Dépistage de la dysphagie oropharyngée chez les TCC …... parle en mangeant, ... 120 g...

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Dépistage de la dysphagie oropharyngée chez les TCC modérés

à sévères et les BM avec atteinte cervicale

Dépistage de la dysphagie oropharyngée chez les TCC

modérés à sévères et les BM Mélanie Bérubé, IPA, M.Sc., Conseillère clinique orthopédie

et traumatologieMarie-Pierre Valiquette M.Sc., Infirmière clinicienne

coordonnatriceMarie-Ève côté, B.Sc., Nutritionniste

Anne-Marie Pauzé, M.Sc., Orthophoniste

modérés à sévères et les BM avec atteinte cervicale

Mélanie Bérubé, IPA, M.Sc., Conseillère clinique orthopédie et traumatologieMarie-Pierre Valiquette M.Sc., Infirmière clinicienne coordonnatrice

Marie-Ève Côté, B.Sc., NutritionnisteAnne-Marie Pauzé, M.Sc., Orthophoniste

Divulgation conflit d’intérêt

Les personnes responsables de l’organisation eten charge de la formation «Dépistage de ladysphagie oropharyngée chez les TCC modérés àsévères et les BM avec atteinte cervicale» nesévères et les BM avec atteinte cervicale» nedéclarent aucun conflit d’intérêts potentiel(aucune affiliation, aucun intérêt financier).

Mélanie BérubéMarie-Pierre ValiquetteMarie-Ève CôtéAnne-Marie Pauzé

Plan de présentation

• Historique du projet

• Dysphagie chez clientèle cible

• Étapes et échéancier du projet

• Barrières et facilitateurs

• Outil et règle de soins (RSI)• Outil et règle de soins (RSI)• Processus de développement• Présentation de l'outil final et de la RSI

• Formation : développement et déroulement

• Implantation clinique et suivi

• Résultats préliminaires

• Constats et leçons apprises

• Questions et commentaires

Problématique

• Chez les personnes ayant subi un TCC MG, l’incidence de dysphagie oro-pharyngée varie de 38% à 65% (Mackay et al., 1999 ; Terre & Mearin , 2007)

– Des aspirations se produisent chez 30%-50% des – Des aspirations se produisent chez 30%-50% des patients avec dysphagie oro-pharyngée (ERABI, 2011)

• Chez les personnes blessées médullaires avec atteinte cervicale, elle atteint 54% (Shin et al., 2011)

Problématique• Aspiration de matériel solide ou liquide dans les voies

respiratoires peut engendrer des complications graves (Brown,

Hejl, Mandaville, Chaney, Stevenson, Smith, 2012; Shem, Castillo, Wong, Chang, Kolakowsky-Hayner, 2012; Chaw, Shem, Castillo, Wong, Chang, 2012)

– Pneumonie d’aspiration• Étude 300 usagers dont 80% TCC : 41% en présence de dysphagie vs 8% en

son absence (p < 0,001) (Brown, Hejl, Mandaville, Chaney, Stevenson, & Smith, 2012)son absence (p < 0,001) (Brown, Hejl, Mandaville, Chaney, Stevenson, & Smith, 2012)

• 2 Études BM : 56% et 79% en présence de dysphagie vs 17% et 29% (p < 0,05) (Shem, Castillo, Wong, Chang, & Kolakowsky-Hayner, 2012; Chaw, Shem, Castillo, Wong, & Chang, 2012)

**Taux de mortalité associé à la pneumonie d’aspiration :

� 30% suite à un évènement neurologique

�↑ x 15 suite à chirurgie de la colonne par voie antérieure

(Shem, Castillo, Wong, Chang, Kolakowsky-Hayner, 2012; Chaw, Shem, Castillo, Wong, Chang, 2012; Hinchey, Shephard, Furie, Smith, Wang, Tonn, 2005; Starmer, Riley, Hillel, Akst, Best, Gourin, 2013)

Problématique

• Délai dans le début de l’alimentation orale, contribue à la malnutrition (Mackay, et al., 1999; Hammond, 2008; Alashemi, 2010)

