Dr. Amine CHELLY Entrepreneuriat et innovation 4 ème année ME Année universitaire 2007-08

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Dr. Amine CHELLYDr. Amine CHELLY

Entrepreneuriat et innovation

4ème année ME

Année universitaire 2007-08

Entrepreneuriat et innovation

4ème année ME

Année universitaire 2007-08

Plan du coursPlan du cours

1

2

34

5

Genèse et fondement de l’entrepreneuriat

La reprise d’entreprise

Idée, opportunité d’affaires et créativité

La franchise

Les aides et le financement de l’entrepreneuriat

Dr. A. CHELLYDr. A. CHELLY

I – Genèse et fondements de

l’entrepreneuriat

I – Genèse et fondements de

l’entrepreneuriat

• R. Cantillon, J-B. Say, J.A. Schumpeter

• Question : « Qui est l’entrepreneur ? »

• L’entrepreneur se différencie des autres acteurs de la vie économique par un certain nombre de critères.

• Un besoin d’accomplissement (« need for achievement » McClelland (1962) » ;

• La confiance en soi ;

• « Locus of control » (Rotter, 1966): réfère à la tendance d’un individu à vouloir être maître de son destin ;

• L’aversion pour le risque (Cantillon, 1755) : les entrepreneurs sont moins marqués que la moyenne par ce trait ;

• Le goût pour l’indépendance et l’autonomie.

• R. Cantillon, J-B. Say, J.A. Schumpeter

• Question : « Qui est l’entrepreneur ? »

• L’entrepreneur se différencie des autres acteurs de la vie économique par un certain nombre de critères.

• Un besoin d’accomplissement (« need for achievement » McClelland (1962) » ;

• La confiance en soi ;

• « Locus of control » (Rotter, 1966): réfère à la tendance d’un individu à vouloir être maître de son destin ;

• L’aversion pour le risque (Cantillon, 1755) : les entrepreneurs sont moins marqués que la moyenne par ce trait ;

• Le goût pour l’indépendance et l’autonomie.

L’économie, la base de L’économie, la base de l’entrepreneuriat l’entrepreneuriat

« Who is the entrepreneur ? Is the wrong question » (Gartner, 1988), « Look at the dance not at the dancer »

Question : « Ce qu’il fait »

• Les conduites

• Les démarches

• Les actions

• Les activités qu’il met en œuvre

« L’entrepreneur est avant tout un réalisateur de projets, quelqu’un qui, dans la société, perçoit une opportunité et imagine une façon de répondre à ce besoin avant que d’autres ne le fassent ; c’est une personne qui, face à une situation problématique, développe un projet, une vision qui transforme le problème en une occasion d’affaires » (Toulouse, 1980)

« Who is the entrepreneur ? Is the wrong question » (Gartner, 1988), « Look at the dance not at the dancer »

Question : « Ce qu’il fait »

• Les conduites

• Les démarches

• Les actions

• Les activités qu’il met en œuvre

« L’entrepreneur est avant tout un réalisateur de projets, quelqu’un qui, dans la société, perçoit une opportunité et imagine une façon de répondre à ce besoin avant que d’autres ne le fassent ; c’est une personne qui, face à une situation problématique, développe un projet, une vision qui transforme le problème en une occasion d’affaires » (Toulouse, 1980)

L’école comportementale L’école comportementale (behavioriste) (behavioriste)

L’entrepreneuriat est un domaine de recherche préparadigmatique. L’entrepreneuriat manquerait, d’une part, d’un cadre unificateur ou, d’autre part, d’un paradigme scellant la recherche dans une véritable accumulation de la connaissance.

