Chapitre 3 Système à un degré de liberté

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Chapitre III:

Système à un degré de liberté

Documents à remettre aux étudiants

- Tableau : déplacement statique, raideur et pulsation de quelques systèmes

- Tableau de quelques valeurs du coefficient d'amortissement

- La plupart des figures rencontrées durant le cours (chapitre 3)

Classification des problèmes de la DDS

Nombre

de DOF

SDOF (1 DDL)

MDOF (N DDL)

Système

dissipatif

ou

conservatif

Vibration

amortie

C 0

Vibration

non amortie

C = 0

Si aucune énergie n'est perdue dans

le frottement ou autre résistance pendant

l'oscillation.

Si n'importe quelle énergie est perdue

dans le frottement ou autre résistance

pendant l'oscillation.

Système dissipatif

Système

conservatif

Système à un degré de liberté (1 DDL)

Système à plusieurs degrés de liberté (N DDL)

Causes

produisant

la vibration

Vibration

libre

Vibration

forcée Si un système est soumis à une force externe

(souvent une force répétitive).

Si un système, après une 1ère perturbation (excitation) est

laissé vibrer seule, la vibration suivante est connue en tant

que vibration libre. Aucune force externe n'agit sur le système.

Meilleur exemple d’une vibration libre est le pendule

Type

d’excitation

Périodique

Apériodique

Harmonique

Périodique quelconque

Transitoire

impulsive

Déjà vu au chapitre 1

Si toutes les composantes

de base d'un système

vibratoire (le ressort, la

masse, et l'amortisseur),

se comportent linéairement,

Par conséquent, le principe

de superposition s’applique.

Vibration linéaire Vibration

linéaire ou

non Vibration

non linéaire Si toutes les composantes de base

d'un système vibratoire

(le ressort, la masse, et l'amortisseur),

se comportent non linéairement,

Par conséquent, le principe de

superposition ne s’applique pas.

Ne fait pas partie du programme

Considérant une structure à un étage que l’on représente de façon idéalisée à la

figure ci-dessous.

Système élémentaire en DDS

Un tel système est dit à un degré de liberté, car un seul déplacement suffit à décrire

la position de la masse relativement à sa position d’origine.

Bien que tous les éléments de la structure contribuent à la masse, à la rigidité et à

l’amortissement du système, ces propriétés sont dans le système idéalisé,

concentrées dans 3 composantes pures :

a) Une composante de masse indéformable,

b) Une composante de rigidité

c) Une composante d’amortissement

La réponse d’un système à 1 degré de liberté (1 DDL)

Mise en équation de mouvement

L'équation d'équilibre dynamique peut être obtenue à partir de trois méthodes :

méthode directe, méthode énergétique et principe des puissances virtuelles .

On va utiliser la méthode directe :

déplacement

Système à 1 degré

de liberté (SDOF)

Méthode directe

Le principe d’Alembert permet d’écrire l’équilibre dynamique du système masse-ressort

Les forces s'exerçant sur l'oscillateur de la figure ci-dessus sont :

La force de liaison reliée à la vitesse de la masse; dans le cas d'un

amortisseur visqueux linéaire, cette force est donnée par l'équation ci-dessous :

L’amortisseur visqueux s’oppose à la vitesse par cette force

La force de liaison reliée au déplacement u de la masse; dans le cas d'un

système linéaire, cette force est donnée par l'équation ci-dessous :

Le ressort s'oppose au déplacement par cette force

La force extérieure appliquée

La force d'inertie s'exerçant sur la masse m égale au produit de celle-ci par

l'accélération de la masse.

(1)

Équation du mouvement

d’un système à 1 DDL

Cette force s’oppose au sens du mouvement.

(1)

Interprétation mathématique de l’équation du mouvement (1) :

Il s’agit d’une équation différentielle

dérivées principe

de

superposition

2 constantes

d’intégration

2 conditions initiales

Linéaire d’Ordre 2

Vibration libre

Réponse à un système à

un seul degré de liberté

sous oscillations libres

et non amorties

Réponse à un système à

un seul degré de liberté

sous oscillations libres et

amorties

Réponse à un système

à un seul degré de

liberté sous oscillations

libres et non amorties

Rappel : oscillation libre : application d’un choc

initial d’une durée très courte.

Système sans amortissement (non amorti) : le

système est conservatif (C = 0)

C’est-à-dire sans dissipation d’énergie vers

l’extérieur.