– Malnutrition est associée à des conséquences néfastes (Norman, Pichard, Lochs, Pirlich, 2008; Guihan, Bombardier, 2012) (Norman, Pichard, Lochs, Pirlich, 2008; Guihan, Bombardier, 2012)

• Augmentation du risque d’infection (Guihan & Bombardier, 2012)

• Augmentation du risque de plaies de pression– Étude : 60% BM avec plaies de pression stade III et IV présentaient

une ↓ taux d’albumine et de l’anémie (Guihan & Bombardier, 2012)

Problématique

• Absence ou dépistage inadéquat de la dysphagie peut porter atteinte à l’efficience organisationnelle (Norman, Pichard, Lochs, Pirlich, 2008)

– Augmentation du recours à des ressources spécialisées

– Augmentation des durées de séjour : ↑40% à 70% chez usagers dénutris (Norman, Pichard, Lochs, & Pirlich, 2008)

DYSPHAGIE EN TRAUMATOLOGIEDYSPHAGIE EN TRAUMATOLOGIEAnne-Marie-Pauzé, M.Sc., Orthophoniste

Aspiration

Respiration - Déglutition

• Déglutition survient durant la phase expiratoire chez 80%-95% expiratoire chez 80%-95% des sujets jeunes et en santé (Shelley, 1989; Martin-Harris, 2006; Nishino, 1985)

Facteurs de risques

Dysphagie oro-pharyngée / aspiration

• Atteintes neurologiques ou cognitives

Pneumonie d’aspiration

• Hygiène buccale – Dépendanceou cognitives

• Difficultés respiratoires

• Aide à l’alimentation

• Nombre de diagnostiques médicaux (co-morbidité)

• Positionnement

– Dépendance

– Nombre de dents malsaines (plaque dentaire)

• Co-morbidité– État général et système

immunitaire

• Tabagisme, maladies pulmonaires ou difficultés respiratoires

Signes de dysphagie oro-pharyngée

• Mauvaise gestion des sécrétions ou de la salive– Absence de déglutition spontanée

• Toux– Attention à la toux des BM parfois très subtile!– À observer pendant les soins de bouche…

• Dérhumage• Dérhumage– Se « râcler » la gorge– Attention au dérhumage presque impossible (à produire par le

patient et à détecter par les intervenants) chez les BM• Qualité de la voix

– Voix mouillée– Voix rauque– Voix faible, éteinte

• Sensation de blocage, douleur ou inconfort

Voix

• Enregistrement audio!

Dysphagie chez les TCC MG

• Troubles de comportement ou atteintes cognitives– Impulsivité, agitation

• Taille des bouchées/gorgées, boit à l’enfilade, parle en mangeant, …

– Ralentissement psycho-moteur ou apathie• Temps de transit oral allongé• Délai ou absence de réponse pharyngée

• Atteintes du mécanisme oral périphérique• Atteintes du mécanisme oral périphérique– Atteintes structurelles à la bouche, au pharynx, au larynx et à l’œsophage – Atteintes neuro-motrices– Dentiers

• Altérations de la physiologie– Atteinte de la force de déglutition ou de la coordination des mouvements– Résidus pharyngés – Aspirations silencieuses

• Attention à l’état d’éveil

Dysphagie chez les BM

• Difficulté de coordination entre la respiration et la déglutition– Patients ventilés (sevrés ou non)

• Diminution du support respiratoire

– Trachéotomies

• Difficulté de transit pharyngé en lien avec:• Difficulté de transit pharyngé en lien avec:– Diminution de la mobilité des structures cervicales

• Collet cervical

• Chirurgies de fixation

– Œdème laryngé

– Douleur ou inconfort

• Atteintes du mécanisme oral périphérique (ne pas oublier)– Atteintes neuro-motrices, fractures du massif facial, dentiers…

DYSPHAGIE ET NUTRITIONMarie-Ève Côté, B.Sc., Nutritionniste

Questions

• Croyez-vous qu’un TNG nuit à l’alimentation PO?PO?

• Croyez-vous qu’un pt obèse a besoin de moins de calories qu’un pt de poids moyen?

