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CHARTE DE LA PAUSE MÉRIDIENNE
Approuvée lors du Conseil municipal du 27 février 2017
Mise en application le 6 mars 2017
LES ÉCOLES ET GROUPES SCOLAIRES GENASSIENS
CONCERNÉS PAR LA PAUSE MÉRIDIENNE
École élémentaire Joanny COLLOMB
62, rue de la République
Tél. 06. 21. 60. 33. 32.
@restaurant scolaire : rest-eejc@ville-genas.fr
@périscolaire : anim-ejc@ville-genas.fr
École maternelle Joanny COLLOMB
Place du Docteur Janez
Tél. 06. 21. 60. 33. 32.
@restaurant scolaire : rest-eejc@ville-genas.fr
@périscolaire : anim-ejc@ville-genas.fr
École élémentaire Jean d’AZIEU
Rue Hector Berlioz
Tél. 06. 33. 01. 28. 98.
@restaurant scolaire : rest-eja@ville-genas.fr
@périscolaire : anim-eja@ville-genas.fr
École maternelle Jean d’AZIEU
Rue Hector Berlioz
Tél. 06. 33. 01. 28. 98.
@restaurant scolaire : rest-eja@ville-genas.fr
@périscolaire : anim-eja@ville-genas.fr
Groupe scolaire Anne FRANK
Rue Jean Moulin
Tél. 06. 72. 08. 84. 47.
@restaurant scolaire : rest-eaf@ville-genas.fr
@périscolaire : anim-eaf@ville-genas.fr
Groupe scolaire Nelson MANDELA
2, rue Olivier de Serres
Tél. 06. 77. 81. 91. 68.
@restaurant scolaire : rest-enm@ville-genas.fr
@périscolaire : anim-enm@ville-genas.fr
La charte de la pause méridienne s'articule autour de ces grands thèmes :
1. QUELQUES REPÈRES JURIDIQUES
2. UNE CHARTE, POUR QUOI FAIRE ?
3. COMMENT A-T-ELLE ÉTÉ ÉLABORÉE ?
4. LES OBJECTIFS DE LA PAUSE MÉRIDIENNE
5. LES PRINCIPALES VALEURS TRANSMISES
6. LES MOYENS HUMAINS
7. LES MOYENS MATÉRIELS
8. LE DEROULEMENT CHRONOLOGIQUE
9. LES ACTIVITÉS
10. LES QUESTIONS FRÉQUENTES DES PARENTS
11. LA COMMUNICATION
12. LA COORDINATION
Source : http://jeunes.gouv.fr/
1. QUELQUES REPÈRES JURIDIQUES
Ces trois codes légifèrent sur la
restauration collective.
Le Code rural (art. L. 231-1 à 231-3), en ce
qui concerne les denrées animales ou
d'origine animale, pose les principes de
l'inspection de la salubrité et de la qualité
des denrées animales ou d'origine animale
destinées à la consommation.
Le Code de la santé publique, livre I, pose
les principes de la potabilité de l'eau.
Le Code de la consommation, livre II, fixe
les dispositions concernant la conformité et
la sécurité des produits et services.
Il s'applique notamment aux produits
alimentaires et à la restauration collective.
Ces deux codes légifèrent sur le temps de la pause
méridienne.
Le Code de l’éducation.
La durée de la pause méridienne ne peut pas être
inférieure à 1 heure 30 (article D. 521-10 du code de
l'éducation).
Le Code de l’action sociale et des familles
L’article R. 227-1 du CASF précise qu’un accueil de
loisirs peut se dérouler sur le temps périscolaire sous
réserve d’une durée minimale de deux heures de
fonctionnement sans préciser de condition de
continuité, sur la journée, pour cette durée minimale.
La pause méridienne, incluant ou non le temps du
repas, peut très bien participer d’un temps éducatif
inscrit dans le projet global de l’accueil périscolaire.
Cependant, cette pause ne peut constituer à elle seule
un accueil de loisirs et doit donc nécessairement être
associée à un accueil périscolaire du matin et/ou du soir.