L’équation (2) devient : (3)

(4)

La solution de l’équation (3 )est une fonction harmonique pour le déplacement :

Système à 1 degré de liberté (SDOF)

et sont l’amplitude et la phase qui dépendent des conditions initiales :

est la pulsation (ou fréquence angulaire).

L’équation (3) suivante :

La pulsation naturelle (propre) est la valeur de qui satisfait la relation :

peut s’écrire :

ne dépend que des constantes mécaniques du système.

Les constantes et dépendent des conditions initiales.

( est intégré deux fois pour obtenir , d’où deux constantes d’intégration)

Les conditions initiales sont le déplacement et la vitesse à l’instant

:

donc :

La principale caractéristique d’un système oscillant ayant un seul degré de liberté

dynamique, sans amortissement est la valeur propre du système représentée par la

pulsation, la fréquence ou la période.

Le déplacement :

La réponse à un système à un seul degré de liberté sous oscillations libres et

non amorties

C’est une fonction harmonique à la pulsation naturelle dont l’amplitude est imposée

par les conditions initiales.

Réponse libre du système à un degré de liberté non-amorti

(déplacement et vitesse) de pulsation propre

.

Cette amplitude reste constante car la modélisation n’a pas pris en compte le

phénomène de dissipation d’énergie présent dans tout le système.

Dans la réalité, une décroissance de l’amplitude avec le temps sera observée.

Au terme d’inertie est associée l’énergie cinétique :

et au terme de raideur est associée l’énergie potentielle de déformation :

Au cours du mouvement de l’oscillateur, la somme est constante,

le système est dit conservatif.

Preuve :

Remarques :

La solution de l’équation différentielle peut aussi s’exprimer par la somme d’une

fonction sinus et d’une fonction cosinus :

En utilisant cette forme de solution, les conditions initiales conduisent à :

Il est aussi possible d’exprimer la solution à l’aide d’une seule fonction cosinus :

A partir de l’expression précédente : et

Ce qui permet de retrouver la même amplitude que précédemment :

et conduit à la phase :

La solution de l’équation différentielle peut aussi s’exprimer par la forme

exponentielle complexe suivante :

En utilisant la formule d’Euler :

Les expressions des principales caractéristiques d’un système oscillant (la pulsation,

la fréquence ou la période), ayant un seul degré de liberté dynamique, sans

amortissement sont données par :

Afin de faciliter les calculs, quelques cas de poutres sont indiqués dans le tableau

ci-dessous :

Tableau

Ust, k et

la pulsation

Réponse à un système

à un seul degré de

liberté sous oscillations

libres et amorties

L’oscillateur est dit dissipatif quand l’amortissement n’est pas nul (c 0).

On a montré précédemment que l’équation du mouvement d’un système à 1 DDL

est de la forme :

(1)

Sous oscillation libre et amortie, l’équation (1) devient :

(2)

En posant

L’équation (2) devient :

Puisque ne peut pas être nul quel que soit ,

C’est l’équation caractéristique suivante qui doit être vérifiée :

(3)

Posons : et

L’équation caractéristique devient :

Les solutions de l’équation caractéristique (3) sont :

(4)

D’après l’équation 4, la forme de la solution dépend du signe de la racine carrée.

On doit distinguer 3 cas possibles :

a) Système sur-amorti

Dans ce cas, les racines de l’équation 4 sont des valeurs négatives et réelles.

On peut écrire également l’équation 4 de la manière suivante :

Ce qui donne comme solution générale :

(cas d’un fort amortissement)

La figure ci-dessous montre graphiquement la solution.

Réponse typique d’un système sur-amorti.

On constate qu’aucune

vibration n’est possible.

D’ailleurs, ce cas n’a pas d’importance pratique dans l’analyse dynamique des

structures de génie civil.

b) Système à amortissement critique

Dans ce cas, on a 2 racines égales et la solution générale devient :

Avec les conditions initiales et à , on obtient :

Réponse typique d’un système avec amortissement critique.

La figure ci-dessous montre graphiquement la solution.

Il n’y a aucune vibration.

Mais ce cas représente la limite entre une réponse oscillatoire et une réponse monotone

(sans vibration).

On définit pour ce cas :

Le cas de l’amortissement critique ne possède pas de valeur pratique. On considère

toujours les structures de génie civil comme des systèmes sous-amortis avec un

amortissement visqueux équivalent inférieur à 20 % critique .

c) Système sous-amorti

Dans ce cas, les racines de l’équation (4) sont des valeurs complexes.

