Economie politique Robert PLASMAN

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Economie politique Robert PLASMAN. http://homepages.ulb.ac.be/~rplasma/. Références et syllabus. Notes de cours sur homepages Documents projetés au cours : fichiers PDF ou PPT- Références supplémentaires, documents de réflexion Syllabus d’exercices et résolutions Livre : . - PowerPoint PPT Presentation

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1DULBEA

teeEconomie politique

Robert PLASMAN

    http://homepages.ulb.ac.be/~rplasma/

2DULBEA

teeRéférences et syllabus

Notes de cours sur homepages Documents projetés au cours : fichiers PDF

ou PPT- Références supplémentaires, documents de

réflexion Syllabus d’exercices et résolutions

Livre :

3DULBEA

teeOrganisation du cours

Théorie : 24 séances Exercices : 12 séances dont deux

interrogations– Partie intégrante du cours– Partie de la note finale

4DULBEA

teeNOTE ECO POL

JUIN AOUT

EXAMEN (th+ex)

48 60

INTERROS T.P.

INTER. 1 6 Bonus 3 pts si

TP>=7/12INTER. 2 6

TOTAL 60 60

5DULBEA

teeReports et dispenses Reports

– à 10 (de juin à septembre)– À 12 (d’une année à l’autre)– Une seule note : pas de report partiel, ni TP, ni examen hors

TP– aucune dérogation à ces règles

Dispenses– Sur base de dossiers à remettre au plus tard le 28 février à

Madame BUZIARSIST, H4215 – Cours suivi, section, année, université/école, note obtenue

(cours +épreuve), ECTS, plan du cours Cours isolés : non

6DULBEA

teeOrganisation des TP

8 séances et deux interrogations Groupes organisés par les facultés et

sections, sans changement possible Interrogations dans le groupe où l’on est

inscrit (sinon 0) Si absence couverte par CM, repasser dans

un autre groupe

7DULBEA

teeOrganisation du cours

Contenu– Mécanismes économiques– Théories économiques– Indicateurs et grandeurs macroéconomiques

Illustrations, exemples, problèmes, utilisation : ajouts fréquents

Chiffres, tableaux et graphiques

8DULBEA

teeSEMAINE

COURS - EXERCICES

21 Intro, Ch 1 Ch II, III - Séance 0 : Rappels mathématiques te méthodologiques

22 ChIV, V ChV,VI - Séance 1 Indices ; Prix– Taux de croissance

23 Ch VII, Ch VIII

ChIX - Séance 2 Offre et Demande

24 Ch X Ch XI - Séance 3 La comptabilité nationale : production et revenus

25 Ch XII Ch XII, XIII - Séance 4 La comptabilité nationale : dépenses

26 Ch XIII, XIV Ch XIV, XV - Séance 5 Interrogation

27 Ch XVI, XVII Ch XVII, XVIII

- Séance 6 IS-LM

28 Ch XVIII, XIX

Ch XIX, XX - Séance 7 Commerce Extérieur

31 Ch XXVIII ChXXIX - Séance 8 Commerce Extérieur II

32 Ch XXX Ch XXX - Séance 9 Politique économique

33 Férié Economie Régionale

- Séance 10 Analyse d’un article

34 STIGLITZ Questions/Réponses

- Séance 11 : Interrogation

9DULBEA

teeL’économie , c’est quoi ?

Satisfaire des besoins illimitésSous contrainte de ressources limitées

Assurer le pouvoir d’achat des ménages en préservant la compétitivité de l’économie

Acquérir des biens et services

Sous la contrainte du revenu disponible

Assurer la croissance et le développement économiquesEn préservant les ressources naturelles

10DULBEA

teeL’économie, pourquoi ?

Economie positive– Étude et analyse des structures, mécanismes et

comportements économiques– Construction de modèles économiques

Economie normative– Utilisation des outils de l’économie positive– Valeurs, préférences : exemple : distribution des

revenus : est-ce qu’une distribution très égalitaire est préférable à une distribution inégalitaire ?

11DULBEA

teeL’économie, pour qui ?

