Ferjeux, Palente, Rotonde, Montboucons, Citadelle, Bregille, République et Observatoire. Entre 2014 et 2015, les secteurs pour lesquels on constate une évolution marquée du nombre de ménages concernés sont Saint-Ferjeux, Fontaine-Argent, Torcols, Montrapon, Sarrail, Rue de Vesoul, parc des Chaprais, Bouloie et Saragosse. *Iris= Ilots Regroupés pour l’Information Statistique.
Outre le nombre de ménages à bas revenus, les données relatives aux taux de pauvreté enregistrés à l’échelle infra communale permettent d’identifier les secteurs plus ou moins concernés par la pauvreté. Les iris laissés blancs correspondent aux secteurs pour lesquels le taux de pauvreté n’est pas mentionné par l’Insee. Toutefois, mêmes partielles, ces données montrent la disparité de la pauvreté de la commune bisontine: en 2012, les taux de pauvreté sont particulièrement élevés dans les secteurs des quartiers prioritaires ou en veille. On constate aussi une certaine fragilité des niveaux de vie dans d’autres iris comme Observatoire, Citadelle, Sarrail ou Rotonde.
Synthèse
Le taux de pauvreté communal s’inscrit dans la médiane des villes de comparaison, notamment en lien avec le phénomène de concentration des logements sociaux sur les zones urbaines. Le revenu disponible médian (imposition et prestations sociales déduites) s’établit à un pallier légèrement plus faible à Besançon par rapport à la moyenne des autres communes. Celui-ci découle de revenus moins élevés des bisontins les plus aisés, atténuant les inégalités de revenus disponibles. Toutefois, la précarité s’installe à un niveau élevé, et ses indicateurs connaissent une évolution entre 2012 et 2015 proche de celle observée aux échelles intercommunale et départementale, mais cependant nettement plus marquée que la strate nationale. Plus récemment (2014-2015), certains secteurs de la ville sont davantage concernés par cette évolution, comme les iris présents dans le périmètre de la politique des quartiers prioritaires mais également d’autres secteurs comme Fontaine-Argent, Torcols, Rue de Vesoul, ou certains présentant déjà des signaux faibles de fragilisation en 2012 comme Citadelle ou Sarrail. Rappel : La population bisontine représente près de 65% de celle de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon. Les tendances d’évolution de Besançon entraînent donc mécaniquement un effet tendanciel similaire au niveau intercommunal.
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LOGEMENT SOCIAL
Contexte général Les plus modestes deviennent de moins en moins souv ent propriétaires D’après une étude de l’Observatoire des inégalités datant de juillet 2016, l’accès à la propriété immobilière a baissé pour les plus modestes et augmenté pour les plus aisés entre 1973 et 2013. Deux principaux facteurs expliquent le creusement de ces inégalités : une très forte augmentation des taux d’intérêts à la fin des années 80 et celle des prix de vente de l’immobilier au cours des années 2000. On constate que les politiques publiques d’accès à la propriété (prêt à taux zéro) ont produit des effets modestes qui ont majoritairement bénéficiés aux couches moyennes. En termes de niveaux de vie, l’écart est grand entre ceux qui louent et ceux qui investissent dans leur propriété. A l’avenir, les écarts iront croissant au sein des typologies de publics, notamment des personnes âgées, entre les propriétaires issus des couches les plus aisées et les locataires. Source : http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=2187
Les indicateurs locaux
1 Pour les données liées à la démographie, la tendance n'est indiquée que lorsque la valeur sort de la marge d'erreur qui s'établit à + ou - 5% 2 Les villes de tailles comparables retenues sont : Caen, Rouen, Metz, Orléans et Limoges.
Observatoire Régional de l’Occupation Sociale 2015, USH FC traitement Audab
Valeur mini . Médiane Valeur maxi .
Parc de logement Valeur Tendance 1
Nombre de logements 2013 (et evolution 2008/2013) 68 627 4,6% 5,7% -5,6% 5,6% 2,7% 3,3% 4,6% Inse
e
Nombre de logements conventionnés 2016 et evolution
2013/2016 16 376 1,0% 1,2% RP
LS
Niveau de vie 2013 2012
Revenu disponible médian des locataires 14 988 € 14 753 € 15 573 € 16 018 € 15 914 € 14 321 € 15 341 € 15 617 €
Revenu disponible médian des propriétaires 24 402 € 24 070 € 24 205 € 23 109 € 22 978 € 24 284 € 26 101 € 27 391 €
Ressources des publics concernés par le parc social Occupants 2015 Demandeurs 2016
Part des ménages ayant des revenus entre 60% et 100% du PR 21% 16% 17% 18%
Part des ménages ayant des revenus supérieurs à 100% du PR 6% 5% 5% 6%
Part des ménages ayant des revenus inférieurs à 20% du PR 34% 49% 46% 43%
Part des ménages ayant des revenus entre 20% et 40% du PR 21% 16% 17% 17%
Part des ménages ayant des revenus entre 40% et 60% du PR 18% 14% 15% 16%
La demande de logement en 2016 2016 Evol 2015/2016
Nombre de demandes actives au 31/12/2016 4 183 1,5% 4 846 8 928
Nombre de demandes saisies en 2016 4 394 1,4% 4 960 9 842
Part des demandes de moins de 6 mois 37% 37% 38%
Part des demandes de 6 à 12 mois 32% 31% 33%
Part des demandes de + de 12 mois 31% 32% 29%
Nombre de demandes issues de Personnes à Mobilité Réduite 143 168 344
AR
EH
E
Répartition des demandeurs 2016
2016
2013
Filo
sofi
OR
OS
+AR
EH
E
Tendances de comparaison
Logement social (PLUS)
Logement très social (PLAI)
Evolution 2008/2013
Indicateurs Besançon
Sou
rce
CAGB Doubs National Villes comparables 2
10%
18%
35%30%
7%
16%
30% 28%
20%
7%
0%
20%
40%
T1 T2 T3 T4 T5 ou +
Comparaison estimée de l'offre et la demande de logements sociaux par typologie de logement
Logements sociaux conventionnés (RPLS 2016)
Logements sociaux demandés (AREHE 2016)
Part des couples avec enfants; 20%
Part des couples sans enfants; 11%Part des
personnes seules; 45%
Part des familles
monoparentales; 22%
Autre; 2%
Composition familiale des occupants du parc social
30
Où dans la ville ? A Besançon, 16 376 logements sociaux conventionnés sont comptabilisés en 2016. Au fil du temps et des aménagements urbains, certains quartiers présentent une part de logements sociaux plus importante que d’autres. Ainsi, les quartiers qui concentrent les plus importantes parts de logement sociaux sont Planoise-Chateaufarine (64%), Saint-Ferjeux-Rosemont et Palente-Orchamps (34%), puis
Montrapon-Montboucons 25%) suivi du quartier Tilleroyes (23%). En outre, les quartiers bisontins concentrant la demande en logement social en 2016 sont ceux de Planoise-Chateaufarine (avec 13,7% de la demande), Saint Ferjeux - Rosemont (9,5%), Centre-ville Chapelle des buis (9,1%) et Saint Claude - Torcols (8,6%),
Synthèse Entre 2008 et 2013, le nombre total de logements est en hausse. Le revenu disponible médian des locataires bisontin reste faible au regard du panel de comparaison, tout comme celui des propriétaires. La demande de « logement très social » pour laquelle la part des ménages ayant des ressources inférieures à 20% du plafond est en hausse par rapport à 2015, avoisinant près de la moitié des demandes. Cette augmentation est également observée à l’échelle intercommunale et départementale. A noter que les demandes saisies à Besançon représentent près de 86% de celles du périmètre intercommunal et près de 47% de celles du département du Doubs. En revanche, la faible variation des délais d’attribution de logements sociaux laisse à penser que ces délais restent globalement stables et contenus. Les quartiers qui présentent la demande la plus forte restent surtout ceux dotés en logements proposés ou d’équipements de proximité permettant de contenir la part des charges dans le budget des ménages. Par ailleurs, la surreprésentation des personnes seules (45%) parmi les occupants du parc social s’accentue, et renforce la forte demande en T1 et T2 sur la ville. Rappel : La population bisontine représente près de 65% de celle de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon. Les tendances d’évolution de Besançon entraînent donc mécaniquement un effet tendanciel similaire au niveau intercommunal.
31
SANTE
Contexte général La Couverture Maladie Universelle Complémentaire et l’Aide à la Complémentaire Santé contribuent à la réduction des inégalités Près de 5,5 millions de personnes (2,5 millions de ménages) bénéficient de ces prestations en France métropolitaine en 2014. L’étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) d’octobre 2016 précise que ces deux prestations réduisent les inégalités « de manière significative ». Leur impact redistributif permet d’augmenter de 9 % le pouvoir d’achat des bénéficiaires les moins aisés (premier décile) et de 4,1% pour les bénéficiaires appartenant au deuxième décile. En moyenne, la CMU-C représente un gain annuel de 440 € par bénéficiaire et l’ACS de 290 €, réduisant ainsi les inégalités de près de 5%. Ce chiffre, proche de celui obtenu par les allocations familiales (7%) représente un coût 5,5 fois plus faible que pour cette dernière (2,2 milliards d’euros contre 12 milliards d’euros pour les allocations familiales). Pour autant, l’étude pointe l’importance récurrente du taux de non recours à ces deux prestations. Parallèlement, le baromètre Ipsos/Secours Populaire constate les difficultés croissantes d’accès aux soins notamment pour les français les plus modestes (ceux dont le revenu mensuel net est inférieur à 1 200 €). Une dégradation est constatée au niveau de l’accès aux soins dentaires (+22 points) et aux soins en matière d’optique (+9 points). Les familles donnent clairement la priorité aux soins apportés à leurs enfants, en reportant ou renonçant à leurs propres besoins. Sources : http://drees.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dd07.pdf
Les indicateurs locaux
1 La tendance n'est indiquée que lorsque la valeur sort de la marge d'erreur qui s'établit à + ou - 5% 2 Les villes de tailles comparables retenues sont : Caen, Rouen, Metz, Orléans et Limoges
CNAM 2015, traitement Insee
Valeur mini. Médiane Valeur maxi.
2015 Evolution 2011/2016
Population bénéficiaire de
la CMUC11 666
16,3%ND ND ND -0,2% 17,1% 22,6%
Part de la population
bénéficiaire de la CMUC10,0% ND ND ND 8,7% 10,3% 11,0%
Densité médicale globale (pour 100 000 habitants) 758 629 458 518 524 711 761
Densité médicale des
généralistes (pour 100 000
habitants)
152 134 104 96 108 151 164 In
see,
Bas
e P
erm
anen
te
des
équi
pem
ents
201
4/R
P
Inse
e, C
nam
, F
onds
C
MU
2015
Sou
rce
Valeur Tendance1Indicateurs
Besançon
Villes comparables 2
Eléments de comparaison
Evolution 2011/2015
2015
CAGB Doubs National
11 666
-
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
12 000
14 000
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Nombre de bénéficiaires de la CMUC à Besançon
32
Où dans la ville ?
Besançon compte 11 666 bénéficiaires de la CMUC en 2015, soit 10 % de la population bisontine. C’est le quartier de Planoise-Chateaufarine qui compte le nombre de bénéficiaires le plus élevé de la commune. Un nombre conséquent d’habitants bénéficiaires de cette prestation est repéré dans les autres iris des quartiers prioritaires, mais également dans les secteurs de la Rue de Vesoul, Torcols et Bregille. Entre 2011 et 2015, les Iris suivants sont concernés par des évolutions supérieures à 50% de bénéficiaires de la CMUC : Observatoire, Torcols, Bregille, Vieilles perrières, Marulaz, Chasnot, Viotte, Tilleroyes et Villarceau.
Synthèse A Besançon, la part de la population bénéficiaire de la CMUC est de 10%, se situant dans la médiane des villes comparables. Le nombre de bénéficiaires a fortement augmenté (+16,3%) entre 2011 et 2015, mais là aussi, au niveau de la médiane des autres villes. Des disparités infra communales sont observées quant à cette évolution. Celle-ci est davantage constatée au niveau des iris non pas classés en Quartiers Prioritaires de la Ville (qui pour autant présentent des parts très élevées de bénéficiaires), mais de quelques secteurs qui présentent quelques signaux faibles de fragilisation sociale comme Torcols ou Viotte. L’un des enjeux des politiques sociales étant de faciliter l’accès aux soins par le recours aux droits et aux prestations de type CMU-C ou ACS, il est difficile d’attribuer une tendance d’évolution à la paupérisation des ménages, ou à l’inverse, d’évaluer l’impact des actions de facilitation mises en place au regard de la dégradation des conditions sociales des habitants d’un territoire suite à la crise. Enfin, la densité médicale du territoire (communal comme intercommunal), qu’elle soit observée d’un point de vue global ou au niveau de la médecine généraliste, ne présente pas de signes de carence, s’établissant à un niveau plutôt élevé par rapport aux autres strates de comparaison. Rappel : La population bisontine représente près de 65% de celle de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon. Les tendances d’évolution de Besançon entraînent donc mécaniquement un effet tendanciel similaire au niveau intercommunal.
33
PARTIE IV : LES QUARTIERS BISONTINS OBSERVATOIRE SOCIO-URBAIN
� Précision : Les données de la population présentes
dans ce document sont des estimations de l’Insee.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER CENTRE-CHAPELLE DES BUIS
Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
34
Quartier Centre-Chapelle des Buis
Démographie
Nombre d’habitants et évolution
Nombre
d'habitants en 1999
Nombre d'habitants
en 2008
Nombre d'habitants
en 2013
Evolution 2008-2013
Chamars 2 927 3 111 3 157 1,5 %
République 2 948 2 817 3 142 11,5 %
Sarrail 2 181 2 380 2 087 -12,3 %
Citadelle 2 486 2 796 2 549 -8,8 %
Chapelle des Buis 254 252 290 15,4 %
TOTAL Centre-Chapelle des Buis 10 796 11 356 11 225 -1,2 %
TOTAL Besançon 117 691 117 599 116 952 -0,6 %
Source : Insee, recensements de la population
Population par classes d’âges
Source : Insee, Recensement de la population 2013
12 % 12 % 9 % 8 %19 %
11 % 15 %
43 % 42 % 44 % 48 %
14 %
43 %29 %
19 % 20 % 19 % 17 %
12 %
18 %
18 %
12 % 15 %13 % 13 %
23 %
14 %
17 %
9 %7 %
8 % 8 %
23 %
9 %13 %
5 % 4 % 7 % 6 % 9 % 5 % 8 %
0 %
20 %
40 %
60 %
80 %
100 %
75 ans et plus
60-74 ans
45-59 ans
30-44 ans
15-29 ans
00-14 ans
� En raison d’effectifs réduits, les données pour l’Iris
Chapelle des Buis ne sont pas toujours disponibles ou
doivent être interprétées avec précaution.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER CENTRE-CHAPELLE DES BUIS
Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
35
Nombre et composition familiale des ménages
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Répartition des ménages par profession et catégorie socio-professionnelle
Source : Insee, Recensement
de la population 2013
Habitat et cadre de vie
Résidences principales par statut d’occupation
Nombre de ménages
Chamars 1 812
République 1 880
Sarrail 1 285
Citadelle 1 660
Chapelle des Buis 121
TOTAL Centre-Chapelle des Buis 6 758
TOTAL Besançon 61 165
Ménage : ensemble des personnes qui partagent la même
résidence principale, sans que ces personnes soient
nécessairement unies par des liens de parenté.