Mythes et Réalité

• Mythe #1 : NE via TNG nuit l’alimentation PO.

– NE via TNG n’est PAS une contre-indication à l’alimentation PO.

– NE permet de maintenir un état nutritionnel optimal en période critique.

– Reprendre le soutien nutritionnel rapidement si l'on doute d’une

– Reprendre le soutien nutritionnel rapidement si l'on doute d’une alimentation PO adéquate .

• Mythe #2 : L’usager obèse a des réserves, donc pas d’urgence à reprendre l’alimentation PO

– Pour la même pathologie, le pt obèse aura des besoins énergétiques et protéiques plus élevés qu’un pt de poids moyen (dans la majorité des cas).

Pourquoi bien nourrir les patients?

• Diminue le risque d’infections nosocomiales (améliore le système immunitaire)

• Freine le catabolisme lié au trauma

• Diminue la durée de séjour• Diminue la durée de séjour

• Diminue la mortalité

• Coûts d’hospitalisation 20 % plus élevés chez les pts dénutris vs moyenne des patients

• Améliore la guérison des plaies*Villet, 2005; Correia, 2003

Prévalence de la dénutrition en trauma

TCC sévère (Suisse):68% des patients étaient dénutris dans les deux mois suivant leur accident.

� Perte de poids fréquente de plus de 10% � Besoins en calories augmentés en moyenne de 40% par

rapport aux besoins de base� Besoins en calories augmentés en moyenne de 40% par

rapport aux besoins de base

Blessé médullaire cervicaux (Grande-Bretagne):60% des patients étaient dénutris.

Donc, on peut estimé que le 2/3 des patients sont dénutris

Kakrau,2006; Kakrau, 2007; Wong, 2012; Bratton, 2007

Déficit nutritionnel cumulatif

Bilan : On a réussi à combler 100% des besoins seulement 3/11 jours.Si les besoins étaient de 2000 kcal, 120 g protéines: il y aurait un déficit cumulatif de 13200 kcal et 790 g protéines en 11 jours.

Recommandations

• Recommandation selon le plus haut niveau d’évidence à l’effet que les usagers ayant subi un TCC modéré à sévère ou une blessure médullaire cervicale aient accès à un dépistage de dysphagie oropharyngée par un clinicien entrainé (Bailey, Teasell, Marshall, Cullen, Collantonio, Kua, et al.

,2007; Consortium for Spinal Cord Medicine, 2008)

• Advenant des signes de dysphagie oropharyngée ou d’aspirations, une évaluation doit être menée par un spécialiste de la déglutition afin de déterminer la stratégie d’alimentation appropriée (Bailey, Teasell,

Marshall, Cullen, Collantonio, Kua, et al. ,2007; Consortium for Spinal Cord Medicine, 2008)

• Un dépistage efficace de la dysphagie en termes de délais et d’identification adéquate par des professionnels entraînés a été démontré (Ickenstein, Riecker, Hohlig, Muller, Becker, Reichmann, H. et al., 2010; Perry, 2001)

Clientèles visées

• Usagers hospitalisés

• Unités :

• Soins intensifs

• Soins intensifs intermédiaires • Soins intensifs intermédiaires

• Traumatologie

• Sciences neurologiques

• Atteintes :

• TCC modéré à sévère

• Blessure médullaire cervicaleMcKerral, 2012

Buts de l’implantation de la nouvelle pratique

• Standardiser le dépistage effectué par l’infirmière

• Réduire les délais de dépistage et d’intervention

• Réduire les pneumonies d’aspiration• Réduire les pneumonies d’aspiration

• Améliorer l’état nutritionnel

• Maximiser le leadership infirmier

• Utiliser nos ressources professionnelles de manière judicieuse

•• Améliorer la qualité des soins et services aux usagers Améliorer la qualité des soins et services aux usagers

Étapes du projet

Identification barrières/facilitateurs

• Questionnaire recherche AERDPQ

• Administré à

– Comité d’implantation

– DSI et DSP (DSC)