La(e) sociologue– GRH : détermination des grilles salariales– Ethnologue : les systèmes économiques– Système de concertation sociale et contraintes économiques

La(e) politologue– Négociations institutionnelles– Un professeur de sciences politiques qui devient ministre de l’énergie et

du développement durable La(e) communicatrice(eur)

– Analyse du contenu d’un média : quantité d’information de type économique

– Journal d’entreprise : marché, prix, concurrence, compétitivité– Economie des médias : fusions, concentration, …

12DULBEA

teeL’économie, comment ?

Outils d’analyse économique : – Modélisation mathématique et logique– Analyse statistique et économétrique– Rigueur , précision

Un nombre limité d’outils mathématiques et statistiques : logique des mécanismes

Faisons parler les chiffres

13DULBEA

teePrincipe globalisant et

interdisciplinaire Sphère économique : facilement identifiable =

transactions de marché, prix, demande, offre, transferts,

Sphères juridique, institutionnelle, technologique = l’économique n’est pas isolé

Économie politique inscrite dans l’ensemble des disciplines qui étudient la société

Développe ses outils propres : mais pertinence des outils et des hypothèses, incorporation des résultats des autres disciplines

14DULBEA

teePrincipe de réalité

Multiplicité d’informations et de faits économiques Organiser, comprendre, modéliser ces informations=

fonctionnement du système économique Agir sur le système économique : politique

économique Modéliser : hypothèses simplificatrices : concordance

avec le réel Modèle : reproduction et prédiction du réel,

confrontation Dynamique : remise en question des hypothèses

15DULBEA

teeHistoire et géographie !

Vision historique des phénomènes économiques : histoire économique, sociale et politique

Évolution contexte et vérification de la pertinence des hypothèses, concepts et théories développées.

Raisonnements économiques et environnement économique et social

exemple le libre-échange est-il toujours optimal ?

16DULBEA

teePensée critique

Il n’y a pas UNE pensée économique : exemple des débats sur la politique économique en Europe

« L’économie n’est pas une science » François Bourguignon

17DULBEA

teePremière partie

Marché : offre, demande et prix Biens et services Le marché : production, finance, commerce La demande L’offre L’équilibre L’Etat

18DULBEA

teeChapitre 1 : Biens et services

1. Echanges et marché2. Biens et services3. Valeurs, prix, coût4. Chaîne des prix5. Biens et services : comment mesurer leur prix6. Indices des prix7. Indice des prix et salaires8. Consommation intermédiaire

19DULBEA

tee1. Echanges et marché infinité d’échanges d’une infinité de biens et services,

généralement par l’intermédiaire de la monnaie– Satisfaction des besoins humains– Echange se fait en fonction de l’utilité des biens, de leur

valeur d’usage Multiplicité des marchés

– Consommation privée– Inter-entreprises– Marché des matières premières : pétrole, métaux précieux– Marché produits agricoles– Marché immobilier– Marché mobilier– Marché monétaire– Marché du travail

20DULBEA

tee2. Biens et services

BIENS : matériels, mesurables, stockables SERVICES : immatériels, non-

mesurables(?), non stockables Distinction parfois floue : secteurs

primaires, secondaires et tertiaires

21DULBEA

tee3. Valeur, prix et coût

Valeur d’usage– Valeur d’usage, définie comme l’utilité du bien ou du

service. – Satisfaction des besoins

directement : biens de consommation Indirectement : consommation intermédiaire

Valeur d’échange– Pour être une marchandise, B et S doivent être

échangeables (=/ air) – Prix = valeur d’échange

22DULBEA

teeFormation des prix

Mécanismes des marchés Prix du pain = Coût farine + Coûts

énergétiques +Coût du travail + Amortissements + Profits

Prix = Inputs+ E + W + A + P

23DULBEA

tee4. La chaîne des prix

EUR/lApplication à partir de 21/01/2010  Essence 95 oct 10ppmPrix produit ex-raffinerie 0,3703 26,62%Marge de distribution 0,1537  Prix hors Taxes 0,5240 37,67%     Cotisation APETRA 0,0085 0,61%Cotisation BOFAS 0,0032 0,23%Accises + Cotisation Energie 0,6136 44,11%     Prix hors TVA 1,1493 82,62%     TVA (21 %) 0,2413 17,35%     Prix maximum (TVAC) 1,391 100,00%