Professions et catégories socio-professionnelles (PCS) :
répartition de la population selon la profession, la position
hiérarchique et le statut (salarié ou non).
Profession intermédiaire : correspond à la position
intermédiaire entre les cadres et les agents d’exécution,
ouvriers ou employés. D’autres actifs sont intermédiaires dans
un sens plus figuré. Ils travaillent dans l’enseignement, la santé
et le travail social.
Sans activité professionnelle : comprend notamment les
chômeurs n’ayant jamais travaillé, les élèves et étudiants.
Source : Insee, Recensement
de la population 2013
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER CENTRE-CHAPELLE DES BUIS
Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
36
Activité et accès à l’emploi
Type d’activité de la population de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Taux d’emploi des hommes et des femmes de 15 à 64 ans
Source : Recensement de la population 2013
Demandeurs d’emploi en fin de mois
Nombre de
DEFM (cat A,B,C)
Nombre de DEFM (cat A)
Poids dans la ville
en nombre de
DEFM en nombre
d'actifs
Chamars ND ND ND 2,8 %
République 229 158 2,1 % 3,1 %
Sarrail 163 106 1,4 % 2,0 %
Citadelle 247 176 2,3 % 2,5 %
Chapelle des Buis 16 8 0,1 % 0,2 %
TOTAL Centre-Chapelle des Buis* 847 572 7,6 % 10,7 %
TOTAL Besançon 11 047 7 574 /// ///
* total du quartier sans l’IRIS Chamars Source : Insee – pôle emploi 2014
63 % 67 % 66 % 65 %73 %
65 % 68 %
31 % 26 % 27 % 29 % 14 % 28 % 19 %
3 % 2 % 3 % 2 %4 %
3 %5 %
3 % 5 % 4 % 4 % 9 % 4 % 8 %
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100% Autres inactifs
Retraités
Etudiants
Actifs occupéset non occupés
PRECISION : la répartition par type d’activité
concerne la population en âge de travailler
(15-64 ans). Les retraités de 65 ans et plus ne
sont donc pas pris en compte ici.
Taux d’emploi : le taux d’emploi d’une classe d’individus
est calculé en rapportant le nombre d’individus de la
classe ayant un emploi au nombre total d’individus dans
la classe.
Demandeur d’Emploi en Fin de
Mois (DEFM) : les personnes
inscrites à pôle emploi et ayant
une demande en cours au
dernier jour du mois.
● Catégorie A : demandeurs
d’emploi n’ayant exercé aucune
activité et tenus d’être en
recherche active d’emploi.
● Catégorie B : personnes ayant
travaillé moins de 78 heures au
cours du dernier mois et tenues
d’être en recherche active
d’emploi.
● Catégorie C : personnes ayant
travaillé plus de 78 heures au
cours du dernier mois et tenues
d’être en recherche active
d’emploi.
Inactif : personne qui n’est, ni en emploi, ni
au chômage. En plus d’être étudiant ou
retraité, un inactif peut être homme ou
femme au foyer, personne en incapacité de
travailler...
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER CENTRE-CHAPELLE DES BUIS
Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
37
PRECISION : La part
estimée parmi les
ménages s’appuie ici sur la
notion de bas revenu de la
CAF qui exclut les
étudiants et les personnes
de 65 ans ou plus.
Allocataires sous le seuil à
bas revenus : ménage
allocataire de la CAF
(Caisse d’Allocations
Familiales) dont les
revenus mensuels par
unité de consommation
sont inférieurs à 1 043 €
en 2015.
Niveau de vie et pauvreté
Revenu de solidarité active et ménages à bas revenus
* total du quartier sans l’IRIS Chapelle des Buis Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013, FILOSOFI 2012
Tranquillité publique
Faits et sentiments d’insécurité
Synthèse
Le quartier comparé à Besançon
Source : CAF 2015 et Insee, RP 2013
PRECISION: Pour chaque indicateur, le graphique représente les
écarts mesurés (en points) en comparant les résultats du quartier à
celui de Besançon. Il met en avant les écarts à la moyenne.
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
0
50
100
150
200
250
300
2000 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015
Faits mensuels àCentre-Chapelle desBuisFaits mensuels àBesançon
Sentiment d'insécuritéà Centre-Chapelle desBuis
RSA Bas revenus Revenus disponibles
Ménages
allocataires
Part estimée parmi les ménages
Ménages allocataires à bas revenus
Part estimée parmi les ménages
Médiane (en euros)
Taux de pauvreté
Chamars 104 5,7 % 218 12,0 % 22 854 13,1 %
République 99 5,3 % 262 13,9 % 22 993 11,4 %
Sarrail 86 6,7 % 205 16,0 % 20 043 16,5 %
Citadelle 144 8,7 % 270 16,3 % 18 716 19,7 %
Chapelle des Buis ND ND ND ND ND ND
TOTAL Centre-Chapelle des Buis* 433 6,5 % 955 14,3 % _ _
TOTAL Besançon 6 253 10,2 % 11 399 18,6 % 18 159 19,8 %
En résumé
Le quartier Centre-Chapelle des Buis continue de perdre des
habitants, soit 135 habitants de moins entre 2008 et 2013.
Selon les derniers chiffres du recensement de la population, le
nombre de ménages avec enfants semble légèrement progresser,
notamment dans l’Iris Chapelle des Buis (passage de 31 % à 37 %).
Le nombre de ménages composés d’une seule personne, très
présents dans le quartier (62 %), se stabilise. Ils regroupent souvent
les étudiants et les jeunes actifs qui suivent leurs parcours
résidentiel dans le centre-ville. Le quartier est donc très jeune : 54
% des habitants ont moins de 30 ans.
Le parc immobilier se compose principalement de logements en
location privée (69 %).
Les indicateurs de précarité atteignent des niveaux faibles malgré
une légère hausse du nombre d’allocataires du RSA entre 2014 et
2015 dans le quartier, soit +9 %. Les taux de pauvreté des Iris sont
inférieurs à celui de la ville. Seul l’Iris Citadelle enregistre un taux
proche de la moyenne bisontine.
Sentiment d’insécurité : dans les résultats de l’enquête sur
le sentiment d’insécurité, cela correspond aux réponses
négatives résultant de la question « dans votre vie
quotidienne, vous sentez-vous en sécurité dans le quartier où
vous résidez ? »
PRECISION : à partir de 2004 les cambriolages ont été
recensés dans les faits enregistrés de l’observatoire de la
sécurité.
Sources : Ville de Besançon, Observatoire de la sécurité de
Besançon et enquête sur le sentiment d’insécurité
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER VELOTTE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
38
Quartier Velotte
Démographie
Nombre d’habitants et évolution
Nombre
d'habitants en 1999
Nombre d'habitants
en 2008
Nombre d'habitants
en 2013
Evolution 2008-2013
TOTAL Velotte 2 201 2 223 2 367 6,5 %
TOTAL Besançon 117 691 117 599 116 952 -0,6 %
Source : Insee, Recensements de la population
Population par classes d’âges
Source : Insee, Recensement de la population 2013
16 % 15 %
20 %29 %
17 %
18 %
20 %
17 %
18 %13 %
9 % 8 %
0 %
20 %
40 %
60 %
80 %
100 %75 ans et plus
60-74 ans
45-59 ans
30-44 ans
15-29 ans
00-14 ans
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER VELOTTE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
39
Nombre et composition familiale des ménages
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Répartition des ménages par profession et catégorie socio-professionnelle
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Habitat et cadre de vie
Résidences principales par statut d’occupation
Nombre de ménages
TOTAL Velotte 1 088
TOTAL Besançon 61 165
Ménage : ensemble des personnes qui partagent la même
résidence principale, sans que ces personnes soient
nécessairement unies par des liens de parenté.
Professions et catégories socio-professionnelles (PCS) :
répartition de la population selon la profession, la position
hiérarchique et le statut (salarié ou non).
Profession intermédiaire : correspond à la position
intermédiaire entre les cadres et les agents d’exécution,
ouvriers ou employés. D’autres actifs sont intermédiaires
dans un sens plus figuré. Ils travaillent dans l’enseignement,
la santé et le travail social.
Sans activité professionnelle : comprend notamment les
chômeurs n’ayant jamais travaillé, les élèves et étudiants.
Source : Insee, Recensement
de la population 2013
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER VELOTTE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
40
Activité et accès à l’emploi
Type d’activité de la population de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Taux d’emploi des hommes et des femmes de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Demandeurs d’emploi en fin de mois
Nombre de
DEFM (cat A,B,C)
Nombre de DEFM (cat A)
Poids dans la ville
en nombre de
DEFM en nombre
d'actifs
TOTAL Velotte 165 101 1,3 % 2,0 %
TOTAL Besançon 11 047 7 574 /// ///
Source : Insee - pôle emploi 2014
PRECISION : la répartition par type d’activité
concerne la population en âge de travailler
(15-64 ans). Les retraités de 65 ans et plus ne
sont donc pas pris en compte ici.
Taux d’emploi : le taux d’emploi d’une classe d’individus
est calculé en rapportant le nombre d’individus de la
classe ayant un emploi au nombre total d’individus dans
la classe.
Demandeur d’Emploi en Fin de Mois (DEFM) : les personnes inscrites à pôle emploi et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
● Catégorie A : demandeurs d’emploi n’ayant exercé aucune activité et tenus d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie B : personnes ayant travaillé moins de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie C : personnes ayant travaillé plus de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
Inactif : personne qui n’est, ni en emploi, ni
au chômage. En plus d’être étudiant ou
retraité, un inactif peut être homme ou
femme au foyer, personne en incapacité de
travailler...
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER VELOTTE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
41
PRECISION : La part estimée
parmi les ménages s’appuie
ici sur la notion de bas revenu
de la CAF qui exclut les
étudiants et les personnes de
65 ans ou plus.
Niveau de vie et pauvreté
Revenu de solidarité active et ménages à bas revenus
Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013, FILOSOFI 2012
Tranquillité publique
Faits et sentiments d’insécurité
Synthèse
Le quartier comparé à Besançon
Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013
PRECISION: Pour chaque indicateur, le graphique représente les
écarts mesurés (en points) en comparant les résultats du quartier à
celui de Besançon. Il met en avant les écarts à la moyenne.
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
0
50
100
150
200
250
300
2000 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015
Faits mensuels àVelotte
Faits mensuels àBesançon
Sentiment d'insécuritéà Velotte
RSA Bas revenus Revenus disponibles
Ménages
allocataires
Part estimée parmi les ménages
Ménages allocataires à bas revenus
Part estimée parmi les ménages
Médiane (en euros)
Taux de pauvreté
TOTAL Velotte 58 5,3 % 122 11,2 % 22 514 9,5 %
TOTAL Besançon 6 253 10,2 % 11 399 18,6 % 18 159 19,8 %
Sentiment d’insécurité : dans les résultats de l’enquête sur
le sentiment d’insécurité, cela correspond aux réponses
négatives résultant de la question « dans votre vie
quotidienne, vous sentez-vous en sécurité dans le quartier où
vous résidez ? »
PRECISION : à partir de 2004 les cambriolages ont été
recensés dans les faits enregistrés de l’observatoire de la
sécurité.
Sources : Ville de Besançon, Observatoire de la sécurité de
Besançon et enquête sur le sentiment d’insécurité
En résumé
Le quartier Velotte a vu croître sa population entre 2008 et 2013
(+6,5 %). Aujourd’hui, elle se chiffre à 2 367, soit 144 habitants de
plus qu’en 2008.
Le profil du quartier est très familial avec 32 % des ménages avec
enfant(s) alors que la ville de Besançon n’en compte que 25 %. La
proportion des ménages composés de personnes seules représente
seulement 40 % de la population contre 53 % pour Besançon.
En revanche, la population du quartier Velotte est vieillissante. Les
personnes âgées de plus de 60 ans représentent près de 28 % de la
population totale contre 21 % pour Besançon. Cette tranche d’âges
a connu une forte progression entre 2008 et 2013, soit +26 %.
Les cadres et les retraités, très présents dans le quartier, sont
nombreux et représentent respectivement 20 % et 35 % de la
population.
Les signaux de précarité du quartier atteignent des niveaux faibles.
Le taux de pauvreté de Velotte est le plus bas enregistré des
quartiers de la ville de Besançon. Toutefois, le nombre de ménages
à bas revenus, quoique toujours restreint, est plus important sur un
an (passage de 105 à 122 ménages).
Allocataires sous le seuil à bas revenus : ménage allocataire de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) dont les revenus
mensuels par unité de consommation sont inférieurs à 1 043 € en 2015.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER BUTTE-GRETTE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
42
Quartier Butte-Grette
Démographie
Nombre d’habitants et évolution
Nombre
d'habitants en 1999
Nombre d'habitants
en 2008
Nombre d'habitants
en 2013
Evolution 2008-2013
Grette 2 039 1 840 1 678 -8,8 %
Vieilles Perrières 2 278 2 193 2 153 -1,8 %
Villarceau 2 453 2 610 2 298 -12,0 %
Xavier-Marmier 2 629 2 632 2 546 -3,3 %
TOTAL Butte-Grette 9 399 9 275 8 675 -6,5 %
Quartier prioritaire Grette ND ND 1 137 ND
TOTAL Besançon 117 691 117 599 116 952 -0,6 %
Source : Insee, Recensements de la population, RFLM 2011
Population par classes d’âges
Source : Insee, Recensement de la population 2013
� L’Iris Grette contient le quartier prioritaire
« Grette », défini par la nouvelle géographie de la
politique de la ville.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER BUTTE-GRETTE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
43
Nombre et composition familiale des ménages
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Répartition des ménages par profession et catégorie socio-professionnelle
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Habitat et cadre de vie
Résidences principales par statut d’occupation
27 % 28 % 26 % 29 % 28 % 26 %
13 %17 % 21 % 14 % 16 %
16 %
23 %7 % 8 % 9 % 10 % 13 %
12 %
10 %10 % 12 % 11 % 14 %
12 %
18 % 14 %21 % 17 %
16 %
10 %18 % 18 %
14 % 16 % 12 %
3 % 2 % 3 % 1 % 2 % 3 %
0%
20%
40%
60%
80%
100% Artisans, Comm., Chefs entr.