– Neurochirurgiens 26 Répondants– Neurochirurgiens 26 Répondants

– Orthopédistes

– Intensivistes

– Orthophonistes

– Nutritionnistes

– 2 infirmières de chacune des unités de soins

• Analyse : Cadre conceptuel de Damschroder

Facilitateurs

• Répond à un réel besoin des usagers et favorise un meilleur rétablissement

• Facile à appliquer, en peu de temps et peu couteux

• Obtention d’une subvention

• Respect d’un échéancier

• Préparation et suivi

• Approche interdisciplinaire• Approche interdisciplinaire

• Engagement : équipe d’implantation, partie prenantes, leaders

• Compétence équipe d’implantation (expérience, attitude, motivation, soutien)

• Littérature scientifique = haut niveau d’évidence concernant la pratique à implanter

• Orientée vers l’amélioration des pratiques

• Favorise l’autonomie

• Accréditation de formation

Barrières

• Tâches supplémentaires qui augmente charge de travail

• Peu de littérature sur la clientèle cible

• Budget limité

• Entente fragile concernant les actes professionnels réservés

• Standardiser une pratique impliquant plusieurs spécialistes

• Contexte organisationnel de changement• Contexte organisationnel de changement

• Engagement laborieux des gestionnaires (libération et temps de formation ↓)

• Résistance au changement

• Motivation et initiative

• Communication déficiente

• Doute pour la pérennité

• Court échéancier

Sélection

Traduction et adaptation

Consultation

DÉVELOPPEMENT OUTIL ET RSI

Consultation

Présentation de l'outil « Dépistage standardisé de la dysphagie »

Présentation de la RSI

Sélection de l’outil

• Revue littérature = Présélection de 3 outils

- Validité - Fiabilité

- Sensibilité - Spécificité

***Aucun de ces outils n’a été étudié auprès des ***Aucun de ces outils n’a été étudié auprès des

clientèles cibles

Matrice de décision Kepner-Tregoe : décision d’équipe concertée en tenant compte de facteurs propres au contexte.

Kepner & Tregoe (1965); Donovan, Daniels, Edmiaston, Weinhardt, Summers, & Mitchell (2012)

Sélection de l’outil

n = 10 (possibilité de 12)

Pondération :

Processus de développement = 20%

Faisabilité = 20%Faisabilité = 20%

Approprié à la clientèle = 40%*Formation requise = 20%

*Critère jugé le plus important pour la réussite du projet

Perry, L. (2001). Standardised Swallowing Screen, J Clin

Nurs, 10, 463-473.

Outil personnalisé

• Droits d’auteur obtenus

• Traduction et adaptation de l’outil

• Consultation• Consultation

– Présentation outil et RSI au comité d’implantation et à chacune des équipes

*Même processus que Barrières et Facilitateurs

• Test de l’outil traduit et adapté (n = 6)

Outil de dépistage

Traduction libre et adaptation du Standardised

Swallowing Screen, Perry, L. (2001). J Clin Nurs, 10, 463-473.

..\Outil de dépistage traduit et adapté\Dépistage standardisé de la dysphagie 30 avril 2014.docx

Règle de soins infirmiers

..\Règle de soins\RSI-011 - Dysphagie 20 juin 2014.pdf2014.pdf

Développement

FORMATION

Développement

Formation du personnel

Développement

**Contenu de formation est le résultat de nombreuses rencontres interdisciplinaires et

d’échanges d’informations.

– Infirmière coordonnatrice

– Infirmière responsable du projet

– Orthophoniste

– Nutritionniste

– Médecins trauma

Formation du personnel infirmier

• Documents préparatoires sur poste informatique des unités

– Plan de formation

– Compétences et indicateurs de développement

– Article préparatoire à lire– Article préparatoire à lire

• Repères pour faciliter lecture

• Formation en présence

– Dysphagie chez clentèle cible

– Présentation de l'outil et de la RSI

– Nutrition chez la clientèle cible

– Évaluation écrite des connaissances et de la formation

Formation continue accréditée

La Faculté des sciences infirmières de l'Université de Montréal a reconnu, à l’activité de formation

«Dépistage de la dysphagie oropharyngée chez les TCC modérés à sévères et les BM avec atteinte TCC modérés à sévères et les BM avec atteinte cervicale », 2 heures de formation accréditées.