    Accises + TVA 0,8549 61,46%

24DULBEA

teeDécomposition du prix essence 98 et

diesel au 21/01/2010

Essence 98 oct 10pm Diesel 10 ppm0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

27.53% 33.85%

44.26%34.60%

TVA (21 %)Accises +cot. DiversesMarge de distributionPrix produit ex-raffinerie

25DULBEA

teeEvolution des accises 1999-2008

0.1500

0.2000

0.2500

0.3000

0.3500

0.4000

0.4500

0.5000

0.5500

0.6000

0.6500

1/01

/198

9

1/01

/199

1

1/01

/199

3

1/01

/199

5

1/01

/199

7

1/01

/199

9

1/01

/200

1

1/01

/200

3

1/01

/200

5

1/01

/200

7

EssenceGasoil

26DULBEA

tee

Prix d’extraction et prix du brut

Prix brut Rotterdam = prix extraction+ CIF+Tp

Prix d’extraction diffèrent fortement (Koweit<Algérie<Mer du Nord)

27DULBEA

tee

28DULBEA

tee

29DULBEA

teeEvolution du prix du brut

0

10

20

30

40

50

60

70

80

0

1

2

3

4

5

6

7

dollar courant euro courant heure smic

30DULBEA

tee4.3 Conséquences économiques

des fluctuations de prix Défavorise importateurs : détérioration balance

commerciale et des termes d’échange Mouvement inflatoire : les chocs pétroliers (1973 et 1981),

inflation de 2011-2012 Profit des compagnies pétrolières mais substituts possibles

31DULBEA

teeExemple : effets d’une hausse du

prix du brutTableau 2 Evolution de la valeur et de la part relative des importations de produits énergétiques de la Belgique ( juillet 2000 et juillet 2008) Importations de

produits énergétiques (millions d’euros)

Importations totales (millions d’euros)

% Indice du prix des importations énergétiques (2000 = 100)

Indice des importations énergétiques en volume (2000=100)

Taux de change ($/euro)

Juillet 2000 1206,2 12477,6 9,7 93,3 91,9 0,940 Juillet 2008 4809,6 23301,5 20,6 239,4 138,8 1,577

32DULBEA

tee5. Comment mesurer les prix ?

Prix sont exprimés en unité monétaire par unité de bien (litre, poids, unité…) : pour comparer on construit des indices de prix en ramenant les différents prix à une base commune, généralement 100 pour une année (mois, jour…) donnée

IndicePrixt,année de base=100=100 * Prixt/ Prixannée de base

33DULBEA

tee Evolution de l’indice des prix du pétrole brut et du charbon ( 2000=100)

Evolution de l'indice des prix du pétrole brut et du charbon 2000=100

142,2135,2

114

99,8 100

125,2

102,9107,9

205,3

71,1 68,4

47,2

64

100

86,6 88

101,4

132,8

0

50

100

150

200

250

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Indi

ce (2

000=

100)

Indices des prix des matières premières , Matières énergétiques, Charbon - Indices des prix des matières premières , Matières énergétiques, Pétrole brut -

34DULBEA

teeIndice composite ou synthétique

Indice Px Pr. énergétiquest

= Part Pét. brutt x Indice Px Pét.

brutt + Part Charbont x Indice Px Charbont

35DULBEA

teeTableau 3

Tableau 3 : Indice des prix des produits énergétique et part relative des échanges

Part du charbon dans les échanges

commerciaux

Indices des prix des matières premières,

Matières énergétiques, Charbon -

Indices des prix des matières premières,

Matières énergétiques, Pétrole brut -

Indices des prix des matières premières,

Matières énergétiques, Total -

1996 7,0% 142,2 71,1 76,1

1997 7,0% 135,2 68,4 73,1

1998 7,0% 114 47,2 51,9

1999 7,0% 99,8 64 66,5

2000 7,0% 100 100 100

2001 7,0% 125,2 86,6

89,3 2002 6,7% 102,9 88,0 89,0 2003 6,2% 107,9 101,4 101,8 2004 7,0% 205,2 132,8 137,9

