AVEC MARIJO BORMES -les- MIMOSAS « D'azur au lion d'or, lampassé, armé et vilené de...

Preview:

Citation preview

AVECMARIJO

BORMES-les-

MIMOSAS

« D'azur au lion d'or, lampassé, armé et vilené

de gueules, surmonté d'une couronne

d'argent. »

A l’extrémité du massif des Maures, entre montagne et mer, Bormes-les-Mimosas dévale la pente mais sa partie la plus ancienne, dont certains éléments remontent au Moyen Age, se trouve accrochée sur la hauteur, en-dessous de son vieux château. En février, Bormes apparaît noyée dans la floraison dorée des mimosas dont on trouve une grande variété. Les grappes exhalent des parfums doux et enivrants qui parfument les lieux.C’est l’emballement des Anglais pour la Côte d’Azur qui a apporté le mimosa , originaire d’Australie, autour de 1850 pour décorer les jardins et parcs des riches hivernants. Certaines espèces s’acclimatèrent à l’état sauvage, notamment dans le Tanneron et au sud des Maures et de l’Esterel. C’est en 1968 que la localité reçut son nom officiel de Bormes-les-Mimosas.

Compte tenu du nombre de visiteurs, la commune a

construit d’immenses

stationnements couverts à

l’entrée de la vieille cité.

Et, de suite, on jouit d’un magnifique paysage avec la

présence de vestiges de quelques anciens moulins.

Une chapelle romane attire le regard : Saint-François-de-Paule.

Cette chapelle, de style roman, a été érigée en 1560 en hommage à

Saint François de Paule qui aurait délivré le village de

la peste en 1481.

A l’intérieur, un tableau rappelle le saint.

Devant la chapelle,

en contrebas, une statue du saint.

Le village trouve ses origines 400 ans avant J. C. A cette époque, une tribu ligure, les Bormani, s'était installée en bord de mer mais , des siècles plus tard, la population fut attaquée par les Sarrasins et se réfugia dans la colline. Ce n’est, cependant, qu’au XIIe siècle qu’apparurent les premières habitations et au XIIIe, c’était le régime seigneurial avec 27 seigneurs dans cette région qui vivait grâce à l’agriculture.C’est en 1913 que le village devint indépendant, se séparant du Lavandou pour former deux communes distinctes.

Quittant la chapelle, on

s’arrête un moment pour bien

s’imprégner de la topographie des

lieux, admirant tous ces toits roses qui s’accrochent à la

colline, sous le vieux château.

Face à la chapelle, une vaste terrasse est

aménagée. Elle se prolonge jusqu’à la mairie qui domine

les lieux, à l’opposé du château.

Dès l’abord, le circuit offre verdure et fleurs…

On se promène dans des petites ruelles

ensoleillées, tortueuses et

fleuries, qui abritent des ateliers

d'artistes et de nombreuses

boutiques. Il est facile de se laisser

charmer par tous les vestiges du passé.

C’est par l’arrière que j’aborde l’église du village, surprise par

cette faille profonde qui la borde…

En la longeant presque à la hauteur de la

toiture, je trouve les escaliers qui m’amènent

sur un parvis, devant son porche!

L’église Saint-Trophyme a été construite au XVIIIe

siècle, d’inspiration romane. Au XVe siècle, il existait une église dédiée

au même saint près du château.

On retrouve ci-haut

Notre-Dame de Constance et, à droite, Notre-Dame

du Sacerdoce.

Curieusement, toutes les statues, dont six bustes-

reliquaires, sont présentées dans des niches vitrées

A droite, Saint-Trophyme. Certains pensent que c’est un compagnon de

Saint Paul venu évangéliser la Provence

en 60. Plus vraisemblablement, ce

serait le premier évêque d’Arles ayant vécu

vers 250.

L’autel et un tableau représentant la Sainte Famille.

A gauche, l’acte de naissance de la cloche!

La promenade reprend en

direction du point culminant de la

colline : 104 m, là où se dresse le château. Avant

d’attaquer la montée, une jolie

ruelle et son puits, au pied des

rochers.