Si la pause méridienne est comprise dans l’ensemble du
projet d’un accueil de loisirs, les conditions
d’encadrement seront alors identiques à celles prévues
pour le temps du matin et/ou du soir. Il est précisé, par
ailleurs, que la nouvelle réglementation facilite aussi
l’organisation d’un accueil de loisirs dans la mesure où
les fonctions d’animation pourront prochainement être
exercées par d’autres agents de la fonction publique
territoriale que les animateurs territoriaux.
2. UNE CHARTE, POUR QUOI FAIRE ?
La Ville de Genas s’est fixée, depuis de nombreuses années, l’objectif de développer la qualité des
accueils périscolaires proposés aux enfants et aux familles. Ces accueils sont pour les enfants de
véritables lieux d’éducation et de socialisation. Ils sont des interfaces entre le temps de la vie familiale et
le temps scolaire réservé aux apprentissages. Le temps de midi des enfants entre 11 h 30 et 13 h 30,
appelé pause méridienne, correspond à un temps périscolaire, placé directement sous la responsabilité
de la Mairie de Genas.
Des adultes, aux compétences et missions diverses, agents de restauration, ATSEM, animateurs,
composent l’équipe éducative au service de l’enfant. La présente charte vise donc à être un outil de
référence pour favoriser l’échange entre les différents acteurs de la communauté éducative, afin que
chacun trouve sa place dans le groupe.
Elle contribue à définir les valeurs éducatives, à développer et faire connaître les actions du personnel
encadrant la pause méridienne, en lui fournissant son cadre de référence propre.
3. COMMENT A-T-ELLE ÉTÉ ÉLABORÉE ?
Une réflexion collective et des apports de tous les membres de la communauté éducative ont permis la
rédaction de cette charte. C’est l’aboutissement d’un travail approfondi et mené de façon collaborative
entre ATSEM, animateurs périscolaires, personnel de restauration, responsables de site et des affaires
scolaires. Les rencontres entre professionnels ont eu lieu courant mai 2016. Le projet de charte a été
soumis pour avis et validation à la Direction de la Politique Éducative Locale et à l’adjointe au maire, en
charge de la Petite Enfance, Enfance, Jeunesse et des Affaires Scolaires.
4. LES OBJECTIFS DE LA PAUSE MERIDIENNE
1ère mission : servir à l’enfant un repas de qualité, en quantité
adaptée à ses besoins, dans les meilleures conditions
d’hygiène et de sécurité.
2ème mission : garantir à l’enfant sa sécurité physique et
psychoaffective.
3ème mission : encourager chez l’enfant l’autonomie, la
responsabilisation et l’adaptation « au vivre ensemble ».
1ère mission : distribuer à l’enfant un repas de qualité, en quantité adaptée à
ses besoins et à son âge, dans les meilleures conditions d’hygiène et de
sécurité.
Éveiller au goût : l’enfant doit pouvoir prendre plaisir à manger. Pour cela, il a le
choix entre deux entrées et deux desserts de même nature. Au cours de l’élaboration des
menus, nous prenons en compte l’origine et la qualité des produits proposés. La priorité est
donnée aux produits locaux et régionaux. Nous servons 20 % de produits bio par semaine et du
pain artisanal à chaque repas. De plus, une fois par mois, un pain « spécial » est proposé aux
enfants (pain aux céréales, pain aux noix, pain aux olives, etc.). Le personnel invite ainsi l’enfant
à la découverte sensorielle des aliments mais ne le force pas à manger.
Informer sur le bon équilibre nutritionnel : le personnel apporte des
informations claires et pertinentes à l’enfant au sujet de l’équilibre nutritionnel, quand
l’occasion en est possible. Les repas servis satisfont aux besoins nutritionnels. Les responsables
de site et de restauration participant à la commission des menus1, il leur est tout à fait possible
d’apporter des informations sur le contenu des plats.