Source : chiffres BELGOSTAT

36DULBEA

teeIndice des prix des produits énergétiques

76,1 73,1

100 101,8

142,2135,2

114

100

125,2

102,9

205,3

10089

66,5

51,9

89,3

137,9

99,8107,9

132,8

101,4

8886,6

64

47,268,4

71,1

40

60

80

100

120

140

160

180

200

220

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004

Indi

ce d

e pr

ix (2

000=

100)

Indices des prix des matières premières , Matières énergétiques, Total -Indices des prix des matières premières , Matières énergétiques, Charbon -Indices des prix des matières premières , Matières énergétiques, Pétrole brut -

37DULBEA

teeUtilisation des indices

Mesure sans unité, donc nécessité d’une référence : année de base =100

Indice n’est pas un prix Permet de comparer des évolutions de

niveau différent Permet d’agréger des « pommes et des

poires »

38DULBEA

tee6. L’indice des prix à la consommation

Multitude de biens et services de consommation : qu’est-ce que l’évolution des prix, comment la calculer ?

6.1 Historique et evolution de l’indice des prix à la consommation

•Résultat d’une pression sociale : assurer le maintien du pouvoir d’achat des salariés

•Wauters, 1920, 56 produits, non pondérés

39DULBEA

teeComposition de l’indice des prix à la

consommation privée - Evolution

Année de base 1920 1953 1976 1981 1988 1996 2004 Nombre de produits 56 79 359 401 429 481 507

Composition en % 1937 1953 1981 1988 1996 2004 Produits alimentaires 60 54 22 19 21 19 Non alimentaires 40 39 43 40 44 44 Services 7 28 34 29 30 logement 6,5 7 6 6

40DULBEA

tee

41DULBEA

teeActualisation de 2008 : 518 produits

42DULBEA

teeEvolution des prix par type de produits

100

101

102

103

104

105

106

107

108

109

110

janv-0

6

févr-0

6

mars-06

avr-0

6

mai-06

juin-0

6jui

l-06

août-

06

sept-

06oc

t-06

nov-0

6

déc-0

6

janv-0

7

févr-0

7

mars-07

avr-0

7

mai-07

juin-0

7jui

l-07

août-

07

sept-

07oc

t-07

nov-0

7

déc-0

7

janv-0

8

Indice général Alimentaires Non-alimentaires Services Loyers Indice général sans produits pétroliers

43DULBEA

tee

Se nourrir et se loger selon le niveau de revenuBelgique, 1999

490.9365.3

509.10634.70

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

1000

Revenus les plus faibles (1er quintile) Revenus les plus élevés (5e quintile)

Se nourrir et se loger Le reste

44DULBEA

teeSuggestion d’exercice

Prix des produits alimentaires et du logement : + 5%

Prix des autres biens et services : + 1.5% Quelle est l’augmentation du prix des paniers de

consommation du 1er et 5e quintile ? Quelle est la perte de pouvoir d’achat en

supposant que les revenus ont été indexés sur l’indice santé-lissé soit +2.78%

45DULBEA

teeTaux d’inflation et indice des prix à la

consommation privée

0,00%

2,00%

4,00%

6,00%

8,00%

10,00%

12,00%

14,00%

100

150

200

250

300

350

400

450

Indices des prix à la consommation (moyenne annuelle) 1971 = 100 Taux d'inflation

46DULBEA

teeTaux d’inflation en Belgique 2006 -2009

Inflation

0%

1%

2%

3%

4%

5%

6%

01/2

006

04/2

006

07/2

006

10/2

006

01/2

007

04/2

007

07/2

007

10/2

007

01/2

008

04/2

008

07/2

008

10/2

008

01/2

009

47DULBEA

teeUtilisation de l’indice des prix

Taux d’inflation : passage des prix aux quantités = des valeurs aux volumes

Indices des prix de gros, des biens d ’équipement..permet de passer du PIB à prix courant au PIB à prix constant(base:1996=100)