Au-dessus des figuiers de Barbarie aux larges

palettes, quelques demeures doivent jouir d’une vue imprenable!

Le long du trajet, on ne

peut s’empêcher de s’arrêter

pour admirer les nombreuses

hampes florales…

Notamment, on découvre de

splendides acanthes ces plantes dont les

feuilles découpées ont été reprises, au cours

des siècles, comme ornement

d'architecture souvent sur les chapiteaux.des

églises et cloîtres.

La montée vers le château.

Le château des seigneurs de Fos, construit aux XIIIe et XIVe siècles, rappelle le passage et le règne des

Comtes de Provence.

Classé monument historique depuis 1931 pour certaines de ses

parties (tour principale), il n'est pas ouvert aux

visites. Toutefois, d’une vaste terrasse qui le

jouxte, on peut profiter d’une vue magnifique sur le village, la Méditerranée

et ses îles.

Non loin du château, cet hommage à Hyppolyte Bouchard, citoyen de la

cité, né en 1780. Il fut un héros de l’Indépendance

de l’Argentine. Par la suite, il fit une campagne

de corsaire autour du monde à bord d’une frégate puis devint

commandant de la marine du Pérou durant la

campagne de Bolivie. A la retraite, il construisit un grand moulin à sucre et mourut assassiné par un

de ses employés en 1837!

Redescendue dans le vieux

village, près de l’accès au parvis de l’église, cette

imposante demeure

ancienne retient mon attention.

Assez centrale, la rue Carnot et ses boutiques

font le bonheur des touristes…

Sans doute la plus célèbre des ruelles de Bormes-les-

Mimosas. On peut s’y rompre le cou!!! En

provençal, cela veut dire « casse-derrière » ou plus

vulgairement…

On retrouve dans le village un très grand

nombre de passages sous voûte, datant de l’époque

médiévale, les « cuberts ».

Passage sous

voûte et vieille

porte…

Il fut un temps où on trouvait plusieurs

fabriques de bouchons à Bormes grâce aux

nombreux chênes-lièges de la région.. Elles ont

toutes disparu.

Partout, verdure et fleurs…

Un pittospore, « Pittosporum Tobira », embaume. On le

retrouve un peu partout sur la côte. Il séduit par son

feuillage vert foncé et très brillant mais surtout par ses grappes fleuries rappelant la

fleur d’oranger par son parfum.

Ma promenade me conduit tout en bas du vieux village, en-dessous de la mairie qu’il me faudra retrouver pour

rejoindre le stationnement.

Allons, un peu de courage malgré la chaleur ambiante!

Presque arrivée au but!

Bon, plus que quelques marches pour retrouver le stationnement!

Ce qui rend la promenade dans Bormes-les-Mimosas absolument magique c’est la présence d’un patrimoine floral considérable grâce à son climat extrêmement doux. Labellisée 4 Fleurs, la cité s’est vue octroyer une médaille d'Or au Concours Européen des Villes et Villages fleuris. Cette ville-étape de la Route du Mimosa a également été déclarée « Plus beau village fleuri de France » ... Pour découvrir cette flore unique, il suffit de flâner sur les placettes et à travers rues et ruelles.

Cette fois, ça y est, je suis presque arrivée! Voici l’arrière de la mairie et les vestiges d’un autre moulin.

Même le rutilant coquelicot veut honorer la ville en se trouvant un passage à travers le béton près des stationnements!

Ces magnifiques parterres font l’accueil au pied de la vieille cité et c’est en les contemplant une dernière

fois que nous allons terminer notre

promenade.

Musique : Arthur Rubinstein joue Chopin Valse brillante en Fa

Documentation : sur place et sur divers sites Internet

Photos, conception et réalisation : M.- J. Farizy-Chaussé

Mai 2012

marijo855@gmail.com

D’autres diaporamas sur :http://famille.morhain.net/lapagedemarijo/  

AU

REVOIR

Recommended