Cadres, Prof. intel. Sup.
Prof. Intermédiaires
Employés
Ouvriers
Sans activité professionnelle
Retraités
Nombre de ménages
Grette 699
Vieilles Perrières 1 296
Villarceau 1 138
Xavier-Marmier 1 508
TOTAL Butte-Grette 4 641
TOTAL Besançon 61 165
Ménage : ensemble des personnes qui partagent la même
résidence principale, sans que ces personnes soient
nécessairement unies par des liens de parenté.
Professions et catégories socio-professionnelles (PCS) :
répartition de la population selon la profession, la position
hiérarchique et le statut (salarié ou non).
Profession intermédiaire : correspond à la position
intermédiaire entre les cadres et les agents d’exécution,
ouvriers ou employés. D’autres actifs sont intermédiaires
dans un sens plus figuré. Ils travaillent dans l’enseignement,
la santé et le travail social.
Sans activité professionnelle : comprend notamment les
chômeurs n’ayant jamais travaillé, les élèves et étudiants.
Source : Insee, Recensement
de la population 2013
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER BUTTE-GRETTE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
44
Activité et accès à l’emploi
Type d’activité de la population de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Taux d’emploi des hommes et des femmes de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Demandeurs d’emploi en fin de mois
Nombre de
DEFM (cat A,B,C)
Nombre de DEFM (cat A)
Poids dans la ville
en nombre de
DEFM en nombre
d'actifs
Grette 184 142 1,9 % 1,3 %
Vieilles Perrières 134 85 1,1 % 1,9 %
Villarceau 134 82 1,1 % 1,7 %
Xavier-Marmier 152 74 1,0 % 2,1 %
TOTAL Butte-Grette 604 383 5,1 % 7,0 %
TOTAL Besançon 11 047 7 574 /// ///
Source : Insee - pôle emploi 2014
PRECISION : la répartition par type d’activité
concerne la population en âge de travailler
(15-64 ans). Les retraités de 65 ans et plus ne
sont donc pas pris en compte ici.
Taux d’emploi : le taux d’emploi d’une classe d’individus
est calculé en rapportant le nombre d’individus de la
classe ayant un emploi au nombre total d’individus dans
la classe.
Demandeur d’Emploi en Fin de Mois (DEFM) : les personnes inscrites à pôle emploi et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
● Catégorie A : demandeurs d’emploi n’ayant exercé aucune activité et tenus d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie B : personnes ayant travaillé moins de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie C : personnes ayant travaillé plus de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
PRECISION : la présence de la maison d’arrêt fait diminuer
le taux d’emploi des hommes pour l’IRIS Villarceau.
Inactif : personne qui n’est, ni en emploi, ni
au chômage. En plus d’être étudiant ou
retraité, un inactif peut être homme ou
femme au foyer, personne en incapacité de
travailler...
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER BUTTE-GRETTE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
45
PRECISION : L’indice de
pauvreté s’appuie ici sur la
notion de bas revenu de la CAF
qui exclut les étudiants et les
personnes de 65 ans ou plus.
Allocataires sous le seuil à
bas revenus : ménage
allocataire de la CAF
(Caisse d’Allocations
Familiales) dont les revenus
mensuels par unité de
consommation sont
inférieurs à 1 043 € en 2015.
PRECISION : La part
estimée parmi les ménages
s’appuie ici sur la notion de
bas revenu de la CAF qui
exclut les étudiants et les
personnes de 65 ans ou
plus.
Niveau de vie et pauvreté
Revenu de solidarité active et ménages à bas revenus
Source : CAF 2015 et Insee, Recensements de la population 2013, FILOSOFI 2012
Tranquillité publique
Faits et sentiments d’insécurité
Synthèse
Le quartier comparé à Besançon
Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013
PRECISION: Pour chaque indicateur, le graphique représente les
écarts mesurés (en points) en comparant les résultats du quartier à
celui de Besançon. Il met en avant les écarts à la moyenne.
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
0
50
100
150
200
250
300
2000 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015
Faits mensuels à Butte-Grette
Faits mensuels àBesançon
Sentiment d'insécuritéà Butte-Grette
RSA Bas revenus Revenus disponibles
Ménages
allocataires
Part estimée parmi les ménages
Ménages allocataires à bas revenus
Part estimée parmi les ménages
Médiane (en euros)
Taux de pauvreté
Grette 116 16,6 % 160 22,9 % 12 408 ND
Vieilles Perrières 58 4,5 % 154 11,9 % 22 410 ND
Villarceau 44 3,9 % 122 10,7 % 22 098 ND
Xavier-Marmier 59 3,9 % 147 9,8 % 19 903 11,3 %
TOTAL Butte-Grette 277 6,0 % 583 12,6 % _ _
TOTAL Besançon 6 253 10,2 % 11 399 18,6 % 18 159 19,8 %
Sentiment d’insécurité : dans les résultats de l’enquête sur
le sentiment d’insécurité, cela correspond aux réponses
négatives résultant de la question « dans votre vie
quotidienne, vous sentez-vous en sécurité dans le quartier où
vous résidez ? »
PRECISION : à partir de 2004 les cambriolages ont été
recensés dans les faits enregistrés de l’observatoire de la
sécurité.
Sources : Ville de Besançon, Observatoire de la sécurité de
Besançon et enquête sur le sentiment d’insécurité
En résumé
Le quartier Butte-Grette a perdu 601 habitants entre 2008 et
2012 (-6,5 %). Cette baisse concerne principalement les Iris
Grette et Villarceau, soit respectivement -9 % et -12 %.
Le premier se caractérise par des difficultés socio-économiques
majeures avec un taux d’emploi faible (inférieur à 50 %) et des
indicateurs de précarité élevés. Le second se distingue par une
population vieillissante et une forte proportion de propriétaires
ne favorisant pas le renouvellement de la population (45 %
contre 35 % pour Besançon).
Dans le quartier, les logements occupés se répartissent
principalement entre propriété et location privée (43 %
chacun). La particularité de Butte–Grette réside dans la
présence de grands ensembles de logements en location
publique dans l’Iris Grette, programmés à la déconstruction à
moyen terme dans le cadre du Nouveau Programme de
Renouvellement Urbain (NPNRU).
Le quartier Butte-Grette est faiblement touché par les
fragilités sociales, à l’exception notable de l’Iris Grette.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER BATTANT Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
46
Quartier Battant
Démographie
Nombre d’habitants et évolution
Nombre
d'habitants en 1999
Nombre d'habitants
en 2008
Nombre d'habitants
en 2013
Evolution 2008-2013
Marulaz 1 963 1 855 1 954 5,3 %
Rue Battant 2 225 2 253 2 132 -5,3 %
TOTAL Battant 4 188 4 108 4 086 -0,5 %
TOTAL Besançon 117 691 117 599 116 952 -0,6 %
Source : Insee, Recensements de la population
Population par classes d’âges
Source : Insee, Recensement de la population 2013
8 % 9 % 9 %15 %
50 %37 %
44 % 29 %
21 %
18 %
19 %
18 %
8 %
13 %10 %
17 %
8 %
9 %8 % 13 %
5 %14 % 10 % 8 %
0 %
20 %
40 %
60 %
80 %
100 %
75 ans et plus
60-74 ans
45-59 ans
30-44 ans
15-29 ans
00-14 ans
� L’ensemble des espaces habités du quartier Battant
est inclus dans les quartiers en veille active du contrat
de ville du Grand Besançon 2015-2020.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER BATTANT Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
47
Nombre et composition familiale des ménages
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Répartition des ménages par profession et catégorie socio-professionnelle
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Habitat et cadre de vie
Résidences principales par statut d’occupation
15 % 11 % 13 %
26 %
28 %25 %
26 %
16 %
9 %
9 %9 %
13 %
13 %
15 %14 %
14 %
15 % 22 % 19 %
16 %
16 % 15 % 16 %12 %
4 % 3 % 3 % 3 %
0%
20%
40%
60%
80%
100% Artisans, Comm., Chefs entr.
Cadres, Prof. intel. Sup.
Prof. Intermédiaires
Employés
Ouvriers
Sans activité professionnelle
Retraités
Nombre de ménages
Marulaz 1 183
Rue Battant 1 288
TOTAL Battant 2 471
TOTAL Besançon 61 165
Ménage : ensemble des personnes qui partagent la même
résidence principale, sans que ces personnes soient
nécessairement unies par des liens de parenté.
Professions et catégories socio-professionnelles (PCS) : répartition de la
population selon la profession, la position hiérarchique et le statut (salarié ou
non).
Profession intermédiaire : correspond à la position intermédiaire entre les
cadres et les agents d’exécution, ouvriers ou employés. D’autres actifs sont
intermédiaires dans un sens plus figuré. Ils travaillent dans l’enseignement, la
santé et le travail social
Sans activité professionnelle : comprend notamment les chômeurs n’ayant
jamais travaillé, les élèves et étudiants.
Source : Insee, Recensement
de la population 2013
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER BATTANT Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
48
Activité et accès à l’emploi
Type d’activité de la population de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Taux d’emploi des hommes et des femmes de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Demandeurs d’emploi en fin de mois
Nombre de
DEFM (cat A,B,C)
Nombre de DEFM (cat A)
Poids dans la ville
en nombre de
DEFM en nombre
d'actifs
Marulaz ND ND ND 1,7 %
Rue Battant 341 237 3,1 % 1,9 %
TOTAL Battant ND ND ND 3,6 %
TOTAL Besançon 11 047 7 574 /// ///
Source : Insee – pôle emploi 2014
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
70 %
80 %
90 %Taux d'emploi des hommes
Taux d'emploi des femmes
PRECISION : la répartition par type d’activité
concerne la population en âge de travailler
(15-64 ans). Les retraités de 65 ans et plus ne
sont donc pas pris en compte ici.
Taux d’emploi : le taux d’emploi d’une classe d’individus
est calculé en rapportant le nombre d’individus de la
classe ayant un emploi au nombre total d’individus dans
la classe.
Demandeur d’Emploi en Fin de Mois (DEFM) : les personnes inscrites à pôle emploi et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
● Catégorie A : demandeurs d’emploi n’ayant exercé aucune activité et tenus d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie B : personnes ayant travaillé moins de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie C : personnes ayant travaillé plus de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
Inactif : personne qui n’est, ni en emploi, ni
au chômage. En plus d’être étudiant ou
retraité, un inactif peut être homme ou
femme au foyer, personne en incapacité de
travailler...
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER BATTANT Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
49
PRECISION : La part estimée
parmi les ménages s’appuie
ici sur la notion de bas
revenu de la CAF qui exclut
les étudiants et les
personnes de 65 ans ou plus.
PRECISION : Les domici-
liations, telles que celles
du Service d’Accueil et
d’Accompagnement Social
(rue Champrond) ne sont
plus prises en compte dans
les chiffres de la CAF.
Niveau de vie et pauvreté
Revenu de solidarité active et ménages à bas revenus
Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013, FILOSOFI 2012
Tranquillité publique
Faits et sentiments d’insécurité
Synthèse
Le quartier comparé à Besançon
Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013
PRECISION: Pour chaque indicateur, le graphique représente les
écarts mesurés (en points) en comparant les résultats du quartier à
celui de Besançon. Il met en avant les écarts à la moyenne.
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
0
50
100
150
200
250
300
2000 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015
Faits mensuels à Battant
Faits mensuels à Besançon
Sentiment d'insécurité à Battant
RSA Bas revenus Revenus disponibles
Ménages
allocataires
Part estimée parmi les ménages
Ménages allocataires
à bas revenus
Part estimée
parmi les ménages
Médiane (en euros)
Taux de pauvreté
Marulaz 125 10,6 % 237 20,0 % 16 713 24,7 %
Rue Battant 171 13,3 % 306 23,8 % 15 988 24,5 %
TOTAL Battant 296 6,0 % 543 22,0 % _ _
TOTAL Besançon 6 253 10,2 % 11 399 18,6 % 18 159 19,8 %
Sentiment d’insécurité : dans les résultats de l’enquête sur
le sentiment d’insécurité, cela correspond aux réponses
négatives résultant de la question « dans votre vie
quotidienne, vous sentez-vous en sécurité dans le quartier où
vous résidez ? »
PRECISION : à partir de 2004 les cambriolages ont été
recensés dans les faits enregistrés de l’observatoire de la
sécurité.
Sources : Ville de Besançon, Observatoire de la sécurité de
Besançon et enquête sur le sentiment d’insécurité
En résumé
Après une baisse démographique, le quartier Battant voit sa
population se stabiliser entre 2008 et 2013 (-0,5 %). Elle s’établit à
4 087 habitants aujourd’hui. Toutefois, les Iris Marulaz et Rue
battant se distinguent par des évolutions démographiques opposées,
soit +5 % pour le premier et -5 % pour le second Iris.
Le profil des habitants du quartier est très jeune. Battant accueille
une population estudiantine importante, soit 31 % de la population
totale contre 19 % pour Besançon. Les ménages composés d’une
seule personne sont très majoritaires ( 70 % de la population contre
53 % pour la ville).
La précarité s’est accentuée pour l’Iris Rue Battant, avec une
progression du nombre de ménages allocataires à bas revenus de
+11,7 % entre 2014 et 2015, passant de 153 à 171 ménages. Le taux
de pauvreté confirme la fragilité sociale du quartier, soit environ 24
% contre 19,8 %.
En revanche, la situation dans l’Iris Marulaz est proche de celle de
la moyenne bisontine, avec une proportion de ménages percevant le
RSA de 10.6 % contre 10,2 %.
Allocataires sous le seuil à bas revenus : ménage allocataire de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) dont les
revenus mensuels par unité de consommation sont inférieurs à 1 043 € en 2015.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER CHAPRAIS-CRAS Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
50
Quartier Chaprais-Cras
Démographie
Nombre d’habitants et évolution
Nombre
d'habitants en 1999
Nombre d'habitants
en 2008
Nombre d'habitants
en 2013
Evolution 2008-2013
Mouillère 2 171 2 562 2 996 17,0 %
Fontaine-Argent 3 505 3 278 3 118 -4,9 %
Rotonde 2 201 2 318 2 324 0,3 %
Chaprais 2 262 1 967 2 082 5,8 %
Chasnot 3 272 3 317 3 255 -1,9 %
Parc des Chaprais 2 028 1 796 1 897 5,7 %
TOTAL Chaprais-Cras 15 439 15 238 15 672 2,9 %
TOTAL Besançon 117 691 117 599 116 952 -0,6 %
Source : Insee, Recensements de la population
Population par classes d’âges
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER CHAPRAIS-CRAS Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
51
Nombre et composition familiale des ménages
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Répartition des ménages par profession et catégorie socio-professionnelle
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Habitat et cadre de vie
Résidences principales par statut d’occupation
Nombre de ménages
Mouillère 1 703
Fontaine-Argent 2 049
Rotonde 1 543
Chaprais 1 269
Chasnot 1 829
Parc des Chaprais 1 061
TOTAL Chaprais-Cras 9 454
TOTAL Besançon 61 165
Ménage : ensemble des personnes qui partagent la même
résidence principale, sans que ces personnes soient
nécessairement unies par des liens de parenté.
