Comite d'experts oms de la filariose

A N A L Y S E DE LIVRE

COMITE D'EXPERTS OMS DE LA FILARIOSE Trois i6me Rapport ,

Organisation Mondiale de la Santd, Sdrie de Rapports Techniques, 1974, n ° 542, 56 p.

Ce rappor t relate les conclus ions du Comit6 d'Ex- perts de I'OMS r6unis tl Athbnes en oetobre 1973 pour passer en revue les progrbs r6alis6s en mati6re de t ra i tement de la filariose et de lutte contre cette maladie au eours des sept ann6es 6eoul6es depuis la pr6c6denle r6union d'experts, tcnue en 1966.

Une section du rappor t est consaer6e h la distri- but ion de la filariose lymphat ique, les zones connues d 'end6mici t6 des p r ine ipa les infect ions f i lar iennes 6tant pa r ai l leurs 6num6r6es dans une annexe. Une

autre section trai te des mesures de lutte actuelle- ment applicables : chimioth6rapie , act ion antiveeto- rielle, am61ioration de l ' e nv i r onne me n t et 6duea- t ion sanitaire. On d6crit ensuite les m6thodes d'6va- luat ion 6pid6nliologique et on ind ique les domaines dans lesquels des recherches sont requises d 'ur- gence. Enfin un cer ta in nombre de recommanda- t ions sont formul6es conce rnan t la coop6rat ion in- ternationale, la recherche et la format ion en ma- ti6re de filariose.

COMITE D'EXPERTS OMS DE LA TUBERCULOSE Neuvi~me Rapport ,

Organisation Mondiale de la Santd, Skrie de Rapports Techniques, 1974, n ° 552, 44 p.

La tuberculose pose encore au jourd 'hu i un pro- bl6me de sant6 majeur dans t o u s l e s pays en voie de d6veloppement : dans certaines parties d'Afri- que, d'Asie et d'Oc6anie, l ' i nc idence annuel le de la tuberculose pu lmona i re atteint en effet 200 h 350 cas pour 1O0000 habitants .

Le rappor t met l 'accent sur l ' impor tance de fn6- thodes b ien 6tudi6es et un i formes appliqu6es h t o u s l e s aspects de l '6pid6miologie et de la surveil- lance de la tuberculose, no tamment en ce qui con- cerne la raise au point d 'une formule de notif ication in t e rna t iona lemen t agr66e qui comprendra i t les r6- sultats des examens baet6riologiques.

Apr6s avoir soulign6 qu ' i l est absolument n6ces- saire d 'ut i l iser , dans les programmes de vaccina- tion, un vaccin BCG de haute qualit6 dans des con- di t ions appropri6es, ]e Comit6 examine les m6thodes de d6pistage et de t ra i tement dans le contexte des

programmes an t i tubercu leux nat ionaux. I1 expose les aspects techniques essentiels de !a lutte ant i tuber- culeuse et formule des recommanda t ions sur la pla- nifieation, la programmat ion , l 'ex6cution et l '6va- luat ion des programmes ; il y formule en outre des propos i t ions sur la mani6re d 'organiser les services de diagnost ic bact6riologique et de t ra i tement am- bulatoire a insi que les activit6s d '6ducat ion et de formation. Dans ehaque pays, le programme antitu- herculeux nat ional dolt eouvr i r l 'ensemble du terri- toire, 6tre permanent , r6pondre aux demandes de la popula t ion et s ' int6grer dans les structures sa- ni ta ires de la collectivit6. Le rappor t ind ique enfin Jes domaines qui appel lent de nouvelles reeherches ou dans lesquels il importe de v6rifier sur le te r ra in les eonnaissances acquises, a ins i que le r61e de I'OMS, de l 'Union In te rna t iona le contre la Tubercu- lose et des organisat ions b6n6voles.

EVACUATION DES EAUX USEES DES COLLECTIVITES Rappor t d ' un Comit6 d 'experts de I'OMS,

Organisation Mondiale de la Sant~, Sdrie de Rapports Techniques, 1974, n ° 541, 81 p.

Dans 61 pays en vole de d6veloppement qui ont r6pondu "~ un ques t ionnai re de I'OMS sur les moyens existant d '61imination hygi6nique des d6chets, en- vi ron 114 mil l ions de c i tadins (29 % du total) et 962 mi l l ions de ruraux (92 %) (chiffres de 1970) manquen t abolument d ' ins ta l la t ions sanitaires.

Le rappor t du Comit6 d 'experts de I'OMS r6uni pour examiner les problbmes les pIus impor tants en matibre d '6vacuat ion ,des eaux us6es des collectivit6s dans les pays en vole de d6veloppement passe en revue les effets des insuffisances actuelles sur la sant6, les condi t ions eulturelles et socio-6conomi- ques et l ' env i ronnemen t en g6n6ral, en soul ignant que la s i tuat ion ne cesse d ' empi re r h cause de l 'ac-

c616ration de la croissance d6mographique, de l 'ur- ban isa t ion et de l ' indus t r ia l i sa t ion .

Les divers probl6mes techniques posOs par la collecte et l '6vacuation des eaux us6es sont 6tudi6s et par t icu l i6rement l ' assa in issement dans les zo- nes p6r iph6r iques des villes off. l 'afflux de migrants venan t des campagnes a cr66 de s6rieux probl6mes d e sant6 publique. Diff6rents syst6mes d '61imination des excreta et de t ra i tement des eaux us6es sont d6crits. L 'a t tent ion voulue est pr6t6e au r61e capital que joue l '6ducat ion sani ta i re pour persuader les dir igeants des collectivit6s de la n6cessit6 d 'assurer un bon assainissement et pour apprendre aux gens • h ut i l iser convenablement les commodit6s raises h leur disposit ion.

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