• Paradigme de la création d’une organisation• Paradigme de la création d’une organisation

• Paradigme de la création de valeur• Paradigme de la création de valeur

• Paradigme de l’innovation• Paradigme de l’innovation

• Paradigme de l’opportunité d’affaires• Paradigme de l’opportunité d’affaires

Les 4 paradigmes en entrepreneuriat Les 4 paradigmes en entrepreneuriat (Aldrich 2003 ; Holmquist, 2003 ; (Aldrich 2003 ; Holmquist, 2003 ;

Verstraete et Fayolle, 2004)Verstraete et Fayolle, 2004)

• Travaux de Gartner (1985) : émergence organisationnelle

• 4 dimensions : l’environnement, l’individu, le processus et l’organisation

• « Le processus entrepreneurial implique toutes les fonctions, activités et actions associées à l’identification d’opportunités et la création d’organisations pour les saisir » (Bygrave et Hofer, 1991)

• Travaux de Verstraete (1999, 2001, 2003) : impulsion d’une organisation

• L’entrepreneuriat est entendu au sens d’une dialectique entre un entrepreneur (E) et une organisation (O), mobilise trois dimensions : cognitive (C), praxéologique (P) et structurale (S).

• Travaux de Gartner (1985) : émergence organisationnelle

• 4 dimensions : l’environnement, l’individu, le processus et l’organisation

• « Le processus entrepreneurial implique toutes les fonctions, activités et actions associées à l’identification d’opportunités et la création d’organisations pour les saisir » (Bygrave et Hofer, 1991)

• Travaux de Verstraete (1999, 2001, 2003) : impulsion d’une organisation

• L’entrepreneuriat est entendu au sens d’une dialectique entre un entrepreneur (E) et une organisation (O), mobilise trois dimensions : cognitive (C), praxéologique (P) et structurale (S).

Paradigme de la création d’une Paradigme de la création d’une organisation organisation

)]()[( OESPCfPhE

Paradigme de la création de valeur Paradigme de la création de valeur (Ronstad, 1984) (Ronstad, 1984)

« Entrepreneurship is the dynamic process of creating incremental wealth. This wealth is created by individuals who assume the major risks in term of equity, and/or career commitment of providing value for some product or service. The product or service itself may or may not be new or unique but value must somehow be infused by the entrepreneur by securing and allocating the necessary skills and resources ».

« Entrepreneurship is the dynamic process of creating incremental wealth. This wealth is created by individuals who assume the major risks in term of equity, and/or career commitment of providing value for some product or service. The product or service itself may or may not be new or unique but value must somehow be infused by the entrepreneur by securing and allocating the necessary skills and resources ».

Paradigme de la création de valeur Paradigme de la création de valeur (Bruyat, 1993) (Bruyat, 1993)

« L’objet scientifique étudié dans le champ de l’entrepreneuriat est la dialogique individu/création de valeur » (Bruyat, 1993)« L’objet scientifique étudié dans le champ de l’entrepreneuriat est la dialogique individu/création de valeur » (Bruyat, 1993)

Paradigme de la création de valeur Paradigme de la création de valeur (Bruyat, 1993) (Bruyat, 1993)

Paradigme de la création de valeur Paradigme de la création de valeur (Bruyat, 1993) (Bruyat, 1993)

Paradigme de la création de valeur Paradigme de la création de valeur (Bruyat, 1993) (Bruyat, 1993)

Paradigme de la création de valeur Paradigme de la création de valeur (Bruyat, 1993) (Bruyat, 1993)

Paradigme de Paradigme de l’innovation l’innovation • Travaux de Schumpeter (1934) : Destruction créatrice

• L’innovation radicale : « De nouvelles combinaisons qui se manifestent dans l’introduction d’un nouveau produit, d’une nouvelle méthode de production, de l’exploitation d’un nouveau marché, de la conquête d’une nouvelle source d’approvisionnement et, finalement d’une nouvelle forme d’organisation industrielle »

• Travaux de Drucker : impulsion d’une organisation

« L’innovation constitue le fondement de l’entrepreneuriat, puisque celui-ci suppose des idées nouvelles pour offrir et produire de nouveaux biens ou services, ou, encore, pour réorganiser l’entreprise. L’innovation, c’est créer une entreprise différente de ce qu’on connaissait auparavant, c’est découvrir ou transformer un produit, c’est proposer une nouvelle façon de faire, de distribuer ou de vendre » (Julien et Marchesnay, 1996)

• Travaux de Schumpeter (1934) : Destruction créatrice

• L’innovation radicale : « De nouvelles combinaisons qui se manifestent dans l’introduction d’un nouveau produit, d’une nouvelle méthode de production, de l’exploitation d’un nouveau marché, de la conquête d’une nouvelle source d’approvisionnement et, finalement d’une nouvelle forme d’organisation industrielle »