Professions et catégories socio-professionnelles (PCS) :
répartition de la population selon la profession, la position
hiérarchique et le statut (salarié ou non).
Profession intermédiaire : correspond à la position
intermédiaire entre les cadres et les agents d’exécution,
ouvriers ou employés. D’autres actifs sont intermédiaires
dans un sens plus figuré. Ils travaillent dans
l’enseignement, la santé et le travail social.
Sans activité professionnelle : comprend notamment les
chômeurs n’ayant jamais travaillé, les élèves et étudiants.
Source : Insee, Recensement
de la population 2013
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER CHAPRAIS-CRAS Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
52
Activité et accès à l’emploi
Type d’activité de la population de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Taux d’emploi des hommes et des femmes de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Demandeurs d’emploi en fin de mois
Nombre de
DEFM (cat A,B,C)
Nombre de DEFM (cat A)
Poids dans la ville
en nombre de
DEFM en nombre
d'actifs
Mouillère 164 101 1,3 % 2,9 %
Fontaine-Argent 285 198 2,6 % 2,8 %
Rotonde 274 172 2,3 % 2,4 %
Chaprais 171 119 1,6 % 1,6 %
Chasnot 256 168 2,2 % 3,1 %
Parc des Chaprais 209 145 1,9 % 1,9 %
TOTAL Chaprais-Cras 1 359 903 11,9 % 14,7 %
TOTAL Besançon 11 047 7 574 /// ///
Source : Insee – pôle emploi 2014
PRECISION : la répartition par type d’activité
concerne la population en âge de travailler
(15-64 ans). Les retraités de 65 ans et plus ne
sont donc pas pris en compte ici.
Taux d’emploi : le taux d’emploi d’une classe d’individus
est calculé en rapportant le nombre d’individus de la
classe ayant un emploi au nombre total d’individus dans
la classe.
Demandeur d’Emploi en Fin de
Mois (DEFM) : les personnes
inscrites à pôle emploi et ayant
une demande en cours au dernier
jour du mois.
● Catégorie A : demandeurs
d’emploi n’ayant exercé aucune
activité et tenus d’être en
recherche active d’emploi.
● Catégorie B : personnes ayant
travaillé moins de 78 heures au
cours du dernier mois et tenues
d’être en recherche active
d’emploi.
● Catégorie C : personnes ayant
travaillé plus de 78 heures au
cours du dernier mois et tenues
d’être en recherche active
d’emploi.
Inactif : personne qui n’est, ni en emploi, ni
au chômage. En plus d’être étudiant ou
retraité, un inactif peut être homme ou
femme au foyer, personne en incapacité de
travailler...
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER CHAPRAIS-CRAS Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
53
PRECISION : La part
estimée des ménages
s’appuie ici sur la notion de
bas revenu de la CAF qui
exclut les étudiants et les
personnes de 65 ans ou
plus.
Niveau de vie et pauvreté
Revenu de solidarité active et ménages à bas revenus
RSA Bas revenus Revenus disponibles
Ménages
allocataires
Part estimée
parmi les ménages
Ménages allocataires
à bas revenus
Part estimée
parmi les ménages
Médiane (en euros)
Taux de pauvreté
Mouillère 44 2,6 % 144 8,5 % 24 107 ND
Fontaine-Argent 121 5,9 % 309 15,1 % 20 433 12,9 %
Rotonde 136 8,8 % 287 18,6 % 19 477 15,0 %
Chaprais 96 7,6 % 155 12,2 % 19 114 10,8 %
Chasnot 104 5,7 % 187 10,2 % 20 243 10,8 %
Parc des Chaprais 77 7,3 % 193 18,2 % 18 524 13,8 %
TOTAL Chaprais-Cras 578 6,1 % 1 275 13,5 % _ _
TOTAL Besançon 6 253 10,2 % 11 399 18,6 % 18 159 19,8 %
Source : CAF 2015 et Insee, Recensements de la population 2013, FILOSOFI 2012
Tranquillité publique
Faits et sentiments d’insécurité
Synthèse
Le quartier comparé à Besançon
Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013
PRECISION: Pour chaque indicateur, le graphique représente les
écarts mesurés (en points) en comparant les résultats du quartier à
celui de Besançon. Il met en avant les écarts à la moyenne.
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
0
50
100
150
200
250
300
2000 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015
Faits mensuels àChaprais-Cras
Faits mensuels àBesançon
Sentiment d'insécurité àChaprais-Cras
Sentiment d’insécurité : dans les résultats de l’enquête sur
le sentiment d’insécurité, cela correspond aux réponses
négatives résultant de la question « dans votre vie
quotidienne, vous sentez-vous en sécurité dans le quartier où
vous résidez ? »
PRECISION : à partir de 2004 les cambriolages ont été
recensés dans les faits enregistrés de l’observatoire de la
sécurité.
Sources : Ville de Besançon, Observatoire de la sécurité de
Besançon et enquête sur le sentiment d’insécurité
Allocataires sous le seuil à
bas revenus : ménage
allocataire de la CAF (Caisse
d’Allocations Familiales)
dont les revenus mensuels
par unité de consommation
sont inférieurs à 1 043 € en
2015.
En résumé
Chaprais-Cras est le quartier le plus peuplé de Besançon après
Planoise-Chateaufarine. L’Iris Mouillère se démarque très
clairement du reste du quartier par une croissance importante de sa
population, soit +17 % sur la même période. Cette évolution est
accompagnée par une forte progression du nombre de logements
(218 logements supplémentaires).
Chaprais-Cras se caractérise par le stock de logements locatifs
privés le plus important des quartiers de la ville, avec 4 876
logements, représentant 52 % des logements occupés contre 40 %
pour Besançon.
Les ménages sont composés essentiellement d’une seule personne
(59 %) et occupent, de façon importante, des fonctions qualifiées
(28 % de cadres et professions intermédiaires) ou sont retraités
(29 %).
Le quartier est peu concerné par la précarité et par les difficultés
sociales. Les indicateurs de fragilité sont toutefois plus élevés pour
les Iris Rotonde et Parc des Chaprais mais toujours inférieurs à la
moyenne bisontine.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER BREGILLE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
54
Quartier Bregille
Démographie
Nombre d’habitants et évolution
Nombre
d'habitants en 1999
Nombre d'habitants
en 2008
Nombre d'habitants
en 2013
Evolution 2008-2013
TOTAL Bregille 3 093 3 226 3 528 9,4 %
TOTAL Besançon 117 691 117 599 116 952 -0,6 %
Source : Insee, Recensements de la population
Population par classes d’âges
Source : Insee, Recensement de la population 2013
16 % 15 %
21 %29 %
18 %
18 %
19 %
17 %
14 %13 %
12 % 8 %
0 %
20 %
40 %
60 %
80 %
100 %75 ans et plus
60-74 ans
45-59 ans
30-44 ans
15-29 ans
00-14 ans
� Les Vareilles, partagées entre les Iris Clairs-Soleils
et Bregille, sont placées en veille active dans le
contrat de ville du Grand Besançon 2015-2020.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER BREGILLE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
55
Nombre et composition familiale des ménages
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Répartition des ménages par profession et catégorie socio-professionnelle
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Habitat et cadre de vie
Résidences principales par statut d’occupation
33 %26 %
7 % 16 %
13 %13 %
14 %14 %
14 %16 %
15 %12 %
4 % 3 %
0%
20%
40%
60%
80%
100% Artisans, Comm., Chefs entr.
Cadres, Prof. intel. Sup.
Prof. Intermédiaires
Employés
Ouvriers
Sans activité professionnelle
Retraités
Nombre de ménages
TOTAL Bregille 1 742
TOTAL Besançon 61 165
Ménage : ensemble des personnes qui partagent la même
résidence principale, sans que ces personnes soient
nécessairement unies par des liens de parenté.
Professions et catégories socio-professionnelles (PCS) :
répartition de la population selon la profession, la position
hiérarchique et le statut (salarié ou non).
Profession intermédiaire : correspond à la position
intermédiaire entre les cadres et les agents d’exécution,
ouvriers ou employés. D’autres actifs sont intermédiaires
dans un sens plus figuré. Ils travaillent dans l’enseignement,
la santé et le travail social.
Sans activité professionnelle : comprend notamment les
chômeurs n’ayant jamais travaillé, les élèves et étudiants.
Source : Insee, Recensement
de la population 2013
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER BREGILLE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
56
Activité et accès à l’emploi
Type d’activité de la population de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Taux d’emploi des hommes et des femmes de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Demandeurs d’emploi en fin de mois
Nombre de
DEFM (cat A,B,C)
Nombre de DEFM (cat A)
Poids dans la ville
en nombre de
DEFM en nombre
d'actifs
TOTAL Bregille 318 220 2,9 % 2,9 %
TOTAL Besançon 11 047 7 574 /// ///
Source : Insee – pôle emploi 2014
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
70 %
80 %
90 % Taux d'emploi des hommes
Taux d'emploi des femmes
PRECISION : la répartition par type d’activité
concerne la population en âge de travailler
(15-64 ans). Les retraités de 65 ans et plus ne
sont donc pas pris en compte ici.
Taux d’emploi : le taux d’emploi d’une classe d’individus
est calculé en rapportant le nombre d’individus de la
classe ayant un emploi au nombre total d’individus dans
la classe.
Demandeur d’Emploi en Fin de Mois (DEFM) : les personnes inscrites à pôle emploi et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
● Catégorie A : demandeurs d’emploi n’ayant exercé aucune activité et tenus d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie B : personnes ayant travaillé moins de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie C : personnes ayant travaillé plus de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
Inactif : personne qui n’est, ni en emploi, ni
au chômage. En plus d’être étudiant ou
retraité, un inactif peut être homme ou
femme au foyer, personne en incapacité de
travailler...
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER BREGILLE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
57
PRECISION : La part
estimée des ménages
s’appuie ici sur la notion de
bas revenu de la CAF qui
exclut les étudiants et les
personnes de 65 ans ou
plus.
Niveau de vie et pauvreté
Revenu de solidarité active et ménages à bas revenus
RSA Bas revenus Revenus disponibles
Ménages
allocataires
Part estimée
parmi les ménages
Ménages allocataires
à bas revenus
Part estimée parmi les ménages
Médiane (en euros)
Taux de pauvreté
TOTAL Bregille 144 8,3 % 266 15,3 % 21 650 12,2 %
TOTAL Besançon 6 253 10,2 % 11 399 18,6 % 18 159 19,8 %
Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013, FILOSOFI 2012
Tranquillité publique
Faits et sentiments d’insécurité
Synthèse
Le quartier comparé à Besançon
Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013
PRECISION: Pour chaque indicateur, le graphique représente les
écarts mesurés (en points) en comparant les résultats du quartier à
celui de Besançon. Il met en avant les écarts à la moyenne.
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
0
50
100
150
200
250
300
2000 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015
Faits mensuels à Bregille
Faits mensuels à Besançon
Sentiment d'insécurité àBregille
Sentiment d’insécurité : dans les résultats de l’enquête sur
le sentiment d’insécurité, cela correspond aux réponses
négatives résultant de la question « dans votre vie
quotidienne, vous sentez-vous en sécurité dans le quartier où
vous résidez ? »
PRECISION : à partir de 2004 les cambriolages ont été
recensés dans les faits enregistrés de l’observatoire de la
sécurité.
Sources : Ville de Besançon, Observatoire de la sécurité de
Besançon et enquête sur le sentiment d’insécurité
Allocataires sous le seuil à bas revenus : ménage allocataire de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) dont les revenus
mensuels par unité de consommation sont inférieurs à 1 043 € en 2015.
En résumé
Le quartier Bregille, faiblement peuplé, poursuit sa progression
démographique avec 302 habitants supplémentaires entre 2008 et
2013. Parallèlement, le nombre de logements a également progressé
de +153 entre 2008 et 2012 (+8,7 % contre moitié moins pour
Besançon). Cette évolution a permis d’étoffer l’offre locative
publique, soit +38 % sur la période.
Les cadres continuent d’être très présents dans le quartier avec une
part supérieure à la moyenne bisontine, soit 15 % contre 12 %. De
même, la proportion de retraités est très largement supérieure à
celle de la ville, reflétant ici particulièrement les effets du
vieillissement de la population (33 % contre 26 %).
Les ménages avec enfant(s) sont également très présents à Bregille
soulignant un profil qui deviendrait davantage familial, représentant
29 % de la population totale (25 % pour Besançon).
Les signaux de fragilités sociales sont proches de la moyenne de la
ville. Le niveau du revenu médian des habitants est bien supérieur à
celui de Besançon (21 650 € contre 18 159 €). Toutefois, la part de
ménages percevant le RSA est proche du niveau de la ville soulignant
une certaine fragilité du quartier (soit 8,3 % contre 10,2 %).
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER SAINT FERJEUX-ROSEMONT Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
58
Quartier Saint-Ferjeux-Rosemont
Démographie
Nombre d’habitants et évolution
Nombre
d'habitants en 1999
Nombre d'habitants
en 2008
Nombre d'habitants
en 2013
Evolution 2008-2013
Rosemont 1 749 1 775 1 690 -4,8 %
Saint-Ferjeux 2 487 2 548 2 432 -4,5 %
Risler 1 940 2 170 2 330 7,4 %
TOTAL Saint-Ferjeux-Rosemont 6 176 6 493 6 452 -0,6 %
TOTAL Besançon 117 691 117 599 116 952 -0,6 %
Source : Insee, Recensements de la population
Population par classes d’âges
Source : Insee, Recensement de la population 2013
18 % 14 % 10 % 14 % 15 %
24 %
19 %
40 % 28 % 29 %
19 %
14 %
17 %
17 %18 %
14 %
21 %
14 %
16 %17 %
14 %
16 %
11 %14 %
13 %
11 %16 %
8 % 11 % 8 %
0 %
20 %
40 %
60 %
80 %
100 %
75 ans et plus
60-74 ans
45-59 ans
30-44 ans
15-29 ans
00-14 ans
� La cité Amitié, incluse dans l’Iris Saint-Ferjeux, est
placée en veille active dans le contrat de ville du
Grand Besançon 2015-2020. Les secteurs Pesty,
Schlumberger et Pelouse, constituant de petits
quartiers au sein de Saint-Ferjeux-Rosemont, sont,
quant à eux, placés en observation.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER SAINT FERJEUX-ROSEMONT Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
59
Nombre et composition familiale des ménages
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Répartition des ménages par profession et catégorie socio-professionnelle
Habitat et cadre de vie
Résidences principales par statut d’occupation
29 %35 %
30 % 32 %26 %
17 %11 %
8 %12 %
16 %
16 % 19 %
14 %
16 %13 %
12 %14 %
19 %
15 %
14 %
16 % 9 %16 %
13 %16 %
9 % 10 % 11 % 10 % 12 %
1 % 2 % 2 % 2 % 3 %
0%
20%
40%
60%
80%
100% Artisans, Comm., Chefs entr.