Associer et responsabiliser l’enfant à l’organisation de son repas (pour
les enfants scolarisés en élémentaire) : les animateurs, témoins directs du temps de
repas pour chaque enfant, incitent à manger “de tout”, à ne pas s’échanger les aliments (par
exemple, échange d’une entrée contre un dessert). Le choix des plats, de sa place à table, la
possibilité de manger à son rythme, rend l’enfant autonome. Le repas n’est pas un moment
d’attente et de contraintes. Dès qu’un enfant a fini son assiette, il lève la main. L’animateur
l’invite à aller chercher le plat suivant (par exemple, le plat chaud après l’entrée), l’eau, le pain.
Les animateurs gèrent de cette façon les flux des enfants présents au sein du restaurant. Cette
méthode évite que trop d’enfants ne soient debout en même temps. Cela est un gage de
sécurité supplémentaire. Les agents de restauration veillent à servir le plat chaud en quantité
suffisante selon les besoins nutritionnels des enfants qui sont fonction de leur âge et de leur
croissance.
1 Commission des menus : réunion bimestrielle d’information et de négociation entre le prestataire fournissant les repas et les responsables des affaires scolaires, de site et de restauration.
Prendre en compte les impératifs liés à l’hygiène : nous veillons à ce que soit
respectée la base de l'hygiène à table : le lavage des mains avant et après la prise du repas. Le
personnel, quant à lui, respecte les normes d’hygiène dictées par la règlementation.
Assurer une sécurité alimentaire optimale : le prestataire forme les agents de
restauration à la méthode HACCP*. Il est soumis à une obligation de résultat quant à la
prévention des intoxications alimentaires. Les enfants atteints d'allergies bénéficient d'une
prise en charge individuelle appelée PAI**. Les équipes d’animation et de restauration
connaissent les enfants concernés par ce protocole médical. Les équipes disposent de toutes
les informations et de la conduite à tenir en cas d’accident (protocole élaboré par le médecin
PMI ou médecin scolaire et signé de façon tripartite par le directeur d’école, le / la responsable
de site et les parents).
HACCP* est l’abréviation d’Hazard Analysis Critical Control Point ce qui est égal à l’analyse des dangers - les points critiques pour leur maîtrise. La méthode HACCP est internationale et issue du Codex Alimentarius. Elle correspond à une démarche rigoureuse, organisée, spécifique et responsabilisante. Elle prend en compte les produits, les moyens utilisés (matériels, techniques, humains), les procédés et les activités, les dangers qui leur sont associés. Notre prestataire et les membres du personnel périscolaire sont formés à cette méthode.
La sécurité des enfants atteints de
troubles de la santé (allergies, maladies)
ne permettant pas une alimentation
ordinaire est prise en compte dans le
cadre d'une démarche appelée Projet
d'Accueil Individualisé** (PAI).
Cette démarche doit être engagée par la
famille auprès du médecin scolaire. Ce PAI
est donc signé entre l’école et la famille,
et en présence de la responsable de site
périscolaire.
En l'absence de PAI, dans l'hypothèse où
des troubles de cette nature seraient
signalés ou apparaîtraient, la Ville se
réserve le droit de ne pas prendre en
charge l'enfant à la pause méridienne tant
que la famille n'a pas engagé les
démarches nécessaires.
2ème mission : garantir à l’enfant sa sécurité physique et psychoaffective
Respecter le rythme et les besoins de l’enfant : nous estimons que c'est au service du
repas de s'adapter au rythme de l'enfant et non pas à l'enfant de s'adapter à la cadence du service des
repas.
Voir l’enfant comme un individu à part entière : nous considérons que l'enfant est un
individu à part entière, avec ses différences, ses particularités, éventuellement son handicap. Ainsi nous
respectons les affinités, le rythme dans la prise du repas. Tout en considérant l'enfant comme un être
unique, nous travaillons à son intégration dans les règles de la collectivité.