• 30 minutes de travail personnel (non rémunérées)

• 90 minutes en présence (rémunérées)

Marériel

Ancrage

Résultats préliminaires

IMPLANTATION CLINIQUE ET SUIVI

Résultats préliminaires

Constats et leçons apprises

Disponibilité du matériel

• Trousse dysphagie sur chacune des unités :

– Cuillères, verres, compotes, biscuits

– Outil de dépistage– Outil de dépistage

– Infos allergènes

*Remplissage des trousses en collaboration avec

chefs d’unité et service alimentaire

Ancrage • Rencontre d’information (début juillet)

– Infirmières auxiliaires

– Préposés aux bénéficiaires

• Rencontre de « Renforcement » (mi-juillet)

– Chefs d’unité– Chefs d’unité

– AIC

– Infirmières

• Tournée des unités 2 à 3 jours/sem. (Coordo. et responsable)

*Le tout sur les 4 unités participantes et sur les 3 quarts de travail

RÉSULTATS PRÉLIMINAIRES

Formation en chiffres

• Formations en mai, juin et septembre

• 4 unités concernées

• 29 séances de formation en présence sur les 3quarts de travailquarts de travail- 8h15 à 9h45 - 16h15 à 17h45

- 14h15 à 15h45 - 22h15 à 23h45

• 190 infirmières visées par la formation

174 Infirmières et CEPI formées au total (92%)

Indicateurs de suivi d’implantation de l’outil de dépistage

Évaluation – Modèle de Donabedian (1988) :

• Structure :– Personnel formé– Outils pour faciliter la pratique

• Processus :– Dépistage selon les critères établis– Étapes du dépistage respectées– Résultat du dépistage respecté par l’équipe– Nombre de dépistage effectué par inf. et md vs. orthophonistes

• Résultats-patients :– Nombre de patients identifiés comme étant dysphagique ou non– Pneumonie d’aspiration chez les usagers identifiés non-dysphagiques.

Résultats préliminaires

Processus (28 patients) :

• Dépistage effectué chez 88% des patients présentant les critères.

• 17h de délai moyen entre présentation des critères et dépistage.

• Orthophoniste demandée d’emblée par l’équipe médicale malgré • Orthophoniste demandée d’emblée par l’équipe médicale malgré la nouvelle procédure dans 17% des cas.

• Étapes de dépistage bien respectées dans tous les cas dépistés.

• Moyenne de dépistage requis de 1,42 fois.

• Md avisé du résultat du dépistage dans 88% des cas.

• Résultat du dépistage respecté par l’équipe interdisciplinaire dans 96% des cas.

Résultats préliminaires

Patients – Pneumonie d’aspiration

• Utilisation du registre de trauma?

• Pneumonie clairement identifiée au dossier.• Pneumonie clairement identifiée au dossier.

• Critères du Center for Disease Control and Prevention

**Dossiers présentement en révision : aucun patient n’a développé de pneumonie suite au dépistage.

Constats et leçons apprises

• Subvention permettant la libération des personnes-ressources

• Appui de l’organisation concernant le déploiement de la formation

• Accréditation• Accréditation

• Interdisciplinarité

• Engouement face au nouvel outil, mais prise en charge au début hésitante : ANCRAGE

• Beaucoup d’heures de travail…

• ENGAGEMENT

Pérennité du projet

• Assurée en partie par l’évaluation de l’acceptabilité et la faisabilité du projet.

• Enregistrement de la formation.

• Suivi des indicateurs par les infirmières impliquées • Suivi des indicateurs par les infirmières impliquées dans la gestion de l’épisode de soins.

• Révision de dossier vs. registre de trauma pour suivi des pneumonies d’aspiration.

• Rapport sur les indicateurs de suivi au comité local de trauma.

En conclusion...

Éviter les pneumonies d’aspirationÉviter les pneumonies d’aspiration

Améliorer l’alimentationAméliorer l’alimentation

��Outil de dépistageOutil de dépistage

��Jugement cliniqueJugement clinique

��Collaboration interdisciplinaireCollaboration interdisciplinaire

Mission réussie!!!Mission réussie!!!