(Cas d’amortissement faible)

La solution générale est donc :

En utilisant les relations d’Euler, la solution s’écrit plus simplement :

Pour évaluer les constantes A et B, on pose les conditions initiales (à t = 0) :

On obtient alors :

On peut également écrire l’équation précédente comme suit :

où U représente l’amplitude de la réponse et l’angle de phase :

La figure ci-dessous montre graphiquement la solution.

et

Réponse typique d’un système sous-amorti.

Le mouvement est

harmonique avec

une fréquence

circulaire .

L’amplitude va en

décroissant à cause

du terme .

On définit :

Remarque :

En pratique, il n’est pas nécessaire de distinguer la pulsation non amortie et amortie.

Exemple :

un système avec

un amortissement

de 20 % critique

Pour un amortissement < 20 % critique (représente la borne sup pour la majorité

des structures de génie civil, donc la fréquence naturelle n’est pas essentiellement

modifiée par l’amortissement.

La pseudo-pulsation

La pseudo-période

La pseudo-fréquence

Mesure du taux d’amortissement

Une approche consiste à mesurer la décroissance de l’enveloppe pour un système

sous-amorti :

L’amortissement des structures est souvent exprimé en terme d’un amortissement

visqueux équivalent obtenu à partir d’essais de vibration libre, après un lâcher initial.

Essai par lâcher initial pour la détermination de l’amortissement

par décrément logarithmique

Les déplacements et mesurés à un cycle d’intervalle lors d’un

essai de vibration libre.

Le rapport de ces deux déplacements nous donne :

L’équation précédente devient :

Prenons le logarithme des deux membres de l’équation précédente, nous obtenons :

Où la quantité est appelée décrément logarithmique.

L’amortissement d’un système peut être calculé en mesurant les déplacements du

système à un cycle d’intervalle, l’amortissement étant donné par la relation suivante :

Pour des valeurs faibles d’amortissement , une approximation de est

donnée par :

La valeur de la fraction ou du taux d’amortissement critique dépend en principal

du type de structure et des matériaux utilisés. Le tableau ci-dessous donne

quelques valeurs du taux de l’amortissement critique :

Différentes valeurs de en fonctions du type de constructions

Le tableau suivant donne les valeurs de (%) page 26 du RPA 99 / version 2003

Réponse d’un

système à une

excitation

harmonique

Vibration forcée

Réponse d’un

système à une

excitation

périodique

Réponse d’un

système à

une charge

arbitraire

(ou quelconque)

Système

dissipatif

Système

Non

dissipatif

Système

dissipatif

Système

Non

dissipatif

Réponse d’un système

à une excitation

harmonique

Système

dissipatif

Système

Non

dissipatif

Un chargement harmonique est typiquement celui

engendré par exemple par une machine tournantes,

ventilateurs, moteurs, pompes, …..

Elle est décrite par une fonction sinusoïdale :

: la pulsation de

la force excitante

La solution de l’équation précédente est :

On a montré précédemment que l’équation du mouvement d’un système à 1 DDL

est de la forme :

(1)

solution complémentaire solution particulière

de la de l’équation

homogène avec F(t) = 0

de l’équation non homogène,

donc liée à la charge F(t)

Solution générale = superposition de deux mouvements

Réponse transitoire (ou libre)

Solution de l’équation homogène :

Réponse stationnaire (ou forcée)

Solution particulière de l’équation complète :

Réponse d’un système

à une excitation

harmonique

Système non-amorti (non dissipatif ou conservatif) (C = 0)

L’équation du mouvement sera :

On va s’inspirer de la forme de la force extérieure

- On suppose que le mouvement est harmonique de même fréquence que la force

extérieure harmonique et en phase avec elle.

- On suppose que la pulsation naturelle du système n’est pas présente dans

l’expression de la solution particulière.

Trouvons la constante d’intégration C.

Dérivant deux fois l’expression de :

On remplace

dans l’équation

du mouvement

précédente

L’expression de C devient :

Rapport de pulsation

ou des fréquences

Changement de notation :

pulsation

relative

L’expression de C devient : Multiplie la statique pour

donner la dynamique

La variation de C en fonction de

On remarque que C change de signe

brusquement de valeurs infiniment

grandes positives à des valeurs

infiniment grandes négatives, en

passant par .

Quand la force agit vers la droite,

le système se déplace aussi vers

la droite (déplacement est en

phase avec la force appliquée.

Quand la force agit vers la droite, le

système se déplace vers la gauche

(déplacement est en opposition de

phase avec la force appliquée.