Evolution du prix du brut en Euro courant et Euro constant

48DULBEA

teeExemple : salaire nominal et salaire réel

Salaire nominal– en 1971 : 1000 €– en 2004 : 3000 €– Taux de croissance du salaire NOMINAL : 200 %

Salaire réel– IPC en 1971 : 100– IPC en 2004 : 400– Salaire réel 1971 aux prix de 1971 : 1000 €– Salaire réel de 2004 aux prix de 1971 :

3000 €* (100/400) = 750 €

49DULBEA

teeEvolution du prix du brut en Euro courant et en Euro aux prix de 1979

50DULBEA

tee7. Liaison des salaires à l’indices

des prix Depuis 1919, quelques secteurs, puis

extension à tous les secteurs, publics et privés et allocations sociales

Idée générale : x% de D Indiceax% de D salaire Indice-pivot : IP2= IP1 * (1+0.02) Indice des prix et mécanisme d’indexation : deux

choses différentes

51DULBEA

teeIndice des prix et indexation des salaires

Suspension temporaire de certains produits Lissage : moyenne mobile

52DULBEA

tee

Indice santé :

retrait du calcul pour

l’indexa-tion

53DULBEA

tee

mai-01 sept-02janv-04 mai-05 sept-06janv-08 mai-09 sept-1090

95

100

105

110

115

120

Indices des prix à la consomm.

Indice santé

Indice lissé

Indice général, santé et santé-lissé

54DULBEA

teeEvolution différenciée de l’indice

santé et l’indice général

55DULBEA

tee

56DULBEA

tee8. Biens et services de production

57DULBEA

teeBiens intermédiaires

58DULBEA

tee

Le marché : confrontation de l’offre et de la demande

59DULBEA

tee1. Sphère de production

Sphère de production : …P… Produit : M’ Sphère commerciale : M’-A’

60DULBEA

teeSphère de production et sphère

commerciale Sphère de production exclut A-M et M’-A’ Distinction parfois difficile entre …P… et

M’-A’ : exemple externalisation des activités commerciales de l’entreprise

…P… inclut biens et (certains) services

61DULBEA

teeSphère de production

Valeur d’usage de M’ est différente VU de M

Valeur ajoutée dans le processus de production :

VA = M’- Kc aVA = Output –Inputs matériels

62DULBEA

teeLa fonction de production

051015200

510

1520

5

10

15

20

M1/3 2 /3( , )

F FOutput K L K L

63DULBEA

teeLes isoquants

O1O2

O3

K

L

A

B

D

K2

K1

L2 L10Output=p*quantité=300quintaux*25€=7500€

lieu des combinaisons de KF et de L permettant de produire une même quantité O (output)

64DULBEA

tee1.2. Composition organique du capital et Capital Output Ratio

r : composition organique du capital proportion relative du capital et du travail mis en mouvement dans le processus de production (en valeur) :

r = K/L COR : étant donné une technique de production,

quelle quantité de capital nécessaire pour produire output O :

COR=K/O

65DULBEA

tee2 combinaisons différentes

Récolte manuelle :20 hommes

Kf1 =20faux*25€ W1=1250€/mois*0.5 L1=20*1250*0.5=12500 € r1= Kf1/ L1=500/12500=0.04 COR1= Kf1/ O1=500/7500=0.066

Récolte mécanisée : 2 hommes Kf 2=1 mois.bat.*100000€ W2=2500€/mois*0.5 L2=2*2500*0.5=2500 € r2= Kf2/ L2=100000/2500=40 COR2= Kf2/ O2=100000/7500=13.33

1 quintal de blé=25€ et O1=O2=7500 €

O1= O2O3O4

K

LA

BD

K2

K1

L2 L10

66DULBEA

teeMarginal Capital Output Ratio

MCOR = DK/DO = I/ DO– Exemple secteur de la bière : MCOR = 1.2 : pour accroître output de 1