Proposer un temps favorisant les échanges et le plaisir d’être ensemble : le
temps de la pause méridienne est bien comme son nom l’indique “une pause”. L'enfant doit pouvoir se
détacher de ses préoccupations scolaires pendant ces deux heures. Avant ou après le repas, nous lui
offrons la possibilité de bénéficier d'activités dirigées qui donnent lieu à un programme établi par
l’équipe d’animateurs. L’enfant peut aussi jouer seul ou à plusieurs dans la cour de l’école, où il est
surveillé par une autre partie de l’équipe d’animation. Nous veillons à ce que les enfants entretiennent
entre eux des relations de respect et de bienveillance. Il est parfois nécessaire de reprendre certains
enfants dans leurs attitudes lors de manquements à la discipline, ou au respect des règles de vie.
Apporter de la cohérence à nos postures éducatives : il n'est pas possible d'exiger des
enfants de bien s'entendre et d'appliquer certains principes si face à eux les adultes ne font pas de
même. Aussi, nous sommes crédibles si nos postures éducatives reflètent une cohérence entre nos
demandes - de bonne tenue en termes de langage, de comportement- et notre façon d’être sur ce
temps de pause méridienne. Même discours, même ligne de conduite entre animateurs : cela rassure les
enfants et évite les malentendus.
Offrir à l’enfant un cadre structurant et rassurant : ce cadre est particulièrement
indispensable pour les enfants scolarisés en maternelle. Nous favorisons l'installation de rituels comme
la proposition de jeux calmes avant le repas. Une continuité entre le temps scolaire et périscolaire est
garantie. Pour exemple, l’ATSEM qui accueille l'enfant à son arrivée à l'école est la même personne qui
l’accompagnera au cours de sa journée, également la même personne qui prend soin de lui à la cantine.
3ème mission : encourager chez l’enfant l’autonomie, la responsabilisation et
l’adaptation « au vivre ensemble »
Le terme d’éducation prend ici tout son sens.
Favoriser l’autonomie de l’enfant, futur adulte capable de se prendre en charge. Les
moyens alloués sur ce temps, qui comportent les organisations de temps d’animation et de
restauration, les actions mises en place et le personnel, a aussi pour ambition de permettre à
l’enfant d’agir, de penser par lui-même, de prendre des décisions, de développer sa motricité.
Pendant ces deux heures, chaque instant vécu offre une bonne occasion pour aider l’enfant à
grandir. Nous valorisons ses actions positives (par exemple, l’aide aux plus petits). Nous
encourageons la prise d’initiatives en fonction de son âge dans le but d’une acquisition, par
étapes, à une plus grande autonomie.
Le savoir-vivre en collectivité. C’est par la vie en collectivité que l’enfant apprend à mieux
se connaître et à connaître les autres. Certains sont très à l’aise dans ces moments où il est
nécessaire de composer avec les personnalités de chacun, où il faut parfois patienter un peu
pour accéder au restaurant ou aux activités, où il faut partager un territoire commun qu’est la
cour d’école. D’autres enfants ont besoin de faire des efforts pour que cette vie en
communauté se déroule bien. Les adultes sont là pour veiller au respect des règles de vie,
indispensables.
L’enfant apprend à identifier les valeurs du groupe et décide de s’y conformer ou pas. Elles
peuvent varier en fonction de nombreux facteurs (nature des leaders, valeurs importées de
l’éducation familiale). Les animateurs, dans leur fonction d’éducateur, veillent à la présence de
références positives : partage, solidarité, entraide, tolérance. Ils sanctionnent les
comportements négatifs : insultes, bagarres.
Les enfants sont responsabilisés. En fonction de son âge, l’enfant est tout à fait en
mesure d’assumer la responsabilité de ses paroles et de ses actes. Il peut aussi accomplir
certaines tâches (débarrasser son plateau, indiquer qu’un camarade ne se sent pas bien,
prendre soin de ses vêtements). Là aussi, le rôle d’ « éducateur » au sein de l’équipe est mis à
contribution.
5. LES PRINCIPALES VALEURS TRANSMISES
° Respect de la laïcité,
° Lutte contre le gaspillage alimentaire,
° Éducation à la propreté.