• Travaux de Drucker : impulsion d’une organisation

« L’innovation constitue le fondement de l’entrepreneuriat, puisque celui-ci suppose des idées nouvelles pour offrir et produire de nouveaux biens ou services, ou, encore, pour réorganiser l’entreprise. L’innovation, c’est créer une entreprise différente de ce qu’on connaissait auparavant, c’est découvrir ou transformer un produit, c’est proposer une nouvelle façon de faire, de distribuer ou de vendre » (Julien et Marchesnay, 1996)

Typologie d’entrepreneurs (Julien et Typologie d’entrepreneurs (Julien et Marchesnay, 1990)Marchesnay, 1990)

• PIC : Pérennité, Indépendance, Croissance réactive.

L’entrepreneur PIC recherche, avant tout, la stabilité et la durée pour son entreprise, l’indépendance du capital, la croissance étant secondaire.

L’entrepreneur PIC est plutôt de tendance réflexive. Il fonctionne sur un mode plutôt réactif

• CAP : Croissance, Autonomie, Pérennité. L’entrepreneur CAP est intéressé en 1er lieu par les activités en croissance plutôt que par la croissance de ses activités. Il est à la recherche de l’autonomie de décision en général et en particulier discrétionnarité dans l’affectation des dépenses. Il n’est intéressé à la Pérennisation de son affaire pour autant que celle-ci se justifie par l’obtention de meilleurs revenus.

Le dirigeant de style CAP est axé davantage sur l’intégration

Typologie d’entrepreneurs Typologie d’entrepreneurs (Filion, 1997)(Filion, 1997)

• Le bûcheron (lumberjack) : solitaire, ambitieux et travailleur

• Le séducteur (seducer) : s’implique totalement mais cela ne dure pas longtemps. Très sociable, sa raison d’être est le plaisir

• Le sportif (player) : aime les loisirs et voit son entreprise comme un moyen de gagner les ressources nécessaires pour réaliser ses loisirs.

• Le vacancier (hobbyist) : consacre toute son énergie et son temps libre à l’entreprise. Il a un autre emploi officiel pour la sécurité.

• Le converti (convert) : il a enfin trouvé l’affaire qu’il recherchait depuis longtemps qui va lui permettre de se réaliser.

• Le missionnaire (missionnary) : a lancé son entreprise lui-même. Il est dévoré par une véritable passion pour ce qu’il fait.

Entrepreneur

E1

Entreprise

E2

Environ-nement

E3

Le modèle des « 3 E » Le modèle des « 3 E » (Paturel, 1997)(Paturel, 1997)

Aspirations

E1

Compétences etRessources perçuesE2

Possibilités de

l’environ-nement perçues

E3

12

3

CD

B

La Configuration Stratégique La Configuration Stratégique Instantanée Perçue (CSIP) de Instantanée Perçue (CSIP) de l’entrepreneur (Bruyat, 1993)l’entrepreneur (Bruyat, 1993)

En Zone 1 :

Le créateur a une idée de création sans marché et difficile à mettre en œuvre faute de compétence et de ressources.

En zone 2 :

Le créateur possède les compétences et ressources, mais le projet ne répond pas à ses aspirations et, de plus, ne dispose pas d’un environnement favorable.

En zone 3 :

Le projet correspond à un besoin économique, mais le créateur n’a ni les compétences et ressources, ni la motivation suffisante pour se lancer dans l’opération (ses aspirations profondes sont incompatibles avec le marché disponible).

La CSIP de l’entrepreneur La CSIP de l’entrepreneur (Bruyat, 1993)(Bruyat, 1993)

En Zone B :

La zone B correspond à des actions ou à des projets cohérents avec les aspirations du créateur et avec ses compétences et ses ressources, mais qui ne semblent pas devoir être acceptés par l’environnement.

En zone C :

La zone C correspond à des actions souhaitées et possibles au regard de l’environnement, mais pour lesquelles le créateur estime ne pas avoir les compétences et ressources nécessaires, sans entrevoir la possibilité de se les procurer pour le moment.