Cadres, Prof. intel. Sup.
Prof. Intermédiaires
Employés
Ouvriers
Sans activité professionnelle
Retraités
Nombre de ménages
Rosemont 851
Saint-Ferjeux 1 196
Risler 910
TOTAL Saint-Ferjeux-Rosemont 2 957
TOTAL Besançon 61 165
Ménage : ensemble des personnes qui partagent la même
résidence principale, sans que ces personnes soient
nécessairement unies par des liens de parenté.
Professions et catégories socio-professionnelles (PCS) :
répartition de la population selon la profession, la position
hiérarchique et le statut (salarié ou non).
Profession intermédiaire : correspond à la position intermédiaire
entre les cadres et les agents d’exécution, ouvriers ou employés.
D’autres actifs sont intermédiaires dans un sens plus figuré. Ils
travaillent dans l’enseignement, la santé et le travail social.
Sans activité professionnelle : comprend notamment les
chômeurs n’ayant jamais travaillé, les élèves et étudiants.
Source : Insee, Recensement
de la population 2013
Source : Insee, Recensement
de la population 2013
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER SAINT FERJEUX-ROSEMONT Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
60
Activité et accès à l’emploi
Type d’activité de la population de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Taux d’emploi des hommes et des femmes de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Demandeurs d’emploi en fin de mois
Nombre de
DEFM (cat A,B,C)
Nombre de DEFM (cat A)
Poids dans la ville
en nombre de
DEFM en nombre
d'actifs
Rosemont 141 94 1,2 % 1,3 %
Saint-Ferjeux 248 167 2,2 % 1,8 %
Risler 138 90 1,2 % 2,8 %
TOTAL Saint-Ferjeux-Rosemont 527 351 4,6 % 5,9 %
TOTAL Besançon 11 047 7 574 /// ///
Source : Insee – pôle emploi 2014
PRECISION : la répartition par type d’activité concerne la population en âge de
travailler (15-64 ans). Les retraités de 65 ans et plus ne sont donc pas pris en
compte ici.
Taux d’emploi : le taux d’emploi d’une classe d’individus
est calculé en rapportant le nombre d’individus de la
classe ayant un emploi au nombre total d’individus dans
la classe.
Demandeur d’Emploi en Fin de Mois (DEFM) : les personnes inscrites à pôle emploi et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
● Catégorie A : demandeurs d’emploi n’ayant exercé aucune activité et tenus d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie B : personnes ayant travaillé moins de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie C : personnes ayant travaillé plus de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
PRECISION : la présence de la caserne militaire fait
augmenter le taux d’emploi des hommes pour l’IRIS Risler.
Inactif : personne qui n’est, ni en emploi, ni au chômage. En plus d’être
étudiant ou retraité, un inactif peut être homme ou femme au foyer, personne
en incapacité de travailler...
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER SAINT FERJEUX-ROSEMONT Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
61
PRECISION : La part
estimée parmi les ménages
s’appuie ici sur la notion de
bas revenu de la CAF qui
exclut les étudiants et les
personnes de 65 ans ou
plus.
Niveau de vie et pauvreté
Revenu de solidarité active et ménages à bas revenus
Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013, FILOSOFI 2012
Tranquillité publique
Faits et sentiment d’insécurité
Synthèse
Le quartier comparé à Besançon
Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013
PRECISION: Pour chaque indicateur, le graphique représente les
écarts mesurés (en points) en comparant les résultats du quartier à
celui de Besançon. Il met en avant les écarts à la moyenne.
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
0
50
100
150
200
250
300
2000 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015
Faits mensuels à Saint-Ferjeux-Rosemont
Faits mensuels àBesançon
Sentiment d'insécuritéà Saint-Ferjeux-Rosemont
RSA Bas revenus Revenus disponibles
Ménages
allocataires
Part estimée
parmi les ménages
Ménages allocataires
à bas revenus
Part estimée
parmi les ménages
Médiane (en euros)
Taux de pauvreté
Rosemont 82 9,6 % 146 17,2 % 16 917 21,8 %
Saint-Ferjeux 180 15,1 % 300 25,1 % 16 871 22,4 %
Risler 63 6,9 % 109 12,0 % 17 823 12,3 %
TOTAL Saint-Ferjeux-Rosemont 325 11,0 % 555 18,8 % _ _
TOTAL Besançon 6 253 10,2 % 11 399 18,6 % 18 159 19,8 %
En résumé
Le quartier Saint-Ferjeux-Rosemont connaît une stabilité de sa
population depuis 2006. Elle s’établit à 6 452 habitants en 2013. Seul
l’Iris Risler voit sa population progresser, soit +7,4 % entre 2008 et
2013, contrairement au reste du quartier.
Saint-Ferjeux-Rosemont compte une importante proportion de
retraités, soit 32 % de la population totale conte 26 % pour Besançon.
Entre 2008 et 2013, la part des personnes âgées de 75 ans et plus a
progressé deux fois plus que pour la ville (+12,5 % contre 5,2 %).
Les ouvriers et employés sont très présents dans le quartier et
représentent 31 % de la population du quartier. De fait, Saint-
Ferjeux-Rosemont est l’un des quartiers les plus populaires de la
ville.
Les indicateurs de fragilités sociales atteignent des niveaux
équivalents voire supérieurs à ceux de la moyenne bisontine. Le
niveau des revenus médians des habitants est inférieur à celui de la
ville.
Sentiment d’insécurité : dans les résultats de l’enquête sur
le sentiment d’insécurité, cela correspond aux réponses
négatives résultant de la question « dans votre vie
quotidienne, vous sentez-vous en sécurité dans le quartier où
vous résidez ? »
PRECISION : à partir de 2004 les cambriolages ont été
recensés dans les faits enregistrés de l’observatoire de la
sécurité.
Sources : Ville de Besançon, Observatoire de la sécurité de
Besançon et enquête sur le sentiment d’insécurité
Allocataires sous le seuil à bas revenus : ménage allocataire de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) dont les revenus
mensuels par unité de consommation sont inférieurs à 1 043 € en 2015.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER MONTRAPON-MONTBOUCONS Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
62
Quartier Montrapon-Montboucons
Démographie
Nombre d’habitants et évolution
Source : Insee, Recensements de la population, RFLM 2011
Population par classes d’âges
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Nombre
d'habitants en 1999
Nombre d'habitants
en 2008
Nombre d'habitants
en 2013
Evolution 2008-2013
Observatoire 2 384 2 579 2 723 5,6 %
Montrapon 3 485 3 386 3 293 -2,7 %
Fontaine-Ecu 2 315 2 027 1 659 -18,2 %
Bouloie 2 915 2 791 2 958 6,0 %
Montboucons 2 270 2 387 2 811 17,8 %
TOTAL Montrapon-Montboucons 13 369 13 170 13 444 2,1 %
Quartier prioritaire Montrapon ND ND 1 919 ND
TOTAL Besançon 117 691 117 599 116 952 -0,6 %
� Le périmètre du quartier prioritaire « Montrapon »,
défini par la nouvelle géographie de la politique de la
ville, est essentiellement présent sur les Iris
Montrapon, Montboucons et Bouloie, scindés par le
Boulevard Churchill. A l’ouest, il recouvre aussi une
infime partie de l’Iris Observatoire.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER MONTRAPON-MONTBOUCONS Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
63
Nombre et composition familiale des ménages
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Répartition des ménages par profession et catégorie socio-professionnelle
Source : Insee, Recensement
de la population 2013
Habitat et cadre de vie
Résidences principales par statut d’occupation
Nombre de ménages
Observatoire 1 585
Montrapon 1 894
Fontaine-Ecu 921
Bouloie 943
Montboucons 1 358
TOTAL Montrapon-Montboucons 6 701
TOTAL Besançon 61 165
Ménage : ensemble des personnes qui partagent la même
résidence principale, sans que ces personnes soient
nécessairement unies par des liens de parenté.
Professions et catégories socio-professionnelles (PCS) :
répartition de la population selon la profession, la position
hiérarchique et le statut (salarié ou non).
Profession intermédiaire : correspond à la position
intermédiaire entre les cadres et les agents d’exécution,
ouvriers ou employés. D’autres actifs sont intermédiaires
dans un sens plus figuré. Ils travaillent dans l’enseignement,
la santé et le travail social.
Sans activité professionnelle : comprend notamment les
chômeurs n’ayant jamais travaillé, les élèves et étudiants.
Source : Insee, Recensement
de la population 2013
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER MONTRAPON-MONTBOUCONS Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
64
Activité et accès à l’emploi
Type d’activité de la population de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement
de la population 2013
Taux d’emploi des hommes et des femmes de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Demandeurs d’emploi en fin de mois
Nombre de
DEFM (cat A,B,C)
Nombre de DEFM (cat A)
Poids dans la ville
en nombre de
DEFM en nombre
d'actifs
Observatoire 209 149 2,0 % 2,5 %
Montrapon 284 193 2,5 % 2,9 %
Fontaine-Ecu ND ND ND 1,6 %
Bouloie 90 59 0,8 % 1,3 %
Montboucons 256 173 2,3 % 2,2 %
TOTAL Montrapon-Montboucons * 839 574 8,4 % 10,3 %
TOTAL Besançon 11 047 7 574 /// ///
* total du quartier sans l’IRIS Fontaine-Ecu
Source : Insee – pôle emploi 2014
PRECISION : la répartition par type d’activité
concerne la population en âge de travailler
(15-64 ans). Les retraités de 65 ans et plus ne
sont donc pas pris en compte ici.
Taux d’emploi : le taux d’emploi d’une classe d’individus
est calculé en rapportant le nombre d’individus de la
classe ayant un emploi au nombre total d’individus dans
la classe.
Demandeur d’Emploi en Fin de Mois (DEFM) : les personnes inscrites à pôle emploi et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
● Catégorie A : demandeurs d’emploi n’ayant exercé aucune activité et tenus d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie B : personnes ayant travaillé moins de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie C : personnes ayant travaillé plus de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
Inactif : personne qui n’est, ni en emploi, ni
au chômage. En plus d’être étudiant ou
retraité, un inactif peut être homme ou
femme au foyer, personne en incapacité de
travailler...
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER MONTRAPON-MONTBOUCONS Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
65
PRECISION : La part estimée
parmi les ménages s’appuie
ici sur la notion de bas
revenu de la CAF qui exclut
les étudiants et les
personnes de 65 ans ou plus.
Allocataires sous le seuil à
bas revenus : ménage
allocataire de la CAF (Caisse
d’Allocations Familiales)
dont les revenus mensuels
par unité de consommation
sont inférieurs à 1 043 € en
2015.
Niveau de vie et pauvreté
Revenu de solidarité active et ménages à bas revenus
Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013, FILOSOFI 2012
Tranquillité publique
Faits et sentiment d’insécurité
Synthèse
Le quartier comparé à Besançon
Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013
PRECISION: Pour chaque indicateur, le graphique représente les
écarts mesurés (en points) en comparant les résultats du quartier à
celui de Besançon. Il met en avant les écarts à la moyenne.
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
0
50
100
150
200
250
300
2000 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015
Faits mensuels àMontrapon-Montboucons
Faits mensuels àBesançon
Sentiment d'insécurité àMontrapon-Montboucons
RSA Bas revenus Revenus disponibles
Ménages
allocataires
Part estimée parmi les ménages
Ménages allocataires
à bas revenus
Part estimée parmi les ménages
Médiane (en euros)
Taux de pauvreté
Observatoire 110 6,9 % 258 16,3 % 18 713 19,7 %
Montrapon 169 8,9 % 322 17,0 % 17 625 14,5 %
Fontaine-Ecu 30 3,3 % 78 8,5 % 21 450 ND
Bouloie 56 5,9 % 147 15,6 % ND ND
Montboucons 157 11,6 % 285 21,0 % 19 126 19,5 %
TOTAL Montrapon-Monboucons 522 7,8 % 1 090 16,3 % _ _
TOTAL Besançon 6 253 10,2 % 11 399 18,6 % 18 159 19,8 %
En résumé
La population du quartier Montrapon-Montboucons augmente
légèrement, soit +2,1 % entre 2008 et 2013. Bouloie et Montboucons
font partie des dix Iris de la ville qui enregistrent les gains les plus
forts sur la même période (soit respectivement +6 % et +17,8 %). Ceci
est rendu possible grâce à une offre de logements croissante (+417).
A l’inverse, l’Iris Fontaine-Ecu fait partie des Iris de la ville à connaître
un déclin démographique le plus élevé lié à la déconstruction de
logements en 2014 (-18,2 %).
Le profil du quartier est jeune. Les personnes âgées de moins de 30
ans y sont majoritaires, soit 55 % de la population totale contre 44 %
pour Besançon. Ce constat s’explique par la concentration d’étudiants
(67 %) dans l’Iris Bouloie due à la présence du campus.
Le niveau de vie des habitants du quartier est proche de la moyenne
bisontine alors que les fragilités sociales progressent de façon non
négligeable. Les allocataires percevant le RSA sont plus nombreux,
soit +66 ménages entre 2014 et 2015. Seul l’Iris Fontaine-Ecu est moins
touché par cette précarité, avec un revenu médian supérieur à celui
de Besançon (21 450 € contre 18 159 €).
Sentiment d’insécurité : dans les résultats de l’enquête sur
le sentiment d’insécurité, cela correspond aux réponses
négatives résultant de la question « dans votre vie
quotidienne, vous sentez-vous en sécurité dans le quartier où
vous résidez ? »
PRECISION : à partir de 2004 les cambriolages ont été
recensés dans les faits enregistrés de l’observatoire de la
sécurité.