6. LES MOYENS HUMAINS
Le taux d’encadrement est défini par la Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse, des
Sports et de la Cohésion Sociale.
Nombre minimum d’animateurs et ATSEM
Classes maternelles 1 ATSEM ou animateur pour 14 enfants
Classes élémentaires 1 animateur pour 18 enfants
Les rôles et missions des agents :
L’équipe de restauration assure la réception et la distribution des repas, dans le respect des
règles d’hygiène et de sécurité, participe à l’information sur les notions d’équilibre alimentaire et de
besoins nutritionnels, garantit l’hygiène des locaux. Parfois, sur certains temps de l’année, l’équipe
participe aux animations proposées telle que la « Semaine des P’tits Chefs ». Son rôle est aussi d’éviter le
gaspillage alimentaire en incitant les enfants à bien anticiper la portion demandée “au banc chaud”.
L’agent “première de cantine” a les missions suivantes : réception des mails pour inscription, commande
des repas, suivi et contrôle des températures à l’arrivée des repas, a un rôle d’alerte en termes
d’effectifs, commande le matériel et les produits d’entretien, anticipe les réapprovisionnements en
vaisselle, vérifie le bon fonctionnement du matériel, établit un listing des enfants bénéficiant d’un
régime particulier (avec PAI,…), vérifie les quantités et la qualité à la fin du service, procède à la notation
des repas et l’envoie au prestataire, réceptionne les appels de parents, gère les commandes des repas
des enseignants et du personnel éducatif. L’agent “deuxième de cantine” se trouve à un endroit appelé
“le banc chaud”, où est servi le plat principal. Elle réapprovisionne les banques froides, les entrées et les
desserts, recharge la vaisselle propre. Elle pallie aux missions de la première de cantine en son absence.
L’agent “troisième de cantine” gère la plonge et la vaisselle sale. Tous procèdent au nettoyage des sols et
des banques en respectant les normes d’hygiène.
Les Agents Territoriaux Spécialisés des Écoles Maternelles encadrent les enfants
scolarisés en maternelle. Les ATSEM prennent leur repas de midi avec les enfants, à table. Une Charte
des ATSEM de la Ville de Genas est en ligne, rubrique « ma ville et moi » / « à l’école » / « écoles ».
Quatre grands principes sont évoqués dans cette charte, adoptés par les ATSEM dans le cadre de leur
mission : Confiance, Concertation, Cohérence, Communication.
Ces principes sont également mis en application pendant le temps de la pause méridienne.
L’équipe d’animateurs encadre les enfants scolarisés en élémentaire. Ils ne
prennent pas leur repas avec les enfants : ils peuvent le faire avant ou après le temps de la pause
méridienne. Ils organisent les allées et les venues des enfants entre la cour de récréation, les toilettes, la
salle de restauration, les salles d’activités. Les animateurs font respecter les règles de vie, sont
particulièrement vigilants quant au déroulement des jeux libres afin d’éviter tout accident. Ils doivent
pouvoir intervenir rapidement en cas de brimades et chahuts. Tous apportent les soins nécessaires,
veillent à utiliser tous les espaces disponibles, interdisent les jeux dangereux pour mieux assurer la
surveillance et la sécurité.
L’équipe d’animateurs est soumise à la règlementation des Accueils Collectifs de Mineurs.
Les ATSEM et les animateurs ont pour rôle de veiller au bon déroulement des
repas : rythme, sécurité, hygiène, règles de vie, ambiance calme. Tout ce
personnel joue également un rôle éducatif important, en tant que membres
de la communauté éducative.
7. LES MOYENS MATÉRIELS
Toutes les écoles sont équipées d’un restaurant scolaire, de salles d’activités, de terrain en extérieur, de
toilettes, conformes à la législation en vigueur. Ces locaux, classés ERP, « Etablissement Recevant du
Public », font l’objet de visites régulières des commissions de sécurité de la Ville. Au moindre
dysfonctionnement, les responsables de site sont chargés de transmettre aux services techniques de la
ville qui agissent dans les meilleurs délais. Régulièrement, des commandes de matériel pédagogique
sont passées par les responsables de site afin de mettre en place les activités du temps de midi : crayons,
ballons, jeux de société, fournitures pour activités manuelles, ustensiles de cuisine etc.