En zone D :

La zone D est l’aire des possibles qui ne correspondent pas ou plus aux aspirations de l’individu.

La CSIP de l’entrepreneur La CSIP de l’entrepreneur (Bruyat, 1993)(Bruyat, 1993)

Aspirations

E1

Compétences etRessources perçuesE2

Possibilités de

l’environ-nement perçues

E3

A

Zone de cohérence

La zone de cohérence du La zone de cohérence du projetprojet

La zone de cohérence du projet (la zone A) :

Correspond à des actions qui sont perçues par le créateur comme à la fois souhaitables et possibles.

C’est dans cette zone de cohérence que se développeront les projets qui s’opérationnaliseront par des buts et, parfois, au fil du temps par des objectifs.

Dans cette zone, l’individu considère qu’il a les moyens et les compétences pour développer des projets ayant de bonnes chances d’aboutir..

La zone de cohérence du La zone de cohérence du projetprojet

L’idée du projetL’idée du projet

Le projet personnelLe projet personnel

Le plan d’affairesLe plan d’affaires

Trouver les financementsTrouver les financements

Le choix du statut juridiqueLe choix du statut juridique

Les formalités de créationLes formalités de création

Le processus Le processus entrepreneurialentrepreneurial

Dr. A. CHELLYDr. A. CHELLY

II – Idée, opportunité d’affaires

et créativité

II – Idée, opportunité d’affaires

et créativité

« De nouvelles combinaisons qui se manifestent dans l’introduction d’un

nouveau produit, d’une nouvelle méthode de production, de l’exploitation d’un

nouveau marché, de la conquête d’une nouvelle source d’approvisionnement et,

finalement d’une nouvelle forme d’organisation industrielle » (Schumpeter,

1934)

« De nouvelles combinaisons qui se manifestent dans l’introduction d’un

nouveau produit, d’une nouvelle méthode de production, de l’exploitation d’un

nouveau marché, de la conquête d’une nouvelle source d’approvisionnement et,

finalement d’une nouvelle forme d’organisation industrielle » (Schumpeter,

1934)

« Une opportunité entrepreneuriale est une imperfection du marché ou un

déséquilibre économique qui peut être exploité en ramenant le marché à son état

d’équilibre » (Kirzner, 1973 ; 1979)

« Une opportunité entrepreneuriale est une imperfection du marché ou un

déséquilibre économique qui peut être exploité en ramenant le marché à son état

d’équilibre » (Kirzner, 1973 ; 1979)

« Ces occasions où de nouveaux biens, services, matières premières et

méthodes d'organisation peuvent être présentés et vendus à un prix plus élevé

que leur coût de production » (Casson, 1982)

« Ces occasions où de nouveaux biens, services, matières premières et

méthodes d'organisation peuvent être présentés et vendus à un prix plus élevé

que leur coût de production » (Casson, 1982)

Quelques définitions de Quelques définitions de l’opportunitél’opportunité

Elle est la propriété de l’individu.

Elle est le résultat de la perspicacité créative des

individus.

Elle est le lot des inventeurs.

Elle est la propriété de l’économie.

Elle est l’ancrage de l’idée dans les besoins du marché, les conditions favorables et les avantages concurrentiels.

Elle est le lot des entrepreneurs.

Caractéristiques de l’idée Caractéristiques de l’opportunité

Différence entre « idée » et Différence entre « idée » et « opportunité d’affaires » « opportunité d’affaires »

(Belley, 1989) (Belley, 1989)

Le résultat d’un processus de développementd’une idée qui naît dans l’esprit d’un individuinfluencé par son environnement dans lequel

son action est encastrée.

Une définition de l’opportunité Une définition de l’opportunité (Chelly, 2006)(Chelly, 2006)

Les différentes approches du Les différentes approches du concept d’opportunitéconcept d’opportunité

Est-ce que les opportunités entrepreneuriales sont le résultat

d’une recherche délibérée (active) ou d’un état passif ?

Est-ce que les opportunités entrepreneuriales sont le résultat

d’une recherche délibérée (active) ou d’un état passif ?

Est-ce que les opportunités sont des réalités exogènes ou, au

contraire, des créations endogènes ?