Sources : Ville de Besançon, Observatoire de la sécurité de
Besançon et enquête sur le sentiment d’insécurité
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER SAINT-CLAUDE-TORCOLS Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
66
Quartier Saint-Claude-Torcols
Démographie
Nombre d’habitants et évolution
Nombre
d'habitants en 1999
Nombre d'habitants
en 2008
Nombre d'habitants
en 2013
Evolution 2008-2013
Montjoux 1 827 2 006 2 047 2,1 %
Viotte 3 112 2 856 2 640 -7,6 %
Trey 2 054 2 012 1 886 -6,3 %
Rue de Vesoul 3 710 3 956 4 144 4,8 %
Torcols 3 272 4 141 4 677 12,9 %
TOTAL Saint-Claude-Torcols 13 975 14 971 15 394 2,8 %
TOTAL Besançon 117 691 117 599 116 952 -0,6 %
Source : Insee, Recensements de la population
Population par classes d’âges
Source : Insee, Recensement de la population 2013
� La cité Viotte (incluse dans l’Iris Viotte) et les Hauts
de Saint-Claude (partagés entre les IRIS Rue de Vesoul
et Torcols), sont placés en observation dans le contrat
de ville du Grand Besançon 2015-2020.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER SAINT-CLAUDE-TORCOLS Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
67
Nombre et composition familiale des ménages
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Répartition des ménages par profession et catégorie socio-professionnelle
Source : Insee, Recensement
de la population 2013
Habitat et cadre de vie
Résidences principales par statut d’occupation
Nombre de ménages
Montjoux 1 165
Viotte 1 727
Trey 1 052
Rue de Vesoul 2 097
Torcols 2 019
TOTAL Saint-Claude-Torcols 8 060
TOTAL Besançon 61 165
Ménage : ensemble des personnes qui partagent la même
résidence principale, sans que ces personnes soient
nécessairement unies par des liens de parenté.
Professions et catégories socio-professionnelles (PCS) :
répartition de la population selon la profession, la position
hiérarchique et le statut (salarié ou non).
Profession intermédiaire : correspond à la position intermédiaire
entre les cadres et les agents d’exécution, ouvriers ou employés.
D’autres actifs sont intermédiaires dans un sens plus figuré. Ils
travaillent dans l’enseignement, la santé et le travail social.
Sans activité professionnelle : comprend notamment les chômeurs
n’ayant jamais travaillé, les élèves et étudiants et les militaire.
Source : Insee, Recensement
de la population 2013
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER SAINT-CLAUDE-TORCOLS Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
68
Activité et accès à l’emploi
Type d’activité de la population de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Taux d’emploi des hommes et des femmes de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Demandeurs d’emploi en fin de mois
Nombre de
DEFM (cat A,B,C)
Nombre de DEFM (cat A)
Poids dans la ville
en nombre de
DEFM en nombre
d'actifs
Montjoux 154 100 1,3 % 1,8 %
Viotte 228 145 1,9 % 2,3 %
Trey 167 120 1,6 % 1,8 %
Rue de Vesoul 377 240 3,2 % 3,7 %
Torcols 418 277 3,7 % 4,2 %
TOTAL Saint-Claude-Torcols 1 344 882 11,6 % 13,9 %
TOTAL Besançon 11 047 7 574 /// ///
*Total du quartier sans l’IRIS Montjoux
Source : Insee – pôle emploi 2014
74 % 70 %78 % 75 % 74 % 74 %
68 %
16 %15 %
8 % 14 % 11 % 13 %19 %
5 % 9 % 7 % 5 %6 % 6 % 5 %
5 % 6 % 7 % 6 % 9 % 7 % 8 %
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100% Autres inactifs
Retraités
Etudiants
Actifs occupéset non occupés
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
70 %
80 %
90 %Taux d'emploi des hommes
Taux d'emploi des femmes
PRECISION : la répartition par type d’activité
concerne la population en âge de travailler
(15-64 ans). Les retraités de 65 ans et plus ne
sont donc pas pris en compte ici.
Taux d’emploi : le taux d’emploi d’une classe d’individus
est calculé en rapportant le nombre d’individus de la
classe ayant un emploi au nombre total d’individus dans
la classe.
Demandeur d’Emploi en Fin de Mois
(DEFM) : les personnes inscrites à pôle
emploi et ayant une demande en cours
au dernier jour du mois.
● Catégorie A : demandeurs d’emploi
n’ayant exercé aucune activité et tenus
d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie B : personnes ayant travaillé
moins de 78 heures au cours du dernier
mois et tenues d’être en recherche
active d’emploi.
● Catégorie C : personnes ayant travaillé
plus de 78 heures au cours du dernier
mois et tenues d’être en recherche
active d’emploi.
Inactif : personne qui n’est, ni en emploi, ni
au chômage. En plus d’être étudiant ou
retraité, un inactif peut être homme ou
femme au foyer, personne en incapacité de
travailler...
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER SAINT-CLAUDE-TORCOLS Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
69
Allocataires sous le seuil à
bas revenus : ménage
allocataire de la CAF (Caisse
d’Allocations Familiales)
dont les revenus mensuels
par unité de consommation
sont inférieurs à 1 043 € en
2015.
PRECISION : La part estimée
parmi les ménages s’appuie
ici sur la notion de bas revenu
de la CAF qui exclut les
étudiants et les personnes de
65 ans ou plus.
Niveau de vie et pauvreté
Revenu de solidarité active et ménages à bas revenus
Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013, FILOSOFI 2012
Tranquillité publique
Faits et sentiment d’insécurité
Synthèse
Le quartier comparé à Besançon
Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013
PRECISION: Pour chaque indicateur, le graphique représente les
écarts mesurés (en points) en comparant les résultats du quartier à
celui de Besançon. Il met en avant les écarts à la moyenne.
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
0
50
100
150
200
250
300
2000 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015
Faits mensuels à Saint-Claude-Torcols
Faits mensuels àBesançon
Sentiment d'insécurité àSaint-Claude-Torcols
RSA Bas revenus Revenus disponibles
Ménages
allocataires
Part estimée
parmi les ménages
Ménages allocataires
à bas revenus
Part estimée
parmi les ménages
Médiane (en euros)
Taux de pauvreté
Montjoux 58 5,0 % 130 11,2 % 20 995 ND
Viotte 139 8,1 % 229 13,3 % 20 277 12,3 %
Trey 87 8,3 % 148 14,1 % 18 637 11,1 %
Rue de Vesoul 157 7,5 % 316 15,1 % 19 971 13,6 %
Torcols 189 9,4 % 332 16,4 % 19 245 12,3 %
TOTAL Saint-Claude-Torcols 630 8 % 1 155 14 % _ _
TOTAL Besançon 6 253 10,2 % 11 399 18,6 % 18 159 19,8 %
En résumé
La population du quartier Saint-Claude-Torcols continue de croître et
présente un taux d’évolution de +2,8 % entre 2008 et 2013. Le quartier
est parmi les plus peuplés de Besançon avec 15 395 habitants. Cette
croissance provient surtout de l’Iris Torcols (+12,9 %) qui a vu son offre
de logements se renforcer (+17,5 %).
Globalement, le quartier est composé de familles (28 %), excepté pour
l’Iris Viotte, qui concentre de nombreux ménages d’une seule
personne (63 % contre 53 % pour la ville). Cette particularité s’est
renforcée avec le vieillissement de la population dans cet Iris, soit
+51 % de personnes de 60 ans et plus entre 2008 et 2013.
Le niveau de précarité du quartier est contenu malgré une progression
significative des indicateurs de pauvreté ces dernières années. Les
signaux de fragilités sont proches de la moyenne bisontine.
Les allocataires aux minima sociaux sont plus nombreux dans le
quartier, soit 43 ménages supplémentaires entre 2014 et 2015
(+18,7 % contre +4,5 % pour Besançon). Les revenus médians des
habitants du quartier sont plus élevés que la moyenne de Besançon,
hormis pour l’Iris Trey.
Sentiment d’insécurité : dans les résultats de l’enquête sur
le sentiment d’insécurité, cela correspond aux réponses
négatives résultant de la question « dans votre vie
quotidienne, vous sentez-vous en sécurité dans le quartier où
vous résidez ? »
PRECISION : à partir de 2004 les cambriolages ont été
recensés dans les faits enregistrés de l’observatoire de la
sécurité.
Sources : Ville de Besançon, Observatoire de la sécurité de
Besançon et enquête sur le sentiment d’insécurité
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER PALENTE-ORCHAMPS-SARAGOSSE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
70
Quartier Palente–Orchamps-Saragosse
Démographie
Nombre d’habitants et évolution
Source : Insee, Recensements de la population, RFLM 2011
Population par classes d’âges
Source : Insee, Recensement de la population 2013
11 % 11 % 15 % 17 %12 % 13 % 15 %
25 %19 %
26 % 18 %20 %
21 %29 %
18 %
18 %
21 %
21 %
13 %
18 %
18 %
14 %
15 %
18 %
18 %
26 %19 %
17 %14 %
18 %
12 %
14 % 20 % 16 %13 %
18 % 19 %
8 % 12 % 9 % 13 % 8 %
0 %
20 %
40 %
60 %
80 %
100 %
75 ans et plus
60-74 ans
45-59 ans
30-44 ans
15-29 ans
00-14 ans
Nombre
d'habitants en 1999
Nombre d'habitants
en 2008
Nombre d'habitants
en 2013
Evolution 2008-2013
Rue de Belfort 2 167 2 087 1 921 -7,9 %
Cras 1 741 1 609 1 535 -4,6 %
Chopin 2 518 2 196 1 850 -15,7 %
Palente 2 959 2 613 2 683 2,7 %
Saragosse 2 725 2 691 2 458 -8,7 %
TOTAL Palente-Orchamps-Saragosse 12 110 11 196 10 447 -6,7 %
Quartier prioritaire Orchamps-Palente
ND ND 2 938 ND
TOTAL Besançon 117 691 117 599 116 952 -0,6 %
� Le périmètre du quartier prioritaire « Palente-
Orchamps », défini par la nouvelle géographie de la
politique de la ville, couvre la partie centrale du
quartier soit essentiellement l’Iris Chopin, et
partiellement les Iris de Palente et Saragosse.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER PALENTE-ORCHAMPS-SARAGOSSE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
71
Nombre et composition familiale des ménages
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Répartition des ménages par profession et catégorie socio-professionnelle
Habitat et cadre de vie
Résidences principales par statut d’occupation
Nombre de ménages
Rue de Belfort 1 103
Cras 900
Chopin 1 042
Palente 1 456
Saragosse 1 103
TOTAL Palente-Orchamps-Saragosse 5 604
TOTAL Besançon 61 165
Ménage : ensemble des personnes qui partagent la même résidence
principale, sans que ces personnes soient nécessairement unies par des
liens de parenté.
Professions et catégories socio-professionnelles (PCS) :
répartition de la population selon la profession, la position
hiérarchique et le statut (salarié ou non).
Profession intermédiaire : correspond à la position
intermédiaire entre les cadres et les agents d’exécution,
ouvriers ou employés. D’autres actifs sont intermédiaires
dans un sens plus figuré. Ils travaillent dans l’enseignement,
la santé et le travail social.
Sans activité professionnelle : comprend notamment les
chômeurs n’ayant jamais travaillé, les élèves et étudiants.
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Source : Insee, Recensement
de la population 2013
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER PALENTE-ORCHAMPS-SARAGOSSE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
72
Activité et accès à l’emploi
Type d’activité de la population de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement
de la population 2013
Taux d’emploi des hommes et des femmes de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement
de la population 2013
Demandeurs d’emploi en fin de mois
Nombre de
DEFM (cat A,B,C)
Nombre de DEFM (cat A)
Poids dans la ville
en nombre de
DEFM en nombre
d'actifs
Rue de Belfort 171 97 1,3 % 1,7 %
Cras 87 51 0,7 % 1,3 %
Chopin 356 275 3,6 % 1,8 %
Palente 337 231 3,0 % 2,3 %
Saragosse 192 128 1,7 % 2,0 %
TOTAL Palente-Orchamps Saragosse 1 143 782 10,3 % 9,1 %
TOTAL Besançon 11 047 7 574 /// ///
Source : Insee – pôle emploi 2014
PRECISION : la répartition par type d’activité concerne la population
en âge de travailler (15-64 ans). Les retraités de 65 ans et plus ne sont
donc pas pris en compte ici.
Taux d’emploi : le taux d’emploi d’une classe d’individus
est calculé en rapportant le nombre d’individus de la
classe ayant un emploi au nombre total d’individus dans
la classe.
Demandeur d’Emploi en Fin de Mois (DEFM) : les personnes inscrites à pôle emploi et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
● Catégorie A : demandeurs d’emploi n’ayant exercé aucune activité et tenus d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie B : personnes ayant travaillé moins de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie C : personnes ayant travaillé plus de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
Inactif : personne qui n’est, ni en emploi, ni au chômage. En plus
d’être étudiant ou retraité, un inactif peut être homme ou femme au
foyer, personne en incapacité de travailler...
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER PALENTE-ORCHAMPS-SARAGOSSE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
73
Allocataires sous le seuil à
bas revenus : ménage
allocataire de la CAF (Caisse
d’Allocations Familiales)
dont les revenus mensuels
par unité de consommation
sont inférieurs à 1 043 € en
2015.
PRECISION : La part estimée
parmi les ménages s’appuie
ici sur la notion de bas
revenu de la CAF qui exclut
les étudiants et les personnes
de 65 ans ou plus.
Niveau de vie et pauvreté
Revenu de solidarité active et ménages à bas revenus
Source : CAF 2015 et Insee, Recensements de la population 2013, FILOSOFI 2012
Tranquillité publique
Faits et sentiment d’insécurité
Synthèse
Le quartier comparé à Besançon
Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013
PRECISION: Pour chaque indicateur, le graphique représente les
écarts mesurés (en points) en comparant les résultats du quartier à
celui de Besançon. Il met en avant les écarts à la moyenne.
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
0
50
100
150
200
250
300
2000 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015
Faits mensuels à Palente-Orchamps-Saragosse
Faits mensuels àBesançon
Sentiment d'insécurité àPalente-Orchamps-Saragosse
RSA Bas revenus Revenus disponibles
Ménages
allocataires
Part estimée parmi les ménages
Ménages allocataires
à bas revenus
Part estimée parmi les ménages
Médiane (en euros)
Taux de pauvreté
Rue de Belfort 70 6,3 % 140 12,7 % 19 068 11,3 %
Cras 38 4,2 % 62 6,9 % 20 276 ND
Chopin 258 24,8 % 383 36,8 % 13 443 38,7 %
Palente 176 12,1 % 298 20,5 % 15 652 22,9 %
Saragosse 77 7,0 % 173 15,7 % 20 264 14,7 %
TOTAL Palente-Orchamps-Saragosse
619 11,0 % 1 056 18,8 % _ _
TOTAL Besançon 6 253 10,2 % 11 399 18,6 % 18 159 19,8 %
En résumé
Le quartier Palente-Orchamps-Saragosse voit sa population
continuer de décroître de -6,7 % entre 2008 et 2013.
Chopin fait partie des dix Iris de la ville pour lesquels la baisse
démographique est la plus forte, soit 346 habitants en moins sur la
même période. Globalement, la population du quartier est âgée,
avec une part des plus de 60 ans de 29 % contre 21 % pour Besançon.
Les Iris Cras et Rue de Belfort se caractérisent par la forte présence
de personnes âgées (soit respectivement 37 % et 32 %).