Associations subventionnaires

Membres de l’équipe d’implantation

• Responsable du projet :

Mélanie Bérubé, IPA, M.Sc., Conseillère clinique en traumatologie et orthopédie

Co-chercheurs et collaborateurs :

• Anne-Marie Pauzé, M.Sc., Orthophoniste• Dany Fortin, M.Sc., Chef de l’unité de

traumatologie• Isabelle Lepage, B.Sc., Chef de l’unité de

neurochirurgie• Michèle Tremblay, M. Sc., Chef de l’unité des

soins intensifs intermédiaires• Gestionnaire du programme/service :

Marie St-Amour, Inf. M.Sc

• Infirmière clinicienne coordonnatrice du projet :

Marie-Pierre Valiquette, M.Sc., Infirmière clinicienne, soins intensifs

soins intensifs intermédiaires• Dr Francis Bernard, PhD, Neuro-intensiviste,

Interniste• Dr Philippe Rico, PhD, Intensiviste, Interniste• Dr Marc Giroux, PhD, Neurochirurgien• Dr Jean-Marc MacThiong, PhD, Chirurgien

orthopédiste• Marie-Êve Côté, B.Sc., Nutritionniste• Geneviève Lefrançois, M.Sc., Conseillère clinique

en neurologie et neurochirurgie• Luc-Étienne Boudrias, M.Sc., Conseiller clinique

en soins critiques• Damien Contandriopoulos, PhD, Chercheur en

transfert des connaissances, UdeM

Questions et commentaires

Bibliographie• Bailey, M., Teasell, R., Marshall, S., Cullen, N., Collantonio, A., Kua, A., et al. (2007). Evidence Based Recommendations for Rehabilitation of

Moderate to Severe Acquired Brain Injury. Acquired Brain Injury Knowledge Uptake Strategy (ABIKUS).

• Bratton et al. XII Nutrition. J Neurotrauma, 2007; 24 (supp1): S77-S82.

• Brown, C,V.R., Hejl, K., Mandaville, A.D., Chaney, P.E., Stevenson, G., Smith, C. (2012). Swallowing dysfunction after mechanical ventilation in trauma patients. J Crit Care, 26, 108.e9–108.e13.

• Chaw, E., Shem, K., Castillo, K., Wong, S.L., Chang, J. (2012). Dysphagia and Associated Respiratory Considerations in Cervical Spinal Cord Injury. Top Spinal Cord Inj Rehabil, 18, 291–299.

• Consortium for Spinal Cord Medicine (2008). Early Acute Management in Adults with Spinal Cord Injury: A Clinical Practice Guidelines for

Health-Care Professionals. Paralyzed Veterans of America: Washington, DC.

• Correia MITD, Waitzberg DL. The impact of malnutrition on morbidity,mortality, length of hospital stay and costs evaluated through a multivariate model analysis. Clin Nutr 2003; 22:235–239.multivariate model analysis. Clin Nutr 2003; 22:235–239.

• Cot, F., Bélisle, F., Blouin, N., Francoeur, L., Gaudreault, M., Jobin, M.-F., Kergoat, M.-J., McFarland, D. H., Masson, H., & Sanscartier, M. (1996). La dysphagie oro-pharyngée chez l’adulte. Canada : Edisem, 272 p.

• Crassard, I. (2001). Trouble de la déglutition. Correspondances en neurologie vasculaire, (3), 22-25.

• Donovan, N.J., Daniels, S.K., Edmiaston,J., Weinhardt, J., Summers, D., Mitchell, P.H. (2012). Dysphagia Screening: State of the Art : Invitational Conference Proceeding From the State-of-the-Art Nursing Symposium, International Stroke Conference 2012. Stroke, 44, e24-e31.

• Gallagher, R. (2011). Problèmes de déglutition. Un point de repère dans le pronostic. Canadian Family Physician - Le Médecin de famille

canadien, 57, e465-e467.