Phénomène de résonnance

Il est à mentionner que le coefficient d’amplification dynamique D donne aussi la

possibilité de calculer une force statique équivalente à l’effet dynamique :

(le système va se casser)

Remarques :

La solution générale devient :

Réponse transitoire

Réponse stationnaire

Réponse

statique

amplification

dynamique

harmonique

excitatrice

La réponse transitoire s’amortit

rapidement et la réponse totale tend

vers la solution stationnaire d’autant

plus vite que le facteur

d’amortissement est fort.

La réponse statique est

amplifiée par le « facteur

d’amplification dynamique »

Pour les conditions initiales à , et , on déduit les

constantes d’intégration et .

La solution complète devient :

Composante du déplacement

total ayant la fréquence de la

charge appliquée (appelée

régime forcé harmonique.

Composante du déplacement

total ayant la fréquence naturelle

du système (appelée régime libre

transitoire).

Le facteur de réponse dynamique

Quand , il y a résonnance d’amplification cad et

Réponse d’un système

à une excitation

harmonique

Système amorti (dissipatif) (C 0)

La solution complémentaire est la réponse

en régime dissipatif libre de l’équation

homogène sans second membre.

est la pseudo-pulsation

ou pulsation amortie

de l’oscillateur amorti.

(a)

La solution particulière est de la forme :

(b)

(c)

(d)

Remplaçant l’expression (b) , (c) et (d) dans l’équation du mouvement (a) on aura :

Par identification des termes en et , on obtient les deux

équations suivantes :

d’où les constantes d’intégration :

Régime forcé ou permanent ou encore stationnaire

Régime transitoire s’amortit au cours du temps , d’autant plus

rapidement que le pourcentage d’amortissement critique est élevé et la

réponse tend vers la solution stationnaire à cause du terme .

Cette réponse s’effectue alors avec une période égale à celle

de la sollicitation.

Régime libre ou transitoire

Les constantes A et B de la partie transitoire de la réponse totale peuvent être

évaluées pour des conditions initiales à l’instant t = 0.

Soit le déplacement initial et la vitesse initiale, les constantes A et B

valent :

Réponse d’un système amorti à une force harmonique : , et

Dmax = 1/(2 )

(pas d’amortissement)

(cas de résonnance) 1

Variation du facteur d’amplification dynamique du déplacement

en fonction de la fréquence relative et du taux d’amortissement .

Le facteur d’amplification dynamique du déplacement :

Si le système entre en résonance, les conséquences peuvent être graves. On peut

citer deux cas connus :

Remarque :

Le 18 avril 1850 à Angers, un régiment traversant au pas cadencé (harmonieux)

un pont suspendu enjambant le Maine provoqua sa destruction.

Le 7 novembre 1940, six mois après son inauguration, le pont suspendu de

Tacoma (Etats-Unis) était détruit par les effets des rafales de vent qui sans être

particulièrement violentes (60 km/h) étaient régulières.

Réponse d’un système à

une excitation harmonique

produite par une masse

non-équilibrée en rotation

Machine rotative avec masse excentrée

Excentricité de la masse

Soit une masse me à excentricité e tournant à une vitesse angulaire .

Soit u(t) le déplacement de la masse non rotative (m - me) de la position d’équilibre

statique.

Le déplacement de la masse rotative me est .

L’équation du mouvement est :

Masse non rotative Masse rotative

d’où

avec

Le problème devient comme un système (machine sans excentricité de masse

étudiés auparavant.

Remarque :

Réponse d’un système

à une excitation

périodique

Rappel (voir chapitre 1)

Chargement périodique quelconque

Une charge périodique est une charge dont la variation durant une période se répète

indéfiniment.

Nous allons étudier la réponse dynamique d’un système soumis à une force

périodique quelconque.

Toutes les fonctions de chargement périodiques rencontrées en DDS peuvent être

développées en série de fonctions trigonométriques (appelées série de Fourier).

La réponse dynamique d’un système à une charge périodique revient donc à la

sommation des réponses du système à des forces d’amplitudes différentes mais

variant toutes suivant des fonctions harmoniques.

Représentation d’une fonction périodique en série de Fourier

Rappel :

On peut représenter une fonction périodique en série de Fourier sous forme trigonométrique

Théorème de Fourier :

N’importe quelle fonction périodique peut être exprimée par un premier terme constant

plus une série infinie de sinus et cosinus avec une augmentation de fréquence.

Tenant compte de , nous pouvons écrire la série précédente sous la forme

suivante :

La pulsation est appelée pulsation fondamentale et les pulsations sont

appelées harmoniques pour n 2.