€ il faut 1.2 € d’investissement

Incremental Capital Output Ratio

ICOR = 1/ MCOR Rapport entre le taux de croissance

économique et le taux d’investissement : Diminution du ICOR : p-ê

surinvestissement, comme ce fut le cas pdt crise asiatique 95-96

PIBIPIBΔPIB

IΔPIBICOR

67DULBEA

tee1.3. Evolution historique du COR

68DULBEA

tee

69DULBEA

tee1.5. Intensité capitalistique et

intensité du facteur travail Définitions

Les technologies p-ê capital intensive ou labor intensive

Cout du KIntensité capitalistique = Couts totauxCout du LIntensité du travail =

Couts totaux

70DULBEA

tee

71DULBEA

teeEvolution historique de la variante labour intensive vers capital intensive

Le progrès technique est INCORPORE dans Kf asi le progrès augmente rapidement, COR croît

Exemple l’agriculture : passage de l’agriculture extensive, avec fort travail humain à l’agriculture mécanisée et chimique (utilisation massive des engrais et pesticides) : accroissement du COR

Exemple des services : bureautisation et informatisation ; passage de la plume , à la Remington+carbone, à la machine électrique, au traitement de texte et photocopieuse, au PC + imprimante

Secteur automobile : de l’artisanat à la chaîne (Fordisme), du fordisme à la lean production : accroissement des investissements et des coûts d’innovation, restructuration, regroupements, absorption

72DULBEA

teeMoteurs de l’évolution technologique et de l’innovation (exemple dans le secteur automobile)

Types de marché– Marchés acheteurs (buyer’s market : offre

excédentaire ) les acheteurs décident et peuvent imposer leurs conditions aux vendeurs : innovation est un facteur de concurrence

– Marchés vendeurs (seller’s market) : les producteurs écoulent tous leurs produits : frein à l’innovation car produits moins sophistiqués seront vendus de toutes façons.

73DULBEA

teeMoteurs de l’évolution technologique et de

l’innovation (2) Rôle des pouvoirs publics (Etat, Commission

européenne…) : dépenses de Ret D Normes : exemple pollution, sécurité Nouvelles technologies, nouveaux matériaux dans

d’autres secteurs : électronique embarquée Progrès sciences fondamentales et appliquées

74DULBEA

teeLes variantes de la croissance

K4

K3

K2

L4 L2 L1

75DULBEA

teeDifférents types de croissance

Type 1 : K cst et Lk : rare, exemple construction d’un barrage avec méthode ancienne

Type 2 : Kk et Lk typique de la croissance des années post WW2

Type 3 : Kket L cst : progrès + substitution K/L (cf élasticité et coût du travail)

Type 4 : Kket Lm : agriculture belge 60-73 secondaire UE 60-86, tertiaire UE 86-00

76DULBEA

tee3. Sphére financière : A-M

Rôle de l’intermédiation financière : attirer et centraliser les surplus monétaires des agents économiques « en excédent » pour les distribuer aux agents économiques « en déficit »

77DULBEA

teeIntermédiation financière : quelques exemples

Banque

78DULBEA

teeEtat en « déficit » Recettes de l’Etat – Dépenses de l’Etat

– Si >0 : épargne de l’Etat– Si <0 : déficit de l’Etat (déficit public)

Pourquoi un déficit ?– Dépenses d’investissement publics– Dépenses courantes– Dépenses publiques et relance économique : crise de 2008-2011

Financement du déficit : emprunt (obligations, bons d’Etat…) : – accumulation des emprunts : dette publique : Grèce, Belgique …– Coût : charges d’intérêt (augmente les dépenses)

Diminution du déficit : recettes accrues, dépenses en baisse

79DULBEA

teeFinancement des activités économiques

Production

Consommation

Activités commerciales

Etat

80DULBEA

teeChapitre 3 : La demande

p

h

*

1 n

i

*1

C : structure de la consommation

P : population

Y : revenu moyen

Y : structure des revenus

p ...p : prix des autres biens

i : taux d'intéret

U : utilité

p : prix du bien

où :