• Guihan, M.L., Bombardier, C.H. (2012). Potentially modifiable risk factors among veterans with spinal cord injury hospitalized for severe pressure ulcers: a descriptive study. J Spine Cord Med, 35, 240-250.

• Hamdy, S. (2006). Role of cerebral cortex in the control of swallowing. GI Motility online . Site consulté le 25 avril 2014 de

http://www.nature.com/gimo/contents/pt1/full/gimo8.html.

• Ickenstein, G.W., Riecker, A., Hohlig, C., Muller, C., Becker, U., Reichmann, H. et al (2010). Pneumonia and in-hospital mortality in the context of neurogenic oropharyngeal dysphagia (NOD) in stroke and a new NOD step-wise concept. J Neurol, 257, 1492-1499.

Bibliographie• Kepner, C.H., Tregoe, B.B. (1965). The Rational Manager: A Systematic Approach to Problem Solving and Decision Making. New York, NY:

McGraw-Hill.

• Kirby et al. (2007). Gastrointestinal and nutritional issues. Brain injury medicine. Principles and Practice. Édition Demos. New York, 657-672.

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23, 308-17.

• Krakau et al. (2006). Metabolism and nutrition in patients with moderate and severe traumatic brain injury: A systematic review. Brain

Injury, 20(4), 345-367.

• Langmore, SE, Terpenning MS, Schork A, Chen Y, Murray, JT, Lopatin, D, & Loesche, WJ (1998). Predictors of aspiration pneumonia: how important is dysphagia? Dysphagia , 13, 69-81.

• Martin, R. E. & Sessle, B. J. (1993). The Role of the Cerebral Cortex in Swallowing. Dysphagia, 8, 195-202.

• McKerral, M. (2012). Le traumatisme crâniocérébral léger chez l’adulte : pronostic et intervention. Psychologie Québec/Dossier, 29(2), 39-41.41.

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• Norman, K., Pichard, C., Lochs, H., Pirlich, M. (2008). Prognostic impact of disease-related malnutrition. Clin Nutri, 27, 5–15.

• Office québécoise de la langue française (2012). Le grand dictionnaire terminologique (GDT). Gouvernement du Québec. Site consulté le 22 août 2014 de http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca.

• Perry, L. (2001). Screening swallowing function of patients with acute stroke. Part one: identification, implementation and initial evaluation of a screening tool for use by nurses. J Clin Nurs, 10, 463-473.

• Schnakers, C. & Laureys, S. (2011). Coma et états de conscience altérée. Éditions Springer, France.

• Shem, K., Castillo, K., Wong, S.L., Chang, J., Kolakowsky-Hayner, S. (2012). Dysphagia and Respiratory Care in Individuals with Tetraplegia: Incidence, Associated Factors, and Preventable Complications. Top Spinal Cord Inj Rehabil,18, 15–22.

• Straton (1998). Interrelationship between circulating leptin concentrations, hunger, and energy intake in healthy subjectsreceiving tube feeding. J Parenter Enteral Nutr., 22(6), 35-39.

• Villet S, Chiolero RL, Bollmann MD, et al. (2005). Negative impact of hypocaloric feeding and energy balance on clinical outcome in ICU patients. Clin Nutr, 24, 502–509.

• Wong et al. (2012). The prevalence of malnutrition in spinal cord injuries patients: a UK multicentre study. Br J Nutrition, 108 ,918-923.

Bibliographie (suite)

Site web :• The Evidence-Based Review of Moderate To Severe Acquired Brain

Injury (ABIEBR) (2011). Module 5. Mise à jour juillet 2013. http://www.abiebr.com/

• Canadian Best Practice Guidelines for the Prevention and Management of Pressure Ulcers in People with Spinal Cord Injury: A Resource Handbook for Clinicians, February 2013 Resource Handbook for Clinicians, February 2013 http://onf.org/system/attachments/168/original/Pressure_Ulcers_Best_Practice_Guideline_Final_web4.pdf

Autre :• Brochure LA MALNUTRITION,UN PROBLÈMED’ENVERGUREDANS

LES HÔPITAUX CANADIENS. Le Groupe de travail canadien sur la malnutrition permanent de la Société canadienne de nutrition.

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