()

ou bien :

En combinant les cosinus et les sinus de même fréquence, l’équation () peut se

mettre sous la forme suivante :

où et est l’amplitude de la nième harmonique

est l’angle de phase :

( )

Représentant la charge moyenne

Ces intégrales peuvent avoir des bornes de n'importe quelle période :

Remarque :

En utilisant le principe de superposition, la solution finale sera la somme des

solutions

Réponse à un chargement périodique

La réponse permanente de l’oscillateur conservatif à un chargement décomposé en série

de Fourier est donnée par les sommes suivantes :

La réponse permanente de l’oscillateur dissipatif à un chargement décomposé en série

de Fourier est donnée par les sommes suivantes :

En exprimant le chargement par l’expression ( ), la réponse de l’oscillateur dissipatif

s’exprime par :

où est l’angle de phase de la réponse par rapport à la nième harmonique du

chargement, est donné par l’équation suivante :

Si on néglige les termes transitoire, la réponse de l’oscillateur conservatif s’exprime par :

Réponse d’un système

à une charge arbitraire

(ou quelconque)

On s’intéressent maintenant à la solution de l’équation du mouvement pour un système

linéaire à un seul degré de liberté soumis à une force dynamique arbitraire F(t).

Dans le but de

développer une

méthode générale pour

résoudre l’équation

précédente sous une

charge dynamique

arbitraire, on considère

tout d’abord la réponse

du système sous une

impulsion de courte

durée (impact).

Excitation arbitraire

Réponse à un système à un seul degré de liberté sous une

force d’impulsion de courte durée

Impulsion, impact ou choc : application soudaine d’une force F(t) d’une courte durée.

Une force peut être considérée comme impulsionnelle si :

En pratique :

La durée d’application de la force est

beaucoup inférieure à la période propre du

système.

Alors l’impulsion peut être traitée comme

changement soudain de vitesse.

En d’autres termes, le système n’a pas le temps

pour réagir pendant l’intervalle de temps

(intervalle d’application de la force arbitraire).

10 -3 s < < 10 -2 s

D'après l'équation fondamentale de la dynamique, la variation de la quantité de

mouvement de la masse m est égale à la résultante des forces appliquées, soit :

On peut négliger les forces élastiques et d’amortissement, il n’y a pas de

changement notable du déplacement durant le temps d’application de la charge

impulsive mais seulement un changement de vitesse

En intégrant de part et d’autre de l’équation précédente

Après l’application de l’impulsion , le système est en vibration libre avec les

conditions initiales suivantes :

La réponse du système est donnée par l’expression

Slide 34

Système libre amorti (sous amorti)

Réponse à un système à un seul degré de liberté sous une

force arbitraire (quelconque) intégrale de Duhamel

On peut utiliser la réponse d’un système à 1 DDL sous une impulsion de courte durée

pour la déduire sous une charge dynamique quelconque.

On peut représenter toute charge dynamique arbitraire par une succession

d’impulsions figure ci-dessous.

Charge dynamique

arbitraire représentée

par une succession

d’impulsions rectangulaires

Maintenant, si on considère une impulsion particulière qui se termine au temps

après le début de l’application de la charge et a une durée petite d.

L’aire sous l’impulsion correspond à F() d.

Cette impulsion seule produit une réponse unitaire en vibration libre au temps t

donnée par l’équation précédente :

Réponse d’un système

sous chargement

sismique

(notion de spectre)

Spectres de réponses :

Pour un oscillateur qui a les caractéristiques et .

Accélérogramme :

On décompose en 1/10 de seconde.

On général on prend T/10

Pour déterminer le déplacement

max, on calcule l’intégrale (1) 300 fois :

Comme ça, on détermine le déplacement max, après on déduit la force maximale :

Pour déterminer les spectres, on fixe l’un des caractéristiques ( , ) et on varie l’autre. On fixe par exemple :

On répète la même chose pour déterminer les autres courbes de = 5% et 10%.

Ces courbes nous donnent le déplacement max de n’importe quel oscillateur de taux

d’amortissement (0%, 5% et 10%) soumis d’un séisme donné.

On défini :

Spectre de réponse en vitesse

Spectre de réponse en accélération

donc :

Si on dérive l’équation (1), on trouve une vitesse comparable avec mais

n’est pas la vitesse maximale et on note « ». la même chose avec l’accélération

et on note « » avec :

On note :

Remarques :

- Quand l’amortissement :

- On peut trouver les spectres de réponse sous :

Un spectre de réponse en est une famille

de courbe qui donne pour chaque couple de valeurs ( , ) ou ( , T)

le d’une structure soumise à un séisme

donné « accélérogramme ».

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