( , , , , .... , , )dp ni ihQ f C P Y Y p p i p

i

81DULBEA

tee1.Déterminants de la demande- les paramètres

1.1 Structure de la consommation :– Goûts des consommateurs– Unités de consommation

1.2. Population– Croissance démographique et croissance

économique– Croissance de la production

1.3 Revenu moyen– Yh faible ou élevé : évolution de la demande de

certains biens avec l’évolution u revenu moyen

82DULBEA

tee

101000

83DULBEA

teeDéterminants de la demande

1.4 Distribution du revenu national– Structure de la demande– Loi d’Engel

Q1 Q4

Rapport des quantités consommées

Alimentation 22,2% 13,7% 1,46dont pdt 0,5% 0,2% 1,05Dépenses de vacances 1,5% 3,8% 5,95transport urbain 0,2% 0,1% 0,88Achat de voitures 1,3% 5,1% 9,20Consommation totale 100% 100% 2,36

84DULBEA

teeCourbe d’Engel

85DULBEA

teeGraphe 12 : Effet de substitution et de

revenu sur la demande

y1

y2

y3

y4

Q1 Q2 Q4 Q3

revenu

Quantités

86DULBEA

tee 1.5 Le prix des autres biens (p1 à pn)

– Biens de substitution– Biens complémentaires

1.6 Taux d’intérêt (i)– Biens de consommation durable– Substitution épargne/consommation

1.7 Utilité (U)

87DULBEA

teeFonction d’utilité et utilité marginale

décroissante

DU1 > DU2DQ1 = DQ2 mais

Tg a > Tg b

U= f(Q)

a

bC

D

U

Q

ADU1

DU2

DQ10

B

DQ2

88DULBEA

teeLa fonction de demande

89DULBEA

teeRelation prix –quantité : pas toujours vérifiée

Effet Veblen– Consommation ostentatoire – relation inverse prix quantité

Effet Giffen– Famine irlandaise de 1840– kprix pdt a k quantités

Effet de Duesenberry (de démonstration) Effet de dépendance : consommation avec

addiction: tabac, alcool, drogues…

90DULBEA

tee2 Les variables

2.1 Déplacement de la courbe de demande Modification d’un des paramètres (cad d’une variable autre que

le pi) Déplacement vers le haut ou vers le bas

91DULBEA

tee2.2 Elasticité de la demande

1* *ii

i

i i ii

qp

i i i i

i

qq p pq

tgp p q qp

a

D

D

Mesure de la sensibilité de la variation d’une variable lorsqu’une autre variable est modifiée

Rapport des variations relatives

92DULBEA

tee

Prix

Quantités demandées

P1

P2

Q1 Q2

DP

DQ

1* *ii

i

i i ii

qp

i i i i

i

qq p pq

tgp p q qp

a

D

D

93DULBEA

tee

Prix

Quantités demandées

P1

P2

Q1

a

1* *ii

i

i i ii

qp

i i i i

i

qq p pq

tgp p q qp

a

D

D

94DULBEA

teeValeurs de l’élasticité

||>1 : élastique ||<1 : inélastique ||=1 : unitaire ||=0 : parfaitement inélastique ||= infinie : parfaitement élastique

95DULBEA

teeDemande parfaitement élastique

ou inélastiquePi

Qid

Pi 2

Pi 1

Qi 1

||0

||∞∞

96DULBEA

tee2.2.2 Déterminants de l’élasticité Nature des biens

– Biens de première nécessité et biens de très grand luxe : fortement inélastiques

Part du revenu consacrée au bien Biens avec assuétude : tabac, alcool Existence de biens substituts : élasticité

forte Catégorie de bien

97DULBEA

teeEstimation de l’élasticité de

certains biens

98DULBEA

teeElasticité croisée

ii

jj

j

qp

iqq

pp

D

D

Biens substituts : élasticité positive

Biens substituts : élasticité positive

Biens complémentaires : élasticité négative

99DULBEA

tee

Elasticité au revenu iiq y

iqqyy

D

D

p

Déplacements de la courbe de demande suite à une augmentation du revenu

100

DULBEA

teeElasticité (suite)

Intérêt de la connaissance des élasticités : effet sur la balance commerciale d’une augmentation du prix du pétrole