Le nombre de familles habitant dans le quartier Palente-Orchamps-
Saragosse diminue, soit -10,8 % entre 2008 et 2013. Seul l’Iris
Palente enregistre une évolution positive, avec + 12,8 %.
L’Iris Chopin se caractérise par une offre locative HLM très
importante, soit 77 % du parc immobilier total. Il accueille de
nombreux ouvriers et des familles monoparentales. Chopin se
démarque du reste du quartier par des signaux de fragilité très
élevés. Le taux de pauvreté est de 38,7 % contre 19,8 % pour la ville.
L’Iris Palente présente également des fragilités socio-économiques,
avec un revenu médian bien inférieur à celui de la moyenne de la
ville (15 652 € contre 18 159 €).
Sentiment d’insécurité : dans les résultats de l’enquête sur
le sentiment d’insécurité, cela correspond aux réponses
négatives résultant de la question « dans votre vie
quotidienne, vous sentez-vous en sécurité dans le quartier où
vous résidez ? »
PRECISION : à partir de 2004 les cambriolages ont été
recensés dans les faits enregistrés de l’observatoire de la
sécurité.
Sources : Ville de Besançon, Observatoire de la sécurité de
Besançon et enquête sur le sentiment d’insécurité
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER VAITE-CLAIRS-SOLEILS Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
74
Quartier Vaîte–Clairs-soleils
Démographie
Nombre d’habitants et évolution
Nombre
d'habitants en 1999
Nombre d'habitants
en 2008
Nombre d'habitants
en 2013
Evolution 2008-2013
Chaffanjon 2 002 1 946 2 182 12,1 %
Clairs-Soleils 2 116 1 650 2 059 24,8 %
Vaîte 1 947 1 458 1 339 -8,2 %
TOTAL Vaîte-Clairs-soleils 6 065 5 054 5 580 10,4 %
Quartier prioritaire Clairs-Soleils ND ND 1 600 ND
TOTAL Besançon 117 691 117 599 116 952 -0,6 %
Source : Insee, Recensements de la population, RFLM 2011
Population par classes d’âges
Source : Insee, Recensement de la population 2013
15 %23 %
12 %17 % 15 %
22 %
20 %
21 %21 % 29 %
18 %
18 %
14 %
17 %
18 %
18 %17 %
22 %
19 %17 %
17 %14 %
18 %16 %
13 %
10 % 8 %13 % 10 % 8 %
0 %
20 %
40 %
60 %
80 %
100 %
75 ans et plus
60-74 ans
45-59 ans
30-44 ans
15-29 ans
00-14 ans
� Le périmètre du quartier prioritaire « Clairs-
Soleils », défini par la nouvelle géographie de la
politique de la ville, couvre une grande partie de l’Iris
Clairs-Soleils et plus légèrement celui de Vaîte.
� Les Iris Clairs-Soleils et Vaîte ont fait l’objet d’une
modification de leur périmètre en 2008 par l’Insee. Il
convient donc d’interpréter les données et leurs
évolutions avec précaution.
ATTENTION : Les taux d’évolution ne
sont qu’estimés au vu des
modifications des périmètres des Iris
Clairs-Soleils et Vaîte en 2008.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER VAITE-CLAIRS-SOLEILS Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
75
Nombre et composition familiale des ménages
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Répartition des ménages par profession et catégorie socio-professionnelle
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Habitat et cadre de vie
Résidences principales par statut d’occupation
Nombre de ménages
Chaffanjon 1 111
Clairs-Soleils 772
Vaîte 689
TOTAL Vaîte-Clairs-soleils 2 572
TOTAL Besançon 61 165
Ménage : ensemble des personnes qui partagent la même
résidence principale, sans que ces personnes soient
nécessairement unies par des liens de parenté.
Professions et catégories socio-professionnelles (PCS) : répartition de la
population selon la profession, la position hiérarchique et le statut (salarié ou
non).
Profession intermédiaire : correspond à la position intermédiaire entre les
cadres et les agents d’exécution, ouvriers ou employés. D’autres actifs sont
intermédiaires dans un sens plus figuré. Ils travaillent dans l’enseignement, la
santé et le travail social.
Sans activité professionnelle : comprend notamment les chômeurs n’ayant
jamais travaillé, les élèves et étudiants.
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER VAITE-CLAIRS-SOLEILS Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
76
Activité et accès à l’emploi
Type d’activité de la population de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Taux d’emploi des hommes et des femmes de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Demandeurs d’emploi en fin de mois
Nombre de
DEFM (cat A,B,C)
Nombre de DEFM (cat A)
Poids dans la ville
en nombre de
DEFM en nombre
d'actifs
Chaffanjon 175 110 1,5 % 1,9 %
Clairs-Soleils 213 151 2,0 % 1,6 %
Vaîte 134 91 1,2 % 1,2 %
TOTAL Vaîte-Clairs-soleils 522 352 4,6 % 4,6 %
TOTAL Besançon 11 047 7 574 /// ///
Source : Insee – pôle emploi 2014
PRECISION : la répartition par type d’activité concerne la population en
âge de travailler (15-64 ans). Les retraités de 65 ans et plus ne sont donc
pas pris en compte ici.
Taux d’emploi : le taux d’emploi d’une classe d’individus
est calculé en rapportant le nombre d’individus de la
classe ayant un emploi au nombre total d’individus dans
la classe.
Demandeur d’Emploi en Fin de Mois (DEFM) : les personnes inscrites à pôle emploi et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
● Catégorie A : demandeurs d’emploi n’ayant exercé aucune activité et tenus d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie B : personnes ayant travaillé moins de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie C : personnes ayant travaillé plus de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
Inactif : personne qui n’est, ni en emploi, ni au chômage. En plus d’être
étudiant ou retraité, un inactif peut être homme ou femme au foyer,
personne en incapacité de travailler...
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER VAITE-CLAIRS-SOLEILS Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
77
PRECISION : La part
estimée parmi les
ménages s’appuie ici sur
la notion de bas revenu
de la CAF qui exclut les
étudiants et les
personnes de 65 ans ou
plus.
Niveau de vie et pauvreté
Revenu de solidarité active et ménages à bas revenus
Source : CAF 2015 et Insee, Recensements de la population 2013, FILOSOFI 2012
Tranquillité publique
Faits et sentiments d’insécurité
Synthèse
Le quartier comparé à Besançon
Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013
PRECISION: Pour chaque indicateur, le graphique représente les
écarts mesurés (en points) en comparant les résultats du quartier à
celui de Besançon. Il met en avant les écarts à la moyenne.
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
0
50
100
150
200
250
300
2000 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015
Faits mensuels àVaîtes-Clairs-soleils
Faits mensuels àBesançon
Sentiment d'insécuritéà Vaîtes-Clairs-soleils
RSA Bas revenus Revenus disponibles
Ménages
allocataires
Part estimée parmi les ménages
Ménages allocataires
à bas revenus
Part estimée parmi les ménages
Médiane (en euros)
Taux de pauvreté
Chaffanjon 79 7,1 % 128 11,5 % 21 394 ND
Clairs-Soleils 143 18,5 % 217 28,1 % 15 092 34,3 %
Vaîte 58 8,4 % 110 16,0 % 21 238 ND
TOTAL Vaîte-Clairs-soleils 280 10,9 % 455 17,7 % _ _
TOTAL Besançon 6 253 10,2 % 11 399 18,6 % 18 159 19,8 %
En résumé
Le quartier Vaîte-Clairs-soleils a connu la plus forte croissance
démographique entre 2008 et 2013, soit 526 habitants
supplémentaires. La rénovation urbaine de ces dernières années
explique cette forte croissance, notamment pour l’Iris Clairs-Soleils
(+24,8 %). Inversement, l’Iris Vaîte perd des habitants avec les
démolitions qui ont commencé en 2007 (-8,2 %).
Les Iris Vaîte et Chaffanjon se caractérisent par une population
vieillissante. Les personnes de 60 ans et plus sont plus nombreuses,
avec respectivement une évolution de +29 % et +10 % entre 2008 et
2013. A contrario, l’Iris Clairs-Soleils accueille une population jeune et
familiale. Les ménages avec enfants représentent 58 % de la population
contre 25 % pour Besançon. Les ouvriers y sont également très présents
(23 %).
Globalement, les signaux de fragilité sociale sont proches de la
moyenne de la ville. Toutefois, l’Iris Clairs-Soleils se démarque
clairement du reste du quartier par une précarité élevée. Le taux de
pauvreté est bien plus élevé que celui de Besançon, soit 34,3 % contre
18,9 %.
Sentiment d’insécurité : dans les résultats de l’enquête sur
le sentiment d’insécurité, cela correspond aux réponses
négatives résultant de la question « dans votre vie
quotidienne, vous sentez-vous en sécurité dans le quartier où
vous résidez ? »
PRECISION : à partir de 2004 les cambriolages ont été
recensés dans les faits enregistrés de l’observatoire de la
sécurité.
Sources : Ville de Besançon, Observatoire de la sécurité de
Besançon et enquête sur le sentiment d’insécurité
Allocataires sous le seuil à bas revenus : ménage allocataire de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) dont les revenus
mensuels par unité de consommation sont inférieurs à 1 043 € en 2015.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER PLANOISE-CHATEAUFARINE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
78
Quartier Planoise-Chateaufarine
Démographie
Nombre d’habitants et évolution
Population par classes d’âges
Nombre
d'habitants en 1999
Nombre d'habitants
en 2008
Nombre d'habitants
en 2013
Evolution 2008-2013
Epoisses-Champagne 1 868 1 644 1 434 -12,7 %
Epoisses-Bourgogne 2 418 2 182 1 903 -12,8 %
Ile-de-France 2 621 2 707 2 441 -9,8 %
Piémont 3 169 2 952 2 879 -2,5 %
Diderot 3 241 2 747 2 278 -17,1 %
Victor Hugo 1 782 2 258 1 988 -12,0 %
Cassin 2 588 2 590 2 609 0,7 %
Lafayette 73 30 0 ///
Saint-Laurent 1 672 1 845 1 660 -10,0 %
Chateaufarine 99 141 669 ///
TOTAL Planoise-Chateaufarine 19 531 19 096 17 861 -6,5 %
Quartier prioritaire Planoise ND ND 15 286 ND
TOTAL Besançon 117 691 117 599 116 952 -0,6 %
� Le périmètre du quartier prioritaire « Planoise »,
défini par la nouvelle géographie de la politique de la
ville, couvre la majorité du quartier à l’exception
d’une partie de l’Iris Victor Hugo et de la totalité des
Iris Saint Laurent, Lafayette et Chateaufarine.
� En raison d’effectifs réduits, les données pour les
Iris Lafayette et Chateaufarine ne sont pas toujours
disponibles ou exploitables.
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER PLANOISE-CHATEAUFARINE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
79
Nombre et composition familiale des ménages
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Répartition des ménages par profession et catégorie socio-professionnelle
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Nombre de ménages
Epoisses-Champagne 616
Epoisses-Bourgogne 878
Ile-de-France 777
Piémont 1 615
Diderot 1 123
Victor Hugo 1 050
Cassin 1 163
Lafayette 0
Saint-Laurent 720
Chateaufarine 346
TOTAL Planoise-Chateaufarine 8 288
TOTAL Besançon 61 165
Ménage : ensemble des personnes qui partagent la même
résidence principale, sans que ces personnes soient
nécessairement unies par des liens de parenté.
Professions et catégories socio-professionnelles (PCS) :
répartition de la population selon la profession, la position
hiérarchique et le statut (salarié ou non).
Profession intermédiaire : correspond à la position
intermédiaire entre les cadres et les agents d’exécution,
ouvriers ou employés. D’autres actifs sont intermédiaires
dans un sens plus figuré. Ils travaillent dans l’enseignement,
la santé et le travail social.
Sans activité professionnelle : comprend notamment les
chômeurs n’ayant jamais travaillé, les élèves et étudiants.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER PLANOISE-CHATEAUFARINE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
80
Habitat et cadre de vie
Résidences principales par statut d’occupation
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Activité et accès à l’emploi
Type d’activité de la population de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Taux d’emploi des hommes et des femmes de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
PRECISION : la répartition par type d’activité
concerne la population en âge de travailler
(15-64 ans). Les retraités de 65 ans et plus ne
sont donc pas pris en compte ici.
Taux d’emploi : le taux d’emploi
d’une classe d’individus est
calculé en rapportant le nombre
d’individus de la classe ayant un
emploi au nombre total
d’individus dans la classe.
Inactif : personne qui n’est, ni en emploi, ni
au chômage. En plus d’être étudiant ou
retraité, un inactif peut être homme ou
femme au foyer, personne en incapacité de
travailler...
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER PLANOISE-CHATEAUFARINE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
81
Allocataires sous le seuil à
bas revenus : ménage
allocataire de la CAF
(Caisse d’Allocations
Familiales) dont les
revenus mensuels par unité
de consommation sont
inférieurs 1 043 € en 2015.
PRECISION : La part estimée
parmi les ménages s’appuie
ici sur la notion de bas
revenu de la CAF qui exclut
les étudiants et les
personnes de 65 ans ou plus.
Demandeurs d’emploi en fin de mois
Nombre de
DEFM (cat A,B,C)
Nombre de DEFM (cat A)
Poids dans la ville
en nombre de
DEFM en nombre
d'actifs
Epoisses-Champagne 185 133 1,8 % 1,0 %
Epoisses-Bourgogne 274 205 2,7 % 1,2 %
Ile-de-France 339 257 3,4 % 1,6 %
Piémont 495 369 4,9 % 2,4 %
Diderot 436 331 4,4 % 1,8 %
Victor Hugo 217 155 2,0 % 1,3 %
Cassin 410 324 4,3 % 2,0 %
Saint-Laurent 145 101 1,3 % 1,5 %
TOTAL Planoise-Chateaufarine 2 559 1 911 25,2 % 13,4 %
TOTAL Besançon 11 047 7 574 /// ///
Source : Insee – pôle emploi 2014
Niveau de vie et pauvreté
Revenu de solidarité active et ménages à bas revenus
Source : CAF 2015 et Insee, Recensements de la population 2013, FILOSOFI 2012
* total du quartier sans l’IRIS Lafayette
RSA Bas revenus Revenus disponibles
Ménages
allocataires
Part estimée
parmi les ménages
Ménages allocataires
à bas revenus
Part estimée
parmi les ménages
Médiane (en euros)
Taux de pauvreté
Epoisses-Champagne 151 24,5 % 254 41,3 % 13 289 37,2 %
Epoisses-Bourgogne 201 22,9 % 342 38,9 % 12 232 47,5 %
Ile-de-France 301 38,8 % 473 60,9 % 11 192 56,2 %
Piémont 450 27,9 % 644 39,9 % 12 412 44,4 %
Diderot 331 29,5 % 508 45,2 % 11 924 49,5 %
Victor Hugo 150 14,3 % 238 22,7 % 14 786 27,1 %
Cassin 334 28,7 % 519 44,6 % 12 293 46,1 %
Lafayette 1 ND 3 ND! ND ND
Saint-Laurent 58 8,1 % 97 13,5 % 19 856 14,1 %
Chateaufarine 31 8,9 % 89 25,7 % ND ND
TOTAL Planoise-Chateaufarine 2 008 24,2 % 3 167 38,2 % _ _
TOTAL Besançon 6 253 10,2 % 11 399 18,6 % 18 159 19,8 %
Demandeur d’Emploi en Fin de Mois (DEFM) : les personnes inscrites à pôle emploi et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
● Catégorie A : demandeurs d’emploi n’ayant exercé aucune activité et tenus d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie B : personnes ayant travaillé moins de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie C : personnes ayant travaillé plus de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER PLANOISE-CHATEAUFARINE Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
82
Tranquillité publique
Faits et sentiment d’insécurité
Synthèse
Le quartier comparé à Besançon
Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013
PRECISION: Pour chaque indicateur, le graphique représente les
écarts mesurés (en points) en comparant les résultats du quartier à
celui de Besançon. Il met en avant les écarts à la moyenne.