Est-ce que les opportunités sont des réalités exogènes ou, au

contraire, des créations endogènes ?

Recherche d’opportunité

Découverte

d’opportunité

Création

d’opportunité

Emergence

d’opportunité

Endogène

Exogène

RecherchedélibéréeFortuite

Une typologie des visions de Une typologie des visions de l’opportunité (Chelly, 2006)l’opportunité (Chelly, 2006)

Les facteurs qui influencent le Les facteurs qui influencent le processus d’IOE (Chelly, 2003)processus d’IOE (Chelly, 2003)Les facteurs qui influencent le Les facteurs qui influencent le processus d’IOE (Chelly, 2003)processus d’IOE (Chelly, 2003)

La vigilance La vigilance entrepreneuriale entrepreneuriale

La vigilance entrepreneuriale : « la capacité

d’identifier, sans recherche, des opportunités

qui ont été négligées jusqu’ici » (Kirzner, 1973)

La vigilance entrepreneuriale : « la capacité

d’identifier, sans recherche, des opportunités

qui ont été négligées jusqu’ici » (Kirzner, 1973)

Mise en œuvre des outils de l’intelligence économiqueMise en œuvre des outils de l’intelligence économique

L’asymétrie L’asymétrie d’information et d’information et

les connaissances les connaissances

antérieuresantérieures L’opportunité entrepreneuriale n’est pas évidente pour tous les entrepreneurs potentiels : toutes les personnes ne détiennent pas la même information au même moment (Kirzner, 1997)

L’opportunité entrepreneuriale n’est pas évidente pour tous les entrepreneurs potentiels : toutes les personnes ne détiennent pas la même information au même moment (Kirzner, 1997)

Les connaissances antérieures de chaque individu créent une « autoroute de connaissances » qui lui permet de reconnaître certaines opportunités, mais pas d’autres (Hayek, 1945 ; Ronstadt, 1988). 3 dimensions majeures :

Les connaissances antérieures de chaque individu créent une « autoroute de connaissances » qui lui permet de reconnaître certaines opportunités, mais pas d’autres (Hayek, 1945 ; Ronstadt, 1988). 3 dimensions majeures :

• Les connaissances antérieures du marché

• Les connaissances antérieures sur les différentes manières de servir les marchés • Les connaissances antérieures des problèmes des consommateurs.

Découverte accidentelle Découverte accidentelle versusversus recherche délibérée recherche délibérée

La découverte accidentelle peut être le fruit d’une conscience entrepreneuriale élevée.

La découverte accidentelle peut être le fruit d’une conscience entrepreneuriale élevée.

L’entrepreneur en mode de « recherche passive » est réceptif. Il n’est pas renfermé dans un processus formel de recherche systématique.

L’entrepreneur en mode de « recherche passive » est réceptif. Il n’est pas renfermé dans un processus formel de recherche systématique.

Les réseaux sociaux et Les réseaux sociaux et relationnels relationnels

« Les entrepreneurs qui disposent d’un réseau étendu

identifient sensiblement plus d’opportunités que les

entrepreneurs seuls » (Hills et al., 1997)

« Les entrepreneurs qui disposent d’un réseau étendu

identifient sensiblement plus d’opportunités que les

entrepreneurs seuls » (Hills et al., 1997)

Les traits de Les traits de personnalité personnalité

L’optimisme (lié à l’auto-efficacité) : la capacité d’atteindre

des objectifs difficiles et différents (la ténacité)

L’optimisme (lié à l’auto-efficacité) : la capacité d’atteindre

des objectifs difficiles et différents (la ténacité)

La serendipity (sérendipité) : la capacité de trouver quelque

chose en cherchant autre chose.

La serendipity (sérendipité) : la capacité de trouver quelque

chose en cherchant autre chose.

La créativité La créativité

Le processus de créativité Le processus de créativité (Lumpkin et Lichtenstein, 2005)(Lumpkin et Lichtenstein, 2005)

Préparation

Délibérée

InconscienteIncubation

Illumination

Eureka !