Déterminer hausse des accises nécessaire pour avoir un effet de découragement sur la prise de tabac par les jeunes

Négociations sur la réforme de la loi de financement : élasticité des recettes fiscales au PIB

101

DULBEA

tee

102

DULBEA

teeAfin de quantifier l’impact de cette variation du prix des cigarettes, nous nous baserons sur des élasticités provenant de divers travaux. Le tableau suivant reprend les élasticités qui ont été utilisées dans ce travail. Tableau 4.1. Elasticités de la demande, de la participation et de recettes fiscales des cigarettes à leur prix

12-17ans Plus de 18 ans Participation -1.00%1 -0.11%2

Consommation de cigarettes

-1.40%1 -1.02%3

-0.22%2 -0.40%4

CT LT Consommation de cigarettes -0.50%5 -0.75%5

Consommation de cigarettes -0.30%6

Recettes fiscales cigarettes 0.67%6

Fuite nette 0.03%6

1 Lewit, Coate et Grossman (1981), Etats-Unis 2 Evans et Farrelly (1995), Etats-Unis 3 Ross et Chaloupka (2003) 4 Chaloupka et alii (2000), World Bank, (1999)

5 Becker, Murphy et Grossman (1988), Etats-Unis 6 Chaloupka, Hu, Warner, Jacobs et Yurekli (1999), Belgique D’après la lecture du tableau ci-dessus, toute augmentation de 1% du prix de vente des cigarettes entraîne une diminution de 1% la part des fumeurs âgés de 12 à 17 ans et de 1.4% le nombre de cigarettes consommées par ceux-ci. Pour ceux qui ont 18 ans et plus, ces taux s’élèvent respectivement à -0.11% et -0.22%. Comme nous l’avons déjà dit, l’impact de long terme sur la consommation est plus important que celui de court terme. Selon, Chaloupka et alii (1999), une hausse de 10% du prix de vente des cigarettes a un effet positif sur les recettes fiscales cigarettes (+6.7%) et sur la fuite de recettes fiscales cigarettes (+0.3%) et négatif sur la consommation totale de cigarettes (-3%).

103

DULBEA

teeDemande de travail et salaire

W

llalb

Wb

WaA

B

104

DULBEA

teeElasticité de la demande de

travail Mesure la sensibilité de la demande de

travail à une variation du salaire Définition: rapport des variations relatives

*lW

l l WlW w lW

D D

105

DULBEA

teeCalcul de l’élasticitéW

l5045

120

100A

B

5 0.1050 1/ 220 0.20100lW

ll

WW

D D

106

DULBEA

teeElasticités croisées

Mesurent les variations de quantité d’un facteur induite par une variation de prix d’un autre facteur de production

Fonctions de production – à deux facteurs (K et L) : deux élasticités croisées– À trois facteurs : 6 élasticités croisées

(K, L, Energie) K, Lqual, LNQual

107

DULBEA

teeElasticités croisées

Si les facteurs de production sont substituables , la demande d’un facteur de production augmente (diminue) lorsque le prix de l’autre facteur de production augmente (diminue) exemple : K et L

Si les facteurs de production sont complémentaires, la demande d’un facteur de production diminue (augmente) lorsque le prix de l’autre facteur de production augmente (diminue) exemple : K et lqualifié

108

DULBEA

teeElasticités directes et croisées de

la demande travailK L qual L nqual

PK directe croisée croisée

Wqual croisée directe croisée

Wnqual croisée croisée directe

109

DULBEA

teeLes accises : un instrument fiscal

Essence 95 Diesel LPGPrix produit ex-raffinerie 0.404 0.469 0.407Marge de distribution 0.150 0.151 0.131Prix hors Taxes 0.554 0.620 0.539Cotisation APETRA 0.010 0.011 0.010Cotisation BOFAS 0.003 0.002 0.002Accises + Cotisation Energie 0.623 0.318 0.276

Prix hors TVA 1.190 0.951 0.826

TVA (21 %) 0.250 0.200 0.173

Prix maximum (TVAC) 1.440 1.151 1.000

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