8. LE DEROULEMENT CHRONOLOGIQUE DE LA PAUSE MÉRIDIENNE
Le service est assuré de 11 h 30 à 13 h 30. Ces horaires se situent en dehors du temps obligatoire
d'enseignement. Lorsqu'un enfant ne va pas en classe l'après-midi, afin de ne pas perturber
l'organisation du service, sa famille, ou la personne habilitée par elle, ne peut pas venir le chercher avant
la fin de la pause méridienne à 13 h 30. Le service municipal de pause méridienne est ouvert chaque jour
scolaire, hors mercredi. En cas de mouvement de grève touchant le personnel municipal, la Ville met en
place un Service Minimum d’Accueil (SMA).
Les maternelles : les enfants sont servis à table. Trois des quatre restaurants scolaires offrent la
possibilité aux enfants d’âge maternel de prendre leur plat chaud auprès d’un self. Les enfants sont
encadrés, au moment de leur repas, par la même ATSEM qui s’occupe de lui en journée, dans la cour de
récréation, à la sieste, et en classe. Deux services sont organisés. Les “petits-moyens” mangent à partir
de 11 h 30. Les “grands-moyens” mangent à partir de 12 h 15. Avant de passer à table, les ATSEM lisent le
menu aux enfants et répondent aux éventuelles questions. Chaque ATSEM a bien connaissance des
enfants qui bénéficient d’un PAI. En cas d’absence de l’une d’entre elles, sa collègue binôme met en
application le PAI. On incite les enfants à goûter mais en aucun cas un enfant n’est forcé à manger. Les
enfants débarrassent leur plateau, puis sont répartis en plusieurs groupes : ceux qui sont au restaurant
scolaire, ceux qui sont en temps récréatif, dans la cour ou en cas de mauvais temps, en intérieur. À partir
de 13 h 10, les ATSEM proposent aux enfants de petite et moyenne section un temps de repos en salle
de couchettes.
Les élémentaires : à 11 h 30, les animateurs effectuent l’appel des enfants inscrits. Les groupes,
toujours encadrés par les animateurs, partiront soit vers une activité libre dans la cour, soit en activité en
intérieur, soit au restaurant scolaire. Les activités libres dans la cour : nous souhaitons que les enfants
puissent avoir du temps pour jouer entre eux, ou seuls. Une surveillance est organisée, sous forme de
rondes, dans la cour et aux toilettes. Les activités d’intérieur font l’objet d’un programme d’activités,
affiché dans les locaux. Les animateurs ont préparé ces temps en amont, en font l’offre aux enfants, qui
s’inscrivent sur la base du volontariat. Au restaurant, les enfants mettent en moyenne 30 minutes pour
prendre leur déjeuner. Un self est à leur disposition avec un double choix dirigé sur les entrées et les
desserts. Le plat chaud est pris lorsque l’enfant a terminé son entrée. Il doit alors demander
l’autorisation de se lever pour aller chercher son plat principal “au banc chaud”. Le flux des enfants est
organisé afin qu’il n’y ait pas plus de cinq enfants qui attendent à cet endroit. À la fin du repas, les
enfants jettent leurs déchets alimentaires dans une poubelle ; ils débarrassent soigneusement leur
assiette afin de faciliter le travail du personnel de restauration.
Confort acoustique : nous y prêtons une
attention toute particulière car le taux de
décibels monte très vite dans un restaurant
scolaire. Une trop forte excitation sonore
peut générer un retard dans l’acquisition du
langage écrit et parlé, ainsi que des
conséquences sur le comportement social des
enfants, les animateurs veillent à ce qu’un
minimum de confort acoustique soit
maintenu au cours du repas.
Signes de maladie : lorsqu'un enfant présente des signes de
maladie lors de sa prise en charge à la pause méridienne, un
animateur contacte la famille pour qu'elle vienne le chercher.