Problème résolu

Idée partagée Vérification

Application

Les sources d’idées d’affaires pour Les sources d’idées d’affaires pour la création d’une entreprise la création d’une entreprise

(Chelly, 2007)(Chelly, 2007) Entrepreneur

Changements technologiques

Hobbies

Formation antérieure

Expériences passées

Sources d’idées d’affaires

Réseau personnel

Environnement

Changements politiques et

réglementaires

Changements sociaux et

démographiques

Recherche délibérée

Opportunité

Sources contrôlables

Sources non contrôlables

Exercice de créativité (Stern, Exercice de créativité (Stern, 2007)2007)

3 solutions possibles3 solutions possibles

Premier changement de Premier changement de paradigmeparadigme

Premier changement de Premier changement de paradigmeparadigme

Deuxième solutionDeuxième solution

Deuxième changement de Deuxième changement de paradigmeparadigme

Deuxième changement de Deuxième changement de paradigmeparadigme

Troisième solutionTroisième solution

Il s’agit de faire passer par ces neuf points quatre segments de droite jointifs (« sans lever le crayon »)

Rappelez-vous que la créativité nécessite de s’extraire des habitudes, des préjugés, des structures connues… !

Il s’agit de faire passer par ces neuf points quatre segments de droite jointifs (« sans lever le crayon »)

Rappelez-vous que la créativité nécessite de s’extraire des habitudes, des préjugés, des structures connues… !

Exercice de créativité : Au-delà des Exercice de créativité : Au-delà des apparencesapparences

Elle n’apparaît que si l’on envisage de sortir du « carré » figuré par les points… Symbolique ! Nous gagnons à ne pas nous laisser enfermer par des limites qui n’existent que dans note esprit…

Elle n’apparaît que si l’on envisage de sortir du « carré » figuré par les points… Symbolique ! Nous gagnons à ne pas nous laisser enfermer par des limites qui n’existent que dans note esprit…

Solution à l’exercice de Solution à l’exercice de créativitécréativité

La créativitéLa créativitéAuteurs Définitions

Amabile (1997)

« La créativité est la production d’idées nouvelles et appropriées qui concerne n’importe quel domaine de l’activité humaine, allant de la science à l’art, en passant par l’éducation, les affaires et la vie quotidienne. Ces idées doivent être originales – différentes de ce qui a déjà été fait – mais elles ne peuvent être simplement bizarres ; elles doivent être appropriées aux problèmes et aux occasions qui se présentent »

De Bono (1985)

« Réfléchir créativement est une technique opératoire avec laquelle l’intelligence exploite l’expérience dans un but donné »

Osborn (1988)

« La capacité de faire appel à son imagination pour réorganiser l’existant en vue de trouver des solutions innovantes »

La préparation : l’individu fixe son attention sur une situation, un problème ou un objet pour lequel il souhaite trouver une solution, un élargissement ou à partir duquel il désire créer. Il s’agit de se nourrir d’information.

L’incubation : L’individu se laisse envahir par son problème et s’imprègne de tous les éléments qui permettent à son esprit de gamberger. C’est une période de « ruminage mental ».

L’illumination : Durant cette phase, le spasme provoqué par le raccordement des éléments distants est tel que l’idée est projetée dans le champ de la conscience et la nouvelle idée semble apparaître en un éclair d’intuition dans l’esprit de l’individu.

La vérification et/ou application : Prouver l’utilité et la validité de l’idée

La préparation : l’individu fixe son attention sur une situation, un problème ou un objet pour lequel il souhaite trouver une solution, un élargissement ou à partir duquel il désire créer. Il s’agit de se nourrir d’information.

L’incubation : L’individu se laisse envahir par son problème et s’imprègne de tous les éléments qui permettent à son esprit de gamberger. C’est une période de « ruminage mental ».

L’illumination : Durant cette phase, le spasme provoqué par le raccordement des éléments distants est tel que l’idée est projetée dans le champ de la conscience et la nouvelle idée semble apparaître en un éclair d’intuition dans l’esprit de l’individu.

La vérification et/ou application : Prouver l’utilité et la validité de l’idée

Le processus de créativité Le processus de créativité (Carrier, 2001) (Carrier, 2001)

Préparation Incubation Illumination Vérification et/ou

application

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