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
0
50
100
150
200
250
300
2000 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015
Faits mensuels àPlanoise-Chateaufarine
Faits mensuels àBesançon
Sentiment d'insécurité àPlanoise-Chateaufarine
En résumé
Le quartier de Planoise-Chateaufarine continue de perdre des
habitants, soit 1 235 habitants de moins entre 2008 et 2013. Malgré
cette évolution, Planoise-Chateaufarine reste le quartier le plus
peuplé de Besançon. Seul l’Iris Cassin voit sa population se
stabiliser (+0,7 %). A l’inverse, l’Iris Diderot a connu le plus fort
recul démographique du quartier (-17,1 %) en raison des effets de
la rénovation urbaine récente.
Le quartier est composé d’une population très jeune, soit 22 % des
habitants âgés de moins de 15 ans, contre 15 % pour la ville. Ce
constat est particulièrement vrai pour les Iris Ile-de-France,
Epoisses-Champagne et Cassin : 32 %, 27 % et 26 %.
Le parc immobilier du quartier se caractérise par une offre locative
HLM majoritaire (65 % contre 22 % Pour Besançon) principalement
située dans le « vieux Planoise ». Ce dernier offre des grands
logements pouvant accueillir des familles nombreuses, renforçant
ainsi le caractère familial et populaire du quartier.
Les employés et ouvriers habitants Planoise-Chateaufarine sont
nombreux et représentent 40 % de la population totale (27 % pour
Besançon). L’Iris Saint-Laurent se distingue du reste du quartier. Il
est le seul à présenter une forte proportion de cadres (15 %).
Planoise-Chateaufarine est le quartier de la ville le plus touché par
la précarité. Les signaux de fragilités y sont très élevés. La part des
ménages aux minima sociaux est 2,5 plus élevée que la moyenne
bisontine (30 % contre 12 %).
La situation du quartier s’est dégradée, les ménages percevant le
RSA et ceux à bas revenus ont progressé entre 2014 et 2015.
Le niveau des revenus médians des habitants est faible. Les Iris Ile-
de-France et Diderot sont les plus touchés, avec respectivement un
montant de 11 192 € et 11 924 € contre 18 159 € pour Besançon. Le
quartier enregistre des taux de pauvreté les plus forts de la ville,
soit près de 2,5 fois plus élévés que la moyenne bisontine.
Sentiment d’insécurité : dans les résultats de l’enquête sur
le sentiment d’insécurité, cela correspond aux réponses
négatives résultant de la question « dans votre vie
quotidienne, vous sentez-vous en sécurité dans le quartier où
vous résidez ? »
PRECISION : à partir de 2004 les cambriolages ont été
recensés dans les faits enregistrés de l’observatoire de la
sécurité.
Sources : Ville de Besançon, Observatoire de la sécurité de
Besançon et enquête sur le sentiment d’insécurité
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER TILLEROYES Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
83
Quartier Tilleroyes
Démographie
Nombre d’habitants et évolution
Nombre
d'habitants en 1999
Nombre d'habitants
en 2008
Nombre d'habitants
en 2013
Evolution 2008-2013
TOTAL Tilleroyes 1 342 2 195 2 212 0,8 %
TOTAL Besançon 117 691 117 599 116 952 -0,6 %
Source : Insee, Recensements de la population
Population par classes d’âges
Source : Insee, Recensement de la population 2013
22 %15 %
16 % 29 %
20 %18 %
23 % 17 %
13 %13 %
6 % 8 %
0 %
20 %
40 %
60 %
80 %
100 %75 ans et plus
60-74 ans
45-59 ans
30-44 ans
15-29 ans
00-14 ans
� Le label de qualité des données défini par
l’Insee renseigne sur la nature des informations
fournies concernant la précision des données. Trois
niveaux sont calculés, soit 1 pour le plus fiable et
3 pour le moins fiable.
Pour l’Iris Tilleroyes il correspond au niveau 3. Il
convient donc de les interpréter avec précaution.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER TILLEROYES Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
84
Nombre et composition familiale des ménages
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Répartition des ménages par profession et catégorie socio-professionnelle
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Habitat et cadre de vie
Résidences principales par statut d’occupation
Nombre de ménages
TOTAL Tilleroyes 827
TOTAL Besançon 61 165
Ménage : ensemble des personnes qui partagent la même
résidence principale, sans que ces personnes soient
nécessairement unies par des liens de parenté.
Professions et catégories socio-professionnelles (PCS) : répartition
de la population selon la profession, la position hiérarchique et le
statut (salarié ou non).
Profession intermédiaire : correspond à la position intermédiaire
entre les cadres et les agents d’exécution, ouvriers ou employés.
D’autres actifs sont intermédiaires dans un sens plus figuré. Ils
travaillent dans l’enseignement, la santé et le travail social.
Sans activité professionnelle : comprend notamment les chômeurs
n’ayant jamais travaillé, les élèves et étudiants.
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER TILLEROYES Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
85
Activité et accès à l’emploi
Type d’activité de la population de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2012
Taux d’emploi des hommes et des femmes de 15 à 64 ans
Source : Insee, Recensement de la population 2013
Demandeurs d’emploi en fin de mois
Nombre de
DEFM (cat A,B,C)
Nombre de DEFM (cat A)
Poids dans la ville
en nombre de
DEFM en nombre
d'actifs
TOTAL Tilleroyes 176 108 1,4 % 1,9 %
TOTAL Besançon 11 047 7 574 /// ///
Source : Insee – pôle emploi 2014
PRECISION : la répartition par type d’activité
concerne la population en âge de travailler
(15-64 ans). Les retraités de 65 ans et plus ne
sont donc pas pris en compte ici.
Taux d’emploi : le taux d’emploi d’une classe d’individus
est calculé en rapportant le nombre d’individus de la
classe ayant un emploi au nombre total d’individus dans
la classe.
Demandeur d’Emploi en Fin de Mois (DEFM) : les personnes inscrites à pôle emploi et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.
● Catégorie A : demandeurs d’emploi n’ayant exercé aucune activité et tenus d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie B : personnes ayant travaillé moins de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
● Catégorie C : personnes ayant travaillé plus de 78 heures au cours du dernier mois et tenues d’être en recherche active d’emploi.
Inactif : personne qui n’est, ni en emploi, ni
au chômage. En plus d’être étudiant ou
retraité, un inactif peut être homme ou
femme au foyer, personne en incapacité de
travailler...
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER TILLEROYES Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
86
En résumé
Tilleroyes est le quartier de Besançon le moins peuplé. Sa
population continue d’être stable (+0,8 % entre 2008 et 2013). En
2013, elle s’établit à 2 212 habitants. Ce constat est dû en partie à
la faible rotation des locataires et propriétaires dans le parc
immobilier.
Le quartier est familial. Cette caractéristique s’est renforcée avec
l’arrivée de ménages composés de jeunes de moins de 15 ans entre
2008 et 2013, soit +9,6 % contre -0,9 % pour Besançon. Les ménages
qui comptent au moins un enfant sont nombreux, soit 22 % de la
population (15 % pour la ville).
Le parc immobilier de Tilleroyes est diversifié entre propriétaires,
locataires publics et privés notamment dû au développement de
l’offre locative HLM récente (+77 % entre 2008 et 2013).
Les cadres sont très présents dans le quartier des Tilleroyes et
représentent 19 % contre 12 % pour la ville.
Les indicateurs de précarité sont proches de ceux de Besançon. Le
nombre de ménages percevant le RSA a progressé, soit +17,2 %
entre 2014 et 2015. Initialement assez faible, les fragilités se
renforcent dans le quartier.
PRECISION : La part
estimée parmi les
ménages s’appuie ici sur
la notion de bas revenu
de la CAF qui exclut les
étudiants et les
personnes de 65 ans ou
plus.
Niveau de vie et pauvreté
Revenu de solidarité active et ménages à bas revenus
Source : CAF 2015 et Insee, Recensements de la population 2013, FILOSOFI 2012
Tranquillité publique
Faits et sentiments d’insécurité
Synthèse
Le quartier comparé à Besançon
Source : CAF 2015 et Insee, Recensement de la population 2013
PRECISION: Pour chaque indicateur, le graphique représente les
écarts mesurés (en points) en comparant les résultats du quartier à
celui de Besançon. Il met en avant les écarts à la moyenne.
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
0
50
100
150
200
250
300
2000 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015
Faits mensuels àTilleroyes
Faits mensuels àBesançon
Sentiment d'insécurité àTilleroyes
RSA Bas revenus Revenus disponibles
Ménages
allocataires
Part estimée parmi les ménages
Ménages allocataires
à bas revenus
Part estimée parmi les ménages
Médiane (en euros)
Taux de pauvreté
TOTAL Tilleroyes 75 9,1 % 163 19,7 % ND _
TOTAL Besançon 6 253 10,2 % 11 399 18,6 % 18 159 19,8 %
Sentiment d’insécurité : dans les résultats de l’enquête sur
le sentiment d’insécurité, cela correspond aux réponses
négatives résultant de la question « dans votre vie
quotidienne, vous sentez-vous en sécurité dans le quartier où
vous résidez ? »
PRECISION : à partir de 2004 les cambriolages ont
été recensés dans les faits enregistrés de
l’observatoire de la sécurité.
Sources : Ville de Besançon, Observatoire de la sécurité de
Besançon et enquête sur le sentiment d’insécurité
Allocataires sous le seuil à bas revenus : ménage allocataire de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) dont les revenus mensuels par unité de
consommation sont inférieurs à 1 043 € en 2015.
Indicateurs extraits de l’Observatoire Socio-Urbain QUARTIER TILLEROYES Conception et réalisation : Agence d’urbanisme de l’agglomération de Besançon
87
DEFINITIONS Allocataires CAF sous le seuil de bas revenus (sour ce : Fichiers CAF) Il s’agit des allocataires de la population de référence dont le revenu par unité de consommation est inférieur au seuil de bas revenus. Ce dernier est égal à 60 % de la médiane. En 2011, il était de 982 € mensuels par unité de consommation. La population de référence RUC comprend les allocataires CAF, hors étudiants, personnes de plus de 65 ans, allocataires des régimes particuliers et bénéficiaires d’AAH en maison d’accueil spécialisée. Le revenu par unité de consommation (RUC) rapporte le revenu disponible (revenu + prestations) des allocataires au nombre d’unités de consommation selon le décompte suivant :
• 1 pour l’allocataire, • 0,5 par adulte et enfant de 14 ans ou plus, • 0,3 par enfant de moins de 14 ans, • On ajoute 0,2 pour les familles monoparentales.
Bénéficiaires de l’Allocation Personnalisée d’Auton omie (APA) L'Allocation personnalisée d'autonomie (APA) concerne toute personne âgée de 60 ans et plus se trouvant en situation de perte d'autonomie. Le degré de perte d'autonomie est évalué par une équipe médico-sociale au moyen d'une grille nationale : «Autonomie gérontologie-groupe iso-ressources» (AGGIR). Seules les personnes classées en GIR 1, 2, 3 et 4 à l'issue de l'évaluation faite au moyen de la grille AGGIR peuvent bénéficier de l'APA à domicile et en établissement. Bénéficiaires de l’Allocation d’Education de l’Enfa nt Handicapé (AEEH) Cette allocation est destinée à compenser les frais d'éducation et de soins apportés à un enfant handicapé. Pour qu'une personne qui assume la charge d'un enfant handicapé puisse bénéficier de l'AEEH, l'enfant handicapé doit être âgé de moins de 20 ans et son incapacité au moins égale à 80 %. Sous certaines conditions, cette allocation peut être allouée à des enfants qui ont une incapacité comprise entre 50 et 79 %. Catégories A, B et C de demandeurs d’emploi Il s’agit des demandeurs d’emploi, inscrits à Pôle Emploi, tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi :
• catégorie A : sans emploi. • catégorie B : ayant exercé une activité réduite courte (78 heures ou moins au cours du mois). • catégorie C : ayant exercé une activité réduite longue (plus de 78 heures au cours du mois).
Rapport interdécile (source : Fichiers fiscaux) Les rapports interdéciles des revenus sont utilisés pour mettre en évidence les disparités (ou écarts) entre les plus riches et les plus pauvres. Il est calculé en rapportant le revenu moyen des 10 % des ménages les plus riches au revenu moyen des 10 % des ménages les plus pauvres. Médiane du revenu disponible par unité de consommat ion (source : FILOSOFI) La médiane du revenu disponible par ménage partage les ménages fiscaux en deux groupes : la moitié des ménages déclare un revenu inférieur à cette valeur et l'autre moitié un revenu supérieur. Cet indicateur permet donc de mesurer le niveau central des revenus au sein d'une zone. Le revenu disponible (source : FILOSOFI) Le revenu disponible est le revenu à la disposition du ménage pour consommer et épargner. Il comprend les revenus d'activités, indemnités de chômage, retraites et pensions, revenus fonciers, les revenus financiers (imputés pour ceux qui ne sont pas soumis à déclaration : livrets exonérés, PEA, LEP, CEL, PEL, produits d'assurance vie) et les prestations sociales reçues (prestations familiales, minima sociaux et prestations logements). Au total de ces ressources, on déduit les impôts directs et les prélèvements sociaux : contribution sociale généralisée (CSG), contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS). Les aides locales (prestations versées par les mairies, association, etc...) ne sont pas prises en compte pour le calcul du revenu disponible. Taux de pauvreté (source : FILOSOFI) Le taux de pauvreté correspond à la part de la population dont le niveau de vie est inférieur au seuil de 60% du niveau de vie médian de France métropolitaine.
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