Le service n'administre pas de médicaments ni de soins
particuliers courants, sauf si un PAI le prévoit (avec
ordonnance). En cas de blessure ou de malaise susceptible de
compromettre la santé de l’enfant, un animateur appelle les
services de secours pour leur confier l'enfant. Le responsable
légal - ou la personne désignée à cet effet sur la fiche annuelle
de renseignements - en est immédiatement informé. Dans ce
but, les coordonnées téléphoniques figurant sur la fiche
annuelle de renseignements doivent être à jour. Il appartient
aux services de secours de déterminer par quels moyens et, le
cas échéant, dans quel établissement hospitalier l'enfant sera
soigné. Le responsable de site est informé de l'hospitalisation
de l’enfant.
8. LES ACTIVITÉS
Les agents chargés de l’encadrement proposent des activités ludiques et récréatives aux enfants. Chaque enfant est libre d’y participer ou non. Un programme est établi par avance, sur lequel les enfants peuvent s’inscrire. Le contenu de ces activités est assez varié : activités manuelles, improvisation théâtrale, danses, jeux de société, jeux de plein air etc. Volontairement, les animateurs proposent des séances courtes, afin que chaque enfant puisse bénéficier d’un moment de défoulement en extérieur et d’un de temps de repas d’au minimum une demi-heure.
9. LES QUESTIONS FRÉQUENTES DES PARENTS
Que mange-t-il au déjeuner ? Les menus sont élaborés par une diététicienne puis validés en commission restauration par des membres de l’équipe de restauration, responsables de site et des affaires scolaires. Ils sont ensuite transmis avec la facturation, et disponibles sur le site Internet de la Ville et le portail famille. Les parents peuvent connaître la composition et les recettes des repas proposés. Les menus sont affichés à l’entrée du restaurant scolaire et dans les salles périscolaires.
Et s’il refuse de manger ? Il est important d’apprendre aux enfants à goûter à tout sans pour autant les forcer, afin de développer leur sens gustatif. Pour les élémentaires, les animateurs contrôlent visuellement les plateaux afin de s’assurer que les enfants ont eu cette possibilité. Pour les maternelles, l’accompagnement se déroule tout le long du repas. L’adulte propose donc une petite portion de nourriture et use de son sens pédagogique afin que chaque enfant mange en quantité suffisante.
11. LA COMMUNICATION
Pour communiquer sur le temps de la pause méridienne, plusieurs canaux de communication existent : le Portail Famille et le site Internet de la Ville, les mails et le téléphone. Certains moments, plus que d’autres, sont des opportunités pour les parents de se tenir informés du déroulement de la journée de leur enfant. Il s’agit des temps de garderie du soir, entre 18 h et 18 h 30, où les animateurs et le (la) responsable de site sont particulièrement disponibles pour répondre à toute question.
12. LA COORDINATION La coordination est assurée par un (e) responsable de site (présent dans chaque école), qui peut recevoir les familles sur rendez-vous entre 9 h et 18 h 30, en période scolaire. Ces agents sont tous diplômés de l’animation, sous l’égide du Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Leur rôle est de garantir le projet pédagogique, de superviser l’équipe d’animateurs, de restauration et d’ATSEM, de veiller au bon déroulement global du périscolaire. Ils assurent la coordination de l’ensemble des accueils périscolaires proposés par la commune et disposent de l’autorité hiérarchique sur l’ensemble du personnel communal qui travaille dans les écoles (ATSEM, animateurs, chargés de restauration, exception faite des agents d’entretien). Leur fonction est essentielle dans la mesure où ils sont les premiers interlocuteurs des parents, des enfants mais aussi du personnel enseignant. Ils occupent donc une place centrale au sein de l’école et joue un rôle pivot pour les équipes éducatives et les partenaires internes et externes (comme le prestataire de repas ou les associations).
Ville de Genas
Direction de la Politique Éducative Locale
Date d’exécution : 6 mars 2017
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